Avr 9, 2018 | Non classifié(e)
« Nous recevons de la Syrie de terribles nouvelles des bombardements qui ont fait des dizaines de victimes, dont beaucoup de femmes et d’enfants. Nouvelles de tant de personnes atteintes par les séquelles laissées par les substances chimiques contenues dans les bombes. Prions pour tous ces défunts, ces blessés, les familles qui souffrent. Il n’existe pas de guerre bonne ni de guerre mauvaise, et rien, rien ne peut justifier l’utilisation de tels instruments d’extermination contre des personnes et des populations sans défense. Prions pour que les responsables politiques et militaires choisissent l’autre voie, celle de la négociation, la seule qui puisse mener à une paix qui ne soit pas celle de la mort et de la destruction ». Ce sont les paroles prononcées par le pape François dimanche 8 avril. Approprions-nous cet appel en priant pour que soient trouvées des solutions négociées au terrible conflit qui est en train d’ensanglanter la Syrie ces jours-ci, ainsi que pour toutes les guerres, même celles que la presse met peu en relief, qui continuent à provoquer des victimes en tant de lieux de la terre. Et travaillons sans cesse à tous les niveaux pour promouvoir la paix par le dialogue.
Avr 7, 2018 | Non classifié(e)
(…) Dieu est Amour : c’est la découverte fondamentale, l’étincelle qui a inspiré l’origine du charisme de l’unité que l’Esprit Saint a donné à Chiara Lubich pour notre temps. Découvrir que Dieu est Amour fut, pour elle et ses premières compagnes, dès le début du mouvement, une nouveauté absolue, au point de provoquer une sorte de conversion. Chiara découvre donc non pas un Dieu lointain, inaccessible, étranger à sa vie, mais son visage paternel et par conséquent, cette relation entre Ciel et terre qui nous unit comme des enfants avec leur Père et comme des frères entre nous. Un Dieu proche donc, comme peut l’être un Père, un Père qui veille sur la vie de chaque personne et sur celle de l’humanité toute entière. Tout ce qui nous arrive est à considérer comme la réalisation de son plan d’amour sur chacun, en tant que preuve tangible de son regard bienveillant, de sa présence toute proche. « Même les cheveux de notre tête sont comptés » (Mt 10,30). C’est un amour paternel qui pourvoit à tous nos besoins, même les plus petits, jusqu’à remplir les vides laissés par nos imperfections, nos manquements, nos péchés. C’est le visage du Père miséricordieux qui – par l’intermédiaire de son Fils incarné – se manifeste, et révèle dans sa plénitude son amour de miséricorde. Un exemple classique est la parabole du Fils prodigue (Lc 15,11-32). En juin 1999 Chiara devait illustrer cette parabole au cours d’un rassemblement de jeunes réunis dans la cathédrale de Paderborn (Allemagne). (…) « Le père de l’enfant prodigue avait sans doute beaucoup à faire : s’occuper de sa ferme, de ses employés, de sa famille ; mais fondamentalement il était dans l’attente, l’attente de son fils parti. Il montait sur la petite tour de sa maison et regardait au loin. Voilà comment est le Père Céleste : imaginez, si vous le pouvez, vous jeunes, sa vie divine, une vie trinitaire si élevée et si dynamique, si intense par son soutien à la création…faisant une place à celui qui arrive au paradis. Mais que fait-il surtout ? Il attend. Qui ? Vous, moi, chacun de nous, spécialement si nous nous trouvons loin de Lui. Et voilà qu’un beau jour ce fils, que son père terrestre aimait tant, quitte tout et revient. Le père l’embrasse, le revêt d’un habit précieux, lui met un anneau au doigt, fait préparer pour lui le veau gras pour la fête. Que devons-nous en penser ? Qu’Il désire voir son fils de façon toute nouvelle, il veut effacer de sa mémoire ce qu’il était avant. Et non seulement il veut lui pardonner, mais il arrive même à oublier son passé. Tel est son amour pour lui, dans la parabole. Tel est l’amour du Père pour nous dans la vie : Il nous pardonne et oublie ». Chiara continue : « Récemment j’ai vu un documentaire. Il présentait et examinait minutieusement le fameux tableau de Rembrandt qui représente le récit évangélique du père qui accueille le retour de son fils. Il est très beau dans tous ses détails. Mais ce qui m’a le plus impressionnée, ce sont les mains que le père pose sur les épaules du fils à genoux devant lui : l’une est celle d’un homme robuste, sévère, l’autre est celle d’une femme, plus fine, plus légère. Le peintre a voulu dire par là que l’amour du Père est à la fois paternel et maternel. C’est ainsi que nous devons le penser ». Source: Alba Sgariglia, Centre Chiara Lubich, Rome, 14 mai 2016.
