Mouvement des Focolari
Maria Voce aux USA

Maria Voce aux USA

Après avoir laissé Montréal, la présidente des Focolari a rejoint “Luminosa”, la Cité-pilote des Focolari pour l’Amérique du Nord, comme première étape de sa “découverte” des Etats-Unis, après une journée de voyage en voiture, comprenant les formalités à la frontière avec de nombreuses photos numériques du visage et les empreintes électroniques des dix doigts de la main. C’est la première fois que la présidente et le co-président viennent aux Etats-Unis. Une véritable jubilation, l’accueil à leur arrivée dans la Cité-pilote située aux alentours de Hyde Park – réputé pour avoir vu naître le président Roosevelt –, à deux heures de route de New York. Une banderole colorée de bienvenue avec des ballons accrochés, au début de la route qui mène à la Cité-pilote, a précédé la fête donnée par les habitants sous le flottement du drapeau à étoiles et rayures des USA et celui des Focolari, une grande étoile jaune or sur fond bleu azur, dessiné justement ici par Chiara elle-même en 1990.

La fondatrice des Focolari a visité la Cité-pilote en 1990 et en 1997, marquant ainsi sa proximité et sa participation à ce projet qui lui tenait à coeur pour cette nation immense et influente. Chiara en manifesta l’idée pour la première fois en octobre 1984. Depuis ce moment avait débuté la recherche du lieu le plus adapté et les fonds nécessaires, soutenue par la générosité de beaucoup et par les interventions de la Providence.

Elle a été inaugurée le 14 septembre 86, même si, au dernier moment, Chiara n’a pas pu venir pour des raisons de santé. Mais cette absence donna une valeur prophétique au contenu du message qu’elle adressa pour cette occasion solennelle. «Elle aura sa beauté et sa vocation», révélait-elle, tout en se demandant: «Sera-t-elle oecuménique et des personnes d’autres religions y participeront-elles?». Et elle confiait: «Tout laisse à penser que oui, parce qu’avant tout elle doit exprimer ce peuple. Or, étant donné que le peuple américain a su composer en ‘un’ des personnes et des groupes ethniques provenant d’états et de continents divers, ainsi la Cité-pilote des USA sera une ébauche exemplaire de cette unité des peuples, aspect social de la prière de Jésus “Que tous soient un”.

Vingt-cinq ans après, sur ces 33 hectares de terre, s’élèvent 22 édifices, une piscine en plein air et un terrain de sport. Il y a une cinquantaine d’habitants provenant de différentes parties du monde. L’été, nombreux sont ceux qui prolongent leur séjour pour partager l’expérience d’une fraternité cosmopolite. Les logements pour les familles et pour les jeunes, pour les prêtres et pour les religieuses, s’alternent au sein des focolares. L’église, dédiée à Notre-Dame de la Lumière, s’élève au milieu de la citadelle. Les différentes sales permettent des rencontres jusqu’à 300 personnes, de jeunes enfants jusqu’aux évêques, ou des familles. Un petit lac et un cours d’eau complètent le paysage fréquenté par une diversité sympathique d’animaux, dont les écureuils très sociables.

C’est dans ce cadre que Maria Voce et Giancarlo Faletti ont rencontré pendant deux jours les responsables du Mouvement du Canada, des USA et Caraïbes et de l’Océanie. Depuis mardi 29 mars une retraite spirituelle a commencé pour 260 focolarines et focolarini dirigeants de l’Amérique du Nord.

De notre envoyé Paolo Lòriga

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Rassemblement des Jeunes Pour un Monde Uni

Le rendez-vous annuel des Jeunes Pour un Monde Uni (JPMU) à leur Rassemblement international est très attendu. Quelques-uns d’entre eux se sont réunis à Loppiano, cité-pilote internationale du Mouvement proche de Florence, pour en élaborer ensemble le contenu. La préparation a déjà commencé en décembre 2010, avec les JPMU de plusieurs pays du monde, par des contacts via Internet et des messages sur les ateliers sociaux, dans un échange nourri de propositions, pour que le Rassemblement soit le fruit d’une communion de vie et de sensibilités diverses. « Make visible change ». Le thème central se déclinera en trois parties : « acteurs aujourd’hui d’une culture de fraternité et de paix », « à la recherche de relations authentiques », et « construire des ponts… », après avoir exploré l’an dernier les nombreux chemins pour un monde uni. Le 29 avril, en direct sur Internet, s’ouvrira la quatorzième édition de la « Semaine Monde Uni », au cours de laquelle sera lancé le Genfest 2012, avec un éventail d’initiatives pour concrétiser dans la vie quotidienne l’engagement des jeunes pour la fraternité. Un message de Chiara Lubich unira en un seul cœur des jeunes de toutes les latitudes. Le Rassemblement se conclura le 1er mai avec la participation des JPMU à la béatification de Jean-Paul II (http://www.karol-wojtyla.org/). Pour info et inscriptions : sgmu@focolare.org

