Mouvement des Focolari
Palerme, capitale d’une nouvelle culture

Palerme, capitale d’une nouvelle culture

Il y a 20 ans, Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement des Focolari, recevait des mains du maire Leoluca Orlando, la citoyennetĆ© honoraire de Palerme. Aujourd’hui, Ć  l’occasion des manifestations lancĆ©es Ć  Palerme, nommĆ©e en 2018 ā€˜ā€™capitale italienne de la culture’’, le Mouvement renforce ce lien au nom de l’accueil et de la fraternitĆ© universelle, Ć  contre-courant avec les actions nĆ©gatives qui se vivent quotidiennement dans une ville possĆ©dant de forts contrastes. Un programme de congrĆØs, d’évĆ©nements artistiques, de workshops sous le signe du dialogue entre les gĆ©nĆ©rations, entre les cultures, et entre les Ɖglises de Sicile. L’intervention de Maria Voce est consacrĆ©e Ć  ce thĆØme, Ć  la FacultĆ© Pontificale de ThĆ©ologie de Sicile. « En arrivant Ć  Palerme, en ce moment particuliĆØrement heureux dans lequel beaucoup d’évĆ©nements concentrent l’attention sur la ville, j’ai encore entendu rĆ©sonner les paroles que Chiara Lubich avait adressĆ©es Ć  la villeĀ :’’nous promettons que Palerme sera toujours prĆ©sente dans nos cœurs, afin que, grĆ¢ce Ć  l’audace et au courage de ses citoyens, elle arrive Ć  ĆŖtre un modĆØle pour de nombreuses autres villes d’Italie et de l’étranger, comme une vĆ©ritable ā€˜ā€™ville sur la montagne’’ ». « Chiara Lubich – continue Maria Voce – nous a laissĆ© un signe indĆ©lĆ©bile de son engagement pour la communion dans l’Église, pour le dialogue œcumĆ©nique et pour la fraternitĆ© entre tous les peuples. Depuis les annĆ©es ā€˜40, Chiara manifestait dĆ©jĆ  son dĆ©sir avec des expressions riches d’élan et d’ardeur. ā€˜ā€™Regardons autour de nousĀ : nous sommes tous frĆØres, personne n’étant excluĀ !’’, exhortant ainsi Ć  vivre pour ā€˜ā€™la fraternitĆ© universelle en un seul PĆØre, Dieu, qui est aux Cieux’’. C’est un programme qui peut s’actualiser dans chaque ville, mais qui trouve un terrain particuliĆØrement fertile justement ici, Ć  Palerme, lieu ā€˜ā€™de rencontre dans les siĆØcles entre les peuples, les cultures et les civilisations diffĆ©rentes’’, qui a dans ses propres racines ā€˜ā€™les valeurs de l’accueil envers la diversitĆ©, la solidaritĆ© et la gĆ©nĆ©rosité’’ ». Quelle contribution de ce charisme Ć  l’Église universelle, et aux Ɖglises particuliĆØres, aussi de la SicileĀ ? Maria Voce rĆ©pondĀ : « Avec le charisme de l’unitĆ© est nĆ©e une ā€˜ā€™voie nouvelle’’ dans l’ÉgliseĀ Ā», une spiritualitĆ© qui trouve pleine consonance aussi dans le Concile Vatican II. « De cette spiritualitĆ© de communion, nous avons vu fleurir la communion au sein de l’Église, entre les diffĆ©rents Mouvements ecclĆ©siaux qui l’enrichissent, entre les diffĆ©rents charismes anciens et nouveaux. Nous avons vu en outre combien celle-ci est utile pour concourir Ć  l’unitĆ© des chrĆ©tiens et aussi pour ouvrir ce dialogue avec des personnes d’autres religions, dialogue qui reprĆ©sente une des frontiĆØres les plus engageantes et urgentes du troisiĆØme millĆ©naire. C’est une rĆ©alitĆ© que nous avons pu expĆ©rimenter aussi dans les Ć©glises particuliĆØresĀ Ā». « MalgrĆ© les innombrables urgences de ces derniĆØres annĆ©es, c’est justement Ć  travers ces urgences, l’engagement des membres du Mouvement, en Sicile, est profondĆ©ment sensible Ć  tĆ©moigner et Ć  construire l’unitĆ© de la famille humaine lĆ  où celle-ci est la plus menacĆ©e et prĆ©caire. Ceux-ci essaient ainsi de rĆ©pondre Ć  l’appel lancĆ© par Chiara, quand elle les avait sollicitĆ©s pour ā€˜ā€™construire une nouvelle culture qui soit la culture des droits de l’homme, la culture de la lĆ©galitĆ©, la culture de l’amour, la culture de la vie et non de la mort’’ ». « Il me semble pouvoir dire – affirme Maria Voce – que pour la rĆ©alisation de cet objectif certains pas ont Ć©tĆ© rĆ©alisĆ©s. Il y a bien sĆ»r encore beaucoup de chemin Ć  parcourir mais cela reprĆ©sente un engagement qu’aujourd’hui aussi, avec tout le Mouvement, nous voulons renouvelerĀ : donner notre contribution pour crĆ©er cette ā€˜ā€™civilitĆ© nouvelle’’, avec en son sein toutes les valeurs qui malheureusement sont bien souvent bafouĆ©es, et grandir toujours davantage ā€˜ā€™sans oublier – comme le rappelait Chiara – tous les frĆØres chrĆ©tiens, sans oublier les autres religions, sans oublier personne’’. De cette maniĆØre vraiment, il sera possible de donner vie Ć  une ā€˜ā€™culture de l’unité’’, dĆ©finie plusieurs fois par Chiara Lubich ā€˜ā€™culture de la rĆ©surrection’’ ». Et elle conclut en disantĀ : « avec le souhait que cette ville puisse rĆ©ellement ĆŖtre ā€˜ā€™capitale italienne de la culture’’, mais d’une ā€˜ā€™culture de la rĆ©surrection’’ ».    

