Sep 30, 2018 | Non classifié(e)
‘’Vous, qui avez traversé un grand nombre de saisons, vous êtes le témoignage vivant de la constance dans l’adversité, mais aussi du don de la prophétie, qui rappelle aux jeunes générations que le soin et la protection de ceux qui nous ont précédés sont les bienvenues et appréciées par Dieu, et qui crient vers Dieu quand elles sont mises en veilleuse’’. C’est en prononçant ces paroles que le pape François s’est adressé à toutes les personnes âgées du monde dont le premier octobre on fête la Journée internationale qui leur est consacrée. ‘’Vous qui vous êtes dépensés corps et âme, qui avez donné la vie à la poursuite de la liberté de votre patrie, bien souvent vous vous sentez oubliés. Bien que cela soit paradoxal, aujourd’hui, au nom de la liberté, les hommes libres assujettissent les personnes âgées, à la solitude, à l’ostracisme, au manque de ressources et à l’exclusion et jusqu’à la misère. […] Vous qui avez traversé tant de saisons, n’oubliez pas que vous êtes les racines d’un peuple’’.
Sep 30, 2018 | Non classifié(e)
Séparation Je n’aurais jamais pensé que nos parents auraient pu se séparer. Mais lorsque cela est arrivé, avec l’incertitude de l’avenir et la certitude que ma vie n’aurait plus jamais été comme avant, me sont venues à l’esprit de nombreuses pensées tristes et confuses. Nous sommes trois frères qui sommes restés avec maman, une “super maman” comme nous l’appelons. Mais tout avait changé. Si auparavant nous n’avions jamais eu de problèmes scolaires, ce n’était plus le cas. Lorsque nous nous en somme rendu compte, nous nous sommes mis à travailler davantage, surtout pour donner de la joie à maman. Vivre sans papa n’est pas chose facile, mais dès notre plus jeune âge nos parents et grands-parents nous ont appris à ne pas juger. L’un des moments les plus beaux, c’est lorsque nous prions tous ensemble et que nous demandons à Dieu que s’accomplisse son dessein sur chacun. J.P.L. – Colombie Élève difficile Il y a maintenant plusieurs années est arrivé dans ma classe un élève particulièrement difficile à cause d’un problème familial. Comme il avait parfois des comportements violents, quelques parents d’élèves ont protesté auprès du directeur. Sachant qu’il était menacé d’exclusion, j’ai obtenu l’autorisation de pouvoir m’occuper personnellement de lui, j’ai donc avisé mes collègues et obtenu la collaboration des élèves. Parallèlement une famille amie a pris contact avec ses parents pour les soutenir, le temps que que la situation s’améliore. Après de nombreuses années je suis retournée dans cette ville où je n’étais plus revenue. J’ai revu mon élève, désormais adulte et devenu un père de famille très attentionné. T.M. – Italie Le gâteau Un de nos voisins s’opposait à la restructuration de notre petite maison, avec des motivations objectivement injustes. Fatigué par ses lettres de protestation, mon mari a pris conseil auprès d’un avocat en pensant lui intenter procès. Mais par la suite, en en parlant ensemble, nous avons choisi une autre voie, celle que nous suggérait le coeur: chercher à établir un pont entre lui et nous. J’ai préparé un gâteau et nous sommes allés le trouver. Il nous a demandé: “Comment avez-vous fait pour savoir qu’aujourd’hui c’est l’anniversaire de ma fille?”. Le conflit s’est transformé en rencontre. Quelques jours après ils nous ont invités à leur tour et désormais nous avons de nouveaux amis. M.