Focolare Medellin

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Centro Mariapolis “Alegria”

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Cundinamarca

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Chocó

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Atlántico

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Nariño

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Santander

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Huila

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Valle

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Maria Voce aux USA

Voyage en Amérique du Nord

Pour marquer ce 50ème anniversaire, la présidente des Focolari, Maria Voce, et le co-président, Giancarlo Faletti, visitent l’Amérique du Nord pendant un mois, au cours duquel ils rencontreront les communautés et les amis des Focolari dans différentes villes des trois nations.

  • 19-20 mars à Toronto: Week-end de dialogue, célébration avec les membres des Focolari de tout le Canada, et messe solennelle célébrée par l’Evêque, Mgr William McGrattan, pour le 3ème anniversaire du départ de Chiara Lubich.
  • 21-24 mars à Montréal : Rencontre avec les évêques canadiens. Soirée du 23 avec la communauté de Montréal.
  • 3 Avril – New York: Messe solennelle de remerciement célébrée par l’Archevêque Mgr Timothy Dolan (à la Cathédrale St. Patrick).
  • 5 Avril – New York: Evénement culturel à la Fordham University.
  • 7 Avril – Washington, D.C.: E pluribus unum, programme ouvert au public, pour une communauté multiethnique et multi religieuse qui arrivent à être ensemble un seul peuple au service de l’unité (Caldwell Hall, The Catholic University of America).
  • 9 Avril – Chicago, Chicago Youth Event: Présentation de la vie de Chiara Luce Badano
  • 10 Avril –  Chicago: Meeting interreligieux.
  • 11 Avril – Chicago: Spiritualité et théologie trinitaire – présentation à la DePaul University
  • 16 Avril – Saint Domingue: Célébration avec les communautés des Focolari de la République Dominicaine et de Porto Rico.
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En ligne directe du Japon / 4

Nichiko Niwano avec Maria Voce

Chers amis des Religions pour la Paix et des communautés religieuses internationales,

Au nom des Religions pour la Paix au Japon, je voudrais vous exprimer ma sincère gratitude  pour vos messages de profonde douleur, préoccupations, et de soutien actif  suite au tremblement de terre catastrophique que nous avons vécu au Japon. Les prières, le partage de nos privations et souffrances et la solidarité généreusement exprimée par les responsables religieux au network international des religions pour la paix, sont pour nous une source de grand encouragement. Je vous suis vraiment reconnaissant de ces liens forts d’amitié, qui donnent une dernière preuve que tout existe dans un état d’interrelation et interdépendance, comme partie d’une grande source de vie, et pour cela, je suis encore plus profondément reconnaissant.

Nous n’avons pas encore un tableau complet des dommages et de la perte des vies humaines, et la situation reste dangereuse, mais Religions pour la Paix / Japon continuera à faire tous les efforts possibles pour offrir un soulagement aux victimes.

J’ai déjà invité tous les membres de Religions pour la Paix / WCRP Japon à contribuer aux efforts de première assistance, et nos jeunes sont en train de recueillir des fonds sur les lieux publics dans tout le pays.

Je suis inspiré et encouragé par les leaders religieux du monde entier, qui ont montré le chemin pour surmonter tout genre de défi, dont les conflits armés et les désastres naturels.  Comme le peuple du Japon qui travaille à surmonter la tragédie récente, je vous demande humblement de continuer à offrir intuitions et coopération.

Nchiko Niwano, président des Religions pour la Paix / WCRP Japon – 18 mars 2011

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Au revoir Canada, terre appelée à l’accueil

Pas même ceux de Québec étaient pressés de partir. Alors qu’ils avaient encore 250 km à faire pour rentrer chez eux, ce n’était pas non plus très tôt dans la soirée et de plus le thermomètre affichait déjà des valeurs négatives. Ne parlons pas de ceux d’Ottawa, à seulement 150 km de là. Et comment dire des nombreux de Montréal, qui jouissaient d’être sur place. Plus que d’en parler, il n’y avait qu’à constater les visages satisfaits, les sourires jusqu’aux oreilles, les paroles enthousiastes, les petits groupes de personnes, où dominaient ici les confidences et là on éclatait de rire, alors que les flash témoignaient le désir d’immortaliser une soirée inoubliable.

