Avr 7, 2014 | Focolare Worldwide

La Mariapoli Gloria qui compte aujourdāhui une centaine dāhabitants et plus de 40 constructions sāinsĆØre bien dans le paysage environnant. DĆØs les annĆ©es 70 un Centre de Formation au service des communautĆ©s du Mouvement des Focolari en pleine croissance devient nĆ©cessaire. La gĆ©nĆ©rositĆ© de nombreuses personnes non seulement rend possible sa crĆ©ation mais permet quāil se dĆ©veloppe de faƧon Ć©tonnante. Un couple fait le don dāun grand terrain, quelques familles viennent sāy installer ; la CitĆ©-pilote prend ainsi forme..
Le site se trouve sur Benevides, une petite ville dāenviron 50000 habitants. Les conditions de vie manifestement trĆØs prĆ©caires ouvrent les portes au trafic et Ć la consommation de drogue. Les premiĆØres victimes en sont les adolescents.
Dance contexte, la Mariapoli se prĆ©sente comme une oasis dāhumanitĆ©. Depuis plus de 20 ans lāEcole Fiore et un Ā« Centre dāAccueil Ā» ouvert aprĆØs les classes sont en fonction. 300 enfants, depuis la maternelle jusquāĆ la fin du primaire, y reƧoivent une instruction et surtout y trouvent une famille, une maison qui les accueille.
Le personnel du Centre est entiĆØrement composĆ© dāanciens Ć©lĆØves. Ce sont pour les enfants de vrais modĆØles, parce quāils vivent dans le mĆŖme milieu quāeux et tĆ©moignent quāil est possible de changer. Il sāy vit de fortes expĆ©riences. G. est lāun des jeunes au service des plus petits. Il leur enseigne lāinformatique. Il vit dans lāun des quartiers les plus violents, mais ses yeux lumineux parlent dāeux-mĆŖmes : lāamour peut reconstruire⦠mĆŖme sa famille où les relations Ć©taient inexistantes. Ā« Il sāagit pour nous de dĆ©couvrir ce quāil y a derriĆØre le comportement violent de nombreux enfants. Nous nous mettons Ć leur Ć©coute en cherchant Ć leur faire sentir notre amour. Petit Ć petit les choses changent Ā», raconte Francesca, la directrice de lāEcole. Au point de faire dire Ć un pĆØre de famille, trafiquant de drogue : Ā« Mais que se passe-t-il ici ? Je vois que mon fils a changĆ© ? Ā»
Une expĆ©rience qui intĆ©resse aussi la presse. Aux questions dāune journaliste venue lāinterviewer, ainsi que Giancarlo Faletti, au sujet de leur visite au BrĆ©sil, Maria Voce rĆ©pond : Ā« Jāai beaucoup dāadmiration pour cet endroit, la Mariapoli Gloria. Ici on construit des personnes, le futur du BrĆ©sil, on propose de grandes possibilitĆ©s de dĆ©veloppement humain, lāexpĆ©rience dāune solidaritĆ© vĆ©cue entre Ć©lĆØves et aussi avec les professeurs, les familles. Je souhaite leur apporter mon plus grand soutien Ā»

La Mariapoli est aussi une oasis de spiritualitĆ© qui nourrit une vraie communion entre les diffĆ©rentes communautĆ©s, anciennes, comme le Carmel, ou nouvelles, comme la Ā« Mission BelĆ©m Ā», pour ne citer quāelles. Elle est aussi un soutien spirituel pour ceux qui sont engagĆ©s dans le monde politique : cāest ce qui ressort de lāĆ©change de deux conseillers municipaux et de quelques reprĆ©sentants des ordres religieux et nouvelles communautĆ©s avec Maria Voce et Giancarlo Faletti.
