Mouvement des Focolari
Le premier pas: accueillir

Le premier pas: accueillir

Aux pieds de deux petites montagnes, au cœur de l’Argentine, La Falda est un village de la province de Córdoba, situĆ© sur une douce pente montagneuse qui fait partie d’un circuit touristique cĆ©lĆØbre de la vallĆ©e de Punilla. C’est lĆ  qu’habitait, il y a quatre ans, la famille Bongiovanni: Esteban et Victoria, avec leurs deux enfants. Puis, Ć  l’improviste, un changement et le dĆ©mĆ©nagement pour San Marcos Sierras, un peu plus au Nord. C’est leur rĆ©ponse, gĆ©nĆ©reuse, Ć  l’appel pour aller vivre au Hogar Sierra Dorada, dans une maison d’accueil pour mineurs qu’ils portent sur leurs jeunes Ć©paules malgrĆ© les problĆØmes nombreux et graves de ces jeunesĀ : maltraitance, violence, abandon, sous-alimentation. Actuellement le centre hĆ©berge 28 enfants. « Avant d’arriver au Hogar, nous avions une idĆ©e terrible des maisons d’accueil pour mineurs, Ć  l’image de celle que l’on voit dans les films, où les enfants et les jeunes sont frappĆ©s ou maltraitĆ©s. Mais ici nous avons trouvĆ© une rĆ©alitĆ© toute diffĆ©rente, une sorte de grande famille. Nous nous efforƧons d’amĆ©liorer leur situation et d’extirper toute violence en eux ainsi que les conditions dans lesquelles ils ont vĆ©cu, de maniĆØre Ć  leur faire comprendre que la chose la plus normale, Ć  leur Ć¢ge, est de vivre en paix, de jouer et d’étudierĀ Ā». Le but de la Maison, fondĆ©e il y a vingt ans par Julio et Patricia Laciar et soutenue par une fondation sans but lucratif et dans un vĆ©ritable esprit chrĆ©tien qui œuvre dans la province de Córdoba, est d’amĆ©liorer leur condition de vie et de les aider Ć  les rĆ©insĆ©rer dans leur propre contexte familial ou dans des familles adoptives. Au dĆ©but Julio et Patricia Laciar n’avaient rien Ć  part le dĆ©sir d’amĆ©liorer la situation de nombreux enfants. Peu Ć  peu, grĆ¢ce Ć  la solidaritĆ© de beaucoup de gens, ce centre a grandiĀ : aujourd’hui la Fondation Sierra Dorada gĆØre quatre Maisons-LaboratoiresĀ : San Marcos Sierras (où vivent Victoria et Esteban), Embalse de RĆ­o Tercero, Rumipal et Salsipuedes, en plus de diffĆ©rents programmes d’accompagnement de familles, bourses d’étude pour volontaires et nombreuses activitĆ©s. Assis Ć  une table de la salle Ć  manger, Victoria et Esteban expliquentĀ : ā€œ Beaucoup de gens font preuve de grande solidaritĆ©, surtout lorsqu’ils commencent Ć  entrer en relation avec les enfants. Certains jeunes Ć©trangers font des stages d’assistance sociale, d’autres sont des Ć©tudiants universitaires argentins. Notre travail dĆ©bute par l’accueil. DĆØs leur arrivĆ©e nous essayons de leur donner confiance, de les aimer, comme une maman et un papa. Avec l’aide d’une Ć©quipe de psychologues, nous essayons de mettre un peu d’ordre dans leur vie. A commencer par l’utilisation de la brosse Ć  dents, la toilette quotidienne, une bonne tenue vestimentaire, tout en les Ć©duquant Ć  ĆŖtre responsables de leurs devoirs et de leur scolarité ». Avec un grand sourire, Victoria choisit une dizaine d’histoires qu’elle pourrait raconter. « Il y a quelques semaines nous sommes tous allĆ©s dans un hĆ“tel où nous avions Ć©tĆ© invitĆ©s pour le week-end. Je n’avais pas fait mon lit en pensant que nous Ć©tions dans un hĆ“tel. Mais je me suis rendu compte ensuite que les enfants avaient tous laissĆ© leur chambre en parfait Ć©tat, mĆŖme les toilettes Ć©taient impeccables. Alors je suis revenue Ć  toute vitesse dans ma chambre pour refaire mon lit, j’étais la seule Ć  ne pas l’avoir faitĀ Ā». ā€œNous essayons de bien vivre cette vocation du « serviceĀ Ā». Mais, Ć©videmment il n’est pas nĆ©cessaire de tout quitter, sa ville, sa maison pour aller vivre dans un foyer de jeunes. On peut le faire partout, avec celui qui est Ć  cĆ“tĆ© de nous. A partir des choses les plus simples, par exemple en cĆ©dant sa place Ć  une personne Ć¢gĆ©e dans le bus, ou en conduisant sa voiture sans agressivitĆ©. C’est Ć  partir de petits gestes que naissent et se rĆ©pandent les bonnes actionsĀ Ā». Et Esteban de conclureĀ : « Nous avons compris que Dieu ne nous abandonne jamais si nous faisons de bonnes choses, sans nous attendre Ć  rien en retour, avec humilitĆ© et confiance. Et la rĆ©alitĆ© c’est qu’en faisant ainsi… Ƨa fonctionneĀ Ā». United World Project

