AFASO – Curitiba
« La venue de Maria Voce a été pour nous comme une fine pluie rafraichissante et maintenant ici tout refleurit. » Un jeune Algérien résume ainsi la visite de la présidente du Mouvement des Focolari aux Algériens qui partagent cet esprit. Dans les années 90, quand la communauté commençait à se former, un chemin de dialogue s’est entamé, qui dure encore aujourd’hui. Du 9 au 14 février, la visite de Maria Voce représentait un événement important pour la communauté des Focolari en Algérie et autour. Dans ce pays, le dialogue avec les musulmans est en effet bien développé et reconnu par l’Église locale, ce qu’a confirmé la visite à Mgr Ghaleb Bader, archevêque d’Alger.
L’Algérie n’est plus une destination touristique, l’image de l’Islam est actuellement assombrie par des événements qui n’ont souvent rien à voir avec la religion. La visite de Maria Voce se situe au-delà. Comme Chiara Lubich le rappelait souvent, le dialogue est « une autoroute » pour avancer vers le monde uni, et cette petite communauté de musulmans, qui a fait sienne la spiritualité des Focolari suscite des interrogations. Comment cela est-il possible ? « Il faut le vivre pour comprendre », a répondu Maria Voce. Tandis qu’un froid sibérien traverse l’Europe, l’Afrique du Nord n’est pas épargnée : Tlemcen, perchée à 900 mètres d’altitude, est pourtant habituée au froid, mais il est cette année exceptionnel. C’est dans cette ville au riche passé culturel et religieux – là où s’est ouvert en 1966 le premier focolare d’Algérie – qu’arrive la présidente des Focolari, l’après-midi du 10 février.
Un accueil typique l’attend, avec deux superbes chevaux arabes et leurs cavaliers, qui font la garde d’honneur, et les enfants en vêtements traditionnels qui offrent du lait et des dattes, selon l’usage dans ces régions proches du désert. Maria Voce se prête volontiers au rite et embrasse tout le monde. Les coups de fusil la font sursauter et l’émotion est grande. C’est encore le cas le lendemain quand elle entre dans la petite salle du centre Mariapolis, avec 130 invités, tous musulmans, excepté les membres du focolare, quatre étudiants africains, deux évêques et deux religieux dominicains de Tlemcen. Quelques personnes du Maroc et de Tunisie sont aussi présentes. Après une brève histoire de l’arrivée de l’Idéal des Focolari au Maghreb, le dialogue qui s’établit est un moment de printemps. « Les jeunes ont été les véritables acteurs de ce moment », confie Maria Voce à son retour en Italie. Ils racontent leurs expériences et posent quelques questions auxquelles elle répond en français très simplement. Les adultes présents sont émus de constater que l’avenir est assuré. Les réponses sont valables pour tous, « même pour les évêques », comme l’affirme Mgr Henri Tessier, archevêque émérite d’Alger, qui s’est retiré au centre Mariapolis « Ulysse », centre des Focolari à Tlemcen, et qui participe à la rencontre. Les questions mettent en évidence la difficulté de faire connaître cet idéal dans la vie de tous les jours, en Algérie comme ailleurs, et l’engagement nécessaire pour aller à contre-courant.
Le mot « amour », synthèse de la spiritualité des Focolari, est souvent présent dans les réponses de Maria Voce : « Si on est dans l’Amour envers l’autre, il n’y a plus rien qui nous sépare ». Elle souligne l’importance de la relation entre les personnes : « La crise du monde actuel, avant d’être économique et politique, est une crise des relations ». D’où l’importance « d’un amour gratuit, qui n’attend rien en échange, totalement désintéressé, totalement Amour pour Dieu à travers le frère ». Musique algérienne, andalouse, très populaire à Tlemcen, et vêtements traditionnels rehaussent l’après-midi de fête. Les paroles des chants sont des louanges à Dieu qui montrent l’intense religiosité de ce peuple. Comme il est de tradition en Algérie, tout se termine en dansant.
Tlemcen, capitale internationale de la culture islamique pour 2011-2012, accueille de nombreuses manifestations culturelles et religieuses et se montre dans toute sa beauté. Le soleil apparait au moment de la visite de la ville. Fouad, accompagnateur du groupe, est amoureux de sa ville natale. Il la fait découvrir avec tous ses saints musulmans, qui font partie du patrimoine de la ville, et dont le plus fameux est Sidi Bou Medin. Sur sa tombe, Maria Voce prie pour que tous les musulmans de la communauté algérienne puissent suivre l’exemple de ces saints. A la sortie, Fouad entonne un chant qui rapporte un enseignement du saint : « Laisse ta tristesse, laisse ta vie et donne-toi à Moi ». Et une discussion conclut la visite. Fouad : « Tout est de Dieu, nous ne sommes rien ». Maria Voce : « Si, mais nous appartenons à Dieu ». Fouad : « Voilà, c’est le mot : appartenir ».
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L’Évangile est agréable à lire, mais sa mise en pratique provoque le scandale chez les gens bien comme il faut. L’Évangile ne supporte pas la stagnation, il n’assure pas le repos. Lui, le « signe de contradiction », ne promet pas une sinécure : « C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » (Lc 12,49). L’histoire du Christ sur la terre, en vingt siècles, est une suite d’échafauds, entre bagnes et piloris, et l’on ne voit pas toujours l’océan de larmes pleurées en secret. Et pourtant, sur ce silence désolé et obscur, la foi vaut la peine d’être vécue. Cela vaut la peine de croire sans voir. Rappelons-nous la recommandation de Jésus : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jn 16,33). Pour un peu de temps, il disparaît et nous souffrons, restés seuls, mais ensuite il revient. Dans la mystique, cette nuit obscure se termine par une irruption flamboyante du soleil. C’est l’épreuve, et celui qui la supporte avec force connaît la victoire. Il s’agit d’une souffrance qui engendre la vie : une semence qui meurt en terre pour porter du fruit au soleil. « De même, en effet, que les souffrances du Christ abondent pour nous, de même, par le Christ, abonde aussi notre consolation » (2 Co 1,5). Celui qui accueille Jésus crucifié accueille la douleur par amour : et en en faisant un acte d’amour, il trouve la joie. Il faut à cet effet un entraînement à l’Esprit Saint. Et ainsi, l’existence semble un drame cruel, avec des défaites apparentes et d’atroces déceptions : mais il faut résister. Rien n’est gaspillé de ce que l’on donne dans la douleur : le fruit d’une résistance dans la rationalité et dans la foi, avec force et charité, est utile tant dans l’ordre civil que dans l’ordre spirituel, en ce que le peuple devient, par ces moyens aussi, Corps social du Christ mystique. On sème dans les larmes, on moissonne dans la joie.
