Mouvement des Focolari

L’Économie de François

Allons découvrir quelques histoires de jeunes qui ont participé à l’événement, devenu aujourd’hui le mouvement international, Économie de François. https://vimeo.com/490828126

Gestes de fraternité–3e Partie

Nous nous rendons aux États-Unis, au Pakistan et aux Philippines pour voir et entendre le récit de quelques “petites” actions de différentes personnes qui prennent soin de ceux qu’elles côtoient. https://vimeo.com/490655262

Le pardon, base de l’unité

Le début de l’année est une bonne occasion de relancer les relations interpersonnelles. Dans le texte suivant, Chiara Lubich propose une stratégie radicale : une amnistie totale dans notre cœur afin d’y laisser vivre Jésus et de créer des cellules d’unité dans le monde. Ce que je veux vous souligner à tous aujourd’hui, c’est l’unité. L’unité doit triompher : l’unité avec Dieu, l’unité entre tous les hommes. Mais comment y parvenir ? Il nous faut aimer chacun avec cet amour miséricordieux caractéristique des premiers temps du Mouvement, lorsque nous avions décidé de voir d’un regard neuf, chaque matin et pendant toute la journée, le prochain que nous rencontrions, en famille, à l’école, au travail, etc. Le voir nouveau, complètement nouveau, sans nous souvenir de ses petites imperfections ni de ses défauts, en couvrant tout, tout par l’amour. Aimer vraiment comme nous le suggère la Parole de [Dieu] : jusqu’à pardonner soixante-dix fois sept fois (cf. Mt 18, 22). S’approcher de chacun avec, dans notre cœur, cette amnistie totale, ce pardon universel. Aller vers chacun en nous faisant un en tout, excepté dans le péché, dans le mal. Pourquoi ? Pour obtenir ce résultat merveilleux auquel l’Apôtre Paul aspirait. Il disait : « Se faire tout à tous – se “faire un” avec tous – afin de gagner au Christ le plus grand nombre » (cf. 1 Cor 9, 19). Si donc, aidés par ce pardon, nous nous “faisons un” avec le prochain, nous pourrons transmettre notre Idéal aux autres. Et lorsque cela est fait, nous établirons entre eux et nous la présence de Jésus, la présence de Jésus ressuscité, qui a promis d’être toujours avec nous dans son Église où, d’une certaine manière, Il se fait voir, on ressent sa présence lorsqu’Il est au milieu de nous. Voilà quelle devrait être notre œuvre principale : vivre de sorte que Jésus vive parmi nous, Lui qui est le vainqueur du monde. En effet, si nous “sommes un“, beaucoup “seront un” et le monde pourra voir un jour l’unité. […]

Chiara Lubich

(D’une conférence téléphonique, du 15 octobre 1981, Rocca di Papa). Extrait de : « Amnistie totale – Allumer des feux partout », in : Chiara Lubich, La vie est un voyage, p. 43. Editions Nouvelle Cité, 1987.  

Téléfilm sur Chiara Lubich : comment le regarder en dehors de l’Italie

Exceptionnellement, le film “Chiara Lubich – L’amour conquiert tout” peut être vu sur RaiPlay partout dans le monde en même temps que le film est diffusé. Grâce à la Rai et à Eliseo Multimedia, le film “Chiara Lubich – l’Amore vince tutto” peut être vu sur RaiPlay (utilisable sur tout appareil, après enregistrement) partout dans le monde en même temps que la diffusion du film (dimanche 3 janvier à partir de 21h25) et sur demande pendant les 48 heures suivantes. Voici les horaires confirmés pour le moment: Lundi 4 janvier: New York 07:30 PM Los Angeles 04:30 PM B. Aires et S. Paolo 09:30 PM Mardi 5 janvier: New Delhi 01:35 PM Bangkok  03:05 PM Sydney 07:05 PM Tokyo 05:05 PM Manille 04:05 PM Jakarta 03:05 PM Mercredi 6 janvier: Beijing 09:20 PM Bangkok 08:00 PM New Delhi 06:50 PM Tokyo 10:20 PM Manille 09:20 PM Jakarta 08:20 PM Jeudi 07 janvier: Los Angeles 08:00 PM Vendredi 8 janvier: Johannesburg 09:35 PM Les heures sont locales. Pour l’Europe : Le téléfilm sera visible en clair (non crypté) sur Rai Uno par satellite dans toute l’Europe (il n’est pas géo bloqué) Voici la liste des pays européens où on capte Rai Uno (non la liste des opérateurs individuels). ALBANIE, ARMÉNIE, AUTRICHE, BELGIQUE, BOSNIE, BULGARIE, CROATIE, DANEMARK, ESTONIE, FINLANDE, FRANCE, ALLEMAGNE, GÉORGIE, GRÈCE, KOSOVO, ISLANDE, LITUANIE, LUXEMBOURG, MACÉDOINE, MALTE, MOLDAVIE, MONACO, MONTENEGRO, NORVÈGE, PAYS-BAS, POLOGNE, PORTUGAL, RÉPUBLIQUE TCHÈQUE, RUSSIE & CIS, ROUMANIE, SERBIE, SLOVAQUIE, SLOVÉNIE, SUÈDE, SUISSE, HONGRIE  

Bureau de communication des Focolari

Les héros du « care »

Les héros du « care »

