Mouvement des Focolari
Jubilé du Renouveau Charismatique catholique

Jubilé du Renouveau Charismatique catholique

CCRDu 31 mai au 4 juin, en divers lieux de Rome, se déroulent les célébrations du 50ème anniversaire de la naissance du Renouveau Charismatique, mouvement de l’Église catholique né en 1967 aux États-Unis pendant une retraite spirituelle d’une vingtaine d’étudiants de l’Université Duquesne de Pittsburgh en Pennsylvanie.  Depuis lors, le mouvement s’est répandu dans les États-Unis, en Amérique latine, dans les Caraïbes, en Inde et en Afrique. En Europe, il a une présence consistante en France et en Italie et récemment il se répand dans les pays d’Europe orientale. A travers des groupes hebdomadaires, des retraites, des rencontres de prières et des ’’séminaires de vie dans l’Esprit’’ le mouvement diffuse un style de vie de la Pentecôte centré sur les dons de l’Esprit Saint.

Fête de Shavuot

L’année hébraïque est rythmée par différentes fêtes qui commémorent les événements qui se sont succédé depuis la Création et l’histoire du peuple hébreu. Elle commence le mardi 30 mai à l’heure du coucher du soleil et, (en dehors d’Israël) clôt au crépuscule du Ier juin  l’importante fête qui rappelle le  don de la Torah sur le mont Sinaï, le plus grand fait par Dieu au peuple hébreu, il ya plus de trois mille ans. Le mot « Shavuot » signifie « semaines », en lien avec les semaines d’attente qui ont précédé l’expérience du Sinaï, en commençant par la Pâque, la sortie d’Égypte et  les miracles accomplis par le Seigneur pour libérer les fils d’Israël. Shavuot est certes la moins importante des trois fêtes de pèlerinage hébraïque (Pâque, Shavuot et Sukkot (Tabernacles), mais elle est plus importante que Hanukkah ou Purim.

Sardaigne: reconversion d’une usine d’armement

Sardaigne: reconversion d’une usine d’armement

20170529_02“Hier le vent caressait la chevelure et le visage de jeunes et d’adultes venus de tous horizons pour dire oui à la vie et non au commerce de la mort : après des années d’isolement, de nombreux groupes et organisations de divers types, se sont retrouvés ensemble pour repartir avec l’espérance d’une fraternité visible ». C’est ce qu’on peut lire dans le communiqué transmis par les organisateurs au lendemain de la marche promue par les Focolari, Amnesty International, Oxfam, Fondation Banque Ethique, Opal Brescia, Réseau Italien pour le Désarmement, avec le soutien du missionnaire combonien Alex Zanotelli. La campagne contre la vente d’armes par l’Italie aux pays en guerre est partie de Sardaigne (Italie) le 7 mai 2017. Cette action figurait au rendez-vous mondial « Run 4 Unity », promu par les Juniors pour un Monde Uni : une manifestation qui a lieu chaque année le premier dimanche de mai, sur toute la planète, durant la Semaine Monde Uni. Arnaldo Scarpa, du Mouvement des Focolari à Iglésias, porte-parole du comité « Reconversion RWM » nous raconte, avec Cinzia Guaita, comment cette initiative est née : « Depuis plusieurs années il existe sur le territoire de Domusnovas et d’Iglésias une usine dont l’objectif initial était de produire des explosifs qui servaient aux mines de la région. Les mines ont hélas dû fermer et l’usine a été reconvertie pour produire du matériel de guerre, avec l’aide de fonds publics. Elle a été ensuite rachetée et transformée par la RWM, une multinationale allemande qui produit des armes à destination de l’Arabie Saoudite. De notre Pays, l’Italie, partent donc des armes qui alimentent « la troisième guerre mondiale menée  par morceaux ». En Italie et en Allemagne, les lois sont très claires ; la loi 185/90 interdit en effet au gouvernement italien de vendre des armes à des pays en guerre ou qui ne respectent pas les droits humains. Il y a une hausse continuelle des exportations italiennes, en particulier vers le Maghreb et le Moyen-Orient (59%). En 2016 la production de la RWM a  presque atteint 22000, avec un bon  de 1466% ». Mais à Domusnovas, comme dans de nombreuses régions de l’île, le principal problème est celui de l’emploi. « Nous avons compris – poursuit Arnaldo – que nos consciences aussi peuvent s’endormir, abusées par le silence général, abruties par la tragédie du chômage. Mais nous, qui sommes engagés à vivre la fraternité, nous nous sentons proches des travailleurs, mais aussi des enfants, des jeunes et adultes du Yemen tués par cette production d’armes. Cette initiative est peut-être celle  qui nous a demandé le plus de courage de toute notre vie, pour de nombreuses raisons, mais le fait que de nombreuses personnes, de formation et d’idées diverses, soient avec nous est déjà  encourageant ». 20170529_01Le fruit de cette initiative a été la création du comité “Reconversion RMW”, pour alerter l’opinion sur cette question et empêcher une extension de l’usine. Celle-ci est implantée dans une zone qui présente des richesses naturelles, environnementales et archéologiques. Le problème relève aussi de l’éthique : il y a ceux qui ont fait le choix, quitte à rester au chômage, de ne pas travailler dans cette usine, et ceux qui, tout en y travaillant, se posent de graves problèmes de conscience. La prochaine étape consistera donc à jeter les bases d’un travail commun sur le projet de reconversion de l’usine et d’un développement différent du territoire. D’importants contacts ont été engagés avec des entrepreneurs, des aménageurs, des universitaires, des juristes, des organismes et des associations, des représentants des travailleurs, mais il est essentiel qu’il y ait aussi un choix politique précis de la part de toutes les instances institutionnelles. Pour signer la pétition adressée au Président de la République Italienne, cliquer « qui »  

