Juil 10, 2018 | Focolare Worldwide
Ā« Les murs divisent les nations, les cultures et les personnes. Jāai grandi face au mur qui sĆ©pare les Ćtats-Unis et le Mexique. Je māappelle NoĆ© Herrera et je suis nĆ© dans une ville du Mexique dont le nom, Mexicali, va pour le Mexique et la Californie. DĆØs mon plus jeune Ć¢ge, je me demandais pourquoi il Ć©tait si difficile de traverser la frontiĆØre avec les Ćtats-Unis. Ces deux pays ont beaucoup de traits communs dans leur culture, comme la nourriture, la langue et mĆŖme des aspects de lāĆ©conomie. Jāai beaucoup dāamis des deux cĆ“tĆ©s et beaucoup de gens comme moi vont et viennent du Mexique aux Ćtats-Unis et vice-versa. Toutefois, jāai vu combien cette frontiĆØre reprĆ©sente des motifs de grandes souffrances pour nos pays. Je lāai vu dans les nombreuses familles qui sont sĆ©parĆ©es, chez les migrants qui luttent pour trouver un meilleur futur, dans les nombreux prĆ©jugĆ©s que nous avons crƩƩs. Et pourtant jāai vu que les gens sont indiffĆ©rents Ć cette situation. Pourquoi ? Parce que nous nous sommes habituĆ©s Ć voir cette division Ā». Ā« Je nāai pas eu la mĆŖme expĆ©rience que NoĆ© avec le mur, je peux dire quāil est plus facile de traverser la frontiĆØre en venant des Ćtats-Unis vers le Mexique, que vice-versa. Je māappelle Josef Capacio. Je viens dāune ville du sud de la Californie, San Diego, proche de la frontiĆØre. Moi aussi jāai vu la division aux Ćtats-Unis, mais par chance, jāai appris, depuis que je suis tout jeune, Ć vivre pour lāunitĆ©. Au cours des annĆ©es, une nouvelle perception du monde a fait son chemin en moi. En grandissant, exposĆ© Ć la multiculturalitĆ©, non seulement je la tolĆØre, mais je lāai faite mienne ! Je pense que cāest la raison pour laquelle, NoĆ© et moi sommes devenus des amis. Je ne suis pas seulement Josef, amĆ©ricain, nĆ© dans une famille Ć©migrĆ©e des Philippines, et lui, NoĆ©, de la grande descendance mexicaine. Nous sommes tout cela et autre chose encore. Nous sommes deux citoyens du monde. Et je nāoublierai jamais comment nous nous sommes rencontrĆ©s. AprĆØs avoir passĆ© une annĆ©e loin de la maison, et frĆ©quentĆ© une Ć©cole de formation pour les jeunes des Focolari en Italie, jāĆ©tais enthousiaste Ć lāidĆ©e de rentrer Ć la maison et de soutenir nos initiatives en Californie. Un ami māa suggĆ©rĆ© dāunir nos forces pour un projet Ć Mexicali. En toute honnĆŖtetĆ©, au dĆ©part, jāĆ©tais rĆ©ticent. Toutefois, je me suis mordu une lĆØvre et je lāai Ć©coutĆ©. Fort heureusement, aprĆØs avoir rencontrĆ© NoĆ©, je me suis dĆ©cidĆ© Ć y aller avec quelques amis. Cette journĆ©e, on ne peut la dĆ©crire avec des mots. CāĆ©tait gĆ©nial ! Ā». Ā« Lāobjectif Ć©tait celui de montrer notre vision du monde uni Ć travers une course simultanĆ©e le long des deux cĆ“tĆ©s du mur. Il y avait environ 200 personnes, de chaque cĆ“tĆ© avec un unique message :āāNous pouvons ĆŖtre sĆ©parĆ©s par un mur, mais nous sommes ensemble pour construire un monde uni āā. Beaucoup de gens de tous les Ć¢ges, ont adhĆ©rĆ© et depuis lors, cela devient un rendez-vous annuel dans lequel nous avons impliquĆ© les gouvernements locaux, des deux cĆ“tĆ©s. AprĆØs ce premier grand Ć©vĆ©nement, notre objectif est devenu plus visible. Josef et moi-mĆŖme, avec dāautres amis, de nos pays respectifs, avons eu beaucoup dāopportunitĆ©s de travailler ensemble pour plusieurs activitĆ©s sociales, mais aussi, dans le temps, nous avons dĆ©veloppĆ© des rapports de fraternitĆ© et de rĆ©elle amitiĆ©, avec nos voisins au-delĆ de la frontiĆØre. Jāai dĆ©couvert que nos valeurs, nos objectifs et notre vision du monde, sont trĆØs semblables. Nous sommes tous Ć©gaux et je peux aimer son pays comme le mien Ā». Ā« Jāai pris cette photo pendant un de nos Ć©vĆ©nements, qui māa inspirĆ© cette pensĆ©e :āā Il existe, pour diffĆ©rentes raisons, des frontiĆØres physiques, gĆ©opolitiques, Ć©conomiques ou de sĆ©curitĆ©. Mais dans nos cÅurs, il nāy a pas de barriĆØres. Nous sommes un seul peuple et nous voulons un monde uni !āā Ceux qui ont eu le privilĆØge de voir notre planĆØte de lāespace, parlent souvent de cette nouvelle perception de la vie humaine, sur terre. De lĆ -haut, il nāy a pas de frontiĆØres. Elles sāĆ©vanouissent. Elles sont invisibles. Inexistantes. Les raisons pour lesquelles nous continuons Ć faire la guerre deviennent petites. Un astronaute a mĆŖme dit :āāDe lĆ -haut, cāest clair que sur terre, nous sommes une seule et unique humanitĆ©āā Ā».
