Oct 8, 2014 | Non classifié(e)
La situation de la famille dans le monde de manière bien réaliste. Parmi les problèmes ouverts, quelles sont les signes d’espérance ? Le premier motif d’espérance est le Synode lui-même. C’est le pape François qui l’a voulu, signe que la famille est une priorité pour lui aussi. Les gens ont acquis une confiance grandissante dans l’Eglise comme institution, en y reconnaissant une prise sur laquelle la famille peut d’accrocher. Autre signe d’espérance : l’énorme potentialité des nombreuses familles qui vivent la fidélité conjugale, l’ouverture à la vie, qui prennent sur elles les problèmes d’autres familles marquées par la séparation. Ce sont des familles ‘ressource’ pour ainsi dire, capables de partager les poids et d’accompagner les autres pour qu’elles ne se sentent pas exclues de l’Eglise ou, pire, de l’amour de Dieu. Si souligne la nécessité de considérer les difficultés de la famille sous un nouveau regard de miséricorde. Est-ce que ce sera l’attitude prédominante au Synode ? Il me semble illusoire de s’attendre à des solutions extraordinaires et universelles. Espérons plutôt que ressorte le potentiel de la famille dont je parlais avant, et pas seulement ce que l’on peut critiquer. On ne peut de toute façon réduire le problème à la question sacramentelle. Les sacrements sont des signes efficaces de la grâce. Ils peuvent y en avoir d’autres. Récemment une femme, profondément chrétienne, mariée avec un divorcé, m’a écrit que même dans le malaise de sa condition, elle ne s’est jamais sentie hors de l’Eglise. Au moment de la distribution de l’Eucharistie elle aussi se met dans le rang et la bénédiction qu’elle reçoit du prêtre renforce en elle la présence de Jésus. « Je suis en cheminement », dit-elle. Un chemin de foi, au-delà des sacrements, qui peut la mener à la sainteté. Un des points sur lesquels des Eglises locales insistent le plus, est la difficulté de comprendre le message de l’Eglise sur le mariage et la famille. Contenus à revoir ou langage à réadapter ? Sur les contenus des documents du magistère il peut y avoir des objections de la part de celui qui voudrait conformer le plan de Dieu sur l’homme et la femme à sa propre mesure. Sur le langage au contraire, il y aurait quelque chose à suggérer, surtout pour les documents qui impliquent des questions morales. Il y aurait besoin d’une plus grande clarté, simplicité et synthèse. La famille moyenne vit ses journées à des rythmes imbriqués, sollicitée par mille tâches et stress et elle n’a pas de temps pour lire. Les documents du magistère devraient se montrer plus faciles, capables de comprendre les fatigues de ceux qui, même s’ils y mettent toute leur bonne volonté, se sentent vulnérables. En interaction avec les jeunes couples l’Eglise se trouve face au problème de ré évangélisation qui est, en même temps, un problème éducatif. Quels champs de manœuvre ? Au cours de l’audience que le pape François a concédée aux Focolari, il a rappelé, entre autre, le devoir de “faire école” et de reverser sur tout le monde les dons reçus. Cette suggestion nous est très chère. Les Focolari, de fait, dispensent – et nous sommes engagés à la rendre toujours plus adéquate – une formation permanente des enfants jusqu’aux travailleurs, des fiancés aux personnes âgées, des jeunes aux personnes séparées, et ainsi de suite. Il faut remarquer cependant que dans le domaine de la famille, et des jeunes familles, les moyens de communications entrent beaucoup en jeu, en positif mais plus en négatif. On assiste à des spectacles qui insinuent des styles de vie