Une semence jetƩe au loin

Une semence jetƩe au loin

Chiara Lubich est parmi les femmes italiennes les plus estimĆ©es, et pour cela, il est bon de s’en souvenir, d’aprĆØs le comitĆ© organisateur de l’’’Italian week’’. Durant la kermesse longue de dix jours, qui s’est dĆ©roulĆ©e Ć  Ottawa, la capitale du Canada, du 6 au 25 juin dernier, figurent des noms illustres, symboles de la culture italienne, de Giacomo Puccini Ć  Sophia Loren, de Vittorio De Sica Ć  Alda Merini. Plus inattendue, la proposition du ComitĆ©, d’insĆ©rer aussi Chiara Lubich parmi les femmes italiennes Ć  cĆ©lĆ©brer. En rĆ©ponse Ć  la proposition, la communautĆ© des Focolari s’est posĆ©e la question : comment prĆ©senter le charisme de l’unitĆ© dans une sociĆ©tĆ© multiculturelle et multi-religieuse, constamment Ć  la recherche de solutions de convivialitĆ©, pacifiques et respectueuses de toutes les diversitĆ©s ? Dans une sociĆ©tĆ© dans laquelle le rapport avec les aborigĆØnes reste un dĆ©fi toujours ouvert, avec toutes les contradictions et les consĆ©quences sur le plan relationnel et social ? Ā« Pendant la pĆ©riode de l’évĆ©nement – expliquent parmi d’autres, Fernando et Lucie – nous avons su que quelques musulmans de MontrĆ©al, disciples du Dr. Shomali, avaient participĆ© Ć  un rĆ©cent congrĆØs que nous avions organisĆ© Ć  Castel Gandolfo, prĆØs de Rome. Ayant le dĆ©sir de travailler ensemble, ils nous ont donnĆ© leur disponibilitĆ© Ć  offrir un tĆ©moignage Ā». Le 16 juin, Ć©crivent-ils, Ā« la salle San Marco, au cœur de la ā€˜ā€™Little Italy’’ Ć  Ottawa, a commencĆ© Ć  se peupler de personnes originaires d’Afrique, de l’Asie, du Moyen Orient et naturellement, de l’Italie et du Canada. Ɖtaient Ć©galement prĆ©sents, le nonce apostolique, Mgr. Luigi Bonazzi, et le Ministre Fabrizio Nava, en reprĆ©sentation de l’Ambassade italienne Ā». DiffĆ©rentes ont Ć©tĆ© les expĆ©riences qui dans ce contexte, tĆ©moignent l’actualitĆ© du charisme de Chiara Lubich. En commenƧant par celle de Jacques, focolarino Ć  Toronto, et ā€˜ā€™pionnier’’ de la diffusion de l’idĆ©al de l’unitĆ© au Canada, aprĆØs une rencontre due au hasard avec deux italiens Ć  Vancouver. Ensuite, c’est au tour d’Anne, manager d’un tour operator portant un nom emblĆ©matique, ā€˜ā€™Spiritours’’, qui raconte la dĆ©couverte de l’Économie de Communion comme occasion de vivre concrĆØtement l’Évangile, aussi en entreprise. Ensuite, c’est Maria qui prend la parole, elle est focolarine brĆ©silienne Ć  MontrĆ©al, et tĆ©moigne d’une rencontre avec les aborigĆØnes de Wati, dans le Grand Nord. Avec quatre autres personnes, Ć  la demande de l’Église locale, elle a passĆ© un mois avec eux, l’annĆ©e derniĆØre. Et encore : Edwige, originaire du Togo, actuellement Ć  Rimouski, province du QuĆ©bec. AprĆØs avoir Ć©tĆ© parmi les premiĆØres Ć©tudiantes Ć  l’Institut Universitaire Sophia de Loppiano, en Italie, elle a commencĆ© Ć  mettre ā€˜ā€™la personne au centre’’ : et pour son style de vie, rĆ©cemment, elle a obtenu une mention d’honneur, habituellement rĆ©servĆ©e aux professeurs, de l’UniversitĆ© qu’elle frĆ©quente maintenant. Et puis, c’est au tour de Fatima, qui avec Mostapha, offre une expĆ©rience de dialogue entre musulmans et chrĆ©tiens, au contact avec le charisme de Chiara. Ā« Une des leƧons les plus importantes que j’ai apprises – dit-elle – est que l’unitĆ© est un don de Dieu et qu’une manifestation de l’unitĆ©, c’est l’harmonie dans la diversitĆ© Ā». Et enfin, le Nonce au Canada, Mgr. Luigi Bonazzi, qui, Ć  plusieurs reprises a rencontrĆ© la fondatrice des Focolari, confie Ć  toutes les personnes prĆ©sentes, qu’il a fait avec elle, dans la lointaine annĆ©e 1975, le pacte d’ ā€˜ā€™ ĆŖtre toujours positifs et constructifs’’ malgrĆ© les difficultĆ©s, pacte qui l’a toujours soutenu dans son intense activitĆ© diplomatique. A la fin du programme, un discours, prononcĆ© Ć  Washington en 2000 par Chiara Lubich, sur le thĆØme de ā€˜ā€™l’art d’aimer’’ a Ć©tĆ© proposĆ©. GrĆ¢ce Ć  cet Ć©vĆ©nement – concluent-ils – rendu public Ć  travers les rĆ©seaux sociaux, et les diffĆ©rents sites web, la semence de la spiritualitĆ© de l’unitĆ© a Ć©tĆ© jetĆ©e au loin, aussi au Canada, et promet de nouveaux fruits Ā».

