Avr 18, 2022 | Non classifié(e)
Jésus nous a assuré qu’il serait présent là ou deux ou plus seront unis en son nom. Donc, laisser le Ressuscité vivre en nous et parmi nous : voilà le secret, voilà la manière concrète de réaliser le Royaume de Dieu, voilà le Royaume de Dieu en action. […] Jésus a laissé une consigne non seulement à ses apôtres, mais à toute l’Église et à chacun de nous. Le but de l’Église, c’est de témoigner du Ressuscité, et pas seulement par l’annonce que doivent en faire ses ministres, mais aussi et surtout par la vie de chacun de nous, qui en sommes les membres. Témoigner du Ressuscité signifie faire voir au monde que Jésus est le Vivant, et ce sera possible si le monde peut voir que Jésus vit en nous. Si nous vivons sa Parole, si nous savons renoncer aux tendances du « vieil homme », surtout en ayant à cœur l’amour du prochain, si nous nous efforçons tout spécialement de garder toujours, entre nous, l’amour réciproque, alors le Ressuscité vivra en nous, il vivra au milieu de nous. Sa lumière et sa grâce rayonneront et transformeront nos milieux de vie, avec des fruits incalculables. C’est lui, par son Esprit, qui guidera nos pas et nos activités. C’est lui qui orientera les circonstances et nous fournira les occasions de porter sa vie aux personnes qui ont besoin de lui. […] Sans sous-estimer les projets que nous devons établir ni les moyens que le progrès technique nous offre pour annoncer l’Évangile, nous devons nous attacher surtout à être ses témoins, en laissant vivre le Ressuscité en nous.
Chiara Lubich
(Chiara Lubich, in Parole di Vita, Città Nuova, 2017, p. 345/8)
Avr 14, 2022 | Non classifié(e)
Vœux de Pâques de Margaret Karram, présidente du mouvement des Focolari

Avr 12, 2022 | Non classifié(e)
Depuis le début du conflit en Ukraine, la coordination d’urgence du mouvement des Focolari a promu une campagne de collecte de fonds pour soutenir la population locale. Dans cette vidéo, Mira, une focolarine slovène qui vit en Ukraine et travaille pour Caritas-Spes, nous parle de la vie, les actions et l’aide que nous mettons en œuvre grâce à votre contribution. https://youtu.be/bUmqhCza6kg Pour contribuer à la collecte de fonds de l’équipe de coordination d’urgence du mouvement des Focolari, vous pouvez faire un don à l’adresse suivante :
Azione per un Mondo Unito ONLUS (AMU) IBAN: IT 58 S 05018 03200 000011204344 presso Banca Popolare Etica Codice SWIFT/BIC: ETICIT22XXX
Azione per Famiglie Nuove ONLUS (AFN) IBAN: IT 92 J 05018 03200 000016978561 presso Banca Popolare Etica Codice SWIFT/BIC: ETICIT22XXX
Causale: Emergenza Ucraina
Avr 12, 2022 | Non classifié(e)
Le recteur de l’Université Pontificale du Latran (Rome) et Professeur de droit international, affirme qu’il n’y a pas et ne peut pas y avoir de guerre “juste”. Rien ne peut justifier un conflit armé. La paix est quelque chose que nous devons construire personnellement et ensemble. Nous devons garder notre cœur grand ouvert sur le monde entier ; n’oublier aucun conflit et agir pour apporter notre contribution à la paix à tous les niveaux. https://www.youtube.com/watch?v=g6urrAmR7Fc
Avr 11, 2022 | Non classifié(e)
Au cœur de la Semaine Sainte que nous commençons, le Jeudi Saint, nous revivrons le lavement des pieds que Jésus fait aux disciples, dans lequel il accomplit cet acte d’amour en se mettant à la dernière place. Dans le texte suivant, Chiara Lubich nous introduit dans l’essence de l’amour chrétien, à traduire en comportements concrets, capables de générer réciprocité et paix. Le don du Christ, l’unité, doit sans cesse être ravivé et traduit en comportements sociaux concrets, entièrement inspirés par l’amour réciproque. D’où ses indications sur la manière de vivre ensemble : […] Bienveillance, c’est vouloir le bien de l’autre. C’est se « faire un » avec lui, l’approcher complètement vides de nous-mêmes, de nos intérêts, de nos idées, des préjugés qui faussent notre regard. C’est partager ses soucis, ses besoins, ses souffrances mais aussi ses joies. C’est entrer dans le cœur de celui que nous approchons pour comprendre sa mentalité, sa culture, ses traditions et, en quelque sorte, les faire nôtres. C’est aussi se rendre compte de ses besoins et savoir reconnaître les valeurs que Dieu a semées dans le cœur de tout être humain. En un mot, c’est vivre pour quiconque est à nos côtés. Miséricorde, c’est accueillir l’autre tel qu’il est et non comme nous aimerions qu’il soit, sans vouloir qu’il change de caractère ni qu’il partage nos idées politiques ou nos convictions religieuses. Sans chercher à lui enlever tel défaut ou telle manière de faire qui nous dérange tant. Il nous faut dilater notre cœur et le rendre capable d’accueillir tous les hommes dans leur diversité, leurs limites et leurs misères. Pardonner, c’est voir l’autre avec un regard toujours neuf. Même dans les lieux où la vie ensemble est harmonieuse et sereine, en famille, à l’école, au travail, il ne manque jamais de moments de frictions, de désaccords, d’affrontements. Cela peut aller jusqu’à ne plus se parler, éviter de se rencontrer, voire à laisser grandir en nous des sentiments de haine envers ceux qui ne partagent pas nos idées. Il faut un dur effort pour regarder chaque jour nos frères et nos sœurs comme s’ils étaient complètement neufs, sans nous souvenir des offenses reçues, en couvrant tout avec amour et par une amnistie complète, à l’image de Dieu qui pardonne et oublie. La véritable paix et l’unité s’obtiennent quand bienveillance, miséricorde et pardon sont vécus, non par une seule personne, mais à plusieurs, dans la réciprocité. Pensons au feu dans la cheminée. Il faut périodiquement remuer la braise pour que les cendres ne l’étouffent pas. De même entre nous, il est aussi nécessaire de raviver de temps en temps l’amour réciproque, pour que nos rapports ne soient pas recouverts par la cendre de l’indifférence, de l’apathie et de l’égoïsme. Cette attitude intérieure demande à être traduite en faits concrets, en actions. Jésus lui-même a montré ce qu’est l’amour quand il a guéri les malades, quand il a nourri les foules, quand il a ressuscité les morts, quand il a lavé les pieds des disciples. Des faits, des faits : c’est cela aimer. […] Nous pouvons, nous aussi, remplir notre journée de services concrets, humbles et ingénieux, expression de notre amour. Nous verrons grandir autour de nous la fraternité et la paix.
