Mouvement des Focolari
Eucharistie et divorcƩs dans une nouvelle union

Eucharistie et divorcƩs dans une nouvelle union

20150524-01Nous nous Ć©tions prĆ©parĆ©s au mariage, sĆ»rs de nous engager pour toute la vie. Mais dĆ©jĆ  aprĆØs la naissance de notre fille, il a commencĆ© Ć  sortir seul et moi, qui Ć©tais fatiguĆ©e Ć  cause du travail et de la maternitĆ©, mais aussi amoureuse, je ne me suis pas aperƧue immĆ©diatement que quelque chose n’allait pas.

S’en suivront treize ans de mensonges et de disputes, en alternance avec de pseudos Ć©claircissements et des dĆ©sillusions continues. ƉpuisĆ©e et au bord de la dĆ©pression (je ne pesais plus que 36Ā kg), j’ai finalement abandonnĆ© et j’ai redonnĆ© sa libertĆ© Ć  mon mari.

Trois ans aprĆØs, j’ai retrouvĆ© un de mes amis d’école, lui aussi pĆØre sĆ©parĆ©. Au dĆ©but, j’essayais de rĆ©sister au sentiment que je sentais naĆ®tre en moi, parce que, si d’un cĆ“tĆ© le fait de me sentir aimĆ©e m’apportait un grand bonheur, d’un autre il me mettait face au problĆØme de ma vie chrĆ©tienne. Ce furent des moments trĆØs difficiles. Mais, ensuite, les doutes se dissipĆØrent, parce que je me disais: c’est vrai que je m’étais mariĆ©e, convaincue du ā€˜pour toujours’, mais si l’amour n’est plus rĆ©ciproque, pourquoi ne pas pouvoir continuer avec une autre personne dans cette vocation Ć  la vie de famille que j’avais depuis toujours ressentie?

SĆ»rs de notre amour, nous avons dĆ©cidĆ© de joindre nos deux vies brisĆ©es. AprĆØs environ deux ans de cohabitation, nous avons eu un enfant, que nous avons fait baptiser et que nous essayons d’éduquer chrĆ©tiennement.

Pour mon compagnon – une personne trĆØs droite qui se dĆ©clare non croyante – le problĆØme de l’intĆ©gration dans l’Église n’existe pas. Moi, au contraire, j’ai continuĆ© Ć  frĆ©quenter la messe dominicale et, malgrĆ© la souffrance, je me suis adaptĆ©e aux instructions de l’Ɖglise en m’interdisant les sacrements de la RĆ©conciliation et de l’Eucharistie. J’aurais pu aller dans une Ć©glise où je ne suis pas connue, mais, par allĆ©geance, je ne l’ai jamais fait.

Cependant, aprĆØs quelque temps, cette auto-exclusion a commencĆ© Ć  me peser et je me suis Ć©loignĆ©e de la messe et de la vie de la communautĆ©. J’éprouvais, en effet, une forte gĆŖne en voyant les autres se diriger vers l’autel et moi devant rester assise sur le banc. Je me sentais abandonnĆ©e, rĆ©pudiĆ©e, coupable.

AprĆØs quelques annĆ©es, grĆ¢ce au soutien du Focolare, j’ai repris le chemin de foi. ā€˜Dieu t’aime immensĆ©ment’, me rĆ©pĆ©taient-ils. Avec eux, je comprenais que JĆ©sus est mort et ressuscitĆ© pour moi aussi, que Lui, dans son amour infini, avait dĆ©jĆ  comblĆ© ce gouffre dans lequel j’étais tombĆ© et qu’il n’attendait rien d’autre que je le suive pour le reste de ma vie.

J’ai ainsi dĆ©couvert que, au-delĆ  de l’Eucharistie, il existe d’autres sources Ć  travers lesquelles rencontrer JĆ©sus. Il se cache dans chaque personne que je rencontre, me parle Ć  travers son Ɖvangile et est prĆ©sent dans la communautĆ© rĆ©unie en son nom. Je le trouve surtout quand je rĆ©ussis Ć  transformer en amour la douleur causĆ©e par l’éloignement de l’Eucharistie.

Je me souviens de la premiĆØre communion de notre fils. J’étais l’unique parent Ć  ne pas aller jusqu’à l’autel avec lui: une souffrance indĆ©finissable. En revanche, je peux dire que c’était justement lorsque j’ai perdu l’Eucharistie que j’ai redĆ©couvert le grand don, qui est comme quand tu te rends compte de la valeur de la santĆ© quand on tombe malade.

Le jour où je me prĆ©senterai au PĆØre, j’espĆØre que, plus que mes Ć©checs, il regarde ma petite, mais quotidienne tentative d’aimer les autres comme JĆ©sus nous l’a enseignĆ©.”

 

Merci Peppuccio!

Merci Peppuccio!

Peppuccio

Connu tout simplement sous le nom de Peppuccio, longtemps responsable de l’Ecole Abba, le centre culturel des Focolari, Giuseppe Maria ZanghƬ s’est Ć©teint Ć  l’improviste Ć  l’âge de 85 ans, aprĆØs une brĆØve maladie, l’aprĆØs-midi du 23 janvier 2015.

