Avr 24, 2018 | Focolare Worldwide
Une immense tragĆ©die, survenue il y a 103 ans, ouvrait la sombre liste des catastrophes du siĆØcle dernier: le gĆ©nocide des ArmĆ©niens. Rappelant ce massacre, en 2016, le Pape FranƧois lanƧait un appel: āAyant devant nos yeux les rĆ©sultats nĆ©fastes auxquels ont conduit, au siĆØcle dernier, la haine, le prĆ©jugĆ© et le dĆ©sir effrĆ©nĆ© de domination, je souhaite vivement que lāhumanitĆ© sache tirer de ces tragiques expĆ©riences la leƧon dāagir avec responsabilitĆ© et sagesse pour prĆ©venir les dangers de retomber dans de telles horreurs. Que se multiplient donc, de la part de tous, les efforts afin que dans les controverses internationales prĆ©valent toujours le dialogue, la recherche constante et authentique de la paix, la collaboration entre les Ćtats et lāengagement assidu des organismes internationaux, en vue de construire un climat de confiance propice Ć la conclusion dāaccords durables tournĆ©s vers lāavenirā.
Avr 23, 2018 | Non classifiƩ(e)
“Aujourdāhui nous faisons mĆ©moire, Ć lāoccasion du dixiĆØme anniversaire de sa mort, dāune grande dameā. Ce sont les propos de lāArchevĆŖque de Belgrade, Mgr HoÄevar, au cours dāune messe cĆ©lĆ©brĆ©e le 14 mars dernierĀ : « Alors que dans le monde gouvernaient les tĆ©nĆØbres, une lumiĆØre nouvelle Ć©clairait le cÅur de Chiara Lubich. LĆ où le pĆ©chĆ©, la haine et le mal crĆ©aient la division, lāamour rapprochait, soudait, unissait, construisait et rĆ©confortait. Sous le fracas de conflits historiques, culturels et sociaux, aujourdāhui comme alors, nous sommes appelĆ©s Ć trouver une nouvelle lumiĆØre de comprĆ©hension, dāunitĆ© et de coopĆ©rationĀ Ā». Rapprocher, souder, unir, construireĀ : tels sont les verbes qui peut-ĆŖtre expriment au mieux le sens dāune fĆŖte planĆ©taire qui a commencĆ© en mars dernier et qui se poursuit, pour rappeler et relancer lāhĆ©ritage spirituel laissĆ© par la fondatrice des Focolari. « Si aujourdāhui je devais quitter cette terre et quāune derniĆØre parole māĆ©tait demandĆ©e pour exprimer notre idĆ©al, je vous dirais, sĆ»re dāĆŖtre comprise de faƧon exacteĀ : « Soyez une famille.Ā Ā» Voici quelques petits messages, parmi les nombreux qui nous sont arrivĆ©s de toutes les rĆ©gions du monde.
A Chiang Mai, entre les montagnes de la ThaĆÆlande du nord, où des centaines de temples bouddhistes richement dĆ©corĆ©s sont le symbole culturel de la nation, une soixantaine de membres de la communautĆ© des Focolari, appartenant Ć cinq ethnies diffĆ©rentes (Thai, Karen, Akha, Lahu, Kachin), ainsi que dāautres venus des Philippines, ont voulu honorer la mĆ©moire de Chiara Lubich en venant en aide Ć une communautĆ© pauvre de la tribu Kachin. « AprĆØs la cĆ©lĆ©bration Eucharistique, enfants et adultes de la communautĆ©, nous avons pris la route en direction dāun village pauvre, Ć 7 km de la ville, où habitent certains de nos amis de la tribu Kachin. A la demande des habitants, nous nous sommes mis Ć nettoyer et Ć amĆ©nager un endroit où les enfants puissent jouer. On a bien sĆ»r transformĆ© ce petit espace, mais plus grande encore la transformation advenue dans les cÅurs et les relations personnelles pendant que nous travaillions en suant sous une chaleur torride. PrĆ©sence de Dieu dans ce quartier dĆ©favorisĆ©. Nous cherchons Ć changer le monde, un village aprĆØs l’autre Ā». Dans six rĆ©gions du Kenya, dans des contextes politiques et sociaux caractĆ©risĆ©s par des tensions, lāincertitude, la mĆ©fiance et dans certains cas par de vĆ©ritables conflits entre les personnes, les communautĆ©s du lieu ont suscitĆ© diverses journĆ©es, pour incarner avec un nouvel Ć©lan un message dāunitĆ© et affronter les dĆ©fis et les difficultĆ©s dāun Pays multi-ethnique et pluri-confessionnel: Ć Garissa, dans la rĆ©gion Est, Ć©prouvĆ©e par de fortes tensions entre chrĆ©tiens et musulmans, Ć Amukura et Ć Seme dans lāOuest, Ć Mombasa, sur la cĆ“te, mais aussi Ć Karatina dans le centre et Ć Meru au Nord-Est. « Chiara continue Ć nous guider aussi en ce moment de notre histoireĀ Ā».
