Mai 16, 2014 | Focolare Worldwide, Senza categoria

LeĀ ComitĆ© HumanitĆ© Nouvelle, expression sociale du mouvement des Focolari, depuis trente ans Åuvre aussi dans le centre historique de GĆØnes en faveur des personnes les plus marginalisĆ©es. Il a dĆ©veloppĆ© une sĆ©rie dāinitiatives liĆ©es au sujet de la migration.Ā Avec le parrainage de diverses institutions et associations de la rĆ©gion ligurienne un rĆ©seau de relations toujours plus Ć©troit sāest formĆ©,Ā qui a enrichi le tissu de liens dans la ville. Le lieuĀ choisi a Ć©tĆ© Galata MusĆ©e de la Mer, où, en ajoutant les nombreux tĆ©moignages de la vie marine, ont Ć©tĆ© reconstituĆ©s des scĆØnes historiques de la migration italienneĀ : des paquebots remplis de passagers dāil y a quelques annĆ©es aux quartiers de la Boca Ć Buenos Aires ou Ellis Island aux Etats Unis.
VoilĆ ce qui a tenu lieu de corniche Ć lāexposition, au dĆ©but de 2014, dont le titreĀ : « En profondeurĀ : voyage entre mĆ©moire et migrationĀ Ā», focalisĆ© sur le thĆØme des migrations intĆ©rieures, cāest-Ć -dire sur lāĆ©tat dāĆ¢me qui coĆÆncide avec le nomadisme culturel de lāart contemporain. Des artistes de diffĆ©rentes provenances y ont exposĆ© comme Ignacio Llamas dāEspagne ou Claire Morard de France, mais aussi Piero Gilardi, un des premiers artistes pop italiens, cĆ©lĆØbre au niveau international.
Le sujet de la migration a Ć©tĆ© un lieu de convergence pour le dialogue multiculturel, interreligieux, ÅcumĆ©nique, de rencontre et dāĆ©troite collaboration entre quelques mouvements catholiques dĆ©jĆ engagĆ©s auparavant dans les manifestations liĆ©es à « Ensemble pour lāEuropeĀ Ā» (Cursillos, SantāEgidio, Equipes Notre Dame, Rencontres Conjugales et Renouveau de lāEsprit),Ā les migrants eux-mĆŖmes y ont participĆ© directement comme acteurs.Ā Le mouvement Familles Nouvelles a ensuite prĆ©sentĆ© les sujets du soutien Ć distance et de lāintĆ©gration scolaire, qui fait participer 200 Ć©tudiants des Ć©coles supĆ©rieures de Ligurie. Un millier de personnesĀ y a participĆ©, y compris un laboratoire dāĆ©criture crĆ©ative et le concert-Finissage, bien prĆ©parĆ© par la classe de Jazz du Conservatoire Paganini de GĆØnes. Ils ont ainsi donnĆ© la possibilitĆ© de se rencontrer Ć uneĀ vingtaine dāartistes ce qui a donnĆ© vie Ć trois jours de dialogue,Ā dans un nouvel Ć©lan et de nouvelles Ć©nergies pour continuer sur la route de la communion artistique.
<img class="alignright size-full wp-image-105791" style="margin-left: 10px;" title="Desert Refugees" src="https://www.focolare.org/wp-content/uploads/2014/05/20140515-02.jpg" alt="" width="319" height="224" /
Dignité et valeur de la personne ont caractérisé le débat tout en laissant la place à des expériences touchantes comme celle de Chaia, jeune Saharawi qui a raconté son expérience douloureuse et celle de jeune maghrébin qui, après avoir traversé le désert, a débarqué à Lampedusa mais qui maintenant se trouve intégré dans le milieu genevois.
Il y eut des moments de dialogue significatifs qui ont eu des intervenants de valeur dans le monde religieux et associatif, tel le prĆ©sident des Migrants, le pasteur de lāEglise EvangĆ©lique dāAmĆ©rique du Sud, lāImam de la communautĆ© musulmane et lāabbĆ© dāun temple bouddhiste. Voici un commentaire qui semble exprimer la rĆ©alitĆ© vĆ©cue par la plupartĀ : « Il me semblait que cet endroit avait acquis une sacralitĆ© et devenait un temple, une pagode, une salle, une mosquĆ©e, parce que lāon accomplissait une unique priĆØre envers lāunique Dieu de tous les hommes, et ce nāĆ©tait pas une question de sentiments uniquement, mais dāintelligence et de cÅur qui devenaient unĀ Ā».
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Mai 15, 2014 | Non classifiƩ(e)

Le Sud-Est europĆ©en, une mosaĆÆque de peuples. En Serbie, pays majoritairement orthodoxe, il reste des villages catholiques, surtout Ć proximitĆ© de la frontiĆØre avec la Hongrie, où vivent des serbes et des populations dāorigine magyare, mais aussi des minoritĆ©s tziganes et ruthĆØnes.
Don Nagy Jozsef a connu la spiritualitĆ© de lāunitĆ© en 1978. Lorsquāon lui a confiĆ© les paroisses de Szenta et de Gornji Breg (prĆØs de la frontiĆØre avec laĀ Hongrie) il a commencĆ© son ministĆØre en cherchant Ć vivre lāEvangile et Ć aider les autres Ć faire de mĆŖme.