Ils sont arrivĆ©s tous les deux le 31 mars Ć lāaĆ©roport de BelĆØm, la capitale du ParĆ , en terre amazonienne. Une grande fĆŖte les attendait pour cette nouvelle Ć©tape de leur voyage dans le nord du BrĆ©sil. Au cours de la prĆ©cĆ©dente ils avaient visitĆ© le Nord-Est : successivement Recife, dans le Pernambuco où a eu lieu lāinauguration de la Chaire Chiara Lubich, la visite des Åuvres sociales de lāIle Santa Terezinha, le sĆ©jour Ć la CitĆ©-pilote Santa Maria, suivi de la visite de Fortaleza, dans lāĆ©tat du CearĆ où sāest dĆ©roulĆ©e une rencontre avec les fondateurs et responsables des nouvelles communautĆ©s du CEU, Ā« Condomimio Espiritual Uirapuru Ā».
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Avr 6, 2014 | Focolare Worldwide
Sur fond de tensions marquant lāactualitĆ© en Egyptie, au Caire sāouvre la troisiĆØme Ć©dition du Living Peace Festival. NĆ© en 2011 de lāidĆ©e dāun professeur dāAnglais du collĆØge amĆ©ricain El Rowad au Caire en tant que projet dāĆ©ducation Ć la paix, le Living Peace implique plus de 25.000 Ć©tudiants du monde entier. Dimanche 6 avril 2014 aura lieu le troisiĆØme rendez-vous mondial. Living Peace se caractĆ©rise par la participation personnelle dāĆ©tudiants et professeurs Ć la la crĆ©ation dāinitiatives dāĆ©ducation Ć la paix, sur une toile mondiale de personnes et dāinstitutions. LāadhĆ©sion permet Ć chaque Ć©cole de dĆ©velopper des projets selon leurs propres possibilitĆ©s, en favorisant la crĆ©ativitĆ© des enfants qui savent dans quel but commun ils lefont. Cela crĆ©e une dynamique de participation qui enthousiasme tous ceux qui travaillent dans lāĆ©cole, en renforƧant la solidaritĆ© entre Ć©lĆØves, enseignants, directeurs et parents, avec retombĆ©e aussi sur la sociĆ©tĆ© civile.
Au Caire, Living Peace implique des enfants et desenseignants de vingt Ć©coles, musulmanset chrĆ©tiens. Dans dāautres pays les rĆ©sultats du projet sont prĆ©sentĆ©s aux autoritĆ©s civiles (Uruguay, Espagne, Malte et Luxembourg) et Ć la tĆ©lĆ©vision (CorĆ©e et BrĆ©sil). Certaines actions se dĆ©roulent aussi dans la rue où lāĆ©cole fait participer la ville par des initiatives dejeunesse en faveur de la paix et de la fraternitĆ©. A noter celles qui se dĆ©roulent dans dessituations de crise, comme pour quelques Ć©coles du Japon frappĆ©es par le tsunami de 2011 etde la Syrie martyrisĆ©e par la guerre. DĆØs ses premiers pas Living Peace a suscitĆ© un intĆ©rĆŖt particulier de la part dāinstitutions internationales. Ā« Nous avons Ć©tĆ© invitĆ©s au ForumWorld Peace 2011 Ć Schengen, Luxembourg ā raconte Carlos Palma, qui en a lancĆ© lāinitiative ā pour raconter nos projets. Depuis lors nous avons participĆ© au Forum chaque annĆ©e et nous sommes entrĆ©s dans une toile de rapports autant avec des personnalitĆ©s des Nations Unies que de lāUnion EuropĆ©enne, qui soutiennent et encouragent notre effort en faveur de la paix Ā». Le mouvement des Focolari appuie le projet Ć travers lāAMU et UmanitĆ© Nouvelle Pour suivre en direct internet: http://live.focolare.org/ipf (6 aprile 2014, 10:30 CEST, UTC+2).
