London
Avec les jeunes à Toronto
C’est quelque chose de surprenant de lire l’étonnement sur le visage des jeunes du Mouvement. En fait, une grande partie de la cinquantaine du même âge qu’eux, venus pour la première fois à une rencontre avec la spiritualité de l’unité, faisait la queue de manière ordonnée pour parler avec Maria Voce. Après l’avoir entendue répondre à leurs questions, ils l’ont rejointe spontanément. Et il ne s’agit pas d’une salutation dictée par une bonne éducation. Ce qui les a poussé, c’est le désir de partager tout de suite quelque chose de profond que cette femme aux cheveux blancs, de l’âge de leur grand-mère, avait su toucher au-dedans d’eux
«Merci de m’avoir donné le sens de la souffrance», confiait un jeune étudiant d’origine philippine. «Tu as expliqué d’une façon tellement simple comment je peux dépasser la souffrance en aimant, que je me suis dit: “Je peux y arriver”», a ajouté Cheryl, blond aux yeux bleus, et une jeune afro-canadienne: «La vie que tu nous as proposée est radicale, mais tu nous as vraiment encouragés». D’où l’émerveillement. Alma et Len nous disent: «Nous n’avons jamais rien vu de pareil, car ce n’est pas dans la culture canadienne de partager ses propres états d’âme».
La salle du Collège St Joseph a vu arriver une centaine de jeunes même de Vancouver, qui est sur la côte pacifique, et de Calgary à quatre heures d’avion. Mais ça en valait la peine. Le fil conducteur de la rencontre a été la présentation de la vie de Chiara Luce Badano, béatifiée depuis peu. Le titre ne permettait aucun échappatoire: “Héros d’aujourd’hui, saints de demain. En as-tu le courage?”. Une proposition exigeante en toute liberté, mais qui ici au Canada met dos au mur, parce qu’elle signifie aller contre tout.
En effet, ici la sécularisation a réduit, en quelques dizaines d’années, la pratique religieuse de 80 à moins de 10%. Ici une femme peut avorter pour n’importe quelle raison et à n’importe quel stade de la grossesse; depuis 2005 le mariage homosexuel a été légalisé; la religion et ses symboles sont de plus en plus écartés de la vie publique; les média deviennent intolérants envers la foi et les croyants; les droits fondamentaux de la liberté religieuse et même de la conscience sont mis en question devant les tribunaux.
Et pourtant Maria Voce, à la question s’il est possible de transformer la société, n’a pas répondu à demi mesures. «Si ce n’est pas vous qui changez le monde, personne ne le change – a-t-elle tout de suite affiché clairement – . La société nous pousse à penser que si j’avais plus, je serais plus heureuse. J’ai au contraire l’impression que les jeunes ont beaucoup de chose. Mais ils n’ont pas le bonheur, parce qu’ils ne découvrent pas que ce qui rend heureux c’est l’amour».
La présidente avait mis le feu. «Au cours de cette journée, vous avez expérimenté l’amour évangélique. Maintenant, ne vous contentez pas de moins. Ne revenez pas en arrière. Ne risquez pas de fermer la porte à Dieu». Et encore: «Lui a confiance en vous. Aujourd’hui, vous avez fait cette expérience. Portez-la aux autres. Le futur du Canada dépend de vous. Et vous n’êtes pas seuls, car les jeunes des autres pays sont vos supporters. Ensemble, c’est possible de changer le monde».
La consigne est donnée. Et ceux qui font la queue sont allés dire à cette femme, qu’ils ne connaissaient pas une heure auparavant, qu’ils adhéraient pleinement. Puis, une accolade ou une embrassade et un cliché instantané pour ne pas oublier. Et la joie cosmopolite de ces jeunes explose durant la photo tous ensemble avec Maria Voce et le co-président Giancarlo Faletti.
De notre envoyé, Paolo Lòriga
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Arrivée à Toronto
Une joyeuse délégation du Mouvement était là pour accueillir Maria Voce et le co-président Giancarlo Faletti, le 16 mars, à l’aéroport international de Toronto. L’offre d’un élégant bouquet de fleurs blanches et jaunes et le déploiement d’un drapeau canadien avec la typique feuille d’érable rouge ont constitué le point culminant de l’accueil. Puis ont suivi de nombreuses embrassades chaleureuses.
Les traits si différents indiquaient que la communauté du Focolare elle-même était une représentation fidèle de la société canadienne, multi ethnique et multi culturelle. De nombreux immigrés provenant de plus de 150 pays vivent ici. Tant de peuples, tous accueillis par une nation hospitalière, qui, en 1976, a modifié la loi qui limitait les flux des pays non européens.
