Juil 19, 2017 | Non classifié(e)
Au cours de la première École des focolarini mariés, Chiara Lubich, reprenant une expression que le jour précédent, à l’audience générale, Paul VI avait adressée aux jeunes du Mouvement des Focolari, annonça que ce jour-là, le 19 juillet 1967, serait né au sein du Mouvement des Focolari « un Mouvement explosif, apostolique et rayonnant » pour le monde de la famille. Cinquante ans après on peut dire que les Familles Nouvelles ont vraiment concrétisé ces paroles grâce à leur vie. Au cours de ces années en effet, des couples, des fiancés, et tous ceux qui ont en quelque manière à faire avec le monde de la famille, ont vu, au contact du charisme de l’unité, leur amour réciproque être ravivé par cette flamme qui se nourrit de l’Évangile, en le transformant en un témoignage de l’amour de Dieu pour l’humanité. Un amour qui a eu pour effet de permettre la diffusion du Mouvement dans la majeure partie des Pays du monde, jusqu’aux îles Fidji (Océan Pacifique)
Les Familles Nouvelles sont engagées à répondre aux nécessités des familles d’aujourd’hui, dans la ligne proposée par l’exhortation apostolique “Amoris Laetitia”. Non par des paroles, mais grâce aux fruits de la vie d’une multitude de familles qui par leur témoignage d’unité au quotidien et la mise en œuvre d’une centaine de projets de coopération internationale et de parrainage à distance, contribuent au renouvellement de la société et à la réalisation du testament de Jésus : « Que tous soient Un ».
Juil 18, 2017 | Non classifié(e)
Le maire “Mon mari avait accepté, contre ma volonté, d’être candidat à la mairie, pas par ambition, mais par pur désir de servir la communauté. Mon hostilité naissait de la crainte que, notre village étant très difficile, un engagement du genre puisse avoir des répercussions négatives sur la famille. Menaces et disputes n’avaient servi à rien. Lorsqu’un samedi matin, j’ai appris par le journal qu’il avait signé pour la candidature, j’ai commencé à être très mal. Le jour suivant, à la messe, l’Évangile parlait du figuier stérile. À ce moment-là, je me suis sentie comme ce figuier, incapable de donner des fruits. Pas seulement: par mon attitude, j’empêchais aussi mon mari de porter des fruits pour la communauté. J’ai compris que Jésus me demandait de lui donner aussi ma famille, malgré mes peurs. De retour à la maison, j’ai expliqué à mon mari et nos filles l’expérience faite et, d’un commun accord, nous avons décidé de le soutenir. À partir de ce moment, je l’ai accompagné dans tous les comités et assemblées. Maintenant qu’il est maire, je continue à l’accompagner dans toutes ses visites institutionnelles.” (F.D. – Italie) Tensions en famille “Mon mari et moi étions rentrés à la maison si fatigués et tendus que, ayant perdu le contrôle, nous nous étions violemment disputés, au point qu’il me semblait que notre mariage était terminé. J’ai ensuite essayé de ‘recoller les morceaux’, mais lui continuait à être très fâché par ma manière de faire. Le lendemain, je devais aller aider une famille très pauvre. Mais cela n’aurait pas été une échappatoire si avant je ne rétablissais pas l’harmonie et la paix avec mon mari. Même si toutes mes bonnes raisons me revenaient constamment à l’esprit, j’ai essayé de me dominer. De plus, ce jour-là, il devait avoir une rencontre importante: surmontant la crainte de sa réaction, je lui ai téléphoné et lui ai demandé pardon. Tout a été annulé, j’ai senti la liberté de me sentir aimée et cela a aussi donné du sens pour me consacrer aux autres.” (F. – Panama) Tessons “De la fenêtre de mon bureau, je peux voir la rue. Un jour, je vois passer Michele, un sans-abri qui, lorsqu’il est saoul, se dispute avec tout le monde. Il s’arrête, ramasse les tessons d’une bouteille et les dépose dans une poubelle. Puis il s’en va. Moi aussi je les avais remarqués, mais, pressé, je ne les avais pas ramassés. Quelle leçon, et justement de la part d’une personne classée ‘marginale’! J’ai imaginé Michele à l’examen final de l’Évangile, lorsque Jésus lui dira: ‘Entre dans mon royaume: tu as ramassé des verres qui pouvaient blesser mon frère. Tu l’as fait à moi!’” (P.O. – Italie) Chaussettes sales “Dans les vestiaires de la piscine, une dame âgée peu soignée était assise sur un banc avec, à côté d’elle, une paire de chaussettes plutôt sales. Toutes les autres restaient à l’écart, y compris moi. Elle avait de la peine à enfiler son débardeur sur son dos encore humide. Je me suis alors approchée pour l’aider. Reconnaissante, elle m’a demandé si je pouvais aussi lui mettre ses chaussettes. Ah, les fameuses chaussettes! Et immédiatement une pensée: ‘Jésus, c’est toi qui veux me rencontrer en elle’. Je me suis agenouillée et lui ai enfilé ses chaussettes, puis ses chaussures. Encore aujourd’hui, je me souviens de la joie éprouvée.” (Rosemarie – Suisse)
