Nov 23, 2017 | Non classifié(e)
Ouverture de la Chaire Œcuménique Patriarche Athénagoras-Chiara Lubich à l’Auditorium de Loppiano (Italie) L’Institut Universitaire Sophia est heureux de vous inviter à l’inauguration de la Chaire Œcuménique Patriarche Athénagoras – Chiara Lubich qui sera présidée par son Éminence Gennadios Zervos, Archevêque Orthodoxe d’Italie et de Malte, sous le titre : Le Patriarche Athénagoras et Chiara Lubich, protagonistes de l’Unité. Maria Stella Giannetti: Communication – Relazioni Esterne
Nov 23, 2017 | Non classifié(e)
Du 26 novembre au 2 décembre prochains le Pape François fera un voyage apostolique en Asie, avec une étape au Myanmar (Birmanie) du 27 au 30 novembre et au Bangladesh du 30 novembre au 2 décembre. Ce sera la première visite d’un Pape au Myanmar. Quant au Bangladesh, l’un des pays les plus peuplés et les plus pauvres du monde, Jean-Paul II s’y est rendu en 1986.
Le Pape François visitera aussi la ville de Dhaka (capitale du Bangladesh). Au cours de son séjour il rencontrera les plus hautes autorités civiles et politiques, mais aussi les jeunes, les leaders religieux, musulmans et hindous, pour examiner avec eux de grandes questions comme les changements climatiques, les flux migratoires, le sort des réfugiés, l’avenir des jeunes, dans l’optique de l’espérance. Le Mouvement des Focolari accompagne de sa prière cette semaine asiatique bien remplie, sous le signe de l’harmonie et de la paix.
Nov 22, 2017 | Non classifié(e)
‘’Quel futur aurai-je comme jeune dans ma région ?’’Le cri de Nasreen, jeune palestinien, tombe dans le cœur des autres jeunes présents, dans le silence profond d’une écoute qui veut apaiser ses blessures encore ouvertes depuis des années de guerre et d’instabilité sociale. Emina avait sept ans lorsque la guerre a éclaté à Sarajevo. Sa vie a changé en quelques instants, mais son envie de grandir et de réagir a été plus forte. Et Albert de l’Espagne : « Ma vie a changé à partir du moment où je suis allé en Jordanie pour faire une expérience dans les camps de réfugiés. Je ne suis plus le même ». Ce sont des jeunes décidés à relever tous les défis afin de construire, à partir de leur propre vie, un tissu social de paix.
Trente-deux sont les participants au projet ‘’Host Spot’’, littéralement ‘’Point d’accueil’’, qui s’est tenu du 28 octobre au 2 novembre 2017 à Alexandrie en Égypte, organisé par différentes ONG et Associations parmi lesquelles New Humanity, Non de la Guerre, Caritas Jordan, Fondation Igino Giordani (Espagne), B-Net, Centre Culturel Jésuites (Alexandrie), Focolari Trust Irlande, VACA (Palestine) et Starkmacher (Allemagne). Partis de l’expérience de se retrouver dans un camp de réfugiés en Jordanie en août 2016, les jeunes ont poursuivi leur parcours avec deux autres rendez-vous, en Allemagne, où ils ont approfondi quelques techniques de communication et enfin, dernière étape, en Égypte.
Les jeunes, issus de la Hongrie, la Bosnie, la Palestine, l’Égypte, l’Espagne, l’Irlande l’Italie et la Jordanie, ont passé dix jours ensemble en concluant ce projet original, organisé par la Communauté Européenne, afin de créer des liens, lancer des ponts entre le monde associatif juvénile sur des thèmes qui ont comme but le fait de poursuivre la valeur de la paix. Par le biais de workshops, leçons sur la question du Moyen Orient, sur le dialogue entre les différentes cultures et sur l’importance des médias dans la communication des thèmes de la migration, dans un monde où un réfugié sur deux est un enfant, les protagonistes de cette édition de Host Spot ont entrepris un cheminement bien décidés à diffuser une culture de la paix, surtout avec un parcours de formations sur les problématiques actuelles et des séminaires d’informations sur les mécanismes qui règlent le monde des médias. Une expérience qui a vu les jeunes protagonistes tirer les conclusions des activités déjà entreprises et voir ensemble comment poursuivre avec décision, cette précieuse collaboration entre les associations développant des projets et en mettant en chantier de nouvelles synergies.