Son tĆ©moignage: āAprĆØs lāĆ©croulement du communisme et durant la guerre dans les Balkans, toutes les usines ont fermĆ© Ć cause du chĆ“mage et de la crise Ć©conomique. La population sāest trouvĆ©e dans des conditions de vie de plus en plus prĆ©caires. Un grand nombre dāenfants, mal nourris, sāĆ©vanouissait en classe: ils ne mangeaient pas depuis deux ou trois jours! Au dĆ©but les enseignants leur apportaient quelque chose, mais lorsquāeux-mĆŖmes nāont plus eu de quoi manger, la commune sāest adressĆ©e Ć moi. Cāest ainsi que la Caritas sāest dĆ©veloppĆ©e. On a commencĆ© par distribuer un repas chaud pour 50 enfants, puis deux. Par la suite se sont ajoutĆ©s des adultes.

Depuis 20 ans une cuisine populaire est en place et offre un repas chaud, du lundi au vendredi, Ć 520 personnes. Nous le distribuons dans trois Ć©coles pour les enfants qui sont dans le besoin, dans un centre qui accueille les Ā personnes Ć¢gĆ©es en journĆ©e et aussi Ć des personnes seules ou malades. Cette cuisine fonctionne uniquement grĆ¢ce Ć la providence. Dieu intervient Ć travers la gĆ©nĆ©rositĆ© de nombreuses personnes. Les difficultĆ©s ne manquent pas. A plusieurs reprises on a failli la fermer, mais le visage de JĆ©su, Ā qui crie son abandon Ć travers ces personnes, nous donne toujours le courage de continuer, en croyant dans lāAmour de Dieu.
Les personnes engagĆ©es dans cette expĆ©rience Ć©vangĆ©lique avancent de plus en plus. Elles Ć©changent leurs expĆ©riences, partagent joies et difficultĆ©s. Joseph Varga, diacre mariĆ© permanent et pĆØre de quatre enfants, raconte: āNotre groupe assure de nombreux services auprĆØs des deux paroisses avec un esprit dāunitĆ© que nous expĆ©rimentons tout particuliĆØrememnt lorsque nous rĆ©ussissons Ć prendre des dĆ©cisions Ć lāunanimitĆ©. Certains dāentre nous sont au conseil pastoral, font le catĆ©chisme ou travaillent dans le bureauĀ paroissial. Dāautres sāoccupent de lāĆ©glise, du cimetiĆØre, des Åuvres caritatives. Lāun est chauffeur, lāautreĀ chargĆ© dāapprovisionner la cuisine populaire, sans parler de tous ceux qui aident Ć la distribution des repasā
Ā Eva est infirmiĆØre, responsable du service Ć domicile auprĆØs dāune centaine de personnes Ć¢gĆ©es ou maladesĀ : « Je cherche Ć organiser le travail ā dit-elle ā en privilĆ©giant les liens tant avec mes collĆØgues quāavec les patients. La Parole de vie māaide beaucoup. Les personnes Ć visiter sont nombreuses et le temps toujours bref. Souvent je suis tentĆ©e de faire les choses en vitesse. Mais je dĆ©couvre lāimportance, pour ces personnes, dāĆŖtre Ć©coutĆ©es, consolĆ©es. Jāai aussi conscience dāavoir Ć mes cĆ“tĆ©s une communautĆ© qui me soutient et māencourageĀ Ā»
Don Nagy conclut en disant: āToutes ces expĆ©riences nous fontĀ ressentir la force que possĆØde la communautĆ© paroissiale dans la mesure où nous tendons constamment Ć nous renouveler et Ć la renouveler en vivant lāamour rĆ©ciproque. Nous constatons que lorsque JĆ©sus est pĆ©sent, cāest de Lui que jaillit sa lumiĆØre qui Ć©claire nos pĆ©riphĆ©riesĀ Ā»
Mai 14, 2014 | Non classifiƩ(e)
CitĆ© Pilote Arco Iris. Le jour du lancement de la Semaine pour un Monde Uni, les jeunes, garƧons et filles, en provenance de tout le Portugal, ont Ć©tĆ© accueillis par la fanfare du village et par une vingtaine de groupes qui ont animĆ© lāaprĆØs-midi en proposant diverses activitĆ©sĀ : judo, musique ā de nombreuses chansons avaient Ć©tĆ© composĆ©es pour la circonstance ā chorĆ©graphiesā¦Ā les joueurs de gamelan, instrument typique de lā IndonĆ©sie, et 90 danseurs venus du Cap Vert ont contribuĆ© Ć la dimension internationale de cette journĆ©e. La presse, la radio et Ā deux chaĆ®nes de tĆ©lĆ©vision ont couvert lāĆ©vĆ©nement. Les autoritĆ©s civiles aussi y ont Ć©tĆ© sensibles: le prĆ©sident et le vice-prĆ©sident de la RĆ©gion Ć©taient prĆ©sents, ainsi que le maire de la ville. De nombreux prĆŖtres ont accompagnĆ© des groupes de jeunes de leurs paroisses. Parmi eux le responsable de la pastorale des jeunes du diocĆØse de Lisbonne.