transgressifs et qui proposent des modèles d’hommes et de femmes sans valeurs de référence. Je suis pourtant convaincue qu’il existe un espace suffisant pour pouvoir y pénétrer. Individualisme et la crise même économique. Quelles sont les initiatives des Focolari en contraste avec cette mentalité ? Le réseau de familles capables d’être proches des autres en difficulté est important, il faut un accompagnement discret qui mène à la réconciliation. Pour les couples ensuite qui traversent de graves difficultés conjugales, nous avons créé des parcours résidentiels dans les cités-pilotes du mouvement, (pour l’Italie, à Loppiano). Au moyen de techniques relationnelles sous le regard d’experts, mais surtout au contact de la spiritualité de l’unité, ils réussissent à se retrouver eux-mêmes dans l’espoir d’un futur ensemble. Nous lions des relations et nous avons des parcours avec ceux qui se sont séparés ou qui se sont laissés, pour prendre sur nous leur solitude et renforcer leur engagement de fidélité aux sacrements. Des initiatives sont prises pour les couples nés d’une nouvelle union en partageant l’expérience éducative des enfants dans le désir de leur faire toucher du doigt que l’Eglise, et même avant, l’amour de Dieu, les accueille. Dernièrement nous avons intensifié cette tâche en prévention, aussi bien en « travaillant » plus pour les jeunes familles, que pour redonner aux jeunes, l’enchantement du « pour toujours ». Source: Avvenire online
Oct 7, 2014 | Non classifié(e)

Małgorzata Szwarc (à gauche) avec deux collègues
Nous interviewons Małgorzata – Gosia pour les amis – à Loppiano, lieu où se développe “la culture des relations”, comme l’a rappelé le Pape François dans son récent message vidéo à l’occasion des 50 premières années de sa fondation: “Il y a en effet un besoin urgent de jeunes, d’hommes et de femmes qui, tout en étant convenablement formés au sein des diverses disciplines, soient en même temps imprégnés de la sagesse qui jaillit de l’amour de Dieu.” Quels sont les premiers souvenirs de ton arrivée à l’IUS, il y a une année? “Lorsque je suis arrivée à Sophia, je savais seulement dire ‘Je m’appelle Gosia et je viens de Pologne’. Apprendre l’italien n’a pas été facile… Le soir, lorsque les autres allaient dormir, je restais pour étudier. Je me souviens que, souvent, j’entendais des mots qui ont une autre signification en polonais et j’étais déconcertée.” Que mettrais-tu en évidence pour un étudiant qui vient d’arriver? “L’aspect de l’expérience à Sophia dont je suis le plus contente (et auquel je ne m’attendais pas!) est l’intensité de la vie dans les résidences: c’est la leçon la plus enrichissante et concrète sur l’écoute et sur le dialogue que j’ai reçue. Et le premier pas est de savoir s’oublier soi-même pour accueillir l’autre, pour réussir à vivre ce que nous étudions dans les cours. En classe, nous sommes concentrés sur le contenu des cours, mais dans les résidences, ce choix est nécessaire pour réussir à faire cohabiter habitudes, cultures et pensées très différentes.” Des exemples? “On fait beaucoup de choses: on prépare à manger, on fait le ménage, on a du temps pour avoir beaucoup de belles conversations et, évidemment, on étudie. Puis, il y a aussi les moments de détente, comme des fêtes ou voir un film. La vie en communauté entraîne un échange sur tout et il existe aussi des situations difficiles, des incompréhensions. Mais c’est grâce à ces moments que nous avons grandi ensemble, où nous avons appris à nous accueillir comme nous sommes.” Qu’a signifié pour toi vivre à l’étranger? “Le fait que Sophia