Nov 21, 2017 | Non classifié(e)
L’annonce, faite le 13 juin dernier par le Pape François, d’une Journée Internationale dédiée aux pauvres est tout de suite apparue comme celle d’un pontificat particulièrement attentif aux exigences des personnes les plus vulnérables et mises à l’écart de la société. En réponse à cet appel, l’adhésion d’associations, de mouvements, d’institutions et la multiplication d’initiatives, de la part de personnes ou de groupes, sont étonnantes. En Italie aussi le Mouvement des Focolari a fait sienne l’invitation à “créer des moments de rencontre et d’amitié, de solidarité et d’aide concrète”, pour aimer “non pas en paroles, mais en actes”. « Si l’on peut apprendre des pauvres – disent les responsables des Focolari en Italie, Rosalba Poli et Andrea Goller – il n’en reste pas moins vrai que celui qui a davantage est appelé à donner. Non pas l’aumône, non pas un geste minimum pour se donner bonne conscience. L’invitation consiste à sortir de nos certitudes et de nos commodités, comme dit le Pape, pour aller à la rencontre des mille visages de la pauvreté ». En Italie aussi celle-ci atteint des proportions préoccupantes. Presque cinq millions de personnes, selon un Rapport récent (données statistiques concernant l’année 2016), vivent dans des conditions de « pauvreté absolue », et huit millions et demi souffrent de « pauvreté relative ». C’est une pauvreté aux mille visages : marginalisation, chômage, violence, manque de moyens de subsistance. Et surtout l’isolement, car être pauvre signifie avant tout être exclu.
“Cette journée nous renvoie au premier aspect de la spiritualité des Focolari, la Communion des biens”, expliquent R. Poli et A. Goller. Une pratique qui, au cours des années, a conduit à la naissance de nombreuses actions à caractère social, inspirées par le désir de revivre une pratique des premières communautés chrétiennes où il n’avait aucun indigent. Parmi celles-ci, l’Associazione Arcobaleno (Association Arc-en Ciel),active à Milan depuis plus de 30 ans, le Centro La Pira (Le Centre La Pira) pour les jeunes étrangers à Florence, le Progetto sempre persona (Le Projet toujours une personne) pour la réinsertion des prisonniers et l’aide à leurs familles. Ou bien le projet Ouvrons-nous de l’association culturelle du Trentin More, les projets pour mineurs non accompagnés comme Fare sistema oltre l’accoglienza, ou en faveur des familles, comme Facciamo casa insieme (être famille ensemble). D’autres s’emploient à redistribuer des vivres, comme l’Associazione Solidarietà (L’association Solidarité) à Reggio Emilia, B&F à Ascoli, RomAmoR (Rome Amour) active depuis des années à côté de la gare de Rome Ostiense, tandis que d’autres s’occupent de l’accueil des migrants à Lampedusa et Vintimille. A Pomigliano d’Arco, l’association Legami di solidarietà (Liens de Solidarité) dans un contexte très marqué par le chômage, a retrouvé le sens de l’entr’aide et du partage. Après le tremblement de terre en Italie Centrale, le projet RImPRESA a suscité quelques GAS (Groupes d’Acquisition Solidaire) pour soutenir localement les activités économiques compromises par le séisme. Parmi les toutes dernières nées le PAS (Polo Accoglienza Solidarietà (Pôle d’accueil Solidarité) d’Ascoli Piceno. De nombreux entrepreneurs en Italie, regroupés par l’Aipec, s’inspirent des principes de l’Économie de Communion, afin que la culture du « donner » soit mise en œuvre dans les entreprises. A côté de ces projets bien établis, d’autres initiatives ont fleuri du Nord au Sud du Pays, souvent en réseau avec des institutions ou des associations qui travaillent dans le social. Dans le but de devenir des formes stables de lutte contre la pauvreté. De Milan à Scicli, de Messine à Udine, ont surgi des Banques alimentaires, des Points d’écoute, des cantine sociales, des initiatives contre le gaspillage. Et même une maison pour les pères séparés à Cagliari (Sardaigne) En attendant, à quelques jours de son activation, l’App Fag8, un outil technologique pour encourager l’habitude de mettre en commun ses propres biens, objets, mais aussi talents et idées, sous le signe de la gratuité, a déjà un millier d’inscrits. En chargeant l’application, il est possible de partager, même pour le compte de tiers (des personnes en situation de précarité que l’on connaît), un objet, un projet ou leur propre temps. Un outil proche des réseaux sociaux, mais d’ampleur nationale, qui permet de vérifier en peu de temps la disponibilité de ce que je recherche ou les besoins que d’autres peuvent avoir de ce que j’offre. (voir aussi www.focolaritalia.it).