L’effroyable tragédie du Japon est, de ce fait, vécue ici avec une attention particulière, justement parce que beaucoup de fils du Pays du Soleil Levant vivent ici depuis plusieurs années et font partie intégrante de la population. Il en est de même quand d’autres pays, représentés ici par les émigrés respectifs, sont touchés par de tristes événements. Cet accueil manifeste l’être authentique du peuple canadien, avec ses 34 millions d’habitants, dont 90 % vit concentré sur une bande – longue de seulement 160 km – qui court le long de l’immense ligne de frontière avec les Etats-Unis, même si, avec ses dix millions de kilomètres carrés, il est le pays le plus vaste après la Russie.
En fait de convivialité et d’intégration entre les peuples, races, cultures et religions diverses, le Canada se présente inévitablement comme un laboratoire très observé, vers lequel regardent de nombreux pays désormais assaillis par des flux migratoires, alimentés par la misère, la guerre, les régimes répressifs.
Avec ses presque cinq millions d’habitants appartenant à environ cent groupes ethniques, la ville cosmopolite de Toronto constitue un excellent lieu d’atterrissage pour une première connaissance du Canada. La présidence Maria Voce l’a traversée le jour suivant avant de se diriger vers un spectacle naturel incontestablement fascinant, distant de la ville de seulement 140 km : les chutes du Niagara, contemplées par une journée de chaude lumière.
« La définition de cette nation est : sereine, voici mes premières impressions – a commenté la femme qui a succédé à la fondatrice Chiara Lubich, décédée le 14 mars 2008 -. Les grands espaces, les étendues à perte de vue, la nature fascinante, la cordialité des personnes, la cohabitation de la diversité en font un pays qui exprime un sens profond de paix. »
Les catholiques canadiens sont environ 13 millions, soit 43 % de la population, mais il y a en fait un processus inquiétant de sécularisation qui tend à chasser la religion et tous ses symboles de l’espace public, à produire de l’intolérance dans les mass media et à rendre difficiles les relations entre l’Etat et l’Eglise.
La présence du Mouvement des Focolari et du charisme de l’unité s’insère dans ce contexte de transformation radicale. En 1961, Silvana Veronesi, une des premières compagnes de Chiara, et Giò Vernuccio s’arrêtent pour la première fois à Toronto – il y a juste 50 ans. Ils rencontrent un petit groupe de personnes. Mais c’est en 1964 que démarre la communauté du focolare, soutenue en 1967 par l’arrivée du focolare féminin, et deux ans plus tard, par le focolare masculin.
Ainsi furent les débuts. Bien connus de la communauté canadienne, qui attend de rencontrer, dans les prochains jours, Maria Voce et Giancarlo Faletti.
De notre envoyé, Paolo Lòriga
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[:it]L’America Latina ricorda Chiara[:de]Lateinamerika im Gedenken an Chiara Lubich[:es]América Latina recuerda a Chiara[:pt]A América Latina recorda Chiara[:zh]南美洲紀念盧嘉勒的活動
Venezuela : Biennale d’art « Chiara Lubich »
« Je regarde l’humanité avec les yeux de Dieu » : c’est la phrase de Chiara Lubich qui a servi de point de départ aux nombreux artistes présents samedi dernier 12 mars à la Biennale de Maracaibo.
En 1949, Chiara Lubich contemplait la ville de Rome de l’après guerre dans sa banalité, avec une humanité triste et décadente. En même temps, cependant, elle sentait qu’elle pouvait voir le monde à travers l’amour de Dieu, le voir avec les yeux de Dieu présent en elle. De cette expérience spirituelle est né un texte précieux intitulé « La résurrection de Rome », où chacun d’entre nous est invité à découvrir comment la présence de Dieu en nous peut transformer la réalité qui nous entoure. Ce texte a été offert à chaque artiste, afin qu’il l’utilise comme base pour sa propre création.
Le concours original organisé par l’Université Catholique Cecilio Acosta s’adressait autant aux artistes professionnels qu’aux amateurs. D’autre part, la Biennale était ouverte à toutes les disciplines et expressions artistiques : de la peinture à la sculpture, du dessin à la lithographie, de l’installation à l’assemblage. Le prix, pour la catégorie des artistes professionnels, consistait en la possibilité de participer à une expérience de travail avec l’artiste italien Roberto Cipollone (Ciro) dans la cité-pilote internationale du Mouvement des Focolari, à Loppiano (Florence).