JournƩe internationale de la famille

JournƩe internationale de la famille

Alors qu’est en cours de prĆ©paration la 9ĆØme Rencontre mondiale des familles, qui se dĆ©roulera du 21 au 26 aoĆ»t 2018 Ć  Dublin, en Irlande, sur le thĆØme Ā« L’Évangile de la FamilleĀ : joie pour le mondeĀ Ā», le 15 mai on cĆ©lĆØbre dans le monde entier la JournĆ©e Internationale de la Famille, lancĆ©e par l’AssemblĆ©e GĆ©nĆ©rale des Nations Unies en 1994. Ɖtant donnĆ© les difficultĆ©s que traverse la famille aujourd’hui pour se dĆ©velopper en tant que telle, nous souhaitons que la JournĆ©e serve Ć  susciter des politiques et des actions qui la soutiennent, en reconnaissant son rĆ“le essentiel comme « premiĆØre celluleĀ Ā» de la sociĆ©tĆ©. « Sauver la famille – Ć©crivait Igino Giordani, homme politique, Ć©crivain et considĆ©rĆ© par Chiara Lubich comme cofondateur du mouvement des Focolari – c’est sauver la civilisation. L’État est fait de famillesĀ ; si elles tombent, lui aussi vacilleĀ Ā». Et encoreĀ : « Les Ć©poux deviennent collaborateurs de Dieu en donnant vie et amour Ć  l’humanité ».

SƩminaire sur Antonio Rosmini et Chiara Lubich

A l’initiative du Centre d’Études et de Recherches A. Rosmini (UniversitĆ© de Trente) et du Centre Chiara Lubich, un SĆ©minaire aura lieu Ć  Trente (Italie) sur les Racines et les croisements historiques d’Antonio Rosmini et de Chiara Lubich. Il se propose non seulement d’offrir l’occasion d’approfondir et de dĆ©couvrir les deux grandes personnalitĆ©s du Trentin de ces deux derniers siĆØcles, mais aussi de prĆ©parer le terrain au centenaire de la naissance de la fondatrice des Focolari (1920 – 2008) grĆ¢ce Ć  une contribution originale et inattendue. Ce SĆ©minaire se tiendra le 24 mai, Ć  la « Sala degli Specchi di Casa RosminiĀ Ā» (Salle des Miroirs de la Maison Rosmini) et le 25 mai Ć  la Salle de ConfĆ©rences de la Fondation Caritro.

NĆ©s d’un don

NĆ©s d’un don

Elle vit et travaille dans la province de GĆŖnes, ville du Nord-Ouest, sur une terre ensoleillĆ©e, entre la mer et les montagnes juste derriĆØre. Sa fonction ne lui a rien enlevĆ© de sa spontanĆ©itĆ© ni de sa simplicitĆ©, bien que prĆ©sidente d’un des consortiums du groupe d’entreprises sociales, avec environ sept cents employĆ©s dans le secteur des services sociaux, d’assistance et d’insertion dans le travail des personnes dĆ©savantagĆ©es, rĆ©fĆ©rence rĆ©gionale de l’AIPEC (Association Italienne d’Entrepreneurs pour une Ɖconomie de Communion). Son tĆ©moignage a Ć©tĆ© suivi avec grande attention durant un congrĆØs Ć  l’Ambassade d’Italie prĆØs le Saint SiĆØge, le 3 mai dernier, intitulĆ© « Chiara Lubich et l’Économie de Communion » : « Je dĆ©sirais faire un travail utile pour les autres. A peine diplĆ“mĆ©e, j’ai gagnĆ© un concours public en tant qu’éducatrice pour l’intĆ©gration sociale des enfants handicapĆ©s. Je me sentais utile, mais c’était un travail Ć  temps partiel avec un contrat Ć  durĆ©e dĆ©terminĆ©e. D’autres filles Ć©taient dans la mĆŖme situation et avaient le mĆŖme dĆ©sir que moi de progresser dans la profession sociale. L’une d’entre nous parla de certaines personnes qui travaillaient depuis quelques annĆ©es dans une coopĆ©rative de la rĆ©gion et s’occupaient de personnes handicapĆ©es. La rencontre avec elles a Ć©tĆ© dĆ©terminanteĀ : elles ont mis Ć  notre disposition un endroit, elles ont passĆ© du temps avec nous et offert leur expĆ©rience. Notre coopĆ©rative naĆ®t ainsi, d’un don, d’un geste gratuit que nous avons accueilli et auquel nous avons rĆ©pondu Ć  notre tour. Nous avons compris par la suite que ce geste puisait ses racines dans les valeurs de l’Économie de Communion. Cette expĆ©rience de vie, avant mĆŖme d’être du travail, a marquĆ© et caractĆ©risĆ© le style de notre entrepriseĀ Ā».