Plus de trois cent personnes avaient cueilli le caractère unique du rendez-vous avec Maria Voce et Giancarlo Faletti. Ne manquait pas celui qui, ayant connu les premiers focolarini arrivés à Montréal il y a 40 ans, avait tenu à venir pour connaître cette femme qui avait remplacé la fondatrice Chiara Lubich et renouer un lien jamais vraiment coupé. Là, dans la province du Québec, les personnes sont particulièrement ouvertes et expansives, mais à la soirée du 23 mars, elles ont exprimé le meilleur d’elles.

Stéphanie Lamothe, 10 ans, longs cheveux noirs et doux traits asiatiques, a la responsabilité d’ouvrir la danse, c’est-à-dire de commencer la série d’une dizaine de questions préparées pour le dialogue avec Maria Voce et Giancarlo Faletti. La demande est candide et amusante et fait sourire la salle: «Chiara a été la première à vivre la spiritualité de l’unité et elle a fait naître tout le Mouvement. C’est normal qu’elle ait été présidente. Toi, qu’est-ce que tu as fait pour être présidente après elle?». L’interpellée est amusée et répond en français pour rester en dialogue direct avec l’adolescente.

Aux questions suivantes, Maria Voce explique que, en raison des traductions pour la diffusion ensuite de la vidéo dans le monde, elle doit parler en italien. L’approbation du public lui permet de démarrer, mais elle continue à parler en français sans s’en rendre conte. Eclat de rire dans la salle. Elle s’arrête, sourit et décide de ne pas changer continuellement d’une langue à l’autre. Donc, ce sera seulement le français, pour la joie des présents.

Une joie qui trouve son apogée à la fin de la soirée, quand la présidente donne son impression sur le pays: «Je remercie Dieu de m’avoir fait faire ce voyage au Canada. C’est Lui qui m’en a suggéré l’idée». Puis elle explique: «les caractéristiques de cette terre sont l’ouverture, la générosité, l’accueil envers les personnes les plus variées qui arrivent ici alors qu’elles sont dans le besoin. J’imagine les difficultés, mais vous prouvez qu’on peut les surmonter».

S’adressant aux présents, Maria Voce ajoute: «le témoignage que vous donnez est grand. Vous faites voir les liens de famille entre personnes de cultures différentes. C’est le plus beau don que vous faites au Mouvement. Le Canada è un tremplin où on expérimente l’unité pour ensuite se lancer vers les autres».

C’est une constatation et en même temps une consigne: «Continuez à faire comme vous le faites déjà, avec la joie d’avoir reçu un tel don de Dieu et offrez-le aux autres». L’intense applaudissement manifeste la satisfaction générale et cache l’émotion de beaucoup. Personne ne partira aussitôt et certains se feront interprètes d’une proposition: «Il faut suggérer à Maria et à Giancarlo de revenir plus souvent».

De notre envoyé Paolo Lòriga


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En ligne directe avec le Japon/3

© Centro Santa Chiara

Le 11 mars à 14h46, je préparais le goûter dans la garderie d’enfants où je travaille. J’ai senti une forte secousse tellurique, et j’ai tout de suite réuni les enfants pour les mettre à l’abri. J’ai attendu que le tremblement de terre finisse, mais – étant donné que les secousses ne semblaient pas finir – même moi qui suis habituée aux tremblements de terre, j’ai commencé à avoir peur. Dans cette situation, nous avons tous senti le désir de nous aider pour affronter ensemble les choses qui suivraient.

Vers le soir les parents sont venus chercher leurs enfants : à cause de la paralysie des  transports, ils ont du marcher longtemps pour arriver, et ils pleuraient de joie en voyant que leurs petits étaient en sécurité. Quand tous les enfants furent rentrés chez eux, j’ai poussé un soupir de soulagement et j’ai ouvert la TV de la crèche et j’ai entendu la nouvelle du tsunami. Parmi les zones touchées il y avait aussi celle de ma ville, Miyako.

A partir de ce moment et pendant six jours, j’ai continué à essayer de téléphoner à la maison, sans y réussir. Plus les nouvelles arrivaient, plus je me rendais compte de la portée du séisme, et plus je sentais en moi les souffrances physiques et spirituelles des victimes. C’était la première fois que j’éprouvais une douleur aussi grande.

A ce moment, au-dedans de moi, je me suis sentie interpelée par Dieu : « Est-ce que tu M’aimes vraiment ? Est-ce que tu crois vraiment en Mon Amour ? » Et moi : « Oui Seigneur, je crois en ton Amour. Tu le sais que j’y crois. » J’ai compris que le moment était arrivé de vivre avec courage les vertus de la foi, de l’espérance et de la charité : qu’il faudrait aimer tout le monde en vivant pleinement l’amour réciproque.