Avr 5, 2014 | Non classifiƩ(e)
Lidia et Loris ont trois enfants Ć¢gĆ©s de onze, neuf et six ans, tous nĆ©s dans une ville diffĆ©rente. En effet, aprĆØs leur mariage, ils se sont transfĆ©rĆ©s dāabord en VĆ©nĆ©tie, puis dans le Haut-Adige et enfin dans la rĆ©gion de Trente. A la proposition de son mari dĆ©sireux de revenir dans leur ville dāorigine, Crotone, en Calabre, Lidia rĆ©agit ainsiĀ : « Ma premiĆØre pensĆ©eĀ a dāabord Ć©tĆ© pour nos enfants qui auraient eu de plus grandes possibilitĆ©s si nous Ć©tions restĆ©s au Nord du pays, mais Ć la fin je me suis convaincueĀ : cette ville cĆ“tiĆØre est magnifique, nous y connaissons des personnes dāune grande finesse dāesprit Ā et nos enfants, une fois adultes, feraient eux-mĆŖmes leur choixĀ Ā»
« Cāest justement parce que nous aimons notre terre que nous dĆ©sirions la transformerĀ ! ā disent-ils ā Nous nous sommes vite rendu compte quāil nāĆ©tait pas possible de tout rĆ©volutionner, mais quāil fallait partir des petites choses. Aussi avons-nous commencĆ© par le milieu scolaire, moi avec les camarades de classe de nos enfantsĀ et Loris avec ses Ć©tudiants. Il enseigne lāallemand, mais son premier emploi Ć Crotone Ā a dĆ©butĆ© par du soutien scolaire. Il a tout de suite pris contact avec la maĆ®tresse dāĆ©cole du garƧon qui lui Ć©tait confiĆ©, afin de mieux comprendre ses difficultĆ©s et il a Ć©tabli avec lui un rapport de confiance et aussi dāamitiĆ© par la suite. A plusieurs reprises, sa mĆ©diation a permis de rĆ©soudre de sĆ©rieux problĆØmes de communication entre lāĆ©cole et les parents.
Par ailleurs, depuis presque trois ans, nous gĆ©rons dans notre ville un centre dāaide Ć lāinsertion des jeunes. DĆØs notre arrivĆ©e, Loris a crƩƩ « lāAssociation des Amis de la langue allemandeĀ Ā» qui a gagnĆ© un concours proposĆ© par  « Fondation avec le SudĀ Ā». Nous nous occupons de jeunes Ć¢gĆ©s de 11 Ć 16 ans, auxquels nous proposons des loisirs et des activitĆ©s Ć caractĆØre ludique, mais aussi des cours de rattrapage dans les disciplines littĆ©raires, en mathĆ©matiques, en anglais et en italien pour les Ć©tudiants Ć©trangersĀ Ā».
LāAssociation a rĆ©cemment gagnĆ© un autre concours concernant la requalification dāun bien confisquĆ© Ć la mafia, Ć St Leonardo di Cutro, une localitĆ© calabraise situĆ©e en bord de mer. Lidia explique: « Cela deviendra une Auberge de Jeunesse qui pourra aussi accueillir des familles aux revenus trop faibles pour se payer des vacances. Nous sommes aussi en liste pour un projet, soutenu par le MinistĆØre de lāEducation, visant Ć la formation des jeunes qui ont abandonnĆ© lāĆ©coleĀ Ā».
āTout cela, pensons-nous, est nĆ© de lāamour de Dieu, probablement dāun dessein que nous ne connaissons pas encore. Un point fondamental est la relation dāamour rĆ©ciproque entre Loris et moi, parce quāil nāest pas du tout facile de travailler ensemble. Nous sommes trĆØs diffĆ©rents, ce qui est positif, nĆ©anmoins cāest parfois difficile parce que nous ne voyons pas les choses de la mĆŖme maniĆØre. Mais, les discussions et les incomprĆ©hensions une fois passĆ©es, on recommence.
Cette expĆ©rience est positive grĆ¢ce aussi Ć lāamour que nous portent nos enfantsĀ : ils supportent avec beaucoup de patience tous nos va-et-vient, nos impĆ©ratifs dāorganisation et nos dĆ©placements. TrĆØs souvent il arrive quāils nous accompagnent et ils ont ainsi lāoccasion dāĆŖtre confrontĆ©s aux problĆØmes que vit la partie la plus dĆ©laissĆ©e de notre sociĆ©tĆ©. Cāest pour eux une source de rĆ©flexion qui les aide Ć mĆ»rir Ā».
Source: http://www.famiglienuove.org/
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Avr 4, 2014 | Focolare Worldwide
Avant de se diriger vers BelĆ©m, la prĆ©sidente et le coprĆ©sident des FocolariĀ terminent leur voyageĀ dans le Nord-Est du BrĆ©sil par la visite du CEU: le Condominio Espiritual Uirapuru, au cÅur de Fortaleza, la capitale du CearĆ .