« Lui, qui nous a si souvent parlé du paradis, peut maintenant en profiter pleinement », affirme Maria Voce, présidente des Focolari, au moment de donner la nouvelle de son départ.

Nous rappelons son souvenir par quelques bribes d’une interview qu’il a donnĆ©e en 2009 Ć  la revue CittĆ  Nuova :

Tu as partagĆ© avec Chiara Lubich les dĆ©buts du mouvement Gen, qui rassemblait les jeunes des Focolari. Comment se fait-il qu’elle ait dĆ©cidĆ© de communiquer aussi Ć  la nouvelle gĆ©nĆ©ration ces rĆ©alitĆ©s mystiques connues sous le nom de Ā« Paradis de 49 Ā» ?

ā€œAu fond qu’est-ce que ce ā€˜Paradis de 49’ ? C’est ce que racontait Chiara par Ć©crit Ć  Igino Giordani sur ce qui se passait en elle durant l’étĆ© 1949 Ć  Fiera di Primiero, une pĆ©riode de contemplation au cours de laquelle Dieu imprimait dans son Ć¢me, comme au fer rouge, le projet de l’œuvre qui devait naĆ®tre. Dieu fait de mĆŖme avec tous les mystiques qui deviennent fondateurs de rĆ©alitĆ©s dans l’Eglise. La caractĆ©ristique de 49 est que cette expĆ©rience contemplative s’est faite – par participation – avec Chiara et un groupe de focolarines et focolarini qui passaient avec elle une pĆ©riode de vacances et que l’amour de Dieu avait Ā« fondusĀ» en une seule rĆ©alitĆ© : une fusion, cependant, qui laissait intactes les diverses individualitĆ©s.

Il s’agit d’une expĆ©rience tout Ć  fait originale mĆŖme sous l’aspect culturel, parce qu’il concerne ce que j’appelle un Ā« sujet collectif Ā». Toute culture, de fait, naĆ®t d’un sujet ; et l’homme d’aujourd’hui est Ć  la recherche justement d’un sujet pour la culture qui doit naĆ®tre. C’est Ć  mon avis la contribution la plus grande de Chiara Ć  la naissance d’une nouvelle culture, mais tout est encore Ć  dĆ©couvrir,

Mais, laissons de cĆ“tĆ© cet aspect sur lequel nous devrons travailler et Ć©tudier. Dieu avait ouvert Ć  Chiara la rĆ©alitĆ© de l’immensitĆ© de sa vie en lui faisant comprendre en mĆŖme temps beaucoup d’aspects de l’Oeuvre qui devait naĆ®tre. En elle ce n’était pas seulement un souvenir mais une vie toujours prĆ©sente. Et tu le sentais en restant Ć  cĆ“tĆ© d’elle ; tu sentais que suivre l’idĆ©al de l’unitĆ© ne voulait pas tellement dire connaĆ®tre une doctrine ou entendre parler de l’expĆ©rience faite par une personne, non ; mais entrer dans la rĆ©alitĆ© où Chiara avait vĆ©cu en 49 et qui continuait.

Alors à son avis, les jeunes du mouvement devaient entrer dans le vif de cette expérience à la fois humaine et divine, spirituelle et culturelle, et y rester, en la développant et en la faisant avancer ».

