Juil 19, 2018 | Focolare Worldwide
Aux pieds de deux petites montagnes, au cÅur de lāArgentine, La Falda est un village de la province de Córdoba, situĆ© sur une douce pente montagneuse qui fait partie dāun circuit touristique cĆ©lĆØbre de la vallĆ©e de Punilla. Cāest lĆ quāhabitait, il y a quatre ans, la famille Bongiovanni: Esteban et Victoria, avec leurs deux enfants. Puis, Ć lāimproviste, un changement et le dĆ©mĆ©nagement pour San Marcos Sierras, un peu plus au Nord. Cāest leur rĆ©ponse, gĆ©nĆ©reuse, Ć lāappel pour aller vivre au Hogar Sierra Dorada, dans une maison dāaccueil pour mineurs quāils portent sur leurs jeunes Ć©paules malgrĆ© les problĆØmes nombreux et graves de ces jeunesĀ : maltraitance, violence, abandon, sous-alimentation. Actuellement le centre hĆ©berge 28 enfants. « Avant dāarriver au Hogar, nous avions une idĆ©e terrible des maisons dāaccueil pour mineurs, Ć lāimage de celle que lāon voit dans les films, où les enfants et les jeunes sont frappĆ©s ou maltraitĆ©s. Mais ici nous avons trouvĆ© une rĆ©alitĆ© toute diffĆ©rente, une sorte de grande famille. Nous nous efforƧons dāamĆ©liorer leur situation et dāextirper toute violence en eux ainsi que les conditions dans lesquelles ils ont vĆ©cu, de maniĆØre Ć leur faire comprendre que la chose la plus normale, Ć leur Ć¢ge, est de vivre en paix, de jouer et dāĆ©tudierĀ Ā». Le but de la Maison, fondĆ©e il y a vingt ans par Julio et Patricia Laciar et soutenue par une fondation sans but lucratif et dans un vĆ©ritable esprit chrĆ©tien qui Åuvre dans la province de Córdoba, est dāamĆ©liorer leur condition de vie et de les aider Ć les rĆ©insĆ©rer dans leur propre contexte familial ou dans des familles adoptives. Au dĆ©but Julio et Patricia Laciar nāavaient rien Ć part le dĆ©sir dāamĆ©liorer la situation de nombreux enfants. Peu Ć peu, grĆ¢ce Ć la solidaritĆ© de beaucoup de gens, ce centre a grandiĀ : aujourdāhui la Fondation Sierra Dorada gĆØre quatre Maisons-LaboratoiresĀ : San Marcos Sierras (où vivent Victoria et Esteban), Embalse de RĆo Tercero, Rumipal et Salsipuedes, en plus de diffĆ©rents programmes dāaccompagnement de familles, bourses dāĆ©tude pour volontaires et nombreuses activitĆ©s.
Assis Ć une table de la salle Ć manger, Victoria et Esteban expliquentĀ : ā Beaucoup de gens font preuve de grande solidaritĆ©, surtout lorsquāils commencent Ć entrer en relation avec les enfants. Certains jeunes Ć©trangers font des stages dāassistance sociale, dāautres sont des Ć©tudiants universitaires argentins. Notre travail dĆ©bute par lāaccueil. DĆØs leur arrivĆ©e nous essayons de leur donner confiance, de les aimer, comme une maman et un papa. Avec lāaide dāune Ć©quipe de psychologues, nous essayons de mettre un peu dāordre dans leur vie. A commencer par lāutilisation de la brosse Ć dents, la toilette quotidienne, une bonne tenue vestimentaire, tout en les Ć©duquant Ć ĆŖtre responsables de leurs devoirs et de leur scolarité ». Avec un grand sourire, Victoria choisit une dizaine dāhistoires quāelle pourrait raconter. « Il y a quelques semaines nous sommes tous allĆ©s dans un hĆ“tel où nous avions Ć©tĆ© invitĆ©s pour le week-end. Je nāavais pas fait mon lit en pensant que nous Ć©tions dans un hĆ“tel. Mais je me suis rendu compte ensuite que les enfants avaient tous laissĆ© leur chambre en parfait Ć©tat, mĆŖme les toilettes Ć©taient impeccables. Alors je suis revenue Ć toute vitesse dans ma chambre pour refaire mon lit, jāĆ©tais la seule Ć ne pas lāavoir faitĀ Ā». āNous essayons de bien vivre cette vocation du « serviceĀ Ā». Mais, Ć©videmment il nāest pas nĆ©cessaire de tout quitter, sa ville, sa maison pour aller vivre dans un foyer de jeunes. On peut le faire partout, avec celui qui est Ć cĆ“tĆ© de nous. A partir des choses les plus simples, par exemple en cĆ©dant sa place Ć une personne Ć¢gĆ©e dans le bus, ou en conduisant sa voiture sans agressivitĆ©. Cāest Ć partir de petits gestes que naissent et se rĆ©pandent les bonnes actionsĀ Ā». Et Esteban de conclureĀ : « Nous avons compris que Dieu ne nous abandonne jamais si nous faisons de bonnes choses, sans nous attendre Ć rien en retour, avec humilitĆ© et confiance. Et la rĆ©alitĆ© cāest quāen faisant ainsi… Ƨa fonctionneĀ Ā». United World Project