Les focolari nāont pas Ć©tĆ© les seuls acteurs de cette journĆ©e: plus de 20 groupes et associations ont contribuĆ© Ć lāExpo de la fraternitĆ©, une faƧon trĆØs vivante de concrĆ©tiser Ā United World ProjectĀ (Projet Monde Uni): les participants Ć©taient appelĆ©s Ć partager leur expĆ©rience sur le sujet. Un parlementaire, un musicien, un acteur, un chercheur et un Ā maire ont mis leurs compĆ©tences au service de tous. Cinq points au programme de la journĆ©e pour approfondir le thĆØme de la fraternitĆ© Ć lāaide de tĆ©moignages, Ā musiques et Ā chorĆ©graphies: āQuāest-ce que cāest?ā, « PourquoiĀ ?Ā Ā», « CommentĀ ?Ā Ā», « ToujoursĀ ?Ā Ā», « En rĆ©seauĀ Ā», montrant ainsi que cette culture nouvelle Ā concerne tous les domaines, aussi bien lāart que lāĆ©conomie. Notons Ć ce propos lāinterview trĆØs Ć©clairante faite Ć lāĆ©conomiste Luigino Bruni. Les workshops (ateliers) qui ont suivi ont invitĆ© les jeunes Ć sāengager de maniĆØre plus active au sein de la sociĆ©tĆ© en vue de construire un monde plus solidaire, comme en tĆ©moignent les impressions laissĆ©es par quelques uns dāentre eux: āChanger le monde dĆ©pend de nous: cāest la certitude la plus forte que jāemporte. Merci de nous avoir donnĆ© votre expĆ©rience, parce que si nous avons la clĆ© pour affronter les difficultĆ©s, Ā le Monde Uni devient alors vraiment possibleĀ Ā» « Cette rencontre a Ć©tĆ© ma premiĆØre expĆ©rience avec les Jeunes PourĀ un Monde Uni. Je suis trĆØs attirĆ©e par cet esprit de partage, dāaide rĆ©ciproque et dāamour vrai que jāai eu lāoccasion de connaĆ®tre et de vivre. Jāemporte avec moi cette vie nouvelleĀ !Ā Ā» « A une Ć©poque marquĆ©e par lāindividualisme et lāindiffĆ©rence, il est beau de voir quāil y a de nombreuses personnes qui luttent pour un monde meilleur et qui ne se laissent pas abattre par les obstacles. Aujourdāhui jāai compris que la fraternitĆ© est vraiment Ć la portĆ©e de chacun, quāelle se vit au quotidien. Cāest aussi Ć moi dāembrasser le mondeĀ et de chercher Ć le changerĀ Ā».
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Mai 13, 2014 | Non classifiƩ(e)

Lāinstitut universitaire, dont le siĆØge est dans la citĆ©-pilote de Loppiano, se prĆ©sente chaque annĆ©e aux personnes qui dĆ©sirent connaĆ®tre lāoffre de Sophia. Le 2 mai dernier sāest dĆ©roulĆ© “lāOpen Day 2014” avec un programme qui simule une journĆ©e passĆ©e dans lāinstitut: des cours dāĆ©conomie, politique, ontologie trinitaire, des moments de partage et de dialogue avec des professeurs et des Ć©tudiants.
Au centre, le choix dāun parcours acadĆ©mique nouveau, interdisciplinaire, qui conjugue Ć©tudes et vĆ©cu, formant des Ć©tudiants provenant de diffĆ©rents continents Ć avoir “une vision globale”, comme il a Ć©tĆ© dit durant la prĆ©sentation.
Parmi les tĆ©moignages, celui de Fabio Frisone, 23 ans, de Messine (Sicile): “AprĆØs des Ć©tudes en Sciences et Techniques psychologiques, je me suis inscrit Ć Sophia. La motivation principale de mon choix se trouve dans la diffĆ©rence essentielle que jāai relevĆ©e entre le monde acadĆ©mique traditionnel et un monde dans lequel un parcours dāĆ©tude ne suffit pas pour se sentir satisfait, il faut plus. CāĆ©tait dĆ©jĆ la fin de lāĆ©tĆ© et ā aprĆØs mon diplĆ“me en psychologie et une expĆ©rience de bĆ©nĆ©volat en Afrique ā jāĆ©tais encore indĆ©cis. Les derniĆØres annĆ©es māavaient rendu sceptique: continuer Ć Ć©tudier en suivant une formation dans laquelle rĆØgne une forte “technicisation” du savoir et une compĆ©tition effrĆ©nĆ©e entre les Ć©tudiants?

Fabio Frisone
JāĆ©tais triste: malgrĆ© mon envie de retourner en Afrique, je pressentais que je devais me donner le temps pour acquĆ©rir une formation plus complĆØte, pour rĆ©ussir Ć comprendre de faƧon moins superficielle la rĆ©alitĆ© africaine aussi. Connaissant le projet de Sophia, jāai compris qu’il pouvait ĆŖtre la solution la plus adĆ©quate Ć mes exigences. Maintenant, six mois aprĆØs le dĆ©but de cette expĆ©rience, je peux dire que je ne me trompais pas.”
Et concernant le cursus de Sophia, Fabio continue: Des professeurs aux Ć©tudiants, en passant par le personnel, lāIUS est un cursus acadĆ©mique nouveau. Au centre du plan dāĆ©tude, il existe la possibilitĆ© dāacquĆ©rir des connaissances et de dĆ©velopper des compĆ©tences interdisciplinaires. La recherche constante de cette complĆ©mentaritĆ© est un trait essentiel dans le dialogue qui se dĆ©roule en classe entre les diffĆ©rents domaines dāĆ©tude, mais aussi dans les relations personnelles. Le dĆ©fi de lāInstitut est dāexpĆ©rimenter une maniĆØre nouvelle dāĆ©tudier et de faire de la recherche, dāĆ©laborer la culture et de la partager.
