– Ne te préoccupe pas, lundi tu auras le ciment.
– Mais je ne sais pas si les chèques pourront être prêts pour lundi; cela fait deux mois que je ne reçois pas mon salaire.
– Il n’y a pas de problème; appelle-moi quand ils seront prêts.
– Quel sera le prix?
– Le prix que je paye. Ce sera ce que tu me dois. – Mais tu ne gagnes rien de cette façon. – çà ne sert à rien que je gagne dans cette affaire; vous ne serez jamais mes clients et maintenant vous avez besoin d’un coup de main.
Il me remercie et la conversation s’arrête là. Mais je vous assure que la plénitude et la joie que j’éprouve à ce moment valent beaucoup plus que le ciment. Ce fait a étonné mes employés. Au début ils ne comprenaient pas et j’ai dû leur expliquer que le plus important n’était pas le fait en soi, mais ce que cela peut provoquer à l’intérieur et à l’extérieur de notre entreprise. Ce mois-là, nous avons battu le record des ventes et en plein dans la crise, nous réussissons maintenant à vendre 30% de plus par rapport à l’an passé à la même période. Cette façon de se comporter, en se mettant au service des autres, a renforcé notre réputation et nous permet de nouvelles opportunités de business chaque jour, sans qu’il soit pratiquement nécessaire de les chercher. Je crois que si les entreprises découvraient l’utilité, même économique, que les principes de l’Economie de Communion, vécus avec radicalité, engendrent, ils n’hésiteraient pas à les mettre en pratique». de Germán M. Jorge Source: “Economia di Comunione – una cultura nuova” n.30
0 commentaires