Presque partout, dans les divers Pays, les autoritĆ©s religieuses ou les reprĆ©sentants de lāĆglise se rendent prĆ©sents. Par exemple Ć Varsovie (Pologne) où lāĆvĆŖque de lāĆglise MĆ©thodiste envoie un message Ć la communautĆ© rĆ©unie, tandis que le Nonce de lāĆglise catholique transmet Ć tous les salutations du Pape FranƧois. A Moscou, lors dāune soirĆ©e riche dāĆ©changes spontanĆ©s entre les participants, on se souvient avec beaucoup de reconnaissance de lāarrivĆ©e, au cours des annĆ©es 70, des premiers focolarini en ex-Union SoviĆ©tique. De mĆŖme Ć Chelyabinsk, sur les pentes orientales de lāOural, Ć environ 1900 km de Moscou, la communautĆ© des Focolari se rĆ©unit, tandis que Ć Krasnojarsk, dans la SibĆ©rie russe centrale, a lieu une mariapolis de trois jours, prĆ©cisĆ©ment sous le signe de la « familleĀ Ā». LāhĆ©ritage de Chiara Lubich trouve un Ć©cho tout particulier Ć Dublin, en Irlande, la ville choisie pour accueillir en aoĆ»t prochain, la Rencontre Mondiale des Familles. Ici son souvenir est associĆ© Ć des tĆ©moignages sur lāaccueil et lāattention Ā entre gĆ©nĆ©rations. A Stockholm, en SuĆØde, un groupe de jeunes prĆ©pare pour tous un dĆ®ner, occasion dāun Ć©change profond entre les participants sur les effets de la spiritualitĆ© de lāunitĆ© dans leur propre vie. Un anniversaire « de familleĀ Ā» lĆ aussi. Chiara Favotti
Avr 23, 2018 | Focolare Worldwide

Copyright Ā© 2018 Nomadelfia
Nomadelfia se dresse entre les collines au timbre mĆ©diterranĆ©en du sud de la Toscane (Grosseto, Italie). Environ 300 personnes y habitent. Elles ont choisi comme « rĆØgleĀ Ā» la loi Ć©vangĆ©lique de la fraternitĆ©. Son nom la dĆ©finit bien, un nĆ©ologisme nĆ© du rapprochement de deux termes grecs nomos e adelphia, ce qui veut dire « la fraternitĆ© est loiĀ Ā». « Notre dĆ©sir est de montrer quāil est possible de vivre lāĆ©vangile sous sa forme sociale en se donnant complĆØtement aux autres, afin de rĆ©aliser les principes de justice et de fraternitĆ© que nous avons choisi de suivre, un chemin de partage de foi et de vieĀ Ā» raconte FranƧois Matterazzo, prĆ©sident en exercice de la communautĆ©. La citĆ©-pilote est organisĆ©e en douze groupes de familles, composĆ©s de 25-30 personnes. Ils mettent leurs biens en commun, pas de propriĆ©tĆ© privĆ©e, pas dāargent en circulation, le travail est vĆ©cu comme un acte dāamour envers le frĆØre et les familles sont disponibles pour accueillir les enfants qui leur sont confiĆ©s. Pour lāĆglise catholique, Nomadelfia est une paroisse formĆ©e de familles, de laĆÆcs cĆ©libataires et de prĆŖtres, qui partagent une expĆ©rience rappelant celle des premiĆØres communautĆ©s de croyants, justement Ć deux pas de la ville Ć©trusco-romaine de Roselle, ancien siĆØge Ć©piscopal. 