Ā© 2018 Il Sentiero di Arianna

C’est ainsi que naĆ®t, en 1996, ā€œLe chemin d’Ariannaā€, une coopĆ©rative composĆ©e au dĆ©but de neuf jeunes femmes qui mettent en commun leurs ressources gagnĆ©es qui sont rĆ©investies en formation et dĆ©veloppement de l’entreprise. A partir de ce noyau initial, Ā l’entreprise compte aujourd’hui plus de 130 associĆ©s, dont 85% sont des femmes. « Plus nous suivions les valeurs de l’économie de communion, plus notre coopĆ©rative se dĆ©veloppait et devenait une valeur pour la communautĆ© tout entiĆØre. Plus nous remplissions les paroles de contenu par le travail, la dignitĆ© de la personne, la rĆ©ciprocitĆ©, la formation, l’aide rĆ©ciproque, et plus nous rĆ©ussissions Ć  dĆ©passer les pĆ©riodes critiques qui ne peuvent manquer. La force de capacitĆ© des femmes Ć  entreprendre a Ć©tĆ© dĆ©terminante. Chiara Lubich nous indiquait un parcours concret qui nous a donnĆ© une possibilitĆ© de changement. Sa vision d’un monde plus Ć©gal et son idĆ©e sur l’économie nous a fascinĆ©esĀ Ā».

Ā© 2018 Il Sentiero di Arianna

ā€œLe chemin d’Ariannaā€ – explique-t-elle – est une organisation qui donne la possibilitĆ© aux femmes d’être actrices. « Ici la nouvelle d’une grossesse est toujours une bonne nouvelle. Nombre d’entre nous ont pu et peuvent encore vivre sereinement leur maternitĆ© et le retour au travail. Cependant, mĆŖme les femmes qui ne sont pas mĆØres sont gĆ©nĆ©ratrices de changement et d’innovation, parce qu’elles savent introduire des processus positifs d’amĆ©lioration dans l’organisation afin d’harmoniser les temps de travail avec l’attention Ć  leur famille. De fait les nĆ©cessitĆ©s sont nombreuses. Et nous sommes parties justement de celles de nos familles et de la communautĆ©, en proposant des solutions, en construisant des rĆ©seaux de relations sociales et Ć©conomiques avec les organismes, les institutions et les autres entreprisesĀ Ā». En se basant sur cet esprit, le groupe Tassano a contribuĆ© Ć  soutenir le dĆ©veloppement d’autres entreprises. « L’entreprise la plus forte est celle qui naĆ®t comme expression d’un territoire. A travers les rĆ©seaux nationaux auxquels nous appartenons comme coopĆ©rateurs, nous nous engageons sur des thĆØmes de dĆ©veloppement Ć©conomique fondĆ© sur des valeurs Ć©thiques, respectueuses de l’homme et de l’environnement. Au moyen de l’AIPEC nous rencontrons des usines et des entrepreneurs qui appartiennent Ć  des secteurs diffĆ©rents, mais qui partagent le mĆŖme sens des responsabilitĆ©s sociales. Ensemble nous nous engageons Ć  proposer un modĆØle Ć©conomique nouveauĀ : inclusif, solidaire, de dĆ©veloppement durableĀ Ā». Que signifie pour Simona ĆŖtre entrepreneure de l’Économie de CommunionĀ ? « Cela veut dire rester toujours soi-mĆŖme. Accueillant, respectueux, cohĆ©rent, attentif Ć  l’utilisation des ressources, liĆ© aux autres et en mĆŖme temps libre. Une personne est toujours la mĆŖme, mĆŖme en des temps et des lieux diffĆ©rents. Cela vaut aussi pour une entrepriseĀ Ā». Chiara Favotti

