Jan 22, 2015 | Non classifié(e)
Live streaming – Loppiano, 26.10.2015, 17:00 CET
Dans la motivation officielle de l’attribution du Doctorat, le président de IUS, le professeur Piero Coda, explique que le Patriarche s’est révélé être un protagoniste convaincu et actif dans le chemin œcuménique vers la pleine unité des chrétiens et dans le dialogue entre personnes de religions et de convictions différentes. En outre il s’est distingué par ses actions en faveur de la justice, de la paix, du respect de l’environnement et de la nature, et cela conformément à la vision de l’humanité, de l’histoire et du cosmos que la tradition spirituelle et théologique de l’Orient chrétien a toujours défendue et continue de défendre. L’histoire des relations fraternelles entre le Mouvement des Focolari et les Orthodoxes remonte à la rencontre extraordinaire de Chiara Lubich avec le patriarche de Constantinople Athénagoras 1er. «C’était le 13 juin 1967 – raconte Chiara. Il m’a accueillie comme s’il m’avait toujours connue. “Je vous attendais”, s’est-il exclamé et il a voulu que je lui raconte les contacts du Mouvement avec les luthériens et les anglicans » Chiara a eu vingt-cinq audiences avec Athénagoras 1er. Ces relations ont ensuite continué avec le Patriarche Démétrios 1er. Et les contacts avec l’actuel patriarche œcuménique Bartholomée 1er participent du même esprit d’estime et d’amitié. Entre-temps la spiritualité du Mouvement a été aussi accueillie par des chrétiens des Anciennes Eglises d’Orient, c’est ainsi que le dialogue s’est développé avec les chrétiens syro-orthodoxes, coptes, éthiopiens, arméniens et assyriens. Cet événement vient compléter la mosaïque des relations d’amitié et de communion avec le Mouvement des Focolari et prend place dans les festivités du 50ème anniversaire de la naissance de la Cité pilote de Loppiano qui ont débuté en septembre 2014 avec LoppianoLab. www.loppiano.it
Jan 20, 2015 | Non classifié(e)
Une conception de la sainteté enracinée dans l’évangile, voilà ce qui a nourri sa vie. Chiara Lubich écrivait :« Nous trouvons la sainteté en Jésus, elle fleurit en nous
parce que nous aimons….Si nous cherchions la sainteté pour elle-même, nous ne l’atteindrions jamais. Aimer, donc, et rien d’autre. Perdre tout, même l’attachement à la sainteté, pour ne tendre qu’à aimer ».
Le choix de la cathédrale de Frascati, fait par Mgr Raffaello Martinelli, souligne l’importance ecclésiale de cet acte pour ouvrir « le Procès concernant la vie, la vertu, les signes et la réputation de sainteté » de Chiara Lubich. Le diocèse de Frascati est le territoire sur lequel se trouve le Centre International du Mouvement des Focolari, à côté duquel Chiara Lubich a passé une grande partie de sa vie et où elle est morte. Sa dépouille repose dans la chapelle du Centre, à Rocca di Papa.
La cérémonie d’ouverture de la “Cause de béatification et canonisation”, appelée Prima Sessio, aura lieu le mardi 27 janvier 2015 ; elle commencera à 16h par la récitation des Vêpres. Elle comportera la lecture du Décret de l’introduction à la Cause et celle du Rescrit du Nihil obstat du Saint Siège, l’installation du trubunal nommé par l’Evêque, suivie des Serments prononcés par l’Evêque, par les membres du tribunal et par ceux de la postulation. A partir de ce moment Chiara Lubich pourra être appélée servante de Dieu.
L’événement pourra être suivi en direct via internet.
C’est par une lettre adressée au Mouvement des Focolari que la présidente Maria Voce annonce avec une grande joie l’ouverture de cette cause, en invitant tous ceux qui vivent la spiritualité de l’unité à être « un témoignage vivant » de tout ce que Chiara a vécu, annoncé et partagé avec de nombreuses personnes, dans un engagement commun sur le chemin d’une « sainteté vécue ensemble ».