Juil 18, 2018 | Focolare Worldwide
Chiara Lubich est parmi les femmes italiennes les plus estimĆ©es, et pour cela, il est bon de sāen souvenir, dāaprĆØs le comitĆ© organisateur de lāāāItalian weekāā. Durant la kermesse longue de dix jours, qui sāest dĆ©roulĆ©e Ć Ottawa, la capitale du Canada, du 6 au 25 juin dernier, figurent des noms illustres, symboles de la culture italienne, de Giacomo Puccini Ć Sophia Loren, de Vittorio De Sica Ć Alda Merini. Plus inattendue, la proposition du ComitĆ©, dāinsĆ©rer aussi Chiara Lubich parmi les femmes italiennes Ć cĆ©lĆ©brer. En rĆ©ponse Ć la proposition, la communautĆ© des Focolari sāest posĆ©e la question : comment prĆ©senter le charisme de lāunitĆ© dans une sociĆ©tĆ© multiculturelle et multi-religieuse, constamment Ć la recherche de solutions de convivialitĆ©, pacifiques et respectueuses de toutes les diversitĆ©s ? Dans une sociĆ©tĆ© dans laquelle le rapport avec les aborigĆØnes reste un dĆ©fi toujours ouvert, avec toutes les contradictions et les consĆ©quences sur le plan relationnel et social ?
Ā« Pendant la pĆ©riode de lāĆ©vĆ©nement ā expliquent parmi dāautres, Fernando et Lucie ā nous avons su que quelques musulmans de MontrĆ©al, disciples du Dr. Shomali, avaient participĆ© Ć un rĆ©cent congrĆØs que nous avions organisĆ© Ć Castel Gandolfo, prĆØs de Rome. Ayant le dĆ©sir de travailler ensemble, ils nous ont donnĆ© leur disponibilitĆ© Ć offrir un tĆ©moignage Ā». Le 16 juin, Ć©crivent-ils, Ā« la salle San Marco, au cÅur de la āāLittle Italyāā Ć Ottawa, a commencĆ© Ć se peupler de personnes originaires dāAfrique, de lāAsie, du Moyen Orient et naturellement, de lāItalie et du Canada. Ćtaient Ć©galement prĆ©sents, le nonce apostolique, Mgr. Luigi Bonazzi, et le Ministre Fabrizio Nava, en reprĆ©sentation de lāAmbassade italienne Ā». DiffĆ©rentes ont Ć©tĆ© les expĆ©riences qui dans ce contexte, tĆ©moignent lāactualitĆ© du charisme de Chiara Lubich. En commenƧant par celle de Jacques, focolarino Ć Toronto, et āāpionnierāā de la diffusion de lāidĆ©al de lāunitĆ© au Canada, aprĆØs une rencontre due au hasard avec deux italiens Ć Vancouver. Ensuite, cāest au tour dāAnne, manager dāun tour operator portant un nom emblĆ©matique, āāSpiritoursāā, qui raconte la dĆ©couverte de lāĆconomie de Communion comme occasion de vivre concrĆØtement lāĆvangile, aussi en entreprise. Ensuite, cāest Maria qui prend la parole, elle est focolarine brĆ©silienne Ć MontrĆ©al, et tĆ©moigne dāune rencontre avec les aborigĆØnes de Wati, dans le Grand Nord. Avec quatre autres personnes, Ć la demande de lāĆglise locale, elle a passĆ© un mois avec eux, lāannĆ©e derniĆØre.
Et encore : Edwige, originaire du Togo, actuellement Ć Rimouski, province du QuĆ©bec. AprĆØs avoir Ć©tĆ© parmi les premiĆØres Ć©tudiantes Ć lāInstitut Universitaire Sophia de Loppiano, en Italie, elle a commencĆ© Ć mettre āāla personne au centreāā : et pour son style de vie, rĆ©cemment, elle a obtenu une mention dāhonneur, habituellement rĆ©servĆ©e aux professeurs, de lāUniversitĆ© quāelle frĆ©quente maintenant. Et puis, cāest au tour de Fatima, qui avec Mostapha, offre une expĆ©rience de dialogue entre musulmans et chrĆ©tiens, au contact avec le charisme de Chiara. Ā« Une des leƧons les plus importantes que jāai apprises ā dit-elle ā est que lāunitĆ© est un don de Dieu et quāune manifestation de lāunitĆ©, cāest lāharmonie dans la diversitĆ© Ā». Et enfin, le Nonce au Canada, Mgr. Luigi Bonazzi, qui, Ć plusieurs reprises a rencontrĆ© la fondatrice des Focolari, confie Ć toutes les personnes prĆ©sentes, quāil a fait avec elle, dans la lointaine annĆ©e 1975, le pacte dā āā ĆŖtre toujours positifs et constructifsāā malgrĆ© les difficultĆ©s, pacte qui lāa toujours soutenu dans son intense activitĆ© diplomatique. A la fin du programme, un discours, prononcĆ© Ć Washington en 2000 par Chiara Lubich, sur le thĆØme de āālāart dāaimerāā a Ć©tĆ© proposĆ©. GrĆ¢ce Ć cet Ć©vĆ©nement – concluent-ils ā rendu public Ć travers les rĆ©seaux sociaux, et les diffĆ©rents sites web, la semence de la spiritualitĆ© de lāunitĆ© a Ć©tĆ© jetĆ©e au loin, aussi au Canada, et promet de nouveaux fruits Ā».
