Mouvement des Focolari
Pas seulement de pain

Pas seulement de pain

Parler d’ Epi d’Or veut dire raconter l’histoire d’un grand dĆ©sir de mieux se donner aux plus pauvres, qui s’est converti en une entreprise merveilleuse et folle. Un projet qui dans le temps a produit beaucoup et est arrivĆ© Ć  des chiffres importants, en dĆ©passant des obstacles et des menaces dans un endroit souvent hostile comme celui de la pĆ©riphĆ©rie mĆ©tropolitaine du BrĆ©sil. L’initiative sert de porte ouverte au projet EdC que Chiara Lubich lance justement Ć  San Paolo en 1991, parce que les premiĆØres tentatives de vente sur la route de produits de la boulangerie remontent Ć  1988, et tout de suite incarnent une vision, des valeurs et un courage de cette nouvelle approche rĆ©volutionnaire dans la maniĆØre de faire Ć©conomie. Ā« Nous Ć©tions en pĆ©riode de forte crise – raconte Adriana Valle, italienne au BrĆ©sil depuis 38 ans et responsable de cette activitĆ© – des ressources Ć©conomiques limitĆ©es, inflation et chĆ“mage importants. Sur ce fond de tableau, un groupe de filles, aprĆØs avoir mis ensemble leurs compĆ©tences individuelles, essaie de dĆ©marrer la fabrication de produits qui sortent du four, confectionnĆ©s dans des petits sacs qui se vendent sur les trottoirs au bord de la Mariapolis Ginetta proche de Vargem Grande PaulistaĀ». AprĆØs quelques ventes improvisĆ©es, la production s’interrompt, mais Ć  leur grande surprise, diffĆ©rentes voitures de passage continuent Ć  demander où sont les ā€œfilles du pain et du sourire Ā». Alors la dĆ©cision de reprendre l’activitĆ© est prise, en faisant appel et donnant du travail Ć  des mamans et des jeunes et leur permettant de se former et de gagner quelque chose. Elles n’ont pas encore une idĆ©e prĆ©cise d’entreprise, mais les clients augmentent, la cordialitĆ© derriĆØre le comptoir attire. En 94, l’activitĆ© se dĆ©place de la route Ć  un petit endroit protĆ©gĆ©, alors que prend forme le PĆ“le Industriel EdC dans les abords de la citĆ©-pilote. Un second point de vente se crĆ©e de l’autre cĆ“tĆ© de la route, pas loin d’une favela : le but est de donner la possibilitĆ© aux gens du lieu d’acquĆ©rir du pain sans le danger de traverser la route Ć  grande vitesse. Les deux activitĆ©s portent le nom – donnĆ© par Chiara Lubich elle-mĆŖme – de Spiga Dorata (Epi d’Or) I et II, le grain mĆ»r qui brille sous la lumiĆØre du soleil. Leur dĆ©sir est celui d’offrir un regard fraternel, lumineux et harmonieux ; un endroit où les gens se sentent accueillis et soulagĆ©s. Alors que l’activitĆ© avance, certains dĆ©molissent Ć  priori l’idĆ©e d’une entreprise en se basant uniquement sur les chiffres limitĆ©s des dĆ©buts (Ā« avec un demi sac de farine on ne va nulle part Ā») et d’autres, qui, au contraire y croient et prennent part au dĆ©veloppement du projet. Comme ces deux entrepreneurs qui, Ć©tonnĆ©s par le grand travail accompli, mĆŖme si l’espace est limitĆ© par les structures, aident financiĆØrement. Ils donnent la possibilitĆ© d’éviter les licenciements et de restructurer les installations, en offrant un endroit plus digne pour les clients et en Ć©largissant l’offre Ć  d’autres produits de qualitĆ©. Les histoires vĆ©cues par ces gens derriĆØre le comptoir sont nombreuses : celui qui revient de loin pour sentir cette Ć©nergie positive qu’il trouve derriĆØre le cafĆ©, et celui, souriant, qui retrouve le dĆ©sir de recommencer. Les difficultĆ©s ne manquent pas, bien sĆ»r. Dans ce milieu de la pĆ©riphĆ©rie les boutiques subissent des attaques. Une des derniĆØres, face au pistolet braquĆ© sur elle pour voler la caisse, Adriana trouve le courage de dialoguer avec les voleurs. Elle se prĆ©occupe vraiment de leur destin une fois sortis de la boutique. Le geste de respect et d’empathie est si efficace qu’il arrive Ć  faire enlever la cagoule de ces jeunes et les dĆ©sarmer. AprĆØs cet Ć©pisode, il n’y a plus eu d’attaques. Les boutiques emploient aujourd’hui 20 travailleurs fixes et 15 jeunes qui s’alternent, 10 sacs de farine par jour pour faire la pĆ¢te et servir 1200 Ć  1500 clients. Pendant les week end, et pour ceux qui le peuvent financiĆØrement, ils proposent une variĆ©tĆ© de pains spĆ©ciaux, de plats Ć  demi-cuisinĆ©s, des gĆ¢teaux pour les fĆŖtes, des glaces artisanales, en garantissant toujours des prix accessibles pour les clients quotidiens plus pauvres. En plus de la crĆ©ation de postes de travail et de la communication d’un amour authentique, la mission productive de Spiga d’Oro est de crĆ©er des contacts de rapprochement entre les diffĆ©rentes catĆ©gories sociales : le pauvre sent qu’il fait partie de la famille, l’aisĆ© revient, contribue et remercie de lui avoir offert la possibilitĆ© de donner, mais aussi de recevoir ! Source : EdC online