L’acheminement de la Cause avait débuté la 7 décembre 2013, jour du 70ème anniversaire de la Fondation des Focolari, avec l’annonce faite par la Présidente Maria Voce de la décision de présenter la requête en bonne et due forme auprès de l’Evêque de Frascati, Mgr Martinelli. Elle exprimait ainsi le souhait de nombreuses personnes désireuses qu’une telle demande soit présentée, dans le but de faire faire grandir chez beaucoup un engagement spirituel et moral en faveur du bien de l’humanité. Les actes canoniques prévus ont été rédigés au cours des mois qui ont suivi.
Le nombre impressionnant de visiteurs venus sur les lieux où elle a vécu et où elle est morte montre à quel point son témoignage continue à rayonner : au cours des six années qui nous séparent de son décès, plus de 120000 personnes y sont passées, provenant de tous les continents et de nombreuses traditions religieuses, des cardinaux, des évêques, des académiciens, des hommes politiques, des familles, des jeunes, des membres d’associations et de mouvements, des personnes sans références religieuses, des enfants et des ados, des adultes en quête d’espérance.
Nous parviendrons à la sainteté, expliquait encore Chiara “Si à la base de notre sainteté (avant toute chose, y compris celle-ci) nous vivons l’amour réciproque: la présence de Jésus au milieu de nous comme condition, moyen et but de notre sanctification.»
Streaming: mardi 27 janvier 2015 ; elle commencera à 16h: http://live.focolare.org
Communiqué de presse
Chiara Lubich, cause de béatification et de canonisation
Jan 20, 2015 | Non classifié(e)

Selon les Nations Unies 700000 personnes sont contraintes d’abandonner leur maison à cause des violences qui sévissent dans les Etats nigérians du nord-est. C’est précisément au moment des attentats meurtriers de Paris que le Nigéria a de nouveau occupé l’actualité avec une escalade criminelle dans l’Etat de Borno à l’initiative des extrémistes de Boko Haram. Il a été question de petites-filles kamikazes qui se sont fait exploser sur deux marchés du Pays. La population n’est pas défendue et par ailleurs on se livre à des analyses politiques contrastées où les puissants intérêts économiques liés à l’exploitation du pétrole sont peu démasqués. On attend les élections présidentielles de février ;
Au Nigéria le Mouvement des focolari est présent avec la présence de deux centres à Onitsha (dans le sud du pays) et d’un à Abuja, la capitale. « Après le premier voyage que nous avons fait pour aller à la rencontre des réfugiés issus de la guerre intérieure, nous avons pris davantage connaissance de la réalité de la situation : misère, maladies, famine, sans-abris, manque de vêtements mais surtout des enfants sans lendemains » nous écrivent Georges et Ruth, responsables du Mouvement dans cette nation africaine. Aussi organisent-ils un second voyage au moment de Noël en mobilisant amis, parents et collègues de travail : « Nous avons touché du doigt la générosité de notre peuple : au focolare sont arrivés toutes sortes de dons : argent, nourriture, vêtements, médicaments… et même une voiture avec son chauffeur expert dans l’art d’éviter les zones dangereuses » Ils sont partis à trois : une focolarine infirmière, une autre personne et le chauffeur. Chargés de cadeaux « pour porter la joie de Noël à ces personnes qui, plus que partout ailleurs, ressemblent à l’Enfant-Jésus qui n’a même pas trouvé un endroit digne pour naître »
La situation est précaire et les médicaments ne suffisent pas à couvrir les nombreuses nécessités: “Je suis infirmière professionnelle – raconte Imma – j’ai visité des centaines et des centaines de malades : malnutrition, anémie, malaria et diverses maladies. Nous avons ensuite aidé l’évêque à distribuer de la nourriture à plus de 5000 réfugiés. C’est une situation très douloureuse, et chaque jour de nouveaux réfugiés arrivent »