Juil 17, 2018 | Non classifiƩ(e)
āNotre dĆ©lĆ©gation hindoue-chrĆ©tienne arrive Ć lāInstitut Universitaire Sophia de Loppiano pour approfondir la connaissance de cette expĆ©rience originale, mais aussi pour commĆ©morer le quinziĆØme anniversaire du cadeau de la Vierge, peint par un artiste hindou, qui se trouve sur lāun des murs latĆ©raux de lāĆ©glise ThĆ©otokos, le Sanctuaire de la CitĆ© pilote. Les moments dāĆ©change avec les professeurs et quelques Ć©tudiants de Sophia sont trĆØs riches. Les universitaires indiens manifestent un grand intĆ©rĆŖt pour les travaux concernant la formation au dialogue, dans un contexte interdisciplinaire. Des moments de partage et dāĆ©changes profonds permettent une connaissance rĆ©ciproque et rĆ©vĆØlent des convergences entre des institutions qui sāinspirent du Mahatma Gandhi et Sophia. On espĆØre pouvoir rapidement introduire aussi dans lāInstitut universitaire qui a son siĆØge Ć Loppiano, des Ć©tudes et des recherches sur la personnalitĆ© de cet apĆ“tre du dialogue.
Un sĆ©minaire trĆØs intĆ©ressant sur ThĆ©ologie et pratique du dialogue, se dĆ©roule en prĆ©sence des Ć©tudiants et de la dĆ©lĆ©gation hindoue, mais aussi dāautres jeunes et adultes de la CitĆ© pilote. Un sujet vital, mais que beaucoup ne connaissent pas. Le soir, au Sanctuaire ThĆ©otokos, les hindous, en procession, portent des bouquets de fleurs et des guirlandes au pied du tableau reprĆ©sentant la Vierge, tandis que leĀ groupe Gen Verde chante une hymne. Prosternements et solennitĆ© crĆ©ent un climat spirituel profond. Suivent quelques priĆØres spontanĆ©es en sanscrit, tamil et anglais. Puis un moment empreint de sacrĆ©, celui du silence. Celui-ci est constitutif de la culture orientale, alors quāil est au contraire ennuyeux pour les occidentaux! Presque comme sāils nāy Ć©taient pas habituĆ©s, ou Ć cause de la peur de devoir se confronter Ć eux-mĆŖmesĀ ! Lorsque cultures et religions se rencontrent Ć travers des hommes et des femmes dont la foi est authentique, il nāest pas nĆ©cessaire de recourir Ć des compromis, Ć des syncrĆ©tismes, ni Ć toutes sortes de complications. Chaque geste, chaque parole, chaque silence parle de lāAbsolu, chacun lāĆ©coute sur sa propre longueur dāonde, mais les vibrations ā comme les appellent les indiens ā sont les mĆŖmes et touchent profondĆ©ment le cÅurĀ de chacun Ā».
