Mai 27, 2017 | Non classifié(e)
Au cours de la dernière année, les États-Unis ont vécu un affrontement idéologique sans précédents. Avant les élections de novembre, il y avait une grande préoccupation à propos de la direction que le pays allait prendre. Une vague d’émotions contrastées a parcouru les États du Nord au Sud, générant des divisions entre tous, également dans les communautés des Focolari, présentes en différents lieux des États-Unis. Pour beaucoup, il s’agissait de prendre une décision déchirante, difficile. Les opinions étaient très fortes, et divergentes. Voici déjà un an que le Mouvement des Focolari a organisé des workshop basés sur le livre‘’ 5 étapes pour un dialogue politique positif’’, afin de présenter une procédure positive de confrontation. Les voici :
- Croire qu’une vision positive de la politique soit possible
- Pratiquer et perfectionner une communication basée sur l’amour
- Comprendre s’il s’agit de faire ou non un compromis
- Reconnaître la souffrance comme un tremplin pour aimer
- Edifier la ville avec des actions constructives
John Chesser (Iowa) : « Par groupes de deux, nous choisissions un sujet sur lequel nous avions des avis opposés. Un des deux partageait sa propre opinion et l’autre devait la répéter avant de donner à son tour son avis. Les résultats étaient intéressants. Les personnes commençaient non seulement à apprécier le point de vue de l’autre, mais aussi allaient jusqu’à reconsidérer le propre avis. Nous n’avons pas résolu les problèmes du monde mais nous avons acquis les outils pour pouvoir dialoguer entre nous ». A l’approche des élections de novembre 2016, la tension entre les partis opposés, augmentait de jour en jour, dans la vie quotidienne, dans les milieux de travail et dans les réseaux sociaux. Marilyn Boesch (Maryland) : « J’étais agitée. Je me suis fait un examen de conscience. Je voulais être une personne qui a à cœur l’unité et construit des ponts et non qui accepte passivement les divisions qui se présentent ». Marijo Dulay (New York) : « Après quelques erreurs, j’ai fait plus attention aux commentaires que je mettais sur Facebook, afin de ne pas heurter ceux qui pensaient différemment de moi ». Simona Lucchi (Géorgie) : « Mes sermons et mes cris n’aboutissaient à rien de bon. Et certainement, ils ne changeaient pas l’avis des autres. Je me suis alors arrêtée et j’ai commencé à écouter les raisons des autres. J’ai compris qu’avec celui qui ne pense pas comme moi, il y a toujours quelque chose de commun ».
Dans ce moment de confusion, cette procédure de dialogue trouve une application également dans le milieu académique. A New York, La Fordham Law School, au cœur de Manhattan, est un Institut qui vise à promouvoir un dialogue ouvert, positif et constructif sur des thèmes liés à la religion et au droit. Dans ce contexte, Anna Dias, directrice de l’Institut, présente le workshop. Beaucoup étaient là pour comprendre si, au milieu d’une telle polarisation, un dialogue était encore possible ». Après la présentation des ‘’5 points’’, les participants travaillent sur ce qu’ils ont appris, en découvrant pouvoir parler de thèmes brûlants sans pour autant dégénérer en discussions enflammées. Les plus radicaux font également leur part. Après deux mois, l’incendie de la nouvelle présidence rallume les esprits. Aussi à la Georgetown Law School de Washington, les étudiants se divisent en factions opposées. Amy Uelmen, auteure du livre ‘’Five steps to Positive Dialogue : Insights and exemples’’, propose la méthode à des collègues et à des étudiants. Suscitant ainsi en chacun une grande surprise. « Nous nous sommes rendu compte que bien souvent dans les conversations, il y a des stéréotypes, incompréhensions, fausses informations : nous avons décidé d’être ouverts et prêts à se corriger l’un l’autre ainsi qu’à résoudre les difficultés qui naissent du heurt entre des idées opposées.