L’aspect concret du dialogue en dĆ©mocratie

Insister sur le dialogue n’est-ce pas cĆ©der au relativisme de fait, pour lequel les bonnes maniĆØres suffisent sans considĆ©rer les valeurs fondamentales de l’agir politique ? Ā« Le Mouvement Politique pour l’UnitĆ© (MPPU) n’est pas un parti, mais un espace de dialogue au Parlement et dans les villes, entre tous les partis. Il propose une rĆ©flexion sur l’âme de la reprĆ©sentation pour sortir de la crise Ć  travers des formes de dĆ©mocratie participative et dĆ©libĆ©rative. L’instrument est le ā€˜ā€™pacte Ć©lus – Ć©lecteurs’’. Il ne s’agit pas de bonnes maniĆØres. Une mĆ©thode expĆ©rimentĆ©e, celle de la fraternitĆ©, nous rend libres et Ć©gaux dans nos diversitĆ©s. Il est possible de retrouver une Ć¢me de la politique outre le pragmatisme sans idĆ©aux, pour servir le bien commun avec ā€˜ā€™l’amour des amours’’ comme l’a enseignĆ© la fondatrice des Focolari, Chiara Lubich. Nous voulons commencer un cycle de dialogues sur des thĆØmes Ć©levĆ©s et concrets, par le biais d’argumentations et certainement pas avec les tendances actuelles, dĆ©sormais insupportables, Ć  l’insulte et au choc frontal Ā». Où risque t-elle, non seulement en Italie, aujourd’hui la dĆ©mocratie de perdre son Ć¢me ? La dĆ©mocratie reprĆ©sentative est en crise Ć  cause de la domination de la finance globalisĆ©e sur l’économie rĆ©elle et sur la politique elle-mĆŖme. Des partis faibles, sont facilement conditionnĆ©s par les lobbies. La fin des idĆ©ologies coĆÆncide souvent avec la pauvretĆ© des idĆ©aux . Est impĆ©rative, une solide injection de participation populaire, en grade d’engager les citoyens et les partis sur les thĆØmes du travail, de la justice sociale, de la paix et du dĆ©sarmement, de la lutte au hasard, du contraste aux mafias et Ć  la corruption, de la valorisation des biens communs, et des grandes ressources culturelles et environnementales du pays. Le Pacte Ć©lus – Ć©lecteurs, que nous expĆ©rimentons avec diffĆ©rents parlementaires et maires, peut rapprocher les citoyens des institutions et donner une Ć¢me Ć  la dĆ©mocratie reprĆ©sentative enrichie par celle participative et dĆ©libĆ©rative. Le MPPU a Ć©tĆ© attentif Ć  la rĆ©alitĆ© en ne dĆ©sertant pas des thĆØmes qui sont aussi conflictuels. Quelles sont les urgences que vous voulez affronter aujourd’hui ? Ā« Le Mouvement Politique pour l’UnitĆ© est un espace fraternel de rencontre entre des personnes, avant tout, engagĆ©es dans presque tous les partis. Et cela ne reprĆ©sente pas un problĆØme mais bien une richesse unique. Dans la lĆ©gislature prĆ©cĆ©dente, nous avons donnĆ© prioritĆ© aux droits sociaux et civils. Maintenant nous estimons urgent d’affronter le thĆØme du travail pour les jeunes, de la lutte contre la pauvretĆ©, pour une Ć©conomie dĆ©sarmĆ©e, avec la reconversion au civil, (de fabriques qui produisent des armes) dans un pays qui dans sa constitution Ā« rĆ©pudie la guerre Ā», l’intĆ©gration, en plus de l’accueil des migrants rĆ©guliers et de leurs enfants, sans oublier l’importance de la sĆ©curitĆ© et de la lĆ©galitĆ© Ā». Existe-t-il quelques propositions concrĆØtes que vous pensez pouvoir proposer ? Ā« Le MPPU doit faciliter, Ć  cĆ“tĆ© du travail d’ auditoire et des commissions, les propositions concrĆØtes des laboratoires parlementaires de rencontre de cultures politiques diffĆ©rentes avec des chercheurs et des reprĆ©sentants de la sociĆ©tĆ© civile compĆ©tents. Nous pouvons animer un cycle de dialogues dans la lĆ©gislature sur un plan idĆ©al et en mĆŖme temps concret Ā». Source : MPPU online

Gen Verde Ć  Manille

Nous sommes en train de faire le compte Ć  rebours pour le Genfest (manifestation des jeunes du Mouvement des Focolari – juillet 2018). Avec les jeunes qui participeront au Genfest Ć  Manille, et qui suivront en streaming l’évĆ©nement dans le monde entier, nous voulons ĆŖtre une ā€˜ā€™Wave of Love’’, une onde d’amour qui traversera les barriĆØres de nos rapports, des incomprĆ©hensions, des grands dĆ©fis de l’humanitĆ©. Et voici, en exclusivitĆ© pour vous, un petit avant-goĆ»t de ce que le Gen Verde chantera au Genfest et…Ć  trĆØs bientĆ“t ! https://www.youtube.com/watch?v=Mh75HR_YI1g&list=UUuSTi05GBlACXtCu4zEY7FQ