Juil 9, 2018 | Focolare Worldwide
Le mois dāavril dernier, lā United World Project a sĆ©lectionnĆ© 25 jeunes reprĆ©sentants du monde entier pour jouer le rĆ“le dā āāAmbassadeurs pour un Monde Uniāā, avec la tĆ¢che principale de travailler pour la reconnaissance officielle de la Semaine Monde Uni au niveau des Nations Unies. Pendant le Genfest Ć Manille, la possibilitĆ© de se rencontrer pour la premiĆØre fois leur a Ć©tĆ© offerte, avec lāobjectif dāentrer en contact direct avec les commissions nationales des importants organismes internationaux des Philippines. Les premiĆØres rencontres ont eu lieu les 5 et 6 juillet, en visitant les siĆØges de la Fao et de lāUnesco Ć Manille avec le but de connaĆ®tre plus en profondeur le travail de ces organisations et de commencer une collaboration pour des projets futurs communs Ć travers New Humanity, lāONG qui reprĆ©sente le Mouvement des Focolari au niveau des Nations Unies, dotĆ©e de statuts consultatifs gĆ©nĆ©raux depuis 2005 et depuis 2008, partner UNESCO. Les ambassadeurs ont mis lāaccent sur le besoin dāĆ©tablir ces relations afin dāaffronter ensemble les grands dĆ©fis globaux tels que les conflits, les migrations et le changement climatique, en se focalisant en particulier sur une des prioritĆ©s de lāUnesco cāest-Ć -dire lāĆ©ducation Ć la citoyennetĆ© globale.
Ces jours-ci Ć Manille ont Ć©galement permis de dĆ©velopper les relations entre les ambassadeurs eux-mĆŖmesĀ : les rencontres auprĆØs de ces agences des Nations Unies ont donc Ć©tĆ© une occasion pour renforcer leur rĆ“le dā āāingĆ©nieursāā pour une nouvelle culture capable dāaller au-delĆ des ethnies, des religions et des groupes sociaux, en promouvant un esprit dāunitĆ© entre les peuples, aussi bien par le biais dāactions concrĆØtes locales quāau niveau des organisations internationales. En mĆŖme temps, les jeunes participants sont devenus davantage conscients de lāimportance Ć dĆ©velopper une Ć©quipe encore plus prĆ©parĆ©e et compĆ©tente sur ces thĆØmes afin de renforcer lāimpactĀ ; leur travail se poursuivra, maintenant que le Genfest est terminĆ©, grĆ¢ce Ć lāinspiration, Ć lāĆ©nergie et Ć lāunitĆ© expĆ©rimentĆ©e, en continuant Ć sāengager en tant quāambassadeurs pour un monde uni. Michale Grueter
Juil 8, 2018 | Focolare Worldwide
Ā« Je suis vraiment heureuse de vivre le Genfest ici avec vous et ceux qui sont connectĆ©s. Je vous salue tous de tout cÅur ! Je suis tĆ©moin du rapport de Chiara avec des milliers de jeunes du monde entier : son dialogue avec eux a toujours Ć©tĆ© passionnant, ouvert, sincĆØre, caractĆ©risĆ© par la confiance. Chiara Ć©tait exigeante, comme vous lāĆŖtes, et convaincue que les nouvelles gĆ©nĆ©rations, qui ont dans le cÅur lāidĆ©al de lāunitĆ©, forment des femmes et des hommes nouveaux qui irradient cette lumiĆØre, en tĆ©moignant que le monde uni est possible car il est dĆ©jĆ prĆ©sent et vivant parmi nous. Moi aussi, jāai eu la chance de connaĆ®tre des jeunes de toutes les parties du monde et jāai toujours Ć©tĆ© fascinĆ©e et enrichie par votre vitalitĆ©, votre crĆ©ativitĆ©, votre courage. Chiara vous a mis au dĆ©fi dāĆŖtre des hommes et des femmes de lāunitĆ©, qui parviennent Ć porter dans leur cÅur les trĆ©sors caractĆ©ristiques de chaque culture et Ć les communiquer aux autres : femmes et hommes āmondeā. Au Genfest de 2012, vous avez lancĆ© un projet ambitieux : le Projet Monde Uni. Durant ces annĆ©es, vous avez portĆ© de lāavant des concrĆ©tisations, et la proposition fondamentale du projet ā promouvoir et diffuser la culture de la fraternitĆ© -, sāest Ć©tendue Ć beaucoup dāautres, Ć des adultes aussi et Ć des enfants. Je sais que sera lancĆ© dāici peu, dans la continuitĆ© du projet dĆ©jĆ en cours, un nouveau parcours, qui nous acheminera tous sur les nombreuses voies pour rĆ©aliser un monde uni.