UnitƩ, parole divine

, parole divine. Si Dieu prononƧait cette parole et si les hommes la mettaient en pratique dans les applications les plus diverses, le monde s’arrĆŖterait d’un coup, et, comme une cassette que l’on rembobine, retournerait Ć  son point de dĆ©part. Nous verrions d’innombrables personnes rebrousser chemin sur la route large qui conduit Ć  la perdition, se convertir et s’engager dans la voie Ć©troite… Nous verrions les familles se reconstituer, que les disputes avaient divisĆ©es, que les incomprĆ©hensions et la haine avaient transies, que le divorce avait anĆ©anties. Et les enfants naĆ®traient dans un climat d’amour, humain et divin, qui favoriserait l’épanouissement d’hommes nouveaux pour un avenir plus chrĆ©tien. Les usines, si souvent concentrations d’esclaves du travail dans une atmosphĆØre d’ennui, voire de rĆ©volte, deviendraient des havres de paix, où chacun accomplirait sa tĆ¢che pour le bien de tous. Les Ć©coles briseraient le carcan des sciences qui passent et feraient de la connaissance un tremplin pour atteindre les vĆ©ritĆ©s Ć©ternelles. Jour aprĆØs jour, professeurs et Ć©lĆØves verraient s’éclairer les mystĆØres Ć  partir de simples formules, des lois physiques, des nombres eux-mĆŖmes. Les parlements se transformeraient en espaces de dialogue, où les dĆ©putĆ©s prendraient Ć  cœur le bien commun plus que leur propre parti, et n’induiraient en erreur ni leurs concitoyens ni les nations Ć©trangĆØres. Nous verrions donc le monde devenir meilleur, le ciel descendre par enchantement sur le terre et l’harmonie de la crĆ©ation servir d’écrin Ć  la concorde des hommes. C’est un rĆŖveĀ ! Cela semble un rĆŖveĀ ! Et pourtant tu n’as pas demandĆ© moins quand tu priais le PĆØreĀ : « Que ta volontĆ© soit faite sur la terre comme au CielĀ Ā» (Mt, 6, 10)Ā Ā». Chiara Lubich   Source: Chiara Lubich, L’unitĆ , textes choisis par Donato Falmi et Florence Gillet, CittĆ  Nuova 2015, premiĆØre publication dans Frammenti (Chiara Lubich), CittĆ  Nuova Roma (1963) 1992, p. 53-54

Soyez les promoteurs d’une culture de la rencontre

Soyez les promoteurs d’une culture de la rencontre

Foto Ā© D. Salmaso – CSC Audiovisivi

ā€œJe veux lever les yeux vers l’horizon et vous inviter Ć  le faire avec moi, pour regarder le futur qui commence aujourd’hui avec une fidĆ©litĆ© confiante et une gĆ©nĆ©rositĆ© crĆ©ativeĀ Ā». Au cours de sa premiĆØre visite Ć  Loppiano, premier Pontife Ć  rencontrer la citĆ© pilote du Mouvement des Focolari situĆ©e prĆØs de Florence, le Pape FranƧois lance un dĆ©fi Ć  la communautĆ© prĆ©sente, Ć  l’Église universelle et Ć  toute l’humanité : « BĆ¢tir une culture commune de la rencontre et une civilisation mondiale de l’allianceĀ Ā». Une culture qui soit une rĆ©ponse aux dĆ©chirements de notre Ć©poque, marquĆ©e par une pauvretĆ© croissante et par le drame des migrations forcĆ©es. ā€œDans le tournant historique que nous sommes en train de vivreā€ – fait remarquer le Pape – il faut s’engager Ć  ā€œtracer de nouvelles voies Ć  parcourir ensembleā€, et il y a besoin ā€œd’hommes et de femmes, de jeunes, de familles, de personnes de toutes les vocations et professionsĀ Ā» qui soient Ć  la hauteur de cet enjeu. Depuis le parvis du Sanctuaire dĆ©diĆ© Ć  MarieĀ  Theotokos, MĆØre de Dieu, le Saint-PĆØre propose aux 7000 personnes prĆ©sentes, toutes hĆ©ritiĆØres spirituelles de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, le dĆ©fi de la « fidĆ©litĆ© crĆ©atrice : ĆŖtre fidĆØle Ć  l’inspiration premiĆØre et en mĆŖme temps ouvert au souffle de l’Esprit Saint et s’engager avec courage sur les voies nouvelles qu’il suggĆØreĀ Ā».

Foto Ā© R. Bassolino – CSC Audiovisivi

Pour y parvenir – fait remarquer FranƧois- il faut « de l’humilitĆ©, de l’ouverture, de la synergie, ĆŖtre capable de risquerĀ Ā», et ensuite pratiquer le « discernement communautaireĀ Ā», c’est-Ć -direĀ  qu’il faut Ć©couter Dieu jusqu’à entendre avec Lui le cri du Peuple, et il faut Ć©couter le Peuple jusqu’à y respirer la volontĆ© Ć  laquelle Dieu nous appelleĀ Ā». Une action engageante qui exige de la fidĆ©litĆ© mĆŖme lorsque l’enthousiasme des dĆ©buts cĆØde le pas – pour les mouvements – Ć  la recherche de nouvelles voies pour actualiser le charisme. En rĆ©pondant aux questions des Focolari, le Pape cite alors Saint Paul et invite Ć  retenir deux mots-clĆ©s: parĆ©sie et hyponomĆØ. Le premier exprime le courage et la sincĆ©ritĆ© en rendant tĆ©moignage Ć  la vĆ©ritĆ© et en mĆŖme temps la confiance en Dieu et en sa misĆ©ricordeĀ Ā», c’est l’antidote contre «  toute fausse crainte, toute tentation de se cacher derriĆØre une vie tranquille, derriĆØre le conformismeĀ Ā» et le second exprime la persĆ©vĆ©rance dans « les situations difficiles qui se prĆ©sentent dans la vie Ā», et trouve son fondement dans la conscience que l’amour de Dieu nous rend capables de vivre avec tĆ©nacitĆ©, sĆ©rĆ©nitĆ©, positivitĆ©, imagination… et aussi avec un peu d’humourĀ Ā». Le Pape invite donc Ć  seĀ  rappeler les dĆ©buts, lorsque Chiara imagina Loppiano comme ā€œla maquette d’une ville nouvelle inspirĆ©e par l’Évangile Ā», expression d’un peuple uni dans la diversité  et ayant Ć  cœur l’Eucharistie, source de vie nouvelle. Un peuple que la Pape incite Ć  sortir « pour jeter le levain de l’Évangile dans la pĆ¢te de la sociĆ©té », surtout lĆ  où il y a des personnes dans le besoin, en souffrance et en recherche. « Le charisme de l’unitĆ© – dit-il – est un stimulant providentiel et un puissant soutien pour vivre la mystique Ć©vangĆ©lique du NousĀ Ā».

