Mouvement des Focolari
La gloire de la Résurrection dans la Création.

La gloire de la Résurrection dans la Création.

Nous te louons, Père, avec toutes tes créatures, qui sont sorties de ta main puissante. Elles sont tiennes, et sont remplies de ta présence comme de ta tendresse. Loué sois-tu. Fils de Dieu, Jésus, toutes choses ont été créées par toi. Tu t’es formé dans le sein maternel de Marie, tu as fait partie de cette terre, et tu as regardé ce monde avec des yeux humains. Aujourd’hui tu es vivant en chaque créature avec ta gloire de ressuscité. Loué sois-tu. Esprit-Saint, qui par ta lumière orientes ce monde vers l’amour du Père et accompagnes le gémissement de la création, tu vis aussi dans nos cœurs pour nous inciter au bien. Loué sois-tu.   http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/encyclicals/documents/papa-francesco_20150524_enciclica-laudato-si.html

Tous mes vœux d’une sainte fête de Pâques

Tous mes vœux d’une sainte fête de Pâques

Aujourd’hui, plus que jamais, alors que de nouveaux foyers de guerre s’allument en différentes parties du monde et que des tragédies en tout genre semblent réduire à néant les espoirs de paix, nous voulons affirmer notre foi dans l’Homme-Dieu, mort et ressuscité pour tous les hommes et porter le monde vers son destin d’unité. C’est Lui notre espérance et notre joie. Je vous adresse à tous mes vœux, en mon nom et au nom du mouvement des Focolari, : que l’Esprit du Ressuscité naisse et renaisse chaque jour, en nous et au milieu de nous, selon la promesse de Jésus : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux » (Mt 18,20). Restons donc unis en son nom, c’est-à-dire dans son amour, en le diffusant entre les personnes et entre les peuples. Bonne fête de Pâques à tous !

Maria Voce


 

Dimanche de Pâques : le Christ ressuscité

Dimanche de Pâques : le Christ ressuscité

C’est le triomphe de Jésus ressuscité que nous connaissons pour l’avoir vécu à notre mesure après avoir étreint Jésus abandonné ou quand, vraiment unis en son nom, nous expérimentons les effets de sa vie, les fruits de son Esprit. Le Ressuscité doit être toujours présent et vivant en nous en cette année 2000 durant laquelle le monde attend non seulement des personnes qui croient et s’efforcent d’aimer Dieu, mais d’authentiques témoins qui peuvent dire par expérience — comme Marie de Magdala aux apôtres après avoir vu le Christ ressuscité près du sépulcre — ces paroles bien connues mais qui résonnent toujours de façon neuve : « Quant à nous, nous l’avons vu ; oui, nous l’avons découvert grâce à sa lumière qui nous a illuminés ; nous l’avons touché dans la paix qu’il nous a donnée ; nous avons entendu sa voix au fond de notre cœur ; nous avons goûté sa joie incomparable… » Source : Chiara Lubich en liaison téléphonique. Castel Gandolfo, Rome 20 aprile 2000.

Samedi Saint : Marie

Samedi Saint : Marie

Marie est seule. Seule avec son Fils-Dieu mort. Une angoisse extrême, une souffrance atroce ? Oui, mais elle est debout, nous donnant un exemple extraordinaire, un prodige de vertus. Elle ne cesse d’espérer, de croire : elle n’a pas oublié, en effet, contrairement à d’autres, les paroles de Jésus qui annonçaient sa mort ainsi que sa résurrection : elle les conservait ainsi que d’autres dans son cœur et les méditait (cf. Lc 2,51). Aussi n’est-elle pas abattue par la souffrance, elle attend.″ Source : Chiara Lubich en liaison téléphonique. Castel Gandolfo, Rome 20 aprile 2000.

“Nous voulons une Eglise accueillante et crédible”

“Nous voulons une Eglise accueillante et crédible”