«Le nombre considérable de personnes qui, par tous les moyens, ont désiré formuler leurs sentiments de participation pour la disparition de notre chère Marisa, nous met dans l’impossibilité de remercier chacun personnellement. Nous le faisons de cette façon, afin d’exprimer non seulement nos remerciements, mais aussi le profond sens de gratitude pour autant d’affection envers notre Marisa et envers nous-mêmes. La famille Baù»
Lutte contre la pauvreté et Économie de Communion. Un binôme qui, durant la journée du 3 février, a été présenté sous différents angles au siège des Nations Unies. Un événement attendu, pour lequel une salle de réunion a été réservée, spacieuse et équipée de deux écrans pour les projections vidéo. Présence de rapporteurs internationaux, comme il est habituel dans ce contexte : Burundi, Brésil, Philippines et quelques villes des USA (Boston, Indianapolis et New York City). Une cinquantaine de personnes présentes, dont des représentants d’ONG et des délégués de l’ONU de différents pays de l’Afrique, Europe, Caraïbes et Amérique du Nord. L’événement a été organisé par New Humanity (ONG du Mouvement des Focolari, dotée du Statut consultatif auprès du Conseil économique et social de l’ONU (l’ECOSOC)) et par la Mission permanente d’observation du Saint-Siège auprès de l’ONU. Dans son introduction, en se référant à l’encyclique Caritas in Veritate, Mgr Chullikatt, nonce apostolique, a souligné l’importance qu’a aujourd’hui la promotion intégrale de l’homme.
L’Économie de Communion (ÉdeC) peut offrir des éléments innovants dans le contexte de la crise économique actuelle, comme John Mundell, président de la Mundell & Associates et membre de la Commission ÉdeC/USA, l’a relevé lors de son intervention. Avec Elizabeth Garlow, de Boston, ils ont illustré le style qui caractérise la gestion d’une entreprise ÉdeC, en présentant quelques témoignages d’entreprises qui y adhèrent dans différentes parties du monde. Le réseau de relations vertueuses qui se forment entre les différentes entreprises ressortait particulièrement. Futur et racines : ce sont précisément quelques-uns des jeunes présents – Cláudia Herrero Martins Menegassi et John Paul Dominic Flores Yumul, provenant respectivement du Brésil et des Philippines – qui ont cerné le contexte dans lequel l’ÉdeC est née : Brésil, en 1991, d’une inspiration de Chiara Lubich. Ils ont souligné la nécessité de développer la « culture du don » en opposition à celle de la « possession » et du rôle actif du nécessiteux, typique du projet. Ce point a été l’argument principal de la 50e session de la Commission du développement social, avec pour objectif l’élimination de la pauvreté, dont la présentation de l’ÉdeC constituait un événement parallèle. Alexis Nsabimana, jeune burundais, a offert l’expérience qui se poursuit en de nombreux pays de l’Afrique, où l’Économie de Communion, rencontrant les fortes valeurs communautaires propres à ce continent, trouve un terrain fertile. Significative est la lecture du « Message des Jeunes de São Paulo au monde », présenté à l’occasion des 20 ans de l’ÉdeC au Brésil (mai 2011).
Le message, avec l’expérience de l’Économie de communion sur comment « Éliminer la pauvreté à travers la fraternité » et avec quelques propositions sur la taxation des transactions financières, se trouve dans le projet de résolution, disponible sur le site des Nations Unies en différentes langues. Hugh Timothy Duggan, consultant de la représentation des États-Unis à l’ONU, a demandé l’adhésion de l’ÉdeC au programme des Nations Unies « Global compact » (avec ses 8700 adhérents de 130 pays, elle est la plus grande initiative à caractère volontaire relative à la responsabilité sociale des entreprises). En conclusion, le dialogue avec les participants a souligné l’accueil positif de la part des intervenants. Source : EdC online
« Ma sœur Maria Assunta n’est plus, emportée par une leucémie fulgurante. Un sentiment d’impuissance m’avait saisi. Je me demandais quel sens pouvait avoir la vie si la mort emporte avec elle nos rêves, nos désirs, nos conquêtes… Tout perdait son sens. Je ne voulais plus vivre. » Me sont revenus en mémoire les derniers instants de vie de Maria Assunta. Les forces l’avaient abandonnée. Même soulever les paupières était pour elle une fatigue immense qui pouvait lui coûter la vie. Toutefois, pendant qu’on la ramenait à la maison, en sortant de l’ambulance sur une civière et en entendant la voix des parents et des amis venus la saluer pour la dernière fois, elle eut comme un sursaut. Je vis un changement soudain sur son visage. Non seulement elle ouvrit les yeux, mais elle releva la tête et sourit à chacun. Et elle n’arrêta pas de sourire avant d’avoir salué tout le monde. C’est seulement lorsqu’elle entendit se fermer la porte de la maison qu’elle laissa tomber la tête sur les coussins et… tomba dans le coma.
Pourquoi a-t-elle fait cela ? Pourtant, en réfléchissant à cette absurdité il me semblait en comprendre le pourquoi. L’amour qui la poussait à se préoccuper de tous sauf d’elle lui avait permis, dans un certain sens, de vaincre la mort. Ses yeux en étaient le témoignage le plus manifeste : ils n’exprimaient pas la peur de mourir mais une sérénité qui semblait vouloir consoler les personnes qui l’entouraient, comme pour dire « Soyez tranquilles, parce que moi je suis heureuse ». En un éclair, une pensée a traversé mon esprit : « Anto, le mort c’est toi, Assunta est vivante ! » Alors je me suis dit : « Ne perds plus ton temps ! L’unique direction que ma vie peut prendre c’est l’amour ». Je commençais dans les petites choses à aimer les personnes qui étaient à côté de moi, avec beaucoup de simplicité. Mais avec le temps cette flamme commença à s’éteindre, parce qu’aimer toujours est très engageant. La réponse à ma façon d’agir ne venait pas toujours, au contraire, je rencontrais parfois la dérision. En cette période j’eus l’occasion d’écouter un enregistrement vidéo dans lequel Chiara Lubich parlait de la douleur de Jésus sur la croix quand il crie « Mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Je me suis senti comme libéré. Chiara, en peu de minutes avait dénoué chaque nœud. Sans qu’elle ne sache rien de moi, elle m’a expliqué la vie. Elle m’a fait comprendre qu’aucune douleur ne devait être méprisée mais plutôt aimée, parce que contenue dans la douleur de Jésus. La parole ‘’absurde’’ pouvait parfaitement décrire mon état d’âme à la mort de ma sœur. C’est absurde de mourir à 20 ans ! Mais quand j’eus accepté cet absurde, j’ai retrouvé le sens de mon existence et j’ai compris, comme l’a fait ma sœur, qu’on peut vaincre la mort. Antonio (Teramo, Italie)
Aux États-Unis, les entreprises de l’Économie de Communion (ÉdeC) exploitent des secteurs les plus variés : une entreprise d’ingénierie de l’environnement, un atelier de violon, une école de langue, une agence de voyage, une ferme biologique et différentes entreprises d’assistance et de consultation. Par exemple, l’étude d’avocat de Clare Marie DuMontier « La Visitation », à Appleton dans le Wisconsin, fournit des services de tutelle aux personnes âgées. Clare Marie avait failli quitter sa profession à cause des conflits qui ont miné l’environnement juridique dans lequel elle a travaillé. La Spiritualité de l’unité lui a donné les instruments pour « rester calme et persévérer, et aimer dans les situations les plus stressantes ».