Dans le hall de lāhĆ“telĀ tenu par les SÅurs de Sainte DorothĆ©e et construit dans le CEU, Maria Voce et Giancarlo Faletti sont accueillis par Moises de Shalom, Nelson, fondateur ainsi que Frei Hans, de la Fazenda de EsperanƧa, don Renato Chiera, de la Casa do Menor, la supĆ©rieure du couvent des CarmĆ©lites et la prieure des BĆ©nĆ©dictinesā¦pour ne citer que quelques uns des fondateurs et responsables des communautĆ©s qui ont construit leur maison sur un vaste terrain quāon appelleĀ Fazenda Uirapuru. Cāest le nom de la propriĆ©tĆ© donnĆ©e par Benedito Macedo, un entrepreneur qui rĆŖvait de contribuer Ć la rĆ©solution des graves problĆØmes sociaux de cette rĆ©gion.
RĆ©putĆ© pour la beautĆ© de ses paysages, le CearĆ nāest pas pour autant diffĆ©rent des nombreux autres Etats du BrĆ©sil qui souffrent de profonds dĆ©sĆ©quilibres sociaux. Il en rĆ©sulte beaucoup de pauvretĆ©, une protection sanitaire et une instruction publique insuffisantes. Autant de facteurs qui favorisent la diffusion de la drogue, la prostitution, la violence et lāabandon des enfants. Au CEU se trouve le siĆØge du « CamminoĀ Ā» (le Chemin) qui ouvre des perspectives de rĆ©insertion aux anciens dĆ©tenusĀ ; les malades atteints du sida peuvent entrevoir un avenir meilleur grĆ¢ce à « Sole NascenteĀ Ā» (Soleil Levant)Ā ; quant aux enfants et adolescents victimes de violences, ils peuvent retrouver leur dignitĆ© Ć la « Maison Sainte MoniqueĀ Ā» Les jeunes dĆ©couvrent lāattrait de la contemplation en se rendant au Carmel ou au MonastĆØre bĆ©nĆ©dictin qui leur sont toujours ouverts. La liste serait longue. « Nous sommes tous ici pour rĆ©pondre Ć une double vocation ā nous dit la supĆ©rieure du Carmel, MĆØreĀ Bernadette ā la vocation propre Ć notre charisme et la vocation Ć ĆŖtre une image vivante de lāEglise-communion, pour tĆ©moigner de la fĆ©conditĆ© et de la richesse de lāunitĆ© entre les diffĆ©rents charismesĀ Ā»
Cāest aussi ce qui ressort des tĆ©moignages qui se succĆØdent dans lāauditorium bondĆ©, en prĆ©sence des habitants du CEU et de lāarchevĆŖque de Fortaleza, José AntĆ“nio Aparecido Tosi Marques. Une rencontre trĆØs attendue, marquĆ©e cependant par une Ć©preuveĀ : deux jours avant, Frei Hans, le premier Ć avoir donnĆ© vie Ć cette expĆ©rience de communionĀ etĀ lāun des premiers initiateurs de lāinvitation faite Ć Maria Voce, a Ć©tĆ© victime dāun infarctus. Il a nĆ©anmoins voulu adresser aux deux invitĆ©s un message deĀ bienvenue retransmis par vidĆ©o. Ce fut ensuite lāintervention de Moises qui a dĆ©fini le CEU comme « fruit dāun dessein de DieuĀ Ā»,Ā Ā« poumon spirituelĀ Ā» pour la ville de Fortaleza.
