Avr 21, 2018 | Non classifié(e)
Chaque année le jour de l’équinoxe de printemps on célèbre l’Earth Day, la plus grande manifestation en faveur de l’environnement de notre planète, décidée par les Nations Unies, dans le but de sensibiliser à la protection de la terre. L’idée de la création d’une « Journée pour la Terre » fut discutée pour la première fois en 1962. Elle a définitivement pris forme en 1969 suite au désastre environnemental provoqué par la fuite de pétrole d’un puits situé au large de Santa Barbara, en Californie. Au cours des dernières éditions, la Journée a impliqué jusqu’à un milliard de personnes dans 192 pays du monde. Elle est ainsi devenue un événement éducatif et informatif aux dimensions planétaires sur les thèmes de la pollution, la désertification, la destruction des écosystèmes et l’extinction des ressources non renouvelables. Mais c’est aussi une responsabilisation individuelle pour que la consommation soit raisonnable, inspirée par la protection de la « Maison commune » de tous les hommes.
Avr 21, 2018 | Non classifié(e)
« Nous ne sommes pas immergés dans le hasard, ni entraînés par une série d’événements désordonnés. Notre vie et notre présence dans le monde sont le fruit d’une vocation divine ». C’est le Pape François qui le rappelle dans le message pour la 55ème Journée mondiale de prière pour les vocations, adressé en particulier aux jeunes, en programme le 22 avril sur le thème :’’Écouter, discerner, vivre l’appel du Seigneur’’. Le rapport entre les jeunes, la foi et les vocations sera au centre également du prochain synode d’octobre. « A cette occasion – observe le Pape – nous aurons la possibilité d’approfondir comment, au centre de notre vie, il y a l’appel à la joie que Dieu nous adresse ». Les jeunes et les juniors des Focolari se souviennent des paroles de Chiara Lubich, qui leur étaient adressées en 1998 : « Dieu appelle de façons diverses et variées : il appelle beaucoup avec des tâches et des missions particulières : par exemple, il appelle les jeunes à la sublime vocation du sacerdoce, à être d’autres Christ ; il appelle des hommes et des femmes dans les parterres bariolés du jardin de l’Église que sont les Familles religieuses ; il appelle des hommes et des femmes dans les modernes mouvements ecclésiaux à se donner à Dieu en tant que personne et d’une façon communautaire, ou à composer des familles modèles, comme autant d’autres petites Églises. Souvenez-vous : il appelle à tout âge. Il appelle aussi les juniors, les enfants. Il appelle sur tous les points de la terre ».
Avr 21, 2018 | Non classifié(e)
« Pour que la paix revienne, ne cessons pas de prier. En ce moment, nous devons tous nous sentir appelés à suivre avec décision une façon de vie qui corrige, au moins en nous — et grâce à la communion des saints, en de nombreuses personnes — l’erreur qui a été commise. Les hommes n’ont pas fait la volonté de Dieu, du Dieu de la paix, ils ont fait la leur. Nous devons prendre la décision radicale — comme jamais nous ne l’avons fait — d’accomplir parfaitement sa volonté. “Que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui se réalise”. Cette phrase de Jésus doit revêtir pour nous avoir pour nous aujourd’hui, une importance toute particulière. Par rapport à elle tout le reste doit devenir secondaire. Dans notre vie, par exemple, être en bonne santé ou malade, étudier ou servir, dormir ou prier, vivre ou mourir ne doit pas avoir une importance primordiale. L’important est de faire nôtre sa volonté, d’être sa volonté vivante. C’est ainsi que nous vivions aux premiers temps de notre Mouvement lorsque, justement sur la toile de fond d’une autre guerre, l’Esprit Saint venait de nous faire découvrir la valeur des choses. Face à l’écroulement, provoqué par la haine, Dieu s’est révélé comme l’unique idéal qui ne meurt pas, qu’aucune bombe ne pouvait anéantir. Dieu Amour. Cette grande découverte a été une bombe spirituelle d’une telle portée qu’elle nous faisait littéralement oublier toutes celles qui tombaient autour de nous à cause de la guerre. Nous découvrions qu’au-delà de tout et de tous, il y a Dieu qui est amour, avec sa providence qui fait concourir toute chose au bien pour ceux qui l’aiment. Nous reconnaissions