soit en Italie, à Loppiano, m’a aidée à chercher mon identité en dehors de la Pologne. L’échange avec les autres m’a amenée à me demander si mes habitudes et mes caractéristiques sont ce que j’ai choisi d’être ou seulement la somme des traditions et des convictions que le lieu où j’ai grandi m’a transmise: par exemple la foi, qui est un aspect fondamental dans un pays très catholique comme la Pologne. Je n’ai, pour l’instant, pas trouvé toutes les réponses – il me faudra peut-être une vie entière – mais j’ai encore toute une année à vivre à Sophia!” Quels ont été les cours qui t’ont le plus intéressée et pourquoi? “Surtout les cours du domaine théologique et du domaine éthique et sociologique (comme ‘Anthropologie et éthique de la personne’ et ‘Éthique de la vie professionnelle’). Au long de chacun de ces parcours, à un certain point, il y avait quelque chose qui me touchait profondément, que je pouvais essayer de faire entrer aussi dans ma vie quotidienne. Au début, je ne comprenais pas bien la signification du diplôme délivré par l’IUS: ‘Fondements et perspectives d’une culture de l’unité’, mais après une année, je sais que ces mots ne sont pas là par hasard. Les cours d’Économie ont aussi été importants. Pour la première fois, j’ai compris que les biens ne doivent pas être seulement multipliés, acquis ou vendus, mais ils peuvent être partagés, selon la logique d’une économie de communion.” Penses-tu que ce parcours offre une réponse adéquate aux questions de la société? “Il est difficile de répondre, parce que les questions changent de contenu pendant que l’on cherche les réponses. Mais Sophia t’ouvre l’esprit. Et avec un esprit ouvert, j’espère pouvoir mieux comprendre ce qui caractérise ma société, ce qui est au cœur des relations entre les personnes, pour pouvoir avoir une influence. Je pense qu’un fruit essentiel que j’emporterai avec moi sera la recherche du partage.” Source: interview à Małgorzata Szwarc, Pologne – “Il mio primo anno allo IUS”
Oct 5, 2014 | Non classifié(e)
1. Donner – L’espace que l’on occupe en grandissant se réduit lorsque l’on vieillit, et j’élimine constamment les choses qu’autrefois je pensais indispensables. Récemment, j’ai donné quelque chose dont j’ai ensuite eu besoin. Mais j’ai pensé que la personne pourrait en faire bon usage, et Dieu prendrait soin de moi. Quelques jours après, j’ai reçu de quelqu’un exactement ce que j’avais donné. Donc j’ai décidé que donner est un style de vie qui ne vieillit jamais, et le centuple est toujours nouveau. 2. Nouvelles amitiés – Tous se préoccupent pour les enfants lorsqu’ils commencent l’école et doivent rencontrer leurs nouveaux camarades, mais personne ne pense à une nonagénaire qui, entrant dans une maison pour personnes âgées, devrait repartir de zéro. J’ai dû apprendre à écouter des personnes qui peuvent penser de façon différente et comprendre combien chacun veut être aimé. 3. Prière – Lorsqu’on vieillit, il devient plus facile d’avoir du temps pour prier. J’essaye d’être au courant de tout ce qu’il se passe et je tiens une liste d’intentions pour lesquelles prier. On pourrait penser qu’à 93 ans, j’aurais pu atténuer mes défauts, mais je me retrouve à faire les mêmes erreurs que j’ai essayé de corriger toute ma vie. J’ai appris comment recommencer et me remettre à bien vivre le moment suivant. 