DerniĆØre Ć©tape, Assise. āNous arrivons vers 10h30 du matin. Nous montons Ć pied vers la basilique de Saint FranƧois et de lĆ nous continuons vers le cimetiĆØre. Je ne peux pas ne pas penser Ć cet automne 1997, quelques semaines aprĆØs le tremblement de terre qui avait frappĆ© la ville et causĆ© de nombreuses victimes. Nous avions alors gravi ces collines avec Vinu et Ashok, les enfants du Dr Aram, Ć©ducateur Gandhien, dĆ©cĆ©dĆ© quelques mois auparavant. Celui-ci avait voulu quāune partie de ses cendres soient transportĆ©e dans la patrie de Saint FranƧois quāil admirait au point de rĆ©citer sa priĆØre pour la paix chaque soirĀ : Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Le pĆØlerinage se poursuit vers la crypte de la Basilique où nous participons Ć la priĆØre de « sixteĀ Ā» des frĆØres, devant la tombe de Saint FranƧois. Profond recueillement, dans une atmosphĆØre empreinte de fraternitĆ© et de spiritualitĆ©. Nos amis accompagnent notre priĆØre dans un silence religieuxĀ : une faƧon de respecter la priĆØre dāautrui et de lui donner de la valeur autant quāĆ la leur. Lāhistoire de Saint FranƧois, homme de paix et de dialogue, continue Ć attirer des hommes et des femmes de tous les coins du monde et de toutes convictions religieuses. Assise est vraiment le lieu idĆ©al pour dialoguerĀ Ā». Ā Ā Source: blog de Roberto Catalano
Juil 16, 2018 | Focolare Worldwide
Ā« AprĆØs trois ans, me voici de nouveau Ć Tonadico, dans la vallĆ©e de Primiero (Italie du nord). Nous voyageons avec les amis Hindous, venus de lāInde pour un Ā« pĆØlerinage Ā» aux sources du charisme de lāunitĆ©. Ce sont de vieilles connaissances, surtout dans le monde universitaire, avec lesquelles nous avons partagĆ© depuis des annĆ©es des moments dāĆ©tudes et de vie, dont le dernier en janvier de cette annĆ©e, lorsque je me suis rendu Ć Mumbai. Cāest une joie de se retrouver ensemble. Ce sont des personnes trĆØs attirĆ©es par Chiara Lubich, qui veulent approfondir leur connaissance sur son expĆ©rience mystique. Et le meilleur endroit ne pouvait-il pas ĆŖtre Tonadico, où Chiara en 1949 eut une expĆ©rience extraordinaire de lumiĆØre ? La rencontre commence par une profonde communion, dans un bel esprit de famille. La mystique unit les religions en profondeur. Les voies que parcourt chaque religion, avec les moyens quāelle met Ć disposition, conduisent au cÅur du MystĆØre, unique pour toutes. Les voies et les instruments sont divers, mais le point dāarrivĆ©e est le mĆŖme, et cāest pour cela que dans la mystique il y a convergence et lāon se retrouve unis. MĆŖme les langages et les maniĆØres dāexprimer les croyances sont trĆØs diffĆ©rents, mais les symboles sont communs : le soleil, la flamme, lāor, le rien, le tout⦠et Ć travers eux, on se comprend.
Nous savons que Ā« la Voie Ā» est JĆ©sus, mais Lui, d’une maniĆØre que Lui seul connaĆ®t, sait se faire Ā« EnvoyĆ© Ā» avec chacun et conduire tout le monde au PĆØre. Alors nous nous souhaitons bon voyage ! Ā» P. Fabio Ciardi est professeur Ć lāInstitut de thĆ©ologie de la vie consacrĆ©e āClaretianumā (Rome) et directeur du Centre dāĆtudes des Missionnaires Oblat de Marie ImmaculĆ©e. Il est actuellement responsable de lāEcole Abba, Centre dāĆtudes interdisciplinaires fondĆ© par Chiara Lubich en 1990, avec lāaide de Klaus Hemmerle (3 avril 1929 ā 23 janvier 1994), cĆ©lĆØbre thĆ©ologien et philosophe. Son but est dāapprofondir le charisme de lāunitĆ© sous divers points de vue. Source : Blog F. Ciardi
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Juil 15, 2018 | Non classifiƩ(e)
Le dĆ©but de la pĆ©riode dāilluminations majeures [de Chiara Lubich] peut ĆŖtre donné : le 16 juillet, en effet, arriva Ć Tonadico ( dans les montagnes du Trentin, au nord de lāItalie) Igino Giordani. Il logeait Ć lāAuberge Orsinger et devait prĆ©senter une confĆ©rence dans la salle des capucins. Giordani, « amoureux de Sainte CatherineĀ Ā», avait toujours cherchĆ© Ć pouvoir suivre une vierge, consacrĆ©e. Certain de lāavoir trouvĆ©e en Chiara, il lui fit la proposition de lui faire le vÅu dāobĆ©issance, en pensant ainsi obĆ©ir Ć Dieu. Il avait ajoutĆ© quāils auraient pu devenir saints Ć deux, comme FranƧois de Sales et Jeanne de Chantal. Chiara ne comprenait pasĀ : le Mouvement nāexistait pas, on ne parlait pas du tout de vÅuxĀ ; et puis, elle sentait quāelle Ć©tait nĆ©e pour le āāQue tous soient Unāā. Elle Ć©tait tentĆ©e de laisser tomber ce dĆ©sir de Giordani mais elle eut lāimpression que ces paroles avaient leur origine dans une grĆ¢ce qui ne devait pas ĆŖtre perdue. Elle lui rĆ©pondit doncĀ : « Tu connais ma vieĀ : je suis ārienā. Je veux en effet vivre comme JĆ©sus AbandonnĆ© qui sāest complĆØtement annulĆ©. Toi aussi tu es ārienā car tu vis de la mĆŖme maniĆØre. Et bien demain, nous irons Ć lāĆ©glise et Ć JĆ©sus Eucharistie qui viendra dans mon cÅur, comme dans un calice vide, je diraiĀ :āāSur mon rien, fais Toi le pacte dāunitĆ© avec JĆ©sus Eucharistie dans le cÅur de Foco. Et fais de maniĆØre, JĆ©sus, que sāexprime ce lien entre nous, que tu saisāā. Et toi, Foco, fais de mĆŖmeĀ». Et ils firent ainsi. Giordani se dirigea vers la salle où il devait parler, alors que Chiara se sentit poussĆ©e Ć retourner Ć lāĆ©glise. Devant le tabernacle, elle voulut prier JĆ©sus, mais Ć cet instant, elle sentit quāelle ne pouvait le faire, elle sentit ĆŖtre totalement entraĆ®nĆ©e dans le fils. Elle entendit prononcer sur ses lĆØvresĀ : « PĆØreĀ Ā». Elle comprit que sa vie religieuse allait ĆŖtre diffĆ©rente de celle vĆ©cue jusquāĆ ce moment-lĆ Ā : non plus adressĆ©e Ć JĆ©sus, mais Ć cĆ“tĆ© de Lui, FrĆØre, tournĆ©e vers le PĆØre.