Précédemment, le mercredi 16 Février, l’auditorium de la même Université avait été décoré avec les œuvres d’art de la première Biennale. L’initiative était partie lors d’une conférence de Carmen Mendez, professeur à l’Université Nationale du Costa Rica, intitulée « Vers une nouvelle culture artistique ». En cette même occasion le recteur, M. Lombardi, avait affirmé qu’un des grands problèmes qu’affronte actuellement l’humanité est la banalisation de la vie, le fait de se croire tout puissant, au moment même où la planète connaît le plus de déséquilibres et de dangers. Pour le recteur, nombreux sont ceux qui ont cherché des solutions à ce problème. L’une des plus importantes est vraiment la voie de l’art, comprise comme possibilité de véhiculer la spiritualité, la beauté et la vérité.
En 2003, cette même Université, reconnaissant la contribution spirituelle et culturelle de Chiara Lubich, décida de lui conférer un doctorat Honoris causa, et l’année suivante, d’instituer une chaire qui permette d’approfondir et de divulguer sa pensée et son œuvre. En 2009 s’est réalisée la première édition de la Biennale d’art « Chiara Lubich ».
Cette seconde édition de la Biennale s’est déroulée dans le cadre de la Place centrale de la République, qui s’est transformée pour l’occasion en un studio d’art à ciel ouvert, parce que les artistes devaient produire sur place et en direct les œuvres pour lesquelles ils concouraient. En plus des nombreux participants, beaucoup de curieux ont assisté à l’évènement qui, en outre a attiré l’attention des medias locaux qui en ont parlé avec enthousiasme.
Centro Mariápolis
Caracas
En ligne directe avec le Japon. /2
Tochigi, 15 mars 2011
Très chers, merci de tout cœur pour votre amour et votre salut ! Je vous dis d’emblée que moi, ma famille et mes parents sommes tous vivants ! Nous habitons à Tochigi, à 300 kms au nord de Tokyo.
Le 11 mars, je faisais des courses avec un ami, quand subitement un tremblement de terre s’est déclaré, en s’intensifiant de plus en plus : Il s’est agi d’une secousse de degré 7 à l’échelle sismique japonaise. Au supermarché presque toutes les marchandises se sont écroulées puis la lumière s’est éteinte ! Les lampes au néon sont tombées en morceaux. Nous sommes sortis, avons attendu un peu, puis nous sommes allés prendre la voiture au parking. Les piliers étaient tous fendus. La rue était pleine de voitures et de personnes. Les feux tricolores ne fonctionnaient plus. Nous étions pris de panique. Dans la voiture, nous ressentions encore les secousses. Après presque une heure nous sommes arrivés à la maison. Le toit était presque effondré et il s’était formé de nombreuses fissures. Dans le cimetière, les tombes étaient toutes cassées.
Mon père et mon frère, qui travaillent à la mairie, n’avaient pas le temps de revenir à la maison. Ils travaillent pour les personnes de la cité, cherchant à écouter les gens, allant de maison en maison pour aider, et allant visiter les personnes âgées qui habitent seules, etc. … Hier soir finalement, ils ont réussi à rentrer mais ce matin, ils sont déjà repartis. Un de mes amis travaille dans une entreprise, mais en cas d’accident il rejoint les pompiers. Hier, avec d’autres il a mis des sacs de terre pour endiguer le danger continu des éboulements. Ce sont des héros ! Nos voisins se sont réfugiés hier soir dans une école élémentaire voisine de chez nous. Les magasins sont fermés de même que les pompes à essence. « Tout est épuisé ». Pendant quatre jours nous avons vécu sans eau ni électricité, la lumière est revenue seulement à trois heures du matin. heureusement, nous avons de la nourriture, des lits, et la maison !
Quand est arrivé le tremblement de terre, je me suis rappelée l’expérience de Chiara Lubich pendant la guerre : Tout s’écroule, mais Dieu reste. Si j’ai Dieu, j’ai tout ! J’ai vraiment fait une expérience profonde. La famille du focolare va bien ! Les parents d’une focolarine habitent dans une ville très endommagée et elle n’arrivait pas à les contacter, mais aujourd’hui elle a su que tous vont bien. Rendons grâce à Dieu ! Dans la zone de l’épicentre habitent quelques uns de mes amis. L’une d’entre elles est sauve, mais nous ne savons pas où est sa famille … Là bas, à côté, il y a les centrales nucléaires. Il y a déjà eu une explosion avec un grand risque de radioactivité. D’après les nouvelles, le nombre de victimes devrait augmenter. Il y a eu aussi l’explosion de l’hydrogène. A partir d’aujourd’hui commencent les coupures de courant qui continueront jusqu’en avril. Pour l’instant on dénombre plus de 7200 morts et plus de 5000 disparus. Une ville a été pratiquement rayée de la carte après le passage du tsunami. Un gymnase voisin de l’épicentre est devenu chambre mortuaire. cette situation dramatique est en train de naître un lien très fort entre tous et l’on s’aide mutuellement. Avec les voisins nous avons échangé de la nourriture, des bougies etc. Aujourd’hui, ma mère s’est proposée comme volontaire au service de la ville.