Ces entreprises se soutiennent entre elles avec le réseau « business to business » qui les relie tant au niveau continental qu’au niveau mondial. Des conférences téléphoniques trimestrielles, un congrès annuel national et quelques rencontres internationales sont une grande aide pour renforcer l’engagement et les valeurs du projet ÉdeC, ainsi que pour améliorer les idées. En outre, les entreprises s’engagent à animer les rapports avec les employés, clients, fournisseurs et voisins dans le respect et la transparence. Mais comment fonctionnent les entreprises de l’Économie de Communion dans un contexte de concurrence ? John Mundell est le fondateur et directeur de Mundell & Associates, une entreprise de consultation pour les assainissements environnementaux dans la ville d’Indianapolis. « C’est un changement radical pour notre mode de vie américain, commente John. Dans les entreprises de l’Économie de Communion, nous essayons de voir les entreprises concurrentes non pas comme des adversaires à battre, mais comme des personnes avec lesquelles nous pouvons construire des relations. Dès le début, nous avons essayé de suivre le principe de ne jamais dire du mal d’un concurrent. Nous rivalisons seulement dans la qualité de notre produit et de notre service. Une fois, nous avons participé à un concours assez important pour un travail très élaboré dans un autre État. Lorsque le mandataire pour la ville s’est levé pour présenter nos références, il a confessé avoir parlé non seulement avec notre client, mais aussi avec la concurrence. « J’ai essayé de m’informer sur les défauts de cette entreprise, mais je n’ai jamais entendu autant de commentaires élogieux sur une entreprise de la part de ses concurrents. J’ai confié sans réserve le travail à ces personnes ». » Les entreprises de l’ÉdeC se chargent aussi de favoriser les relations positives dans le milieu où ils travaillent. Par exemple, l’entreprise Mundell a décidé de délocaliser ses bureaux dans une partie de la ville en difficulté, pour donner une impulsion au développement économique de cette zone. « Nous avons décidé d’engager des personnes du lieu pour réparer le toit et aménager le site, raconte Mundell. Nous avons développé des relations étroites avec d’autres entreprises et magasins du lieu. Nos employés font du volontariat dans le réfectoire de l’église voisine « Disciples de Christ » et certains ont aidé à réparer une maison délabrée de notre quartier. Une équipe de télévision est venue ce jour-là et le reportage a été diffusé au journal télévisé du soir. Grâce à cette retransmission, trois ans après nous avons obtenu un contrat de 50 000 dollars ». Certaines des entreprises de l’Économie de Communion les plus développées ont pu offrir des programmes de stage pour étudiants universitaires de différents niveaux, afin qu’ils puissent expérimenter, de l’intérieur, comment ces entreprises fonctionnent. Elizabeth Garlow, qui a fait de la recherche sur le modèle de l’Économie de Communion à l’université, a effectué son stage auprès de l’entreprise Mundell & Associates. « Après cette expérience, raconte-elle, je suis convaincue qu’il est possible de construire des relations familiales au travail. » De : Focolare : Living a Spirituality of Unity in the United States (New City Press, 2011).
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La République de Malte est constituée de trois îles principales : Malte, Gozo et Comino. Sa position stratégique en Méditerranée entre Europe et Afrique lui a valu d’être une forteresse parfaite pour beaucoup : Phéniciens, Romains, Arabes, Aragonais, les Chevaliers de saint Jean, Français et Anglais … Les premiers témoignages de présence humaine sur l’île remontent à 5200 avant J.-C. Avec une superficie de 316 km2, Malte est un des États les plus petits et peuplés au monde. La population a atteint les 400 000 habitants. Le secteur touristique est un élément fondamental de l’économie maltaise. Malte a été une des premières colonies romaines qui a embrassé le christianisme, amené par saint Paul vers 60 après J.-C. comme il est écrit dans les Actes des Apôtres. Les Maltais sont, pour la très grande majorité, catholiques et on recense plus de 360 églises entre Malte, Gozo et Comino. D’autres dénominations chrétiennes sont également présentes, dont les anglicans, les orthodoxes, les luthériens, l’Église d’Écosse, les méthodistes, et d’autres religions comme l’hébraïsme et l’islam. Malte fait partie de l’Union européenne depuis 2004. Les premières semences de la spiritualité de l’unité sont jetées déjà dans les années 60. En 1975, il y avait environ 70 personnes qui y adhéraient. La première communauté commençait à se former, les premières vocations au focolare se manifestaient et le désir d’avoir un Focolare sur l’île et de réaliser une Mariapolis à Malte s’exprimait. Finalement, en 1979, la première mariapolis voit affluer 1000 participants. Et, au début des années 80, deux centres des Focolari s’établissent.
La vie a continué à grandir et à s’enraciner : l’année 1999 a été une étape fondamentale de ce chemin. Chiara Lubich est venue sur l’île pour recevoir le doctorat Honoris Causa en « Littérature (Psychologie) » de l’Université de Malte, motivé par la contribution donnée par son charisme pour « cultiver une vision intégrale de la personne humaine dans le domaine de la psychologie ». Dans cette perspective de réflexion est né ensuite dans un environnement international « Psychologie et communion », réseau de chercheurs avec le devoir d’approfondir cette approche psychologique originale. Dix ans après la remise du doctorat à Chiara, s’est tenu, à Malte, un séminaire spécialisé sur la signification psychologique du paradigme relationnel qui émerge de la spiritualité de l’unité. Et aujourd’hui aussi la communauté focolarine maltaise est florissante, et il y a quelques milliers de personnes qui, de différentes façons, ont été touchées par la spiritualité : riches sont les rapports construits au sein de l’Église locale et avec d’autres communautés et Mouvements ecclésiaux. Le fruit concret est le travail qui se fait actuellement sur le chemin vers « Ensemble pour l’Europe 2012 ».