Avr 6, 2018 | Non classifié(e)
Sport et Paix. Un binôme gagnant depuis l’antiquité, lorsque était en vigueur, à l’occasion des jeux que l’on célébrait en l’honneur de Zeus, la « trêve Olympique » qui suspendait toutes les inimitiés publiques et privées, afin de protéger les athlètes et les spectateurs qui devaient traverser des territoires ennemis pour se rendre à Olympie. La Journée internationale que l’on célèbre aujourd’hui coïncide avec le jour qui, en 1896, ouvrit, en Grèce, les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne, et réaffirme l’actualité et la valeur du lien entre le sport et la paix. Paolo Cipolli, responsable de Sportmeet, réseau international d’acteurs et opérateurs qui contribue depuis 2002 à l’élaboration d’une culture sportive orientée à la paix, au développement et à la fraternité universelle, en est convaincu. « Le sport, défini par certains sociologues comme « mimétique de la guerre » ou comme « guerre sans coups de fusil », en raison aussi de la place qu’il donne à la compétition, peut constituer un élément de pacification. A travers un processus de catharsis, de purification de la lutte, la confrontation, régulée sous forme de jeu, constitue un grand potentiel relationnel ». En témoignent les derniers Jeux Olympiques d’hiver. « Ce qui s’est passé à PyengChang est pour le moins surprenant : au début le choix d’une localité proche de la frontière entre les deux Corées, juste au moment où la tension montait fortement entre elles, semblait néfaste. Et malgré tout, le miracle du sport a eu lieu : les Jeux Olympiques se sont avérés être non seulement une occasion extraordinaire de faire mentir les prévisions pessimistes, mais aussi une surprenante occasion de rapprochement entre ces deux nations. Un miracle qui a déjoué la politique internationale. Cela est déjà arrivé. Plusieurs fois, au cours de l’histoire récente, le sport s’est révélé être un facteur de détente entre pays. Nous avons tous en mémoire la fameuse partie de ping-pong entre la Chine et les États-Unis en 1971 ». Sportmeet, né au sein du Mouvement des Focolari, est en train de diffuser dans le monde du sport les valeurs du développement intégral de la personne et de la paix. Avec quels objectifs ? « Nous sommes animés par le désir de partager, dans ce domaine aussi, notre héritage spirituel, l’idéal de l’unité de Chiara Lubich. Il faut soutenir les expériences positives qui existent, en reconnaissant tout ce que l’histoire du sport a déjà produit de bon. Et ensuite faire grandir la conscience que le sport est loin d’avoir épuisé ses possibilités de développer les sentiments de fraternité. Récemment nous avons eu l’occasion de promouvoir la première édition de la « Via Pacis Half Marathon » de Rome et d’y participer. Nous poursuivrons notre engagement, en réseau avec les diverses communautés religieuses et quelques institutions sportives, en vue de sa seconde édition, le 23 septembre prochain ». La réalité de la limite, matrice commune des désagréments, des difficultés, des barrières sociales, mais aussi physiques ou psychologiques, se présente chaque jour dans notre vie personnelle et collective. Quelle réponse peut