Armando Torno, āāPortarTi il mondo fra le braccia. Vita di Chiara Lubichāā, CittĆ Nuova, Rome, 2011. Cit. Pages 45-46.
Juil 13, 2018 | Non classifiƩ(e)
Dans le texte suivant, publiĆ© intĆ©gralement dans la revue Nuova UmanitĆ XXXIV ( 2012/6) 204, Chiara Lubich raconte le ”Ā pacte d’unitĆ©” scellĆ© avec Igino Giordani (qu’elle appelait Foco) le 16 juillet 1949, prĆ©lude Ć l’expĆ©rience spirituelle et mystique de cet Ć©tĆ©-lĆ . Ā« Cinq ans Ć©taient passĆ©s depuis le dĆ©but de notre Mouvement et nous avions dĆ©jĆ compris et fait nĆ“tres quelques points fondamentaux de la spiritualité comme Dieu Amour, la volontĆ© de Dieu, voir JĆ©sus dans le frĆØre, le commandement nouveau, JĆ©sus abandonnĆ©, JĆ©sus au milieu, l’unité⦠Et depuis quelque temps nous Ć©tions concentrĆ©s sur la Parole de Dieu que nous vivions avec une intensitĆ© toute particuliĆØre. Le Mouvement n’avait pas alors de grandes structures et les diverses Åuvres n’existaient pas non plus, aussi toute notre attention Ć©tait-elle centrĆ©e sur la vie de lāĆvangile. La parole de Dieu pĆ©nĆ©trait profondĆ©ment en nous au point de transformer notre mentalitĆ©. Il en Ć©tait de mĆŖme chez ceux qui entraient en contact avec nous. Cette mentalitĆ© nouvelle qui se formait progressivement en nous, sāexprimait comme une divine contestation de la maniĆØre de penser, de vouloir et d’agir du monde. Et en nous, elle entraĆ®nait une rƩƩvangĆ©lisation. […] Nous vivions ces expĆ©riences quand Foco vint nous voir Ć la montagne. Foco, qui Ć©tait Ć©pris de sainte Catherine, avait cherchĆ© depuis toujours une vierge qu’il puisse suivre. Et il avait l’impression de l’avoir trouvĆ©e parmi nous. C’est pourquoi, un jour, il me fit une propositionĀ : celle de me faire un vÅu d’obĆ©issance car, ce faisant, il pensait obĆ©ir Ć Dieu. Il ajouta aussi que de cette maniĆØre, nous pouvions nous sanctifier comme saintĀ FranƧoisĀ deĀ Sales et sainteĀ JeanneĀ deĀ Chantal. Sur le moment je ne compris pas la raison du vÅu d’obĆ©issance ni cette unitĆ© Ć deux. Ć lāĆ©poque, l’Åuvre n’existait pas et il nāĆ©tait pas question de vÅux. De plus, je nāĆ©tais pas Ć lāaise dans cette proposition dāunitĆ© Ć deux car je me sentais appelĆ©e Ć vivre “Que tous soient un”. En mĆŖme temps cependant je reconnaissais que Foco Ć©tait sous l’effet d’une grĆ¢ce, quāil ne fallait pas entraver Je lui rĆ©pondis donc Ć peu prĆØs ceciĀ : “Il se peut que ce soit une vraie inspiration de Dieu. Il faut donc en tenir compte. Mais cette unitĆ© Ć deux ne me dit pas grand-chose, car tous doivent ĆŖtre un”. Et j’ajoutaiĀ : “Tu connais ma vie. Je suis ārienā”. “Je veux vivre, en effet, comme JĆ©sus abandonnĆ© qui s’est complĆØtement anĆ©anti. Toi aussi tu es ‘rien’ parce que tu vis de la mĆŖme maniĆØre”. “Eh bien, demain, nous irons Ć l’Ć©glise et je dirai Ć JĆ©sus Eucharistie qui viendra dans mon cÅur comme dans un calice vide, puisque je suis rienĀ : ‘Sur mon rien, fais un pacte d’unitĆ© avec JĆ©sus Eucharistie qui vient dans le cÅur de Foco. Et fais en sorte, JĆ©sus, que naisse entre nous le lien que tu as prĆ©vu'”. Puis j’ai ajouté : “Et toi, Foco, fais de mĆŖme”. Ā» Continue surĀ :Ā Centre Chiara Lubich
Juil 13, 2018 | Non classifiƩ(e)
Dieu nāest pas un personnage lointain, qui ne se laisse approcher que si lāon est passĆ© avant en salle dāattente. Il Ć©coute avec une attention particuliĆØre ceux qui sont particuliĆØrement pauvres, particuliĆØrement petits, particuliĆØrement humbles. (Du livre Choisi pour les hommes, p. 113) Plus jāai de choses Ć faire, plus jāai besoin de temps pour la priĆØre. Alors voilĆ ce que je dĆ©couvre : lorsque jāutilise, je Ā« perds Ā» mon temps pour rester en Dieu, survient une sorte de Ā« multiplication miraculeuse du temps Ā» : grĆ¢ce au temps donnĆ© Ć Dieu, il