On travaille en étroite collaboration avec des personnes d’autres dénominations chrétiennes, au conseil œcuménique maltais et aussi avec l’église locale maltaise à la commission œcuménique diocésaine. Les contacts avec la communauté musulmane sont fréquents et très amicaux, en particulier lors de certains événements où on a collaboré en travaillant ensemble avec les jeunes. Un des plus récents développements dans le domaine culturel, en particulier dans le domaine médical, pédagogique, sportif, et aussi politico-juridique : des membres des Focolari, appartenant aux deux partis politiques principaux, cherchent à donner leur témoignage de fraternité. Parmi les différentes initiatives maltaises pour adhérer à l’Économie de Communion, est née, en 1992, l’école d’anglais « The Voice », très appréciée aussi par le Ministère de l’Éducation pour le climat cordial et accueillant et pour le professionnalisme de l’enseignement. Un accueil que saint Paul, naufragé sur l’île (Ac 27,26), avait aussi expérimenté. Il y est resté pendant trois mois, laissant – comme l’a rappelé Benoît XVI lors de son voyage en 2010 – « un signe indélébile dans l’histoire de votre pays ». Et, à cette occasion, il avait encore rappelé comment, grâce à la présence de Paul parmi les Maltais, « l’Évangile de Jésus s’est profondément enraciné et a produit des fruits non seulement dans la vie des personnes, des familles et des communautés, mais aussi dans la formation de l’identité nationale de Malte et dans sa culture vivante et singulière ». Lien : www.thevoicelanguageschool.com
« Le froid, qui a tenaillé toute l’Italie dès la fin de la semaine passée déjà, pourrait être la métaphore du niveau et de la complexité de la crise dans laquelle se trouve l’Italie, écrit Paolo Loriga. En toute conscience, un rendez-vous avec les responsables de chaque niveau du Mouvement des Focolari en Italie avait été fixé depuis longtemps, à Castel Gandolfo, du 3 au 5 février. Un nombre très important de personnes présentes (400), deux jours et demi d’analyse, de dialogue et de discussion, avec un objectif précis : que faire de plus et de mieux pour l’Italie d’aujourd’hui ?
Les résultats indiquent avant tout un engagement communautaire renouvelé dans les besoins du pays, qui se manifeste à travers certaines priorités évidentes et partagées. Ainsi, en ce qui concerne la politique, les Focolari italiens ont décidé d’accomplir l’engagement déjà annoncé par le Mouvement politique pour l’unité, celui de relancer la réforme de la loi électorale en vigueur. Concernant l’économie et le travail, le réseau existant entre demande et offre de travail dans toutes les zones du pays sera développé et rendu plus efficace. Au sujet des jeunes et de la nécessité de créer des emplois, l’incubateur de nouvelles entreprises qui fonctionne à l’échelle régionale au Pôle entrepreneurial de Loppiano, aux portes de Florence, acquerra une dimension nationale pour offrir des services partout où des emplois peuvent être créés.
En ce qui concerne l’urgence éducative et la légalité, de nouveaux chantiers démarreront et ceux en cours se développeront, de façon à coordonner avec une grande efficacité les initiatives entreprises, afin que les deux thèmes soient le fil conducteur qui unira plusieurs opérations des Focolari exécutées dans les différents territoires du pays. Quant à l’immigration, à l’intégration et au dialogue interreligieux, une carte mise à jour au niveau national sur les différentes activités pour ceux qui arrivent en Italie est devenue nécessaire.
Une photographie analogue devra être prise de la présence actuelle des membres du Focolare dans tous les organismes avec la participation de l’Église catholique. Un soutien renouvelé et encore plus convaincu s’est manifesté avec beaucoup de passion sur deux fronts significatifs : le rapport profond avec les communautés islamiques et les écoles de participation pour jeunes du Mouvement politique pour l’unité. Dix ont été ouvertes depuis novembre dernier. Des résultats très concrets pour le futur du pays. » Paolo Lòriga Source : Città Nuova
Nous avons vu des années l’étoile jaune à quatre pointes sur fond bleu. Elle a aussi été la base graphique de www.focolare.org jusqu’au 22 janvier 2011. Mais Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, avait vu ce symbole plutôt comme le drapeau des Cités-pilotes du Mouvement. En 2000, elle précisait cependant : « J’ai compris, intérieurement, que le logo du Mouvement des Focolari n’est pas l’étoile, c’est cette Sainte Vierge avec, en dessous, toutes les vocations. [= différents choix de vie] C’est notre (logo). Et alors nous devons étudier… nous devons chercher une personne artiste qui nous le dessine… ». Chiara se référait à la représentation de la Mère de Dieu dans l’art sacré, revêtue d’un manteau qui rassemble les différents peuples, les différentes professions… qui avec ses bras accueille tout le monde et en même temps est ouverte à tous.
Ces instructions ont aussi inspiré le travail pour la mise en page du site officiel international actuel, mais nous sommes conscients que le travail pour la recherche d’un logo, auquel les Focolari au niveau international pourraient s’identifier, est bien plus long et complexe. Pour cette raison, un concours pour la réalisation du logo du Mouvement des Focolari a été ouvert. Un jury de sept professionnels des différents continents évaluera les travaux. Tous sont invités à envoyer leurs idées ou ébauches à : azzurro.co@focolare.org
Pour plus d’informations :
Lundi 6 février, dans la localité de Cugy, 350 personnes ont pris part à la cérémonie funèbre pour saluer une dernière fois Marisa Baù, en terre helvétique. La Messe a été concélébrée par 8 prêtres. Mgr Charles Morerod, évêque du lieu et Mgr Jean-Claude Périsset, nonce apostolique à Berlin, originaire de Estavayer-le-Lac, proche de Montet, ont exprimé dans leur message, leur participation, leur proximité et leur soutien à la famille et aux focolarini de Montet. Marithé Vuigner, coresponsable du Centre de Montet, a reparcouru brièvement les 40 jours vécus depuis la disparition du 20 décembre jusqu’au moment de la découverte du cadavre et elle a fait un rapide portrait de Marisa Baù. À l’issue de la cérémonie, le corps a été transporté en Italie, accompagnée de quelques membres de sa famille qui étaient venus à Montet et d’un groupe de focolarini.
Le lendemain, mardi 7 février, une grande foule attendait Marisa à l’église du hameau de Sasso di Asiago, pour lui donner l’ultime salutation, au cours des obsèques célébrées par le curé de la paroisse de Gallio, le père Lauderio Dal Bianco. Au nom de la famille, une nièce a salué Marisa, mettant en lumière son amour pour sa famille et pour la vie. Les rapports de l’autopsie qui devraient établir les causes de la mort devraient arriver dans un mois. « Nous sommes face à une situation tragique, douloureuse, dans laquelle nous voyons combien le Mouvement s’identifie plus que jamais avec les drames de l’humanité d’aujourd’hui », a écrit ces jours-ci Maria Voce aux communautés du Mouvement. Et elle continue : « Il nous reste, pour nous réconforter, le témoignage de la générosité avec laquelle Marisa s’est donnée à Dieu, avec laquelle elle a vécu toutes ces années dans une attitude de donation totale aux autres focolarines, au travail qui lui était confié et qu’elle assumait avec responsabilité et engagement. Croyant plus que jamais dans l’amour de Dieu pour Marisa, continuons à prier pour elle et pour toute sa famille. Lire tout l’article sur Città Nuova (en italien) – http://www.cittanuova.it/contenuto.php?TipoContenuto=web&idContenuto=333590 Pour info : area stampa – https://www.focolare.org/area-press-focus/it/news/2012/02/01/marisa-bau-1963-2011/
Approfondir les connaissances réciproques, échanger des rapports nouveaux entre chrétiens de différentes Eglises et promouvoir le style de vie oecuménique caractérisé par les connaissances réciproques, échanger des rapports nouveaux entre chrétiens et promouvoir le style de vie oecuménique caractérisé par le “dialogue de la vie” inhérent à la spiritualité de l’unité: de nombreuses occasions pour vivre tout cela durant la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. La devise de cette année, c’est: “Tous, nous serons changés … dans la victoire … par notre Seigneur Jésus Christ” (Première lettre aux Corinthiens 15,51-58). Nous poursuivrons par quelques brèves nouvelles.