Avec des Hindous Ć  Loppiano et Ć  Assise: une rencontre des cœurs et des esprits

Avec des Hindous Ć  Loppiano et Ć  Assise: une rencontre des cœurs et des esprits

ā€œNotre dĆ©lĆ©gation hindoue-chrĆ©tienne arrive Ć  l’Institut Universitaire Sophia de Loppiano pour approfondir la connaissance de cette expĆ©rience originale, mais aussi pour commĆ©morer le quinziĆØme anniversaire du cadeau de la Vierge, peint par un artiste hindou, qui se trouve sur l’un des murs latĆ©raux de l’église ThĆ©otokos, le Sanctuaire de la CitĆ© pilote. Les moments d’échange avec les professeurs et quelques Ć©tudiants de Sophia sont trĆØs riches. Les universitaires indiens manifestent un grand intĆ©rĆŖt pour les travaux concernant la formation au dialogue, dans un contexte interdisciplinaire. Des moments de partage et d’échanges profonds permettent une connaissance rĆ©ciproque et rĆ©vĆØlent des convergences entre des institutions qui s’inspirent du Mahatma Gandhi et Sophia. On espĆØre pouvoir rapidement introduire aussi dans l’Institut universitaire qui a son siĆØge Ć  Loppiano, des Ć©tudes et des recherches sur la personnalitĆ© de cet apĆ“tre du dialogue. Un sĆ©minaire trĆØs intĆ©ressant sur ThĆ©ologie et pratique du dialogue, se dĆ©roule en prĆ©sence des Ć©tudiants et de la dĆ©lĆ©gation hindoue, mais aussi d’autres jeunes et adultes de la CitĆ© pilote. Un sujet vital, mais que beaucoup ne connaissent pas. Le soir, au Sanctuaire ThĆ©otokos, les hindous, en procession, portent des bouquets de fleurs et des guirlandes au pied du tableau reprĆ©sentant la Vierge, tandis que leĀ  groupe Gen Verde chante une hymne. Prosternements et solennitĆ© crĆ©ent un climat spirituel profond. Suivent quelques priĆØres spontanĆ©es en sanscrit, tamil et anglais. Puis un moment empreint de sacrĆ©, celui du silence. Celui-ci est constitutif de la culture orientale, alors qu’il est au contraire ennuyeux pour les occidentaux! Presque comme s’ils n’y Ć©taient pas habituĆ©s, ou Ć  cause de la peur de devoir se confronter Ć  eux-mĆŖmesĀ ! Lorsque cultures et religions se rencontrent Ć  travers des hommes et des femmes dont la foi est authentique, il n’est pas nĆ©cessaire de recourir Ć  des compromis, Ć  des syncrĆ©tismes, ni Ć  toutes sortes de complications. Chaque geste, chaque parole, chaque silence parle de l’Absolu, chacun l’écoute sur sa propre longueur d’onde, mais les vibrations – comme les appellent les indiens – sont les mĆŖmes et touchent profondĆ©ment le cœurĀ de chacun Ā». DerniĆØre Ć©tape, Assise. ā€œNous arrivons vers 10h30 du matin. Nous montons Ć  pied vers la basilique de Saint FranƧois et de lĆ  nous continuons vers le cimetiĆØre. Je ne peux pas ne pas penser Ć  cet automne 1997, quelques semaines aprĆØs le tremblement de terre qui avait frappĆ© la ville et causĆ© de nombreuses victimes. Nous avions alors gravi ces collines avec Vinu et Ashok, les enfants du Dr Aram, Ć©ducateur Gandhien, dĆ©cĆ©dĆ© quelques mois auparavant. Celui-ci avait voulu qu’une partie de ses cendres soient transportĆ©e dans la patrie de Saint FranƧois qu’il admirait au point de rĆ©citer sa priĆØre pour la paix chaque soirĀ : Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix. Le pĆØlerinage se poursuit vers la crypte de la Basilique où nous participons Ć  la priĆØre de « sixteĀ Ā» des frĆØres, devant la tombe de Saint FranƧois. Profond recueillement, dans une atmosphĆØre empreinte de fraternitĆ© et de spiritualitĆ©. Nos amis accompagnent notre priĆØre dans un silence religieuxĀ : une faƧon de respecter la priĆØre d’autrui et de lui donner de la valeur autant qu’à la leur. L’histoire de Saint FranƧois, homme de paix et de dialogue, continue Ć  attirer des hommes et des femmes de tous les coins du monde et de toutes convictions religieuses. Assise est vraiment le lieu idĆ©al pour dialoguerĀ Ā». Ā Ā  Source: blog de Roberto Catalano    