Source : CittĆ  Nuova

Albert Rauch: bâtisseur de ponts avec les Eglises orientales et orthodoxes

Albert Rauch: bâtisseur de ponts avec les Eglises orientales et orthodoxes

Ddr.-albert-rauchans la ligne des multiples ouvertures souhaitĆ©es par Vatican II, vers la fin des annĆ©es 60, l’épiscopat allemand entrevoit l’exigence de renforcer les rapports avec l’Orthodoxie. L’évĆŖque Graber de Ratisbonne – qui l’a chargĆ© de dĆ©velopper un tel dialogue – sait qu’il peut compter sur une personne d’une grande compĆ©tence qui pourra assumer brillamment un tel rĆ“le : Albert Rauch. OrdonnĆ© prĆŖtre et aprĆØs avoir fini ses Ć©tudes de thĆ©ologie Ć  la GrĆ©gorienne de Rome, grĆ¢ce Ć  sa sensibilitĆ© aiguĆ« pour les rites d’Orient, Albert dĆ©cide d’ajouter un doctorat au CollĆØge Russicum, où il apprend, entre autres, le grec moderne et le russe. Sa permanence Ć  Rome est une occasion pour lui de connaitre le mouvement des Focolari. Il fait sienne la spiritualitĆ© en y dĆ©couvrant aussi la profonde dimension œcumĆ©nique. TrĆØs vite il demande d’en faire partie en tant que prĆŖtre focolarino. Pour approfondir la connaissance de l’Orient, Albert fait de longs voyages en GrĆØce, en Turquie, au Liban, en Syrie, en IsraĆ«l. Il fait aussi partie d’une dĆ©lĆ©gation officielle qui se rend Ć  Constantinople, Ć  Sofia, Belgrade : ce sont les premiĆØres marches d’approche importantes entre ces Eglises sœurs. Le Patriarche AthĆ©nagoras est frappĆ© de le voir si jeune, il souligne l’importance, pour les jeunes de l’Orient de pouvoir eux aussi aller en Occident pour s’enrichir mutuellement. C’est ainsi que dĆ©marre la possibilitĆ© pour les jeunes de diverses Eglises d’Orient de se rendre en Allemagne. On lui confie l’institut des Eglises Orientales qui vient de naitre : Ostkirchliches Institut Ć  Ratisbonne. L’évĆŖque demande Ć  Chiara Lubich qu’à Ratisbonne s’ouvre aussi un focolare fĆ©minin, pour l’aider dans cette tĆ¢che. 20150123-02Albert, aidĆ© d’un autre prĆŖtre, se prodigue en mille initiatives, en tissant des rapports importants et fructueux panorthodoxes et entre orthodoxes et catholiques. Un dialogue qui, Ć©tant donnĆ© sa prĆ©paration, est profondĆ©ment thĆ©ologique et en mĆŖme temps un Ā« dialogue de la vie Ā», comme lui-mĆŖme aime l’appeler. En souvenir de l’encouragement d’AthĆ©nagoras, il amĆØne souvent ses Ć©tudiants, qui viennent de diffĆ©rentes Eglises orientales, en visite Ć  Rome, en organisant des tours en collaboration avec leĀ Centre Un des Focolari. Durant plus de 35 ans, ces Ć©tudiants prendront part aux Ā« Semaines œcumĆ©niques Ā» au programme du Centre Mariapoli. Plusieurs parmi eux au cours des annĆ©es, occuperont des postes de responsabilitĆ© dans leur Eglise. Au cours de l’étĆ©, en vacances, proche de Rome, il ne manque pas de rendre visite au Centre Un pour partager ses projets et ĆŖtre informĆ© sur les activitĆ©s du mouvement. Au fur et Ć  mesure, Albert ou mieux le professeur Albert Rauch, commence aussi sa collaboration avec l’Ecole Abba et avec l’Institut Universitaire Sophia. Sa passion dĆ©vorante pour la recomposition de l’unitĆ© l’avait poussĆ© Ć  apprendre une quinzaine de langues, qui lui ont permis de semer la graine de l’unitĆ© en beaucoup de cœurs des nations les plus variĆ©es. Son dĆ©part est une grande perte pour le monde œcumĆ©nique. Son exemple et sa passion pour l’unitĆ© des chrĆ©tiens sont un stimulant pour tous ceux qui veulent contribuer Ć  la rĆ©alisation de la priĆØre de JĆ©sus Ā« que tous soient un Ā».

Loppiano – Le premier Doctorat h.c. de l’Institut Universitaire Sophia dĆ©cernĆ© au Patriarche BartholomĆ©e 1er.

Loppiano – Le premier Doctorat h.c. de l’Institut Universitaire Sophia dĆ©cernĆ© au Patriarche BartholomĆ©e 1er.

Live streaming – Loppiano, 26.10.2015, 17:00 CET PatriarchBartholomewDans la motivation officielle de l’attribution du Doctorat, le prĆ©sident de IUS, le professeur Piero Coda, explique que le Patriarche s’est rĆ©vĆ©lĆ© ĆŖtre un protagoniste convaincu et actif dans le chemin œcumĆ©nique vers la pleine unitĆ© des chrĆ©tiens et dans le dialogue entre personnes de religions et de convictions diffĆ©rentes. En outre il s’est distinguĆ© par ses actions en faveur de la justice, de la paix, du respect de l’environnement et de la nature, et cela conformĆ©ment Ć  la vision de l’humanitĆ©, de l’histoire et du cosmos que la tradition spirituelle et thĆ©ologique de l’Orient chrĆ©tien a toujours dĆ©fendue et continue de dĆ©fendre. L’histoire des relations fraternelles entre le Mouvement des Focolari et les Orthodoxes remonte Ć  la rencontre extraordinaire de Chiara Lubich avec le patriarche de Constantinople AthĆ©nagoras 1er. Ā«C’était le 13 juin 1967 – raconte Chiara. Il m’a accueillie comme s’il m’avait toujours connue. ā€œJe vous attendaisā€, s’est-il exclamĆ© et il a voulu que je lui raconte les contacts du Mouvement avec les luthĆ©riens et les anglicans Ā» Chiara a eu vingt-cinq audiences avec AthĆ©nagoras 1er. Ces relations ont ensuite continuĆ© avec le Patriarche DĆ©mĆ©trios 1er. Et les contacts avec l’actuel patriarche œcumĆ©nique BartholomĆ©e 1er participent du mĆŖme esprit d’estime et d’amitiĆ©. Entre-temps la spiritualitĆ© du Mouvement a Ć©tĆ© aussi accueillie par des chrĆ©tiens des Anciennes Eglises d’Orient, c’est ainsi que le dialogue s’est dĆ©veloppĆ© avec les chrĆ©tiens syro-orthodoxes, coptes, Ć©thiopiens, armĆ©niens et assyriens. Cet Ć©vĆ©nement vient complĆ©ter la mosaĆÆque des relations d’amitiĆ© et de communion avec le Mouvement des Focolari et prend place dans les festivitĆ©s du 50ĆØme anniversaire de la naissance de la CitĆ© pilote de Loppiano qui ont dĆ©butĆ© en septembre 2014 avec LoppianoLab. www.loppiano.it