Foto Ā© R. Orefice – CSC Audiovisivi

Mais le renouveau de la culture ne peut pas se faire sans une formation nouvelle. A Loppiano, qui naĆ®t aussi comme une ville-Ć©cole dotĆ©e de centres d’étude comme l’UniversitĆ© Sophia, le Pape encourage Ć  lancer un « pacte formatifĀ Ā» fondĆ© sur le dialogue et la proximitĆ©, pour « pratiquer simultanĆ©ment les trois langagesĀ : celui de la tĆŖte, du cœur et des mainsĀ Ā». Dans cette perspective – ajoute-t-il – « il est important qu’il y ait Ć  Loppiano un centre universitaire destinĆ© Ć  ceux qui recherchent la Sagesse et ont pour objectif la construction d’une culture de l’unité » : une expĆ©rience universitaire « de frontiĆØreĀ Ā». Mais c’est surtout Marie – conclut FranƧois – « qui est l’école Ć  suivre (…) pour apprendre Ć  connaĆ®tre JĆ©sus, Ć  vivre de JĆ©sus et avec JĆ©sus » : « Et n’oubliez pas que Marie, la premiĆØre disciple de JĆ©sus, Ć©tait une laĆÆque. Elle est par excellence la femme qui vit la fidĆ©litĆ©, le courage, la parĆ©sie,Ā  la patienceĀ Ā». Dans la ville de Loppiano l’invitation du Pape renvoie Ć  l’intuition de Chiara Lubich, ā€œpremiĆØre pierreā€ de l’Oeuvre de Marie et appelle Ć  consolider un parcours: ā€œ Notre dĆ©sir – ce sont les paroles de Maria Voce, prĆ©sidente des Focolari – est que celui qui visite cette ville y trouve une maison, une famille, une mĆØreĀ : MarieĀ ! C’est elle qui forme et informe chaque expression de la vie sociale du Mouvement des Focolari (…) C’est elle qui dans le Magnificat nous indique un programme de vie et d’action et nous pousse Ć  ouvrir grandes les portes de notre cœur Ć  tous ceux qui souffrent, qui cherchent le bonheurĀ Ā». Discours complet du Saint-PĆØre   PhotoĀ  sur Flickr 10 maggio: Papa Francesco a Loppiano Ā 

Un appel pour une culture du ā€œnousā€

Un appel pour une culture du “nous”

Foto Ā© D. Salmaso – CSC Audiovisivi

DĆØs les premiĆØres heures du jour, sur les routes encore enveloppĆ©es de brume matinale, le ā€œpeuple de Loppianoā€Ā  monte vers la citĆ© pilote, Ć  20 km de Florence. Le style des vĆŖtements et des chapeaux aux couleurs variĆ©es indiquent des provenances parfois trĆØs Ć©loignĆ©es. Mais personne ne peut se dire « en dehorsĀ Ā» de cette petite maquette du monde qui s’apprĆŖte Ć  accueillir et Ć  faire siennes les paroles du Pape. Roger, 26 ans, vient de la CĆ“te d’Ivoire. Il y a un an qu’il vit Ć  Loppiano. ā€œDepuis l’annonce de cette visite, nous nous sommes demandĆ©, en tant qu’habitants de cette petite citĆ©, comment l’accueillir et lui permettre de rencontrer un peuple nĆ© de l’Évangile Ā». Nous nous sommes rĆ©partis en petits groupes pour mettre en commun nos expĆ©riences quotidiennes d’Évangile vĆ©cu. C’est le cadeau que nous voulons lui offrir. Ce fut beau de l’accueillir, mais, ce sera encore plus beau, par la suite, de vivre ce qu’il nous diraĀ Ā». Et Franco Galli, coresponsable de la citĆ© pilote, avec Donatella Donato Di PaolaĀ : « Ce temps de prĆ©paration nous a permis d’assister au travail de Dieu.