Merci encore pour vous sentir si proches et pour vos prières !
Hiromi Onuki (Redi)
50ème anniversaire de la présence des Focolari en Amérique du Nord
Les semences de la spiritualité de l’unité du Mouvement des Focolari ont été jetées en Amérique du Nord dès les années 50. Mais c’est seulement en 1961 que naît le Focolare, lorsque trois jeunes courageux débarquent dans un quartier d’émigrés à New York, avec comme seul objectif de mettre en pratique l’Evangile. Depuis ce moment, ce style de vie s’est diffusé grâce à l’effort silencieux de centaines d’autres personnes qui les ont rencontrés et qui ont fait leur le but du Focolare: contribuer à la réalisation de la prière de Jésus “Père, que tous soient un” (Jn, 17, 21).
“J’ai été profondément touchée par ce pays, j’ai eu une belle impression”– écrivait Chiara Lubich en 1964 pendant son premier voyage à New York –“Ce pays me parait particulièrement bien concorder avec l’esprit du Focolare. Il n’y a pas d’attitude de supériorité ethnique, mais plutôt un sens clair de l’internationalité. Les choses sont simples. À la messe, j’ai prié pour le Mouvement sur ce continent et je pense que Dieu écoute ma prière parce que je prie pour la diffusion de Son règne...’’. Chiara Lubich fera en tout sept visites aux Etats-Unis.
Pour marquer ce 50ème anniversaire, la présidente des Focolari, Maria Voce, et le co-président, Giancarlo Faletti, visitent l’Amérique du Nord pendant un mois, au cours duquel ils rencontreront les communautés et les amis des Focolari dans différentes villes des trois nations.
- 19-20 mars à Toronto: Week-end de dialogue, célébration avec les membres des Focolari de tout le Canada, et messe solennelle célébrée par l’Evêque, Mgr William McGrattan, pour le 3ème anniversaire du départ de Chiara Lubich.
- 21-24 mars à Montréal : Rencontre avec les évêques canadiens. Soirée du 23 avec la communauté de Montréal.
- 3 Avril – New York: Messe solennelle de remerciement célébrée par l’Archevêque Mgr Timothy Dolan (à la Cathédrale St. Patrick).
- 5 Avril – New York: Evénement culturel à la Fordham University.
- 7 Avril – Washington, D.C.: E pluribus unum, programme ouvert au public, pour une communauté multiethnique et multi religieuse qui arrivent à être ensemble un seul peuple au service de l’unité (Caldwell Hall, The Catholic University of America).
- 9 Avril – Chicago, Chicago Youth Event: Présentation de la vie de Chiara Luce Badano
- 10 Avril – Chicago: Meeting interreligieux.
- 11 Avril – Chicago: Spiritualité et théologie trinitaire – présentation à la DePaul University
- 16 Avril – Saint Domingue: Célébration avec les communautés des Focolari de la République Dominicaine et de Porto Rico.
[:it]A Norimberga e Madrid: cresce l’interesse per l’ Economia di Comunione[:en]Increased Interest in the Economy of Communion: Nuremberg and Madrid[:de]Von Madrid nach Nürnberg: Wachsendes Interesse an der „Wirtschaft in Gemeinschaft“[:es]En Núremberg y en Madrid: crece el interés por la Economía de Comunión[:pt]Em Nuremberg e Madri cresce o interesse pela Economia de Comunhão[:zh]紐倫堡和馬德里:對共融經濟的興趣增加
En direct du Japon
« Chers amis,
Nous vous remercions de tout cœur de vos prières au nom de toute la communauté des Focolari du Japon. Il est difficile de décrire la tragédie que le peuple japonais vit en ce moment. Nous supposons que vous avez suivi toutes les nouvelles qui informent continuellement du danger de propagation des radiations même jusqu’à Tokyo et de la probabilité d’un autre tremblement de terre.
Nous suivons anxieusement les nouvelles en essayant de vivre moment par moment la volonté de Dieu.
Comme vous pouvez le comprendre, le Japon a maintenant grand besoin d’aide de la part du monde entier.
En premier, les aides concrètes et urgentes pour ceux qui ont tout perdu. Nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui s’unissent à cette action de solidarité avec tous ceux du Mouvement dans le monde et avec toutes les personnes de bonne volonté. »
Lettre de Austin Im et Kumiko (Renata) Kobayashi, responsables des Focolari au Japon.
