Mouvement des Focolari

La nation “pont” accueille la JMJ

La 24ème Journée Mondiale de la Jeunesse a lieu à Panama. Interview à la journaliste panaméenne Flor Ortega de la communauté des Focolari. Sur le logo de la 24ème Journée Mondiale de la Jeunesse, centrée sur le thème « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l’as dit ! » (Lc 1,38), la silhouette du pont représente le petit isthme du Panama et symbolise son esprit d’accueil. Un mince bras de terre de 75.000 kilomètres carrés, baigné par deux océans, l’Atlantique et le Pacifique, qui relie non seulement les deux Amériques, mais tous les continents, par le canal que prennent les navires en transit. Un pays accueillant, aux portes ouvertes, surtout aux nombreux migrants qui l’ont toujours traversé du Nord ou du Sud. Comment avez-vous travaillé à la préparation de cet événement ? « Le 31 juillet 2016, au ‘Campus de la Miséricorde’ de Cracovie (Pologne), le pape François a annoncé que la 24ème Journée mondiale de la Jeunesse 2019 se tiendrait au Panama. Le mouvement des Focolari d’Amérique Centrale – dont le Panama fait partie – a adhéré immédiatement avec enthousiasme ». Flor Ortega, journaliste panaméenne, a immédiatement suivi l’aspect de la communication. « Au début, nous avions peu de nouvelles et nous avons installé des commissions pour informer tout le monde en temps utile sur les différents aspects de la préparation. Aujourd’hui, la présence est très forte dans les médias et les réseaux sociaux ». Le 17 mai, dans la ville de Panama, au cours d’une célébration eucharistique avec des milliers de participants, l’Archevêque, José Domingo Ulloa, a proposé des journées de prière, le 22 de chaque mois jusqu’en décembre, en préparation à la JMJ. Quelques jours plus tard, dans son bureau, l’Archevêque a demandé aux jeunes du Mouvement des Focolari de s’occuper de la première, le 22 juin. Comment les jeunes ont-ils accueilli cette proposition? « Avec enthousiasme et engagement. Carmen Cecilia, du Panama, nous a ensuite dit que cet engagement l’a amenée à réévaluer la prière, la participation à l’Eucharistie, la récitation du Rosaire ‘comme des occasions d’être face à face avec Jésus’». Beaucoup de jeunes des Focolari, du Panama et d’autres pays travaillent depuis des mois au projet d’un événement de deux jours, à la fin de la JMJ, du 29 au 31 janvier, pour environ 400 participants. « Les adultes les ont soutenus en organisant les repas et l’hébergement, avec diverses initiatives pour collecter des ressources. Les jeunes, de leur côté, ont créé un programme d’inscription en ligne et ont ouvert un service de consultation et un « centre d’appels » pour recueillir les contributions des autres pays. Le focolare féminin du Panama est devenu un point de référence et de logistique. Keilyn du Costa Rica l’a décrit comme « une occasion pour connaître la communauté du Panama très unie et laborieuse, un véritable modèle ». Jésus Moran, vice-président des Focolari, est également arrivé d’Italie au Panama, tout comme le groupe international Gen Verde qui a participé à deux événements d’introduction ; le premier à Chitré, capitale de la province de Herrera dans le golfe de Panama et le second à Colón, sur la côte Atlantique. Le Gen Verde sera également présent le 26 janvier, à la veillée en préparation de la messe finale avec le Pape François. « Pro mundi beneficio », « pour le bien du monde », est inscrit sur les armoiries officielles du Panama. Qu’est-ce que ça veut dire ? « La devise est liée à la finalité du service rendu par le canal. Mais nous sommes certains que nous pouvons maintenant l’étendre, idéalement, au message qui partira de cette JMJ ».