Nous avons un objectif trĆØs Ć©levĆ© mais nous savons que ce sont les grands idĆ©aux qui font lāhistoire. Notre objectif est : Ā« Que tous soient un. Ā» Ce Ā« tous Ā» est notre horizon. Faire nĆ“tre le rĆŖve de Dieu qui nous unit au Ciel (comme nous lāavons vĆ©cu aussi en Ć©coutant le rĆ©cit de NoĆ«l, de Shavon) et, en mĆŖme temps, il nous insĆØre fortement dans lāhistoire de lāhumanitĆ© pour y faire Ć©merger le chemin vers la fraternitĆ© universelle. Avec la proposition qui va ĆŖtre lancĆ©e Ć prĆ©sent, le Genfest touche Ć sa fin ; nous repartons tous dans nos pays, dans nos villes. Quāallons-nous faire ? Ce monde uni que nous sommes en train de vivre ici, nous le porterons partout, lĆ où nous allons, pour le rĆ©aliser dans notre famille, notre milieu dāĆ©tude, notre travail, dans le sport⦠Il y a un secret pour ne pas perdre de vue cet objectif qui, ici au Genfest, nous apparaĆ®t si beau, si vivant, si fascinant. Je voudrais le rĆ©sumer en trois mots : Aimer ! Recommencer ! Partager ! Aimer est le secret dāune vie heureuse, pleine, intĆ©ressante, toujours nouvelle, jamais ennuyeuse, toujours surprenante ! Recommencer lorsque les difficultĆ©s, le dĆ©couragement, les Ć©checs nous bouleversent, faisant vaciller notre passion pour le monde uni. Les champions du monde sāentraĆ®nent et se relĆØvent aprĆØs chaque chute jusquāĆ parvenir au but. Partager nos expĆ©riences, nos joies, nos difficultĆ©s, nos talents, nos biens. Utilisons tous les moyens pour former un rĆ©seau ; lanƧons les initiatives les plus variĆ©es pour construire lāunitĆ© : des opĆ©rations Ć vaste Ć©chelle ā locales et mondiales -, et rendons visible la fraternitĆ© universelle. Nous savons que la partie visible dāun iceberg repose sur une base immergĆ©e : de la mĆŖme maniĆØre, la fraternitĆ© se construit sur des gestes quotidiens et des actions menĆ©es avec la conviction que le moyen le plus puissant que nous pouvons utiliser pour renouveler le monde, cāest notre cÅur. Tant que notre cÅur bat, nous pouvons aimer, nous pouvons recommencer, nous pouvons partager. La fraternitĆ© universelle commence par mon [cÅur] ā par notre cÅur. Cāest le dĆ©fi fascinant que nous voulons relever ensemble afin que le monde uni devienne un rĆŖve rĆ©alisĆ©. Ā»
Juil 8, 2018 | Focolare Worldwide
MANILLE (Philippines) ā la onziĆØme Ć©dition du Genfest vient de sāachever. 6.000 jeunes des Focolari de plus de cent pays du monde ont lancĆ© le projet Ā« Pathways for a United World Ā» : chemins et actions qui visent Ć rapprocher personnes et peuples, en construisant des rapports de fraternitĆ© dans les domaines de lāĆ©conomie, la justice, la politique, lāenvironnement, le dialogue interculturel et interreligieux Ć rĆ©pandre dans le monde entier. ā A une Ć©poque de migrations croissantes et de nationalismes qui se dĆ©veloppent, voilĆ la rĆ©action Ć une mondialisation exclusivement Ć©conomique qui met de cĆ“tĆ© les cultures et les religions particuliĆØres ā comme le rĆ©sume Maria Voce, prĆ©sidente des Focolari ā le Genfest propose aux jeunes un changement dāorientation : ne pas sāarrĆŖter en deçà des murs personnels, sociaux et politiques, mais accueillir sans crainte ni prĆ©jugĆ©s toutes sortes de diversitĆ©s Ā». Ces prochaines annĆ©es, donc, les Jeunes Pour un Monde Uni des Focolari seront engagĆ©s Ć donner vie Ć un rĆ©seau dāactivitĆ©s, visant Ć enraciner dans leurs propres milieux et pays, une mentalitĆ© et des gestes de paix et de solidaritĆ©. Ā« Le six juillet nous sommes mĆŖme allĆ©s au siĆØge de la FAO et de lāUNESCO ici Ć Manille ā raconte Marco Provenzale ā pour prĆ©senter nos projets et offrir aux organisations internationales lāengagement de nombreux jeunes qui deviendront des ambassadeurs de fraternitĆ© dans leurs pays, avec une mission bien prĆ©cise : lancer des actions Ā« beyond all borders Ā», comme lāindique le titre du Genfest, au-delĆ des frontiĆØres culturelles, sociales et politiques.
Le Genfest a Ć©tĆ© une fĆŖte et en engagement ensemble, où mĆŖme lāart et le spectacle ont soulignĆ© quāil fallait exprimer le dĆ©passement des frontiĆØres, comme les deux soirĆ©es-concert que lāAsie a fait participer au reste du monde et rĆ©ciproquement. LāExplo a Ć©tĆ© trĆØs visitĆ©e, cette exposition multi mĆ©diale et interactive qui a proposĆ© une lecture Ć lāenvers de lāhistoire du monde, vue sous lāoptique des pas vers la paix de lāhumanitĆ© et de lāengagement personnel et central pour la construire. Et afin de ne pas rester dans la thĆ©orie, lāaction Hands for Humanity a offert aux participants la possibilitĆ© de Ā« se salir les mains Ā» : les jeunes pouvaient choisir entre 12 activitĆ©s de solidaritĆ©, dāaccueil et de restauration urbaine Ć rĆ©aliser dans divers endroits de Manille. Histoires au-delĆ des murs Cependant les vrais acteurs de cette onziĆØme Ć©dition sont les histoires des jeunes, qui vivent le drame de la migration et de la sĆ©grĆ©gation dans leur quotidien. Ā« On ne parle pas beaucoup aujourdāhui de ceux qui vivent la limite du quotidien ā expliquent les organisateurs ā de ceux qui vivent avec les murs, avec un sentiment dāimpuissance et le dĆ©sir de sāen sortir Ā».