Foto Ā© R. Orefice – CSC Audiovisivi

Maintenant nous attendons d’écouter ce qui lui tient Ć  cœur de nous dire. Il y a de gros problĆØmes qui secouent notre monde, de grandes transformations en cours. Le Pape nous fera voir la rĆ©alitĆ© avec ses yeuxĀ Ā». EntourĆ© du groupe de moines bouddhistes qui comme lui sont venus de ThaĆÆlande, il y a Prahama Thongratana Tavorn, plus connu sous le nom de Luce Ardente. Un « moine itinĆ©rantĀ Ā», qui parcourt son Pays en visitant les Ć©coles, les prisons, portant partout un message de paix. En Italie, et particuliĆØrement Ć  Loppiano, Ā Luce Ardente se sent chez lui. En l’approchant on ne peut pas ne pas ĆŖtre frappĆ© par la joie qui Ć©mane de ses paroles, prononcĆ©es dans une langue douce et mĆ©lodieuse. Il nous expliqueĀ : « Dans le bouddhisme nous disons que nous nous sommes dĆ©jĆ  connus au cours de nos vies antĆ©rieures. Aussi, lorsque nous nous voyons, nous ne faisons pas connaissance, mais nous nous reconnaissons parce que nous sommes dĆ©jĆ  frĆØres, parce qu’il y a quelque chose qui nous est commun depuis toujoursĀ Ā».

Fotos Ā© CSC Audiovisivi

Vingt minutes se sont Ć©coulĆ©es depuis l’atterrissage du Pape FranƧois dans la citĆ© pilote internationale. Mais on dirait une Ć©ternitĆ©. Des minutes chargĆ©es d’émotions, sur fond de cloches festives, signe d’un accueil qui ne trouve plus de mots pour s’exprimer. « Le soleil est de retourĀ Ā», chante le Gen Rosso, il est vraiment de retour, inespĆ©rĆ© aprĆØs la pluie battante de la veille. Le Pape FranƧois, aprĆØs ĆŖtre passĆ© au milieu de la foule en fĆŖte, entre dans le sanctuaire dĆ©diĆ© Ć  « Marie, MĆØre de DieuĀ Ā» et vers qui, depuis le parvis, s’élĆØvent les notes qui la saluent comme « la trĆØs douce MĆØreĀ Ā». Il y a quatre ans, Ć  l’occasion du cinquantiĆØme anniversaire de Loppiano, le Pape FranƧois avait souhaitĆ© Ć  ses habitants de ā€œ toujours regarder en avant, en visant haut avec confiance, courage et imaginationā€. C’est en rappelant ces mots que Maria Voce prend la parole. « Nous avons cherchĆ© Ć  nous laisser guider par vos conseils. Merci, trĆØs Saint-PĆØre, au nom de tout le Mouvement des Focolari, qui voit en cette visite le regard aimant de DieuĀ Ā». AprĆØs une prĆ©sentation dĆ©crivant la variĆ©tĆ© des rĆ©alitĆ©s de la citĆ© pilote, quelques questions sont adressĆ©es au Pape qui, en y rĆ©pondant, commence par dire, entre autresĀ : « A Loppiano tout le monde se sent chez soi. J’ai voulu m’y rendre parce que ce lieu veut illustrer la mission de l’Église aujourd’huiĀ Ā». Le Pape invite Ć  la persĆ©vĆ©rance, avec tĆ©nacitĆ©, sĆ©rĆ©nitĆ©, positivitĆ© et aussi avec humour, ā€œl’attitude humaine qui se rapproche le plus de la grĆ¢ce de DieuĀ Ā». « Le charisme de l’unitĆ© est une aide Ć  vivre la mystique Ć©vangĆ©lique du nous, c’est-Ć -dire Ć  avancer ensemble dans l’histoire des hommes. L’opposĆ© de l’individualisme, c’est le « nousĀ Ā». A Loppiano – poursuit le Pape – on fait l’expĆ©rience de cheminer ensembleĀ Ā». Mais, prĆ©cise-t-il, « l’histoire de Loppiano n’en est qu’à ses dĆ©buts, c’est une petite semence jetĆ©e dans les sillons de l’histoire. Des urgences dramatiques exigent un engagement maximum. Il faut travailler non seulement pour la rencontre entre les personnes, les cultures et les peuples, mais pour vaincre tous ensemble le dĆ©fi de notre Ć©poque qui nous invite Ć  construire une culture commune de la rencontre et une civilisation de l’alliance au niveau mondialĀ». ā€œLa rĆ©alitĆ© change, la peur ne m’arrĆŖte pas, je repars d’iciĀ Ā». C’est sur ce refrain, repris par les orchestres, que l’appel du Pape Ć  construire une nouvelle culture du « nousĀ Ā» est lancĆ©, et franchira les modestes frontiĆØres de LoppianoĀ Ā». Chiara Favotti