– Espagne Le mur Sept ans de mariage ne nous avaient pas conduits à l’unité de cœur que nous désirions. Triste et découragé, je pensais que c’était à cause de notre immaturité et de l’incompatibilité de nos caractères. Dans ce climat nous étions portés à nous juger et entre nous deux le mur de l’incommunicabilité s’élevait de plus en plus. Par ailleurs un sentiment de culpabilité pesait sur nous du fait que nous ne réussissions pas à transmettre à nos enfants l’amour qu’un mari et une femme devraient témoigner. J’avais déjà renoncé à lutter lorsque la proximité de quelques amis qui vivent l’Évangile nous a aidés à abattre ce mur. Des signes me sont aussi parvenus de la part de mon épouse, ce qui me donnait des raisons d’espérer. Nous avons appris à nous accueillir, à nous demander pardon lorsque nous nous trompons, à nous considérer comme un don l’un pour l’autre et à voir dans nos échecs une occasion de recommencer à nous aimer. Aidés par l’amitié et les prières des autres, nous sentons que Dieu nous aime et qu’il conduit notre famille. L.- Italie
Sep 28, 2018 | Non classifié(e)
“Ce que vous avez fait au plus petit de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait” (Mt 25, 40): cette Parole exprime de façon définitive qui est l’homme et quelle est sa réalité. Cette façon de voir l’homme est certes un scandale, non moindre que celui que Jésus suscitait en se déclarant fils de Dieu. Au nom de sa propre liberté, de son identité et de sa particularité, l’homme pense pouvoir contester le fait qu’on l’identifie à Jésus-Christ. L’homme veut être aimé pour lui-même, pour ce qu’il est, il ne veut pas en arriver à être déguisé en Jésus. Il craint que ce surplus d’amour qu’il reçoit par amour pour Jésus soit quelque chose qui ne tient pas compte de lui, qui le dépouille de l’amour qu’il désire pour lui-même, et dont il a besoin. Mais celui qui pour aimer Jésus dans l’autre néglige l’autre comme personne, néglige aussi Jésus en agissant de la sorte. Et celui qui considère que reconnaître la présence de Jésus dans l’homme revient à diminuer sa propre réalité n’a pas du tout compris la présence de Jésus dans le prochain. Étant donné que Jésus s’est identifié à l’homme, Dieu lui-même, qui est Amour, s’est identifié à lui. Mais l’amour n’est pas une affirmation de soi qui absorbe l’autre et l’annule: l’amour se donne et en se donnant il offre à l’autre la liberté de pouvoir être lui-même. Jésus ne me laisse pas seul. Il est de mon côté, il m’accepte tel que je suis et ce qui me concerne le concerne aussi. Je demeure moi-même, bien plus, je deviens pleinement moi-même, précisément parce que je ne reste pas seul. Le mystère du Christ est celui de chaque homme. Qu’est-ce-que cela signifie pour la personne que je rencontre et qu’est-ce que cela signifie pour moi et pour ma vie? En référence à l’autre, cela signifie que je n’ai jamais à faire à quelqu’un qui est simplement le maillon d’une chaîne, le rouage d’un engrenage ou un simple numéro dans la grande quantité de personnes existantes. Chaque fois que je rencontre un visage humain, je rencontre Dieu dans sa réalité absolue, je rencontre cette voix qui prononce encore sur chaque visage humain ce qu’elle a dit de Jésus sur le mont de la Transfiguration:” Celui-ci est mon fils bien aimé!” (Mc 9,7). Sans exception aucune. L’homme ne peut pas se soustraire à sa propre ultime dignité. Qu’il soit un criminel ou une crapule, je ne pourrai jamais plus le considérer comme un cas perdu. En chacun je rencontre le Christ, non parce qu’il est bon ou qu’il le mérite, et ni même parce qu’il a eu recours à la lumière de Dieu au cours de sa vie, mais parce que Dieu l’a adopté comme fils de façon irrévocable. L’homme est assurément introduit dans la vie divine par la grâce