Don Zeno Saltini Ā© 2018 Nomadelfia
Son origine, cependant, se trouve au nord de lāItalie, dans la ville de Carpi, où don Zeno Saltini, vers les annĆ©es 30, commenƧa Ć accueillir et Ć Ć©lever des enfants abandonnĆ©s comme si cāĆ©tait les siens, fondant ainsi lāÅuvre des Petits ApĆ“tres. TrĆØs vite il fut suivi par dāautres prĆŖtres et par IrĆØne, une jeune Ć©tudiante qui se mit Ć disposition comme mĆØre pour ces enfants. AprĆØs lāapprobation de lāĆ©vĆŖque, don Zeno lui confia les plus petits, ouvrant ainsi la route Ć une nouvelle consĆ©cration dans lāĆglise, celle des āmamans par vocationā. Avec la fin de la guerre, beaucoup dāautres familles se sont jointes Ć don Zeno, se mettant Ć disposition pour accueillir les orphelins de la guerre et les Ć©lever comme leurs propres enfants. Le 14 fĆ©vrier 1948, la communautĆ© tout entiĆØre approuva le texte dāune Constitution, qui fut signĆ©e sur lāautelĀ : et ainsi lāÅuvre des Petits ApĆ“tres devint Nomadelfia. AprĆØs une sĆ©rie dāaventures tourmentĆ©es, les « nomadelfiĀ Ā» trouvĆØrent une maison adaptĆ©e au dĆ©veloppement de la communautĆ© dans la ville de Grosseto, sur une propriĆ©tĆ© offerte par la fille dāun cĆ©lĆØbre industriel italien. « Aujourdāhui, notre mission nāa pas changé » explique FranƧois Matterazzo. « Dans un monde toujours plus en rĆ©seau qui dĆ©veloppe de nouveaux instruments pour communiquer et unir, on trouve en mĆŖme temps des rĆ©alitĆ©s qui nient la dignitĆ© de lāautre, qui Ć©rigent des murs⦠voilĆ pourquoi je crois que la proposition du chemin de la fraternitĆ© a plus que jamais un sens pour lāhommeĀ ! Ici Ć Nomadelfia des familles, des prĆŖtres et des cĆ©libataires peuvent partager une vie quotidienne plus Ć hauteur dāhomme, incluant ses aspirations aux valeurs supĆ©rieures comme lāamour, lāamitiĆ©, la priĆØre et la contemplation. Elle est socialement plus riche, grĆ¢ce Ć la variĆ©tĆ© dāexpĆ©riences et dāĆ¢ges quāelle accueilleĀ Ā». 
©CSC Audiovisivi
Une communautĆ© ouverte au monde, disposĆ©e Ć partager sa route avec dāautres charismes, comme en tĆ©moigne lāexpĆ©rience en cours avec le mouvement des Focolari. « JāespĆØre ā continue-t-il ā que la route que nous parcourons ensemble, non seulement pour cette attente commune de la venue du pape FranƧois, et dont la prochaine Ć©tape sera la participation de nos jeunes au Genfest le 1ier mai Ć Loppiano et le travail commun pour le projet dāune Prophetic Economy, puisse ĆŖtre un tĆ©moignage aussi pour lāĆglise. Le Seigneur a semĆ© de nombreuses fleurs dans ce prĆ© quāest le monde, de nombreux charismes, alors je crois que nous devrions chercher tous les moyens pour collaborer, afin que cela enrichisse le don que chacun dāentre eux est pour lāhumanité ». Et pour souligner les paroles de Materazzo, hier, dimanche 22 avril, une belle dĆ©lĆ©gation des « nomadelfiĀ Ā» composĆ©e de responsables de la citĆ©-pilote, adultes et nombreux enfants, ont visitĆ© le centre du mouvement des Focolari. Quelques heures passĆ©es ensemble sous le signe de la joie et dāun climat de grande famille.
Avr 21, 2018 | Non classifiƩ(e)
Chaque annĆ©e le jour de lāĆ©quinoxe de printemps on cĆ©lĆØbre lāEarth Day, la plus grande manifestation en faveur de l’environnement de notre planĆØte, dĆ©cidĆ©e par les Nations Unies, dans le but de sensibiliser Ć la protection de la terre. LāidĆ©e de la crĆ©ation dāune Ā« JournĆ©e pour la Terre Ā» fut discutĆ©e pour la premiĆØre fois en 1962. Elle a dĆ©finitivement pris forme en 1969 suite au dĆ©sastre environnemental provoquĆ© par la fuite de pĆ©trole dāun puits situĆ© au large de Santa Barbara, en Californie. Au cours des derniĆØres Ć©ditions, la JournĆ©e a impliquĆ© jusquāĆ un milliard de personnes dans 192 pays du monde. Elle est ainsi devenue un Ć©vĆ©nement Ć©ducatif et informatif aux dimensions planĆ©taires sur les thĆØmes de la pollution, la dĆ©sertification, la destruction des Ć©cosystĆØmes et lāextinction des ressources non renouvelables. Mais cāest aussi une responsabilisation individuelle pour que la consommation soit raisonnable, inspirĆ©e par la protection de la Ā« Maison commune Ā» de tous les hommes.