A Tonadico avec des amis Hindous

A Tonadico avec des amis Hindous

Ā« AprĆØs trois ans, me voici de nouveau Ć  Tonadico, dans la vallĆ©e de Primiero (Italie du nord). Nous voyageons avec les amis Hindous, venus de l’Inde pour un Ā« pĆØlerinage Ā» aux sources du charisme de l’unitĆ©. Ce sont de vieilles connaissances, surtout dans le monde universitaire, avec lesquelles nous avons partagĆ© depuis des annĆ©es des moments d’études et de vie, dont le dernier en janvier de cette annĆ©e, lorsque je me suis rendu Ć  Mumbai. C’est une joie de se retrouver ensemble. Ce sont des personnes trĆØs attirĆ©es par Chiara Lubich, qui veulent approfondir leur connaissance sur son expĆ©rience mystique. Et le meilleur endroit ne pouvait-il pas ĆŖtre Tonadico, où Chiara en 1949 eut une expĆ©rience extraordinaire de lumiĆØre ? La rencontre commence par une profonde communion, dans un bel esprit de famille. La mystique unit les religions en profondeur. Les voies que parcourt chaque religion, avec les moyens qu’elle met Ć  disposition, conduisent au cœur du MystĆØre, unique pour toutes. Les voies et les instruments sont divers, mais le point d’arrivĆ©e est le mĆŖme, et c’est pour cela que dans la mystique il y a convergence et l’on se retrouve unis. MĆŖme les langages et les maniĆØres d’exprimer les croyances sont trĆØs diffĆ©rents, mais les symboles sont communs : le soleil, la flamme, l’or, le rien, le tout… et Ć  travers eux, on se comprend. Nous savons que Ā« la Voie Ā» est JĆ©sus, mais Lui, d’une maniĆØre que Lui seul connaĆ®t, sait se faire Ā« EnvoyĆ© Ā» avec chacun et conduire tout le monde au PĆØre. Alors nous nous souhaitons bon voyage ! Ā» P. Fabio Ciardi est professeur Ć  l’Institut de thĆ©ologie de la vie consacrĆ©e ā€œClaretianumā€ (Rome) et directeur du Centre d’Études des Missionnaires Oblat de Marie ImmaculĆ©e. Il est actuellement responsable de l’Ecole Abba, Centre d’Études interdisciplinaires fondĆ© par Chiara Lubich en 1990, avec l’aide de Klaus Hemmerle (3 avril 1929 – 23 janvier 1994), cĆ©lĆØbre thĆ©ologien et philosophe. Son but est d’approfondir le charisme de l’unitĆ© sous divers points de vue. Source : Blog F. Ciardi


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16 juillet 1949

16 juillet 1949

Le dĆ©but de la pĆ©riode d’illuminations majeures [de Chiara Lubich] peut ĆŖtre donné : le 16 juillet, en effet, arriva Ć  Tonadico ( dans les montagnes du Trentin, au nord de l’Italie) Igino Giordani. Il logeait Ć  l’Auberge Orsinger et devait prĆ©senter une confĆ©rence dans la salle des capucins. Giordani, « amoureux de Sainte CatherineĀ Ā», avait toujours cherchĆ© Ć  pouvoir suivre une vierge, consacrĆ©e. Certain de l’avoir trouvĆ©e en Chiara, il lui fit la proposition de lui faire le vœu d’obĆ©issance, en pensant ainsi obĆ©ir Ć  Dieu. Il avait ajoutĆ© qu’ils auraient pu devenir saints Ć  deux, comme FranƧois de Sales et Jeanne de Chantal. Chiara ne comprenait pasĀ : le Mouvement n’existait pas, on ne parlait pas du tout de vœuxĀ ; et puis, elle sentait qu’elle Ć©tait nĆ©e pour le ā€˜ā€™Que tous soient Un’’. Elle Ć©tait tentĆ©e de laisser tomber ce dĆ©sir de Giordani mais elle eut l’impression que ces paroles avaient leur origine dans une grĆ¢ce qui ne devait pas ĆŖtre perdue. Elle lui rĆ©pondit doncĀ : « Tu connais ma vieĀ : je suis ā€˜rien’. Je veux en effet vivre comme JĆ©sus AbandonnĆ© qui s’est complĆØtement annulĆ©. Toi aussi tu es ā€˜rien’ car tu vis de la mĆŖme maniĆØre. Et bien demain, nous irons Ć  l’église et Ć  JĆ©sus Eucharistie qui viendra dans mon cœur, comme dans un calice vide, je diraiĀ :’’Sur mon rien, fais Toi le pacte d’unitĆ© avec JĆ©sus Eucharistie dans le cœur de Foco. Et fais de maniĆØre, JĆ©sus, que s’exprime ce lien entre nous, que tu sais’’. Et toi, Foco, fais de mĆŖmeĀ». Et ils firent ainsi. Giordani se dirigea vers la salle où il devait parler, alors que Chiara se sentit poussĆ©e Ć  retourner Ć  l’église. Devant le tabernacle, elle voulut prier JĆ©sus, mais Ć  cet instant, elle sentit qu’elle ne pouvait le faire, elle sentit ĆŖtre totalement entraĆ®nĆ©e dans le fils. Elle entendit prononcer sur ses lĆØvresĀ : « PĆØreĀ Ā». Elle comprit que sa vie religieuse allait ĆŖtre diffĆ©rente de celle vĆ©cue jusqu’à ce moment-lĆ Ā : non plus adressĆ©e Ć  JĆ©sus, mais Ć  cĆ“tĆ© de Lui, FrĆØre, tournĆ©e vers le PĆØre. Armando Torno, ā€˜ā€™PortarTi il mondo fra le braccia. Vita di Chiara Lubich’’, CittĆ  Nuova, Rome, 2011. Cit. Pages 45-46.