māarrive dāavoir plus de temps Ć ma disposition ou au moins, un temps meilleur, plus disponible, plus dense dāamour Ć donner aux autres. Le temps devient comme un collier de perles, fait de nombreux moments prĆ©cieux que lāon peut vivre, et de tout porter Ć sa pleine rĆ©alisation dans le recueillement et le dĆ©vouement aux autres. (Du livre Choisi pour les hommes. Pp. 109-110). On pourrait dĆ©finir āgrain de selā de la priĆØre chrĆ©tienne le point où la distinction caractĆ©ristique de ce qui est chrĆ©tien apparait plus claire et Ć©vident : cāest-Ć -dire le fait que dans la priĆØre tournĆ©e vers Dieu, le frĆØre est toujours prĆ©sent, lāautre ; dire-moi du priant inclut toujours un dire-nous. (Du livre Choisi pour les hommes. Pp. 114). Il est bon quelquefois de ne rien vouloir dāautre que de rester en silence. Uniquement Ć ce moment-lĆ , de fait, nous remarquons combien de courants de pensĆ©es, dāimpressions, dāidĆ©es traversent notre esprit. Nous sommes comme immergĆ©s dans une marĆ©e montante, qui incessamment nous Ć©loigne de nous-mĆŖme, ne permettant pas dāarriver jusquāĆ nous. Pour la priĆØre il nāest pas dĆ©terminant que nous arrivions Ć ce silence absolu. Elle peut mĆŖme ĆŖtre Ā« juste Ā» si, malgrĆ© tous nos efforts, nous nāy arrivions pas. De fait, dāune maniĆØre ou dāune autre, nous comprenons que mĆŖme au sein de ce courant flou, confus, privĆ© de perfection et dāintĆ©gritĆ©, je suis de toute faƧon moi-mĆŖme, moi qui me sentais aban-donnĆ© Ć moi-mĆŖme, moi, celui qui fuit constamment Ć lui-mĆŖme. Alors nous pouvons dire : je nāai pas de pouvoir sur moi, je ne me connais pas moi-mĆŖme, je ne me possĆØde pas, mais toi, en moi au plus profond de mon moi le plus intime, tu me connais et tu me scrutes, tu sais qui je suis et ce qui est bien pour moi, et tu me rĆ©ponds par ton oui, tu tāadresses Ć moi et tu me dis : Tu. (Du livre Das Wort fur uns, pp. 91s) Source : Klaus Hemmerle, Ā« La lumiĆØre au sein des choses, mĆ©ditations pour chaque jour Ā», CittĆ Nuova, 1998.
Juil 12, 2018 | Focolare Worldwide
Ā« Je viens dāun pays dāAmĆ©rique centrale, El Savador. Un petit pays, riche en ressources naturelles et en histoire, mais tourmentĆ©, depuis de nombreuses annĆ©es par une grande instabilitĆ© politique, par des injustices et par la pauvretĆ©, qui ont gĆ©nĆ©rĆ© diffĆ©rentes formes de violence, et de bouleversements sociaux. Les derniĆØres annĆ©es, la violence sāest tellement intensifiĆ©e quāelle a crƩƩ un manque de confiance rĆ©ciproque entre les habitants, car chaque personne reprĆ©sente une menace pour lāautre. Une situation qui provoque un sentiment dā impuissance. En 2014, jāai vĆ©cu pour un peu de temps avec dāautres Jeunes pour un Monde Uni dans une petite citĆ© des Focolari en Argentine, la āāMariapolis Liaāā. LĆ , nous avons essayĆ© de mettre en pratique la āārĆØgle dāorāā comme on lāappelle, qui dit :āāfais aux autres ce que tu voudrais que lāon te fasseāā. Je me suis rendu compte que ce serait tellement chouette de construire une sociĆ©tĆ© dans laquelle nous prenons soin les uns des autres. Toutefois, lorsque je suis rentrĆ© Ć El Salvador, je me suis Ć nouveau retrouvĆ© face Ć la lutte interne de mon pays. La situation Ć©tait rĆ©ellement difficile, encore plus violente. A chaque moment, mĆŖme de jour, cāĆ©tait risquĆ© de sortir de la maison. Moi jāavais lāhabitude de me rendre au terrain de sports en bus, mais cela aussi Ć©tait devenu dangereux. Tu ne sais jamais si tu rentreras le soir entier Ć la maison. Vu la situation, mes parents, ma sÅur et moi, avons dĆ©cidĆ© de nous en aller. Mais aprĆØs avoir rĆ©flĆ©chi encore Ć la maniĆØre de procĆ©der, nous avons dĆ©cidĆ© de rester, afin dāĆŖtre comme une lumiĆØre pour cet endroit anxiogĆØne, dans des temps si difficiles.