Avr 21, 2018 | Non classifiƩ(e)
Ā« Nous ne sommes pas immergĆ©s dans le hasard, ni entraĆ®nĆ©s par une sĆ©rie dāĆ©vĆ©nements dĆ©sordonnĆ©s. Notre vie et notre prĆ©sence dans le monde sont le fruit dāune vocation divine Ā». Cāest le Pape FranƧois qui le rappelle dans le message pour la 55ĆØme JournĆ©e mondiale de priĆØre pour les vocations, adressĆ© en particulier aux jeunes, en programme le 22 avril sur le thĆØme :āāĆcouter, discerner, vivre lāappel du Seigneurāā. Le rapport entre les jeunes, la foi et les vocations sera au centre Ć©galement du prochain synode dāoctobre. Ā« A cette occasion ā observe le Pape ā nous aurons la possibilitĆ© dāapprofondir comment, au centre de notre vie, il y a lāappel Ć la joie que Dieu nous adresse Ā». Les jeunes et les juniors des Focolari se souviennent des paroles de Chiara Lubich, qui leur Ć©taient adressĆ©es en 1998 : Ā« Dieu appelle de faƧons diverses et variĆ©es : il appelle beaucoup avec des tĆ¢ches et des missions particuliĆØres : par exemple, il appelle les jeunes Ć la sublime vocation du sacerdoce, Ć ĆŖtre dāautres Christ ; il appelle des hommes et des femmes dans les parterres bariolĆ©s du jardin de lāĆglise que sont les Familles religieuses ; il appelle des hommes et des femmes dans les modernes mouvements ecclĆ©siaux Ć se donner Ć Dieu en tant que personne et dāune faƧon communautaire, ou Ć composer des familles modĆØles, comme autant dāautres petites Ćglises. Souvenez-vous : il appelle Ć tout Ć¢ge. Il appelle aussi les juniors, les enfants. Il appelle sur tous les points de la terre Ā».
Avr 21, 2018 | Non classifiƩ(e)
Ā« Pour que la paix revienne, ne cessons pas de prier. En ce moment, nous devons tous nous sentir appelĆ©s Ć suivre avec dĆ©cision une faƧon de vie qui corrige, au moins en nous ā et grĆ¢ce Ć la communion des saints, en de nombreuses personnes ā lāerreur qui a Ć©tĆ© commise. Les hommes nāont pas fait la volontĆ© de Dieu, du Dieu de la paix, ils ont fait la leur. Nous devons prendre la dĆ©cision radicale ā comme jamais nous ne lāavons fait ā dāaccomplir parfaitement sa volontĆ©. “Que ce ne soit pas ma volontĆ© mais la tienne qui se rĆ©alise”. Cette phrase de JĆ©sus doit revĆŖtir pour nous avoir pour nous aujourdāhui, une importance toute particuliĆØre. Par rapport Ć elle tout le reste doit devenir secondaire. Dans notre vie, par exemple, ĆŖtre en bonne santĆ© ou malade, Ć©tudier ou servir, dormir ou prier, vivre ou mourir ne doit pas avoir une importance primordiale. Lāimportant est de faire nĆ“tre sa volontĆ©, dāĆŖtre sa volontĆ© vivante. Cāest ainsi que nous vivions aux premiers temps de notre Mouvement lorsque, justement sur la toile de fond dāune autre guerre, lāEsprit Saint venait de nous faire dĆ©couvrir la valeur des choses. Face Ć lāĆ©croulement, provoquĆ© par la haine, Dieu sāest rĆ©vĆ©lĆ© comme lāunique idĆ©al qui ne meurt pas, quāaucune bombe ne pouvait anĆ©antir. Dieu Amour. Cette grande dĆ©couverte a Ć©tĆ© une bombe spirituelle dāune telle portĆ©e quāelle nous faisait littĆ©ralement oublier toutes celles qui tombaient autour de nous Ć cause de la guerre. Nous dĆ©couvrions quāau-delĆ de tout et de tous, il y a Dieu qui est amour, avec sa providence qui fait concourir toute chose au bien pour ceux qui lāaiment. Nous reconnaissions le signe de son amour en toutes circonstances, mĆŖme sous les coups de la souffrance. Dieu nous aimait immensĆ©ment. Alors, comment lāaimer en retour ? Ce nāest pas celui qui dit “Seigneur, Seigneur, qui māaime, mais celui qui fait ma volontĆ©”. Nous pouvions donc lāaimer en faisant sa volontĆ©. En vivant ainsi, nous nous sommes habituĆ©s Ć Ć©couter avec une attention toujours plus grande, la Ā« voix intĆ©rieure Ā», la voix de la conscience qui nous soulignait la volontĆ© de Dieu exprimĆ©e de mille faƧons : Ć travers sa Parole, nos devoirs dāĆ©tat, les circonstances, nos inspirations. Nous avions la certitude que Dieu entraĆ®nerait notre vie dans une aventure divine. Une aventure que nous ignorions au dĆ©part mais dans laquelle, spectateurs et acteurs en mĆŖme temps de son dessein dāamour, nous apportions, Ć chaque instant, la contribution de notre volontĆ© libre. Peu aprĆØs il nous faisait entrevoir les dĆ©veloppements de notre futur, en nous permettant de saisir avec certitude, le but pour lequel le Mouvement des Focolari Ć©tait en train de naĆ®tre : rĆ©aliser la priĆØre du testament de JĆ©sus : Ā« PĆØre, que tous soient un Ā», collaborer Ć la rĆ©alisation dāun monde plus uni. Et nous pouvons vivre de cette faƧon aujourdāhui encore. Avons-nous subi un bouleversement brutal et douloureux dans notre vie ? [ā¦] Ćprouvons-nous des moments de peur, dāangoisse de doute et mĆŖme la crainte de perdre la vie ? Ou bien menons-nous la vie habituelle avec ses obligations quotidiennes, pour le moment loin du danger ? Que pour nous tous ne comptent que ce qui a le plus de valeur : non pas une chose ou une autre mais la volontĆ© de Dieu : ĆŖtre Ć lāĆ©coute, lui donner la premiĆØre place dans notre cÅur, notre mĆ©moire, notre esprit : avant toute chose, mettre toutes nos forces Ć son service. Ā» Ainsi nous rectifierons, Tout au moins en nous, lāerreur qui a Ć©tĆ© commise. Alors la Christ demeurera en nous et nous serons toujours plus soudĆ©s, plus unis, plus “un”, partageant tout, priant avec efficacitĆ© les uns pour les autres et pour que la paix revienne Ā».