Regards de lumiĆØre sur la ville

Regards de lumiĆØre sur la ville

Ā« Regards de lumiĆØre. Cela fait toujours du bien, surtout dans un monde où il y en a peu Ā». Ce sont les premiers mots d’Anna, qui se dĆ©clare non croyante, que je cueille au sortir de la salle où s’est dĆ©roulĆ©e la premiĆØre Mariapolis du PiĆ©mont. ā€˜Regards de lumiĆØre’, c’Ć©tait le titre des trois jours vĆ©cus par plus de 200 personnes de tous Ć¢ges et toutes catĆ©gories sociales, qui venaient de diffĆ©rentes villes de la rĆ©gion. LumiĆØre jaillie de moments de spiritualitĆ© et de partage, qui a Ć©clairĆ© des thĆØmes d’actualitĆ© brĆ»lants, comme l’Europe, l’Ć©migration, le Moyen Orient, la fin de vie et les soins palliatifs, alternĆ©s de programmes de dĆ©tente, d’excursions. Le but : restaurer les forces deĀ  l’Ć¢me et du corps. Mais pas seulement. Sur fond obscur des dĆ©fis de la vie publique et des incertitudes Ć©conomiques et politiques, dans un climat qui fait penser Ć  la fraternitĆ© comme un luxe pour beaucoup, un regard de lumiĆØre a aussi Ć©clairĆ© la vie de Bra, ville hĆ©ritiĆØreĀ  d’une longue tradition, mais toute projetĆ©e vers le futur. Ici la fraternitĆ©, reconnue comme catĆ©gorie politique, est inscrite depuis des annĆ©es dans les Statuts de la ville. Elle n’est pas restĆ©e lettre morte. Deux adolescents, aidĆ©s d’un power point, la mettent en acte par un slogan, Ā« ColoriAmo Ā» (Ā« En couleursj’Aime Ā») ma ville. Un tas d’initiatives comme celle de peindre les murs de l’école ou les murets tordus de la ville, le ramassage des Ā« mĆ©gots Ā» par terre, le nettoyage des mauvaises herbes, la visite aux personnes Ć¢gĆ©es dans une maison de retraite. Tout cela pour laisser partout un signe d’amour et communiquer aux autres le bonheur que l’on ressent Ć  mettre en acte la rĆ©volution de l’Evangile. Ce que Bra avait d’ailleurs appris de Chiara Lubich en lui offrant la citoyennetĆ© honoraire. ā€œLes initiatives de ces jeunes – a soulignĆ© Bruna Sibille, maire de Bra – ont influencĆ© leurs aĆ®nĆ©s, d’autres groupes, comme la communautĆ© albanaise, des ouvriers du secteur de la construction, des groupes orthodoxes, avec leur pope, un groupe de roumains et d’autres rĆ©alitĆ©s de quartier. En septembre prochain – a-t-elle communiquĆ© – avant l’ouverture des Ć©coles, nous nous retrouverons pour continuer Ć  travailler ensemble Ā». L’un des points du programme Ć  la base de son mandat, qui est en train d’expirer, a Ć©tĆ© Ā« l’amĆ©lioration de la cohĆ©sion sociale en passant de l’idĆ©e de ville Ć  celle de communautĆ© inclusive Ā». Ā« Les jeunes ont jouĆ© un grand rĆ“le dans ce sens. Ainsi – a-t-elle ajoutĆ© – s’installent les bases pour envoyer un signal important sur la maniĆØre d’administrer une ville et de former les futures gĆ©nĆ©rations d’administrateurs, Ć  une Ć©poque où les exemples nĆ©gatifs ne manquent pas. Si l’on s’occupe bien de sa propre ville et du bien commun – a-t-elle conclu – la ville est plus sĆ»re et beaucoup de problĆØmes, qui ne sont pas toujours rĆ©els mais virtuels, et donc plus difficiles Ć  rĆ©soudre, peuvent ĆŖtre dĆ©passĆ©s Ā»

Carla Cotignoli.