“Que ce soit l’année du Oui”, avait souhaité Maria Voce pour 2015, “un oui répété à l’infini, oui à Dieu qui nous demande de répondre à un imprévu, oui à ce prochain qui a besoin de notre amour concret, oui à une douleur inattendue, oui à Jésus qui nous attend dans l’humanité pour être écouté, en transformant la douleur en joie, en vie et résurrection »
Mais qu’est ce que cela signifie dans des situations si tragiques qu’elles ne semblent laisser aucun espoir, comme c’est le cas au Nigéria? « Pour nous c’est un lot quotidien – écrivent encore Ruth et George – en raison des circonstances dramatiques que vit notre Pays. Il y a de nombreuses sources du Mal. Devant ces situations, impossible de rester indifférents. En arrivant dans ces lieux où se trouvent les populations qui souffrent le plus, nous avons comme touché Jésus qui nous répète encore aujourd’hui : « C’est à moi que vous l’avez fait »
Et ils nous font parvenir les remerciements de toute la communauté des Focolari du Nigéria pour les prières et le soutien qui s’est traduit de nombreuses façons, “surtout en ce moment, et aussi pour l’avant et l’après des prochaines élections présidentielles et législatives ».
Jan 19, 2015 | Non classifié(e)

Tg1, édition de 8 heures- 19 janvier 2015 ( à partir de 8’10” environ)
A propos des récents massacres survenus à Paris, au Niger et au Pakistan, la présidente des Focolari a publié une déclaration et le 19 janvier, elle est intervenue sur ”Uno mattina” sur le thème du terrorisme, ensuite elle a donné une interview pour le Tg1 de 8 heures. « Le dialogue entre les religions est la vraie réponse gagnante contre la violence », a-t-elle dit en répondant à Letizia Cioffarelli. « Et non seulement le dialogue avec l’Islam, mais, pensons-nous, le dialogue avec n’importe quel homme que nous rencontrons, au-delà de ses convictions religieuses, de toute idéologie qui est la sienne. Nous pensons qu’il faut diffuser une culture de la rencontre, du respect de l’autre comme d’un frère, car il est notre frère, car nous sommes, en tant qu’hommes, des enfants de Dieu. Si on répand cette culture, on peut lutter efficacement contre le terrorisme, autrement, c’est une plante que nous avons désormais laissé trop grandir, justement avec une culture de la méfiance, de la lutte violente, du manque de confiance l’un de l’autre ». La question des caricatures a reproposé le thème de la liberté d’expression. Comment doit-on la défendre en réalité ? Demande encore la journaliste du Tg1. « Il n’existe pas une liberté qui permette d’offenser les autres, il ne s’agit pas là, de vraie liberté. La liberté est celle qui permet d’aimer l’autre en se donnant complètement. Et donc, si nous voyons dans la limite, la possibilité d’un amour plus grand, nous laissons les autres libres et nous sommes libres nous aussi ». 
Uno Mattina du 19 janvier – à partir de la minute 21’38” et de la minute 28’33”
Un concept déjà exprimé pendant l’intervention sur Uno Mattina le confirme donc lorsque l’animateur fait référence à l’expression du Pape ” si tu insultes ma mère, tu dois t’attendre à recevoir un coup de poing” : « La forme un peu extrême avec laquelle le Pape s’est exprimé dit bien une chose fondamentale – affirme Maria Voce – c’est-à-dire qu’on ne peut penser avoir une liberté sans limite, car la liberté de la personne a de la valeur dans la mesure avec laquelle elle sert le bien commun ». « Personne parmi nous – continue-t-elle – veut être limité dans sa liberté, mais si cette limite représente un exercice d’amour plus grand, parce que, par amour de l’autre, je me limite dans ce que je pourrais faire (personne ne m’en empêche, mais je me limite par amour), je suis alors vraiment libre ».