offrir la pratique du sport ? « L’expérience sportive offre une contribution à la compréhension de la limite, même en dehors de sa propre sphère. Par nature le sport est un lieu de confrontation avec la limite. Si l’on encourage sa pratique, il habitue aux différences, en facilitant les parcours d’intégration et de dépassement des barrières sociales, ethniques, religieuses ou politiques ». Les prochains rendez-vous? « Nous sommes en train d’organiser sur ces questions un congrès international, du 20 au 22 avril, à Rome, ouvert à ceux qui œuvrent dans le monde du sport, mais pas exclusivement, pour connaître et promouvoir de nombreuses bonnes pratiques. Au cours e la principale journée, le 21 avril, dans le cadre du « Village pour la Terre », à l’intérieur de la très centrale Villa Borghese, nous expérimenterons une interaction avec les participants au congrès de Eco-One « Nature breaks limits », à travers une lecture pluridisciplinaire de la notion de limite. Ce sera un congrès itinérant, entre le quartier Corviale, à la périphérie géographique et sociale de la ville, et le centre de Rome. Une occasion de voir les difficultés, les fragilités et les « frontières » de notre réalisation comme des limites à reconnaître et grâce auxquelles nous pouvons être plus humains ». Chiara Favotti
Avr 4, 2018 | Non classifié(e)
« On vous prendra au sérieux », a assuré le pape. Combien de fois les jeunes de cette société ne se sentent pas considérés, véritablement écoutés, ni pris au sérieux ? « Peut-être ne nous prennent-ils pas au sérieux parce qu’ils ont peur que notre manque d’expérience puisse nous mener à nous tromper totalement. Il est sans doute vrai que nous devons encore apprendre, mais d’un autre côté nous avons quelque chose que les adultes n’ont pas, qui est d’être jeunes aujourd’hui, ici et maintenant, une expérience différente de celle qu’ils ont vécue. Nous avons certes besoin de leur expérience, mais nous avons ce « plus » qu’ils n’ont pas. De son côté le jeune ne doit pas tomber dans la critique stérile des adultes, chercher à détruire l’autre, alors qu’il faut plutôt développer à fond un dialogue intergénérationnel et sans jugements. Jeunes et adultes ont cette spécificité de pouvoir offrir un enrichissement réciproque fructueux : la personne adulte rajeunit et le jeune mûrit ». Donc, en plus de l’expérience du dialogue avec les jeunes d’autres Églises, d’autres religions ou convictions, vous avez aussi fait l’expérience du dialogue entre les générations… « En réalité les deux dimensions ne sont pas séparées : la dimension religieuse n’est pas coupée de notre humanité, de notre réalité quotidienne. C’est une erreur de séparer la vie spirituelle de la vie normale, alors que la transcendance fait partie de l’homme. Comprendre que nous sommes limités et chercher les réponses en allant au-delà de nous-mêmes est une question anthropologique, caractéristique de notre être humain. Le dialogue intergénérationnel est un fait parce qu’il existe des personnes d’âges différents, l’humanité se renouvelle, et à l’intérieur de ce fait, il y a l’aspect spirituel qui est propre à tous les âges, des grands comme des petits.