Chiara Favotti

IUS visite au Patriarche Œcuménique Bartholomée Ier

IUS visite au Patriarche Œcuménique Bartholomée Ier

Une initiative prise par la « Chaire œcuménique internationale Patriarche Athénagoras-Chiara Lubich », créée à la suite du doctorat honoris causa décerné au Patriarche Bartholomée 1er lui-même en 2015. « Poursuivez le chemin que vous avez emprunté sur la voie du dialogue, parce que celui-ci est  réconciliation, rencontre, capacité de comprendre, philanthropie divine, acceptation des différences, transfiguration du monde, accueil de Dieu dans l’histoire humaine.  Portez ce message à tous ceux qui participent d’une manière ou d’une autre au travail de votre Institut, en embrassant fraternellement la Présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce et tous les frères et sœurs du Mouvement. Le Patriarcat œcuménique est aussi votre maison, cette ville de Constantin est aussi la vôtre, parce que vous n’êtes pas des étrangers mais des amis pour nous”. C’est le dernier souhait que le Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée 1er, a adressé à 30 professeurs et étudiants de l’Institut Universitaire Sophia (Loppiano) originaires de différents pays qui, avec le Recteur, Mgr Piero Coda, se sont rendus à son siège au Fanar (Istanbul – Turquie). La visite de la délégation de “Sophia” au Patriarcat œcuménique s’est déroulée du 8 au 12 janvier, à l’initiative de  la « Chaire œcuménique internationale Patriarche Athénagoras – Chiara Lubich », créée après le doctorat h.c. conféré au Patriarche Bartholomée le 26 octobre 2015 pour  » commémorer et relancer l’esprit prophétique qui animait l’extraordinaire harmonie de cœur et d’esprit entre le Patriarche Athénagoras Ier et Chiara Lubich, à proximité du Concile Vatican II et la rencontre historique du Patriarche avec le Pape Paul VI « . Le voyage académique comprenait, entre autres, l’audience avec le Patriarche, la rencontre avec le Métropolite Gennadios Zervos, présent ces jours-ci à Istanbul pour le Saint Synode, et avec le Métropolite Elpidophoros de Bursa au Monastère de la Sainte Trinité sur l’île de Halki (Turquie), qui a eu lieu le 10 janvier. Cette rencontre a donné lieu à des perspectives fructueuses de coopération entre le Séminaire et l’Institut universitaire Sophia, dont une Université d’été, qui se tiendra probablement à la fin du printemps 2020. La visite a revêtu une importance particulière dans le moment délicat de tension que traverse aujourd’hui le monde orthodoxe, car elle entend proposer une fois de plus l’engagement de poursuivre avec ténacité le chemin de la connaissance mutuelle et de l’échange réciproque de dons pour promouvoir la fraternité et la communion.  