Aziz (Iraq)
Ce sont des histoires dāactualitĆ© poignante, comme celle de NoĆ© Herrera (Mexique) et de Josef Capacio (USA) qui vivent chacun dāun cĆ“tĆ© de la frontiĆØre dāEtat entre leurs deux pays. NoĆ© doit affronter tous les jours des heures de queue pour aller Ć lāĆ©cole au-delĆ de la frontiĆØre. Dāoù lui vient lāespĆ©rance ? De lāamitiĆ© avec Josef et dāautres garƧons dāAmĆ©rique du Nord avec qui il travaille pour rĆ©pandre une mentalitĆ© partagĆ©e de respect et de connaissance rĆ©ciproque. Aziz, par contre, est irakien : il vit maintenant en France et pose une question aux jeunes du Genfest : Ā« Vous est-il arrivĆ© de penser quāun jour, Ć lāimproviste, vous pourriez tout perdre : famille, maison, rĆŖves : Alors toi, vous, quāest-ce que vous feriez ? Ā».
Egide et Jean Paul, lāun ruandais, lāautre burundais, se sont connus au cours dāune circonstance dramatique. A un arrĆŖt dāautobus Jean Paul a Ć©tĆ© agressĆ© et donnĆ© pour presque mort. Egide lāa sauvĆ©, en lāassistant pendant des mois. Un geste extraordinaire si lāon pense Ć la blessure jamais fermĆ©e du rĆ©cent conflit entre leur pays. Existe-t-il alors une recette pour dĆ©passer les murs et barriĆØres quand tout semble aller dans la direction opposĆ©e, se demande le peuple du Genfest ? Maria Voce propose trois paroles qui sont aussi un programme de vie pour tous les jeunes qui maintenant rentrent dans leur pays : aimer, recommencer et partager. Aimer les autres peuples comme le sien propre ; recommencer en ne perdant jamais lāespĆ©rance quāun autre monde est possible et partager les richesses, les ressources et les poids personnels et collectifs. Et pour conclure elle lance un dĆ©fi aux jeunes : ĆŖtre des hommes et des femmes dāunitĆ©, personnes qui portent dans leur cÅur les trĆ©sors de toute culture, mais qui savent aussi les donner aux autres et ĆŖtre ā en dĆ©finitive ā des hommes et des femmes monde. Communique de presse – Manille, 8 juillet 2018 Flickr albums
Juil 7, 2018 | Focolare Worldwide
Youth for a United World International Genfest 2018Ā : Au-delĆ de toute frontiĆØre (Manille, 6-8 juillet 2018) « Cāest avec une joie toute particuliĆØre que nous vous saluons, vous tous, les participants Ć la onziĆØme Ć©dition du Genfest qui se tient Ć Manille, Ć©dition intitulĆ©e āāBeyond All Bordersāā (Au-delĆ de toute frontiĆØre), qui a comme but dāouvrir aux jeunes, le cÅur et lāesprit au futur. Sachez que nous soutenons votre initiative ainsi que le dĆ©sir de vous rĆ©unir et de partager vos idĆ©es avec lāobjectif de dĆ©passer les frontiĆØres sociales et personnellesĀ ; car ce nāest que par un esprit de solidaritĆ©, de respect et de comprĆ©hension rĆ©ciproque que ces obstacles seront surmontĆ©s et cesseront dāĆŖtre la cause de divisions et de conflits parmi les gens de notre monde. Tandis que vous entreprenez ce voyage pour affronter ces problĆØmes et lutter pour lāunitĆ© mondiale et la coexistence pacifique – toujours, naturellement, en restant unis dans vos nobles aspirations et le lien des actions et du tĆ©moignage communs, promesses pour un futur meilleur -, nous vous encourageons Ć rester ancrĆ©s dans la vision de cette rencontre et Ć rappeler, en plus de le promouvoir, le message de la fondatrice du Mouvement des Focolari, la disparue Chiara Lubich. Avec la priĆØre et la bonne volontĆ© comme āācascade de Dieuāā, toutes les choses seront rĆ©alisĆ©es et transfigurĆ©esĀ ! Avec ces paroles de sincĆØres fĆ©licitations, nous invoquons sur vous tous, lāinfinie grĆ¢ce et misĆ©ricorde du Dieu Tout-Puissant, et nous restons avec beaucoup dāamourĀ Ā». Sa SaintetĆ©, le Patriarche ÅcumĆ©nique BartolomĆ©
Juil 7, 2018 | Focolare Worldwide
La deuxiĆØme journĆ©e fait le plein de nouveautĆ©s. Avec ses 117 forums et workshops et 10 activitĆ©s Ć©cologiques, sociales, interculturelles et interreligieuses, une chance unique est offerte au peuple du Genfest : passer de la thĆ©orie Ć la pratique en moins de 24 heures. āāLearning by doingāā, apprendre en faisant, est un des piliers de la pĆ©dagogie moderne professionnelle. Et cāest justement cela que les jeunes sont en train dāexpĆ©rimenter ces heures-ci : une Ć©cole de changement personnel et social, le franchissement de palissades et de murs, non seulement comme sujets de discussions et partages de bonnes pratiques, mais aussi dāactions et dāexpĆ©rimentations sur le terrain, dans un contexte āāglocalāā, comme celui des Philippines, avec des idĆ©es, des projets et des rĆ©alisations provenant du monde entier. Les jeunes se sont inscrits depuis des mois aux workshops. Les attentes sont Ć©levĆ©es. Un jeune portugais : Ā« Je suis en train dāaller au forum āāJe veux aider ! Comment combattre lāeffet spectateurāā. Le titre est intrigant et puis, cāest ainsi que je me sens parfois : un spectateur impuissant face Ć des situations qui me dĆ©passent : chĆ“mage, racisme, sens dā inadĆ©quation par rapport aux dĆ©fis de la vie et dans les relations. Je voudrais rĆ©ussir Ć dĆ©passer la sensation que je ne peux rien faire pour changer les choses Ā».
