Mouvement des Focolari

Parole de Vie – Novembre 2015

C’est la dernière prière de Jésus au Père, celle où il Lui demande ce qui Lui tient le plus à cœur. En effet Dieu a créé l’humanité comme sa propre famille, avec qui il partage sa vie divine elle-même. Or, quel plus grand désir peuvent avoir des parents pour leurs enfants, sinon qu’ils s’aiment, s’aident et vivent unis ? Et la plus grande peine sinon de constater leurs divisions (…) ? De toute éternité, Dieu a rêvé l’unité de sa propre famille en une communion d’amour de ses enfants avec lui et entre eux. Cependant, le récit dramatique des origines (dans le Livre de la Genèse) nous met en face du péché et de la dislocation progressive de la famille humaine : l’homme accuse sa femme, Caïn tue son propre frère, Lamech se vante de sa vengeance démesurée, la Tour de Babel engendre l’incompréhension et la dispersion des peuples… Le projet de Dieu semble avoir échoué. Pourtant, (…) Dieu poursuit la réunification de sa propre famille. L’histoire repart avec Noé, l’appel d’Abraham, la naissance du peuple élu. Puis Dieu décide d’envoyer son Fils sur la terre, avec mission de rassembler en une seule famille les enfants dispersés, (…) d’abattre les murs de séparation et de haine entre les hommes, afin de créer un peuple nouveau et unique (cf. Ep. 2, 14-16). Dieu ne cessant de rêver d’unité, Jésus la Lui demande comme le don le plus grand qu’il peut implorer pour nous tous : je te prie, Père, « Que tous soient un ». Chaque famille porte l’empreinte des parents. De même pour celle que Dieu a créée. Dieu est Amour non seulement parce qu’il aime sa créature, mais parce qu’Il est Amour en Lui-même, dans la réciprocité du don et de la communion de chacune des trois Personnes divines entre elles. En effet, quand Il a créé l’humanité, Il l’a modelée à Son image et à sa ressemblance, y imprimant sa propre capacité de relation, afin que chaque personne vive dans le don réciproque d’elle-même. La phrase entière de la prière de Jésus que nous voulons vivre ce mois-ci dit en effet : « que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi ». Ainsi donc, le modèle de notre unité n’est autre que l’unité qui existe entre le Père et Jésus. Cela semble impossible, tant elle est profonde. Elle est cependant rendue possible par ce comme, qui signifie aussi parce que : nous pouvons être unis comme sont unis le Père et Jésus, justement parce qu’ils nous font participer à leur propre unité, ils nous en font le don. « Que tous soient un » C’est vraiment cela l’œuvre de Jésus : faire que nous soyons tous un, comme il l’est avec le Père, que nous soyons une seule famille, un seul peuple. C’est pour cela aussi qu’il s’est fait l’un de nous, se chargeant de nos divisions et de nos péchés, les clouant sur la croix. Il nous a indiqué lui-même la voie qu’il devait parcourir pour nous mener à l’unité : « Pour moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » (Jn 12,32). Comme l’avait prophétisé le Grand Prêtre, « il fallait que Jésus meure (…) pour réunir dans l’unité les enfants de Dieu qui sont dispersés » (Jn 11,52). Dans son mystère de mort et de résurrection, il a tout résumé en lui (cf. Ep 1,10), il a recréé l’unité brisée par le péché, il a reconstruit la famille autour du Père et nous a rendus de nouveau frères et sœurs entre nous. Sa mission, Jésus l’a accomplie. Maintenant, ce qui reste à faire, c’est notre part, notre adhésion, notre « oui » à sa prière : « Que tous soient un » Comment contribuer à la réalisation de cette prière ? Tout d’abord, la faire nôtre. Prêtons nos lèvres et nos cœurs à Jésus pour qu’il continue à adresser ces paroles au Père, répétons chaque jour avec confiance sa prière. L’unité est un don d’en-haut, à demander avec foi, sans jamais nous lasser. Et puis, maintenons ces paroles au centre de nos pensées et de nos désirs. Si l’unité est un rêve de Dieu, qu’elle soit aussi le nôtre. Nous pourrions aussi nous demander : tel choix, telle décision, telle action, sont-ils les meilleurs pour construire l’unité ? Enfin n’hésitons pas à agir partout où règnent les désaccords les plus évidents. Comme Jésus, prenons-les sur nous. Il peut s’agir de heurts en famille, entre voisins, de tensions entre voisins, au travail, en paroisse ou entre Églises. Ne restons pas indifférents aux litiges, aux incompréhensions. Mettons-y tout notre amour fait d’écoute, d’attention à l’autre, du partage de la souffrance née de cette blessure. Surtout vivons en unité avec ceux qui sont disposés à partager l’idéal de Jésus et sa prière, sans nous attarder aux malentendus et aux divergences d’idées, plus heureux du « moins parfait, vécu en unité, que du plus parfait, vécu dans la désunion ». Acceptons avec joie les différences, bien plus, considérons-les comme une richesse, pour parvenir à une unité qui n’est jamais une réduction à l’uniformité. Bien sûr, cela nous mettra parfois sur la croix, mais c’est justement la voie que Jésus a choisie pour restaurer l’unité de la famille humaine et c’est le chemin que nous voulons nous aussi parcourir avec lui. Fabio Ciardi