Avr 20, 2018 | Non classifiƩ(e)

JesĆŗs MorĆ”n. Photo Ā© 2018 Conseil ÅcumĆ©nique des Ćglise
“Avec le progrĆØs des moyens de transport et des techniques dāinformation, lāunivers sāest brusquement rĆ©trĆ©ciĀ ; les distances ont cessĆ© dāĆŖtre un obstacle aux contacts entre les hommes les plus diversĀ Ā». Et pourtant cette multiplication des relations « dĆ©bouche la plupart du temps sur une multiplication des barriĆØres et des incomprĆ©hensionsĀ Ā». Lāintervention de JesĆŗs MorĆ”n Ć GenĆØve sur le dialogue, caractĆ©ristique Ć©mergente de notre Ć©poque, bien quāencore inachevĆ©e,Ā dĆ©bute par la citation de ces propos de Roger Bastide, anthropologue franƧais, qui a vĆ©cu au siĆØcle dernier. « LāhumanitĆ© est plus que jamais proche dāĆŖtre elle-mĆŖme, mais elle se voit dans lāobligation de constater son incapacitĆ© Ć rĆ©pondre Ć sa vocationĀ Ā». Le contexte est celui dāun Ć©vĆ©nement suscitĆ© pour rappeler la riche collaboration et lāamitiĆ© entre le Mouvement des Focoalri et Chiara Lubich et Le Conseil ÅcumĆ©nique des Ćglises, lāorganisme, crƩƩ en 1948, qui a fait du dialogue le principal instrument dāune effective recherche dāunitĆ© entre les Ćglise ChrĆ©tiennes. Le dialogue ā soutient le coprĆ©sident des Focolari ā est si enracinĆ© dans la nature humaine que dans toutes les cultures, occidentales et orientales, nous pouvons en trouver les « sourcesĀ Ā». Pour les chrĆ©tiens, JĆ©sus lui-mĆŖme est la « clé » du dialogueĀ : lāamour rĆ©ciproque, perdre sa propre vie par amour jusquāĆ lāabandon.Ā» Quels sont les points forts dāune culture du dialogueĀ ? ā se demande MorĆ”n -. Le premier est que le dialogue est inscrit dans la nature de lāhomme. Lāhomme devient davantage homme dans le dialogueĀ Ā». Le deuxiĆØme est que « dans le dialogue chaque homme est complĆ©tĆ© par le don de lāautre. Nous avons besoinĀ les uns des autres pour ĆŖtre nous-mĆŖmes. Dans le dialogue je fais don Ć lāautre de mon altĆ©ritĆ©, de ma diversité ». De plus « chaque dialogue est toujours une rencontre personnelle. Il nāest pas Ā seulement fait de paroles ou de pensĆ©es, mais il consiste Ć donner notre propre ĆŖtre. Le dialogue nāest pas une simple conversation, ni une discussion, mais quelque chose qui touche au plus profond des interlocuteursĀ Ā».
Et dāajouter: āLe dialogue exige silence et Ć©couteā et āconstitue une expĆ©rience existentielle, parce que nous y risquons nous-mĆŖmes, notre vision des choses, notre « identité », y compris culturelle, ecclĆ©siale, qui toutefois ne sera pas perdue mais enrichie dans son ouvertureĀ Ā». « Le dialogue authentique nāest pas sans lien avec la vĆ©ritĆ©, il est toujours un approfondissement de la vĆ©ritĆ©. [ā¦] Chacun participe et partage avec les autres sa propre relation Ć la vĆ©ritĆ©, qui est une pour tousā. « Le dialogue ā poursuit MorĆ”n ā exige beaucoup de volontĆ©. Comme le dit Chiara Lubich, il sāagit de « Se faire un de la maniĆØre la plus profondeĀ Ā». Le modĆØle sublime et ineffable de ce dynamisme dāamour est, nous le savons, JĆ©sus AbandonnĆ©. Il reprĆ©sente vraiment le risque de lāaltĆ©ritĆ© qui conduit Ć la rĆ©ciprocitĆ©. [ā¦] Ā En se perdant par amour, Il a gagnĆ© pour nous et en nous un espace Ć©ternel de lumiĆØre et de VĆ©rité : lāEsprit SaintĀ Ā». Enfin le dialogue nāest possible quāentre personnes vraies Ā», sur la base dāune loi, « celle de la rĆ©ciprocitĆ©, où il trouve son sens et sa lĆ©gitimité ».