Jan 19, 2015 | Non classifié(e)
C’est par une lettre adressée au Mouvement des Focolari que la présidente Maria Voce annonce avec une grande joie l’ouverture de cette cause, en invitant tous ceux qui vivent la spiritualité de l’unité à être « un témoignage vivant » de tout ce que Chiara a vécu, annoncé et partagé avec de nombreuses personnes, dans un engagement commun sur le chemin d’une « sainteté vécue ensemble ».
La décision de demander l’ouverture de la cause de canonisation avait été annoncée par Maria Voce le 7 décembre 2013, avec le souhait qu’une telle reconnaissance puisse encourager de nombreuses personnes à s’engager moralement et spirituellement pour le bien de l’humanité.
L’événement du 27 janvier pourra aussi être suivi sur internet: http://live.focolare.org
Jan 19, 2015 | Non classifié(e)
Chez nous le 25 décembre n’est pas férié – raconte une volontaire d’un centre pour enfants handicapés. Cependant, après avoir prévenu à l’avance les familles des enfants infirmes qui font la réhabilitation chez nous, au moins ce jour-là nous nous arrêtons. Et voilà que d’un commun accord avec les jeunes de l’équipe, nous avons pensé passer Noël au centre, pour déjeuner ensemble.
Les ados ont aussi invité quelques jeunes qui durant l’année nous ont aidés au service des orphelinats, heureux d’y participer. Quelques-uns d’entre eux sont chrétiens, d’autres non, comme la majeure partie des personnes autour de nous, mais le désir d’être une famille est dans le cœur de chacun.
Quand nous nous sommes salués la joie se lisait sur tous les visages, comme lorsqu’on attend quelque chose de beau.
En ce moment, à côté du centre où nous essayons de mettre en pratique la spiritualité de l’unité, quelques familles logent avec leurs enfants, et nous sommes en train de les suivre : elles viennent de loin. Elles vivent des situations très difficiles et douloureuses pour beaucoup de motifs. Même si le service est en vacances, nous leur avons dit que si elles le voulaient elles pouvaient venir passer un moment de fête ensemble. Toutes ont répondu positivement. Une mère a pleuré, tellement elle était contente de la proposition : « Je sais que Noël est une fête importante pour vous, si vous m’invitez, cela veut donc dire que moi aussi je suis importante ! ».
Une autre mère, environ trois semaines avant, avait pris le train pour venir en ville avec son mari voir le médecin pour leur enfant atteint d’une forme grave de paralysie cérébrale. Elle a tourné dans tous les coins mais tous lui ont dit que cela ne valait pas la peine de tant se fatiguer, il valait mieux retourner à la maison et laisser les choses comme ça. Le cœur très gros, elle a déjà son billet de train en main pour l’après-midi. Elle se souvient cependant qu’une parente chrétienne lui avait parlé bien avant d’une église où elle avait été. Même si elle n’est pas chrétienne, elle se sent poussée à chercher cette église. Elle la trouve et y rencontre un prêtre. Il connaît un jeune de notre équipe, qui chante dans le chœur de l’église, et il lui dit : « Voyez, à un quart d’heure d’ici à pied il y a un endroit où on visite les enfants comme le vôtre, essayez d’y aller ». On lui montre la route et ils arrivent chez nous. Même s’ils n’ont pas de rendez-vous, deux d’entre nous les accueillent. Peu après, elle appelle son mari qui l’attend à l’hôtel et lui dit : « Nous ne partons plus ».
Nous avons ensuite compris que leur couple traversait des moments de crise à cause de l’enfant : « Quand je suis arrivée ici, ce qui m’a le plus frappée c’était le sourire des gens. J’ai retrouvé l’espoir et même mon mari est moins déprimé ». L’invitation à la fête les a inclus aussi dedans. Noël… un Dieu qui se fait petit pour nous rendre tous frères !