Nov 18, 2017 | Non classifié(e)
Le 20 novembre est le jour où l’Assemblée Générale des Notions Unies adopta en 1959, la Déclaration des Droits de l’enfant et approuva en 1989, la Convention internationale sur les droits de l’enfance et de l’adolescence. Construite en harmonisant différentes expériences culturelles et juridiques, la Convention énonce pour la première fois, en forme cohérente, les droits fondamentaux à reconnaître et à garantir à tous les enfants du monde. Ils sont au nombre de quatre, les droits fondamentaux explicités dans le document : manque de discrimination, intérêt supérieur, vie, survie et développement et enfin, écoute dans tous les processus décisionnels. La Convention prévoit aussi un mécanisme de contrôle sur l’action des États, qui doivent présenter un rapport périodique sur son actualisation sur son propre territoire. Selon l’Unicef, chaque année, des millions d’enfants continuent à être victimes de violence : abus, abandon, exploitation, guerres, discriminations. Beaucoup a déjà été fait, mais il y a encore beaucoup à faire pour une réelle application de ces principes.
Nov 18, 2017 | Non classifié(e)
A côté de la caisse du supermarché se trouve un landau ; dedans, un nouveau-né. Dans la cohue personne ne s’occupe des autres, chacun cherche à faire valoir son tour, à l’emporter sur les autres et à finir vite. Mais devant l’enfant nombreux sont ceux qui s’arrêtent, lui sourient, lui disent quelques petits mots gentils. Les enfants ont le pouvoir spécial de rompre ce qui est étrange ainsi que le mutisme de notre société. Ils créent un lien simplement par leur présence. Les enfants appartiennent à leurs parents, à leur famille, mais en même temps ils appartiennent à nous tous. Ils sont pour ainsi dire un « bien commun ». D’une certaine manière ce qu’annonça le prophète à propos d’un enfant, vaut pour les enfants en général, c’est-à-dire pour tout enfant : « Un enfant nous est né, un enfant nous a été donné » (Is 9,5). Les enfants sont des cadeaux, des cadeaux qui nous sont offerts,offerts à tout le monde. Qu’est-ce qui nous est donné à travers eux ? Réponse : le futur. C’est évident : si les enfants n’étaient pas là l’humanité n’aurait pas d’avenir. Mais notre réponse a un sens profond. Instinctivement nous faisons l’expérience de l’enfant, nous la vivons comme une promesse, comme l’aurore de ce futur meilleur que nous souhaitons. A un enfant on ne demande pas seulement: quel est ton avenir ? Mais aussi: quel futur nous réserves-tu ? En effet, la tournure que prendra l’avenir, ce qui arrivera ou n’arrivera pas, dépend de ceux qui sont enfants aujourd’hui. Le futur est déjà né, dans les enfants qui naissent. (p. 39-40) Devenir un homme veut dire devenir enfant. Depuis Adam et Eve il n’y a pas d’exception à cela. Le chemin pour devenir un homme passe par l’enfant. C’est vraiment le chemin de Dieu : le Fils de Dieu s’est fait homme, en devenant enfant. Nous lui appartenons si nous accueillons ses amis, les enfants, et si nous l’accueillons lui-même comme des enfants. Seuls ceux qui deviennent comme un enfant entrent dans le Royaume. Devenir simples, purs, partager la souffrance, partager la joie. Accepter qu’on nous offre un don et le rendre. L’enfant nous demande de pouvoir vivre, d’avoir son espace vital. L’Enfant dans la mangeoire est celui qui nous invite à être homme comme lui et à recevoir de lui une vie divine. (p. 34) Klaus Hemmerle, tiré de” Dio si è fatto bambino” (“Dieu s’est fait enfant”) – Ed. Città Nuova, Rome 1994.