Cela produit une mĆ©thodologie didactique spĆ©cifique: lāexercice de la rĆ©flexion demande de ne pas ĆŖtre pressĆ©, de donner du temps aux questions, pour ne pas se retrouver confus par des conclusions approximatives. Il faut tenter chaque jour une question en plus, jusquāĆ dĆ©couvrir les racines des problĆØmes, pour les comprendre et les rƩƩlaborer en abandonnant les solutions idĆ©ologiques.
Chacun devient le protagoniste du changement social et politique, en regardant en face les problĆØmes et en visant Ć dĆ©faire les nÅuds les plus complexes au service de nos villes et de nos peuples. Je sens que grandit en moi une pensĆ©e qui se fait toujours plus ouverte. Cāest un engagement qui se renouvelle chaque jour. Si la tension qui nous guide est lāaspiration Ć construire la fraternitĆ© universelle, nous savons que pour voler aussi haut il faut commencer par le banc dāessai de la vie quotidienne.”
Source:Istituto Universitario Sophia
Mai 12, 2014 | Non classifiƩ(e)

āTout est nĆ© il y a deux ans, raconte Maria Pia Redaelli, Ā point de rĆ©fĆ©rence AFN sarl pour la RĆ©publique DĆ©mocratique du Congo, où le projet Petite Flamme marche bien. Deux de nos enseignants avaient participĆ© Ć un meeting de formation organisĆ© par les Focolari Ć Douala au Cameroun.Ā A leur retour ils ont voulu mettre en pratique quelques unes des idĆ©es dĆ©jĆ expĆ©rimentĆ©es dans dāautres Ć©coles, comme la mise en place dāun āParlement des enfantsā. Le premier effet a Ć©tĆ© que les enfants on commencĆ© Ć voir lāĆ©cole comme si elle leur appartenait, Ć ĆŖtre actifs et acteurs. Les annĆ©es prĆ©cĆ©dentes nous avions tant de difficultĆ©s Ć maintenir la propretĆ© dans les classes et surtout dans la cour autour de lāĆ©cole, maintenant on ne trouve plus un papier par terreā¦Ā Ā»
Chaque āParlementā est composĆ© dāun prĆ©sident, dāun vice prĆ©sident et de quelques ministres, proportionnellement au nombre dāenfants. Chacun dāentre eux a un rĆ“le. A la Petite Flamme Ndolo, qui compte plus de 400 Ć©lĆØves, le prĆ©sident de lāĆ©cole, Mbuyi Idrisse, raconteĀ : « chaque matin jāarrive un peu avant 7h30, pour avoir le temps de rassembler mes copains, de voir si leur uniforme est propre et bien mis. Sinon je dois les renvoyer chezĀ euxĀ Ā».
Makwatshi Donnel est le vice prĆ©sidentĀ : « jāaide le prĆ©sident Ć maintenir la discipline ā explique-t-il ā surtout quand les enfants sont en rang avant dāentrer en classe et Ć la sortie de lāĆ©coleĀ Ā».
āJe suis ministre de lāart ā ajoute Biamungu Bienvenue ā jāentonne les chants le matin avant de commencer lāĆ©cole. MĆŖme quand il y a des fĆŖtes, jāaide le maĆ®tre Ć prĆ©parer les nouvelles scĆ©nettesĀ Ā».
Et Beyau, ministre des financesĀ : « Mon rĆ“le est de pousser les copains Ć venir en aide aux Ć©lĆØves qui sont dans le besoin. Par exemple, si quelquāun perd un de ses parents ou un frĆØre, nous essayons de contribuer aux dĆ©penses avec nos Ć©conomies pour ĆŖtre proches de celui qui souffre. La mĆŖme chose quand nous apprenons que des enfants dans le monde souffrent. Cāest moi qui ramasse tout ce que nous avons rĆ©coltĆ© et je le confie Ć la directrice de lāĆ©coleĀ Ā».

Luwala PrĆ©cieuse est ministre de la santĆ©: « à peine jāarrive Ć lāĆ©cole, je vais remplir quelques bidons dāeau et jāy ajoute quelques gouttes de ādĆ©sinfectantā pour Ć©viter que les enfants prennent des maladies. Puis durant la pause de 10h, je vais Ć la cuisine et je demande Ć la cuisiniĆØre de me faire goĆ»ter la ābouillieā pour contrĆ“ler si elle est bonne et sāil y a assez de sucre, Ć la grande joie de mes copainsĀ Ā».
Losambo JeptheĀ : « Je suis ministre des sports. Ā Cette annĆ©e jāai essayĆ© dāorganiser quelques Ć©quipes de foot aussi bien pour les garƧons que pour les filles. Tous les mercredis nous faisons lāentrainement et le samedi, pendant la rĆ©crĆ©ation, nous jouons les parties selon des classesĀ Ā».
Nakamuwa Pembe, ministre de lāenvironnementĀ : « Je contrĆ“le que lāĆ©cole soit toujours en ordreĀ ; quand je vois quāun copain jette un papier par terre je lāinvite Ć le mettre dans la corbeille. Je contrĆ“le en plus que les classes et les toilettes soient propresĀ Ā».