En France :
Association Humanité Nouvelle
Chez Yves POMMIER
25 domaine de la Butte à la Reine
91120 PALAISEAU
>>> Mettre au dos du chèque, don pour le Japon…
Nous portons le Japon dans notre cœur
« Chers tous et toutes du Mouvement des Focolari au Japon.
Ici, au Centre, avec tous ceux du Mouvement dans le monde, nous suivons avec anxiété les nouvelles qui nous parviennent de votre pays qui nous est cher.
Notre cœur est là, avec vous, dans ce moment de grande douleur et d’attente due à l’horrible épreuve qui a frappé le Japon.
Les événements que vous êtes en train de vivre nous ont aussitôt fait penser au « tout s’écroulait » qui a marqué l’histoire de notre Idéal. Mais nous savons que cette destruction générale a été la toile de fond sur laquelle a surgi une nouvelle lumière pour l’humanité.
Nous ne voulons donc pas cesser de regarder en haut, de croire que Dieu Amour permet tout pour un bien plus grand. Avec cette certitude, gardons vivante notre espérance et transmettons-la à chaque prochain que nous côtoyons.
Le témoignage de sérénité et de dignité avec lequel vous, et tout le peuple japonais, vivez ces événements nous réconforte et nous fait comprendre la valeur de votre culture.
Je garde un vif souvenir de la visite que j’ai faite l’an dernier à votre belle communauté et qui m’a donné l’occasion de vous connaître. Partager avec vous cette immense douleur nous fait maintenant nous sentir encore plus une famille, la « famille de Chiara ». Ces jours-ci, où nous célébrons le troisième anniversaire de son départ pour le ciel, nous l’évoquons partout dans le monde. Elle est plus que jamais vivante parmi nous, et donc, d’une manière particulière, auprès de vous pour vous protéger et vous aider.
Soyez sûrs de mes prières et de celles de tout le Mouvement. Demandons ensemble à Dieu qu’il accueille au ciel les victimes de cette catastrophe et soutienne les survivants, en les protégeant d’autres dangers.
Je vous salue chacun affectueusement,
Maria Voce (Emmaus) »
Terre Sainte : courage et perspectives
Que signifie pour le Mouvement des Focolari en Terre Sainte la visite de Maria Voce ?
Un grand encouragement pour tous. De nouvelles perspectives se sont ouvertes avec de nouveaux contacts, en particulier dans le monde civil et académique. Ce sont les fruits du travail de ces 33 années de vie du Mouvement ici.
L’aspect le plus important, cependant, est l’espérance que Maria Voce a donnée à tous ceux qu’elle a rencontrés. Une espérance fortifiée par l’esprit d’amour et d’unité typique des Focolari. Ses paroles restent comme un sceau dans le cœur de chacun de nous : « Vous êtes ici aussi pour tout le reste du Mouvement des Focolari. Vous avez un rôle, une mission à effectuer ici, que les autres ne peuvent pas faire. Dans la grande mosaïque qu’est notre Mouvement, je crois que vous êtes le petit morceau le plus précieux. Personne ne peut vous remplacer, c’est vous qui avez cette chance, cette grâce. »
Dans la ligne du Mouvement, des nouveautés ont-elles émergé dans un contexte aussi complexe ?
Sans doute un engagement très clair sur les divers fronts du dialogue. Il s’agit avant tout de travailler pour promouvoir toujours davantage l’unité entre tous les mouvements ecclésiaux présents en Terre Sainte. Divers évêques, ensuite, ont encouragé un engagement de notre Mouvement dans le milieu de la pastorale des jeunes et de la famille. En outre est venue l’exigence de répondre concrètement à la demande exprimée par diverses organisations interreligieuses, d’une collaboration concrète pour répandre l’esprit de la fraternité universelle et coopérer au bien commun et à la paix entre les personnes de convictions différentes.
Enfin, nous ne pouvons pas oublier, les contacts établis avec les municipalités de Jérusalem ainsi qu’avec les autres municipalités de l’Autorité Palestinienne. En somme, la ligne de construire des ponts à tous les niveaux devient toujours plus évidente.
Maria Voce a rencontré des représentants de l’Eglise catholique, mais aussi des représentants des Eglises chrétiennes et des autres religions. Quelle est la signification de ces contacts ?
Ces visites ont été très appréciées autant par le Patriarche que par les Evêques des autres Eglises. Tous ont souligné l’importance du charisme de l’unité, de la nécessité d’une spiritualité solide et profonde également dans le domaine de l’œcuménisme. Ils ont ainsi demandé de collaborer à différents projets, soit à l’intérieur des Eglises, soit avec des organisations interreligieuses.
Ya-t-il une priorité spécifique que l’on peut dire émergeante au terme de la visite de la présidente ?
Il est difficile de dire qu’une priorité spécifique a émergé parce que tout a été important.