āIci jāai vu quelque chose de grandā, a dit Maria Voce avec beaucoup dāĆ©motion. Elle aussi, tout comme Frei Hans dans son message, a rappelĆ© le fait historique qui avait donnĆ© naissance au chemin de communion entre les mouvementsĀ : leur rencontre sur la place St Pierre de Rome, en 1998. La prĆ©sidente des focolari a reconnu dans le CEU « une rĆ©ponse concrĆØte Ć lāinvitation Ć lāunitĆ© lancĆ©e par le Pape Jean-Paul II et Ć la promesse de sāy engager faite par Chiara LubichĀ Ā» Elle a soulignĆ© un autre aspect de la nouveautĆ© que prĆ©sente le CEUĀ : le fait que de nombreuses communautĆ©s, chacune porteuse de son propre charisme, trouventĀ dans lāesprit dāunitĆ© du mouvement des focolari un aliment pour elle mĆŖmes, elles dĆ©sirent sāen nourrir, en particulier pour vivre le chemin de communion, qui nāest pas toujours facile,Ā entre les divers mouvements. Cāest dāailleurs la raison de cette invitation.
āDans cette expĆ©rience ā a ajoutĆ© Giancarlo Faletti ā il y a une force particuliĆØre, celle de lāunitĆ©ā et il a dĆ©fini lāexpĆ©rience du CEU comme « un modĆØle pour lāEgliseĀ Ā» LāarchevĆŖque de Fortaleza a conclu en disant: « Cāest un chemin dāunitĆ© que Dieu veut pour le bien de notre Eglise et de la sociĆ©té ». Puis il a invoquĆ© Dieu en lui demandant « beaucoup de force pour tout ce que vous ĆŖtes en train de faireĀ Ā».
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Avr 3, 2014 | Focolare Worldwide
La recherche du bonheur: comment un tel thĆØme peut-il ne pas interpeller profondĆ©ment les jeunes? Ć partir cette prĆ©supposition a Ć©tĆ© Ć©laborĆ© le programme du week-end des 20-21 mars Ć Welwyn Garden City, la citĆ©-pilote anglaise des Focolari, avec une forte empreinte ÅcumĆ©nique. Des jeunes diffĆ©rents de par leurs convictions, expĆ©riences de foi, nationalitĆ© et Ć¢ge ont participĆ©. Ils provenaient, en effet, non seulement de Grande-Bretagne, mais aussi dāIrlande et Hollande, et, durant les trois heures de streaming live, ils ont atteint 30 endroits dans le monde, y compris JĆ©rusalem.
Lāintervenant Ć©tait lāĆ©vĆŖque Brendan Leahy (du diocĆØse de Limerick ā Irlande), accompagnĆ© par Fabio Tufano (UniversitĆ© de Nottingham ā Angleterre) pour lāatelier “Ćconomie et Bonheur”, et Angela Manning (psychologue au Hammersmith Hospital de Londres) pour “Psychologie et Bonheur”.
Une personne heureuse a un impact non seulement sur les personnes qui lāentourent, mais aussi jusquāĆ trois niveaux: le rĆ©sumĆ© dāune Ć©tude dans le cadre de la psychologie sociale a suscitĆ© de la curiositĆ© et a touchĆ© les personnes prĆ©sentes. En a dĆ©coulĆ© la devise spontanĆ©e: “faisons grandir le bonheur dans le monde!”
Mais quelle est la racine du bonheur? Certains jeunes prĆ©sents, qui vivent la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, ont racontĆ© leur expĆ©rience, en prĆ©sentant la figure de JĆ©sus abandonnĆ© comme racine profonde de lāAmour qui mĆØne au vrai bonheur.
Quel est lāimpact dāune telle proposition, osĆ©e et un peu dĆ©concertante? Facebook nous le montre: “Cela faisait longtemps que je nāavais pas souri comme durant ce week-end!” Ć©crit lāun des jeunes. Un autre raconte: “Ce matin, je suis passĆ© Ć cĆ“tĆ© de personnes qui Ć©taient complĆØtement dĆ©connectĆ©es Ć cause de la drogue. Cela māa rendu trĆØs triste, mais ensuite je me suis souvenu de JĆ©sus abandonnĆ©, et que je pouvais vivre ma journĆ©e pour eux. Rien nāa changĆ© en eux, mais je sentais que jāai pu faire quelque chose.” Et encore: “Quelle joie de me retrouver par hasard Ć la messe avec le groupe irlandais en pleine ville (Ć Soho). Regenerate continue!”