JesĆŗs MorĆ”n dĆ©crit ensuite un aspect ultĆ©rieur, mis en Ć©vidence par la contribution spĆ©cifique des Focolari Ć la cause de lāunitĆ© des chrĆ©tiens: le ādialogue de la vieā. Celui-ci conduit à « vivre des relations fondĆ©es sur lāĆvangile, sur lāĆ©change dāexpĆ©riences, sur tout ce que lāon a de plus prĆ©cieux Ć Ā partager avec nos frĆØre et sÅurs appartenant Ć une autre Ćglise Ā».Ā Citant les paroles du cardinal Walter Kasper, Ć©vĆŖque et thĆ©ologien catholique, prĆ©sident du Conseil Pontifical pour la Promotion de lāUnitĆ© des ChrĆ©tiens (« LāÅcumĆ©nisme de lāamour et lāÅcumĆ©nisme de la vĆ©ritĆ©, qui ont assurĆ©ment toute leur importance, doivent se concrĆ©tiser au moyen dāun ÅcumĆ©nisme de la vieĀ Ā»), MorĆ”n fait observerĀ : « Il faut se convaincre que cette dimension vitale du dialogue nāest pas dĆ©pourvue de pensĆ©e thĆ©ologique, mais elle se situe Ć un niveau fondamental et plus radical, Ć partir duquel, et seulement Ć partir duquel, on peut accĆ©der, dans un second temps et avec un vĆ©ritable profit, au niveau de la raison thĆ©ologiqueĀ Ā». « Le dialogue ā conclutĀ Ā MorĆ”n ā est le rythme des relations trinitaires. En lui il y a un Ć©change continuel des rĆ“les et des dons. [ā¦] Rien nāest perdu. Dans le risque du dialogue se joue le tout de notre personne et de celle de lāautre, dans lāespace transcendant de lāEsprit qui nous unit. En lui il y a donc toute lāhumanitĆ©. Celui qui dialogue fait lāhistoireĀ Ā». Foto gallery: https://oikoumene.photoshelter.com/galleries
Avr 20, 2018 | Non classifiƩ(e)
LāInstitut Universitaire Sophia (IUS) a accueilli, le 16 avril dernier, la cinquiĆØme Ć©tape du projet de dialogue et collaboration Wings of Unity, qui a mobilisĆ© des professeurs et des spĆ©cialistes du monde chrĆ©tien et musulman. Aux cĆ“tĆ©s de lāIUS, lāIslamic Centre of England de Londres et le Risalat International Institute de Qum sont aussi promoteurs. Au cours de ce projet, codirigĆ© par Piero Coda et Mohammed Shomali, quelques pistes innovantes ont Ć©tĆ© explorĆ©es dans le cadre du dialogue interreligieux, Ć travers des sĆ©minaires, des confĆ©rences publiques, des universitĆ©s dāĆ©tĆ© et diverses publications. La journĆ©e dāĆ©tude sāest dĆ©roulĆ©e dans le contexte plus large de la visite organisĆ©e du 15 au 18 avril dans la CitĆ© pilote de Loppiano, où se trouve aussi lāInstitut Universitaire Sophia. Au cours de ces journĆ©es, le groupe dāamis musulmans a eu la possibilitĆ© de connaĆ®tre de faƧon plus approfondie lāoriginale cohabitation multiculturelle animĆ©e par le charisme de Chiara Lubich. Source: Institut Universitaire Sophia https://vimeo.com/265783668
Avr 19, 2018 | Focolare Worldwide
Ā« 18 annĆ©es sont dĆ©jĆ passĆ©es mais la force de cet Ć©vĆ©nement nous remue encore nous tous qui y avons participĆ©. JāĆ©tais arrivĆ© Ć Rome en dĆ©cembre ā99, juste quelques mois avant. Une pĆ©riode commenƧait pour moi, pendant laquelle jāallais travailler comme illustrateur au Centre Gen international, en prĆ©paration au Genfest. Je ne pouvais pas encore imaginer quelles surprises māaurait rĆ©servĆ©es cette annĆ©e-lĆ ! Un jour de fĆ©vrier, alors que je me trouvais seul avec ma guitare, je pensais Ć Chiara āāLuceāā Badano : cāĆ©tait une gen comme nous, morte dix annĆ©es auparavant, et dans les derniers moments de sa vie, elle avait offert sa douleur pour la rĆ©ussite du Genfest. Jāai alors eu lāinspiration, je ne me lāexplique toujours pas aujourdāhui, de composer une chanson qui lui est dĆ©diĆ©e : āāCours, cours, dis-moi quāil nāy a rien Ć craindre. Cours, cours, brille, brille maintenant que ta lumiĆØre est en moiāā. Je ne pouvais que lāintituler :āāLuzāā, lumiĆØre. Le jour suivant, Ć Loppiano, il y avait au programme le premier dāune sĆ©rie de rendez-vous avec le groupe qui devait sāoccuper de la musique. Il sāagissait de choisir les quatre chansons officielles du Genfest. Un peu tendu, je proposai aussi celle-ci, en la chantant devant tout le monde. āāLuceāā fut choisie, et depuis lors, jusquāĆ aujourdāhui, elle a Ć©tĆ© chantĆ©e et traduite en diffĆ©rentes langues, devenant le symbole dāune expĆ©rience faite justement par Ć©normĆ©ment de jeunes, selon lāexemple de Chiara badano, qui en 2010 a Ć©tĆ© proclamĆ©e bienheureuse. Longtemps aprĆØs, ses parents, Maria Teresa et Ruggero, māont dit en māembrassant :āāTu as trouvĆ© la meilleure faƧon de la faire connaĆ®tre, car qui chante, prie deux fois !āā.
