Fév 8, 2018 | Non classifié(e)
Le mouvement des Focolari adhère lui aussi à la journée de prière et de jeûne pour la paix et contre toute forme de violence, le 23 février prochain. L’initiative, prise par le pape François à la surprise de tous en l’annonçant devant 20 000 fidèles rassemblés Place Saint Pierre, à l’occasion de l’Angélus dominical habituel, s’adresse tout particulièrement aux populations de la République Démocratique du Congo et du Soudan. Ces pays traversent une grave escalade de violence et d’abus, mais il ne faut pas non plus oublier toutes les situations de conflit qui se propagent dans toutes les régions du monde. Il ne s’agit pas d’une nouvelle initiative : déjà dans le passé le pape François avait invité « tous les croyants, même les frères et sœurs non catholiques et non chrétiens », à s’unir pour un moment de prière en commun, dans les conditions adaptées à chaque endroit, pour implorer le don de la paix et se demander quelle participation chacun peut donner pour arrêter la violence. « Les victoires qui s’obtiennent par la violence – a dit le pape – sont de fausses victoires ».
Fév 6, 2018 | Non classifié(e)
Quand le sport fait tomber les barrières – Sport breaks limits. Au centre du congrès qui se déroulera à Rome du 20 au 22 avril, le rôle du sport face à la limite et aux barrières en tous genres : physiques, psychologiques, relationnelles, culturelles, sociales, environnementales. L’expérience sportive est de par sa nature le lieu de confrontation avec la limite. Pourquoi le sport se révèle-t-il être le terrain efficace pour faire la paix avec ses propres limites et pour inclure, intégrer et abattre les barrières ? En quoi consiste sa magie ? Nous entendons, comme cela l’est dans la mission de Sportmeet, affronter cet important sujet par le biais de réflexions culturelles, par des témoignages et des ateliers pratiques, en dialoguant avec des protagonistes d’expériences significatives actives, en particulier, dans la ville de Rome. Es-tu intéressé ? Veux-tu t’inscrire ? Pour les infos, clique sur : Sportmeet
Fév 6, 2018 | Non classifié(e)
Tout a commencé avec une batterie verte, au Centre International de Loppiano, en décembre 1966. Un cadeau inhabituel dans les mains d’un groupe de jeunes filles. Cet instrument est devenu le symbole d’une révolution permanente pour contribuer à réaliser un monde plus uni et plus fraternel. C’est ainsi que naît le Gen Verde : ténacité, paroles, talents, gestes et professionnalisme en synergie pour dire en musique que l’humanité a encore et toujours une chance, que l’on peut choisir la paix et non la guerre, la cohésion et non les murs, le dialogue plutôt que le silence. Au cours de ses presque 50 ans d’activité, le groupe a rejoint places, théâtres et stades du monde entier, avec plus de 1500 spectacles et événements, des centaines de tournées, 69 albums en 9 langues. Aujourd’hui on peut compter 147 chanteuses, musiciennes, actrices danseuses et techniciennes qui ont fait partie du Gen Verde, et dont la compétence professionnelle a donné vie à des productions artistiques diversifiées : aussi bien des concerts que du music-hall, sans oublier les activités de formation destinées aux jeunes, à travers des workshops et des cours spécifiques.
Beaucoup de travail pour préparer le projet, des journées très intenses quand on le vit, mais ensuite que reste-t-il? Nous avons posé la question aux protagonistes de quelques étapes touchées par cette initiative dans de nombreux pays du monde. De leurs propos se dégagent quelques points communs. Le premier : le concert que nous proposons actuellement dans nos tournées « Start Now » invite à se rapporter aux autres par une façon différente de vivre, basée sur la confiance, l’ouverture, l’attention prêtée au bien commun. Cet art de vivre se prolonge dans la vie quotidienne. Le second : le courage de commencer en premier à changer le monde autour de soi, parce que « Ensemble nous sommes plus forts. Si nous agissons ensemble, nous pouvons voir les choses à grande échelle ». Quelqu’un a parlé d’« esprit de fraternité ». Le troisième pourrait être appelé partage : l’aspiration, le désir de communiquer aux autres l’expérience vécue, de sensibiliser et de mobiliser tout le monde dans le projet d’améliorer le monde, là où l’on est.