Maria Voce a vu la nécessité de renforcer la présence du focolare, selon la demande adressée par diverses personnalités. Elle a ensuite valorisé le projet « Sur les pas de Jésus », pour l’accueil et l’animation des groupes de pèlerins, encourageant à aller de l’avant avec la contribution de tout le Mouvement en Terre Sainte.
Enfin, un signe regardant notre terrain près de l’église de Saint Pierre en Gallicantu, adjacent au petit escalier où, selon la tradition, Jésus a prié le Père en lui demandant l’unité de tous les hommes, et que Chiara Lubich avait rêvé qu’il puisse un jour accueillir un focolare.
Maria Voce nous a confié : « Malgré les difficultés, nous ne renonçons pas ; et nous ne renonçons pas parce qu’il fait partie de notre spiritualité en un certain sens, de notre charisme ».
Pour l’instant, s’offre la possibilité de proposer le développement d’un grand parc qui pourrait être utilisé pour des rencontres en plein air ou pour d’autres circonstances.
Robert Catalano
Washington DC
Une fête œcuménique en l’honneur de Chiara
Ils étaient plus de mille à être venus au Théâtre social de Trente pour la journée œcuménique internationale consacrée à Chiara Lubich, trois ans après sa disparition. « Chiara Lubich. Une vie, un charisme pour l’unité des chrétiens » : tel était le titre de la manifestation qui a réuni, le 12 mars, des participants de plus de vingt Églises. Parmi eux, des cardinaux et des évêques, des métropolites et des pasteurs, mais aussi des politiques et des représentants du monde de la culture.
Sur les estrades, dans le public et sur la scène, les visages de l’orthodoxie russe et de l’orthodoxie grecque se mêlaient aux témoignages d’anglicans, de syro-orthodoxes, de catholiques et de réformés. Les musiques d’extrême orient se mélangeaient aux chants funèbres arabes sans aucun syncrétisme, bien au contraire : les différentes identités étaient accentuées, mais la passion proposée par Chiara Lubich, depuis plus de cinquante ans, pour le « Que tous soient un », était partagée au-delà des différences. « Aux premiers temps du christianisme, la parole de Dieu vécue unissait des chrétiens de différentes Églises, a rappelé Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari. En vivant ensemble l’Évangile, nous nous rapprochons les uns des autres. » Et elle a réaffirmé la valeur fortement œcuménique de certaines phrases de l’Évangile, qui, au fil des années, justement parce qu’elles sont « traduites en vie, ont donné un souffle nouveau au chemin de l’œcuménisme ».
Nombreux étaient les messages adressés par les autorités religieuses des différentes Églises et qui s’exprimaient sur un ton bien plus familier, comme celui de Bartholomée Ier, patriarche de Constantinople. Ses salutations prennent des marques affectueuses qui reflètent sa longue amitié qui avec les Focolari : « Chiara nous a enseigné une méthode pour recomposer la fraternité et des relations de partage sincère, capables de venir à bout de la méfiance. »
« Nos relations quotidiennes et la diffusion capillaire du dialogue ont apporté une contribution fondamentale au mouvement œcuménique », a souligné le cardinal Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, qui a tenu à exprimer une de ses inquiétudes : « l’opposition qui se manifeste parfois entre l’œcuménisme du haut et l’œcuménisme du bas ». Une critique à laquelle Maria Voce a fait écho : « Il est nécessaire que l’œcuménisme de la base et l’œcuménisme du sommet cheminent ensemble. Si les pas franchis sur le plan théologique ne s’accompagnent pas de relations de base authentiques et réciproques, ces pas n’auront pas une grande efficacité, alors que s’il y a un œcuménisme de base, les effets seront durables et importants. »
Le dialogue peut avoir des retombées y compris sur la vie des politiques, ce qu’Alessandro Andreatta, maire de Trente, a souligné à plusieurs reprises : « Nous ne pouvons pas ne pas nous mettre à l’école de cette expérience, a-t-il dit. Chiara a su se confronter avec tout le monde, et cette invitation s’adresse aussi à nous, administrateurs. » Certaines répercussions politiques et sociales de l’expérience œcuménique ont été expliquées par Eli Folonari, qui a vécu aux côtés de Chiara durant de nombreuses années, et par Gerard Pross, du mouvement YMCA, qui a présenté la manifestation « Ensemble pour » : une contribution décisive et qui témoigne que tous les chrétiens, quelle que soit leur Église d’appartenance, s’engagent depuis environ 10 ans en faveur d’une Europe plus unie.