« Paix, amour, confiance, équité, liberté et justice ». Mais aussi sécurité, écoute, considération et participation. C’est ce que désirent les jeunes du monde entier, sous toutes les latitudes, de toutes les fois et convictions religieuses, de toute condition sociale, économique et culturelles. Jeunes qui, même là où ils vivent « ne se reconnaissent plus dans les religions traditionnelles et ne se définiraient plus comme religieux », mais qui sont cependant « des experts en spiritualité », désireux de se donner aux autres et pour le bien commun, et en recherche de guides qui les aident à découvrir leur propre vocation et à donner un sens à leur vie. Ils l’ont exprimé eux-mêmes à l’occasion de la rencontre qui s’est tenue à Rome du 19 au 24 mars. Moment intense en préparation du XV synode ordinaire des évêques voulu par le pape François sur le thème « Les jeunes, la foi et le discernement de la vocation » qui se tiendra en octobre. Plus de 300 étaient présents physiquement et 15 mille autres reliés par web, ont raconté à l’Eglise – qui pour la première fois les a accueillis pour les écouter au cours d’un événement de ce genre – leur rêves ainsi que leurs défis, et ont offert leurs témoignages et leurs propositions pour que l’annonce de l’évangile atteigne un nombre croissant de jeunes avec un langage adapté et une attitude humble et dialoguant. Ils ont suivi l’indication du pape François qui leur a demandé de parler librement, sans peur de dire même ce qui dérange, ces jeunes ont dit à pleine voix de vouloir des « modèles attirants, cohérents et authentiques », « de vrais témoins, capables d’évangéliser par leur vie », « des hommes et des femmes capables d’exprimer avec passion leur foi et leur rapport avec Jésus, et en même temps d’en encourager d’autres à s’en approcher ». A l’Eglise ils demandent d’être accueillante et miséricordieuse, humble et humaine, inclusive, cohérente et crédible, capable « d’entrer en empathie avec tous les jeunes du monde » et d’exprimer de la « tendresse » envers ceux « qui ne suivent pas les critères traditionnels ». Ils s’attendent à des « explications rationnelles et des critiques sur des questions complexes », comme les thèmes sur la sexualité, « les dépendances, les mariages ratés, les familles désagrégées », et « les grands problèmes sociaux, comme la criminalité organisée et la traite des êtres humains, la violence, la corruption, les formes d’esclavage, l’atteinte aux femmes, toute forme de persécution et la détérioration du milieu naturel ». Ils admettent ne pas avoir de vision unitaire sur des sujets complexes comme l’accueil des migrants et des réfugiés, même s’ils reconnaissent « le devoir universel de s’occuper de la dignité de toute personne humaine ». Ils affirment que « souvent il existe un désaccord entre les jeunes, autant dans l’Eglise que dans le monde, à propos des enseignements qui font particulièrement l’objet de débats », parmi lesquels « la contraception, l’avortement, l’homosexualité, la vie commune, le mariage et comment est compris le sacerdoce ». Malgré tout cela, même ceux qui ne partagent pas pleinement les enseignements officiels « désirent quand même faire partie de l’Eglise ». Une autre chose : ils ont peur de « l’instabilité sociale, politique et économique » et ils demandent à l’Eglise « d’être solidaire et tournée vers ceux qui luttent dans les périphéries ». Ils veulent un guide sûr, parce que « les réponses simplistes ne les satisfont pas ». Ils s’attendent à ce que l’Eglise reconnaisse ses propres erreurs, ses manquements et ses plaies les plus douloureuses : seulement comme cela elle pourra être crédible et fiable. Les jeunes demandent d’être plus sollicités dans les organismes d’Eglise, de pouvoir participer, avec des rôles de responsabilité et de leadership, à des structures plus larges comme les petits groupes paroissiaux, et ils soulignent l’exigence de laisser plus de place aux femmes, à leurs talents et leur sensibilité. Ils veulent que l’Eglise les appelle et les trouve dans les endroits qu’ils fréquentent, réels ou virtuels, dans les bars et les gymnases, dans les social network. Ils veulent entrer plus à fond dans la compréhension des sacrements et participer à des événements à large rayonnement comme les JMJ mais aussi aux petits groupes diocésains ou paroissiaux. Ils cherchent l’inclusion : « même les petits groupes locaux où nous pouvons exprimer nos problèmes et partager la fraternité chrétienne sont de première importance pour conserver la foi ». Ce sont donc des jeunes en recherche de leur propre vocation dans le monde et d’un sens plus profond à donner à leur vie. Ils gardent et développent une spiritualité qui leur est propre et reconnaissent – presque toujours – dans l’Eglise une interlocutrice importante. Maintenant la parole est dans le camp de l’Eglise qui, à partir de ce moment ne peut plus mettre de côté leur voix dans son message. Le rendez-vous est fixé à l’Assemblée synodale d’octobre, mais en attendant le pape a assuré « on vous prendra au sérieux ». Claudia Di Lorenzi

Vendredi Saint : Jésus abandonné

Vendredi Saint : Jésus abandonné

«Je viens d’écrire un livre sur Lui, intitulé Le cri . Je le lui ai dédié. Ce livre veut être, comme je l’affirme en exergue, une lettre d’amour à Jésus abandonné, écrite aussi en votre nom, au nom de l’Œuvre de Marie tout entière. Il traite de Celui qui, dans la seule vie que Dieu nous a donnée, un jour, un jour précis mais différent pour chacun, nous a appelés à le suivre, à nous donner à Lui. Il est donc logique – et je l’affirme dans le livre – que, pour exprimer ce que je veux dire dans ces pages, un thème, fût-il le plus chaleureux, intime et ardent, ne saurait suffire. Il y faut un chant, un hymne de joie et surtout de gratitude envers Lui. Il avait tout donné : sa vie auprès de Marie dans la pauvreté et dans l’obéissance. Trois années de prédication, trois heures sur la croix, d’où il pardonne à ses bourreaux, ouvre au larron les portes du Paradis et nous donne sa Mère. Il lui restait sa divinité. Son union avec le Père, sa très douce et ineffable union avec Lui, qui l’avait rendu si puissant sur la terre en tant que Fils de Dieu et si royal sur la croix, ce sentiment de la présence de Dieu devait disparaître de son âme, ne plus se faire sentir ; il devait se sentir désuni en quelque sorte de Celui avec qui il affirmait être un. Et il s’écrie : ” Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ” (Mt 27, 46).» Source : Chiara Lubich en liaison téléphonique. Castel Gandolfo, Rome 20 aprile 2000.