le signe de son amour en toutes circonstances, même sous les coups de la souffrance. Dieu nous aimait immensément. Alors, comment l’aimer en retour ? Ce n’est pas celui qui dit “Seigneur, Seigneur, qui m’aime, mais celui qui fait ma volonté”. Nous pouvions donc l’aimer en faisant sa volonté. En vivant ainsi, nous nous sommes habitués à écouter avec une attention toujours plus grande, la « voix intérieure », la voix de la conscience qui nous soulignait la volonté de Dieu exprimée de mille façons : à travers sa Parole, nos devoirs d’état, les circonstances, nos inspirations. Nous avions la certitude que Dieu entraînerait notre vie dans une aventure divine. Une aventure que nous ignorions au départ mais dans laquelle, spectateurs et acteurs en même temps de son dessein d’amour, nous apportions, à chaque instant, la contribution de notre volonté libre. Peu après il nous faisait entrevoir les développements de notre futur, en nous permettant de saisir avec certitude, le but pour lequel le Mouvement des Focolari était en train de naître : réaliser la prière du testament de Jésus : « Père, que tous soient un », collaborer à la réalisation d’un monde plus uni. Et nous pouvons vivre de cette façon aujourd’hui encore. Avons-nous subi un bouleversement brutal et douloureux dans notre vie ? […] Éprouvons-nous des moments de peur, d’angoisse de doute et même la crainte de perdre la vie ? Ou bien menons-nous la vie habituelle avec ses obligations quotidiennes, pour le moment loin du danger ? Que pour nous tous ne comptent que ce qui a le plus de valeur : non pas une chose ou une autre mais la volonté de Dieu : être à l’écoute, lui donner la première place dans notre cœur, notre mémoire, notre esprit : avant toute chose, mettre toutes nos forces à son service. » Ainsi nous rectifierons, Tout au moins en nous, l’erreur qui a été commise. Alors la Christ demeurera en nous et nous serons toujours plus soudés, plus unis, plus “un”, partageant tout, priant avec efficacité les uns pour les autres et pour que la paix revienne ».
Avr 20, 2018 | Non classifié(e)

Jesús Morán. Photo © 2018 Conseil Œcuménique des Église
“Avec le progrès des moyens de transport et des techniques d’information, l’univers s’est brusquement rétréci ; les distances ont cessé d’être un obstacle aux contacts entre les hommes les plus divers ». Et pourtant cette multiplication des relations « débouche la plupart du temps sur une multiplication des barrières et des incompréhensions ». L’intervention de Jesús Morán à Genève sur le dialogue, caractéristique émergente de notre époque, bien qu’encore inachevée, débute par la citation de ces propos de Roger Bastide, anthropologue français, qui a vécu au siècle dernier. « L’humanité est plus que jamais proche d’être elle-même, mais elle se voit dans l’obligation de constater son incapacité à répondre à sa vocation ». Le contexte est celui d’un événement suscité pour rappeler la riche collaboration et l’amitié entre le Mouvement des Focoalri et Chiara Lubich et Le Conseil Œcuménique des Églises, l’organisme, créé en 1948, qui a fait du dialogue le principal instrument d’une effective recherche d’unité entre les Église Chrétiennes. Le dialogue – soutient le coprésident des Focolari – est si enraciné dans la nature humaine que dans toutes les cultures, occidentales et orientales, nous pouvons en trouver les « sources ». Pour les chrétiens, Jésus lui-même est la « clé » du dialogue : l’amour réciproque, perdre sa propre vie par amour jusqu’à l’abandon.» Quels sont les points forts d’une culture du dialogue ? – se demande Morán -. Le premier est que le dialogue est inscrit dans la nature de l’homme. L’homme devient davantage homme dans le dialogue ». Le deuxième est que « dans le dialogue chaque homme est complété par le don de l’autre. Nous avons besoin les uns des autres pour être nous-mêmes. Dans le dialogue je fais don à l’autre de mon altérité, de ma diversité ». De plus « chaque dialogue est toujours une rencontre personnelle. Il n’est pas seulement fait de paroles ou de pensées, mais il consiste à donner notre propre être. Le dialogue n’est pas une simple conversation, ni une discussion, mais quelque chose qui touche au plus profond des interlocuteurs ».