Parole de vie de juin 2017

Après la crucifixion, les disciples, qui avaient suivi Jésus sur son chemin, alors qu’il annonçait à tous que Dieu est Père et aime tendrement chacun, sont restés enfermés, épouvantés et désorientés. Jésus avait été envoyé par le Père pour témoigner par sa vie de cette grande nouvelle, et pour ouvrir à l’humanité le chemin pour rencontrer Dieu. Au cours de sa mission, beaucoup ont vu sa bonté, les effets de ses gestes et de ses paroles d’accueil, de pardon, d’espérance, et en ont fait eux-mêmes l’expérience. Puis sont arrivées la condamnation et la crucifixion. C’est dans ce contexte que l’Évangile de Jean nous raconte comment Jésus, ressuscité le troisième jour, apparaît aux siens et les invite à continuer sa mission : « Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie » C’est comme s’il leur disait : « Vous rappelez-vous la façon dont j’ai partagé ma vie avec vous ? Comment j’ai étanché votre soif de justice et de paix ? Comment j’ai défendu la dignité des pauvres, des veuves et des étrangers ? À vous de poursuivre maintenant : annoncez l’Évangile que vous avez reçu, annoncez que Dieu désire rencontrer chacun et que vous êtes tous frères et sœurs. » Créé à l’image de Dieu Amour, chacun a déjà dans son cœur le désir de cette rencontre : toutes les cultures et toutes les sociétés tendent à construire des relations de convivialité. Mais quel travail, que de contradictions et difficultés pour y parvenir ! Cette aspiration se heurte à nos fragilités, nos portes fermées, notre méfiance, nos préjugés. Pourtant, avec confiance, le Seigneur continue à nous dire : « Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie » Comment vivre cette mission ? Seuls, nous n’y arriverons jamais. C’est pourquoi Jésus nous a donné l’Esprit Saint : « L’Esprit Saint, reçu au baptême, est un esprit d’amour et d’unité. Il unit au Ressuscité tous les croyants, surmontant ainsi les différences de races, de cultures et de classes sociales […]. C’est notre égoïsme qui élève des barrières qui nous isolent et excluent ceux qui sont différents de nous […]. Efforçons-nous donc d’écouter l’Esprit Saint pour grandir dans cette communion et surmonter les germes de division que nous portons en nous 1. » Avec l’Esprit Saint, vivons, ce mois-ci, les paroles de l’amour : accueillir, écouter, compatir, dialoguer, encourager, inclure, soigner, pardonner, valoriser. Ainsi nous vivrons l’invitation de Jésus à continuer sa mission. Pendant leur séjour dans la cité-pilote internationale de Loppiano, dont les 800 habitants s’efforcent de vivre l’Évangile, un groupe de moines bouddhistes, invité par Chiara Lubich, qui était allée leur rendre visite en Asie, a été profondément touché par l’amour évangélique, nouveau pour eux. L’un d’eux raconte : « Comme tous les autres, je mettais mes chaussures devant la porte de ma chambre au moment d’aller dormir ; et, quand elles étaient sales, au matin, je les retrouvais toutes propres. Même chose pour les vêtements ! Se rendant compte que nos vêtements de moines étaient trop légers en hiver, ils augmentaient le chauffage… Un jour, je leur ai demandé : « Pourquoi agissez-vous ainsi ? » Ils m’ont répondu : « Parce que nous t’aimons 2.» Cette expérience a ouvert un chemin pour un vrai dialogue entre bouddhistes et chrétiens. Commission Parole de vie (La Commission Parole de vie est composée de deux biblistes, de représentants d’Asie, d’Afrique, d’Amérique Latine, des jeunes, du monde de la communication et de l’œcuménisme). __________________