Naissance du pacte pour une nouvelle gestion des villes

Naissance du pacte pour une nouvelle gestion des villes

Le congrès « Co-Gouvernance, co-responsabilité dans les villes aujourd’hui » s’est achevé par un document qui propose aux citoyens et aux administrations publiques la pratique de la participation et de la construction de réseaux de citoyens, d’acteurs sociaux et de villes. ‘’La politique est l’amour des amours qui recueille dans l’unité d’un dessein commun, la richesse des personnes et des groupes, en permettant à chacun de réaliser librement la propre vocation’’ (1) Depuis peu s’est terminé, avec les paroles de Chiara Lubich fondatrice des Focolari, un fameux défi,’’ ‘Co-Governance’, coresponsabilité dans les villes aujourd’hui’’, le congrès consacré au gouvernement participatif des villes, organisé par le Mouvement Humanité Nouvelle, le Mouvement Politique pour l’Unité, et l’Association Villes pour la fraternité, expressions de l’engagement politique et social des Focolari. Cela a été la première édition de l’événement, qui dans deux ans sera répercuté au Brésil.  Au rendez-vous ont participé plus de 400 administrateurs publiques des politiciens, des entrepreneurs, des académiciens et des citoyens de 33 pays. Au centre des travaux, il y a eu, la participation, présentée sous ses nombreuses applications, comme on a pu l’entendre par le biais des histoires et des pratiques partagées par les plus de 60 experts dans les domaines de l’urbanisme, de la communication, des services, de l’économie, de la politique, de l’environnement. ‘’Nous sommes convaincus que la participation est un choix stratégique, la façon la plus appropriée de vivre bien au sein de la ville – explique Lucia Fronza Crepaz, ex-parlementaire, formatrice à l’ ‘’École de préparation sociale’’ à Trente et membre du comité scientifique de l’événement. ‘’Une participation qui n’est pas conçue comme une substitution de la procédure de représentation, mais choisie comme une modalité efficace pour affronter la complexité des problèmes et redonner donc corps à la démocratique déléguée’’. Fruit des travaux est l’approbation et la signature du ‘’Pacte pour une nouvelle ‘Governance’ ‘’ avec lequel les participants s’engagent à enthousiasmer les propres communautés et administrations publiques. Les 400 signataires du pacte se sont engagés à composer trois réseaux afin de regrouper les diversités et répondre à la complexité du réel.  Ce sont des réseaux de citoyens. : ‘’Ceux qui habitent le territoire urbain maintiennent des diversités de fonctions et de tâches, mais sont inspirés par la même responsabilité’’ ; réseaux d’acteurs collectifs, c’est-à-dire des groupes professionnels et économiques, sujets du volontariat et du milieu religieux, de la culture et de l’université, de la communication, etc.’’ ; réseaux entre les villes : ‘’…qui se proposent de faire collaborer avant tout la citoyenneté avec la création de plate-formes accessibles à tous et d’utilisation facile. Ils coopèrent en surmontant les intérêts particuliers et les préjugés qui minent la confiance, fondement indispensable à la construction d’un réseau.

Stefania Tanesini

(1) Informations et textes de la conférence: www.co-governance.org

Un supplément d’amour

Aujourd’hui, 22 janvier, le Mouvement des Focolari commémore la naissance de Chiara Lubich, qui a eu lieu ce même jour de l’année 1920. Une date qui tombe au cœur de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens (célébrée en Europe). Une occasion de se souvenir de la Fondatrice des Focolari et de sa passion pour l’unité à travers la « prière œcuménique » qu’elle a prononcée, en 1998, à Augsburg (Allemagne). Si nous, chrétiens, observons nos 2000 ans d’histoire, et en particulier le deuxième millénaire, nous ne pouvons qu’être peinés en constatant qu’il a souvent été émaillé d’une succession d’incompréhensions, de querelles, de bagarres. On peut certes l’imputer aux circonstances historiques, culturelles, politiques, géographiques, sociales… Mais ce millénaire a aussi vu parmi les chrétiens l’absence de cet élément unificateur qui leur est caractéristique : l’amour. (…)  Mais si Dieu nous aime, nous ne pouvons pas rester inactifs face à tant de bienveillance divine. Comme de véritables filles et fils, nous devons lui rendre son amour, également en tant qu’Église. Au cours des siècles, chaque Église s’est d’une certaine façon « pétrifiée », repliée sur elle-même, en raison de l’indifférence, d’incompréhensions et même de haine réciproque. Chacune a donc besoin d’un supplément d’amour. Un amour envers les autres Églises et un amour réciproque entre les Églises ; cet amour qui fait que l’une est un don pour l’autre. On peut en effet prévoir que l’Église du futur sera Une et qu’il n’y aura qu’une vérité, mais celle-ci s’exprimera de façon diverse, selon différents points de vue, embellie par de nombreuses interprétations. Mais cet amour réciproque doit être vraiment évangélique, il ne peut avoir de valeur que s’il est vécu à la mesure de ce que demande Jésus : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés, a-t-il dit. « Nul n’a de plus grand amour que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu’il aime » (Jn 15,13). (…)  Je sais par expérience que si nous vivons tous ainsi, nous verrons des fruits exceptionnels et nous constaterons un effet particulier : en vivant ensemble ces différents aspects de notre christianisme, nous nous rendrons compte que nous formons, dès maintenant et d’une certaine manière, un seul peuple chrétien, et ce peuple pourra être un levain pour la pleine communion entre les Églises. Nous établirons d’une certaine manière un nouveau dialogue, par rapport à  celui de la charité, au dialogue théologique et à celui de la prière : le dialogue de la vie, le dialogue du peuple de Dieu. Il s’agit d’un dialogue d’autant plus qu’urgent et opportun, que — l’histoire nous l’enseigne — peu d’avancées sont garanties en matière d’œcuménisme tant le peuple n’est pas impliqué. Ce dialogue fera découvrir et valoriser le grand patrimoine qui nous est commun : le baptême, les Saintes Écritures, les premiers conciles, les Pères de l’Église, etc. Nous attendons de voir se constituer ce peuple, qui apparaît déjà ça et là dans le monde chrétien, et nous avons confiance qu’il apparaîtra ici aussi. (Chiara Lubich, Augsburg-Allemagne, le 29 novembre 1998) Fonte: Centro Chiara Lubich