Esprit, cœur, mains pour la fraternitĆ©

Esprit, cœur, mains pour la fraternitĆ©

Que ce soit dans les pĆ©riphĆ©ries des grandes mĆ©gapoles ou dans les petits villages ruraux, dans les quartiers marginalisĆ©s et pĆ©riphĆ©riques, dans les orphelinats ou bien le long d’une plage touristique Ć  nettoyer, toujours en contact direct avec la population sur place. Quatre cent juniors sont ainsi en train de se prĆ©parer, dans vingt diffĆ©rentes localitĆ©s du sud-est asiatique, au Genfest 2018, qui ouvrira ses portes le 6 juillet prochain au ā€˜ā€™World Trade Center’’ de Manille, avec des workshops dissĆ©minĆ©s dans diffĆ©rentes universitĆ©s de la grande ville des Philippines. Une semaine d’engagement social et d’échanges sous l’enseigne de l’interculturalitĆ©, qui anticipe l’esprit d’une manifestation Ć  laquelle participent six mille jeunes de diffĆ©rentes parties du monde. Une grande opportunitĆ© pour expĆ©rimenter concrĆØtement l’abattement des frontiĆØres, avant tout celles qui sont culturelles, et pour interagir avec des personnes de cultures et de religions diffĆ©rentes. Tout cela est le ā€˜ā€™prĆ©-Genfest’’. Ā« Son but – explique RomĆØ Vital, un des coordinateurs de cette entreprise – est celui d’offrir Ć  ces jeunes, qui vont bientĆ“t participer au Genfest de Manille, l’opportunitĆ© de faire une expĆ©rience concrĆØte ā€˜ā€™en miniature’’, de fraternitĆ© universelle. Et c’est aussi celui de les ouvrir vers des rĆ©alitĆ©s sociales qui sont distantes Ć  des kilomĆØtres de leurs pays d’origine. Nous avons voulu leur offrir la possibilitĆ© d’en savoir davantage sur les diffĆ©rences culturelles prĆ©sentes en Asie Ā». Un groupe de jeunes est en train de faire l’expĆ©rience de la vie frĆ©nĆ©tique des quartiers pĆ©riphĆ©riques de mĆ©gapoles comme Hong Kong et SĆ©oul ; d’autres, sont en train de visiter des espaces ruraux Ć  Masbateou Ć  Pangasinan, aux Philippines ; d’autres encore sont occupĆ©s Ć  faire une expĆ©rience de dialogue interreligieux comme Ć  Chiang Mai (en ThaĆÆlande), Ć  Medan (IndonĆ©sie) et Ć  Yangon, (au Myanmar). A Coimbatore, en Inde, cette expĆ©rience interculturelle et interreligieuse est guidĆ©e par le mot d’ordre de Gandhi ā€˜ā€™Sois le changement que tu veux voir’’, tandis qu’à Tapei, (Taiwan), les jeunes sont occupĆ©s Ć  interagir avec les habitants indigĆØnes de l’île. A Aklan, dans les Philippines, se dĆ©roule une vĆ©ritable ā€˜ā€™immersion’’ dans la culture de la communautĆ© d’Atis (Aetas), tribu que l’on pense ĆŖtre parmi celles qui sont originaires de l’île de Boracay. Mais il y a aussi des initiatives dont l’ empreinte est celle de l’écologie et de la protection de l’environnement, comme Ć  HanoĆÆ, au Vietnam, où les jeunes participent Ć  la rĆ©colte du riz, ou Ć  Palawan, localitĆ© touristique bien connue, aux Philippines, où un groupe nettoie quelques plages Ā». Ā« Dans plusieurs localitĆ©s – continue Vital – un parcours socio-culturel aide Ć  entrer profondĆ©ment dans l’histoire de ce pays. C’est le cas de SĆ©oul, en CorĆ©e, où les jeunes prĆ©sents sont en train d’approfondir les Ć©vĆ©nements qui ont amenĆ© Ć  la division entre la CorĆ©e du Nord et du Sud, avec l’aide d’experts qui animent des workshops sur la paix, exportables sous n’importe quelle latitude. D’autres localitĆ©s aussi ont accueilli les jeunes comme Mumbai (Inde), Ho Chi Min (Vietnam), Bangkok (en ThaĆÆlande), en plus de diffĆ©rentes villes des Philippines comme Baguio, Cebu, Dumaguete, La Union et Tacloban. Fondamentale dans la prĆ©paration de la semaine a Ć©tĆ© la collaboration avec des organisations comme ā€˜ā€™Bukas Palad’’ et ā€˜ā€™FaƧenda da Esperanza’’, dans les Philippines, et ā€˜ā€™Shanti Ashram’’ en Inde Ā». Ā« Cette semaine, ā€˜ā€™prĆ©-Genfest’’ aura un impact indĆ©lĆ©bile dans la vie des jeunes qui y participent , parce que la construction d’un monde uni commence toujours par des actions concrĆØtes, comme l’a dit rĆ©cemment lors de sa visite Ć  Loppiano le 10 mai dernier, aussi le pape FranƧois : ā€˜ā€™il faut s’entraĆ®ner Ć  utiliser ensemble trois langues : celle de l’esprit, celle du cœur, et celle des mains’’. Ceci est un Ć©lĆ©ment fondamental dans la formation des nouvelles gĆ©nĆ©rations. Par la mĆŖme occasion, le Pape a invitĆ© le Mouvement des Focolari Ć  se mettre ā€˜ā€™au service de tous, avec le regard qui embrasse toute l’humanitĆ©, en commenƧant par ceux qui, d’une certaine maniĆØre, sont relĆ©guĆ©s aux pĆ©riphĆ©ries de l’existence’’. Lorsqu’ils arriveront Ć  Manille pour le Genfest, ces jeunes auront dĆ©jĆ  expĆ©rimentĆ© Ć  petite Ć©chelle ce que signifie la ā€˜ā€™fraternitĆ© universelle’’, car le monde uni a besoin des mains de tous. Alors oui que ce sera une vraie ā€˜ā€™expĆ©rience de Dieu’’. Et cela est le but pour lequel est nĆ© le Genfest. MarĆ­a Clara RamĆ­rez Voir la vidĆ©o