© Centro Santa Chiara

S’est maintenue en moi la foi profonde que tout ce que Dieu permet est sûrement pour un dessein d’amour. Je Lui ai alors confié ma préoccupation pour la famille, décidant de faire moment par moment ce qui me semblait être Sa volonté.

J’ai cherché à porter un climat de sérénité au travail : soutenir la collègue qui, à cause des retards des trains, arrivait au travail fatiguée, après trois heures de voyage. Prêter des vêtements chauds aux collègues qui – à cause des économies d’énergie – avaient froid. Surtout en cherchant à me consacrer aux enfants qui, à cause du danger de nouvelles secousses, ne pouvaient pas jouer dehors. J’ai senti la paix revenir en moi !

Dans ce même temps je cherchais à contacter ma famille par tous les moyens, mais sans résultat. « Pendant le tsunami, ma belle-sœur devait être au travail dans le grand magasin de la ville ; ma nièce devait être à l’école qui est à côté du port », pensais-je en moi-même, et cela me préoccupait. Mais justement à ces moments-là, arrivait par des amis un téléphone ou un mail qui me soulevaient le cœur. Alors mes collègues souffraient avec moi et cela me remplissait de reconnaissance.

© Centro Santa Chiara

Dans l’Evangile du 17 mars, il y avait cette phrase de Jésus : « Demandez et vous obtiendrez ». Justement ce jour-là on célébrait l’anniversaire de la fin de la persécution des chrétiens de la ville de Nagasaki, il y a environ 250 ans. J’ai prié Marie de me faire savoir où était ma famille, et je suis rentrée à la maison le cœur plein de paix. Peu de temps après, le téléphone a sonné : c’était mon père. « Nous allons tous bien, et la maison n’est pas sinistrée », m’a-t-il dit d’une voix sereine.

Cette expérience m’a enseigné tellement de choses, en particulier à vivre et à embrasser les souffrances des autres,  à transmettre autour de moi, l’amour et la lumière reçus de Dieu.

Petit intermède

“Une heure de retard!” s’exclame Georges.

Oui, malheureusement, l’écran de la salle d’attente donne un message clair. Même si on répète souvent que 97% des vols sont à l’heure, cette fois, on se trouve dans les 3% restants! Heureusement, nous avions prévu pas mal de temps pour arriver à Manchester, notre destination.

Les personnes de la file cherchent un siège. Les enfants commencent à être plus bruyants. Je réussi à percevoir que la tension est en train de monter dans le hall de départ.

Je pourrais faire quelque chose d’utile, prendre l’ordinateur portable et trier le courrier.

Dans mon dos, quelque part, un enfant commence à pleurer. Pas seulement à pleurer, mais à brailler. Je n’arrive plus à me concentrer! Malheureusement, je n’ai pas mes bouchons d’oreille anti-bruit…

J’en ai assez! Le bruit stridulent commence à me taper sur les nerfs.

Oui, mais n’est-ce pas une occasion? Une invitation à mettre un peu en pratique la Parole de vie et à voir en chaque évènement, situation ou personne la volonté de Dieu? A être patient, à ne pas être irrité, mais à aimer?

Cette pensée m’apaise, et curieusement les cris de l’enfant ne me dérangent plus. A l’improviste, je vois toute la scène avec d’autres yeux: des personnes qui cherchent à voir comment rentrer chez eux, l’enfant, qui a senti le tension, est fatigué, il a besoin de distraction.

Qu’est-ce que je peux faire?

J’ai une idée! Fermer l’ordinateur, prendre une feuille et un crayon dans ma valise et aller vers l’enfant qui pleure.

Le petit gesticule dans les bras de son père.

“Veux-tu que je fasse un dessin pour toi?” La sirène hurlante s’arrête d’un seul coup.

Deux grands yeux noirs tout surpris me regardent.

“Regarde bien, je dessine un animal pour toi. Dès que tu devines quel animal c’est, tu me le dis”.

Le crayon se déplace lentement sur la feuille.

“Un éléphant!” crie une enfant derrière moi. C’est sa sœur qui a quatre ans. “Ephant” repète le petit.

“C’est juste! Maintenant, un autre animal”.

“Un papillon!” “Un train!”

E puis, tout à coup, ils courent tous les deux vers la fenêtre.

Nous échangeons quelques mots avec le père marocain et je reviens à ma place. “Mission accomplie”.