A Cannes le ā€œPrix Chiara Lubich pour la FraternitĆ©ā€

A Cannes le “Prix Chiara Lubich pour la FraternitĆ©”

La ville de Cannes a emportĆ© la sixiĆØme Ć©dition du “Prix Chiara Lubich pour la fraternitĆ©. C’est le projet “Vivre ensemble Ć  Cannes” qui a suscitĆ© cette logo_cittaperlafraternitareconnaissance en raison d’une sĆ©rie d’initiatives en faveur d’une convivialitĆ© pacifique qui a mobilisĆ© des citoyens laĆÆcs et croyants de plusieurs religions. La signature du maire de Cannes en vue de la candidature de sa ville pour le prix arrive le 7 janvier, jour de l’attentat du siĆØge de Charlie Hebdo Ć  Paris. Ā« Il y a le symbole de la haine et il y a le symbole de la paix : nous voulons mettre en valeur celui de la paix Ā» dĆ©clare Vladimir Gaudrat, le PĆØre AbbĆ© cistercien, prĆ©sent avec la dĆ©lĆ©gation franƧaise Ć  la remise du Prix. La cĆ©rĆ©monie s’est dĆ©roulĆ©e Ć  Rome, le 17 janvier dernier, au cours d’un congrĆØs sur le thĆØme ā€œDialogue et communautĆ©, quel lien avec la fraternitĆ©?ā€, organisĆ© par l’Association Ā« CittĆ  per la FraternitĆ  Ā» (Ville pour la FraternitĆ©) qui a promu le prix. Le lieu choisi, le Capitole, rappelle l’histoire qui relie la ville de Rome Ć  la personne dont le nom est associĆ© Ć  ce Prix. Le 22 janvier 2000, jour de son 80ĆØme anniversaire, Chiara Lubich recevait en effet la citoyennetĆ© romaine. En 1949, Chiara, Ć©tablie depuis peu dans la capitale – où elle a vĆ©cu pendant dix ans – dans un article intitulĆ© Ā« RĆ©surrection de Rome Ā», dĆ©crivait cette ville dĆ©figurĆ©e par la guerre et par la misĆØre qui mettait Ć  l’épreuve la dignitĆ© de ses habitants. Dans cet Ć©crit elle exprimait la volontĆ© de contribuer Ć  ramener la lumiĆØre et l’amour dan les maisons, les rues, les Ć©tablissements scolaires, les lieux de travail, au Parlement, partout. Un souhait qu’elle formula Ć  nouveau en juin 2000. Pour y parvenir elle indiqua une voie, celle de l’art d’aimer, en parfait accord avec le nom de la capitale Ā« ROMA Ā» qui devient Ā« AMOR Ā» si on le lit Ć  l’envers. Un art qui rĆ©sulte des valeurs de l’Evangile. DSC_1507-560x292De ces intuitions naĆ®tra la conception que Chiara Lubich a de la ville et dont s’inspire l’Association qui regroupe actuellement 140 communes italiennes : autant de lieux de croissance communautaire, tous susceptibles de dilater leurs confins intĆ©rieurs et extĆ©rieurs Ć  travers le jeu complexe des relations entre habitants et aussi entre citoyens et institutions. Ā« Les villes – explique lors de son intervention Pasquale Ferrara, secrĆ©taire gĆ©nĆ©ral de L’Institut EuropĆ©en de Florence – sont depuis toujours des lieux de pluralisme et de diversitĆ©s, où les diffĆ©rentes associations collaborent avec les institutions locales en vue de rĆ©soudre les problĆØmes Ā» Le cardinal Joao Braz de Aviz, prĆ©fet de la CongrĆ©gation pour les Instituts de Vie consacrĆ©e, a aussi tĆ©moignĆ© de l’importance de la fraternitĆ© pour la vie citoyenne, en rappelant ses expĆ©riences au BrĆ©sil. Ā« Le Mouvement des Focolari – a-t-il rappelĆ© – m’a appris Ć  m’ouvrir Ć  la diversitĆ©, une chose que j’ai pu ensuite expĆ©rimenter Ć  Brasilia…jusqu’au moment de mon arrivĆ©e Ć  Rome où cette fraternitĆ© m’invite Ć  Ć©tablir des contacts ouverts avec tous Ā» ā€œEn ces jours où nous voyons de nombreux conflits ouverts, il nous semblait trĆØs important de rĆ©flĆ©chir sur le dialogue et la fraternitĆ©, dans une communautĆ© en pleine transformation et traversĆ©e par de nombreuses sensibilitĆ©s, de dĆ©dier un aprĆØs-midi Ć  cette question pour envisager comment susciter une nouvelle cohĆ©sion sociale Ā», dĆ©clare devant les micros de Radio Vatican Lina Ciampi, secrĆ©taire de l’association CittĆ  per la FraternitĆ . Ā« Cannes a prĆ©sentĆ© un projet Ć  caractĆØre multiculturel et interreligieux, qui mobilise des bouddhistes, des juifs, des musulmans… ce qui semblait trĆØs bien correspondre Ć  tout ce que l’Association se propose de faire Ā». Outre la ville franƧaise de Cannes, les communes de San Severino et Tolentino (Marches) ont Ć©tĆ© primĆ©es pour leurs projets en faveur des couches les plus fragiles de leur population, tandis qu’une Mention trĆØs honorable a Ć©tĆ© attribuĆ©e Ć  la ville de Trieste pour son projet Education Ć  la Paix qui a permis l’installation du dĆ© de la Paix dans un parc public.