À partir d’aujourd’hui, une école œcuménique composée de 400 personnes approfondira la vie de la Parole et les thèmes de la journée au centre Mariapolis de Cadine, près de Trente. Un moment de célébration pour le centre Uno, qui fête le 50ème anniversaire de l’action œcuménique, et une occasion de renforcer le dialogue de la vie.
Toujours à Trente, le journaliste Franco de Battaglia a présenté son livre À Trente avec Chiara Lubich, consacré à l’endroit où le mouvement des Focolari est né. Une sorte de guide à travers des quartiers de la ville à première vue anodins, mais qui ont été le berceau de la spiritualité de l’unité.
Chicago
Un charisme de lumière – Vidéo
Un charisme de lumière
Chiara : Ce charisme où il est beaucoup question d’amour, est un charisme de lumière. Il m’a fait comprendre dès le début que nous arriverions, si l’on peut dire, dans le monde entier. Dès le début nous avions demandé cela. Un moment important de notre histoire. C’était la fête du Christ-Roi, je me souviens, les lectures de la messe disaient : « Demandez, et je vous donnerai en héritage toutes les nations. » Et je me souviens que nous pressentions cela… Et je disais à mes compagnes : « nous arriverons dans le monde entier ». Et maintenant nous y sommes. Ce jour-là, nous avons prié ensemble, nous avons demandé d’être des instruments pour porter cet esprit d’amour et de lumière dans le monde entier.
J’étais continuellement sous l’action de cette lumière qui m’éclairait sur la façon de se comporter, sur la façon de faire, que sais-je, sur notre façon de travailler, de prier, de faire des études, de communiquer ; comment devaient être nos maisons, notre vêtement… Je recevais sans cesse des lumières au début, sur tous ces sujets-là. Puis sur l’expansion dans tous les continents. Sur la façon dont le Mouvement devait être organisé. Je savais qu’il devait être surtout un peuple dont les structures devaient être cachées, mais un peuple. Et de fait, le Pape nous appelle « peuple de Dieu ». Et tout s’est réalisé. Mais dès les premiers temps je le prévoyais et je disais à mes compagnes du premier focolare : il y aura un art nouveau, une politique nouvelle. Tout se renouvellera. Et c’est pour cela que je ne me suis pas rendu compte que la guerre était terminée, parce que le charisme me prenait tout entière et il se déversait sur le Mouvement tout entier.
Au-dessus de ma pensée s’est comme installée une lumière qui était un peu ma pensée, un peu celle d’un Autre. Le passage s’est fait en douceur… Dieu ne nous déracine pas, parce que la grâce élève la nature, elle ne la détruit pas. Et tout ce qui était prêt en moi a servi et la grâce l’a élevé. Je ne suis pas épouvantée, non ! Naturellement, je me demande parfois quelle responsabilité cela comporte. Je ne sens aucune responsabilité, parce que c’est Lui qui la porte !
Maintenant encore, tout est lumière. Je suis guidée par Dieu, par ce charisme qui est un don de l’Esprit Saint. Je vois, je dis et je communique, puis cela se réalise, mais je n’en ai pas le mérite, Dieu m’a prise comme instrument, c’est Lui qui choisit.
Nous avions à réaliser cette prière de Jésus : « Que tous soient une seule chose », que tous soient une famille, que tous soient… et c’est en train de se réaliser. Naturellement, quand je serai dans l’autre vie, les autres continueront.
Si je devais laisser un héritage par testament, je laisserais à tous Jésus présent au milieu. Aimez-vous les uns les autres comme Jésus vous a aimés, soyez prêts à mourir l’un pour l’autre, soyez une famille. Je dirais cela, c’est tout, tout est là.
Extrait de l’émission Faccia a Faccia – Interview de Chiara Lubich par Sandra Hogget, Charisma Production 2002.
Montage vidéo : Centro Santa Chiara Audiovisivi
Copyright : Centro Santa Chiara Audiovisivi
Message de Maria Voce pour le troisième anniversaire du départ de Chiara
« Chers amis, c’est de tout cœur que je vous adresse mes salutations, à vous tous et toutes, spécialement aux autorités civiles et religieuses qui participent avec vous aux célébrations du troisième anniversaire du départ de Chiara Lubich pour le ciel.
Les manifestations qui se déroulent à cette occasion en de nombreuses parties du monde sont des plus variées : dans certaines villes, on donne son nom à des rues, des écoles, des parcs ; dans d’autres, on célèbre des messes présidées par des évêques ou des cardinaux ; dans d’autres encore, on réalise des rencontres, organisées de façon capillaire dans les milieux les plus divers. A Trente, sa ville natale, le 12 mars aura lieu une journée œcuménique internationale intitulée : “Chiara Lubich : une vie, un charisme pour l’unité des chrétiens”, organisée en lien avec notre Centre Uno, qui fête ses 50 ans
Tout ceci est un merci à Dieu pour le don de la vie féconde de Chiara. Elle qui, en exhortant à l’amour réciproque entre personnes et entre peuples, a ouvert des dialogues à tous les niveaux pour contribuer à la réalisation de la paix et de l’unité de la famille humaine. Toutes les personnes dans le monde qui vivent la “spiritualité de communion” qu’elle nous a laissée en héritage en sont les témoins.