Un groupe de jeunes de Cebù participe au trĆØs frĆ©quentĆ© forum āāNourrir la natureāā. Kim Atienza, cĆ©lĆØbre prĆ©sentateur philippin et diffuseur de thĆ©matiques environnementales, encourage les jeunes Ć connaĆ®tre Ć fond la nature, le cycle de la vie et ses processus et enseigne des styles de vie et de production durables. Il est aussi possible de faire une full immersion dans la culture asiatique avec des workshops dāorigamis et de cuisine fusion ou de frĆ©quenter des ateliers dĆ©diĆ©s Ć la connaissance et au travail sur soi-mĆŖme : gestion du stress, des peurs, soin des autres. Nombreux sont les espaces consacrĆ©s Ć lāĆ©conomie sociale, civile et de communion, Ć lāarchitecture au langage du cinĆ©ma. La politique ne manque pas Ā« mais celle qui inspire lāespĆ©rance Ā». Une fille du Burundi : Ā« Moi je suis allĆ©e Ć celui sur la corruption. Nous en avons approfondi les diffĆ©rentes formes et les outils pour la combattre. Je viens dāun continent où la corruption est une plaie. Quāest-ce qui māa donnĆ© de lāespoir ? Le fait que nous sommes ici du monde entier pour abattre aussi ce mur Ā».
Au courant de lāaprĆØs-midi, les jeunes passent Ć la phase 2 de la journĆ©e, āāHands4Humanityāā, mains pour lāhumanitĆ©. La proposition est celle de dix activitĆ©s de solidaritĆ©, dāaccueil et de requalification urbaine en diffĆ©rents endroits de Manille, afin dāexpĆ©rimenter de petits gestes qui peuvent changer, lentement mais dāune faƧon irrĆ©versible, la rĆ©alitĆ© autour de nous, et dāoffrir des propositions pour la rĆ©alisation dāinitiatives ad hoc, une fois rentrĆ©s Ć la maison. Le choix est ample : du service Ć la cantine des enfants au centre social de Bukas Palad, Ć des activitĆ©s de nettoyage de rues et dāautres espaces urbains, Ć la visite dans les hĆ“pitaux, aux personnes Ć¢gĆ©es, aux sourds et muets, jusquāau théâtre de rue et Ć lāĆ©change interculturel avec les communautĆ©s musulmane et hindoue. A Tramo Street, dans la ceinture pĆ©riphĆ©rique de Manille, un important groupe de jeunes originaires de lāAustralie, du BrĆ©sil, de lāEurope, en plus de diffĆ©rents philippins, peint et nettoie avec les gens du lieu. Un jeune californien explique : Ā« Je nāaurais jamais imaginĆ© faire quelque chose pour une ville qui nāest pas la mienne et où je ne retournerai peut-ĆŖtre pas mais je suis content, et Ƨa me donne envie de mieux connaĆ®tre Manille. Au dĆ©but, je pensais que cela māimportait peu, mais maintenant ce nāest plus comme Ƨa Ā». Ā« Le fait de donner au Genfest lāaspect dāun laboratoire dāapprofondissement et dāexpĆ©rimentation des techniques de transformation humaine et communautaire est un choix dĆ©libĆ©rĆ© aussi bien des jeunes eux-mĆŖmes que de la ville Ā» explique Tina Bonifacio, entrepreneuse et coordinatrice des forums. Ā« Lāintention est celle de faire une expĆ©rience rĆ©elle de dĆ©passement des frontiĆØres, quāelles soient physiques ou mentales. Chaque personne, culture, coin du monde a toujours quelque chose Ć donner et Ć partager avec les autres Ā». JournĆ©e intense, donc, pour les jeunes prĆ©sents Ć Manille. Mais ce nāest pas encore fini : il se terminera ce soir avec le concert international où beaucoup se prĆ©senteront avec des chants et des performances. Ce sera Ć la musique et Ć lāart de raconter un autre aspect de āāBeyond all bordersāā.