Parole de vie de juillet 2018

Dans sa seconde lettre Ć  la communautĆ© de Corinthe, l’apĆ“tre Paul s’adresse Ć  des personnes qui mettent en doute la lĆ©gitimitĆ© de son activitĆ© apostolique. Cependant il ne fait pas la liste de ses propres mĆ©rites et succĆØs. Au contraire, il met en Ć©vidence l’œuvre que Dieu a accomplie en lui et Ć  travers lui. Tout en se rĆ©fĆ©rant Ć  son expĆ©rience mystique, Ć  son profond rapport avec Dieu (1), Paul mentionne tout de suite sa souffrance due Ć  une Ā« Ć©charde Ā» qui le tourmente. On comprend qu’il s’agit d’une grande difficultĆ© pouvant gĆŖner son Ć©vangĆ©lisation. Paul a demandĆ© Ć  Dieu de l’en libĆ©rer, mais la rĆ©ponse reƧue est bouleversante : Ā« Ma grĆ¢ce te suffit ; ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse Ā» Les fragilitĆ©s physiques, psychologiques et spirituelles, tant en nous que chez les autres, nous les connaissons toutes. En face d’elles, nous nous sentons faibles, incapables de rĆ©soudre tant de situations qui nous dĆ©passent, nous estimant dĆ©jĆ  heureux si nous ne causons de mal Ć  personne. L’expĆ©rience de Paul, au contraire, nous ouvre un horizon nouveau : en reconnaissant et en acceptant notre faiblesse, nous pouvons nous abandonner pleinement au PĆØre, qui nous aime tels que nous sommes et dĆ©sire nous soutenir sur notre chemin. Plus loin, Paul affirme encore : Ā« Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort Ā». (2) Chiara Lubich Ć©crivait Ć  ce propos : Ā« Notre raison se rebelle devant une telle affirmation, parce qu’elle y voit une contradiction Ć©vidente ou tout simplement un paradoxe. Au contraire, une telle affirmation exprime une des vĆ©ritĆ©s les plus Ć©levĆ©es de la foi chrĆ©tienne. JĆ©sus nous l’explique par sa vie et surtout sa mort. Quand JĆ©sus a-t-il accompli l’Œuvre que le PĆØre lui a confiĆ©e ? Quand a-t-il rachetĆ© l’humanitĆ© ? Quand a-t-il vaincu le pĆ©chĆ© ? Quand il est mort en croix, anĆ©anti, aprĆØs avoir criĆ© : Ā« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnĆ© ? Ā» JĆ©sus a Ć©tĆ© plus fort justement au moment où il Ć©tait le plus faible. Il aurait pu faire naĆ®tre le nouveau peuple de Dieu par sa seule prĆ©dication ou par quelques miracles supplĆ©mentaires ou bien encore par un geste extraordinaire. Non ! Pas du tout, parce que l’Église est œuvre de Dieu et c’est dans la souffrance et seulement dans la souffrance que naissent les œuvres de Dieu. Par consĆ©quent, dans notre faiblesse, dans l’expĆ©rience de notre fragilitĆ©, se cache une occasion unique : celle qui nous permet d’éprouver la force du Christ mort et ressuscitĆ© . Ā» (3) Ā« Ma grĆ¢ce te suffit ; ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse Ā» C’est le paradoxe de l’Évangile : la terre est promise en partage aux doux (4) . Marie, dans le Magnificat, exalte la puissance du Seigneur qui peut s’exprimer totalement et dĆ©finitivement dans l’histoire de chacun comme dans celle de l’humanitĆ©, justement dans l’espace entre notre petitesse et la confiance totale en l’action de Dieu. En commentant cette expĆ©rience de Paul, Chiara suggĆ©rait encore : Ā« Le choix que nous chrĆ©tiens devons faire est diamĆ©tralement opposĆ© Ć  celui que l’on fait d’habitude. Nous allons vraiment Ć  contre-courant. L’idĆ©al de vie du monde est gĆ©nĆ©ralement le succĆØs, le pouvoir, le prestige. Paul au contraire nous incite Ć  nous vanter de nos faiblesses. Ayons confiance en Dieu ! Il opĆ©rera sur notre faiblesse, sur notre nĆ©ant. Et quand c’est lui qui agit, nous pouvons ĆŖtre certains qu’il accomplit des œuvres qui apportent un bien durable et vont au-devant des nĆ©cessitĆ©s des personnes et de la collectivitĆ© . Ā» (5) Commission Parole de Vie ______________________________________ 1Ā  Cf. 2 Co 11,1-7a 2Ā  2Ā CoĀ 12,10. 3Ā  D’aprĆØs Chiara Lubich, La forza del dolore, CittĆ  Nuova, 44, [2000], 12, p.Ā 7. 4Ā  Cf. MtĀ 5,4. 5Ā  D’aprĆØs Chiara Lubich, Dio opera sulla nostra debolezza, CittĆ  Nuova, 26, [1982], 11/12, p.Ā 59.