Piero Coda : les nouvelles paroles du Patriarche

Piero Coda : les nouvelles paroles du Patriarche

2151028-03Le Patriarche Bartolomé I a parcouru le cheminement œcuménique, quelles sont d’après vous les nouvelles paroles prononcées? « Les nouvelles paroles sont substantiellement au nombre de deux : la première est la parole de la fraternité entre le Pape François et le Patriarche Bartolomé. Le message que le Saint Père a envoyé à Bartolomé a profondément touché le cœur du Patriarche, qui a répondu en invoquant la prière ad multos annos pour le Pape François, afin de porter de l’avant ce chemin d’unité. Et la seconde nouvelle parole qui m’a beaucoup touché est ”l’unité dans la diversité”, qui entre autre est un leitmotif de beaucoup d’interventions du pape François, qui souligne combien l’Évangile n’est pas uniformité, mais bien valorisation des différences. Celles-ci sont unité justement dans la mesure dans laquelle jaillissant de l’unique source, elles se mettent en relation entre elles, elles savent découvrir réciproquement les dons, dont chacun est porteur. C’est ainsi que la diversité est la fleur de l’unité, quand elle est vécue comme relation, c’est-à-dire comme fraternité, comme communion. Celles-ci sont – me semble -t-il – deux très fortes paroles, très nouvelles, qui retentissent avec une efficacité toute particulière et qui soulignent la résonance qu’elles ont eue dans la grande foule présente – 1400 personnes – qui ont souligné les passages fondamentaux des interventions avec des applaudissements bien fournis, applaudissements qui venaient du cœur ». Dans un monde dans lequel les barrières se lèvent au nom de la diversité et de la non-reconnaissance de l’autre, quelle responsabilité les chrétiens ont-ils aujourd’hui ? « Une responsabilité unique, parce qu’au fond, c’est Jésus qui a apporté dans l’histoire de l’humanité, un modèle d’unité qui sait tenir la différence ensemble et sait la valoriser. Aucune vision humaine, aucune idéologie humaine n’ a réussi à garder ensemble unité et diversité. Ou elle est allée dans l’uniformisation ou elle est tombée dans l’anarchie. Jésus nous enseigne la vie, étroite, difficile qui, à la fin, passe également par la croix, mais qui porte à la résurrection, la transfiguration des différences dans l’unité. C’est cela la perle de l’Évangile, l’unité dans la diversité, la communion, la Sainte Trinité incarnée dans les relations avec tous, en commençant par les pauvres, comme nous le rappelle le Pape ». Ce fait de regarder vers la Trinité pour comprendre comment s’orienter dans la direction de l’unité dans la diversité, rappelle vivement le charisme de Chiara Lubich, sa vision des ”rapports trinitaires” comme paradigme sur lequel cheminer… « L’Institut universitaire Sophia est né de l’inspiration de Chiara quand elle a compris que le moment était venu pour que le charisme qui lui avait été donné par Dieu, qui avait fait naître l’expérience aussi universelle que celle du Mouvement des Focolari, devienne aussi expression culturelle. Car des méditations, des paradigmes sont toujours nécessaires – comme dit le Pape François, une révolution culturelle – , pour savoir canaliser l’existence vers de nouvelles frontières. C’est pour cela qu’est né l’Institut universitaire Sophia : une jeune créature, petite, qui connaît toutes les limites du début et des forces humaines, mais qui expérimente aussi la grandeur de l’Esprit de Dieu, du charisme de l’unité, de l‘ut unum sint qui est la clé de notre époque. Notre engagement est alors d’ élaborer culturellement avec prophétie, avec une vision, avec un sens concret, avec réalisme, ce que signifie ce paradigme de l’unité dans la diversité en politique (la politique de la fraternité), en économie, (l’Économie de Communion), au niveau philosophique (le respect de l’altérité) dans tous les domaines. Cette harmonie si profonde me semble importante entre ce que dit le pape François (la mystique du ‘nous’, une Église qui sort), le patriarche Bartolomé (l’unité dans la diversité), le charisme de l’unité donné à cette époque-ci….pour cheminer ensemble. L’Esprit Saint est un artiste, il sème à l’infini des dons de tous genres mais il mise sur un projet bien précis : aujourd’hui c’est assainir ces conflits, ces fractures qui sont présentes dans l’humanité, afin de faire germer ce qu’il y a déjà de positif et qui sont énormément de choses. Donc, ça doit être un laboratoire d’espérance ». Source : interview réalisée pour différents journaux, après l’attribution du doctorat h.c. au Patriarche œcuménique de Constantinople Bartolomé I.