Italie – Beaucoup voient dans la Parole de vie du mois de janvier, qui suggère la façon de vivre la devise de la Semaine, un instrument précieux de sensibilisation oecuménique. A Modène, elle a été distribuée à toutes les personnes présentes à une célébration, suscitant immédiatement des échanges animés. A Biella, les participants à une réunion qui concluait la Semaine ont écouté avec enthousiasme la proposition visant à mettre à disposition pour les baptêmes des différents Eglises présentes sur le
territoire – Vaudoise, Roumaine-Orthodoxe et Russe-Orthodoxe – l’antique Baptistère qui se trouve à côté de la cathédrale catholique, monument du Xème siècle, érigé par des fidèles de l’Eglise encore indivise, érigé avant les multiples divisions. Cela répond au souhait de voir l’utillisation du Baptistère pour toutes les églises multiplier les occasions de rencontre et la connaissance réciproque entre les différentes communautés. A Bari, le groupe oecuménique, qui est actif toute l’année, a, pour la Semaine, organisé une série de moments de prières dans différentes églises catholiques et évangéliques et, pour la première fois, dans une communauté pentecôtiste – la Christ Victory Church – formée surtout de fidèles d’origine africaine. Avec eux, se sont établis des rapports qui vont au-delà de la prière, concrètement, avec des aides pour des visites médicales, par la récolte de vêtements etc.
France – La célébration oecuménique de Lyon – préparée par le Comité diocésain pour l’oecuménisme et le Comité des responsables d’églises de Lyon – a été retransmise par France 2 et en direct par la radio française. Les paroles du Cardinal Barbarin ont confirmé le désir de travailler pour l’unité: “.Ne perdons pas de temps à nous lamenter sur les divisions du passé ou du présent, et faisons tout pour en éviter de nouvelles dans le futur… Lançons-nous hardiment dans l’œuvre de transformation que la Résurrection rend possible”.
Equateur – De Quito, on nous raconte l’expérience d’un choeur oecuménique dirigé par une prêtre anglican: «Une expérience de fraternité qui, grâce à la passion commune pour le chant et pour le dialogue, a fait naître des rapports profonds et s’est rapidement transformée en témoignage d’unité très fort. Outre les Focolari, en font partie des membres de l’Eglise épiscopale, du mouvement Jean XXIII, de la famille salésienne etc. Le choeur accompagne tous les ans les célébrations de la Semaine de prière et d’autres initiatives oecuméniques. Ces journées-là, justement, les choeurs ont décidé de participer au concours “Groupe musical du 50° anniversaire de la Coopération Fraternelle Munich (Bavière) – Equateur”. Nous espérons donc que tous, y compris en dehors des frontières nationales, acquièrent, la certidude de l’unité pleine et visible».
En conclusion de la Semaine de prière, Benoît XVI a constaté les « signes positifs » de la «fraternité retrouvée» et d’un « sens partagé des responsabilités » face aux défis du monde. Il a rappelé en outre comment «la présence du Christ ressuscité nous appelle, nous tous, les chrétiens, à agir ensemble pour la cause du bien. Unis dans le Christ, nous sommes appelés à partager sa mission”. Les nouvelles internationales de retrouvailles fraternelles et de joie le confirment.
Ils sont apparu à la télévision, dans les kiosques, les librairies et, surtout, dans les agendas et dans les poches de bon nombre d’entre nous, sur les cartes de vœux envoyées et reçues par petits et… grands. Et maintenant ils ont débarqué sur le web. Gibì et DoppiaW ont ouvert un site, où tous peuvent trouver un espace de réflexion sereine grâce à des écrits de l’auteur, des jeux et des chants, des lettres et des expériences d’éducateurs, de jeunes et d’enfants. Mais ce sont les cases de la BD les éléments les plus importants : comme des fenêtres sur leur vie, les brèves histoires de Gibì et DoppiaW nous permettent de les accompagner sur un chemin extraordinaire et à la portée de tous ; avec pour ingrédients de l’humour, de la stupeur et de l’innocence.
Gibì et DoppiaW sont en effet nés ainsi, de l’idée d’un éducateur qui cherchait comment aider un adolescent qui vivait un moment difficile. Comment le toucher sans être paternaliste ? Ayant de la facilité en dessin, voici l’idée : mettre sur papier un dialogue et des aventures entre deux clowns comme excuse pour transmettre une espérance qui avait toujours raison d’être. Le reste appartient à l’histoire.
Pour la valeur pédagogique et éducative de leurs aventures, Gibì et DoppiaW sont devenus les protagonistes de quelques projets pour les écoles en Italie et ensuite dans de nombreux pays dans le monde. Depuis plus de cinquante ans, Grazia Honegger Fresco est une des auteures les plus influentes d’ouvrages dans le domaine éducatif : en 2006, elle a publié Gibì et DoppiaW dans « il Quaderno Montessori » (une revue éducative trimestrielle) et a déclaré : « Ce sont des personnages très efficaces (…). Il y a la spiritualité et aussi le divertissement, il y a la joie de vivre (…). Ils semblent être une grande richesse pour les personnes ». Comme les meilleurs films, qui en noir et blanc témoignent de leur âge, mais ne le montrent pas du tout, les deux personnages sortis de la vie et de la plume de Walter Kostner ont aussi grandi ces dernières années sans jamais devenir grands. Ils portent très bien le poids des ans et des histoires, grâce à la sagesse dont ils font cadeau, mais aussi grâce aux rires sains que leur compagnie provoque habituellement chez ceux qui les lisent et les rencontrent. Par un savant équilibre entre silence et mots, ces deux clowns peuvent parfois aussi devenir dérangeants : avec leur sincérité effrontée et la légère ironie, Gibì et DoppiaW bouleversent notre vie tranquille et nous poussent à nous rapprocher du prochain de façon concrète et à trouver dans chaque difficulté de la vie le côté positif.