Japay, réveillez-vous!

A La Colmena, au Paraguay, Alejo, de la communauté des Focolari, transmet par la musique sa passion pour l’idéal de la fraternité. « Japay, en guarani, signifie « réveillez-vous! » explique Alejo Rolon. La Colmena, où il vit et travaille comme professeur de musique dans un collège prestigieux, est une ville du département de Paraguari, à 130 km d’Asunción, capitale du Paraguay, en plein cœur de l’Amérique latine. Depuis quelques années, Alejo a donné vie à une expérience très intéressante avec plus d’une centaine de jeunes engagés dans une série de concerts pop. Depuis la scène, le message qui s’envole des notes est une invitation à construire une société plus fraternelle et solidaire. Le guarani est une langue d’origine ancienne, parlée principalement au Paraguay, et reconnue en 2011 comme langue officielle avec l’espagnol, au terme d’un processus législatif très complexe qui a duré des décennies. « Japay, « réveillez-vous », est pour moi un mot symbolique, indiquant l’attitude que nous devrions avoir envers la vie. Mon but est de rendre tout le monde plus conscient, mais avant tout les jeunes, que nous devons nous réveiller et prendre l’initiative car le changement que nous voulons voir dans notre ville et dans la société commence par nous-mêmes. Toute initiative, même minime en ce sens, peut être à la base d’un nouveau mode de vie. C’est le défi de Japay. » Dans un moment extrêmement délicat pour ce pays d’Amérique du Sud aux prises avec la nécessité d’une volte-face pour combattre la corruption endémique, la criminalité, la pauvreté endémique, les inégalités sociales, la crise économique, que propose concrètement Alejo par ses chansons ? Il nous l’explique : « Notre philosophie est la suivante : nous devons changer notre mentalité. Par exemple, dans les textes que nous chantons, nous proposons de vivre honnêtement, au lieu de voler ou de pratiquer la corruption, un fléau malheureusement très répandu; nous proposons d’exercer une citoyenneté active au lieu de l’art de la débrouille, chacun pour son propre compte ; d’abandonner la mentalité résignée de « cela a toujours été fait ainsi » et d’aller aux origines de notre culture en sauvant ce qu’elle a de meilleur : l’initiative, la créativité, la générosité envers ceux qui vivent à nos côtés, le courage de faire face aux limites, la faculté de vivre en harmonie entre différentes personnes. Comme le dit la Constitution du Paraguay, notre pays est vraiment « multiculturel et bilingue », riche en traditions et en valeurs. Mais des problèmes et des blessures profondes, même récentes, subsistent. Nous travaillons sur le potentiel des personnes, en tirant parti de leurs vrais sentiments ». Alejo transmet par la musique ce qu’il a reçu à son tour du charisme de l’unité : « Japay pour moi – explique-t-il – a aussi une autre signification : JA (Jésus Abandonné) et PAY (Paraguay). Dans les problèmes de mon peuple et de la société, je reconnais un visage souffrant de Jésus sur la croix : c’est pour Lui que j’ai donné vie à cette expérience. Et qui sait où Il nous emmènera. »