Et d’ajouter: “Le dialogue exige silence et écoute” et “constitue une expérience existentielle, parce que nous y risquons nous-mêmes, notre vision des choses, notre « identité », y compris culturelle, ecclésiale, qui toutefois ne sera pas perdue mais enrichie dans son ouverture ». « Le dialogue authentique n’est pas sans lien avec la vérité, il est toujours un approfondissement de la vérité. […] Chacun participe et partage avec les autres sa propre relation à la vérité, qui est une pour tous”. « Le dialogue – poursuit Morán – exige beaucoup de volonté. Comme le dit Chiara Lubich, il s’agit de « Se faire un de la manière la plus profonde ». Le modèle sublime et ineffable de ce dynamisme d’amour est, nous le savons, Jésus Abandonné. Il représente vraiment le risque de l’altérité qui conduit à la réciprocité. […] En se perdant par amour, Il a gagné pour nous et en nous un espace éternel de lumière et de Vérité : l’Esprit Saint ». Enfin le dialogue n’est possible qu’entre personnes vraies », sur la base d’une loi, « celle de la réciprocité, où il trouve son sens et sa légitimité ».
Jesús Morán décrit ensuite un aspect ultérieur, mis en évidence par la contribution spécifique des Focolari à la cause de l’unité des chrétiens: le “dialogue de la vie”. Celui-ci conduit à « vivre des relations fondées sur l’Évangile, sur l’échange d’expériences, sur tout ce que l’on a de plus précieux à partager avec nos frère et sœurs appartenant à une autre Église ». Citant les paroles du cardinal Walter Kasper, évêque et théologien catholique, président du Conseil Pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens (« L’œcuménisme de l’amour et l’œcuménisme de la vérité, qui ont assurément toute leur importance, doivent se concrétiser au moyen d’un œcuménisme de la vie »), Morán fait observer : « Il faut se convaincre que cette dimension vitale du dialogue n’est pas dépourvue de pensée théologique, mais elle se situe à un niveau fondamental et plus radical, à partir duquel, et seulement à partir duquel, on peut accéder, dans un second temps et avec un véritable profit, au niveau de la raison théologique ». « Le dialogue – conclut Morán – est le rythme des relations trinitaires. En lui il y a un échange continuel des rôles et des dons. […] Rien n’est perdu. Dans le risque du dialogue se joue le tout de notre personne et de celle de l’autre, dans l’espace transcendant de l’Esprit qui nous unit. En lui il y a donc toute l’humanité. Celui qui dialogue fait l’histoire ». Foto gallery: https://oikoumene.photoshelter.com/galleries
Avr 20, 2018 | Non classifié(e)
L’Institut Universitaire Sophia (IUS) a accueilli, le 16 avril dernier, la cinquième étape du projet de dialogue et collaboration Wings of Unity, qui a mobilisé des professeurs et des spécialistes du monde chrétien et musulman. Aux côtés de l’IUS, l’Islamic Centre of England de Londres et le Risalat International Institute de Qum sont aussi promoteurs. Au cours de ce projet, codirigé par Piero Coda et Mohammed Shomali, quelques pistes innovantes ont été explorées dans le cadre du dialogue interreligieux, à travers des séminaires, des conférences publiques, des universités d’été et diverses publications. La journée d’étude s’est déroulée dans le contexte plus large de la visite organisée du 15 au 18 avril dans la Cité pilote de Loppiano, où se trouve aussi l’Institut Universitaire Sophia. Au cours de ces journées, le groupe d’amis musulmans a eu la possibilité de connaître de façon plus approfondie l’originale cohabitation multiculturelle animée par le charisme de Chiara Lubich. Source: Institut Universitaire Sophia https://vimeo.com/265783668
Avr 19, 2018 | Non classifié(e)