Ces efforts se poursuivent en Arkansas, un état traditionnellement conservateur. Là aussi l’élection du nouveau Président provoque enthousiasme d’une part et rage de l’autre. Austin Kellerman dirige un journal télévisé dans la capitale. Avec d’autres collègues, il lance à la TV un appel à la ville pour retrouver l’unité. « Nous voulions offrir à notre communauté, une occasion de se retrouver plus unie. Un de nos journalistes les plus experts a préparé un approfondissement dans l’édition principale. ‘’There is no them, no us. There is we’’. Il n’y a pas eux et nous. Nous sommes un seul peuple. Cela n’a clairement pas résolu les choses, ni même changé les opinions des gens. Mais cela a offert la possibilité de réfléchir plus loin que le propre point de vue. Nous essayons de garder le dialogue ouvert et de représenter toutes les positions avec honnêteté ». New City Press.
Mai 26, 2017 | Non classifié(e)
La 59ème édition de la Semaine Œcuménique organisée par le Mouvement des Focolari à Castelgandolfo (Rome), du 9 au 13 mai, “se situe – souligne le Patriarche œcuménique Bartholomée 1er dans son message d’ouverture – au carrefour de l’histoire, au croisement des mémoires, au point de rencontre de l’œcuménisme et de l’engagement social de l’Église ». C’est depuis 1962 que Chiara Lubich, après ses premiers contacts avec des chrétiens de diverses Églises, les invitait à se connaître, en leur proposant la Spiritualité de l’Unité comme base commune, afin de se reconnaître frères et sœurs en Christ. C’est ce que souligne Maria Voce, qui relit les cinq « impératifs » formulés dans le document catholico-luthérien intitulé « Du conflit à la communion », élaboré en vue des 500 ans de la Réforme. « Ce sont des impératifs – dit-elle – qui à mon avis ne concernent pas seulement les luthériens et les catholiques, mais qui peuvent être vécus par des chrétiens de toutes les Églises… en vue d’un engagement œcuménique bénéfique ». Un souhait partagé, lors de son intervention, par l’évêque émérite Christian Krause, qui fut Président de la fédération luthérienne mondiale.
Parmi les messages de salutation, celui du Président du Conseil Pontifical pour l’unité des chrétiens, le cardinal Kurt Koch: « L’expérience de l’œcuménisme de la vie nous montre que l’unité grandit “en cheminant ensemble” et que cheminer ensemble signifie qu’on vit et qu’on réalise déjà l’unité ». Ces journées se sont déroulées dans un climat de dialogue, de connaissance et d’accueil réciproques, de prière, de partage d’expériences de l’Évangile vécu dans la perspective de l’unité et de l’ouverture à l’autre, en expérimentant la beauté de l’Église du Christ où des chrétiens mettent en pratique le cœur de l’Évangile : l’amour réciproque. Un moment attendu : celui de la prière pour l’unité, dans les catacombes de Saint Sébastien à Rome, où l’on prononce le «Pacte d’amour réciproque » (Jn 13, 34) pour « porter ce témoignage vécu entre nous dans nos communautés, dans nos pays, dans nos sociétés ». Beaucoup évoquent la Pentecôte. Mais tout cela a un fondement: Jésus en croix qui crie “pourquoi”. Jésus crucifié et abandonné qui a pris sur lui toute division, s’il est reconnu et aimé – selon les intuitions et les expériences vécues de Chiara Lubich – est la clé qui ouvre l’unité avec Dieu et avec les frères.