4. Santé – Je suis consciente que la fin du voyage est proche, c’est pourquoi c’est merveilleux d’être encore en mesure d’aller faire de la gym, de bien manger, de réussir à mettre les gouttes dans les yeux et de prendre tous les médicaments prescrits. J’ai un rapport étroit avec ceux qui sont déjà dans l’au-delà, au Paradis. Je confie des intentions différentes à chacun et je leur demande de m’aider et de me donner la force lorsque les choses sont un peu difficiles. Il faut un véritable acte de foi pour croire dans la valeur de ta vie lorsque beaucoup autour de toi ont une vision différente. 5. Harmonie – Je n’ai pas besoin de beaucoup de vêtements ou de meubles, mais j’essaye de maintenir en ordre ce que j’ai. Avec ma mauvaise vue, je ne suis pas sûre si les couleurs correspondent et je pourrais être tentée de penser: “Et alors?” Mais ensuite je pense qu’à 93 ans aussi, je devrais essayer d’être une expression de la beauté de Dieu dans la manière de m’habiller et dans l’harmonie de la décoration de mon appartement. 6. Apprendre – J’ai toujours voulu apprendre de nouvelles choses, ainsi j’essaye d’étudier les documents du Saint-Père et de regarder les DVD sur le catéchisme ou sur d’autres sujets. Je ne pratiquerai jamais plus mon travail d’infirmière, mais cela fait partie de ma vocation de rester au courant des développements dans ma profession: peut-être qu’un article que je lis pourrait être utile pour quelqu’un d’autre. J’aime la sagesse et je prie souvent l’Esprit Saint de m’aider à ne pas dire des paroles inutiles. 7. Relations – Par le passé, j’essayais de rester en contact avec d’autres personnes en envoyant des lettres ou en téléphonant. Cependant, les temps ont changé et, si à 50 ans j’ai passé le permis de conduire, maintenant j’ai dû apprendre à utiliser l’e-mail pour pouvoir avoir des nouvelles et rester en contact avec tous. J’apprends petit à petit, parce que jusqu’à maintenant je sais bouger la souris seulement dans une seule direction! Ma conclusion? Oui, c’est un peu difficile d’avoir 93 ans, mais cela ne signifie pas que l’on ne peut pas avoir une vie remplie et satisfaisante.
Agatha O’Donnell
Oct 3, 2014 | Non classifié(e)
Avec ses 98 millions d’habitants, l’Éthiopie est le second pays du continent africain en termes de population, après le Nigeria. Depuis deux décennies il a conquis la paix après une terrible guerre contre l’Eritrée voisine, qui a duré plus de 17 ans, et qui a mis à genoux les deux peuples. Aujourd’hui elle est considérée comme le centre de l’Afrique : l’Union Africaine y a son siège et là se jouent les intérêts de peuples entiers. On y trouve toutes les ambassades du continent et 115 nations non-africaines sont représentées. C’est la journaliste Liliane Mugombozi qui fait le récit de son voyage. Elle est directrice de New City Africa et elle a été invitée, avec deux autres focolarini, par l’évêque du diocèse de Meki, au nord du pays, du 10 au 23 août dernier « Je suis de retour de l’Ethiopie où, avec Charles et Legesse, nous avons été invités par l’évêque Abram. Pour moi maintenant, la Corne de l’Afrique n’est plus uniquement le terrorisme en Somalie ni la dictature en Eritrée ; ni l’Ethiopie seulement l’aéroport d’Addis Abeba où je fais escale lors de mes voyages pour Rome.
Maintenant Addis est pour moi le sourire de cet enfant qui m’a aidée à porter ma valise, elle se trouve dans le regard hospitalier de la sœur qui m’a accueillie dans le centre où j’ai pu me reposer avant de reprendre le voyage le lendemain. Je l’ai trouvée palpitante et vivante dans ce prêtre qui m’a introduite avec gentillesse dans la réalité de ce peuple, dans cette lépreuse, stigmates de la société, dans ce jeune qui voulait me connaître. Et encore dans cette souffrance qui m’a effleurée pour les murs qui divisent encore l’Eglise catholique et orthodoxe.