TƩmoignages des Philippines: une expƩrience inoubliable!

TƩmoignages des Philippines: une expƩrience inoubliable!

20150121-03Les images des rĆ©cents voyages du pape au Sri Lanka d’abord, et aux Philippines ensuite, ont fait le tour du monde. Ses discours, gestes, phrases, ont Ć©tĆ© rapportĆ©s par beaucoup de journaux dans de nombreuses langues et par les rĆ©seaux sociaux qui sont devenus de puissants multiplicateurs de son message de “misĆ©ricorde et compassion”, les thĆØmes centraux qu’il a choisis pour ce voyage historique.

Nous avons encore marquĆ© l’histoire – Ć©crivent-ils depuis Manille – en battant le record d’affluence Ć  l’inoubliable JournĆ©e mondiale de la Jeunesse en 1995 avec Jean-PaulĀ II. En effet, durant la messe au Luneta Park, les presque 7 millions de personnes prĆ©sentes ont Ć  nouveau dĆ©montrĆ© leur foi et leur amour pour le Saint-PĆØre.”

Le deuxiĆØme jour, 40Ā 000 personnes ont participĆ© Ć  la rencontre avec les familles au Mall of Asia, prĆØs de la baie de Manille. FranƧois a encouragĆ© les familles philippines Ć  “ĆŖtre des sanctuaires de respect pour la vie” et Ć  proclamer la sacralitĆ© de la vie de la naissance Ć  la mort.

J’attendais une cĆ©lĆ©britĆ© – explique Nidj, jeune des Focolari – je me suis au contraire retrouvĆ© devant un ā€˜serviteur’. J’ai ressenti son amour pur, simple et qui parlait avec authenticitĆ©. Il est restĆ© humble et lui-mĆŖme, malgrĆ© toute l’attention rivĆ©e sur lui.”

Loli Funk: “Avec sa sagesse, il nous a encouragĆ©s Ć  vivre une vie chrĆ©tienne authentique. Je crois qu’il n’est pas nĆ©cessaire d’être catholique pour apprĆ©cier son message. Il a touchĆ© notre cœur, lĆ  où cela fait mal et se ressent le plus. J’ai compris que si nous sommes une famille, une communautĆ© qui prend soin les uns des autres, nous avons plus de possibilitĆ©s d’y arriver.”

RomĆ© Vital: “Lorsqu’il a parlĆ© aux jeunes Ć  l’UniversitĆ© St-Thomas, il nous a exhortĆ©s Ć  vivre la rĆ©ciprocitĆ©: pas seulement donner, mais aussi apprendre Ć  recevoir l’amour de Dieu et des autres. Mettre en Ć©vidence la valeur de la rĆ©ciprocitĆ© dans notre vie chrĆ©tienne me semble ĆŖtre quelque chose de nouveau.”

20150121-01 Enfin, Jan Co Chua: “En rĆ©flĆ©chissant aux Ć©vĆ©nements de ces jours, je me sens comme les disciples d’Emmaüs qui se demandaient ā€˜N’y avait-il pas comme un feu qui brĆ»lait au-dedans de nous quand il nous parlait en chemin et nous expliquait les Ɖcritures?’ (Lc 24,32).”

L’étape la plus Ć©mouvante a Ć©tĆ© la visite aux survivants des zones touchĆ©es par les typhons, Ć  Tacloban. “Nous sommes encore dans cette euphorie que l’historique venue de notre Saint-PĆØre le pape FranƧois nous a laissĆ©e”, Ć©crivent les membres de la communautĆ© locale des Focolari.

“FranƧois est le premier pape Ć  avoir visitĆ© Tacloban. Sa venue nous a fait ressentir l’amour maternel de Dieu Ć  travers l’Église. Nous nous sommes sentis compris, consolĆ©s, aprĆØs avoir beaucoup souffert ces derniĆØres annĆ©es. Sa spontanĆ©itĆ© dans l’amour nous a surpris: sa dĆ©cision, malgrĆ© le typhon, de cĆ©lĆ©brer la messe en plein air, avec le vent qui soufflait trĆØs fort. Nous avons Ć©tĆ© trĆØs touchĆ©s par son homĆ©lie, par son humilitĆ©, lorsqu’il a dit qu’il n’avait pas de mots face Ć  ces souffrances, et lorsqu’il nous a demandĆ© pardon d’ĆŖtre arrivĆ© un peu en retard…”

La communautĆ© des Focolari a Ć©tĆ© pleinement impliquĆ©e dans la prĆ©paration. “L’Église locale nous a confiĆ© la prĆ©paration du lieu où la messe a Ć©tĆ© cĆ©lĆ©brĆ©e: la grande esplanade qui pouvait accueillir 120Ā 000 personnes. Face Ć  cette tĆ¢che ardue, nous nous sommes fait aider par des adhĆ©rents, sympathisants, amis, parents, aussi des autres provinces, et nous avons organisĆ© un plan sur lequel nous avons travaillĆ© pendant trois mois.”