“Tu aurais dû voir le visage des personnes quand tu es allé vers elles”  dit Georges: “Elles ont sans doute pensé: qui sait ce qu’il va se passer maintenant!”

D. R. (Danemark)

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Egypte, l’espérance de la Place Tahrir

La communauté des Focolari en Egypte

Ils sont allés dans ce pays arabe pour encourager le nouvel engagement que les citoyens égyptiens sont en train de prendre, mais surtout pour apporter à la communauté égyptienne la cordialité et le soutien de tout le Mouvement dispersé dans le monde, en ce moment historique d’une particulière intensité.

“Je suis au septième ciel d’avoir pu voter pour la première fois. Dans mon usine, il y a beaucoup d’ouvriers qui appartiennent probablement à l’association des ‘Frères musulmans’, et je savais que leur vote serait contraire au mien… Mais étant donné que l’usine ferme après la clôture des bureaux de vote, quand il n’y a plus de bus,  je me suis sentie poussée à les y accompagner en faisant deux voyages avec ma voiture. Je n’ai pas voulu les endoctriner. L’unique conseil que je leur ai donné a été de voter pour le bien du pays.”

Voilà un des témoignages qui nous arrive de la communauté du Caire à l’issue du récent référendum constitutionnel, et qui dit la vivacité d’un peuple en train de se redécouvrir acteur de son propre changement.

Lucia Fronza Crepaz et Franco Pizzorno viennent juste de rentrer d’un voyage de quatre jours dans ce pays arabe: nous les avons rencontrés au siège du secrétariat central (en Italie) du Mouvement Humanité Nouvelle, dont ils sont co-responsables.

Un voyage organisé en peu de temps et peut-être non prévu: comment a mûri ce choix de partir pour l’Egypte?

FP: “Effectivement, nous avons pris la décision le vendredi 11 mars et cinq jours après nous étions déjà sur place. C’est une lettre de la communauté des Focolari présente au Caire, qui a suscité l’occasion: le récit de la situation qu’ils sont en train de vivre, nous a permis de comprendre qu’il était nécessaire de leur apporter notre soutien et la cordialité de tout le Mouvement dispersé dans le monde. Il y avait, en plus, une demande d’aide précise à former à la vie sociale une communauté oppressée depuis trop d’années et qui redécouvre seulement maintenant son identité en tant que peuple”.

Quelle situation avez-vous trouvée à votre arrivée ?

LFC: “Cette demande a aussi émergé du sens de responsabilité que le membres du Mouvement ont envers leur pays. Nous avons trouvé une effervescence incroyable, typique de qui finalement, après des années de dictature, peut respirer et penser. Il y a un grand enthousiasme dans les personnes. Elles sont conscientes d’assumer le destin de leur nation, en commençant par leur rue, leur quartier. Leur question était: “comment faire?”. Nous avons donné les expériences et réflexions qui ont mûri ces dernières années dans le monde entier et, avec eux, nous avons cherché à comprendre comment on pouvait avancer, chacun dans le milieu où il est, avec la fraternité dans le coeur, dans l’esprit et dans la force des bras”.

De retour à Rome, que reste-t-il de ce voyage?

LFC: “Le sens d’un pari gagné, si on pense qu’eux-mêmes se sont découverts plus prêts qu’ils ne le pensaient. Un fait nous a beaucoup touché: là, le Mouvement des focolari peut actualiser sa vocation, celle de prendre en son sein la blessure entre chrétiens et musulmans. Les Focolari ont choisi leur limite, celle de croire dans la possibilité de rapports entre ces deux groupes, malgré les blessures profondes que des siècles d’histoire et d’incompréhensions voudraient voir vaincues. Celui qui vit là, pour la fraternité universelle, est appelé à rester dans cette plaie et à donner une contribution factuelle pour l’assainir”.

FP: “Et, sur ce chemin, je pense qu’il est fondamental de miser sur les nouvelles générations et sur la possibilité d’une nouvelle confiance dans les institutions qui devra mûrir avec la temps. Dans la communauté du Mouvement, et particulièrement dans les jeunes, nous avons vu une grande joie, certitude et envie de faire, malgré les difficultés qu’ils vivent depuis toujours et qui les rendent particulièrement sensibles à vivre pour la fraternité universelle”.

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Montréal, Maria Voce rencontre les évêques canadiens

« L’Islam est un défi pour l’Eglise. Quels sont les contacts qu’a le Mouvement avec les musulmans ? », demande le cardinal Jean-Claude Turcotte, archevêque de Montréal. « Quels auteurs ont alimenté la pensée de votre fondatrice en ce qui concerne l’économie de communion ? », demande Monseigneur Paul-André Durocher, évêque de Alexandrie-Cornwall, aux confins de l’Ontario et du Québec. Nous sommes au début de l’entrevue et déjà la conversation entre dans le vif du sujet.