Bartholomée I, la passion pour l’unité

Bartholomée I, la passion pour l’unité

 20151027-04« Tous les participants ont été très frappés de percevoir l’affection fraternelle entre le Saint Père François et sa Sainteté le Patriarche Bartholomée. Le Pape reconnaît son engagement sur le chemin de l’unité qu’il définit ‘un chemin commun’. Non seulement. Il affirme très courageusement que sur ce chemin commun, cette reconnaissance constitue un pas en avant ». Vous connaissez très bien le Patriarche. Vous avez vécu et vous vivez intensément cette étape de la longue histoire de proximité du mouvement des Focolari avec l’Eglise Orthodoxe et avec ses Patriarches. Quel est votre point de vue sur cette figure et sur la signification de cette reconnaissance? « Le Patriarche Bartholomée est l’héritier du grand Patriarche Athénagoras qui avait vraiment cette passion pour l’unité. Elle était en lui comme une vision prophétique mais qu’il n’est pas parvenu à réaliser. Cette même passion a été transmise en particulier au Patriarche Bartholomée qui ne manque pas une occasion de solliciter l’unité au sein des Eglises orthodoxes afin de pouvoir parler ensemble, d’une voix qui soit déjà, en un certain sens, synodale. Avant tout, avec l’Eglise de Rome envers laquelle il a un amour et une estime particulière, et de même envers le Pape François. De toutes les manières, il tient à souligner à quel point ce chemin ensemble est vivant. Il me semble que nous sommes vraiment dans une bonne période car l’élan vient de deux responsables de nos Eglises et cela ne peut que porter du fruit. Il y aura aussi des résistances, comme l’a dit le Pape François à la fin du Synode ; cependant, à la fin, il y a l’aide de l’Esprit Saint qui, sans aucun doute, nous pousse vers l’unité des Eglises. Nous pensons que c’est une bonne période et que cette reconnaissance est une étape importante et concrète sur ce chemin ». Dans son discours, le Patriarche a vraiment dit ce qu’est l’unité, qui est différente de l’union, qui est différente de l’unicité. Il a souligné ce que se demande un peu l’homme d’aujourd’hui : former une culture de l’unité dans la diversité. Diversité comme richesse : c’est un concept très présent dans le charisme vécu par Chiara Lubich. Pouvez-vous nous l’expliquer davantage ? 20151027-05« Chiara nous a toujours rappelé que le chemin des Eglises est conduit par l’Esprit Saint et qu’Il a sûrement fait mûrir, en chacune des Eglises, des dons qui servent à l’unité des Eglises et de toute la chrétienté. Ils peuvent servir s’ils sont mis en commun. Ces dons ne nivellent pas mais respectent les diversités, car on reconnaît justement une grande richesse dans ces diversités ce qui ne fait rien d’autre que de rendre l’Eglise plus belle, telle que Jésus la voulait. Il ne s’agit donc pas d’uniformité mais d’unité dans la diversité. Chiara nous disait que le modèle le plus élevé est l’unité qui unit la Sainte Trinité, là où le Père est Père car il n’est pas le Fils, le Fils est Fils car il n’est pas le Père. Cependant, l’amour qui est vécu entre le Père et le Fils engendre l’Esprit Saint qui est troisième dans cette dimension trinitaire mais qui est également premier car il est le lien entre le Père et le Fils. Cela peut se produire parce que chacune des trois Personnes de la Sainte Trinité se perd complètement dans l’autre. Le chemin des Eglises, lui aussi, l’exige vraiment, à savoir que chaque Eglise soit capable de se perdre complètement dans les autres Eglises ; ce qui veut dire donner jusqu’au bout sa propre richesse et se laisser enrichir par la richesse des autres. Par conséquent, être amour pour construire l’Eglise du Christ où chaque chrétien, quelle que soit la communauté à laquelle il appartient, sente vraiment qu’il participe du corps du Christ ». A partir de cette reconnaissance, existent-il des perspectives qui viennent en lumière et qui peuvent s’ouvrir ? « Nous parlions justement avec le Patriarche d’une possibilité éventuelle d’instituer, à l’Institut Universitaire Sophia, une chaire qui, ensemble – du côté catholique et du côté orthodoxe – étudie les grandes figures de Chiara Lubich et du Patriarche Athénagoras et s’efforce de saisir quelle contribution ils ont apportée dans la rencontre de leurs charismes respectifs et ce que ces figures peuvent apporter sur ce chemin d’unité ». (Da Radio Vaticana)