Le pape a voulu que ce synode sur les jeunes soit aussi un synode pour les jeunes, avec les jeunes et des jeunes. Vous êtes-vous sentis acteurs ces jours-ci ? « Oui fortement, et nous avons été émus de cette ouverture totale tout d’abord de la part du pape, puis de l’Église. Ses représentants qui étaient là avec nous, pour nous suivre, ne nous ont pas interrompus : le cardinal Lorenzo Baldisseri et Mgr Fabio Fabene nous écoutaient. En eux se dessinait le visage de Marie qui se fait silence plein et espace pour que naisse la Parole, une toile de fond, une présence silencieuse qui fait ressortir la Parole. Ils étaient présents et nous écoutaient autant pendant les travaux que durant les poses-détente hors programme. Lorsque nous demandions quelque chose, ils nous répondaient, sinon ils restaient en silence. On pouvait lire sur leurs visages s’ils étaient d’accord ou ce qui leur faisait mal, ce qui nous aidait à trouver cet équilibre exprimé par le pape le premier jour : parlez avec audace mais soyez humbles et si vous vous trompez excusez-vous. C’est ce qui est arrivé durant l’élaboration du document final où quelqu’un a utilisé un langage peut-être trop critique, mais petit à petit nous avons trouvé cet équilibre, grâce aussi à leur présence qui nous aidait. Nous avons certes senti aussi le soutien de l’Église hiérarchique, des adultes. Tout n’a pas été parfait mais cela fait partie de l’ordre des choses ». Qu’est-ce qui t’a frappée maintenant que les travaux sont finis ? Une fois le document final approuvé, j’ai entendu des jeunes de différents pays – l’un des îles Samoa, un asiatique, un africain, un européen et un sud-américain – dire que ce document reflétait ce qu’est un jeune aujourd’hui. Ce sont les mêmes choses que pensent mes amis, les mêmes questions qu’on se pose, et j’en suis très contente parce que c’était le sens de cette rencontre : pouvoir aborder des thèmes qui n’auraient pas été traités autrement. Il est vrai que tout le monde n’était pas d’accord avec tout, parce qu’il y a des variantes pour chaque région, mais les problématiques et les questions principales, la vie et cette recherche de sens dans sa profondeur se reflètent dans le document avec toutes les contradictions qu’il y a eu : certains pensaient d’une certaine manière, d’autres complètement à l’opposé, mais la recherche et les aspirations sont les mêmes. Donc j’étais satisfaite de voir que ce travail de 5 jours réalisé par 300 jeunes du monde entier et de toutes les tendances, reflétait dans son essence ce qu’est le jeune aujourd’hui, aussi bien au Moyen Orient qu’en Asie ou en Afrique. Nous sommes conscients que c’est un moment historique pour l’Eglise, non seulement parce que c’est la première fois qu’elle s’ouvre à l’écoute des jeunes de cette manière, mais aussi parce qu’à partir de maintenant on ne pourra plus revenir en arrière sans tenir compte de cette rencontre et de ce qui en est ressorti. C’est un début et nous sommes contents d’en avoir fait partie ». Lire le document intégral.
Avr 3, 2018 | Non classifié(e)

Noemi Sánches du Paraguay
Le dialogue fructueux entre des personnes d’Églises, de religions et de convictions différentes est une réalité concrète dans plusieurs pays sur les cinq continents, et une initiative à encourager dans un monde souvent lacéré par des divisions, des préjugés et des peurs. C’est la proposition que les jeunes du Mouvement des Focolari ont apportée à la rencontre pré-synodale qui s’est tenue à Rome du 19 au 24 mars, voulue par le Pape François afin d’écouter justement les jeunes en vue du Synode des Évêques qui se tiendra en octobre sur le thème ‘’Les jeunes, la foi et le discernement de la vocation’’. Parmi les participants à la rencontre, pour les Focolari, il y a aussi Noemi Sánches, 28 ans, du Paraguay, d’origine brésilienne, diplômée en Ontologie Trinitaire à l’Institut Universitaire Sophia de Loppiano, en seconde année de doctorat en philosophie à l’Université de Perugia. Nous lui avons demandé de raconter son expérience : ‘’Je suis chrétienne et catholique et je vis dans un mouvement chrétien catholique, raison pour laquelle j’ai toujours eu la conscience ‘’d’être Église’’ et je sens que je vis ce fait ‘’d’être Église’’ partout. En tout cas, la participation à la rencontre pré-synodale m’a donné la possibilité d’expérimenter pour la première fois, cette dimension au sein d’un événement que l’Église elle-même a fait pour nous jeunes, et avec nous pour continuer à cheminer ensemble. C’est un cheminement qui ne se réalise pas seulement entre nous mais avec tous, avec l’humanité qui symboliquement était représentée par d’autres Églises chrétiennes, d’autres religions et aussi par des non-croyants, nous avons expérimenté ensemble que ceci est une réalité possible et qu ‘en ce moment historique, nous ne pouvons plus aller de l’avant que de cette façon-là’’. Que demandent les jeunes à l’Église ? ‘’Ils demandent surtout de l’ouverture, de la sincérité et de la cohérence, des modèles cohérents et proches, qui soient des guides, et qu’ils n’aient pas peur de montrer leur humanité, ainsi que leurs erreurs, qu’ils sachent reconnaître leurs erreurs et demander pardon. Des modèles avec lesquels parler de tout à cœur ouvert’’.
