Une première initiative, déjà commencée en octobre (https://www.focolare.org/news/2016/10/22/vita-consacrata-svegliate-il-mondo/ ), en dit long sur la vivacité et la créativité du nouveau Centre Evangelii Gaudium (CEG) qui, bien avant l’inauguration officielle, repousse les limites avec un cours pour formateurs, animateurs, et étudiants en théologie pastorale missionnaire avec le titre ”Réveillez le monde”. Ce nouveau Centre naît de la synergie entre l’Institut Universitaire Sophia (IUS) et le Mouvement des Focolari, en particulier avec les presbytères, diacres, séminaristes, religieux, consacrés, le Mouvement paroissial et le Mouvement diocésain directement engagés dans le monde ecclésial. Un Centre qui est déjà actif donc, mais qui, le 11 novembre dernier, a fêté le jour de sa sortie à la vie publique, en cueillant ainsi l’occasion de donner la raison pour laquelle il est né : donner un nouvel élan, nouveau contenu et nouvelle direction à l’œuvre de renouvellement pastoral de l’évangélisation à laquelle l’Église est appelée aujourd’hui. Engagement que le CEG entend assumer en réponse à l’invitation du pape François, en s’inspirant et en prenant le nom de son exhortation apostolique Evangelii Gaudium. A travers des cours, des congrès, des séminaires, des symposiums, des stages, des laboratoires, des rencontres spécifiques, le CEG veut être un ”lieu de réflexion”, solidement ancré dans le style synodal, en concentrant toutes ces impulsions spirituelles et les expériences suscitées par le charisme de l’unité de Chiara Lubich. Et il veut le faire en se concentrant sur la formation, l’étude et la recherche dans le cadre de l’ecclésiologie, de la théologie pastorale et de la mission, de la théologie spirituelle des charismes dans la vie de l’Église aujourd’hui.
Significatifs sont les objectifs du CEG, mis en évidence par la présidente des Focolari, Maria Voce, dans son message qu’elle a fait parvenir et par l’intervention du coprésident Jesús Morán : promouvoir et soutenir des projets et activités de formation dans le sillage de Vatican II, en communion avec les autres charismes présents dans l’Église, dans la perspective du dialogue œcuménique, interreligieux et interculturel. Objectifs qui ont retenu aussi toute l’attention, d’après les messages qui sont parvenus, du secrétaire général des évêques italiens, Mgr. Gantino, et du Grand Chancelier de Sophia, Mgr. Betori, archevêque de Florence. Et en guise d’ouverture des travaux du congrès inaugural, les chaleureuses salutations du card. Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et de l’archevêque Vincenzo Zani, Secrétaire de la Congrégation pour l’Education Catholique. Quant au directeur de l’Institut Universitaire Sophia, le professeur Piero Coda, la tâche de décrire les intentions du nouveau Centre lui a été réservée et il a été suivi par le professeur Tiziana Merletti (déjà supérieure des Sœurs Franciscaines des Pauvres). « Le défi à relever est celui de donner une contribution à ce changement de paradigmes dans la culture et dans les relations entre les communautés ecclésiales et la société civile – déclare Piero Coda – que notre temps requiert et auquel la prophétie du pape François nous dit avec force que le moment est arrivé de se mettre en route avec fidélité et créativité ». Lors de la table ronde suivante, la confrontation de représentants du monde de la politique et du sport, comme Massimo Toschi et Damiano Tommasi, sur le passage historique préconisé de l’Église, appelée à enquêter et à cueillir les attentes et les espérances de la société d’aujourd’hui. Anna Friso
Ne pas s’arrêter devant les échecs
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