“Nous avons réussi à mieux nous rapporter aux autres et parfois à donner l’envie aussi à d’autres personnes de faire comme nous », nous confie un garçon. Et un enseignant, à propos de ses élèves avec lesquels il a participé au projet : « Ils ont su dévoiler leur profonde humanité que j’ai peut-être sous-évaluée au cours des années. Je ne les vois plus comme des jeunes parfois immatures, mais comme des personnes capables de se mettre en mouvement ». Le désir de diffuser cette façon constructive d’affronter la réalité fait naître diverses initiatives. A Palerme, dans le Sud de l’Italie, par exemple, on travaille déjà à la préparation d’une seconde édition de Start Now 2018. A la Spezia, dans le nord, les jeunes qui ont participé au projet ont organisé un après-midi « lavage de voitures » en faveur du Nigéria et un « bal masqué années 60 » pour recueillir des fonds destinés à un dispensaire à Man, en Côte d’Ivoire. Juste avant la fête : une liaison skype avec les amis de ce pays africain pour leur faire « ressentir » la fraternité.
A HuétorTájar (Espagne), l’esprit de Start Now a animé la traditionnelle “course solidaire”: “Nous avons compris – écrit une jeune fille – que la vie est plus belle si accompagnée par le sourire et la joie”. Toujours en Espagne, à Azpeitia, le directeur d’une école universitaire a demandé de présenter le projet dans son Université. De petits pas avec de vastes horizons, en se sentant faire partie d’un chœur où ne peut manquer la voix de personne. Et encore beaucoup de retombées, ici et là dans le monde, suscitées par le partage du projet Start Now. Non pas un feu d’artifice qui ensuite s’éteint en ne laissant que souvenirs et nostalgie, mais une étincelle qui s’allume, qui se transmet et se propage. Chiara Favotti
Fév 5, 2018 | Non classifié(e)
Le 5 février coïncide cette année avec le 20ème anniversaire de la mort du cardinal Eduardo Francisco Pironio (1920-1998), dont la cause de canonisation est en cours. Né à Nueve de Julio, en Argentine, c’est le vingt-troisième enfant d’une famille nombreuse d’origine italienne. Ordonné prêtre en 1943, Pironio devient évêque titulaire à Ceciri, puis à La Plata. Il sera aussi Secrétaire général et ensuite Président du Conseil Épiscopal Latino-Américain (Celam). Appelé à Rome par le Pape Paul VI qui le nomme préfet de la Congrégation pour les Religieux et les Instituts séculiers, il est créé cardinal en 1976. Jean-Paul II le nomme président du Conseil Pontifical pour les Laïcs. C’est à ce titre qu’il remet à Chiara Lubich, par le Décret du 29 juin 1990, les Statuts généraux de l’Œuvre de Marie (Mouvement des Focolari), définitivement approuvés. Le 4 février une Eucharistie, célébrée au sanctuaire national de Nuestra Señora de Luján, a ouvert les cérémonies organisées par l’Action catholique argentine pour honorer sa mémoire, la plus importante se déroulera le 31 mai prochain à Buenos Aires. Le Mouvement des Focolari s’associe à ces commémorations, très reconnaissant à l’égard de celui qui incarna l’une des figures les plus éminentes de l’histoire récente de l’Église.
Fév 5, 2018 | Non classifié(e)
« Le dialogue à 360 degrés avec tous, y compris avec des personnes d’autres convictions, est devenue une caractéristique de notre famille, partagée par nos enfants, Pietro, Elena et Matteo ». Annamaria et Mario Raimondi sont intarissables lorsqu’ils racontent les innombrables expériences de dialogue vécues par leur famille. Ils habitent maintenant à Lecco, une petite ville tranquille au Nord de l’Italie, sur le lac de Côme (‘’mais seulement à trois quarts d’heure de Milan’’ précise Annamaria). Mario était Professeur Ordinaire de Chimie et de Physique à l’Université de Milan, Annamaria était enseignante. Tous deux désormais à la retraite. Mais seulement ‘’officiellement’’ ! Ils sont plus que jamais « dans la vie active », très présents à leurs proches, en particulier à leurs trois petits-enfants, mais aussi dans leur Diocèse où ils sont en responsabilité pour l’œcuménisme, sans oublier leur engagement au service de la communauté locale des Focolari.