Syndicalistes pour la fraternité universelle

Syndicalistes pour la fraternité universelle

sindacalisti argentini 1Dans leur ”carte éthique” ils se définissent comme étant ceux qui sont «  dans les contradictions et dans les difficultés du temps présent en prenant en charge et en partageant les souffrances du monde du travail….dans l’optique de la fraternité universelle ». Au sein de cette tension, on peut cueillir les signes de cette nécessaire ” nouvelle école de pensée” indiquée par Pasquale Foresi (”C’est la vie qui nous fait comprendre”) co-fondateur du Mouvement des Focolari, qui affirme : « le travail n’est pas seulement un moyen de subsistance mais il est quelque chose d’inhérent à notre être hommes et donc aussi un moyen pour connaître la réalité, pour comprendre la vie ». Une méthode vue à l’œuvre avec le récit de l’expérience des dépendants de la ex Cglobal de Pise, impliqués dans une des habituelles restructurations et délocalisations d’entreprises et l’histoire du fond syndical ”lie-moi de solidarité” de Pomigliano d’Arco, à Naples, né grâce à la paroisse San Felice in Pincis, comme aide mutuelle d’une communauté qui risque de se désagréger devant le manque d’occupation dicté par la division internationale du travail, guidé par les sociétés multinationales. Un cadre complet de l’exposition d’Alberto Botto, secrétaire général du syndicat Luz y Fuerza de Rosario en Argentine, sur la résistance des organisations des travailleurs face au pouvoir des dictatures militaires et des recettes libéristes de privatisation qui ont risqué de dissoudre leur pays. Face au paradigme ” de l’économie qui tue”, citant le Pape, justement ceux qui ont décidé d’agir dans le syndicat ”par soif de justice” sont en train d’expérimenter, au cours de ces années, la fragilité et les limites de leurs formes organisatrices face au mercantilisme de la vie entière. Dialogo con Maurizio Landini.JPGCes trois jours-là ont donc voulu créer un lieu ”désarmé” où chacun a pu offrir les raisons profondes de son engagement. Une réciprocité qui a connu des moments de dialogue exigent avec Maurizio Landini et Marco Bentivogli, secrétaires nationaux de deux syndicats de métallurgistes italiens (Fiom Cgil et Fim Cisl) , ainsi qu’avec Giorgio Cremaschi de la zone critique et radicale. Le programme a consisté dans la confrontation avec Cecilia Brighi, pendant des années pour le syndicat dans l’organisation internationale du travail, et avec les professeurs Antonio Maria Baggio, Barbara Sena et Alberto Lo Presti qui a présenté l’actualité d’un texte fondamental réédité par Città Nuova (”Question ouvrière et christianisme”, de Von Ketteler). Dialogo con EmmausLes travaux du séminaire, guidés par Antonella Galluzi et Stefano Biondi référents de ”made in The World” et suivis par les responsables du dialogue culturel du Mouvement des