La rencontre avec 4 évêques, dont l’archevêque d’Addis Abeba, Bernhaneyesus Souraphiel, a eu un fort impact sur nous. Leur espoir que les Focolari peuvent apporter leur aide est grand. Ces jours-ci nous avons pu partager, de l’intérieur, la vie de la petite communauté catholique : vraiment une expérience édifiante ! Le témoignage évangélique du groupe exigu de catholique, arrive non seulement aux chrétiens de l’Eglise orthodoxe antique et diverses églises pentecôtistes en augmentation partout, mais aussi les autres présences religieuses du pays, surtout la présence musulmane. Nous avons trouvé une Eglise vivante et engagée, qui a su devenir charité incarnée dans les structures de la société : au niveau de l’instruction, de la santé, de l’agriculture… dans une société qui change et évolue à un rythme vertigineux. En marchant dans les rues, passant au milieu des gens, on sent un pays qui « vibre » sur tous les fronts : politique, social, dans les communications, avec d’énormes possibilités de développement. Le souhait exprimé par les évêques est celui de « chercher la clé d’accès pour entrer dans ce monde avec les valeurs de l’évangile. La politique ne suffit pas, nous devons faire notre part. Depuis bien longtemps nous sentons que l’Eglise a besoin de laïcs formés. Et vous en faites partie… le mouvement des Focolari ici doit avoir à faire avec la formation des laïcs… ». Je me suis souvenu des paroles que Jean Paul II adressa à Chiara Lubich il y a quelques années, l’invitant à contribuer à « donner une âme à l’Europe ». En Ethiopie aussi les paroles des évêques étaient sur le même ton, comme s’ils nous disaient « c’est pareil ici, il faut donner une âme à ce pays ».
Oct 1, 2014 | Non classifié(e)

Yangon
L’amour pour la liberté est un des messages les plus forts qui nous arrive du peuple birman, également à travers la figure de la leader pacifiste Aung San Suu Kyi, Nobel pour la paix de 1991, qui a fait connaître au monde entier les vicissitudes d’un peuple sorti de l’isolement. Tout aussi tenace et plus silencieuse, l’action des Jeunes pour un monde uni qui, à Yangon, ex-capitale du Pays, ont organisé, au printemps, un mini-Genfest, faisant ainsi référence au rendez-vous mondial qui s’est déroulé à Budapest en 2012, et qui avait alors rassemblé 12.000 jeunes. En partant du mot d’ordre «Let’s Bridge», ils ont présenté, avec l’image du pont, les différentes étapes pour créer des relations entre les personnes, les cultures et les peuples. Les histoires racontées étaient le fruit de l’engagement des jeunes à propos de l’écologie, la paix, la culture du ‘donner’, les rapports en famille. Les moments de suspension n’ont pas manqué à cause de l’électricité défectueuse, qui plus d’une fois a fait sauter l’installation technique. Mais le message est passé: faire un premier pas pour lancer un pont vers l’autre. Après le Genfest de Yangon, les jeunes du Myanmar se sont rendus dans le nord, répondant à l’invitation d’un groupe de 80 étudiants de Mandalay, pour un autre Genfest local. Ils sont partis de Yangon à 14 et ont rejoint les autres après une nuit de voyage. «Nous avons vécu de très beaux moments avec les jeunes de Mandalay – racontent-ils -. Grâce à leur amitié et simplicité, nous étions déjà comme des frères et sœurs. Dans cette atmosphère, ils ont pu comprendre facilement ce que nous voulions transmettre». Et la construction des ponts avec tous se concrétise: ils ont par trois fois rendu visite dans des orphelinats ou dans des homes pour personnes âgées afin de partager leur amour et leur soutien. Ils ont organisé un post-Genfest, aussi bien à Yangon qu’à Mandalay afin de promouvoir la fraternité et la paix. Activités qui, comme un tam-tam, entraînent d’autres amis. 