Mario e Joe
« En raison de mon travail – explique Mario – nous avons toujours voyagé, surtout en Angleterre, à Paris et aux États-Unis. Nous avons connu la communauté des Focolari à Boston, quand j’y suis allé pour une recherche. La spiritualité de l’unité nous a ouvert le cœur et l’esprit vis-à-vis de nombreux frères de cultures et de religions différentes. Joe, un collègue connu à Paris en fait partie et avec le temps il est devenu comme un frère ». « En 1975 – continue Annamaria – nos enfants étaient petits et nous avons été accueillis à Bristol en Angleterre, par sa famille. Joe était le fils unique d’une famille juive, d’un père russe et d’une mère hongroise, qui, à cause des persécutions, avait fui Vienne où elle habitait et s’était rendue en Angleterre. La femme de Joe, Zaga, fille d’un colonel communiste de l’ex-Yougoslavie, était d’une femme de grande valeur humaine et se déclarait athée. Leurs quatre enfants étaient du même âge que les nôtres. Nous avons partagé la vie quotidienne, les jeux, le travail, dans le respect des choix de vie et des différentes manières d’éduquer. Une fois rentrés à Milan, où nous habitions alors, le rapport avec Joe et Zaga a continué à travers des lettres, le téléphone et plusieurs voyages professionnels. Après un certain temps, Joe a souhaité se rapprocher de la foi, en renouant avec ses propres racines. Vingt années se sont alors écoulées et à l’improviste, on lui a diagnostiqué une maladie grave. Les médecins lui ont dit: ‘’Il vous reste seulement un mois à vivre’’ et nous avons dès lors accouru chez lui. Pendant ses funérailles auxquelles nous avons assisté, un de ses fils anima une prière en hébreu. Nous nous en souvenons comme d’un moment émouvant ». « Aujourd’hui encore, après tant d’années, – raconte Mario – le rapport avec Zaga et sa famille continue. Elle est désormais âgée et n’a plus une bonne santé. Nous avons été souvent lui rendre visite, par exemple à l’occasion du mariage de ses filles et de la naissance de son premier petit-fils qui, et ce n’est pas un hasard, s’appelle Mario ! Nous avons partagé toutes les étapes de la vie : l’évolution de nos enfants, les vacances, la recherche scientifique...Entre nous, il n’y a pas eu seulement une belle entente au plan humain, mais quelque chose de plus profond. Chacun se sent libre d’être lui-même et entre nous circule un amour désintéressé. Zaga, qui se dit pourtant athée, a participé à l’ordination sacerdotale de Pietro, à la profession de foi d’Elena et (même avec une jambe dans le plâtre!) au mariage de Matteo. Encore actuellement, le lien entre nos familles se poursuit, nous partageons des moments simples, importants et profonds ».
« L’été dernier – reprend Annamaria – nous avons appris qu’un anglais de 80 ans avait eu un infarctus alors qu’il était avec un groupe d’amis en excursion sur le lac de Côme. L’hôpital était assez proche de chez nous. Aussi bien lui que son épouse, étaient en difficulté car ils ne connaissaient pas l’italien. Le reste du groupe était reparti en Angleterre. Pendant l’hospitalisation, qui a duré deux semaines, nous sommes allés leur rendre visite chaque jour, en les aidant à communiquer avec les médecins, en trouvant un logement pour l’épouse chez des sœurs près de l’hôpital, à régler les affaires courantes, comme si nous nous connaissions depuis toujours. Nous leur avons apporté la Parole de Vie et partagé avec eux des moments simples mais intenses. A la sortie de l’hôpital, on les a accompagnés à l’aéroport. Et c’est là qu’Antony, c’est ainsi qu’il s’appelle, nous a demandé : « Puis-je vous donner une bénédiction ? ». A ce moment-là, nous avons découvert qu’il était ministre du culte anglican. Le souvenir de cette salutation si spéciale est toujours avec nous. Rentrés à Londres, Antony et sa femme, déjà en contact étroit avec la communauté des Focolari, nous remercient aujourd’hui encore, se souvenant de ce moment avec gratitude ». Chiara Favotti