Pendant cette pĆ©riode, jāai lu un article des Jeunes pour un Monde Uni du Moyen Orient, qui racontaient avoir pris la dĆ©cision de rester lĆ , malgrĆ© la guerre, pour ĆŖtre prĆŖts Ć aider les blessĆ©s aprĆØs les attaques. Leur expĆ©rience māa fait rĆ©flĆ©chir, renforƧant ainsi ma dĆ©termination Ć rester au Salvador, pour aller Ć la rencontre de la souffrance des gens. Cāest ainsi que, avec dāautres amis, nous avons dĆ©cidĆ© de lancer une campagne, que nous avons appelĆ©e āāChange ton mĆØtre carrĆ©āā, avec lāobjectif dāessayer de construire la paix dans notre milieu de vie. Nous savons que le problĆØme de notre pays est complexe, mais nous pouvons faire la diffĆ©rence si nous commenƧons par notre propre vie, avec les personnes que nous rencontrons chaque jour, avec les activitĆ©s que nous faisons quotidiennement. Au niveau personnel, par exemple, jāessaie dāaider mes copains de classe Ć affronter un examen difficile de mathĆ©matique, ou Ć crĆ©er des relations positives avec les voisins. Tout cela a aussi eu un impact sur notre sociĆ©tĆ©. Nous avons impliquĆ© dāautres personnes Ć travailler pour construire, dans un parc local, un endroit plus beau, en repeignant les murs, en nettoyant les rues, en ramassant les dĆ©chets et en installant des bidons pour les immondices. Nous avons lancĆ© une campagne de rĆ©colte de livres Ć envoyer dans les villes qui ont un taux Ć©levĆ© dāabandon scolaire. Une collaboration avec dāautres mouvements est ensuite nĆ©e pour rendre visite aux personnes Ć¢gĆ©es dans les homes, et avec des institutions qui fournissent des repas et un toit Ć des personnes sans domicile fixe. Les adultes nous aident en rĆ©coltant la nourriture, et en ouvrant leurs maisons pour quāon puisse cuisiner. Cāest incroyable comme la nourriture est suffisante pour ceux qui nāen ont pas ! Nous ne serons pas capables de changer notre pays en une fois, mais āāmĆØtre carrĆ© par mĆØtre carrĆ©āā, un changement, nous pouvons le faire ! Ā».
Juil 11, 2018 | Focolare Worldwide
Ā« Je suis Jean Paul. Un soir de 2015, alors que jāattendais le bus pour rentrer Ć la maison, Ć la gare, jāai rencontrĆ© un jeune. CāĆ©tait un risque pour lui de voyager seul dans un des quartiers les plus dangereux de la ville, ainsi lui ai-je proposĆ© de venir loger cette nuit-lĆ Ć la maison. Lāautobus nāarrivant pas, nous avons commencĆ© Ć marcher. Le long du trajet, nous avons Ć©tĆ© agressĆ© par six hommes. Ils nous ont frappĆ©s et puis ils māont jetĆ© dans un canal, en pensant sans doute que jāĆ©tais mort. Je suis restĆ© lĆ pendant une heure dans un Ć©tat dāinconscience. Lorsque je me suis rĆ©veillĆ©, je me suis rendu compte quāil māĆ©tait impossible de bouger, de la tĆŖte aux pieds. Jāai hurlĆ©, puis ce nouvel ami est venu māaider. Lui nāĆ©tait pas gravement blessĆ© comme moi. Avec lāaide de quelques personnes, jāai Ć©tĆ© amenĆ© dans un hĆ“pital proche. Ce geste dāamour envers lui māa sauvĆ© la vie. Si je nāavais pas Ć©tĆ© attentif Ć lui, maintenant, je serais mort. AprĆØs une semaine Ć lāhĆ“pital, jāai Ć©tĆ© transfĆ©rĆ© Ć Kigali, au Rwanda, la ville dāEgide. Jāavais une lĆ©sion Ć la moelle Ć©piniĆØre, je ne pouvais pas bouger car jāĆ©tais paralysĆ© et plein de douleurs Ā». Ā« JāĆ©tais stupĆ©fait quāil continue Ć sourire aprĆØs ce qui lui Ć©tait arrivĆ©. A tous ceux qui lui rendaient visite, il rayonnait joie et espĆ©rance, cāĆ©tait comme sāil irradiait une lumiĆØre. Le premier mois, cāest un de ses amis qui sāest occupĆ© de lui, mais il devait ensuite retourner Ć lāĆ©cole. Jāai donc proposĆ© de prendre sa place. Ce nāĆ©tait pas facile, jāavais trouvĆ© un petit job, mais jāai dĆ©cidĆ© de lāarrĆŖter pour pouvoir rester Ć cĆ“tĆ© de Jean Paul Ć temps plein. Ma mĆØre ne comprenait pas, elle disait que ce petit travail, Ć©tait un bon dĆ©but malgrĆ© tout, mais jāĆ©tais dĆ©terminĆ© et elle māa laissĆ© faire. Jāai demandĆ© Ć Dieu de me montrer comment aider Jean Paul. Nos amis et familles de tout le Rwanda et du Burundi venaient nous rendre visite. GrĆ¢ce Ć leur amour, nous avons trouvĆ© la force nĆ©cessaire Ā».