Le Pape vous a encouragés à parler avec courage et audace, quels sont les thèmes les plus difficiles qui ont été anticipés ? ‘’Des thèmes actuels et peut-être polémiques, comme l’homosexualité par exemple. Et puis on a demandé une position plus claire quant aux migrations, aux réfugiés et aux guerres. Thèmes qui vont plus loin que les purs dogmatismes, la famille dans le sens traditionnel et comment la vivre aujourd’hui lorsqu’elle n’est peut-être pas ainsi : on n’a pas demandé de changer la doctrine mais de la comprendre en profondeur afin de pouvoir l’énoncer clairement dans notre vécu d’aujourd’hui. Cela se fait peut-être déjà mais d’une manière qui n’atteint pas les jeunes’’. Au pré-synode, tu as représenté les jeunes des Focolari des cinq continents : que demandent-ils ces jeunes à l’Église et que proposent-ils ? Quelles expériences proposent-ils, peut-être comme modèles ? ‘’Sur base de l’expérience vécue à Rome entre jeunes de toutes origines, cultures et fois, avec lesquels nous avons non seulement parlé mais vécu, dormi, mangé, dans un enrichissement réciproque de vie et de pensée, les jeunes des Focolari – qui ont comme charisme l’unité et le dialogue – ont proposé de répéter à l’étranger des rencontres de ce type entre les personnes de toutes les réalités. Cette expérience en effet aide à comprendre que l’autre est un autre moi et que nous avons au fond de notre cœur, les mêmes questions et les mêmes défis à relever, que chacun a une approche différente mais cela enrichit l’autre qui dans sa vie quotidienne vit peut-être d’une manière différente. Chacun a donc à donner, et c’est un ‘donner’ qui offre une plus ample vision, une expérience plus complète et enrichissante. On peut arriver à donner ensemble des réponses concrètes à des problématiques que nous vivons tous’’.
Un témoignage précieux en cette époque marquée par les peurs, la méfiance et les préjugés, avec lesquels il est plus facile de construire des murs et des barrières plutôt que des ponts ou tendre les mains à qui est différent. Comment cette proposition à contre-courant a-t-elle été perçue ? ‘’Grâce à Dieu, au sein du Mouvement des Focolari, depuis déjà de nombreuses années, nous vivons cette expérience et faisons ce type de rencontres. Mais également dans cet espace de dialogue offert par l’Église aux jeunes, cette proposition a été accueillie avec joie et satisfaction, également par des personnes qui ne connaissent pas le mouvement et qui vivent d’autres réalités. Au moment de faire des propositions concrètes, dans mon groupe, j’ai proposé d’appliquer ce modèle de relation aussi pour la confrontation avec d’autres thématiques, toujours dans cette ouverture dynamique envers tous, où tous participent, vivent ensemble, découvrent davantage eux-mêmes et les autres. Tous les jeunes présents ont tout de suite adhéré, ce fut un oui unanime. Mais nous devons admettre qu’il y avait des personnes plus âgées qui écoutaient et faisaient des commentaires et j’ai vu en elles, non pas un refus, mais un peu de peur, la peur que l’encouragement à ‘’sortir’’ vers l’autre mène à perdre la propre identité. Au contraire, les jeunes qui ont vécu cette expérience ont tout de suite compris que l’identité, en réalité, ne se perd pas mais s’enrichit. Certainement, le soin doit être apporté en même temps, à la formation et à l’approfondissement de la propre identité religieuse, mais cet enrichissement, tu peux le donner, et lorsque tu le donnes, tu fais de la place pour recevoir l’autre. Le jeune qui a vécu cela, l’a compris et le veut. Dans ce sens, nous avons vécu ce que le Pape François nous a dit au départ : vous les jeunes, vous devez rêver les rêves des vieux mais aussi prophétiser, à savoir, aller au-delà de ce rêve. Et moi je pense que ce que nous avons vécu à Rome, a été de traduire dans le concret cette exhortation : nous voulons être Église et nous avons compris que pour le faire nous devons aller au-delà des structures traditionnelles, l’Église est universelle et alors, nous devons être ouverts à tous et rejoindre et accueillir tous afin de devenir plus pleinement ce que nous sommes’’. Le document final complet