GENFEST 2018 : du je au nous

GENFEST 2018 : du je au nous

DĆ©fense des frontiĆØres, rejets forcĆ©s, alliances entre Ć©tats pour protĆ©ger l’identitĆ© nationale et Ć©conomique, contribution humaine pour le contrĆ“le des flux migratoires. Qu’y a-t-il derriĆØre ce qui est devenu des mots-clĆ©s de ces derniers jours ? Ā« Souvent c’est la peur la mĆØre de toute barriĆØre et attitude protectionniste – explique Maria Voce prĆ©sidente des Focolari Ā». Ā« Et pourtant pour les jeunes cela ne semble pas ĆŖtre la solution dĆ©finitive. Ils croient au contraire que les frontiĆØres sont des horizons, des points de dĆ©part, la diversitĆ© où l’on peut s’enrichir Ā». C’est pour cette raison que les jeunes des Focolari ont choisi pour leur prochain Ć©vĆ©nement mondial qui se tiendra Ć  Manille du 6 au 8 juillet prochain, le vaste thĆØme des frontiĆØres, comme dit le titre Ā« Beyond all borders Ā» (au-delĆ  de toute frontiĆØre). Ils invitent Ć  un changement courageux de regard vis-Ć -vis des peuples, des cultures et de l’économie : un bouleversement nĆ©cessaire, disent-ils, en ces temps d’exaspĆ©ration des particularismes et des fermetures sociales. NĆ© en 1973 d’une idĆ©e de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, le Genfest arrive cette annĆ©e Ć  sa onziĆØme Ć©dition et pour la premiĆØre fois il se tiendra hors de l’Europe, dans la capitale des Philippines, du 6 au 8 juillet prochain. 6.000 jeunes de 18 Ć  30 ans y sont attendus, venant du monde entier, tandis que plusieurs milliers d’autres participeront aux 23 Ć©ditions locales en temps rĆ©el. Ā« Nous avons choisi l’Asie parce que dans le monde six jeunes sur dix vivent dans ce continent – explique Kiara Lauren, philippine, des Jeunes Pour un Monde Uni des Focolari, une des organisatrices de l’évĆ©nement. ā€˜MalgrĆ© les problĆØmes et le clivage socio-Ć©conomique, ce continent parle au monde d’espĆ©rance et de dĆ©sir de changement. Nous ne nous reconnaissons pas dans ce contexte gĆ©opolitique international qui sacrifie souvent des peuples entiers au profit d’une Ć©lite. Nous voulons amener chaque individu et nos pays Ć  regarder au-delĆ  de leur propre pĆ©rimĆØtre personnel, culturel, religieux, politique, afin de rencontrer et se laisser stimuler par la diversitĆ©. Le Genfest sera un laboratoire unique au monde : celui qui y entrera trouvera les instruments pour pouvoir provoquer un changement en lui-mĆŖme et dans son propre environnement, afin de passer – comme nous y a invitĆ© rĆ©cemment le pape FranƧois Ć  Loppiano – Ā« du je au nous Ā». Le programme : Ć©changer et travailler Un grand espace sera rĆ©servĆ© aux tĆ©moignages : l’engagement pris ensemble par les jeunes nord-amĆ©ricains et mexicains Ć  la frontiĆØre de leur pays ; des gestes d’entraide et de rĆ©conciliation dans des situations de conflit en Afrique et au Moyen-Orient, des activitĆ©s de soutien Ć  la population dans des camps de rĆ©fugiĆ©s et d’accueil dans les villes, l’engagement pour une nouvelle maniĆØre de faire de la politique, le dialogue entre religions diffĆ©rentes, etc. L’aprĆØs-midi du 7 juillet, le Genfest propose l’action Hands for Humanity : les jeunes pourront choisir parmi 12 activitĆ©s de solidaritĆ©, accueil et rĆ©amĆ©nagement urbain Ć  rĆ©aliser dans divers endroits de Manille. Le but est de faire l’expĆ©rience que les petits gestes peuvent changer la rĆ©alitĆ© autour de soi, en plus de collecter des idĆ©es qui pourront ĆŖtre exportĆ©es et imitĆ©es dans leur propre pays. ExpLo et Forum : apprendre et expĆ©rimenter la paix Il y aura ensuite la Explo, mot composĆ© des paroles ā€œExpositionā€ et ā€œExplorationā€: il s’agit d’une exposition interactive qui mĆØnera les visiteurs Ć  travers une expĆ©rience sensorielle immergĆ©e dans l’histoire de l’humanitĆ©, racontĆ©e du point de vue de la fraternitĆ© universelle : Ā« Ce n’est donc pas l’histoire comme nous la connaissons – raconte Erika Ivacson, artiste hongroise responsable de l’exposition – faite de guerres, de conquĆŖtes, d’armistices. Nous raconterons plutĆ“t ce qui a permis Ć  l’humanitĆ© de progresser dans le domaine de la paix, de l’amitiĆ© entre les personnes, les peuples et les cultures. La derniĆØre Ć©tape sera entiĆØrement dĆ©diĆ©e Ć  la question : et moi, que puis-je faire ? Ā» Il y aura bien 110 forum et workshops sur des thĆØmes-clĆ©s pour la construction de sociĆ©tĆ©s ouvertes et solidaires : depuis les techniques de nettoyage urbain et la protection de l’environnement, aux formes d’entreprises sociales, Ć  la gestion des frontiĆØres personnelles et politiques, Ć  l’utilisation des mĆ©dias pour la paix, et bien d’autres. Pour suivre le Genfest Il sera possible de suive la directe streaming, transmise en anglais avec traductions en franƧais, italien, portugais et espagnol, dans le site des Jeunes Pour un Monde Uni : http://www.y4uw.org/live Horaires en direct streaming (heure de Manille, UTC/GMT +8 heures): 6 juillet : 16h-18h30 et 20h-21h45 7 juillet : 17h45-18h45 et 20h-21h45 8 juillet : 10h30-13h Les rĆ©seaux Sociaux de la manifestation : Facebook: www.facebook.com/genfest/ o @genfest Twitter: https://twitter.com/genfest_en o @genfest_en Instagram: www.instagram.com/genfest.official/ Youtube: genfest-official or https://www.youtube.com/c/GenfestOfficial Programme du Genfest      