Luwala PrĆ©cieuse, ministre de la culture: « Je veille Ć ce que les enfants parlent en franƧais qui est la seule langue autorisĆ©e Ć lāĆ©coleĀ Ā».

Et pour finir, Binia ExaucĆ©, ministre de lāordreĀ : « chaque matin je vĆ©rifie quāil y ait dans toutes les classes la craie au tableau et je siffle pour donner le signal du dĆ©but et de la fin des classes Ā».
« Avec ce āParlement des enfantsā ā conclutĀ Maria Pia ā nous avons fait lāexpĆ©rience dāun saut en qualitĆ© quant Ć lāengagement des enfants de Petite Flamme et Ć la fin de lāĆ©cole primaire quand ils vont au collĆØge, les professeurs sont en admiration devant lāengagement de ces enfants. Lāambassadeur dāItalie est mĆŖme venu rĆ©cemment en visite Ć la Petite Flamme, il Ć©tait trĆØs satisfait du climat de respect et dāharmonieĀ qui rĆ©gnait entre tous. Puis, sāadressant aux enseignants, il a eu des paroles de grande estime et dāencouragementĀ Ā».

Mai 10, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ce geste Ʃloquent
“Dans la sociĆ©tĆ© africaine, la femme et lāenfant sont considĆ©rĆ©s comme des crĆ©atures infĆ©rieures. Jāavais demandĆ© Ć DieudonnĆ© quelle serait le comportement dāun chrĆ©tien. Nous avons parlĆ© durant deux heures, mais il nāa pas rĆ©ussi Ć me convaincre. Je venais de lui dire au revoir, lorsque jāai entendu un bruit: une fillette qui portait un seau dāeau sur la tĆŖte Ć©tait tombĆ©e Ć quelques mĆØtres de nous, dans la boue. Alors que tous les autres riaient sans bouger un doigt, jāai vu DieudonnĆ© se prĆ©cipiter pour aider la petite Ć se relever. Et il ne sāest pas arrĆŖtĆ© lĆ : il est allĆ© Ć la fontaine pour remplir le seau Ć nouveau et le lui a apportĆ© jusquāĆ la maison. Je suis restĆ© silencieux face Ć cette scĆØne; comme moi, dāautres Ć©taient Ć©tonnĆ©s par le comportement que DieudonnĆ© avait eu avec cette fillette. Ce geste a Ć©tĆ© pour moi le plus Ć©loquent de toute notre conversation.” A.B. ā Cameroun
Franchir le fossƩ
“Je nāai jamais Ć©tĆ© vraiment proche des gens, mais lorsque ma fille a commencĆ© Ć se droguer, ma certitude s’est effritĆ©e. Jāai compris que je devais franchir le fossĆ© de mon isolement et aller vers les autres. Jāai ainsi eu l’occasion de m’approcher de deux amis de ma fille, qui venaient de sortir de prison, pour possession de drogue. Je les ai abordĆ©s sans aucun prĆ©jugĆ©. Un rapport dāamitiĆ© sāest ainsi Ć©tabli et, alors que ma fille retrouvait un rapport avec moi, ces jeunes aussi ont eu la force de se rĆ©insĆ©rer dans leur famille.” M.T. ā Italie
Faire un effort
“Lorsque notre fille nous a dit quāelle Ć©tait proche du divorce, cāĆ©tait pour nous un grand choc. Cela ne servait Ć rien de se rĆ©volter ou de la sermonner, mais seulement partager sa douleur. Jāai essayĆ© de lui faire sentir quāelle nāĆ©tait pas seule, aussi parce quāelle vit dans un autre Ćtat. Lorsqu’elle est venue quelques jours chez nous avec ses deux enfants, nous lāavons accueillie chaleureusement et avec affection. Grande a Ć©tĆ© notre joie, lorsque, de retour chez elle, elle nous a informĆ©s quāelle voulait faire un effort pour reconstruire son mariage, plutĆ“t que continuer les dĆ©marches pour le divorce.” J.S. ā USA
TirĆ© de: LāĆvangile du jour, CittĆ Nuova Editrice.
Mai 9, 2014 | Focolare Worldwide

Ā ā BĆ¢tisseurs de ponts en Europe en faisant des pas vers la rĆ©conciliation et tissant des amitiĆ©s outre frontiĆØres. Il en est sorti un courant dāespĆ©rance inspirĆ© de lāĆ©vangileā¦Ā » : cāest le motif du Prix EuropĆ©en de St Ulrich, reƧu par le comitĆ© dāorientation de Ensemble pour lāEurope le 3 mai Ć Dillingen, ville historique de BaviĆØre (Allemagne). Ensemble pour lāEurope rassemble 300 mouvements et communautĆ©s chrĆ©tiennes et sāengage dans la rĆ©conciliation et lāamitiĆ© entre les peuples europĆ©ens. Y participent des chrĆ©tiens catholiques, Ć©vangĆ©liques rĆ©formĆ©s, orthodoxes, anglicans et chrĆ©tiens appartenant Ć des Ć©glises libres.
Les bĆ©nĆ©ficiaires du prix et les reprĆ©sentants de 50 mouvements et communautĆ©s sont accueillis par les autoritĆ©s civiles et religieusesĀ : le maire Kunz, lāĆ©vĆŖque catholique Zsarda de Augusta et lāĆ©vĆŖque rĆ©gional Ć©vangĆ©lique Grabow, en plus de personnalitĆ©s de lāĆ©conomie et de la culture de la rĆ©gion.