Ce Genfest, le premier organisĆ© entiĆØrement par nous, les jeunes, Ć©tait un rĆ©el dĆ©fi, une expĆ©rience dāunitĆ© entre nous et de maturitĆ©. Au moment du choix dāun logo, je fis une proposition, le signe dāune vague qui serait restĆ©e incessante dans le temps. Et, autre grand cadeau, ce logo fut aussi choisi ! Tout Ć©tait prĆŖt pour le 17 aoĆ»t. De bon matin, nous Ć©tions dĆ©jĆ sur le podium pour le sound check, et les derniers prĆ©paratifs. Avant de commencer, 25 mille personnes attendaient de pouvoir entrer dans le Stade. Trois, deux, un…avec une percussion aux rythmes divers et un son lĆ©ger et incessant, comme le battement cardiaque, finalement dĆ©butait ce que nous prĆ©parions depuis des mois. Un programme riche pour montrer aux jeunes du monde entier que lāunitĆ© Ć©tait possible. Vers 18:30, cāĆ©tait Ć mon tour avec une chanson que jāavais composĆ©e au Costa Rica quatre ans auparavant (āāUn sourire suffitāā).
Lāhistoire de Chiara āāLuceāā Badano, prĆ©sentĆ©e comme un exemple de saintetĆ© Ć seulement 18 ans, tandis que passaient les photos de son visage lumineux et souriant sur grand Ć©cran, fut accueillie dans un silence absolu. On croyait vivre un moment dāĆ©ternitĆ©. Tout de suite aprĆØs, les premiers accords de āāLuceāā. Et enfin, le moment le plus attendu, la proposition de Chiara Lubich :āāLāidĆ©e dāun monde plus uni pour lequel de nombreux jeunes se battent aujourdāhui, ne sera plus seulement une utopie, mais deviendra, avec le temps, une grande rĆ©alitĆ©. Et le futur est surtout entre vos mainsāā. Et donc le lancement duāāProjet Afriqueāā. Mais ce nāĆ©tait pas encore terminĆ©, le grand rendez-vous des JMJ, les 19 et 20 aoĆ»t sur lāesplanade de Tor Vergata, avec Jean-Paul II. Une autre journĆ©e historique avec deux millions de jeunes Ć qui ni la chaleur du jour ni le froid de la nuit nāavaient entamĆ© la joie dāĆŖtre ensemble. Inoubliable la consigne du Pape :āāNāayez pas peur dāĆŖtre les saints du troisiĆØme millĆ©naireāā. Avant de rentrer au Costa Rica en dĆ©cembre de cette annĆ©e-lĆ , jāai eu la possibilitĆ© de saluer personnellement Chiara Lubich et de lui laisser un souvenir de cette expĆ©rience magique que jāavais vĆ©cue cette annĆ©e-lĆ : un petit livret. Mais les cadeaux nāĆ©taient pas terminĆ©s pour moi : aprĆØs plusieurs annĆ©es, jāai rencontrĆ© une fille autrichienne qui avait comme moi participĆ© Ć ce Genfest, Tina. Maintenant, elle est devenue ma femme !āā
Sandro Rojas Badilla
Ecoute : āāUn sourire suffitāā (Basta un sorriso) Ecoute : āāLuzāā Photo: Sandro Rojas Badilla
Avr 19, 2018 | Non classifiƩ(e)
Nous sommes nĆ©s chacun dans une famille traditionnelle et conservatrice de Tlemcen, une ville trĆØs ancienne, berceau de la culture arabo-musulmane ā raconte Farouk. Nous sommes mariĆ©s depuis 42 ans, avons trois enfants et deux petits enfants. Au cours de notre premiĆØre annĆ©e de mariage, comme beaucoup de couples, nous avons dĆ©couvert que nous avions des caractĆØres diffĆ©rents et cela nāa pas Ć©tĆ© sans causer quelques frictions. Notre rencontre avec le Mouvement des Focolari nous a fait comprendre que nous devions prendre le chemin dāun amour vrai. Cette expĆ©rience nous a comblĆ©s de lāamour de Dieu et nous a permis de faire les premiers pas lāun vers lāautre. Nous avions un tel dĆ©sir de connaĆ®tre en