Le pacte d’unitĆ©

Le pacte d’unitĆ©

Dans le texte suivant, publiĆ© intĆ©gralement dans la revue Nuova UmanitĆ  XXXIV ( 2012/6) 204, Chiara Lubich raconte le ”Ā pacte d’unitĆ©” scellĆ© avec Igino Giordani (qu’elle appelait Foco) le 16 juillet 1949, prĆ©lude Ć  l’expĆ©rience spirituelle et mystique de cet Ć©tĆ©-lĆ . Ā« Cinq ans Ć©taient passĆ©s depuis le dĆ©but de notre Mouvement et nous avions dĆ©jĆ  compris et fait nĆ“tres quelques points fondamentaux de la spiritualité comme Dieu Amour, la volontĆ© de Dieu, voir JĆ©sus dans le frĆØre, le commandement nouveau, JĆ©sus abandonnĆ©, JĆ©sus au milieu, l’unité… Et depuis quelque temps nous Ć©tions concentrĆ©s sur la Parole de Dieu que nous vivions avec une intensitĆ© toute particuliĆØre. Le Mouvement n’avait pas alors de grandes structures et les diverses œuvres n’existaient pas non plus, aussi toute notre attention Ć©tait-elle centrĆ©e sur la vie de l’Évangile. La parole de Dieu pĆ©nĆ©trait profondĆ©ment en nous au point de transformer notre mentalitĆ©. Il en Ć©tait de mĆŖme chez ceux qui entraient en contact avec nous. Cette mentalitĆ© nouvelle qui se formait progressivement en nous, s’exprimait comme une divine contestation de la maniĆØre de penser, de vouloir et d’agir du monde. Et en nous, elle entraĆ®nait une rƩƩvangĆ©lisation. […] Nous vivions ces expĆ©riences quand Foco vint nous voir Ć  la montagne. Foco, qui Ć©tait Ć©pris de sainte Catherine, avait cherchĆ© depuis toujours une vierge qu’il puisse suivre. Et il avait l’impression de l’avoir trouvĆ©e parmi nous. C’est pourquoi, un jour, il me fit une propositionĀ : celle de me faire un vœu d’obĆ©issance car, ce faisant, il pensait obĆ©ir Ć  Dieu. Il ajouta aussi que de cette maniĆØre, nous pouvions nous sanctifier comme saintĀ FranƧoisĀ deĀ Sales et sainteĀ JeanneĀ deĀ Chantal. Sur le moment je ne compris pas la raison du vœu d’obĆ©issance ni cette unitĆ© Ć  deux. ƀ l’époque, l’Œuvre n’existait pas et il n’était pas question de vœux. De plus, je n’étais pas Ć  l’aise dans cette proposition d’unitĆ© Ć  deux car je me sentais appelĆ©e Ć  vivre “Que tous soient un”. En mĆŖme temps cependant je reconnaissais que Foco Ć©tait sous l’effet d’une grĆ¢ce, qu’il ne fallait pas entraver Je lui rĆ©pondis donc Ć  peu prĆØs ceciĀ : “Il se peut que ce soit une vraie inspiration de Dieu. Il faut donc en tenir compte. Mais cette unitĆ© Ć  deux ne me dit pas grand-chose, car tous doivent ĆŖtre un”. Et j’ajoutaiĀ : “Tu connais ma vie. Je suis ā€˜rien’”. “Je veux vivre, en effet, comme JĆ©sus abandonnĆ© qui s’est complĆØtement anĆ©anti. Toi aussi tu es ‘rien’ parce que tu vis de la mĆŖme maniĆØre”. “Eh bien, demain, nous irons Ć  l’Ć©glise et je dirai Ć  JĆ©sus Eucharistie qui viendra dans mon cœur comme dans un calice vide, puisque je suis rienĀ : ‘Sur mon rien, fais un pacte d’unitĆ© avec JĆ©sus Eucharistie qui vient dans le cœur de Foco. Et fais en sorte, JĆ©sus, que naisse entre nous le lien que tu as prĆ©vu'”. Puis j’ai ajouté : “Et toi, Foco, fais de mĆŖme”. Ā» Continue surĀ :Ā Centre Chiara Lubich