La laudatio Ā a Ć©tĆ© faite par le cardinal brĆ©silien JoĆ£o Braz de Aviz, prĆ©fet de la CongrĆ©gation pour la vie consacrĆ©e, venu de RomeĀ : « Je vois avec reconnaissance le tĆ©moignage ÅcumĆ©nique du chemin Ensemble pour lāEurope. Des aspects toujours nouveaux sāouvrent dans ce chemin, dans lesquels il est possible de se rencontrer fraternellement, en faisant naitre lāamour rĆ©ciproque entre les Eglises et en ouvrant ainsi de nouvelles approches sur des points qui nous divisent encore.Ā Ā».
La fondation europĆ©enne St-Ulrich nait dans la ville de Dillingen (BaviĆØre occidentale) en 1993 Ć lāoccasion des 1000 ans de la canonisation deĀ lāĆ©vĆŖque Ulrich. Son but est le dĆ©veloppement de lāunitĆ© de lāEurope dans la tradition occidentale. Le prĆ©sident du conseil dāadministration, lāĆ©vĆŖque dāAugsbourg, Mgr Konrad Zdarsa,Ā a prĆ©sidĆ© la cĆ©rĆ©monie religieuse avec son collĆØgue Ć©vangĆ©lico-luthĆ©rien, lāĆ©vĆŖque Michael Grabow. Parmi les personnalitĆ©s qui ont dĆ©jĆ reƧu le prix ont peut citer lāex chancelier de la rĆ©publique fĆ©dĆ©rale allemande, Helmut Kohl, lāex prĆ©sident de la rĆ©publique allemande Roman Herzog, lāex prĆ©sident polonais et prix Nobel de la paix, Lech Walesa, lāex archevĆŖque de Prague, le cardinal Miroslav Vlk, Andrea Riccardi, fondateur de la communautĆ© de Saint Egidio.
Le prĆ©sident de la Fondation St Ulrich, Landrat Leo ShrellĀ : « la variĆ©tĆ© impressionnante des mouvements engagĆ©s montre de maniĆØre Ć©vidente que lāintuition de Ensemble pour lāEurope est soutenue par des personnes de diverses Eglises et de provenances variĆ©es, qui ont un unique objectifĀ : contribuer Ć lāunitĆ© europĆ©enneĀ Ā». Selon Schrell ce chemin « est capable dāindiquer une route vers le futur.Ā Ā»
La somme allouĆ©e au prix (10000 Euros) est programmĆ©e pour servir Ć faire participer des jeunes des pays de lāEurope de lāEst Ć lāinitiative de Ensemble pour lāEurope, en particulier pour le prochain congrĆØs 2016.
Gerhard ProĆ (de lāYMCA de Esslingen), en tant que reprĆ©sentant du comitĆ© dāorientation de « Ensemble pour lāEuropeĀ Ā» a remerciĆ© pour lāhonneur reƧu. Le prix est considĆ©rĆ© comme un encouragement Ć continuer le travailĀ : aider Ć dĆ©couvrir la richesse de la multiplicitĆ© europĆ©enne, en ce moment historique où lāon assiste Ć la renaissance des nationalismesĀ : « le futur de lāEurope est dans lāEnsembleĀ Ā».
Mai 8, 2014 | Non classifiƩ(e)
Ubuntu: je suis parce que nous sommes. Cāest autour de cette idĆ©e fortementĀ inscrite au cÅur deĀ nombreuses cultures africaines que sāarticule le projet Sharing with Africa (Partage avec lāAfrique). Du 27 avril au 5 mai une centaine de jeunes, provenant de 29 pays,Ā se sont rĆ©unis Ć Nairobi. Mais quāest-ce que prĆ©cisĆ©ment lāUbuntuĀ ?Ā Le professeurĀ Justus Mbae, doyen de lāUniversitĆ© catholique de lāAfrique de lāEst, lāa expliquĆ© au cours dāun dialogue non minutĆ©: āChaque situation ou rĆ©alitĆ© qui concerne notre personne procĆØde deĀ la communautĆ©, parce que lāindividu en fait partieĀ : cāest Ć travers la relation avec les autres personnes qui la composent quāil devient lui-mĆŖme uneĀ personneĀ Ā»
Dans la CitĆ© Pilote de Nairobi, au Kenya, Ā a Sharing with Africa, les jeunes partagent aussi projets et expĆ©riences pour rĆ©pondre aux dĆ©fis que doivent relever leurs propres pays. Une crĆ©ativitĆ© et un engagement surprenantsĀ : ils sont capables dāinterpeller les institutions publiques.
Leur manifeste sāinspire dāun discours de Chiara Lubich, fondatrice des focolari, qui suggĆØre les Ć©tapes pour changer sa propre ville: choisir des amis animĆ©s des mĆŖmes intentions, aller vers les plus dĆ©munis pour les secourir et demander Ć Dieu de pourvoir Ć ce qui manque. Cāest la voie pour asseoir le projet dāune ville renouvelĆ©eĀ et Ć©largir notreĀ regard au monde entier.