Ā« AprĆØs quelques mois, jāai Ć©tĆ© opĆ©rĆ©. Ils me dirent que je ne pourrais plus jamais marcher. AprĆØs un mois, nous nous sommes transfĆ©rĆ©s dans un centre de rĆ©habilitation pour commencer une thĆ©rapie, trĆØs dure. Mais je nāai pas baissĆ© les bras. Je me suis exercĆ© de toutes mes forces et Ć la fin, jāai rĆ©ussi Ć marcher. Un miracle ! Dāabord avec deux bĆ©quilles, ensuite, aprĆØs un an, avec une seule. Ā». Ā« Cette amitiĆ© que nous avions a attirĆ© lāattention de la famille de Jean-Paul, des infirmiĆØres, des mĆ©decins et des autres patients, car je suis rwandais et lui burundais. Pendant le temps passĆ© Ć lāhĆ“pital et dans le centre de rĆ©habilitation, lui souffrait beaucoup mais continuait Ć sourire. Tous nous Ć©tions stupĆ©faits de son attitude, de son courage et de sa dĆ©termination. Avec lāaide des jeunes pour un monde uni et de nos amis, nous avons Ć©tĆ© en grade de surmonter les souffrances et vivre entre nous āāau-delĆ de toute frontiĆØreāā. Nos amis sāalternaient pour nous apporter Ć manger. AprĆØs peu de temps, une ong a dĆ©couvert notre situation et nous a garanti les repas de chaque jour. Mais Jean Paul me demandait toujours de les apporter Ć ceux qui en avaient plus besoin. Je le faisais avec joie, en disant que cāĆ©tait le cadeau dāun autre patient Ā». Ā« Il y a un an, jāai terminĆ© la rĆ©habilitation. Je remercie Dieu de māavoir donnĆ© le courage de ne pas abandonner. Jāai aussi Ć©tĆ© en grade de pardonner ceux qui māavaient frappĆ©. Le fait de leur pardonner, non seulement māa donnĆ© la paix, mais en quelque sorte, māa aussi aidĆ© Ć rĆ©cupĆ©rer plus rapidement. Je veux remercier les Jeunes pour un monde uni et leurs familles qui māont aidĆ© Ć rĆ©colter la somme pour payer les soins Ā». Ā« AprĆØs cette pĆ©riode, jāai reƧu des fonds pour retourner Ć lāĆ©cole et, par la mĆŖme occasion, jāai trouvĆ© un meilleur travail que celui que jāavais arrĆŖtĆ©. Je remercie Dieu, personne ne pensait que Jean Paul aurait pu marcher Ć nouveau ! Si une personne donne tout par amour, elle ne reste pas seule Ā».
Juil 10, 2018 | Non classifiƩ(e)
Elle sāappelle āāQuāil māadvienne selon ta paroleāā et sa version internationale a Ć©tĆ© lancĆ©e le 4 juillet. La prochaine JournĆ©e Mondiale de la Jeunesse Ć laquelle le Pape FranƧois participera, se tiendra au Panama du 22 au 27 janvier 2019 et aura un hymne officiel en cinq langues. La musique a Ć©tĆ© composĆ©e par Abdiel Jimenez, et la version italienne a Ć©tĆ© composĆ©e par le maĆ®tre Marco Frisina. Les interprĆØtes de la version internationales, sont Gabriel Diaz, Marisol Carrasco et Masciel Munoz pour lāespagnol ; Lucia Munoz et Pepe Casis pour lāitalien ; Naty Beitia pour le franƧais ; JosĆ© Berasategui et Eduviges Tejedor pour lāanglais, et Erik Vianna et Kiara Vasconcelos de la CommunautĆ© Shalom du BrĆ©sil pour le portugais. https://www.youtube.com/watch?v=SXlYt_JjftE