Revoir le direct sur: http://www.livestream.com/regenerate2014 (en langue originale)
Avr 2, 2014 | Focolare Worldwide

Le Patriarche Zakka I Iwas. CongrĆØs ÅcumĆ©nique Vescovi de septembre 2008
āJāai eu la grande chance de saluer ce grand Patriarche plusieurs fois, en particulier tout derniĆØrement lorsque jāĆ©tais au Liban. Jāallais Ć la Divine Liturgie Ć Atsciane où rĆ©sidait alors Sa SaintetĆ©. Il nous donnait toujours sa bĆ©nĆ©diction et nous a confiĆ© plusieurs foisĀ : « Chiara Lubich est une grande femme de notre temps, un grand don de DieuĀ Ā». CāĆ©tait une joie pour lui de pouvoir saluer tous ceux qui participaient au Divin Liturgie et il nous accueillait dans le salon de lāEglise.
Pour ma derniĆØre visite jāaccompagnais le PĆØre Armando Bortolaso, Ć©vĆŖque,Ā chez le Patriarche pour lāinviter au congrĆØs des EvĆŖques amis du Mouvement des Focolari du Moyen-Orient. Le Patriarche Ć©tait mal en point, mais il a tenu Ć nous accueillir. Il a pĆ©niblement ouvert les yeux et a ditĀ : « Salue tout particuliĆØrement le Saint PĆØre de ma part, je prie pour luiĀ Ā». Nous est alors revenu en mĆ©moire ce mois de septembre 2008, lorsque 30 Ć©vĆŖques de 13 Eglises, amis du Mouvement, sāĆ©taient retrouvĆ©s au Liban pour leur 27ĆØme congrĆØs ÅcumĆ©nique. Ils Ć©taient allĆ©s lui rendre visite et il les avait reƧus avec la charmante hospitalitĆ© quāon lui connaissait. Il avait exprimĆ© son amour pour le Focolare et pour Chiara LubichĀ : « Puisse-t-elle ĆŖtre bienheureuseĀ ! Nous voyons que son travail est vraiment bĆ©ni par lāEsprit-Saint lui-mĆŖmeĀ Ā».

Patriarche Zakka I Iwas dans Focolari à Córdoba (Argentine)
Lors de ses dĆ©placements dans le monde, le Patriarche Zakka I Iwas a rencontrĆ© plusieurs fois des personnes du Mouvement des Focolari. En 1984, lorsquāil est venu signer la DĆ©claration commune avec Jean-Paul II, les membres du Centre āUNā, le SecrĆ©tariat des Focolari pour le dialogue ÅcumĆ©nique, lāont saluĆ©. En 1992, au cours dāun voyage en Argentine, il a dĆ©sirĆ© rendre visite au focolare de Cordoba.
Il Ć©tait trĆØs aimĆ© et estimĆ© des fidĆØles de notre Eglise. RĆ©putĆ© pour sa sagesse. Avec douceur et amour il a travaillĆ© sans relĆ¢che Ć lāĆ©dification de lāEglise au vrai sens du mot. On lui doit plus de trente livres sur les PĆØres de lāEglise, sur les dogmes et sur la Liturgie. Sans parler des huit tomes relatant ses enseignements les plus connus et ses homĆ©lies prononcĆ©es Ć diverses occasions. Ce fut assurĆ©ment un Ā apĆ“tre et un maĆ®tre de grande qualitĆ©.
NĆ© en 1933 Ć Mossoul (Irak), il entre en 1946 au couvent de Mar Afram et devient prĆŖtre en 1954. En 1962 il participera au Concile Vatican II comme observateur, avec une Ć¢me ardente et Ć©prise dāÅcumĆ©nisme.
En 1980 il est Ć©lu Patriarche Ć lāunanimitĆ© par le Saint Synode. LāEglise lui tenait trĆØs Ć cÅur. Sa rencontre avec le Pape Jean-Paul II en 1984 a permis des avancĆ©es historiques, particuliĆØrement en christologie.
Les fidèles ont accompagné son corps et lui ont rendu un ultime hommage le 28 mars dernier, à Damas.