Sport for Peace (Vietnam)
Au Vietnam, place au sport, avec une journée de «Sport for Peace». L’appel pour la paix – sur fond de la grave situation mondiale – a été sensiblement attendu. Même les plus jeunes, adhérant à l’invitation du Pape François à aimer et à prendre soin des plus âgés et des plus petits, se sont donnés rendez-vous pour visiter une maison pour personnes âgées et un orphelinat. A Bangkok, en Thaïlande, «Connect» est l’initiative entreprise par des jeunes avec l’idée de se relier à d’autres et l’outil utilisé a été le workshop: art, chant, danse et cuisine. «Nous avons vu arriver non seulement des jeunes mais aussi quelques familles avec leurs enfants, racontent-ils. Nous étions également plus de 60, avec la présence d’autres nationalités: Pakistan, Myanmar, Chine et un bon groupe du Timor oriental». Ensuite, la visite aux enfants du slum de Bangkok, entraînant un groupe d’universitaires; des actions de récolte de fonds pour les victimes de catastrophes naturelles: l’âme en a été la créativité juvénile d’une part, et l’esprit de solidarité avec la certitude que l’amour de Dieu vainc tout, d’autre part. Et puis ils ont été vers le nord… 
Thaïlande
Après 5 à 6 heures de voyage de la ville de Chiang Mai, on arrive dans un coin perdu où est en train de naître un nouveau centre d’accueil pour les jeunes des villages tribaux. «Nous sommes allés visiter les 18 jeunes qui font «home schooling». Ensemble, ils construisent ce centre de leurs mains. Le but de ce voyage était de voir ensemble comment mettre sur pied un programme de formation basé sur la Parole de Vie. Nous avons ainsi commencé à travailler avec une nouvelle «périphérie» – les jeunes des tribus – qui tient fort à coeur à l’Église locale».
Sep 30, 2014 | Non classifié(e)
Le 28 septembre, place St Pierre, le Pape François a rencontré les personnes âgées et les grands- parents à l’occasion de la première journée internationale dédiée au troisième âge, une initiative du Conseil Pontifical pour la Famille. Cette rencontre intitulée: « La bénédiction d’une longue vie » a coïncidé avec la Journée de prière pour le Synode sur la Famille, et s’inspire des nombreuses interventions du Pape qui a rappelé à plusieurs reprises la tragique « culture du rejet », caractéristique « d’un peuple qui ne prend plus soin des personnes âgées » en les mettant de côté « avec des comportements derrière lesquels il y a une euthanasie cachée ». Le Pape François a remercié Benoît XVI de sa présence, en déclarant : « Je l’ai dit déjà tant de fois que je suis heureux que vous soyez ici tout près, que vous habitiez au Vatican, car c’est comme d’avoir à la maison le grand-père rempli de sagesse, merci ». Benoît XVI, au premier rang, a joint les mains et les a tendues vers François qui remerciait alors l’assemblée d’être venue si nombreuse à cette fête des grands-parents et des personnes âgées. Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer que – comme l’avait dit Mgr Paglia, président du dicastère pour la famille – “La vieillesse n’est pas un naufrage mais une vocation”: l’espérance de vie augmente, mais on n’a pas développé à ce sujet une réflexion convenable ni dans le domaine politique, ni en matière économique, ni dans la société et encore moins dans la culture »
“ La vieillesse doit être repensée et avec elle l’engagement des personnes âgées dans le monde ainsi que celui de l’Eglise envers elles. Sans oublier leur contribution proprement citoyenne, il y a aussi une culture que les personnes âgées peuvent promouvoir : celle de ne pas concevoir le déclin de la vie physique comme une tragédie définitive mais comme un témoignage d’espérance en l’au-delà » L’événement du 28 septembre est en lien étroit avec la journée de prière pour le Synode sur la Famille, “lieu fondamental et primordial où la personne âgée peut vivre au sein d’un tissu de relations qui la soutiennent – précise encore Mgr Paglia – des relations qu’elle est appelée à son tour à vivifier et enrichir. Les personnes âgées ne font pas seulement l’objet d’attentions et de soins, ce sont aussi des personnes à part entière, porteuses d’une perspective de vie nouvelle » Pour vous familiariser avec cette dimension de la vie, nous vous conseillons deux publications en langue française (Editions Nouvelle Cité) :
- La Vieillesse (Loïc Gicquel des Touches) Collection : « Ce que nous dit la Bible sur… »
- « Bien vieillir ça s’apprend » (Revue Nouvelle Cité, novembre-décembre 2012, n°558)
- Editions Nouvelle Cité, Domaine d’Arny 91680 – Bruyères-le-Châtel
- tél: 00 33 1 69 17 10 06 Mail: commercial@nouvellecite.fr