Juil 6, 2018 | Focolare Worldwide
Finalement nous y sommes : le Genfest a donnĆ© le via Ć Manille, au World Trade Center. Cāest le rendez-vous au sommet, mais plus de vingt Genfest nationaux se sont dĆ©roulĆ©s ou sont en cours sur les cinq continents. Le programme, avec des chants, chorĆ©graphies, expĆ©riences, a comme āāfocusāā, le dĆ©passement de toute barriĆØre, āāBeyond all brodersāā. Un slogan courageux, choisi par les mĆŖmes protagonistes comme rĆ©ponse aux diffĆ©rentes formes de divisions, quāaujourdāhui on expĆ©rimente partout, mais aussi le moteur des actions rĆ©alisĆ©es au cours de ces annĆ©es de prĆ©paration. Depuis les premiĆØres phases, le Genfest a eu la physionomie dāun Ć©vĆ©nement collaboratif : chaque participant en a Ć©tĆ© protagoniste. La premiĆØre matinĆ©e Ć peine passĆ©e, a commencĆ© avec une vidĆ©o des diffĆ©rentes locations et actions du āāprĆ©āā Genfest qui sāest dĆ©roulĆ© dans vingt lieux diffĆ©rents du sud-est asiatique, du 28 juin au 5 juillet, où des centaines de jeunes ont rĆ©alisĆ© des actions de solidaritĆ© et de service pour des communautĆ©s et des projets. Le micro est donc passĆ© aux prĆ©sentateurs et aux āāvloggersāā, qui accompagneront les participants tout au long du programme. Pour ceux qui sont nĆ©s avant la moitiĆ© des annĆ©es ā90, prĆ©cisons que les vloggers et les influencers sont des figures mĆ©diatiques qui ont un grand suivi sur les rĆ©seaux sociaux auprĆØs des teenagers et des jeunes . Les derniers mois, Louis du Burundi, Maria Clara du BrĆ©sil et Ceska des Philippines le sont devenus par le fait du nombre toujours croissant de followers de leurs profils Instagram et Facebook. Les tĆ©moignages de cette premiĆØre journĆ©e ont Ć©tĆ© caractĆ©risĆ©s par un fort impact. Comme celui de Josef Capacio de San Diego (USA) et NoĆØ Herrera de Mexicali (Mexico). Dans une Ć©poque de dĆ©sĆ©quilibres politiques et sociaux de tous genres de divisions, ils ont dĆ©cidĆ© de promouvoir la paix justement prĆØs du mur qui divise les deux nations.

Jean-Paul et Egide: Interview sur Facebook
Le travail conjuguĆ©, de jeunes amĆ©ricains et mexicains ā raconte NoĆØ ā a permis de dĆ©couvrir que les valeurs, les objectifs et la vision du monde, mĆŖme si cāest vu du point de vue de frontiĆØres opposĆ©es, ne sont pas vraiment diffĆ©rents. Ā« Nous sommes tous Ć©gaux et je peux aimer son pays comme le mien Ā». Il y a ensuite lāhistoire de Jean-Paul Muhanuzi, du Burundi, et Egide Nduwayezu, du Rwanda. Cāest le rĆ©cit dāune vĆ©ritable amitiĆ© vĆ©cue dans des conditions dramatiques : aprĆØs un attentat subi par eux deux, mais qui a laissĆ© Jean Paul Ć terre avec une grave lĆ©sion de la moelle Ć©piniĆØre, Egide a tout arrĆŖtĆ© pour le soutenir pendant la phase de rĆ©habilitation qui a suivi lāintervention Ć la colonne vertĆ©brale. Le dĆ©passement des barriĆØres, dans leur cas, a amenĆ© Ć la dĆ©couverte de la beautĆ© de leurs peuples respectifs, ethnies et tribus. Jaime Zayas, du Salvador, a lancĆ© du podium lāidĆ©e de changer le propre āāmĆØtre carrĆ©āā, comme lui-mĆŖme lāa expĆ©rimentĆ© dans son propre pays, dans un contexte de violence urbaine et mĆ©fiance diffuse. Lāeffort a Ć©tĆ© celui dāĆŖtre constructeur de paix : Ā« Nous savons que notre pays a des problĆØmes complexes, mais nous pouvons changer les choses dans le quotidien en vivant des relations basĆ©es sur la rĆ©ciprocitĆ© Ā».
Tommaso Carriere, italien, est co-fondateur de lāassociation āāNon de la guerreāā un projet pour former les personnes Ć la paix, en leur montrant ce quāest la guerre, comment elle naĆ®t et se dĆ©veloppe. Ā« Nous racontons ce que nous avons vu dans les pays touchĆ©s par la guerre, et comment les conflits dĆ©truisent la sociĆ©tĆ©, en minant lāespĆ©rance et la possibilitĆ© de construire un futur meilleur Ā». Depuis 2014, lāassociation organise des camps dāĆ©tĆ© en Jordanie, où des jeunes europĆ©ens visitent des camps de rĆ©fugiĆ©s et interagissent avec ceux qui souffrent des consĆ©quences de la guerre. Ce quāon entend de cette premiĆØre journĆ©e Ć Manille raconte des parcours de vie et de projets, āādes fragments de fraternitĆ©āā, petits pas qui rapprochent les personnes et les peuples et alimentent lāespĆ©rance.