Avr 2, 2018 | Non classifié(e)
Expulsion Nous avions reçu un avis d’expulsion et nous avions un mois pour quitter l’appartement. Dans notre quartier les loyers étaient très élevés. Il ne nous restait plus qu’à prospecter hors de la ville, en espérant trouver un logement adapté à nos possibilités. Nous avons commencé à associer à notre recherche nos amis et nos connaissances, mais aucun résultat ! Nous nous sommes mis à prier, comme nous le faisions aussi avant, mais en redoublant de confiance en Dieu. C’est justement à la fin du mois que nous avons appris qu’une famille du deuxième étage était en train de quitter son appartement. Nous avons contacté le propriétaire qui habite dans une autre ville, en lui expliquant notre situation. Il nous a crus sur parole en nous disant : « Occupez donc l’appartement et quand je viendrai nous ferons le nouveau contrat ». Trouver un appartement dans le même immeuble nous semblait impensable, pas même besoin de nous déplacer ! Nous nous sommes souvenus des paroles de Jésus : « A celui qui croit, rien n’est impossible ». G. – Italie Optimisme J’ai un caractère difficile et c’est la raison pour laquelle, arrivé à un certain âge, je me retrouve seul, après diverses tentatives pour me marier ou vivre en communauté. Un prêtre m’a conseillé d’accompagner un enfant pour permettre à sa mère, veuve, de régler quelques affaires. J’ai commencé à les fréquenter et j’ai vu que, malgré leur situation difficile, ils étaient toujours heureux et accueillaient avec joie quiconque venait chez eux. Un optimisme nouveau s’est lentement frayé un chemin en moi. J’ai découvert que la racine de la sérénité de cette famille était une vie fondée sur l’Évangile. Une vie contagieuse ! K. – Slovaquie L’arbuste A cause d’un arbuste que, selon moi, mon mari avait planté au mauvais endroit, l’harmonie entre nous deux s’était brisée. Tandis que, l’âme agitée, je cuisinais, j’ai essayé de me confier à Dieu et petit à petit j’ai retrouvé le calme. J’ai alors pensé proposer à mon mari de planter l’arbuste dans un pot et de lui trouver ensuite une place, ce qui lui a semblé une bonne idée. Nous nous sommes demandé pardon réciproquement et sommes allés ensemble acheter un pot. Puis nous lui avons trouvé un emplacement adapté. Et maintenant, lorsque nous regardons cet arbuste, il est devenu pour nous un signe qui nous rappelle toujours ce qui compte dans notre relation : nous aimer, être prêts à perdre nos propres idées pour le bonheur de l’autre, afin que la présence de Dieu resplendisse entre nous. B. – Suisse Pas seulement la santé physique Après une greffe de moelle osseuse, j’avais été mieux pendant une longue période, jusqu’au jour où j’ai eu une rechute et qu’une deuxième greffe a été nécessaire. Dans les moments d’angoisse, je me disais que je devais donner à Marie toutes mes préoccupations. Lorsque je le faisais de tout mon cœur, je ressentais une paix profonde. Avant je priais toujours pour ma guérison. Mais maintenant j’ai compris que Dieu veut m’attirer à Lui précisément à travers cette maladie : au lieu de prier seulement pour ma santé physique, j’ai commencé à lui demander la grâce de pouvoir m’approcher davantage de Lui. S. U.S.A