20150121-02Von confesse qu’elle n’allait plus Ć  la messe depuis des annĆ©es: “Lorsque j’ai Ć©tĆ© invitĆ©e Ć  travailler pour l’évĆ©nement, j’ai mis tout mon ĆŖtre pour aider. J’ai retrouvĆ© la foi et la famille du Focolare.” Quelques bĆ©nĆ©voles prĆ©posĆ©es Ć  la prĆ©paration des lieux Ć©crivent: “Nous pouvions choisir une meilleure place pour voir le pape. Mais nous avons pris les places les plus Ć©loignĆ©es pour laisser les premiĆØres Ć  d’autres. Mais, Ć  la fin, nous avons quand mĆŖme pu saluer le pape de trĆØs prĆØs!”

Aussi les jeunes Gen ont travaillĆ© dans le service d’ordre: “Nous avons cherchĆ© Ć  ce que l’amour prĆ©vale sur tout: en donnant la prĆ©fĆ©rence aux personnes Ć¢gĆ©es, Ć  ceux qui venaient de loin (en parcourant beaucoup de kilomĆØtres Ć  pied)… Nous Ć©tions trĆØs touchĆ©s par les paroles du Saint-PĆØre. Nous l’avons saluĆ© de prĆØs et il nous a souri. Tant de joie pour cette rencontre!”

“La visite du pape FranƧois – concluent-ils – a Ć©tĆ© une expĆ©rience unique: ĆŖtre lĆ  avec toute la population, en travaillant ensemble 24Ā heures sous la pluie, le vent violent et beaucoup d’autres dĆ©sagrĆ©ments. Ses paroles et l’expĆ©rience vĆ©cue ne s’effaceront jamais de nos cœurs!”

Chiara Lubich: l’évĆŖque de Frascati ouvre la cause de bĆ©atification.

Chiara Lubich: l’évĆŖque de Frascati ouvre la cause de bĆ©atification.

Une conception de la saintetĆ© enracinĆ©e dans l’évangile, voilĆ  ce qui a nourri sa vie. Chiara Lubich Ć©crivait :Ā« Nous trouvons la saintetĆ© en JĆ©sus, elle fleurit en nous ChiaraLubichparce que nous aimons….Si nous cherchions la saintetĆ© pour elle-mĆŖme, nous ne l’atteindrions jamais. Aimer, donc, et rien d’autre. Perdre tout, mĆŖme l’attachement Ć  la saintetĆ©, pour ne tendre qu’à aimer Ā».

Le choix de la cathĆ©drale de Frascati, fait par Mgr Raffaello Martinelli, souligne l’importance ecclĆ©siale de cet acte pour ouvrir Ā« le ProcĆØs concernant la vie, la vertu, les signes et la rĆ©putation de saintetĆ© Ā» de Chiara Lubich. Le diocĆØse de Frascati est le territoire sur lequel se trouve le Centre International du Mouvement des Focolari, Ć  cĆ“tĆ© duquel Chiara Lubich a passĆ© une grande partie de sa vie et où elle est morte. Sa dĆ©pouille repose dans la chapelle du Centre, Ć  Rocca di Papa.

La cĆ©rĆ©monie d’ouverture de la ā€œCause de bĆ©atification et canonisationā€, appelĆ©e Prima Sessio, aura lieu le mardi 27 janvier 2015 ; elle commencera Ć  16h par la rĆ©citation des VĆŖpres. Elle comportera la lecture du DĆ©cret de l’introduction Ć  la Cause et celle du Rescrit du Nihil obstat du Saint SiĆØge, l’installation du trubunal nommĆ© par l’EvĆŖque, suivie des Serments prononcĆ©s par l’EvĆŖque, par les membres du tribunal et par ceux de la postulation. A partir de ce moment Chiara Lubich pourra ĆŖtre appĆ©lĆ©e servante de Dieu.

L’évĆ©nement pourra ĆŖtre suivi en direct via internet.

C’est par une lettre adressĆ©e au Mouvement des Focolari que la prĆ©sidente Maria Voce annonce avec une grande joie l’ouverture de cette cause, en invitant tous ceux qui vivent la spiritualitĆ© de l’unitĆ© Ć  ĆŖtre Ā« un tĆ©moignage vivant Ā» de tout ce que Chiara a vĆ©cu, annoncĆ© et partagĆ© avec de nombreuses personnes, dans un engagement commun sur le chemin d’une Ā« saintetĆ© vĆ©cue ensemble Ā».

L’acheminement de la Cause avait dĆ©butĆ© la 7 dĆ©cembre 2013, jour du 70ĆØme anniversaire de la Fondation des Focolari, avec l’annonce faite par la PrĆ©sidente Maria Voce de la dĆ©cision de prĆ©senter la requĆŖte en bonne et due forme auprĆØs de l’EvĆŖque de Frascati, Mgr Martinelli. Elle exprimait ainsi le souhait de nombreuses personnes dĆ©sireuses qu’une telle demande soit prĆ©sentĆ©e, dans le but de faire faire grandir chez beaucoup un engagement spirituel et moral en faveur du bien de l’humanitĆ©. Les actes canoniques prĆ©vus ont Ć©tĆ© rĆ©digĆ©s au cours des mois qui ont suivi.