Le Centre International de la rue Grenet est accueillant, dans Montréal couverte d’un blanc manteau de neige, il reçoit un groupe de sept évêques de l’Eglise canadienne qui ont désiré rencontrer Maria Voce et Giancarlo Faletti, durant leur séjour dans le Pays. Le thème choisi est la spiritualité de communion, facteur fondateur du charisme de Chiara Lubich.

Introduite par l’évêque de Valleyfield, monseigneur Luc Cyr, la présidente Voce trace en quelques coups de pinceaux efficaces la spiritualité du Mouvement des focolari, en soulignant qu’elle « est le fruit arrivé à maturité du charisme de l’unité » et la faisant reposer  sur quelques piliers : la découverte de Dieu Amour,  qui brille en premier, l’amour pour le frère jusqu’à donner la vie, comme terrain ; l’amour réciproque, cœur de l’Evangile, commandement typique de la spiritualité de communion; l’unité, à réaliser  dans chaque milieu  ; Jésus crucifié et abandonné, modèle à revivre pour construire l’unique famille humaine.

Et voici rapidement, les demandes des prélats – qui  en matière de  sécularisation comme en ce qui concerne les  nouvelles générations –  sont pleinement à l’écoute des fruits d’une spiritualité de communion. Giancarlo Faletti, co-président des Focolari, donne quelques exemples partant de l’année sacerdotale et arrivant au récent voyage de Maria Voce en terre Sainte. Les témoignages successifs donnés par un curé, un couple de personnes mariées, une jeune et  la titulaire d’une entreprise de l’Economie de communion, ont rendu vital, linéaire et proche l’apport de la spiritualité de l’unité.

L’attitude d’accueil réciproque et l’humble écoute ont permis une rencontre effective de communion entre institution et charisme. La joie sur le visage de tous m’en confirmait la réussite, a commenté Maria Voce. Le jour précédant, avant de quitter Toronto, elle s’est rendue en visite auprès de l’archevêque Monseigneur Thomas Collins. Le rendez-vous, d’une durée de trente minutes, s’est déroulé au 6ème étage de l’édifice qui accueille les offices diocésains. Dans le dialogue cordial entre eux, le prélat a plusieurs fois souligné l’apport précieux offert par le Mouvement à la vie du Diocèse très cosmopolite.

Puis ce fut le départ de la Capitale de l’Ontario (anglophone), en direction de Montréal (francophone), au Québec : 540 kilomètres d’autoroute en direction du Nord-est  à travers les forêts et avec une visibilité réduite. A l’entrée de Montréal, coup de théâtre : la neige se met à tomber.  C’est un effet spécial : il commence à neiger juste quand Maria Voce et Giancarlo Faletti font leur entrée dans la ville. Vous imaginez un comité d’accueil aussi bien organisé ?