Rév. Professeur Martin Robra (CEC)
De touchantes expériences de vie en témoignent. Comme l’exprime dans son message vidéo le Révérend Olaf Fykse Tveit, Secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises de Genève (CEC). Entre autres, il rappelle tout ce qui avait déjà été dit dès 1925 : « Plus nous nous rapprochons de la croix, plus nous nous rapprochons entre nous chrétiens ». Les interventions de quelques théologiens de diverses Églises ont aidé à comprendre cette réalité, parmi eux le Rév. Professeur Martin Robra (du CEC) : « Si nous gardons Jésus abandonné au milieu de nous tandis que nous marchons ensemble tout au long de notre pèlerinage, nous apprendrons ensemble à revisiter le passé qui nous sépare et voir plus clairement où Dieu veut nous conduire comme disciples du Christ ». D’autres exposés à caractère théologique, ainsi que des expériences vécues, ont permis d’approfondir le lien entre l’unité et Jésus abandonné dans la spiritualité de l’unité et de partager les fruits de ce style de vie œcuménique. Le mot “dialogue” a été décliné à plusieurs voix comme un puissant instrument d’unité par Jesús Morán, coprésident des Focolari et par le rév. Vasile Stanciu, roumain orthodoxe.
Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité entre les chrétiens, met en valeur l’apport et la fidélité de Chiara Lubich et des Focolari à l’Église Communion. Sans oublier l’encouragement du Pape François qui, au cours de l’audience générale du 10 mai, exhorte publiquement les participants à la semaine œcuménique « à poursuivre sur la voie commune de l’unité, du dialogue et de l’amitié entre les religions et les peuples ». En conclusion, le Métropolite Gennadios Zervos d’Italie et de Malte, du Patriarcat œcuménique, a fait participer l’assemblée à l’expérience de communion vécue entre le Patriarche Athénagoras et Chiara Lubich : « Ils ont ouvert la porte de la réconciliation entre les Églises d’Orient et d’Occident et personne ne peut plus la fermer », a-t-il affirmé.
Dans ce contexte Gennadios a offert à la Présidente du Mouvement des Focolari, une « Médaille historique », en signe de gratitude pour tout ce que « le charisme d’amour et d’unité de Chiara a fait dans l’histoire et continue de faire encore aujourd’hui pour ouvrir des chemins de réconciliation et de dialogue entre les Églises et dans le monde ». “Nous avons beaucoup construit ensemble. Maintenant il s’agit d’accélérer le pas, afin que la communion soit pleine et visible ». C’est ainsi que Maria Voce exprime la vitalité et l’engagement d’un cheminement qui se poursuit ». Lire aussi: Intervista a Maria Voce
Mai 26, 2017 | Non classifié(e)
Le 26 mai commence, pour les musulmans, le Mois Sacré du Ramadan. C’est le neuvième mois de l’année islamique et le plus important. C’est un temps sacré parce que l’on commémore la révélation du Coran au Prophète Mohammed et parce que, à travers le jeûne (quatrième pilier de la foi musulmane) on espère obtenir une purification spéciale. Au cours de ce mois on pratique un jeûne complet depuis l’aube jusqu’au coucher du soleil.
Mai 25, 2017 | Non classifié(e)
La rencontre, organisée par le Mouvement des Focolari, sera centrée sur la Synodalité. Sont invités des prêtres, des diacres, des religieux, des religieuses, des ministres de différentes Églises et des laïcs jeunes ou adultes, sensibles à cet argument dans la vie des paroisses. Infos et Inscription : Par l’intermédiaire des Focolari les plus proches ou bien par l’intermédiaire de l’adresse mail : netwalking2017@focolare.org Lettre-invitation
Mai 24, 2017 | Non classifié(e)
Le samedi 20 mai, à Pesaro (Italie), l’école élémentaire du Largo Baccelli a été dédiée à Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari. Au cours de la cérémonie sont intervenus le Maire, son Adjoint en charge de l’Education et celui en charge du Dialogue qui a précisé : « Des rues, des places, des crèches ont été dédiées à Chiara Lubich, mais c’est la première fois qu’en Italie on donne son nom à une école élémentaire. Justement à elle, qui était institutrice ». Les enfants et leurs familles étaient ont participé à l’événement, mais aussi le professeur Giuseppe Milan, titulaire de la chaire de Pédagogie et des Relations Interculturelles à l’Université de Padoue qui a fait un exposé sur « Chiara Lubich et la relation éducative ». Source: www.comune.pesaro.pu.it