Le nombre impressionnant de visiteurs venus sur les lieux où elle a vĆ©cu et où elle est morte montre Ć  quel point son tĆ©moignage continue Ć  rayonner : au cours des six annĆ©es qui nous sĆ©parent de son dĆ©cĆØs, plus de 120000 personnes y sont passĆ©es, provenant de tous les continents et de nombreuses traditions religieuses, des cardinaux, des Ć©vĆŖques, des acadĆ©miciens, des hommes politiques, des familles, des jeunes, des membres d’associations et de mouvements, des personnes sans rĆ©fĆ©rences religieuses, des enfants et des ados, des adultes en quĆŖte d’espĆ©rance.

Nous parviendrons Ć  la saintetĆ©, expliquait encore Chiara ā€œSi Ć  la base de notre saintetĆ© (avant toute chose, y compris celle-ci) nous vivons l’amour rĆ©ciproque: la prĆ©sence de JĆ©sus au milieu de nous comme condition, moyen et but de notre sanctification.Ā»

Streaming: mardi 27 janvier 2015 ; elle commencera Ć  16h: http://live.focolare.org
CommuniquƩ de presse

Chiara Lubich, cause de bƩatification et de canonisation

NigƩria, voyage parmi les rƩfugiƩs Ơ Yola

NigƩria, voyage parmi les rƩfugiƩs Ơ Yola

20150120-01

Selon les Nations Unies 700000 personnes sont contraintes d’abandonner leur maison Ć  cause des violences qui sĆ©vissent dans les Etats nigĆ©rians du nord-est. C’est prĆ©cisĆ©ment au moment des attentats meurtriers de Paris que le NigĆ©ria a de nouveau occupĆ© l’actualitĆ© avec une escalade criminelle dans l’Etat de Borno Ć  l’initiative des extrĆ©mistes de Boko Haram. Il a Ć©tĆ© question de petites-filles kamikazes qui se sont fait exploser sur deux marchĆ©s du Pays. La population n’est pas dĆ©fendue et par ailleurs on se livre Ć  des analyses politiques contrastĆ©es où les puissants intĆ©rĆŖts Ć©conomiques liĆ©s Ć  l’exploitation du pĆ©trole sont peu dĆ©masquĆ©s. On attend les Ć©lections prĆ©sidentielles de fĆ©vrier ;

Au NigĆ©ria le Mouvement des focolari est prĆ©sent avec la prĆ©sence de deux centres Ć  Onitsha (dans le sud du pays) et d’un Ć  Abuja, la capitale. Ā« AprĆØs le premier voyage que nous avons fait pour aller Ć  la rencontre des rĆ©fugiĆ©s issus de la guerre intĆ©rieure, nous avons pris davantage connaissance de la rĆ©alitĆ© de la situation : misĆØre, maladies, famine, sans-abris, manque de vĆŖtements mais surtout des enfants sans lendemains Ā» nous Ć©crivent Georges et Ruth, responsables du Mouvement dans cette nation africaine. Aussi organisent-ils un second voyage au moment de NoĆ«l en mobilisant amis, parents et collĆØgues de travail : Ā« Nous avons touchĆ© du doigt la gĆ©nĆ©rositĆ© de notre peuple : au focolare sont arrivĆ©s toutes sortes de dons : argent, nourriture, vĆŖtements, mĆ©dicaments… et mĆŖme une voiture avec son chauffeur expert dans l’art d’éviter les zones dangereuses Ā» Ils sont partis Ć  trois : une focolarine infirmiĆØre, une autre personne et le chauffeur. ChargĆ©s de cadeaux Ā« pour porter la joie de NoĆ«l Ć  ces personnes qui, plus que partout ailleurs, ressemblent Ć  l’Enfant-JĆ©sus qui n’a mĆŖme pas trouvĆ© un endroit digne pour naĆ®tre Ā»

La situation est prĆ©caire et les mĆ©dicaments ne suffisent pas Ć  couvrir les nombreuses nĆ©cessitĆ©s: ā€œJe suis infirmiĆØre professionnelle – raconte Imma – j’ai visitĆ© des centaines et des centaines de malades : malnutrition, anĆ©mie, malaria et diverses maladies. Nous avons ensuite aidĆ© l’évĆŖque Ć  distribuer de la nourriture Ć  plus de 5000 rĆ©fugiĆ©s. C’est une situation trĆØs douloureuse, et chaque jour de nouveaux rĆ©fugiĆ©s arrivent » 

“Que ce soit l’annĆ©e du Oui”, avait souhaitĆ© Maria Voce pour 2015, ā€œun oui rĆ©pĆ©tĆ© Ć  l’infini, oui Ć  Dieu qui nous demande de rĆ©pondre Ć  un imprĆ©vu, oui Ć  ce prochain qui a besoin de notre amour concret, oui Ć  une douleur inattendue, oui Ć  JĆ©sus qui nous attend dans l’humanitĆ© pour ĆŖtre Ć©coutĆ©, en transformant la douleur en joie, en vie et rĆ©surrection Ā»