Chiara Favotti

Voir aussi http://japayparaguay.org/ et https://www.youtube.com/watch?v=wqByefcq1Yc

Réfugiés : l’acccueil passe avant la nourriture

Réfugiés : l’acccueil passe avant la nourriture

Entretien avec Liliane Mugombozi, journaliste congolaise, du focolare de Nairobi. Elle travaille au JRS (Service des Jésuites auprès des Réfugiés) dans la capitale kenyane : « Les migrants africains ? La plupart d’entre eux ne va pas en Europe mais se déplace sur le continent africain.” « Pour les médias internationaux, l’Afrique est le continent de l’exode massif, mais ce n’est pas la réalité. Les migrants se déplacent principalement à l’intérieur du continent. Entre 2015 et 2017, près de 19 millions de personnes se sont installées en Afrique. Liliane Mugombozi aborde ce phénomène, dont on parle peu, en toute connaissance de cause: elle le connaît bien non seulement en raison du métier de journaliste qu’elle exerce depuis de nombreuses années, mais surtout de son expérience directe. Depuis deux ans et demi, elle travaille pour le JRS (Jesuit Refugee Service), le service des réfugiés géré par les Pères Jésuites à Nairobi (Kenya). « Depuis septembre 2017, plus d’un demi-million de réfugiés vivent au Kenya. Ils viennent principalement de la région des Grands Lacs, de la Corne de l’Afrique et de l’Afrique centrale, mais aussi du Myanmar, de l’Afghanistan, etc. La plupart d’entre eux vit dans les camps de réfugiés de Dadaab et Kakuma ; environ 64 000 se trouvent à Nairobi. Elle raconte qu’en décembre dernier, a eu lieu un atelier pour 48 enfants réfugiés, en provenance de nombreux pays africains : du Sud Soudan à la Somalie. L’objectif était d’examiner avec eux leur situation de réfugiés et de leur offrir des outils pour relever les défis de la vie quotidienne : des droits de l’homme aux difficultés culturelles. “Quand je vous regarde – leur ai-je dit – je ne vois pas des réfugiés, je vois l’avenir de ce con-tinent, je vois l’avenir du monde. Vous avez tous connu la souffrance, qui mieux que vous pourra construire des institutions solides et justes ? ». « Dès mon arrivée au JRS à Nairobi, où je m’occupe d’étudiants boursiers du secondaire et de l’université, j’ai compris que ce service demandait une grande souplesse et allait au-delà des tâches administratives. Je me sentais appelée à partager la douleur présente en chaque histoire, à vraiment rencontrer la personne, le secret consistant à établir des relations authentiques et réciproques avec chacun. En présence d’un si grand espoir et en même temps de si nombreuses blessures, Liliane a compris qu’elle devait veiller à ne pas céder à la tentation de confondre la personne avec son besoin : « Une tentation dangereuse qui aurait fermé mon cœur et empêché une vraie rencontre avec les enfants, leurs familles, les professeurs, avec qui que ce soit ». La communauté des Focolari du Kenya, en particulier à Nairobi, a également travaillé avec les Pères Jésuites. Elle a organisé des collectes d’habits, de nourriture et de produits de première nécessité, de livres, de jouets et de vêtements auprès de ses amis, des familles et dans les paroisses. « Nous avons compris qu’il fallait avant tout dépasser les préjugés, connaître le parcours de ces réfugiés pour créer une culture de la rencontre, de l’accueil. Nous sommes conscients qu’il y a des problèmes que nous ne pouvons pas résoudre, mais nous pouvons créer des liens de fraternité avec tous. Bien sûr, nous sommes encore novices en la matière, mais nous croyons qu’avec la présence de Jésus parmi nous, nous trouverons la réponse à ce cri de Jésus en croix aujourd’hui, sur cette terre qui est la nôtre.”

Stefania Tanesini