profondeur la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, que notreĀ vie Ć commencĆ© Ć se dĆ©rouler entre Oran, où lāon habitait, et Tlemcen où se trouve le centre de rencontre du mouvement. Nous nous sommes mis Ć partager notre foi musulmane et Ć comprendre comment incarner la spiritualitĆ© de lāunitĆ© dans notre credo. A Oran, une petite communautĆ© sāest formĆ©e autour de nous et notre maison est devenue un lieu de rencontre, un « PhareĀ Ā» comme Chiara Lubich elle-mĆŖme a voulu lāappeler. De nombreux musulmans ont connu le focolare: nourris et enrichis par un amour surnaturel, nous avons commencĆ© Ć mettre tout en commun. Au dĆ©but des annĆ©es 1990, le contexte guerrier qui secouait notre pays nous rappelait les circonstances analogues de la naissance du Mouvement, et la dĆ©couverte de Dieu comme unique idĆ©alĀ Ā».
« Avec lāadolescence de nos enfants – poursuit SchĆ©hĆ©razad ā nous avons traversĆ© une pĆ©riode mouvementĆ©e. Nous avons cherchĆ© Ć vivre avec eux la concertation et le dialogue, mais surtout Ć leur prodiguer notre amour. Nous pouvons dire quāavec nos deux aĆ®nĆ©s nous avons rĆ©ussi Ć crĆ©er une relation basĆ©e sur la franchise. Dans la communautĆ© du focolare jāentendais des tĆ©moignages où lāon parlait de Dieu Amour. Jāapprenais petit Ć petit Ć māabandonner avec confiance Ć Dieu, Ć sa misĆ©ricorde. En suivant ce cheminement spirituel, je me suis libĆ©rĆ©e de mon moi, des peurs que jāĆ©prouvais dans ma relation avec les autres. Lāengagement Ć mettre Dieu Ć la premiĆØre place est certes personnel, mais nous avons choisi de le vivre comme famille. ReconnaĆ®tre nos propres limites et celles de lāautre est un exercice continu, il faut sans cesse se remettre dans lāamour, se demander pardon et recommencerĀ Ā». Ā« En Islam ā explique Farouk ā la priĆØre est un moment solennel. Avant nos priĆØres nāĆ©taient pas rĆ©guliĆØres et chacun les faisait de son cĆ“tĆ©. Maintenant nous cherchons Ć les faire ensemble, par amour, et non par obligation. De nombreux jeunes subsahariens viennent Ć©tudier en AlgĆ©rie. Parmi ceux-ci quelques uns frĆ©quentent le focolare. Lāun dāentre eux, chrĆ©tien, a vĆ©cu chez nous pendant un an et demi, et avec lui nous avons construit une relation si profonde quāil nous considĆ©rait comme sa seconde familleĀ ; souvent nous lui prĆŖtions notre voiture pour quāil puisse se rendre Ć la messeĀ Ā». « Dans la communautĆ© des Focolari ā cāest Ć nouveau SchĆ©hĆ©razad qui parle ā il y a un Ć©change sincĆØre et sans Ć©quivoque sur la foi. Nous avons appris Ć connaĆ®tre la foi chrĆ©tienne. Chaque Ć©change se fait dans le respect de chacun, avec un amour dĆ©sintĆ©ressĆ©, qui ne prĆ©tend pas convertir lāautre, mais lāaider Ć ĆŖtre plus lui-mĆŖme. Lorsque nous rencontrons un chrĆ©tien, il est naturel pour nous Ā de voir en lui un frĆØre Ć aimer. Nous ne sommes pas nĆ©s pour vivre dans la rivalitĆ©, mais pour bĆ¢tir un projet commun. Construire lāunitĆ© nāest pas une chose acquise une fois pour toutes, mais un engagement Ć renouveler continuellement. Ensemble, musulmans et chrĆ©tiens, nous pouvons avancer vers « lāUn qui unifieĀ Ā». Dans notre vie, grĆ¢ce Ć Chiara Lubich, nous avons compris que cet Un unificateur se rĆ©alise si deux frĆØres, deux sÅurs, sāaiment, prĆŖts aussi Ć donner leur vie lāun pour lāautreĀ Ā».