Chiara Lubich
(Chiara Lubich, in Parole di Vita, Città Nuova, 2017, p. 786-788)
Avr 9, 2022 | Non classifié(e)
Évangile vécu : « Allez dans le monde entier et proclamez l’Évangile à toute créature » (Mc 16,15) Annoncer la Parole n’est pas simplement parler, c’est plutôt une action concrète, qui se manifeste dans la vie, dans la relation avec les autres, avec la création. C’est une mission : être des frères et sœurs, l’image du Royaume de Dieu dans notre temps. Artisans de la paix Le Burundi est un très beau pays, mais après la guerre civile, des milliers de personnes de différents groupes ethniques ont émigré et maintenant nous sommes dispersés dans le monde entier. Les Tutsis ont fui les Hutus et vice-versa, sans parler du régionalisme qui oppose les gens du Sud à ceux du Nord et qui est très fort, notamment en ce qui concerne le partage du pouvoir. Et nous, chrétiens, que faisons-nous ? Ici, au Canada, mon mari et moi avons pensé créer un petit monde nouveau au sein de la communauté burundaise : à travers diverses activités culturelles et sportives, nous donnons l’occasion à nos compatriotes, mais aussi à d’autres Africains et à nos amis et voisins québécois de se rencontrer autour d’un repas traditionnel, d’un verre et de bonne musique. Notre objectif principal est de contribuer à la réalisation de la volonté de notre Seigneur : « Que tous soient un ». Nous sommes convaincus que chaque chrétien doit contribuer, à sa manière, à la réalisation de ce projet. Aujourd’hui, plusieurs Burundais sont en contact permanent et se serrent la main, ce qu’ils ne faisaient pas auparavant. (Florida K. – Canada) Une décision commune Un jour, remarquant que quelque chose dérangeait une collègue, je l’ai approchée et lui ai demandé gentiment de ses nouvelles. Elle m’a confié qu’elle avait décidé d’accueillir chez elle une sœur atteinte d’un cancer en phase terminale. Comme elle m’a dit qu’elle avait besoin d’une alimentation spéciale, notamment d’un type de lait très coûteux, j’ai eu envie d’apporter ma contribution. Je pouvais puiser dans mon compte, sûre que mon mari serait d’accord, mais cette fois, je voulais décider avec lui. Je n’avais pas toujours procédé ainsi dans le passé, surtout pour les petites dépenses. Mais depuis que nous nous étions engagés à vivre les Paroles de l’Évangile avec plus de conviction, nous étions devenus plus sensibles au fait que « c’est mieux de voir les choses ensemble ». Donc, après être rentrés tous les deux du travail, je lui ai parlé de ma collègue et de l’aide que je voulais lui apporter. Il m’a immédiatement soutenu. En plus de cela, il a suggéré de donner le double du montant que j’avais prévu. Son visage exprimait une grande joie. Cette attention portée à notre prochain souffrant nous a fait nous sentir plus unis. (Thanh – Vietnam) Optimiser les relations Je suis souvent tenté d’« optimiser mon temps » en fonction de mon propre programme, pour être finalement mal à l’aise lorsque l’ordre des choses à faire est bouleversé par des imprévus : ces imprévus qui, si souvent, traduisent la volonté de Dieu et donnent une autre saveur à la journée. Cependant, je me rends de plus en plus compte que, dans la trame de la vie quotidienne, la meilleure attitude consiste à « optimiser les relations » avec chaque prochain que je rencontre. Et ici, la hâte est le grand ennemi ! J’essaie donc de m’arrêter, par exemple, avec les retraités en bas de l’immeuble, avec la voisine sur le palier, récemment sortie de l’hôpital. Je m’arrête pour dire ‘’bonjour’’à l’habitant assigné à résidence, que beaucoup marginalisent par peur, et pour le prévenir qu’aujourd’hui l’eau sera coupée à tout le quartier pour cause de travaux de maintenance. (Ciro – Italie)
Maria Grazia Berretta
(extrait de ‘’Il Vangelo del Giorno’’, Città Nuova, année VIII, n.2, mars-avril 2022)