Envoyé par Paolo Loriga

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Le monde dans mes bras

Du Vénézuela au Burundi, de l’Australie au Vietnam, dans toutes les langues, par toutes les croyances religieuses, chrétiens, juifs, musulmans, nonces apostoliques, enfants, jeunes, familles, de toutes parts, on a contemplé avec reconnaissance le charisme que Chiara a laissé sur la terre. De toutes parts, dans un climat de famille, on a renouvelé l’engagement  à porter de l’avant son rêve, c’est à dire de voir, réalisée, la prière de Jésus à son Père: “que tous soient Un”. “Depuis le 14 mars 2008 – disait à Caracas, le nonce apostolique au Vénézuéla, Mgr Pietro Parolin – ce chant, cet hymne de joie et de gratitude ne s’éteindra plus dans le coeur et sur les lèvres de  Chiara Lubich, pour toute l’éternité”. Lors de la messe concélébrée par quatre évêques et douze prêtres, en présence de divers Mouvements d’Eglise, le nonce a indiqué la voie à suivre. “Si dans une ville, comme cette ville à Caracas, s’allumait le feu que Jésus a porté sur la terre et que grâce à la bonne volonté de ses habitants, ce feu résistait au gel du monde, nous aurions en peu de temps incendié la ville de l’amour de Dieu”. Du Pérou à San Salvador. Et encore en Honduras, Guatemala, Nicaragua. “Dans les homélies des différentes messes –écrivent Martita et Gustavo de San Salvador – on avait recours aux paroles ‘sainteté’, ‘charisme pour toute l’Eglise’, signe que la spiritualité est désormais connue et appréciée”. Une diffusion qui a franchi les frontières de l’Eglise catholique. A Tucuman – dans la région de  Cordoba, en Argentine – on a rappelé la présence de Chiara à une rencontre interreligieuse à laquelle avaient participé des chrétiens de différentes églises, des juifs et des musulmans. “Je fais partie de ceux qui n’ont pas connu Chiara – disait le Rabbin Salomon Nusbaumm – mais qui a connu ses fruits. Et connaissant le fruit, on peut louer l’arbre. Que Dieu Tout puissant accueille Chiara avec tous les justes”. De Quito, au Chili, la communauté du Focolare écrit ceci: “Même la tragédie du Japon et le risque de tsunami que nous avons vécu ici, nous apparaissaient tous comme des rappels du Père Eternel à nous enraciner dans l’essentiel”. La communauté de San Josè (Costa Rica), a pensé, par contre, un programme “dans la rue” avec des stands sur les fruits du charisme de Chiara, des moments de musique et de spectacle pour attirer l’attention des passants. Participation du peuple aux manifestations promues pour l’anniversaire de Chiara au Brésil : Depuis la Mariapolis Ginetta à Porto Alegre à la Mariapolis Santa Maria dans la région de Recife, où – nous ont-ils écrit – “nous avons rappelé les trois ans de son arrivée au Paradis dans 35 villes, avec la participation totale de 4.273 personnes”. Un saut par-dessus l’océan à Cebù, aux Philippines, où même l’archevêque de la ville, Mgr José Palma, est resté pour tout le programme de la journée. En faisant allusion à la béatification de  Chiara Luce Badano, Mgr Palma a également parlé de la future béatification de Chiara, souhaitant que son procès débute dans les deux années à venir. On s’est souvenu de Chiara aussi à Bangkok, au Vietnam, à Myanmar. En Inde dans les villes de Mumbai, Bangalore, Delhi et Goa. A la nonciature – écrivent les deux responsables de la zone de Mumbai – “le nonce a commencé la messe en demandant la grâce de pouvoir être tous comme elle ; avec force et courage, être témoins de l’amour pour donner à tous la lumière, comme elle l’a fait elle-même”. A Medan, en Indonésie, il semble vraiment qu’on soit aux extrémités de la terre. Et pourtant également de là on nous écrit: “L’atmosphère était très belle, on avait l’impression que Chiara était très présente. La joie était tangible en tous, ainsi que la reconnaissance d’être devenus ses fils et de faire partie de son extraordinaire famille”. L’anniversaire de Chiara a été “un moment de Dieu” aussi dans toute la zone de l’Australie: de la Nouvelle Calédonie à la Nouvelle Zélande, à Perth, Melbourne et Sydney. Et pour finir ce voyage autour de la planète, allons en Afrique. De Bujumbura au Burundi la communauté écrit: “Chiara était avec nous, au centre de la fête. C’était émouvant de voir cette foule nombreuse et les personnes qui ont eu un rapport avec Chiara revenir. Elle passe et elle attire encore”. Les 800 présents à la Citadelle Piero au Kenya étaient majoritairement des jeunes qui parlent tous de “joie, de renouvellement, de sainteté à la portée de tous”. “Nous voulons continuer à porter de l’avant la consigne de Chiara, celle d’offrir nos bras pour apporter à Dieu notre morceau de continent”, écrivent-ils. Même dans quelques villes du CongoKinshasa (700), Kikwit (2000), Lubumbashi (400), Goma (200) et Bukavu (100) – tous rappellent le 3ème anniversaire du départ de Chiara. Une caractéristique commune : une forte présence de Chiara et un grand élan pour transformer et pour sanctifier le milieu dans lequel on vit. Le maire de la ville de Nzinda a exprimé toute sa gratitude d’avoir été invité: “J’ai découvert la richesse et la réalité de la vie de l’Oeuvre, essentielle pour réaliser la fraternité universelle qui peut éliminer l’injustice et les contre-valeurs de la société congolaise”.

Maria Voce aux USA

Paris, coup d’envoi au « Parvis des Gentils »

Les 24 et 25 mars 2011, à Paris, nous assisterons à l’Unesco à l’inauguration officielle du Parvis des Gentils, dans le cadre d’une grande manifestation internationale qui se poursuivra ensuite à la Sorbonne et à l’Académie française.

C’est Benoît XVI qui a voulu ce département permanent pour le dialogue entre croyants et non croyants, instauré au Vatican dans le cadre du Conseil pontifical pour la Culture.

Il prend le nom du parvis homonyme qui, dans l’ancien Temple de Jérusalem, accueillait les non juifs, les fidèles d’autres religions, les agnostiques.