Flickr 10 maggio: Papa Francesco a Loppiano

Pour une civilisation de l’alliance au niveau mondial

Pour une civilisation de l’alliance au niveau mondial

41970777382_00db851c98_k

Foto Ā© D. Salmaso – CSC Audiovisivi

ā€œConstruire tous ensemble une culture de la rencontreā€. C’est le dĆ©fi que le Pape FranƧois a lancĆ© ce matin, depuis le centre international de Loppiano (Florence, Italie), non seulement aux 7000 personnes prĆ©sentes devant le Sanctuaire Maria Theotókos (Marie MĆØre de Dieu), mais au monde entier. Se rĆ©fĆ©rant aux ā€œurgences parfois dramatiques qui nous interpellent de toutes parts et qui ne peuvent pas nous laisser tranquillesā€ – le Saint-PĆØre a soulignĆ© que ā€œla rencontre entre personnes, cultures et peuplesĀ Ā» n’est plus suffisante. Il faut des hommes et des femmes « capables de tracer des voies nouvelles Ć  parcourir ensembleĀ Ā» pour donnerĀ  vie à « une civilisation mondiale de l’allianceĀ Ā». Le Pape FranƧois est arrivĆ© Ć  la CitĆ© pilote des Focolari Ć  dix heures prĆ©cises, attendu par Maria Voce, prĆ©sidente du Mouvement, JesĆŗs MorĆ”n, coprĆ©sident, et par l’évĆŖque de Fiesole Mgr Mario Meini. AprĆØs s’être briĆØvement recueilli dans le sanctuaire, il a rencontrĆ© les 850 habitants de Loppiano en provenance de 65 nations, ainsi que les milliers de personnes venues de toute l’Italie et d’ailleurs, la plupart engagĆ©es dans le Mouvement des Focolari. C’est la premiĆØre fois qu’un Pape visiteĀ  cette ā€œpetite villeā€ qui, – comme l’a dĆ©finie Maria Voce en adressant ses salutations au Pape – veut ĆŖtre « un laboratoire du vivre ensemble, maquette d’un monde uni tĆ©moignant de ce que pourrait ĆŖtre la sociĆ©tĆ© si elle Ć©tait fondĆ©e sur l’amour rĆ©ciproque Ć©vangĆ©liqueĀ Ā».
27145596487_80691664c7_k

Foto Ā© D. Salmaso – CSC Audiovisivi

Un dialogue franc et ouvert a suivi, Ć  partir de quelques questions posĆ©es par un groupe d’habitants de Loppiano. Elles ont abordĆ©, sous divers aspects, le problĆØme du dĆ©fi chrĆ©tien confrontĆ© Ć  la modernitĆ©. Le Saint-PĆØre a encouragĆ© Ć  ne pas « se cacher derriĆØre une vie tranquille, derriĆØre le conformisme, voire une subtile hypocrisie, (…) mais Ć  vivre en disciples sincĆØres et courageux dans la charitĆ© et la vĆ©rité » et Ć  affronter les difficultĆ©s « avec tĆ©nacitĆ©, sĆ©rĆ©nitĆ©, positivitĆ©, imagination… et avec un peu d’humourĀ Ā». En se rĆ©fĆ©rant Ć  la mission d’un projet original, immergĆ©, comme celui de Loppiano, dans le contexte social actuel, le Pape a invitĆ© Ć  lever les yeux avec lui « pour regarder l’avenir qui commence aujourd’hui avec une fidĆ©litĆ© confiante et une crĆ©ativitĆ© gĆ©nĆ©reuseĀ Ā». AprĆØs la bĆ©nĆ©diction donnĆ©e aux habitants de Loppiano, 37 d’entre eux, de provenances, religions, Ć¢ges et milieux diffĆ©rents, ont saluĆ© le Pape FranƧois. En rĆ©ponse aux paroles du Saint-PĆØre, le coprĆ©sident des Focolari, JesĆŗs MorĆ”n, lui a offert un cadeau symboliqueĀ : un « pacteĀ Ā» signĆ© part tous les habitants où ils s’engagent Ć  vivre pour que Loppiano soit toujours davantage un lieu de fraternitĆ© et de rĆ©ciprocitĆ©. InvitĆ© Ć Ā  signer Ć  son tour le « Pacte de LoppianoĀ Ā», le Saint-PĆØre a acceptĆ© avec joie, sous les applaudissements de tous.