C’était le dimanche 5 février, à l’Angélus. Avant la prière à Marie, le pape a consacré sa réflexion à l’Évangile du dimanche, le passage où Jésus guérit des malades. « Même face à la mort – commente le pape – la foi peut rendre possible ce qui est humainement impossible. Mais la foi en quoi ? En l’amour de Dieu. Voilà la vraie réponse, et le mal est irrémédiablement vaincu ». « De même que Jésus a affronté le Malin avec la force de l’amour qui lui venait de son Père, nous aussi, nous pouvons affronter et vaincre l’épreuve de la maladie en gardant notre cœur immergé dans l’amour de Dieu. » C’est à ce moment que le pape a rappelé l’exemple de Chiara Luce Badano, jeune fille de Sassello qui faisait partie du Mouvement des Focolari et que l’Église a proclamée bienheureuse le 25 septembre 2010. Le pape a nommé Chiara Luce parmi « les personnes qui ont supporté des souffrances terribles parce que Dieu leur donnait une sérénité profonde ». Le pape porte dans son cœur la bienheureuse Chiara Badano « fauchée dans la fleur de l’âge – a-t-il dit à l’Angélus – par un mal incurable : tous ceux qui allaient la voir recevaient d’elle lumière et confiance ! Cependant, dans la maladie, nous avons tous besoin de chaleur humaine : pour réconforter une personne malade, une proximité sereine et sincère compte plus que les paroles ».
Ce n’est pas la première fois que Benoît XVI cite l’exemple de Chiara Luce pour proposer aux communautés chrétiennes un exemple de confiance en l’amour de Dieu. Il l’avait déjà fait à Palerme où il avait demandé aux jeunes de mieux la connaître : « Une courte vie », avait-il dit, durant laquelle elle a su donner « un message étonnant ». « Dix-neuf années pleines de vie et de foi. De douleur aussi, pour les deux dernières, vécues dans la foi et dans la joie qui venait de son cœur empli de Dieu ». C’est avec cette lumière dans le cœur que Benoît XVI a rappelé à l’Angélus du 5 février la journée mondiale du malade que l’Église célébrera samedi prochain 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes. Les parents Interview vécu comme une lumière claire sur la maladie
L’Inde, sous-continent de plus d’un milliard 170 millions d’habitants, pourrait bientôt dépasser la Chine en termes de population. Un pays à la croissance rapide, parmi les plus grandes économies mondiales, et en même temps avec un taux élevé d’analphabétisme, de pauvreté et de malnutrition. Une grande diversité religieuse, à majorité hindoue avec 80 % et 2,3 % de minorité chrétienne. On comprend pourquoi, parmi les dialogues les plus développés par les Focolari dans cette nation, il y a justement le dialogue interreligieux, en particulier avec le monde hindou. Le Mouvement des Focolari est présent en Inde depuis 1980. Aujourd’hui, il y a des centres des Focolari à Mumbai, Bangalore, Goa et New Delhi qui promeuvent différentes activités : Mariapolis, rencontres mensuelles pour adultes, familles et jeunes. Dans différentes villes – Vasai, Pune, Panjim, Margao, Vasco, Trichy – il y a des groupes actifs de personnes qui adhèrent à l’esprit des Focolari.
Différents microprojets sociaux fleurissent autour des communautés du Focolare pour l’éducation des enfants, pour la promotion humaine de la femme et comme soutien aux familles en difficulté, aussi avec les soutiens à distance : les plus connus sont « Ilanthalir » (jeunes pousses en langue Tamil) dans le sud de l’Inde et à Mumbai « Udisha » – « Le rayon de soleil qui annonce une nouvelle aube ». Nés pour « montrer une réponse concrète à la pauvreté qui nous entoure », ils comprennent aujourd’hui environ 2400 enfants en tout, ainsi que leur famille. Ils se sont particulièrement engagés à diffuser les valeurs de la fraternité universelle dans le monde des adolescents en sensibilisant des jeunes de toutes les religions lors de différentes manifestations, aussi au niveau international. En 2009, le Supercongrès – rendez-vous traditionnel des Jeunes pour un monde uni – s’est tenu précisément à Coimbatore, accueillant en Inde des adolescents du monde entier. Il y a aussi beaucoup de microréalisations, racontées lors de la récente réunion d’Humanité Nouvelle (Mumbai, septembre 2011). Parmi les participants, un médecin de Goa qui a donné vie à une clinique mobile, la Prabhu Prasad Clinic, en mettant ensemble les services de différents médecins, avec un champ d’action et de soin qui va des personnes âgées aux enfants. Chiara Lubich a visité l’Inde plusieurs fois, dans le cadre du dialogue avec les frères hindous, après avoir connu, à travers la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, Dr Aram, fondateur de Shanti Aram. En 2001, à Coimbatore (Tamil Nadu), elle reçoit le Prix « Défenseur de la Paix » de la part de Shanti Ashram et du Mouvement Sarvodaya. Elle y retourne ensuite en 2003 où, au Centre de culture indienne Bharatiya Vidya Bhavan, comme il lui a été demandé, elle communique sa vocation spécifique à l’unité et à la fraternité universelle. Ont suivi et continuent : tables rondes, conférences, échanges de visites et de nombreux symposiums, dont le dernier en décembre 2011. Des occasions de dialogue, de pas en avant dans la construction de rapports de fraternité vraie avec le monde hindou, comme en témoigne, par exemple, le docteur Vijaya Bhatia, professeur de Yoga, qui est intervenue lors du 4e symposium hindou-chrétien « Lire, interpréter et vivre les Écritures pour réaliser la paix et la fraternité universelle ».
Un idéal de vie qui se concrétise au quotidien, comme pour cette jeune de Mumbai qui a préféré donner à une personne dans le besoin son propre argent récolté avec difficulté pour payer une facture médicale très élevée. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le même soir elle reçoit un appel : c’était l’administration de l’hôpital qui, pour une erreur de calcul, lui devait 300 roupies ! C’est l’expérience de vivre l’Évangile qui se reflète non seulement dans la sphère personnelle et privée, mais aussi dans le social. Les statistiques peuvent effrayer, mais en visant à être « le changement que tu veux voir dans le monde », comme l’enseignait Gandhi, les semences de fraternité continuent à grandir.