Dieu n’est pas un personnage lointain

Dieu n’est pas un personnage lointain, qui ne se laisse approcher que si l’on est passĆ© avant en salle d’attente. Il Ć©coute avec une attention particuliĆØre ceux qui sont particuliĆØrement pauvres, particuliĆØrement petits, particuliĆØrement humbles. (Du livre Choisi pour les hommes, p. 113) Plus j’ai de choses Ć  faire, plus j’ai besoin de temps pour la priĆØre. Alors voilĆ  ce que je dĆ©couvre : lorsque j’utilise, je Ā« perds Ā» mon temps pour rester en Dieu, survient une sorte de Ā« multiplication miraculeuse du temps Ā» : grĆ¢ce au temps donnĆ© Ć  Dieu, il m’arrive d’avoir plus de temps Ć  ma disposition ou au moins, un temps meilleur, plus disponible, plus dense d’amour Ć  donner aux autres. Le temps devient comme un collier de perles, fait de nombreux moments prĆ©cieux que l’on peut vivre, et de tout porter Ć  sa pleine rĆ©alisation dans le recueillement et le dĆ©vouement aux autres. (Du livre Choisi pour les hommes. Pp. 109-110). On pourrait dĆ©finir ā€œgrain de selā€ de la priĆØre chrĆ©tienne le point où la distinction caractĆ©ristique de ce qui est chrĆ©tien apparait plus claire et Ć©vident : c’est-Ć -dire le fait que dans la priĆØre tournĆ©e vers Dieu, le frĆØre est toujours prĆ©sent, l’autre ; dire-moi du priant inclut toujours un dire-nous. (Du livre Choisi pour les hommes. Pp. 114). Il est bon quelquefois de ne rien vouloir d’autre que de rester en silence. Uniquement Ć  ce moment-lĆ , de fait, nous remarquons combien de courants de pensĆ©es, d’impressions, d’idĆ©es traversent notre esprit. Nous sommes comme immergĆ©s dans une marĆ©e montante, qui incessamment nous Ć©loigne de nous-mĆŖme, ne permettant pas d’arriver jusqu’à nous. Pour la priĆØre il n’est pas dĆ©terminant que nous arrivions Ć  ce silence absolu. Elle peut mĆŖme ĆŖtre Ā« juste Ā» si, malgrĆ© tous nos efforts, nous n’y arrivions pas. De fait, d’une maniĆØre ou d’une autre, nous comprenons que mĆŖme au sein de ce courant flou, confus, privĆ© de perfection et d’intĆ©gritĆ©, je suis de toute faƧon moi-mĆŖme, moi qui me sentais aban-donnĆ© Ć  moi-mĆŖme, moi, celui qui fuit constamment Ć  lui-mĆŖme. Alors nous pouvons dire : je n’ai pas de pouvoir sur moi, je ne me connais pas moi-mĆŖme, je ne me possĆØde pas, mais toi, en moi au plus profond de mon moi le plus intime, tu me connais et tu me scrutes, tu sais qui je suis et ce qui est bien pour moi, et tu me rĆ©ponds par ton oui, tu t’adresses Ć  moi et tu me dis : Tu. (Du livre Das Wort fur uns, pp. 91s) Source : Klaus Hemmerle, Ā« La lumiĆØre au sein des choses, mĆ©ditations pour chaque jour Ā», CittĆ  Nuova, 1998.