Mais qu’est ce que cela signifie dans des situations si tragiques qu’elles ne semblent laisser aucun espoir, comme c’est le cas au NigĆ©ria? Ā« Pour nous c’est un lot quotidien – Ć©crivent encore Ruth et George – en raison des circonstances dramatiques que vit notre Pays. Il y a de nombreuses sources du Mal. Devant ces situations, impossible de rester indiffĆ©rents. En arrivant dans ces lieux où se trouvent les populations qui souffrent le plus, nous avons comme touchĆ© JĆ©sus qui nous rĆ©pĆØte encore aujourd’hui : Ā« C’est Ć  moi que vous l’avez fait Ā»

Et ils nous font parvenir les remerciements de toute la communautĆ© des Focolari du NigĆ©riaĀ  pour les priĆØres et le soutien qui s’est traduit de nombreuses faƧons, ā€œsurtout en ce moment, et aussi pour l’avant et l’aprĆØs des prochaines Ć©lections prĆ©sidentielles et lĆ©gislatives Ā».

LibertĆ© d’expression et ses limites

LibertĆ© d’expression et ses limites

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Tg1, Ć©dition de 8 heures- 19 janvier 2015 ( Ć  partir de 8’10” environ)

Ā A propos des rĆ©cents massacres survenus Ć  Paris, au Niger et au Pakistan, la prĆ©sidente des Focolari a publiĆ© une dĆ©claration et le 19 janvier, elle est intervenue sur ”Uno mattina” sur le thĆØme du terrorisme, ensuite elle a donnĆ© une interview pour le Tg1 de 8 heures. Ā« Le dialogue entre les religions est la vraie rĆ©ponse gagnante contre la violence Ā», a-t-elle dit en rĆ©pondant Ć  Letizia Cioffarelli. Ā« Et non seulement le dialogue avec l’Islam, mais, pensons-nous, le dialogue avec n’importe quel homme que nous rencontrons, au-delĆ  de ses convictions religieuses, de toute idĆ©ologie qui est la sienne. Nous pensons qu’il faut diffuser une culture de la rencontre, du respect de l’autre comme d’un frĆØre, car il est notre frĆØre, car nous sommes, en tant qu’hommes, des enfants de Dieu. Si on rĆ©pand cette culture, on peut lutter efficacement contre le terrorisme, autrement, c’est une plante que nous avons dĆ©sormais laissĆ© trop grandir, justement avec une culture de la mĆ©fiance, de la lutte violente, du manque de confiance l’un de l’autreĀ Ā».   La question des caricatures a reproposĆ© le thĆØme de la libertĆ© d’expression. Comment doit-on la dĆ©fendre en rĆ©alité ? Demande encore la journaliste du Tg1. « Il n’existe pas une libertĆ© qui permette d’offenser les autres, il ne s’agit pas lĆ , de vraie libertĆ©. La libertĆ© est celle qui permet d’aimer l’autre en se donnant complĆØtement. Et donc, si nous voyons dans la limite, la possibilitĆ© d’un amour plus grand, nous laissons les autres libres et nous sommes libres nous aussiĀ Ā».  
20150119MariaVoceUnoMattina

Uno Mattina du 19 janvier – Ć  partir de la minute 21’38” et de la minute 28’33”

Un concept dĆ©jĆ  exprimĆ© pendant l’intervention sur Uno Mattina le confirme donc lorsque l’animateur fait rĆ©fĆ©rence Ć  l’expression du Pape ” si tu insultes ma mĆØre, tu dois t’attendre Ć  recevoir un coup de poing”Ā : « La forme un peu extrĆŖme avec laquelle le Pape s’est exprimĆ© dit bien une chose fondamentale – affirme Maria Voce – c’est-Ć -dire qu’on ne peut penser avoir une libertĆ© sans limite, car la libertĆ© de la personne a de la valeur dans la mesure avec laquelle elle sert le bien communĀ Ā». « Personne parmi nous – continue-t-elle – veut ĆŖtre limitĆ© dans sa libertĆ©, mais si cette limite reprĆ©sente un exercice d’amour plus grand, parce que, par amour de l’autre, je me limite dans ce que je pourrais faire (personne ne m’en empĆŖche, mais je me limite par amour), je suis alors vraiment libreĀ Ā».      

Chiara Lubich: ouverture de la cause de canonisation

Chiara Lubich: ouverture de la cause de canonisation

Chiara-Lubich-01C’est par une lettre adressĆ©e au Mouvement des Focolari que la prĆ©sidente Maria Voce annonce avec une grande joie l’ouverture de cette cause, en invitant tous ceux qui vivent la spiritualitĆ© de l’unitĆ© Ć  ĆŖtre Ā« un tĆ©moignage vivant Ā» de tout ce que Chiara a vĆ©cu, annoncĆ© et partagĆ© avec de nombreuses personnes, dans un engagement commun sur le chemin d’une Ā« saintetĆ© vĆ©cue ensemble Ā».

La dĆ©cision de demander l’ouverture de la cause de canonisation avait Ć©tĆ© annoncĆ©e par Maria Voce le 7 dĆ©cembre 2013, avec le souhait qu’une telle reconnaissance puisse encourager de nombreuses personnes Ć  s’engager moralement et spirituellement pour le bien de l’humanitĆ©.

L’évĆ©nement du 27 janvier pourra aussi ĆŖtre suivi sur internet: http://live.focolare.org