Nous sommes nés chacun dans une famille traditionnelle et conservatrice de Tlemcen, une ville très ancienne, berceau de la culture arabo-musulmane – raconte Farouk. Nous sommes mariés depuis 42 ans, avons trois enfants et deux petits enfants. Au cours de notre première année de mariage, comme beaucoup de couples, nous avons découvert que nous avions des caractères différents et cela n’a pas été sans causer quelques frictions. Notre rencontre avec le Mouvement des Focolari nous a fait comprendre que nous devions prendre le chemin d’un amour vrai. Cette expérience nous a comblés de l’amour de Dieu et nous a permis de faire les premiers pas l’un vers l’autre. Nous avions un tel désir de connaître en profondeur la spiritualité de l’unité, que notre vie à commencé à se dérouler entre Oran, où l’on habitait, et Tlemcen où se trouve le centre de rencontre du mouvement. Nous nous sommes mis à partager notre foi musulmane et à comprendre comment incarner la spiritualité de l’unité dans notre credo. A Oran, une petite communauté s’est formée autour de nous et notre maison est devenue un lieu de rencontre, un « Phare » comme Chiara Lubich elle-même a voulu l’appeler. De nombreux musulmans ont connu le focolare: nourris et enrichis par un amour surnaturel, nous avons commencé à mettre tout en commun. Au début des années 1990, le contexte guerrier qui secouait notre pays nous rappelait les circonstances analogues de la naissance du Mouvement, et la découverte de Dieu comme unique idéal ».
« Avec l’adolescence de nos enfants – poursuit Schéhérazad – nous avons traversé une période mouvementée. Nous avons cherché à vivre avec eux la concertation et le dialogue, mais surtout à leur prodiguer notre amour. Nous pouvons dire qu’avec nos deux aînés nous avons réussi à créer une relation basée sur la franchise. Dans la communauté du focolare j’entendais des témoignages où l’on parlait de Dieu Amour. J’apprenais petit à petit à m’abandonner avec confiance à Dieu, à sa miséricorde. En suivant ce cheminement spirituel, je me suis libérée de mon moi, des peurs que j’éprouvais dans ma relation avec les autres. L’engagement à mettre Dieu à la première place est certes personnel, mais nous avons choisi de le vivre comme famille. Reconnaître nos propres limites et celles de l’autre est un exercice continu, il faut sans cesse se remettre dans l’amour, se demander pardon et recommencer ». « En Islam – explique Farouk – la prière est un moment solennel. Avant nos prières n’étaient pas régulières et chacun les faisait de son côté. Maintenant nous cherchons à les faire ensemble, par amour, et non par obligation. De nombreux jeunes subsahariens viennent étudier en Algérie. Parmi ceux-ci quelques uns fréquentent le focolare. L’un d’entre eux, chrétien, a vécu chez nous pendant un an et demi, et avec lui nous avons construit une relation si profonde qu’il nous considérait comme sa seconde famille ; souvent nous lui prêtions notre voiture pour qu’il puisse se rendre à la messe ». « Dans la communauté des Focolari – c’est à nouveau Schéhérazad qui parle – il y a un échange sincère et sans équivoque sur la foi. Nous avons appris à connaître la foi chrétienne. Chaque échange se fait dans le respect de chacun, avec un amour désintéressé, qui ne prétend pas convertir l’autre, mais l’aider à être plus lui-même. Lorsque nous rencontrons un chrétien, il est naturel pour nous de voir en lui un frère à aimer. Nous ne sommes pas nés pour vivre dans la rivalité, mais pour bâtir un projet commun. Construire l’unité n’est pas une chose acquise une fois pour toutes, mais un engagement à renouveler continuellement. Ensemble, musulmans et chrétiens, nous pouvons avancer vers « l’Un qui unifie ». Dans notre vie, grâce à Chiara Lubich, nous avons compris que cet Un unificateur se réalise si deux frères, deux sœurs, s’aiment, prêts aussi à donner leur vie l’un pour l’autre ».