Opération mètre carré

Opération mètre carré

Ā« Je viens d’un pays d’AmĆ©rique centrale, El Savador. Un petit pays, riche en ressources naturelles et en histoire, mais tourmentĆ©, depuis de nombreuses annĆ©es par une grande instabilitĆ© politique, par des injustices et par la pauvretĆ©, qui ont gĆ©nĆ©rĆ© diffĆ©rentes formes de violence, et de bouleversements sociaux. Les derniĆØres annĆ©es, la violence s’est tellement intensifiĆ©e qu’elle a crƩƩ un manque de confiance rĆ©ciproque entre les habitants, car chaque personne reprĆ©sente une menace pour l’autre. Une situation qui provoque un sentiment d’ impuissance. En 2014, j’ai vĆ©cu pour un peu de temps avec d’autres Jeunes pour un Monde Uni dans une petite citĆ© des Focolari en Argentine, la ā€˜ā€™Mariapolis Lia’’. LĆ , nous avons essayĆ© de mettre en pratique la ā€˜ā€™rĆØgle d’or’’ comme on l’appelle, qui dit :’’fais aux autres ce que tu voudrais que l’on te fasse’’. Je me suis rendu compte que ce serait tellement chouette de construire une sociĆ©tĆ© dans laquelle nous prenons soin les uns des autres. Toutefois, lorsque je suis rentrĆ© Ć  El Salvador, je me suis Ć  nouveau retrouvĆ© face Ć  la lutte interne de mon pays. La situation Ć©tait rĆ©ellement difficile, encore plus violente. A chaque moment, mĆŖme de jour, c’était risquĆ© de sortir de la maison. Moi j’avais l’habitude de me rendre au terrain de sports en bus, mais cela aussi Ć©tait devenu dangereux. Tu ne sais jamais si tu rentreras le soir entier Ć  la maison. Vu la situation, mes parents, ma sœur et moi, avons dĆ©cidĆ© de nous en aller. Mais aprĆØs avoir rĆ©flĆ©chi encore Ć  la maniĆØre de procĆ©der, nous avons dĆ©cidĆ© de rester, afin d’être comme une lumiĆØre pour cet endroit anxiogĆØne, dans des temps si difficiles. Pendant cette pĆ©riode, j’ai lu un article des Jeunes pour un Monde Uni du Moyen Orient, qui racontaient avoir pris la dĆ©cision de rester lĆ , malgrĆ© la guerre, pour ĆŖtre prĆŖts Ć  aider les blessĆ©s aprĆØs les attaques. Leur expĆ©rience m’a fait rĆ©flĆ©chir, renforƧant ainsi ma dĆ©termination Ć  rester au Salvador, pour aller Ć  la rencontre de la souffrance des gens. C’est ainsi que, avec d’autres amis, nous avons dĆ©cidĆ© de lancer une campagne, que nous avons appelĆ©e ā€˜ā€™Change ton mĆØtre carré’’, avec l’objectif d’essayer de construire la paix dans notre milieu de vie. Nous savons que le problĆØme de notre pays est complexe, mais nous pouvons faire la diffĆ©rence si nous commenƧons par notre propre vie, avec les personnes que nous rencontrons chaque jour, avec les activitĆ©s que nous faisons quotidiennement. Au niveau personnel, par exemple, j’essaie d’aider mes copains de classe Ć  affronter un examen difficile de mathĆ©matique, ou Ć  crĆ©er des relations positives avec les voisins. Tout cela a aussi eu un impact sur notre sociĆ©tĆ©. Nous avons impliquĆ© d’autres personnes Ć  travailler pour construire, dans un parc local, un endroit plus beau, en repeignant les murs, en nettoyant les rues, en ramassant les dĆ©chets et en installant des bidons pour les immondices. Nous avons lancĆ© une campagne de rĆ©colte de livres Ć  envoyer dans les villes qui ont un taux Ć©levĆ© d’abandon scolaire. Une collaboration avec d’autres mouvements est ensuite nĆ©e pour rendre visite aux personnes Ć¢gĆ©es dans les homes, et avec des institutions qui fournissent des repas et un toit Ć  des personnes sans domicile fixe. Les adultes nous aident en rĆ©coltant la nourriture, et en ouvrant leurs maisons pour qu’on puisse cuisiner. C’est incroyable comme la nourriture est suffisante pour ceux qui n’en ont pas ! Nous ne serons pas capables de changer notre pays en une fois, mais ā€˜ā€™mĆØtre carrĆ© par mĆØtre carré’’, un changement, nous pouvons le faire ! Ā».