de Dieu qu’il a laissé entrer en lui, par le choix de croire personnellement, advenu à travers le baptême au nom de Jésus. Appartenir à Jésus n’est pas quelque chose “d’automatique”. Lorsqu’une personne naît, le Christ a déjà assumé en lui sa vie et sa mort, ses fautes et ses égarements: tout est assumé dans la vie et la mort du Christ, qui a donné sa vie pour chacun. C’est pourquoi nous rencontrons Jésus en chacun de nos prochains.. Et nous le rencontrons de manière particulière dans les petits, dans ceux qui semblent les plus éloignés de Lui, dans les personnes où son visage semble obscurci. Comment cela? Sur la croix, en vivant l’abandon de Dieu, en allant jusqu’à se faire péché (2 Cor 5, 21), Jésus s’est identifié à ce qu’il y a de plus éloigné de Dieu, à ce qui semble le plus opposé à Lui. C’est seulement en découvrant le Christ présent en chaque prochain et en offrant à chacun de nos frères cet amour humain qui s’adresse de façon inséparable à chacun d’eux et au Christ lui-même, que chacun de nos prochains pourra découvrir sa propre identité en celle de Jésus, sa proximité avec Lui et le fait d’être pleinement incorporé à Lui”. (extrait de: Klaus Hemmerle “Offene Weltformel”, Neue Stadt, p. 31-33)
Sep 26, 2018 | Non classifié(e)
Cet événement a accueilli des Députés italiens et du Parlement européen, des ambassadeurs et des diplomates, des chercheurs et des intellectuels, ainsi que de nombreuses personnes qui ont connu Giordani, y compris à travers ses écrits. Le Centre Igino Giordani et le Mouvement politique pour l’unité ont été promus par Le Mouvement des Focolari et le Centre Chiara Lubich. Depuis désormais plusieurs années des universités des cinq continents, des associations et des organismes locaux soutiennent et partagent le projet culturel, social et politique né de la rencontre entre Chiara Lubich et Giordani. Aussi pouvons-nous dire que l’événement qui s’est tenu à Rome est l’expression d’une longue collaboration et d’une synergie entre de nombreux acteurs. A l’ouverture du congrès Donato Falmi, coresponsable des Focolari à Rome, a lu le message de salutation de la Présidence de la République Italienne à la Présidente des Focolari, Maria Voce: “…en exprimant son estime pour cette initiative, qui vise à maintenir vivant l’exemple d’hommes et de femmes qui se sont engagés au service des valeurs universelles que sont la paix, la fraternité et la solidarité, le Président Mattarella vous adresse, ainsi qu’à tout le Mouvement des Focolari, ses salutations les plus cordiales et ses meilleurs souhaits”. “J’ai eu la chance de connaître Igino Giordani parce que depuis tout jeune – déclare Steni di Piazza, sénateur de Palerme – j’ai fréquenté les jeunes du mouvement des Focolari, et ensemble nous participions à des congrès de formation. En juillet 1979 j’ai rencontré Igino Giordani; il m’a dit que lors de sa rencontre avec Chiara il avait perçu une réalité nouvelle. Après de nombreuses années j’ai compris que par cette phrase Giordani se référait à la politique vécue dans la collaboration fraternelle et dans le respect de tous ses acteurs. Et c’est peut-être après cet entretien avec Igino qu’a commencé à germer en moi la vocation à la politique”. “Cette rencontre offre l’occasion d’un beau moment d’échange pour rappeler et pour essayer de remettre au centre de notre action les valeurs qui ont caractérisé ce 18 septembre il y a 70 ans – rappelle Stefano Fassina, député de Rome -. La politique devrait être ressentie et vécue comme une vocation par chaque citoyen, parce qu’il est appelé à,prendre en charge le bien public”.