Un climat de joyeuse attente

Un climat de joyeuse attente

ā€œQue faisais-tu quand tu avais mon Ć¢geĀ ? Quels jeux me conseilles-tuĀ ?Ā Ā». C’est la question que Luis Francisco, jeune mexicain de dix ans, adresse au Pape FranƧois en attendant son arrivĆ©e. Comme lui, tous les habitants de la citĆ© pilote internationale font le compte Ć  rebours. Une attente qui a commencĆ© dĆ©but fĆ©vrier lorsque le secrĆ©tariat du Pape FranƧois a communiquĆ© l’annonce de sa visite, le 10 mai, aux citĆ©s pilotes de Nomadelfia et de Loppiano. Dans la premiĆØre des 24 citĆ©s pilotes des Focolari qui sont nĆ©es au cours des annĆ©es, le Pape FranƧois viendra voir en personne comment on vit « à l’école du seul MaĆ®treĀ Ā», comme lui-mĆŖme l’a dĆ©finie. « Surprise et joie profondeĀ Ā», s’était exclamĆ©e Maria Voce, la prĆ©sidente des Focolari, Ć  la nouvelle tout Ć  fait inattendue de cette visite. Ces jours-ci Loppiano regorge de monde. Des visages souriants et rayonnants. Beaucoup de jeunes venus pour le Genfest qui a rassemblĆ© fin avril des centaines de participants venus de toute l’Italie, mais pas seulement, et des milliers le matin du 1er mai, Ā radieux malgrĆ© la pluie menaƧante. On retrouve partout un air de fĆŖte, une attente chargĆ©e d’espoir et pleine d’effervescence…comme Ć  l’approche d’un Ć©vĆ©nement qu’on n’oubliera pas de si tĆ“t. Nous sommes allĆ©s, camĆ©ra en main, Ć  la rencontre des habitants de Loppiano, tous au travail et vaquant Ć  leurs activitĆ©s normales, pour saisir l’ambiance. Benedetta se trouve Ć  Loppiano pour sa pĆ©riode de formation Ć  l’école des focolarines. Pour elle la visite du Pape est aussi un cadeau de Dieu, car elle coĆÆncide avec son anniversaireĀ : « MĆŖme s’il ne s’arrĆŖte que peu de temps, j’espĆØre qu’il pourra rencontrer cette famille que nous cherchons Ć  construire chaque jourĀ Ā». Depuis 1966Ā  le groupe musical Gen Rosso est basĆ© Ć  Loppiano, nĆ©, selon le dĆ©sir de Chiara Lubich, pour aider Ć  diffuser, Ć  travers la musique, le message d’un monde plus juste, plus pacifique et solidaire. Chacun de ses membres vit personnellement cet esprit, ce qui se traduit par un style de vie tout imprĆ©gnĆ© de communion et de fraternitĆ©. Depuis quelques annĆ©es Michele Sole a intĆ©grĆ© le groupe. C’est lui qui entonnera le chantĀ  « Madre dolcissimaĀ Ā» (TrĆØs douce MĆØre) sur le parvis du sanctuaire dĆ©diĆ© Ć  la MĆØre de Dieu (Theotokos), où tout est prĆŖt pour cette rencontre historique. Il est en train d’envoyer au Pape Ā un message de remerciement « pour avoir eu le courage de prendre le nom de Ā FranƧois. Je pense que cela n’a pas Ć©té  facile de choisir un prĆ©nom qui signifie donner la prĆ©fĆ©rence aux pauvres, aux oubliĆ©sĀ Ā». Pendant ce temps lĆ ,Ā  de la salle de rĆ©pĆ©titions fusent les notes de la chanson « Accendi la paceĀ Ā» (dĆ©clenche la paix), que les membres du Gen Rosso sont en train de mettre au point avec l’autre groupe musical de Loppiano, le Gen Verde, une formation pluridisciplinaire, composĆ©e d’artistes et de musiciens, qui se caractĆ©rise par son profil trĆØs international. Roberto Cipollone, Ciro de son nom d’artiste, basĆ© Ć  Loppiano depuis 1977, a le don de mettre son imagination et son talent pour transformer des objets usagĆ©s ou des matĆ©riaux destinĆ©s au rebut en des œuvres qui touchent le cœur et le comble d’émerveillement. « C’est l’artiste qui leur donne une nouvelle vieĀ Ā». GrĆ¢ce Ć  son art, il a fait naĆ®tre une « BoutiqueĀ Ā», qui exprime son propre talent et son amour pour laĀ  nature Ć  travers la sculpture, la peinture, l’artisanat.Ā  « Je m’attends Ć  ce que le Pape puisse trouver ici, rĆ©alisĆ©s, ses dĆ©sirs les plus cachĆ©sĀ Ā». Aranza, qui vient du Mexique, participe en ce moment Ć  Ā« l’École LoretoĀ Ā», où des famillesĀ  de divers Pays et langues approfondissent la spiritualitĆ© de l’unitĆ©. L’internationalitĆ© et l’immersion « à plein tempsĀ Ā» dans les cours, qui commencent chaque annĆ©e en septembre pour se terminer en juin, en font une expĆ©rience unique d’échanges et d’enrichissement entre les cultures. Elle souhaiterait que le Pape rĆ©ponde Ć  une question brĆØve, mais engageanteĀ : « Que pouvons-nous faire, nous les jeunes, pour vaincre les conditionnements et les stĆ©rĆ©otypes imposĆ©s par la sociĆ©té ?Ā Ā». Quant Ć  Natalia, une Ć©tudiante brĆ©silienne qui frĆ©quente Ć  Loppiano l’Institut Universitaire Sophia, Ā elle souhaite connaĆ®tre se sa part le rĆ“le des jeunes couples dans l’Église. Beaucoup de questions, d’interrogations, de souhaits. Mais toujours cette mĆŖme joyeuse attente! Chiara Favotti


LIVE STREAMING from LoppianoĀ on 10th May at 10.00 (CEST) http://live.focolare.org Vatican Media Live: 08.00 am -12.00