Je vous adresse mes vœux les plus sincères pour que les célébrations de ce troisième anniversaire marquent pour chacun de nous un engagement renouvelé à vivre pour que se réalise le désir de Chiara : “Je viendrai vers toi, ô mon Dieu […] avec mon rêve le plus fou : t’apporter le monde dans mes bras”.
Je suis avec vous tous pour cette évocation de Chiara, plus que jamais présente et vivante. »
Maria Voce – Emmaus
Rocca di Papa, 9 mars 2011
[:it]Una vita per l’unità dei cristiani[:en]A life for the unity of Christians[:de]Ein Leben für die Einheit der Christen[:es]Una vida por la unidad de los cristianos[:pt]Uma vida pela unidade dos cristãos[:zh]為基督徒之間的合一而奉獻一生
[:it]Chiara Lubich. La Volontà di Dio. [:de]Chiara Lubich. Das Ja des Menschen zu Gott.
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2e congrès international pour jeunes juristes
Ils étaient 180 jeunes juristes, de 13 pays, venus se confronter sur un sujet d’une actualité brûlante, celui du respect de la dignité de tout individu, homme ou femme. C’était le deuxième congrès international pour ce groupe, qui s’était déjà réuni en 2009, à Rome, autour du thème : le droit à la recherche de la justice.
En ouverture, ils ont entendu le message de bienvenue de Maria Voce, avocate, Présidente des Focolari, qui a été coordinatrice de Communion et Droit et qui, à cette date, se trouvait en Terre Sainte : “Il faut du courage, face à ces défis, il faut un engagement très fort, de la cohérence ; il faut aussi savoir discerner, aujourd’hui, les signes qui donnent une espérance et indiquent la voie à suivre pour construire un monde où la dignité humaine soit vraiment comprise et respectée ”. C’est Vera Araujo qui en a donné lecture, après avoir traité, en tant que sociologue et juriste, de l’importance d’une norme pour la vie en société.
Une question était en toile de fond de ce congrès : existe-t-il une dignité qui puisse servir de ‘dénominateur commun’, dans sa dimension à la fois universelle et particulière pour chaque personne humaine ? Et comment est-delle protégée ? La réponse semblait transparaître, notamment, à travers les paroles prononcées en 2006 par le Vice Président de la Cour constitutionnelle italienne, Paolo Maddalena, et qui ont été citées par Mme le prof. Adriana Cosseddu (Université de Sassari) au cours de son intervention : « La dignité définit l’essence et l’identité de l’homme en tant que tel. Sans elle, il ne peut y avoir d’égalité ni de liberté ».
Vera Araujo a ensuite invité les jeunes à regarder la situation actuelle en Afrique du Nord où la vague des manifestations et des signes de révolte touche une large partie de la population ; une population exposée à de graves difficultés économiques dues, entre autres, à l’augmentation incontrôlée des prix des produits de première nécessité ; c’est, a-t-elle dit, “la preuve que la protection demandée, et les garanties revendiquées, sont autant de demandes de reconnaissance de liberté et de dignité”.
C’est sur la base de ces idées, partagées par tous, que se sont déroulées les trois journées du congrès, des journées intenses où les jeunes se sont fortement impliqués.
5 groupes de réflexion ont permis d’entrer dans le vif du sujet :
- dignité et Constitutions européennes
- dignité humaine et nouvelles formes d’esclavage
- dignité de l’embryon
- dignité dans le système pénal et carcéral
- dignité humaine et droit de l’environnement
Aux réflexions se sont ajoutés les témoignages de différents acteurs du monde judiciaire : de l’avocat en droit pénal au ministère public ; du consultant juridique au bénévole qui se consacre aux détenus.
Au cours de la matinée de conclusion, le prof. Vincenzo Buonomo (Université du Latran), en introduisant le discours de Chiara Lubich, en 1997, aux Nations Unies, a montré comment, au sein de la “communauté des Nations”, la dignité humaine trouve une place spécifique ; des paroles qu’il a qualifiées de prophétiques et très actuelles : “…si des hommes en plus grand nombre acceptaient la souffrance par amour, la souffrance qui demande de l’amour, alors elle pourrait devenir l’arme la plus puissante pour redonner à l’humanité sa plus haute dignité”.