Focolari, Caterina Mulatero et Joao Manuel Motta, ont vu la participation de la présidente du Mouvement, Maria Voce, qui a observé : « ce n’est pas vrai que le travail manque. Dieu ne nous a pas laissé sans travail, il suffit de regarder autour de soi et voir combien d’urgences et de nécessités a la communauté civile !Ce qui semble manquer, c’est l’argent. Où se trouve-t-il ? Avec la corruption et l’avidité des profits sans limites s’est créée une fracture entre le travail et l’argent, la manière de l’utiliser ». Pour cette raison, il faut « prendre ensemble les plaies de l’humanité » avec notre ”compétence” qui est « la fraternité universelle, réconcilier l’homme avec l’homme « . Les participants sont partis avec le grand désir de partager ce qu’ils ont vécu pour organiser des espaces de dialogue avec d’autres syndicats. « Nous avons compris que nous ne sommes plus seuls – a affirmé un des syndicalistes argentins – et qu’il est très important de rester unis pour donner une âme à la lutte syndicale et pour la porter à tous ».

Doctorat honoris causa décerné à Bartholomée 1er, retransmission directe (streaming)

Pionnier du dialogue oecuménique et constructeur de paix, Sa Sainteté Bartholomée Ier, Patriarche oecuménique de Constantinople, recevra le premier doctorat h.c. en Culture de l’unité, attribué par l’Institut Universitaire Sophia. Ce jeune centre académique, qui a son siège à Loppiano (Florence, Italie), a été fondé par Chiara Lubich. « Aujourd’hui, le monde a besoin de personnages qui cherchent l’unité de la famille humaine – a expliqué le théologien Piero Coda, doyen de l’Institut Sophia – et le Patriarche mène une action constante et éclairée au service d’une culture visant à rétablir la fraternité au coeur de l’histoire de l’humanité. »[…]. Direct streaming Lire tout:  Bartolomeo I à Loppiano

Sauvegarder la famille en aimant

« La famille a été créée par Dieu et il l’a formée de manière telle que l’amour règne entre la femme et l’homme. Quand l’amour manque, il n’y a pas de mariage. Malheureusement, à cause du péché, qui a marqué l’humanité, cet amour a été compromis, des ombres sont apparues. C’est pourquoi Jésus est venu et a réparé cette situation en apportant un amour plus fort et plus grand, cet amour qui vient de Dieu, qui est Dieu lui-même. Pour maintenir l’amour, aussi naturel, nous devons donc tirer parti de cet amour que Jésus a apporté. Par exemple, si tu n’aimais plus spontanément ton mari, tu devrais l’aimer tout de même parce qu’il est Jésus, un autre Jésus ; parce que tu dois aimer en premier, aimer tout le monde et te faire un ; parce que tu dois l’aimer comme toi-même. L’amour surnaturel avec toutes ses exigences doit entrer en action afin de sauvegarder l’amour humain. C’est le système. Et sur ce système se base notre mouvement Familles Nouvelles ». Source : Centre Chiara Lubich