BĆ©nĆ©dict est un jeune infirmier de lāhĆ“pital dāIringa (Tanzanie) Dans son pays le sang est assurĆ©ment un bien prĆ©cieux. Il en manque beaucoup dans les hĆ“pitaux et cāest une des causes deĀ mortalitĆ©. Un jour, Ć Ā la section maternitĆ©, beaucoup de mamans doivent rentrer chez elles: le laboratoire nāa plus aucune poche de sang. BĆ©nĆ©dict confie cette situation aux jeunes des focolari avec lesquels il chemine depuis un certain temps. Ils sont attentifs aux besoins des plus pauvres. La solution arrive du groupeĀ : pourquoi ne pas proposer une collecte publique de sangĀ ? « Cāest vrai que dans notre pays nous avons peu de choses Ć partager tant la misĆØre nous Ć©crase parfois. Mais du sang nous en possĆ©dons tous, il se trouve Ć lāintĆ©rieur de chacunĀ Ā» Cāest ainsi quāun appel est diffusĆ© par lettre et en quelques heures 22 poches sont Ć disposition. Le chef du laboratoire confie nāavoir jamais vu une telle gĆ©nĆ©rositĆ©. CāĆ©tait en 2010. Au cours des quatre derniĆØres annĆ©es lāinitiative sāest Ć©tendue au point de devenir une rĆ©fĆ©rence officielle pour les institutions sanitaires du pays et en janvier les jeunes de la Ruaha University dāIringa et ceux de lāInstitut musulman Dar el Salaam se sont portĆ©s comme donneurs volontaires.

Cāest lĆ seulement lāune des 800 āparcelles de fraternitĆ©ā recueillies depuis 2012. Nous les appelons ainsi pour souligner que mĆŖme si elles sont petites, ces actions sont en mesure de produire du changement et de la nouveautĆ©. Le reste se trouve dans la Carte de la FraternitĆ©, la nouveautĆ© de cette 17ĆØme Semaine pour un Monde Uni, un rendez-vous annuel qui se propose deĀ montrer aux institutions internationales des initiatives qui rendent possible la fraternitĆ© entre les hommes. Lāouverture officielle a eu lieu Ć Nairobi le 1er mai. A cette occasion vingt minutes de streaming ontĀ reliĆ© le monde entier Ć Sharing with Africa.
Maria Voce, prĆ©sidente des focolari, dans son message dāencouragement, sāest rĆ©jouie de la « persĆ©vĆ©rance courageuseĀ» qui a caractĆ©risĆ© les actions engagĆ©es pour ce projet « au cÅur desĀ situations complexes du monde actuelĀ Ā» et pour la Carte de la fraternitĆ©. On a conscience dāÅuvrerĀ pour « un immense chantier, mais il sāagit du RĆŖve dāun Dieu Ā comme Chiara Lubich aimait le dĆ©finir. Et cela est aussi une garantie. La fraternitĆ© universelle nāest pas une utopie, loin de lĆ : si elle exige de lāhumanitĆ© un chemin ardu, elle en est aussi la perspective inĆ©luctableĀ Ā» Lāobjectif de cette nouvelle annĆ©e sera dāintĆ©resser les dĆ©lĆ©gations nationales de lāUNESCO Ć la reconnaissance officielle deĀ la Semaine Monde Uni, en raison deĀ sa contribution Ć lāunitĆ© de la famille humaine.
Bon travail Ć tous les Jeunes pour un Monde UniĀ !
Mai 7, 2014 | Focolare Worldwide
Quelles peuvent ĆŖtre les dix bonnes raisons pour ĆŖtre architecte aujourdāhuiĀ ?Ā Quelle est la responsabilitĆ© que nous devons endosserĀ en ce qui concerne la maniĆØre dā « habiter » en relation avec les nouveauxĀ besoins, les attentes et aussi les rĆŖves qui sont propres Ć ceux qui vivent cette Ć©poqueĀ ? Comment imaginer les espaces qui contribuent au bien-ĆŖtre de lāhommeĀ ?
Voici quelques-unes des interrogations lancĆ©es par « Dialogues en ArchitectureĀ Ā» (D.A.) au cours dāun des nombreux workshop dans le cadre du VII World Urban Forum promu par UN Habitat– agence des Nations Unies- portant le titre « EquitĆ© urbaine dans le dĆ©veloppement.Ā Ville pour la vieĀ Ā».
Le Forum mondial sāest dĆ©roulĆ© Ć Medellin du 3 au 11 avril, avec la participation de 20.000 personnes provenant du monde entier. Les activitĆ©s parallĆØles Ć©taient au nombre de 600Ā : sĆ©minaires, workshop, confĆ©rences et expositions. Un espace intĆ©ressant pour sāinterroger et rĆ©flĆ©chir sur lāinĆ©galitĆ© croissante qui investit les centres urbains de la planĆØte.
« Dialogues en architectureĀ Ā» se propose comme lieu dāapprofondissement culturel et de stimulus civil et professionnel pour imaginer, projeter, construire, des espaces de communion et de rĆ©ciprocitĆ© dans la ville contemporaine.