Ɖvangile vĆ©cu : bĆ¢tisseurs de paix

En tĆŖte Ć  tĆŖte avec JĆ©sus En tant que maire, pas un jour ne passe sans que je sois arrĆŖtĆ© dans la rue, ne serait-ce que pour une salutation. Et mĆŖme Ć  l’église, pendant la messe, je n’arrive pas Ć  rester « en tĆŖte Ć  tĆŖteĀ Ā» avec JĆ©sus. Un dimanche je suis allĆ© Ć  la messe dans une ville pas loin, en espĆ©rant passer inaperƧu. Mais j’ai trouvĆ© l’église bondĆ©e, et une liturgie trĆØs longue prĆ©sidĆ©e par l’évĆŖque. A l’extĆ©rieur de l’église il y avait une femme Ć  qui j’ai fait l’aumĆ“ne. Quelques pas plus loin un autre pauvre, le visage dĆ©figurĆ©. J’ai continuĆ©. Puis une pensĆ©eĀ : « Tu me cherchaisĀ ? Me voici, dans cette femme et dans cet homme au visage dĆ©figurĆ©ā€. Je suis revenu en arriĆØre. L’homme Ć©tait encore lĆ , reconnaissant pour m’avoir vu retourner et le chercher. G. – Italie. Ā  Superstition Je monte dans un taxi et je remarque que la voiture est pleine de ā€œbibelotsĀ Ā», signe que le chauffeur de taxi devait avoir des croyances superstitieuses. En route, j’ai pris le risque de lui direĀ : « Je crois en Dieu, ma foi repose uniquement en LuiĀ Ā». Tout en conduisant il m’écoute en silence. AprĆØs quelque temps je prends de nouveau un taxi. A ma grande surprise je retrouve le mĆŖme chauffeur dans la mĆŖme voiture. Mais Ć©tonnĆ©e je remarque que ces objets ont disparu et au rĆ©troviseur se trouvait un chapelet. N. – Suisse Ā  En ā€œ Ć©quipe ā€ Nous sommes une infirmiĆØre, un technicien et un mĆ©decin. Nous travaillons dans des services diffĆ©rents du mĆŖme hĆ“pital. Nous sommes convaincus que l’évangile vĆ©cu ne se limite pas Ć  transformer l’homme, mais qu’il peut renouveler les structures, les quartiers, les milieux de travail. Pour cette raison, presque tous les matins, avant de commencer le travail, nous nous retrouvons un instant pour partager fatigues et joies. C’est une dĆ©couverte continuelle de comprendre que nous pouvons insuffler dans notre lieu de travail cette charge d’amour concret envers tout le monde, en vivant quotidiennement notre engagement professionnel. S., L. et B. – Italie Ā  L’argent de l’oreiller En sortant de l’église avec mon fils, une femme s’approche de nous et nous demande l’aumĆ“ne. J’ai ouvert mon porte-monnaie et lui ai donnĆ© tout ce que j’avaisĀ : 20 Euros. Mon fils s’est Ć©tonnĆ©, car pour lui c’était trop, mais je l’ai rassurĆ© en lui disant qu’en chaque pauvre il y JĆ©sus et j’ai senti que je devais donner Ć  cette femme tout ce que j’avais sur moi. Une fois arrivĆ©s chez nous, je me suis mise Ć  remettre en ordre la chambre où nous avions accueilli un couple venu en ville pour aller visiter un parent malade. Mon fils est venu m’aider. En changeant la taie de l’oreiller, 200 Euros sont tombĆ©s par terre. Nous avions donnĆ© Ć  ces gens la possibilitĆ© d’être proche d’une personne qui souffrait, et ils avaient voulu nous le rendre de cette maniĆØre. G. – Italie Ā  Hockey sur glace Ɖtant mordu de hockey sur glace, j’attendais anxieusement, tout de suite aprĆØs l’école, d’assister Ć  la finale d’une partie importante transmise Ć  la tĆ©lĆ©vision. DĆØs la sonnerie je suis parti Ć  pleins gaz sur ma mobylette. Quelques mĆØtres plus loin un pneu Ā crĆØve. Rapidement j’essaie de le regonfler avec ma pompe. Mais quelques centaines de mĆØtres aprĆØs de nouveau Ć  terre. En plus il se met Ć  pleuvoir. Alors que je continue Ć  pied, en poussant la mobylette Ć  la main, la colĆØre montait en moi. Tout Ć  coup une pensĆ©e m’est venue en tĆŖteĀ : JĆ©sus a tellement souffert sur la croix, et tu n’es pas capable d’accepter cette petite contrariĆ©té ? Cette pensĆ©e m’a redonnĆ© la paix. G. Hollande

Les premier citoyens « Faim Zéro »

Les premier citoyens « Faim Zéro »