Le nouveau département est déjà opérationnel. L’Université de Bologne a organisé une première rencontre où le dialogue est conduit par les laïcs. Le “Parvis des Gentils” n’est pas un lieu de confrontation institutionnelle – ce n’est pas une tentative visant à formuler un document commun –, mais un espace de dialogue.

Le lieu retenu pour son inauguration est Paris, ville symbole de la laïcité. Ce département nouvellement fondé par le Vatican, a pour objectif de favoriser des échanges ouverts en matière de foi, entre croyants et non croyants. “ Le dialogue – explique Mgr Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la Culture, chargé de suivre cette initiative – suppose un échange d’arguments rigoureux, chacun avec son identité propre, sans syncrétisme ni concordismes vagues”.

De nombreuses personnalités et d’intellectuels laïcs très connus ont déjà adhéré à cette initiative. L’organisme permanent est ouvert à tous, en toute liberté, et dans le respect de chacun. Claretta Dal Rì et Franz Kronreif, responsables du dialogue avec les personnes de convictions non religieuses, seront présents au nom des Focolari à son inauguration qui aura lieu à Paris. Ils ont aussi activement préparé un autre rendez-vous important, auquel sont conviés croyants et non croyants, unis par un même désir de collaborer afin de contribuer à rassembler la famille humaine dans la fraternité. La rencontre, intitulée Humanisme dialogue fraternitél’héritage de Chiara Lubich, se tiendra à Castel Gandolfo du 1er au 3 avril prochain ; elle s’adresse à un public international.

Pour en savoir plus, visitez le blog: www.incamminodialogando.blogspot.com

Maria Voce aux USA

Canada, une journée mémorable

Comme dans les quelques pays du monde les plus étendus, les distances ici au Canada se mesurent en heures de vol. Par exemple, entre Vancouver et Toronto il y a cinq heures de vol, le même temps qu’entre Rome et la Mecque. La journée du dimanche 20 mars restera donc inoubliable, lorsque s’est retrouvée une délégation des communautés des Focolari venant de tout le pays, tant des grandes métropoles que des villes comme Whitehorse, au nord, dans des territoires peu habités aux confins des glaces de l’Alaska.

Voici pourquoi dans la salle de la Michel Power High School régnait dès le début une effervescence diffuse. Pour la première fois, la délégation de la communauté de Vancouver, à l’extrême ouest, rencontrait les personnes de Toronto ou Montréal, à l’extrême est. C’était la première fois pour tous depuis que le Mouvement est présent au Canada. Un événement historique motivé par la présence de la présidente Maria Voce.

Un panorama de la vie dans les diverses villes a montré les fruits mûris par une présence de plusieurs dizaines d’années et a fait prendre aux six cents personnes présentes une plus grande conscience de l’enracinement du Mouvement dans le territoire. Un Mouvement qui rapproche, qui réunit – nous l’avons vu dans la fête musicale de l’après-midi – des personnes provenant de contextes les plus divers et engagées dans de nombreux domaines.

Nombreux sont les immigrés – des personnes courageuses qui ont su repartir à zéro – qui ont découvert une famille plus grande, la famille spirituelle des Focolari. Les liens de solidarité tissés avec Haïti suscitent l’admiration. Dans cette île lointaine des Caraïbes, peut-être le pays le plus pauvre au monde, nombreuses sont les actions sociales développées (en raison de leur langue française commune) par les diverses communautés canadiennes.

Au cœur de la journée : rencontre avec Maria Voce et Giancarlo Faletti. Quatre-vingts minutes de questions-réponses, dans lesquelles ont été abordés de nombreux thèmes, du dialogue interreligieux au rapport avec les jeunes, de « l’après fondatrice » à la communion des biens. Tout cela dans l’optique d’une société désormais profondément marquée par la sécularisation et la laïcisation.

« Le Mouvement est né dans un contexte de forte tradition religieuse, mais il a été envoyé par l’Esprit-Saint – a assuré le co-président G. Faletti – justement pour notre époque. La sécularisation est en train de nous enlever nos sécurités, mais elle nous invite à être la réponse à ce phénomène, à devenir d’habiles annonciateurs de l’Evangile, porteurs d’une nouveauté révolutionnaire ».

Pour le troisième anniversaire du départ de Chiara Lubich, la messe présidée par Mgr William McGrattan, a été le point culminant du rendez-vous. « Dans cette célébration pour Chiara – a souligné Maria Voce – fêtons avec elle le pas que nous faisons ici aujourd’hui au Canada vers le monde uni ».

De notre envoyé Paolo Loriga

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