Juil 15, 2017 | Non classifié(e)
“ Entre les jeux, à l’ombre des conifères, au pied des rochers, à ses amis, Chiara (Lubich) parlait toujours de Dieu, de la Vierge, de la vie surnaturelle : la surnature était sa nature. Elle vivait toujours en symbiose avec le Seigneur : effet de la charité, dont elle était pétrie molécule sur molécule. Alors, quand on allait à la campagne, ces forêts alpines se transfiguraient en cathédrales, des villes saintes semblaient perchées sur leurs cimes, fleurs et herbes se coloraient de la présence d’anges et de saints : tout s’animait en Dieu. Les barrières de la matière s’écoulaient. Cela aussi contribuait à la réconciliation entre le sacré et le profane, alors, une fois éliminés le laid, le mal, et la déformation, de toute part l’on retrouvait les valeurs de beauté et de vie de la nature, sous tous ses aspects. Ce qu’elle communiquait, de même que ses œuvres, faisaient disparaitre les détritus appelés à mourir, pour rétablir la communication, en soi si simple, entre la nature et le surnaturel, la matière et l’esprit, la terre et le ciel. Une duplication des valeurs de l’existence sur terre ; une ouverture du passage vers le paradis. C’était l’été 1949. Ce bonheur fut facilité par un chalet que Lia Brunet reçut en héritage à Tonadico de Primiero. Pour y passer quelque vacance en juillet, Chiara (Lubich) y monta avec Foco (Igino Giordani) et les focolarines pour rester un peu seuls dans le but de s’y reposer physiquement, à cause de leur travail durant l’année pour les pauvres et pour elles-mêmes. Le chalet se composait au-dessus d’un grenier, où l’on accédait par une échelle à partir du rez-de-chaussée où se trouvait une pièce avec une petite cuisine. En haut donc quelques matelas par terre et une armoire manœuvrée par une poulie : c’était leur dortoir. Foco logeait à l’hôtel et eut l’occasion de parler dans la salle des Capucins. Dans leur église il désira se lier “étroitement” par un vœu d’obéissance qui, pour Chiara, cependant ne semblait pas conforme aux habitudes du focolare. Elle proposa plutôt un pacte d’unité, dans le sens qu’à la communion eucharistique suivante, sur le néant de nos âmes, Jésus en elle fasse le pacte avec Jésus en lui. A la messe du lendemain matin, à la communion les deux firent faire le pacte à Jésus avec Jésus. Ce fut pour elle le début d’une série d’illuminations ». Igino Giordani. Histoire du mouvement des Focolari, écrits inédits.
Juil 14, 2017 | Non classifié(e)
Le 12 juillet dernier les évêques vénézuéliens ont adressé un message urgent aux catholiques et aux « personnes de bonne volonté”. Ils demandent au Gouvernement « de retirer la proposition d’une Assemblée constituante, de rendre possible le déroulement des élections prévues par la Constitution » et de « reconnaître l’autonomie des Pouvoirs publics, en abandonnant la répression inhumaine de ceux qui manifestent un désaccord, de démanteler les groupes armés » et de libérer « les personnes qui ont été privées de liberté pour des raisons politiques ». Et aussi de s’engager « à résoudre les très graves problèmes de la population, de permettre l’ouverture d’un canal humanitaire afin que puissent arriver des médicaments et de la nourriture aux personnes les plus démunies ». Aux Forces Armées Nationales ils demandent « d’accomplir leur propre devoir de service envers le peuple dans le respect et la garantie de l’ordre constitutionnel ». Les évêques exigent que les dirigeants politiques s’engagent “seulement pour le peuple et jamais pour leurs propres intérêts », en respectant « la volonté démocratique du peuple vénézuélien ». Aux institutions éducatives et culturelles, ils demandent de travailler ensemble « pour faire s’écrouler les murs qui divisent le Pays », en encourageant « chaque effort en faveur de la paix et du vivre ensemble, fondés sur la loi de l’amour fraternel ». Le message se termine par une invitation adressée « à nos frères dans la foi et aux autres croyants, à faire un Jour de Prière et de Jeûne le 21 juillet prochain, pour demander à Dieu qu’Il bénisse les efforts faits par les vénézuéliens en faveur de la liberté, de la justice et de la paix ».
Juil 11, 2017 | Non classifié(e)
Après l’intérêt suscité par la ‘’Journée des cinq milliards’’ qui se tint le 11 juillet 1987, l’Assemblée Générale des Nations Unies décida de porter de l’avant l’initiative pour conscientiser davantage à propos des questions liées à ce sujet, incluant les liens avec l’environnement et le développement. La Journée Mondiale de la Population se célébra pour la première fois le 11 juillet 1990, dans plus de 90 pays.