Juil 6, 2018 | Non classifiƩ(e)
AprĆØs avoir parcouru Ć nouveau les caractĆ©ristiques de la jeunesse des annĆ©es 80 et la sortie de la sphĆØre privĆ©e Ć la suite de manifestations dans plusieurs capitales du monde, Chiara Lubich explique comment les jeunes Ā«ont cru que notre planĆØte pouvait renaĆ®tre et ils se sont retroussĆ© les manches pour y porter remĆØde. Et ils l’ont fait avec une richesse d’initiatives incroyables.Ā» Elle continue: Ā«Les voilĆ , en effet, lancĆ©s sur diffĆ©rents chemins pour parvenir au but, celui du monde uniĀ : le chemin de l’unitĆ© entre les races, de l’unitĆ© entre les peuples, le chemin du dĆ©veloppement, de l’unitĆ© entre les riches et les pauvres, de l’unitĆ© entre les gĆ©nĆ©rations, entre les pays en guerre pour la paix, entre les fidĆØles de diverses religions, entre l’homme et la nature, entre des personnes d’idĆ©ologies diverses, le chemin de l’unitĆ© avec les minoritĆ©s ethniques, avec les personnes seules ou les personnes qui souffrent⦠Sans respect humain, ils ont reconnu en JĆ©sus ce cheminĀ : “Je suis le Chemin” (Jn 14,6) a-t-il dit et ils l’ont parcouru en essayant de vivre Ć la lettre sa doctrine en mettant en pratique la Parole de Dieu. … D’ailleurs, en qui les jeunes peuvent-ils avoir le plus confiance si ce n’est en Lui? Ils ont Ć cÅur et ils dĆ©fendent des idĆ©aux que Lui seul peut aider Ć rĆ©aliser. Ils aiment, ils cherchent, ils veulent la libertĆ©. De qui peuvent-ils mieux l’obtenir si ce n’est de JĆ©sus qui a dit: “Si vous demeurez fidĆØles Ć ma Parole (.. ) vous connaĆ®trez la vĆ©ritĆ© et la vĆ©ritĆ© vous rendra libres” (Jn 8, 31-32)? Les jeunes veulent le respect de la nature et ils luttent dans de nombreux pays pour sauver l’homme de l’autodestruction par la pollution de l’environnement. Qui peut rĆ©pondre le mieux Ć ce dĆ©sir si ce n’est Celui qui a crƩƩ la nature pour l’homme? Les jeunes aiment et veulent la paix. Qui peut mieux la leur garantir si ce n’est encore Lui qui a dit: “Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous la donne pas comme le monde la donne”? (Jn 14,27) Les jeunes veulent que les droits de l’homme soient respectĆ©s. Le Christ n’est-il pas venu sur terre justement pour annoncer aux pauvres la Bonne Nouvelle, pour proclamer aux prisonniers la libĆ©ration, pour redonner aux aveugles la vue et rendre la libertĆ© aux opprimĆ©s (Lc 4,18)? Les jeunes rĆ©clament la justice sociale. Où trouveront ilsĀ le courage pourĀ mieux affronter de plein front les contradictions, les misĆØres, les hypocrisies, les plaies ouvertes de la sociĆ©tĆ© de consommation, si ce n’est en Celui qui appelle bienheureux “ceux qui ont faim et soif de justice” (Mt 5,6)Ā ? Les jeunes n’aiment pas les divisions. Qui peut les satisfaire davantage que Celui qui voit l’humanitĆ© Une et qui est venu abattre les barriĆØres entre les groupes, les minoritĆ©s, les races et les peuplesĀ ? Les jeunes sont attirĆ©s par la non-violence. Où peuvent-ils trouver leur idĆ©al mieux incarnĆ© si ce n’est en Celui qui nous a dit d’aimer mĆŖme nos propres ennemis, portant ainsi Ć l’extrĆŖme les consĆ©quences de la non-violenceĀ ? Les jeunes aiment la solidaritĆ©, la communion des biens entre riches et pauvres. JĆ©sus qui a dit de donner Ć quiconque demande et de ne pas tourner le dos Ć celui qui veut emprunter, est pour eux un modĆØle de solidaritĆ©. A lāimage des premiers chrĆ©tiens qui avaient compris ce qu’Il demandait au point qu’aucun d’eux ne disait sien ce qui lui appartenait, les jeunes trouvent en JĆ©sus toutes leurs exigences satisfaites. … Oui, les jeunes avec le Christ, les jeunes et le Christ, les chemins et le CheminĀ : ce sont les binĆ“mes qui peuvent donner une vĆ©ritable espĆ©rance. … TrĆØs chers jeunes, avancez, pleins d’assurance. Marchez avec persĆ©vĆ©rance. Par vos actions Ć©clairĆ©es et par votre foi, vous resplendissez face Ć l’humanitĆ© qui traĆ®ne souvent son existence dans la mĆ©diocritĆ© et le non-sens. Et vous dĆ©montrez que tous les manques dāunitĆ© peuvent ĆŖtre Ć©vitĆ©es et que chaque unitĆ© peut ĆŖtre construite. Dites clairement que cet IdĆ©al n’est pas une utopie. Au contraire, seuls ceux qui ont de grands idĆ©aux font l’histoire.
(Extrait du Message de Chiara Lubich pour les Genfest, Mollens, 24 mars 1987 ā source: www.centrochiaralubich.org)
Juil 5, 2018 | Focolare Worldwide
Le Pape FranƧois sera Ć Bari (Italie), le samedi 7 juillet, pour la rencontre ÅcumĆ©nique de rĆ©flexion et de priĆØre, avec les Patriarches et les chefs des Ćglises du Moyen Orient. Qui prĆ©sentera lāĆ©vĆ©nement, auprĆØs de la Salle de Presse du Saint SiĆØge, sera le Cardinal Leonardo Sandri, PrĆ©fet de la CongrĆ©gation pour les Ćglises Orientales et le Cardinal Kurt Koch, PrĆ©sident du Conseil Pontifical pour la Promotion de lāUnitĆ© des ChrĆ©tiens. āāLāidĆ©e dāune telle rencontre qui se tiendra Ć Bari, vient de loin, et vient de plusieurs voix ā a commentĆ© le Cardinal Sandri ā plusieurs Ćglises ou Patriarches lāont adressĆ©e directement au Saint PĆØre. A Bari, prieront avec le Pape FranƧois, BartolomĆ© I, Patriarche ÅcumĆ©nique de Constantinople et Tawadros II, Patriarche de l’Ć©glise orthodoxe copte d’Alexandrie “. LāĆ©vĆ©nement, qui a en soi, une grande valeur ÅcumĆ©nique et nāa pas de prĆ©cĆ©dents dans lāhistoire de lāÅcumĆ©nisme, se tiendra en deux moments : la priĆØre sur la promenade du bord de mer, ensemble avec les fidĆØles, et le moment de rĆ©flexion et dāĆ©coute rĆ©ciproque entre le Saint PĆØre et les Chefs des Ćglises et CommunautĆ©s EcclĆ©siales du Moyen Orient, en apportant chacun son propre point de vue, ses observations et propositions. La ville de Bari est dĆ©finieāāfenĆŖtre sur lāOrientāā parce quā elle conserve lāantique tombe de Saint Nicolas, qui dans la vĆ©nĆ©ration, rĆ©unit catholiques et orthodoxes.