Les enfants et les jeunes d’aujourd’hui peuvent ĆŖtre les premiers Ć  parvenir Ć  Ć©radiquer la faim dans le monde. C’est ce qu’indiquent les 17 Objectifs du dĆ©veloppement durable approuvĆ©s le 25 septembre 2015 par les 193 Ɖtats membres des Nations Unies, qui se sont engagĆ©s Ć  les mettre en œuvre d’ici 2030. L’« Objectif Faim ZĆ©ro Ā» est au cœur du programme. Dans ce cadre, la FAO a accueilli 630 jeunes filles de 9 Ć  14 ans du Mouvement des Focolari, tandis que de nombreux enfants des cinq continents suivaient l’évĆ©nement en streaming, notamment 400 garƧons rĆ©unis en congrĆØs Ć  Loppiano (Toscane), la citĆ©-pilote internationale des Focolari. C’est la premiĆØre fois que les jeunes gĆ©nĆ©rations des Focolari se rendaient au siĆØge de cette organisation onusienne. Ā« Je suis vraiment heureuse de voir cette salle pleine de femmes, de jeunes filles Ā», a commentĆ© Marcela Villareal, directrice de la Division des partenariats et de la coopĆ©ration Sud-Sud (DPS). Je travaille Ć  la FAO depuis plus de 20 ans, j’ai parlĆ© d’innombrables fois dans cette salle plĆ©niĆØre, mais je ne l’ai jamais vue aussi belle, aussi pleine de jeunes enfants. Merci de vos efforts pour contribuer Ć  atteindre l’Objectif Faim zĆ©ro Ā». Aujourd’hui, 800 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Ces dix derniĆØres annĆ©es, ce chiffre avait diminuĆ©, mais il a recommencĆ© Ć  monter Ć  cause des guerres et des changements climatiques. Ā« C’est pour nous le scandale le plus grand, a-t-elle poursuivi, c’est pourquoi nous luttons chaque jour afin que ces personnes aient la nourriture indispensable, mais aussi une vie plus belle, où les enfants puissent avoir une vie pleine. Nous sommes convaincus qu’avec notre travail nous pouvons parvenir Ć  un monde sans faim Ā». Ā« Jusqu’à aujourd’hui, jamais les leaders mondiaux n’avaient promis de s’engager tous ensemble pour un agenda aussi ample et universel Ā», a pour sa part affirmĆ© Sabina Zaccaro, du Bureau de la FAO pour la communication institutionnelle. Ā« Pour vaincre la faim dans le monde (objectif n° 2), il faut vaincre la pauvretĆ© (objectif n° 1). Mais pour cela, nous devons tous vivre de faƧon durable (objectif n° 12), en cherchant Ć  rĆ©soudre concrĆØtement les problĆØmes liĆ©s au rĆ©chauffement climatique (objectif n° 13) Ā». Les premier citoyens Ā« Faim ZĆ©ro Ā» Les jeunes des Focolari, dissĆ©minĆ©s dans le monde entier, peuvent apporter une forte contribution personnelle, au quotidien, pour atteindre l’objectif d’ici 2030. Le 16 octobre, la FAO cĆ©lĆ©brera 73 ans d’existence. Ā« Chaque annĆ©e, nous parlons d’un thĆØme (immigration, changement climatique…) et cette annĆ©e nous parlerons de ā€˜Faim zĆ©ro’ Ā», a indiquĆ© Clara Velez, responsable de la diffusion des actions de promotion. Ā« Savoir que vous ĆŖtes ici aujourd’hui est trĆØs beau. Dans cette salle, Ć  votre place, le 16 octobre, il y aura les reprĆ©sentants de tous les pays. Et ils auront le livre que vous avez reƧu aujourd’hui, qui explique que dans de nombreuses actions quotidiennes nous pouvons faire quelque chose pour combattre la faim. ƀ la derniĆØre page du livre, il y a un passeport. Aujourd’hui, vous devenez les premiĆØres citoyennes ā€˜Faim zĆ©ro’, avec des droits et des devoirs Ć  respecter Ā». Mais quels sont les devoirs des citoyens Ā« Faim zĆ©ro Ā» ? Ā« Dans le monde, un tiers de la nourriture est gaspillĆ© et finit Ć  la poubelle. Je suis sĆ»re que vous ne voulez pas participer Ć  ce scandale Ā», a pour sa part affirmĆ© Laura Hernandez, du Bureau de diffusion des actions de promotion. Ā« Il y a des choses que vous pouvez faire chez vous. Par exemple, lorsque vous avez de la nourriture en trop, vous pouvez la congeler ou la manger le lendemain. Ou au restaurant, lorsque vous ne finissez pas vos plats, vous pouvez emporter le reste Ć  la maison. (…) Ā» La Charte d’engagement des enfants Enfin, la parole a Ć©tĆ© donnĆ©e aux jeunes filles, reprĆ©sentĆ©es par Elena et Agnese : Ā« Nous sommes trĆØs honorĆ©es et heureuses d’être ici. DĆØs maintenant nous nous engagerons avec plus d’enthousiasme pour cet objectif. Nous sentons que nous faisons dĆ©sormais partie de la gĆ©nĆ©ration ā€˜Faim zĆ©ro’. C’est un grand rĆŖve d’imaginer que grĆ¢ce Ć  notre contribution, dans quelques annĆ©es il n’y aura plus de faim dans le monde. Nous sommes trĆØs heureuses de collaborer avec la FAO car c’est seulement en unissant nos forces que nous pourrons atteindre un objectif aussi Ć©levĆ©, comme celui de Faim zĆ©ro d’ici 2030. Ā» Quelques jeunes du Mouvement des Focolari de 11 pays ont recensĆ© des idĆ©es pour comprendre comment rĆ©soudre le problĆØme de la faim dans le monde. Ā« Nous avons rĆ©sumĆ© ces idĆ©es avec le slogan des trois ā€˜H’ – head, heart and hands (tĆŖte, cœur, mains) – et notre Charte d’engagement est nĆ©e. Pour nous, la tĆŖte signifie nous informer et Ć©tudier la problĆ©matique au niveau mondial et sur le plan de notre ville. Le cœur, pour nous sensibiliser, nous et les autres ; impliquer le plus grand nombre possible de personnes pour atteindre notre objectif. Et les mains signifient que nous voulons lancer des actions concrĆØtes. Ā» ƀ la fin, les jeunes participantes ont remis Ć  la FAO leur Charte d’engagement. Puis a suivi la remise symbolique du passeport : les jeunes ont inscrit leurs engagements sur ce petit document et l’ont signĆ©, devenant ainsi les premiĆØres citoyennes #FaimzĆ©ro. Lorenzo Russo