Ce geste d’amour qui m’a sauvĆ©

Ce geste d’amour qui m’a sauvĆ©

Ā« Je suis Jean Paul. Un soir de 2015, alors que j’attendais le bus pour rentrer Ć  la maison, Ć  la gare, j’ai rencontrĆ© un jeune. C’était un risque pour lui de voyager seul dans un des quartiers les plus dangereux de la ville, ainsi lui ai-je proposĆ© de venir loger cette nuit-lĆ  Ć  la maison. L’autobus n’arrivant pas, nous avons commencĆ© Ć  marcher. Le long du trajet, nous avons Ć©tĆ© agressĆ© par six hommes. Ils nous ont frappĆ©s et puis ils m’ont jetĆ© dans un canal, en pensant sans doute que j’étais mort. Je suis restĆ© lĆ  pendant une heure dans un Ć©tat d’inconscience. Lorsque je me suis rĆ©veillĆ©, je me suis rendu compte qu’il m’était impossible de bouger, de la tĆŖte aux pieds. J’ai hurlĆ©, puis ce nouvel ami est venu m’aider. Lui n’était pas gravement blessĆ© comme moi. Avec l’aide de quelques personnes, j’ai Ć©tĆ© amenĆ© dans un hĆ“pital proche. Ce geste d’amour envers lui m’a sauvĆ© la vie. Si je n’avais pas Ć©tĆ© attentif Ć  lui, maintenant, je serais mort. AprĆØs une semaine Ć  l’hĆ“pital, j’ai Ć©tĆ© transfĆ©rĆ© Ć  Kigali, au Rwanda, la ville d’Egide. J’avais une lĆ©sion Ć  la moelle Ć©piniĆØre, je ne pouvais pas bouger car j’étais paralysĆ© et plein de douleurs Ā». Ā« J’étais stupĆ©fait qu’il continue Ć  sourire aprĆØs ce qui lui Ć©tait arrivĆ©. A tous ceux qui lui rendaient visite, il rayonnait joie et espĆ©rance, c’était comme s’il irradiait une lumiĆØre. Le premier mois, c’est un de ses amis qui s’est occupĆ© de lui, mais il devait ensuite retourner Ć  l’école. J’ai donc proposĆ© de prendre sa place. Ce n’était pas facile, j’avais trouvĆ© un petit job, mais j’ai dĆ©cidĆ© de l’arrĆŖter pour pouvoir rester Ć  cĆ“tĆ© de Jean Paul Ć  temps plein. Ma mĆØre ne comprenait pas, elle disait que ce petit travail, Ć©tait un bon dĆ©but malgrĆ© tout, mais j’étais dĆ©terminĆ© et elle m’a laissĆ© faire. J’ai demandĆ© Ć  Dieu de me montrer comment aider Jean Paul. Nos amis et familles de tout le Rwanda et du Burundi venaient nous rendre visite. GrĆ¢ce Ć  leur amour, nous avons trouvĆ© la force nĆ©cessaire Ā». Ā« AprĆØs quelques mois, j’ai Ć©tĆ© opĆ©rĆ©. Ils me dirent que je ne pourrais plus jamais marcher. AprĆØs un mois, nous nous sommes transfĆ©rĆ©s dans un centre de rĆ©habilitation pour commencer une thĆ©rapie, trĆØs dure. Mais je n’ai pas baissĆ© les bras. Je me suis exercĆ© de toutes mes forces et Ć  la fin, j’ai rĆ©ussi Ć  marcher. Un miracle ! D’abord avec deux bĆ©quilles, ensuite, aprĆØs un an, avec une seule. Ā». Ā« Cette amitiĆ© que nous avions a attirĆ© l’attention de la famille de Jean-Paul, des infirmiĆØres, des mĆ©decins et des autres patients, car je suis rwandais et lui burundais. Pendant le temps passĆ© Ć  l’hĆ“pital et dans le centre de rĆ©habilitation, lui souffrait beaucoup mais continuait Ć  sourire. Tous nous Ć©tions stupĆ©faits de son attitude, de son courage et de sa dĆ©termination. Avec l’aide des jeunes pour un monde uni et de nos amis, nous avons Ć©tĆ© en grade de surmonter les souffrances et vivre entre nous ā€˜ā€™au-delĆ  de toute frontiĆØre’’. Nos amis s’alternaient pour nous apporter Ć  manger. AprĆØs peu de temps, une ong a dĆ©couvert notre situation et nous a garanti les repas de chaque jour. Mais Jean Paul me demandait toujours de les apporter Ć  ceux qui en avaient plus besoin. Je le faisais avec joie, en disant que c’était le cadeau d’un autre patient Ā». Ā« Il y a un an, j’ai terminĆ© la rĆ©habilitation. Je remercie Dieu de m’avoir donnĆ© le courage de ne pas abandonner. J’ai aussi Ć©tĆ© en grade de pardonner ceux qui m’avaient frappĆ©. Le fait de leur pardonner, non seulement m’a donnĆ© la paix, mais en quelque sorte, m’a aussi aidĆ© Ć  rĆ©cupĆ©rer plus rapidement. Je veux remercier les Jeunes pour un monde uni et leurs familles qui m’ont aidĆ© Ć  rĆ©colter la somme pour payer les soins Ā». Ā« AprĆØs cette pĆ©riode, j’ai reƧu des fonds pour retourner Ć  l’école et, par la mĆŖme occasion, j’ai trouvĆ© un meilleur travail que celui que j’avais arrĆŖtĆ©. Je remercie Dieu, personne ne pensait que Jean Paul aurait pu marcher Ć  nouveau ! Si une personne donne tout par amour, elle ne reste pas seule Ā».


L’hymne des JMJ de Panama

Elle s’appelle ā€˜ā€™Qu’il m’advienne selon ta parole’’ et sa version internationale a Ć©tĆ© lancĆ©e le 4 juillet. La prochaine JournĆ©e Mondiale de la Jeunesse Ć  laquelle le Pape FranƧois participera, se tiendra au Panama du 22 au 27 janvier 2019 et aura un hymne officiel en cinq langues. La musique a Ć©tĆ© composĆ©e par Abdiel Jimenez, et la version italienne a Ć©tĆ© composĆ©e par le maĆ®tre Marco Frisina. Les interprĆØtes de la version internationales, sont Gabriel Diaz, Marisol Carrasco et Masciel Munoz pour l’espagnol ; Lucia Munoz et Pepe Casis pour l’italien ; Naty Beitia pour le franƧais ; JosĆ© Berasategui et Eduviges Tejedor pour l’anglais, et Erik Vianna et Kiara Vasconcelos de la CommunautĆ© Shalom du BrĆ©sil pour le portugais. https://www.youtube.com/watch?v=SXlYt_JjftE