Quatre histoires de ceux qui « osent se soucier des autres » chaque jour : parce qu’il n’est pas nécessaire d’attendre la Journée mondiale de la paix pour construire un monde plus uni. « Ne cédons pas à la tentation de négliger les autres, surtout les plus faibles, ne nous habituons pas à détourner le regard, mais engageons-nous chaque jour concrètement à former une communauté composée de frères et de sœurs qui s’accueillent les uns les autres, en prenant soin les uns des autres ». Les mots de conclusion du message du Pape François pour le 1er janvier 2021, la 54ème Journée Mondiale de la Paix, sont un programme révolutionnaire pour la vie des personnes et des peuples pour cette année 2021 dans laquelle sont placés des espoirs infinis de paix ; une paix qui passe par la lutte contre la pauvreté, par une plus grande dignité de la personne, par le travail pour la résolution de toutes les formes de conflit, et enfin (et non des moindres) par la sauvegarde de la planète. Nous ouvrons cette année 2021 avec les récits de ceux que nous avons voulu définir comme étant  les « héros de l’entraide » : des gens comme nous, ou ceux qui vivent à côté de nous, qui n’ont pas manqué de précieuses occasions d’amour et de proximité dans les lieux les plus divers. Car le champ d’action des soins est vaste : il est aussi grand que le monde. Juniors pour un Monde Uni (Mexique) – « Nous voulions réaliser un projet ayant un impact à la fois social et environnemental et nous avons eu l’idée de collecter des bouchons en plastique pour les donner à une fondation qui s’occupe des personnes atteintes de cancer, afin de les aider grâce à l’argent récolté. Nous avons donc contribué à respecter l’environnement en recyclant le plastique et en aidant ces personnes à se soigner. À ce jour, nous avons effectué 23 livraisons pour un total d’un million de bouchons collectés en moins d’un an ! En outre, nous avons collecté des déchets recyclables et, avec l’argent récolté, nous avons pu donner de la nourriture à l’hôpital, des vêtements à des personnes aux ressources limitées et aider des maisons de retraite. Nous avons également planté des arbres dans certains quartiers de la ville ». Sandra Mugnaioni (Italie), enseignante à la retraite – Au lycée Copernico de Prato, elle mène depuis une vingtaine d’années des projets qui aident les élèves à devenir des « citoyens actifs ». L’un des projets les plus intéressants est celui des Peer Educator: les élèves choisissent un thème, en accord avec les enseignants qui suivent le projet, différent d’année en année : ils lisent des documents, étudient les différentes facettes du problème, puis décident de ce qu’ils vont faire. « L’année dernière, le thème était ce qu’on appelle les « écomafias » ». À la fin du parcours, 700 lycéens de la ville ont joué une pièce de théâtre, la Gardugña, (Notre cause en espagnol). « Les étudiants acquièrent ainsi une sensibilité et une compétence qui leur permettent de devenir des formateurs de leurs pairs, même de pairs en difficulté : ce sont en effet les pairs éducateurs qui, une fois diplômés, ne cessent de chercher des opportunités de faire le bien et ne renoncent pas à convaincre leur prof, à tel point que l’expérience, au lycée et en dehors, est partagée et construite par un groupe d’enseignants de plus en plus important ». Rolando (Guatemala) – Rolando est le propriétaire du Spokes Café. Il y a deux ans, il a visité une ‘maison d’accueil’ près de son quartier et a rencontré Madelyn à qui il a proposé de travailler comme barman. « Nous essayons de faire de notre bar un tremplin pour des jeunes comme elle », raconte Rolando, « en leur apprenant un métier, pour rompre ce cercle vicieux et les préparer à affronter le monde avec dignité. Souvent, ils décident ensuite de poursuivre leurs études à l’université et cela nous remplit de satisfaction ». Madelyn a 21 ans et est entrée dans cette maison d’accueil avec sa sœur. La plupart des jeunes qui y vivent sont victimes d’abus et d’exploitation. Certains ont même fait l’objet de trafics d’êtres humains. Bien que les jeunes femmes soient en sécurité dans ce foyer, beaucoup souffrent de la stigmatisation et parviennent rarement à trouver un travail décent. Madelyn dit qu’elle a toujours eu du mal à communiquer avec les gens : « J’ai encore un long chemin à parcourir, mais peu à peu j’apprends. En travaillant ici, j’ai découvert un sens des responsabilités et que derrière chaque client, il y a une personne. Ce travail a marqué un tournant dans ma vie ». Maria Liza (Philippines), procureur général de Tacloban – Le Centre de développement social pour les enfants (SDCC) est un refuge pour jeunes situé dans la partie nord de la ville de Tacloban, l’île qui a été gravement touchée par le typhon Haiyan en 2013. Aujourd’hui, le centre est dans une situation difficile en raison du manque de financement. « Nous sommes donc allés voir notre maire et nous lui avons proposé nos services », explique Maria Liza, « nous avons commencé à collecter des fonds pour faire face au manque de provisions et de médicaments, mais nous avons aussi pris en charge les signalements de violences de mineurs ». « Mais le plus important est que nous avons réussi à attirer l’attention de l’opinion publique sur le centre. Si nous n’y étions pas allés, personne n’aurait jamais admis leurs conditions de vie. Cela a créé une sorte de « préoccupation » publique pour que l’administration municipale puisse vraiment s’occuper de ces enfants ».

Stefania Tanesini

Pour connaître les récits complets, visitez la page web du projet United World Project