Je m’appelle Vijaya Bhatia, je suis hindoue et j’adhère à l’esprit du Mouvement des Focolari depuis 1988. Le contact avec Chiara Lubich m’a aidée à mieux comprendre ma religion. Il m’a rendue plus généreuse dans le partage des pensées, des biens matériels et de tout ce que j’ai, mais, à ma grande surprise, quand je donne quelque chose, je reçois le centuple. J’en ai déjà fait l’expérience plusieurs fois. Comme lorsque j’ai donné à une femme deux de mes nouveaux vêtements et, le jour suivant, j’ai reçu trois habits de ma famille. En 2005, ma maison a été inondée à cause de fortes pluies. En rentrant, je ne savais pas quoi faire : je n’avais pas assez d’argent pour acheter une nouvelle maison ! À quelques pâtés de maison, il y avait la maison de ma cousine, qui a aussi subi des dommages, mais moins graves. J’ai pensé : je ne peux rien faire pour ma maison, mais au moins je peux l’aider. J’ai donc téléphoné à des membres de ma famille en les invitant à contribuer : nous avons récolté 50 000 roupies. Elle n’en croyait pas ses yeux… et moi non plus : quelques jours plus tard, j’ai reçu, d’une source anonyme, le double de l’argent nécessaire pour ma maison ! Une nuit, durant l’hiver, j’étais dans mon lit bien au chaud, quand je me suis rendue compte qu’il y avait de nombreux travailleurs à la journée qui dormaient dehors, au froid. Je n’ai pas réussi à trouver le sommeil. J’ai pensé à la règle d’or : « Fais aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasse ». Le jour suivant, je suis allée acheter des couvertures pour ces personnes. J’ai choisi les meilleures et plus moelleuses, au lieu des dures bon marché. Puis j’ai vu qu’il y avait aussi beaucoup d’enfants. Je suis allée au magasin où ils s’approvisionnaient et j’ai demandé au commerçant s’ils avaient acheté du lait. Le propriétaire m’a dit qu’ils l’ont acheté pour les plus petits, mais pas pour les enfants plus âgés. J’ai donné de l’argent au propriétaire du magasin pour qu’il puisse donner du lait à tous. Cela dure depuis plus de trois ans maintenant.
Un jour, une patiente est arrivée, une femme hindoue qui souffrait de dépression, de tension élevée, d’insomnie, de ballonnement, etc. En écoutant son histoire, j’ai compris que ses problèmes ont commencé le jour où sa fille a épousé un jeune musulman. Elle l’a rejetée depuis lors. Je peux comprendre la souffrance de cette femme. Lorsque j’étais petite, nous avons tout perdu suite à la partition de l’Inde et du Pakistan. Nous avons dû quitter notre maison au Pakistan et venir en Inde. Mais moi, avec le temps, j’ai compris que nous ne pouvons pas vivre en alimentant dans notre cœur la haine éprouvée par le passé. J’ai donc expliqué à cette femme que lorsqu’elle avait semé la graine de la haine dans son âme, le résultat a été un arbre de haine, cause principale de tous ses problèmes. Si elle voulait vraiment être guérie, elle devait pardonner et semer la graine de l’amour dans son cœur. Je croyais qu’elle avait compris, et je lui ai prescrit un médicament. Lorsqu’elle est revenue, elle avait encore tous ses problèmes et j’ai compris qu’elle n’avait rien fait. Alors j’ai pensé que je pouvais le faire à sa place : j’ai pris le téléphone, je l’ai fait parler avec sa fille pour l’inviter – elle et son mari – à dîner le soir même chez elle. Deux mois plus tard, comme le rapport avec sa fille et son gendre s’était amélioré, son état de santé s’était aussi amélioré. Un jour, j’ai eu la grande joie de les voir tous ensemble dans ma clinique : c’était comme voir un fragment vivant dans la mosaïque de la fraternité « universelle ». Témoignage apporté durant le 4e Symposium hindou-chrétien, Mumbai, 10-14 décembre 2011
Mumbai est le centre économique de l’Inde et une des villes les plus grandes et les plus peuplées du Pays. Mais une grande partie de ses vingt millions d’habitants vivent dans les rues ou dans les taudis, les bidonvilles qui constellent le panorama urbain. Dans l’un d’eux situé à quarante minutes de train du centre-ville, au nord-ouest, quatre cent mille personnes habitent dans des conditions d’extrême pauvreté. C’est justement ici qu’en 1997 – à partir du désir d’aider quelques familles du bidonville – est né un projet social en collaboration avec le ‘’Soutient à distance’’d’Actions pour Familles Nouvelles (AFN). En 2001, durant sa première visite en Indes, Chiara Lubich a encouragé à poursuivre et développer cette activité comme ‘’réponse concrète à la pauvreté qui nous entoure’’. Dès lors le projet a grandi : aujourd’hui 115 enfants et jeunes y participent, ils ont de 4 à 22 ans. Les activités visent à soutenir la formation scolaire, soigner la nutrition et la santé, améliorer la qualité de vie des jeunes et des familles. En 2004 le projet a pris le nom de‘’Udisha’’ qui signifie ‘’Le rayon de soleil qui annonce une aube nouvelle’’. Aujourd’hui, Udisha participe aussi au projet Schoolmates (camarades de classe) imaginé pour promouvoir un lien entre les classes et les groupes de garçons et de filles de différents pays, et soutenir de micro-projets de solidarité.
Le groupe qui coordonne le projet est formé de quelques focolarini, des enseignants et des collaborateurs. Parmi eux, une psychologue, et un médecin qui met à disposition son hôpital pédiatrique, travaillant gratuitement. Le Cardinal et les évêques de la ville ont plusieurs fois exprimé le fait qu’ils appréciaient le témoignage donné par Udisha où se concrétise la ligne d’action en faveur des plus pauvres apparue au Synode diocésain. De même au niveau paroissial s’est créée une intense collaboration avec les diverses associations présentes. Grâce à quelques Gen2, Udisha est reconnue par l’Université comme centre où peuvent avoir lieu les heures de ‘’service social’’ demandées par le programme scolaire.
Principales activités :
« Le Genfest aura pour message central : l’Unité. Le titre choisi est : « let’s bridge » (construisons des ponts) », raconte Ark Tabin, 23 ans, philippin. La métaphore de la construction d’un pont sera utilisée comme symbole de la construction de relations authentiques, ce sera le fil conducteur du programme qui se déroulera au Palais des Sports de Budapest (qui peut contenir jusqu’à 12 500 personnes) et sur des ponts qui enjambent le Danube, du 31 août au 2 septembre 2012. L’organisation de cet évènement est déjà une expérience d’unité, qui se fonde sur l’effort continu de l’accueil et de l’écoute de l’autre qui porte au dialogue vrai et à la construction de relations profondes. Une nouvelle étape de cette expérience se déroulera les 11 et 12 février prochains avec environ 70 jeunes qui se retrouveront à Sassone (près de Rome), pour continuer la préparation du programme de cette 10ème édition.
« Même si nous attendons beaucoup de ce Genfest, nous sentons qu’il ne peut pas rester seulement un évènement, même un grand évènement, mais qu’il doit devenir l’étape d’un parcours, point d’arrivée et de départ pour la construction du Monde Uni. Nous avons besoin aujourd’hui de ce témoignage d’unité, nous ne pouvons pas revenir en arrière », rappelle Thyrseane Tupinamba, 23 ans, brésilienne, qui fait partie de l’équipe centrale de l’organisation du Genfest avec d’autres jeunes et adultes de provenance très diverses (Etats Unis, Hongrie, Argentine, Italie, Brésil…). Des jeunes à partir de 17 ans (18 pour la France) de plus de 40 pays, ont déjà confirmé leur présence au Genfest en Hongrie. Une avant-première du programme est disponible sur la page web www.genfest.org En anglais, portugais, polonais, italien et espagnol vous pourrez trouver la page facebook officielle du Genfest. Suivez-nous !