  1. D’après Chiara LUBICH, Parole de vie de janvier 1994 – Un seul coeur et une seule âme, in Città Nuova, XXXVII, [1993/24], p. 34.
  2. 2. Cf. Chiara LUBICH, Mon expérience dans le domaine interreligieux, Aix-la-Chapelle, 13 novembre 1998, p.3

Fête de l’Ascension de Jésus

“Tandis qu’ils le regardaient, il fut élevé au ciel et une nuée le déroba à leurs yeux » (Actes des Apôtres, I, 9). Cet événement, connu sous le nom d’Ascension, c’est-à-dire la transfiguration et le passage de Jésus dans le monde de la gloire, conclut le séjour de Dieu parmi les hommes. C’est le prélude à la Pentecôte et il indique le début de l’histoire de l’Église. L’épisode, décrit par les Évangiles de Marc et de Luc et dans les Actes des Apôtres, est une fête très ancienne, déjà attestée au IVème siècle. Pour l’Église catholique et les Églises protestantes, l’Ascension se situe normalement quarante jours après Pâques (dans le calendrier grégorien on la célèbre le jeudi 25 mai). Dans l’Église orthodoxe c’est l’une des douze grandes fêtes, cette année sa date coïncide avec celle du calendrier catholique.          

Évangile vécu: “Je suis avec vous tous les jours”

Évangile vécu: “Je suis avec vous tous les jours”

Impôts à crédit “Nous attendions notre troisième enfant. Le peu d’économies que nous avions avait disparu dans les placements bancaires défavorables et les banques commençaient à ne plus octroyer de prêts. Un jour, comme un coup de tonnerre, nous apprenons que nous devons payer une importante somme pour les impôts. Où prendre l’argent qui nous suffisait à peine pour survivre? Dans cette situation difficile, nous nous sommes confiés à Dieu, au Père qui n’abandonne pas ses enfants. Ensuite, nous sommes allés demander à la commune de pouvoir payer en plusieurs fois et… surprise! Nous avons été les seuls auxquels cette possibilité a été accordée.” X.A. – Croatie Représentante de livres 20170526-a“Je travaillais comme représentante de livres. À ma première exposition, je n’ai rien vendu. Tout comme la deuxième fois. La troisième a été encore plus difficile: il n’y avait pas de place dans la salle de la rencontre et j’ai dû me contenter d’un endroit triste à l’étage inférieur, loin du passage des personnes durant les pauses. Il n’y avait pas d’ascenseur, et j’ai dû transporter les cartons à la main, suant en raison de la chaleur accablante. Pendant ce temps, je me disais: ‘Mais qui te le fais faire?’ En passant devant la chapelle, je suis entrée pour m’en prendre à Jésus, qui semblait me dire depuis le tabernacle: ‘Que fais-tu?’ ‘La volonté de Dieu – ai-je répondu – je m’efforce de travailler.’ ‘Alors sois tranquille, maintenant je m’en occupe.’ Pour l’exposition, j’ai dû utiliser des chaises, faute de tables. Un prêtre est passé, a repéré le volume d’une grande encyclopédie des saints et s’est exclamé: “Incroyable! Je le cherche depuis des années!” Il l’a acheté et, depuis lors, j’ai toujours vendu.” Marta – Italie Être père “Mon père a abandonné ma mère avant ma naissance. Je souffrais de cette absence et je ne lui pardonnais pas d’être parti. Vers mes 17 ans, je l’ai retrouvé, espérant créer un rapport inexistant. Malheureusement, je n’ai trouvé qu’indifférence auprès de lui et la cohabitation avec sa femme était difficile. Durant la même période, j’ai rencontré quelques jeunes qui vivaient l’Évangile et, à travers eux, j’ai mieux connu Dieu. Plus tard, durant mes études universitaires, j’ai commencé à travailler pour un projet social avec des enfants abandonnés. La douleur vécue m’avait rendu plus sensible à celle des autres, dans lesquels je cherchais désormais à aimer Jésus souffrant. Peu à peu, je suis devenu un point de repère pour beaucoup de ces petits, au point qu’ils m’appelaient papa. Quant au rapport avec mon père, il est, encore aujourd’hui, un défi: je m’efforce de le voir avec des yeux nouveaux, en prenant moi-même l’initiative.”  J.L. – Brésil