Pour en revenir au 18 septembre 1948, Giordani raconte dans ses Mémoires sa rencontre avec Chiara: “Dès ses premiers mots, j’ai ressenti quelque chose de nouveau. Il y avait un timbre inhabituel dans cette voix, celui d’une conviction profonde et sûre, qui naissait d’un sentiment surnaturel. Aussi, ma curiosité fut-elle immédiatement éveillée, et un feu se mit à brûler au-dedans de moi… Lors de cette rencontre Chiara porte avec elle l’Idéal de l’unité. “Elle lui raconte simplement la divine aventure qui a débuté quelques années auparavant à Trente, qui voit déjà la naissance d’une nouvelle communauté chrétienne – précise Maria Voce dans son intervention -. Dès les débuts les premières focolarines et les premiers focolarini se nourrissent de la Lumière de cet Idéal. Il en va de même pour Igino Giordani avec lequel Chiara entretient une étroite correspondance”. Giordani était alors un catholique très engagé en politique. Il fréquentait non seulement le Parlement mais aussi le Vatican. Sa rencontre avec Chiara va le transformer en profondeur. “Il découvrit de façon nouvelle l’unité comme principe et valeur des relations humaines, surtout en politique – affirme le politologue Alberto Lo Presti – . Il comprit que toutes les vérités partielles qu’il avait jusqu’alors considérées décisives pour réaliser une bonne politique, s’accomplissaient dans l’unité (…) L’unité devient l’étendard de sa vocation politique”. Rocco Pezzimenti, professeur d’histoire des doctrines politiques à l’université Lumsa de Rome, rappelle deux publications de Giordani: la première, qui date de 1949, s’intitule Desumanesimo (“Déshumanisme”), et la seconde (publiée au cours des années 60) Le due città. Toutes deux sont empreintes d’une rare profondeur et d’une réelle dimension prophétique. Giordani dit qu’il a emprunté à St Augustin une caractéristique fondamentale: la politique n’est pas une réalité improvisée. Ce qui advient dans le domaine politique est d’abord le fruit d’une maturation intérieure”. “S’il y a une question à laquelle nous devons essayer de réfléchir aujourd’hui à la lumière de la rencontre entre Igino et Chiara – rappelle Marina Sereni, ancienne vice-présidente de la Chambre des Députés – c’est précisément l’unité dans la politique actuelle. Et la politique est une vocation à condition d’être centrée sur le Bien Commun, avec des valeurs qui ne sont pas la propriété d’une partie, mais qui visent à l’unité”. Les propos de Beatrice Lorenzin, ancienne ministre de la Santé, vont dans le même sens: “ Igino et Chiara ont été deux deux maîtres dans l’histoire de la république italienne et ont donné vie à quelque chose d’extraordinaire. Nous avons besoin de ces points de référence qui nous aident à faire une analyse sans hypocrisie, mais vivante”. Enfin place à quatre témoignages. “La première fois que j’ai entendu parler de Giordani ce fut en été 1946 – rapelle M. Rosa Russo Iervolino, ancien député – lorsque mes parents avaient été élus à l’assemblée constituante. Les interventions de Giordani étaient toujours respectueuses de celle des autres, mais en même temps très fortes au point de faire ressortir la vérité. Giordani était tellement humble que son humilité cachait son intelligence; mais celle-ci était si pétillante qu’elle ne pouvait que ressortir par ailleurs”.
Puis ce fut celui le témoignage de Patience Lobe, la première camerounaise à avoir eu la charge de directrice des travaux publics au Ministère: “ J’ai appris de la spiritualité de l’unité des Focolari, la cohérence entre la vie et les paroles, l’importance d’aimer et de servir les autres. Avoir comme modèle une femme, Chiara, m’a donné force et courage, sans jamais consentir à des compromissions. Chiara a ouvert mon âme et mon intelligence à l’Évangile”. Luca Basile, président du conseil municipal d’Arzano (province de Naple) a conclu: “Grâce aux Focolari, j’ai pu vivre des expériences d’échange culturel riches de sens et encourageantes pour mon engagement politique sur le territoire. Mes deux prédécesseurs ont dû démissionner suite à la dissolution du conseil municipal pour cause d’infiltrations mafieuses. Vous pouvez aisément imaginer combien il est difficile d’agir dans un territoire de ce genre, mais on ne perd pas l’espérance quand on a pour exemples Chiara et Igino”. Pour actualiser tout ce qu’a engendré la rencontre entre Chiara Lubich et Giordani, il faut “nous charger de ce que vit notre Pays et l’humanité – affirme Letizia De Torre, coordinatrice internationale du Mouvement politique pour l’unité – . Que notre engagement, animé par le charisme de Chiara Lubich, puisse offrir, dans un monde complexe, des possibilités surprenantes en vue de l’unité”. Lorenzo Russo
Sep 26, 2018 | Non classifié(e)
La journée internationale promue par l’ONU en 2013 rappelle la nécessité d’une élimination totale des armes nucléaires, un objectif majeur pour la paix et la sécurité. En effet, les bombes atomiques continuent à représenter une menace inacceptable pour la population mondiale. La date choisie par l’ONU rappelle la nuit du 26 septembre 1983 où le colonel soviétique Stanislav Petrov décida, à juste titre, de considérer comme une erreur les alertes de missiles en provenance des États-Unis apparues sur les écrans, et cela malgré l’avis contraire des techniciens. Petrov choisit, dans un laps de temps record, de ne pas exécuter la procédure qui aurait conduit l’Union Soviétique à riposter avec le lancement de ses propres bombardiers atomiques. L’homme qui a sauvé le monde d’un véritable holocauste nucléaire est mort dans le plus total anonymat, en 2017, dans une petite ville proche de Moscou.