Le workshop promu par D.A., sāest tenu le 10 avril dans une des 16 BibliothĆØques urbaines de Medellin, a mis lāaccent Ć propos de quelques expĆ©riences sur le territoire, comme celle portĆ©e de lāavant dans le Barrio de La Merced de BogotĆ . Laura Sanabria de lāObservateur Urbain de lāUniversitĆ© de La Salle, avec lāarchitecte Mario Tancredi, ont illustrĆ© comment ils travaillent- en collaboration avec dāautres collĆØgues- en cherchant Ć nouer des relations entre les institutions publiques et les personnes du lieuĀ ; et de la crĆ©ation dāun Conseil Mobile au service des besoins de la communautĆ©. Ils ont mis en Ć©vidence ā comme une des caractĆ©ristiques qui est Ć la base de « Dialogues en ArchitectureĀ Ā»- lāimportance de la valeur de la fraternitĆ© comme « moteurĀ Ā» dāarchitectures au service de lāhomme.

Barrio de La Merced
Comment dialoguer et Åuvrer en particulier dans les contextes des mĆ©tropoles latino amĆ©ricaines comme BogotĆ et MedellinĀ ?Ā Quelques jeunes architectes colombiens de D.A. ont organisĆ©, toujours dans le cadre du Forum, des visites guidĆ©es Ć BogotĆ et Medellin.Ā Au « Barrio de La Merced- raconte Fernando Bedoya – entrer dans les histoires des gens, dans leur vie, a reprĆ©sentĆ© une grande « aula de formationĀ Ā». Le contact vivant avec les enfants et avec les responsables du Centre Social Unidad, initiĆ© Ā par le Mouvement des Focolari Ā avec des personnes du barrio, a reprĆ©sentĆ© la premiĆØre forte immersion parmi les plaies et les dĆ©fis de cette population qui avec la force de lāamour et de la confiance rĆ©ussit, jour aprĆØs jour, Ć conquĆ©rir les propres droits Ć vivre dāune faƧon digneĀ Ā». Et elle continueĀ :Ā Au « Barrio de āĀ la Candelariaā, nous nous sommes immergĆ©s dans le cÅur historique et culturel de la ville qui a attirĆ© des artistes, Ć©crivains et intellectuels, Ć©galement Ć©trangers, qui ont comblé la zone de théâtres, bibliothĆØques et centres culturels. Nous avons visitĆ© quelques-unes des Åuvres architecturales de Rogelio Salmona où la construction de lāespace collectif occupe le poste central. Et enfin, la visite au MusĆ©e enchanteur de lāOro qui nous a transportĆ©s aux racines de la trĆØs riche civilisation prĆ©colombienneĀ Ā».
« LāĆ©poque actuelle exige de nous une vision diffĆ©rente de lāarchitecture- conclut Juliana Valencia-, la fragilitĆ© du contexte est notre point dāaction pour pouvoir rester debout dans la crise. La beautĆ© est maintenant un thĆØme relatif, regarder le monde Ć partir dāune seule discipline ne fonctionne pas et cāest pour cela que notre point de dĆ©part ne peut ĆŖtre autre que lāhomme lui-mĆŖme, ses besoins et son rapport Ć lāespaceĀ Ā».
Prochain rendez-vous, en juin en EspagneĀ : Barcelona ArquitecturaLimite.
Mai 6, 2014 | Non classifiƩ(e)

Mgr Livio Maritano (à droite) avec Chiara Lubich, les parents de Chiara Badano, et la doct. Maria Grazia Magrini, vice postulateur de la cause de béatification de Chiara Luce.
Mgr Livio Maritano, Ć©vĆŖque Ć©mĆ©rite du diocĆØse dāAcqui, nous a quittĆ©s aujourdāhui.
Le lien entre Mgr Maritano et le mouvement des Focolari est devenu particuliĆØrement plus intense suite Ć sa rencontre avec Chiara Luce Badano, jeune membre des Focolari de son diocĆØse, qui souffrait dāune maladie en phase terminale.
Il lāavait connue les derniers temps de sa vie et Ć©tait restĆ© frappĆ© par son tĆ©moignage chrĆ©tien lumineux, « par la hauteur de sa spiritualitĆ©, par le niveau dāamour pour Dieu qui lui donnait la force dāaffronter la maladieĀ Ā».
A la nouvelle du dĆ©part de Mgr Maritano, Maria Voce a affirmĆ© : Ā«Il a su lire dans la vie de Chiara Luce la saintetĆ© dans la vie quotidienneĀ». AprĆØs la mort de la jeune Badano, voyant lāattrait grandissant qui continuait Ć Ć©maner dāelle, il a fait ressortir dans sa vie les signes dāune dimension de saintetĆ© universelle quitouchait le cÅur de nombreuses personnes, surtout des jeunes. Il a ainsi dĆ©celĆ© en Chiara Luce un modĆØle Ć leur offrir, comme par la suite Benoit XVI le souligna Ć lāoccasion de sa bĆ©atification. Ensuite, il a voulu lui-mĆŖme porter ce tĆ©moignage partout, dans toute lāItalie, où on lāappelait pour le raconter.
Mgr Maritano eut plusieurs fois la possibilitĆ© de rencontrer Chiara Lubich. Lāestime envers sa personne et son charisme, quāil voyait incarnĆ© de maniĆØre toute particuliĆØre dans la vie de la jeune Chiara Luce Badano, lāa amenĆ© Ć poursuivre un rapport mĆŖme Ć©pistolaire avec la fondatrice des Focolari.
Ā« Le mouvement des Focolari garde en mĆ©moire Mgr Livio Maritano avec gratitude et reconnaissance Ā», dit encore Maria Voce. Ā« Nous nous unissons dans la priĆØre Ć sa famille, ses amis, tout le diocĆØse dāAcqui et lāEglise tout entiĆØre Ā».