Juil 4, 2018 | Non classifiƩ(e)
Chef de service Le responsable de notre secteur ressemblait depuis quelques temps Ć un moteur au maximum de son accĆ©lĆ©ration. Tout le monde essayait de lāĆ©viter. Un jour, en parlant avec ma grand-mĆØre, elle me raconte que mon grand-pĆØre avait passĆ© une pĆ©riode dāĆ©puisement pendant laquelle il ressemblait Ć un cheval sans freins. La guĆ©rison avait Ć©tĆ© facilitĆ©e par une atmosphĆØre de sĆ©rĆ©nitĆ© que la famille avait su crĆ©er autour de lui. Le jour suivant jāai rassemblĆ© les collĆØgues et jāai proposĆ© dāaider le responsable, en essayant de lāĆ©couter avec sĆ©rĆ©nitĆ© et dāĆŖtre attentifs Ć ses souhaits. Tout le monde nāa pas Ć©tĆ© dāaccord, mais la majoritĆ© a compris. Quelques temps aprĆØs, le chef nous a confiĆ© les tragĆ©dies quāil vivait en famille. Et il nous a remerciĆ©s en disant :āāGrĆ¢ce Ć votre aide, jāai pu continuer Ć espĆ©rerāā. C.M. – Espagne Changement de cap Jāavais 61 ans, lorsque jāai connu des jeunes engagĆ©s Ć mettre lāĆvangile en pratique. Leur concorde et leur sĆ©rĆ©nitĆ© māĆ©merveillaient. Jāavais Ć©tĆ© marin et je savais combien il est difficile de vivre en groupe. Cela māa convaincu Ć vouloir en savoir davantage, ainsi, ai-je achetĆ© un Ćvangile. Le lisant pour la premiĆØre fois, jāai compris que je devais changer de cap : il ne suffisait pas dāĆŖtre honnĆŖte, de ne pas voler, pour me sentir en rĆØgle. Je devais aussi aimer les autres, en nāexcluant personne. Cela a opĆ©rĆ© un changement radical dans ma maniĆØre de penser et dāĆŖtre, en commenƧant par ma famille. Alors quāen effet, avec les personnes Ć©trangĆØres Ć ma famille, jāĆ©tais tout sourire, et je māentretenais volontiers avec elles, Ć la maison, je parlais peu, juste ce qui Ć©tait nĆ©cessaire, et mĆŖme dāune maniĆØre autoritaire. G. – Italie HarcĆØlement Jāai expĆ©rimentĆ© le harcĆØlement, Ć mes dĆ©pens. Quand jāĆ©tais ado, quelques Ć©tudiants de mon Ć©cole avaient dĆ©cidĆ© de frapper le premier avec les cheveux roux qui allait aux toilettes. Et cāĆ©tait moi. Maintenant, je suis enseignant. Un jour, avant la leƧon, un Ć©lĆØve vient me chercher Ć la salle des professeurs. Il me confie quāil a Ć©tĆ© chargĆ© de tendre un piĆØge Ć son meilleur ami et sāil ne le fait pas, il devra subir lui aussi le mĆŖme traitement. Il est Ć©pouvantĆ© et tremble. Pendant la leƧon, je raconte ce qui māĆ©tait arrivĆ©. Je demande Ć mes Ć©lĆØves comment ils jugent ce fait et mes paroles sont suivies de paroles et longs silences. AprĆØs quelques jours, jāapprends que le piĆØge nāest plus dāactualitĆ©. H.N. – Hongrie Le retour de papa La nouvelle que papa Ć©tait rentrĆ© en Italie pour une pĆ©riode de vacances avec sa nouvelle femme, avait bouleversĆ© la vie de ma sÅur et moi. AprĆØs la sĆ©paration de nos parents, nous avions passĆ© des annĆ©es difficiles. Jusquāau retour dans notre pays avec Maman, jusquāĆ sa disparition pour un mal incurable. Le rapport entre nous, sÅurs, Ć©tait serein mais lāannonce de lāarrivĆ©e de papa faisait remonter Ć la surface les sentiments oubliĆ©s et les souffrances subies. āāJe ne veux pas le voir !āā fut la premiĆØre rĆ©action. Puis une pensĆ©e :āāDieu, redĆ©couvert comme valeur unique, nous rappelait dāaimer nos ennemis. La rencontre avec papa sāest bien passĆ©e, nous avons essayĆ© de lāaimer . Un pont a Ć©tĆ© Ć©tabli entre nous. E.R. – Italie