Sep 25, 2018 | Non classifié(e)
Une journée nuageuse et humide. Une sensation de vide dans le cœur. La veille je venais de fêter mon anniversaire en me fixant une résolution ambitieuse: faire en sorte que toute cette nouvelle année resplendisse comme jamais en accomplissant chaque action avec amour. Je savais que je devrais recommencer mille fois, mais je voulais donner le maximum. C’était un signe de gratitude de ma part envers Jésus pour le don de sa vie. Non pas un don isolé, mais un ferme propos pour toute l’année. Dieu Lui-même m’y aurait aidé. Et pourtant, tandis que j’allais à un rendez-vous, je sentais que ce ciel nuageux était en moi. J’avais silencieusement consenti à ce que s’insinue dans mon cœur un jugement envers un frère qui, une fois de plus m’avait déçu. Peu importe que j’aie raison ou non. Dans mon cœur, la charité s’était affadie. Je le ressentais douloureusement et je me demandais comment il était possible d’en arriver là. Je croise alors un garçon que je vois souvent. Sale, avec sa bouteille à la main, il sentait mauvais. Il était pieds nus et tremblait de froid. Il me regarde sans rien dire. Je le salue cordialement, pensant avoir ainsi fait tout ce que je pouvais, et je poursuis mon chemin. C’est alors que me revient à l’esprit la parabole du bon samaritain: “Suis-je moi aussi comme l’un de ces pharisiens? Ou est-ce que je me laisse interpeller par la détresse de son regard ?”. J’enlève mon pull-over et je reviens en arrière. “Tu as froid?”. “Oui, très froid”, me répond-il. “Essaie mon pull, on va voir s’il te va”. Très décontenancé, il ose à peine le toucher, d’ailleurs il aurait vraiment besoin de se laver les mains. “Courage, essaie-le! ”. La taille est parfaite et son visage ressemble à celui d’un enfant la nuit de Noël. Je le salue et je poursuis ma route. J’ai bien sûr un peu froid, mais je suis heureux. Tandis que j’attends de rencontrer l’ami avec qui j’avais rendez-vous, une petite voix parle en moi. “C’est beau ce que tu as fait, mais comment concilier cela avec ce jugement qui reste en suspens?”. “Mais Jésus – lui répondis-je – cette personne ne s’en n’est peut-être même pas rendu compte!…” “Mais moi oui, car j’étais en elle”. Les raisonnements et les excuses qui me passent par la tête tombent un à un. Rentré chez moi je décide de l’appeler. Notre conversation est paisible, sans aucune rancœur de sa part. L’unité pleine est rétablie, même si, à vrai dire, elle ne s’était rompue qu’à l’intérieur de moi. Je suis alors envahi par une grande et incomparable paix. Deux heures plus tard la sonnette retentit. C’est une amie très chère qui, revenant de sa ville, m’apporte un cadeau pour mon anniversaire: un pull-over! C’était Jésus qui me disait: “Fais monter les enchères!” Extrait de “La vida se hace camino”, Urs Kerber, Ciudad Nueva Ed., Buenos Aires 2016, p 41-42