«Être Jésus 24 heures sur 24» était le titre du congrès australien dédié aux Juniors qui a eu lieu au Centre Mariapolis de Melbourne, en Australie. 115 juniors de 9 à 17 ans, en provenance de différentes villes du pays, mais aussi de Nouvelle Zélande et de Nouvelle Calédonie. A cette occasion, sont venus Nadia Xodo et Agostino Spolti, responsables mondiaux du Mouvement Juniors pour un Monde Uni. La rencontre a duré cinq jours. Elle a pu se réaliser grâce à une communion des biens mise en acte, durant toute l’année dernière par les Juniors avec des familles et des amis. Même les magasins et les marchés de la région ont voulu contribuer en donnant des fruits, des légumes, du pain, de la viande et des boissons.
Le programme prévoyait des moments d’approfondissement sur l’Evangile, comment le mettre en pratique, mais aussi des espaces de dialogue et de partage d’expériences de vie. «Les moments de communion ont été profonds – dit Madeline – et nous ont aidés à comprendre que nous ne sommes pas seuls à essayer d’être un autre Jésus à tout moment de notre vie». La remise d’un exemplaire de l’Evangile à chacun a été un moment solennel. «J’ai vraiment senti la présence de Jésus – affirmait un des ados – comme si c’était Lui en personne qui nous remettait Sa Parole». La lecture de l’Evangile de ce jour-là, avec l’appel des apôtres, a mis une résolution dans le coeur de chacun: vivre l’Evangile dans son propre milieu comme apôtres envoyés par Dieu, aujourd’hui, pour l’évangélisation de ces terres.
Le deuxième événement a eu comme cadre la Nouvelle Zélande, merveilleux archipel de hautes montagnes avec une mer cristalline. Au camp de “Run4unity” de Lower Hutt, ont participé 60 juniors de tous âges. Le thème: l’actualisation de la vie de l’Evangile dans nos villes. Beaucoup d’ados ainsi que leurs familles, en tant que réfugiés, provenaient d’autres pays. Des expériences fortes, souvent douloureuses, mais vécues dans un profond rapport “en cœur à coeur” avec Dieu. Ensemble, ils ont ensuite approfondi l’action «Colorons la ville» que les Juniors pour un Monde Uni ont lancé au niveau mondial pour aider les personnes seules ou défavorisées de leurs villes,. Beaucoup d’idées ont jailli pour réaliser cette action, comme ces activités qui impliquent les ados de la population aborigène.
Dernière étape, Perth. La rencontre s’est caractérisée comme une journée itinérante: les juniors ont accompagné Nadia et Agostino à travers cette magnifique ville où les beautés naturelles et les quartiers modernes dessinent des paysages très harmonieux. Ainsi, entre les rives du fleuve Swan et celles de l’Océan Indien, les Juniors ont raconté l’histoire de la ville, ses contrastes entre colonisateurs et aborigènes, ses caractéristiques et problématiques d’aujourd’hui. Puis s’est ouvert un dialogue sur l’engagement dans la vie chrétienne, mais aussi sur la responsabilité et la beauté de la réponse de chacun à l’appel de Dieu. En se saluant, ils ont exprimé le désir de continuer à se rencontrer pour approfondir la vie de l’Evangile et pouvoir inviter leurs amis, en vue également du relais mondial «Run4unity» du 12 mai prochain, auquel, les Juniors de cette région, à l’extrême ouest du monde, seront parmi les premiers à lancer le départ.
Comment avez-vous reçu cette nouvelle ?
Avec surprise et joie. Le mot qui m’est venu spontanément est : « servir », selon l’enseignement de Jésus. Aujourd’hui, il s’agit de servir l’Eglise et, à travers elle, la société.
Vos premières impressions ?
La première : pouvoir donner ma contribution dans une dimension de communication en dialogue. La seconde concerne le groupe de consulteurs, composé de prêtres, de religieux, d’une religieuse, d’une laïque et de quelques laïcs : l’Eglise dans ses différentes vocations, charismes et dans l’interculturalité.
Quelles sont votre formation et votre expérience dans le domaine de la communication sociale ?
Je suis diplômée en Communication Sociale, Sciences sociales et Doctrine sociale de l’Eglise. Mes premières études : Enseignement Pédagogique, à Montevideo, ma ville natale. Plus tard, j’ai fait une formation en Communication Populaire et d’Analyste en Communication Sociale à Buenos Aires. Ensuite, une Maîtrise en Sociologie à l’Université Grégorienne de Rome, et un Master en Doctrine Sociale de l’Eglise à l’Université du Latran. Enfin, toujours à l’Université Grégorienne, j’ai fait un doctorat en Sciences sociales, avec spécialisation en communication. Mon travail s’est développé dans le domaine de la communication, non seulement sous l’aspect théorique, mais aussi comme pratique sociale dans la construction réciproque entre théorie et pratique.
Quelle est aujourd’hui votre expérience au CELAM?
Depuis six ans, j’y participe en tant que Consultrice en communication, et en tant que telle j’étais présente à la Vème Conférence Générale de l’Episcopat Latino-américain (CELAM) à Aparecida (Brésil). Une telle expérience m’a profondément marquée, par le constat personnel que la dimension sociale est constitutive du peuple latino-américain. Le CELAM, depuis sa fondation en 1955, est né avec un engagement fort de dialogue et de communion permanents avec l’Eglise universelle, propre à son état latino-américain. Les Conférences Générales de l’Episcopat de Medellin, Puebla, Santo Domingo et Aparecida, témoignent de ce désir, en lien avec le Concile Vatican II. Je crois que le statut de consultant du CPCS, en tant que membre du CELAM, peut aider à construire des ponts, même s’il existe déjà une grande communion entre ces deux composantes de l’Eglise.
De quelle façon la spiritualité de Chiara Lubich influe-t-elle sur votre action ?
Ma première vocation se fonde sur la Spiritualité de l’unité : partager le « rêve » de Jésus, « Que tous soient un ». J’ai connu la spiritualité des Focolari dans les années soixante-dix, alors que, comme tous les jeunes latino-américains, je cherchais un projet de vie capable de transformer la réalité. Dans la spiritualité de Chiara, j’ai trouvé Jésus vivant, et j’ai appris à incarner l’Evangile avec beaucoup d’autres jeunes, ensemble, dans une communauté ouverte à tous, en construisant une cité-pilote – la Mariapolis Lia – qui dirait à la société : le Commandement Nouveau de Jésus peut s’incarner, la présence de Jésus parmi les personnes unies en son nom est une réalité visible, capable de transformer la société. Le temps a passé, et cette expérience a continué dans les différentes communautés du Mouvement où je suis allée. Jusqu’à aujourd’hui, ici à Bogotà, avec l’affable peuple colombien.
C’est avec l’amour pour l’Eglise que Chiara Lubich nous a transmis avec sa vie que j’assume avec joie ce nouveau service.