Avr 1, 2014 | Focolare Worldwide
SituĆ©e dans une rĆ©gion marquĆ©e par la pauvretĆ©, cette citĆ©-pilote en phase de dĆ©veloppement, bien tenue, sāinscrit sur une toile de fond Ć caractĆØre socialĀ : en tĆ©moignent lāĆ©cole pour enfants et adolescents et le PĆ“le dāActivitĆ©s inspirĆ© par lāEconomie de Communion. La fonction de ces citĆ©s-pilotes, conƧues dĆØs les annĆ©es 60 par Chiara Lubich comme de petites villes destinĆ©es Ć tĆ©moigner quāun monde meilleur et uni est possible, se rĆ©vĆØle toujours plus dāactualitĆ©. Parmi toutes celles qui ont surgi dans le monde, il y a justement la Mariapoli Santa Maria dont Chiara Lubich avait vu le futur emplacement en 1965, lors de son troisiĆØme voyage au BrĆ©sil. LāEcole, qui porte le mĆŖme nom, Santa Maria, existe depuis presque 50 ans. Elle a dĆ©sormais formĆ© de nombreuses gĆ©nĆ©rations. Actuellement on peut compter parmi les enseignants et le personnel 10 anciens Ć©lĆØves. Les autres se sont engagĆ©s dans les secteurs dāactivitĆ© les plus variĆ©s et occupent des postes Ć responsabilitĆ©. Mais ce sont surtout les valeurs transmises qui demeurent en eux comme projet de vieĀ : la culture du partage, lāart dāaimer, les fondements de lāĆ©ducation Ć la paix. Autant dāobjectifs prĆ©sentĆ©s par le corps enseignant Ć Maria Voce et Giancarlo Faletti, en visite dans cette Ć©cole aprĆØs un accueil festif par les plus petits et leur orchestre « Talents au service de la paixĀ Ā»
La majeure partie des familles des Ć©lĆØves, environs 300 sur 500, a un revenu faible. Sur le plan Ć©conomique lāĆ©cole se maintient grĆ¢ce Ć la solidaritĆ© nationale et internationale rĆ©alisĆ©e par les projets dāAction Familles NouvellesĀ etĀ AMU. Les premiers coursĀ pour apprendre Ć lire et Ć Ć©crire ont Ć©tĆ© offerts aux ouvriers qui travaillaientĀ Ć la construction de la Mariapoli, puis ils les ont demandĆ©sĀ pour leurs enfantsā¦Aujourdāhui la mĆ©thode pĆ©dagogique utilisĆ©e par cette Ć©cole est reprise par dāautres Ć©tablissements de la rĆ©gion et dans dāautres secteurs du monde de lāEducation. A quelques kilomĆØtres, sur un vaste terrain, se trouve le PĆ“le dāActivitĆ©s « GinettaĀ Ā». LāĆ©quipe de gestion, les entrepreneurs, les actionnaires, les Ć©tudiants spĆ©cialisĆ©s dansĀ lāEconomie de Communion (EdC),Ā tous engagĆ©s dans la rĆ©alisation du projet EdC au Pernambuco, attendent Maria Voce et Giancarlo Faletti. Ils font part de leurs succĆØs et leurs Ć©checs. Giancarlo Faletti rappelle lāinspiration initiale lancĆ©eĀ par Chiara en 1991,Ā prĆ©cisĆ©ment au BrĆ©sil. Maria Voce exprime sa gratitude pour tous ces engagements assumĆ©s avec beaucoup de dĆ©sintĆ©ressement. La visite se poursuit en direction des ateliers où deux entreprises viennent de voir le jour,Ā mĆŖme si la concurrence ne manque pasĀ : la premiĆØreĀ fabrique des sacs Ć main et leurs accessoires, lāautre des meubles. Surprenants les tĆ©moignagesĀ : la passion pour ce projet Ć caractĆØre social aide Ć surmonter toutes les difficultĆ©s. La contribution donnĆ©e par la Mariapoli et plus spĆ©cialement par lāEcole et le PĆ“le, ne passe pasĀ inaperƧueĀ :Ā le maire dāIngarassu, qui avait dĆ©fini la Mariapoli comme « point de rĆ©fĆ©renceĀ Ā» pour sa ville, a tenu Ć se rendre sur place pour remettre Ć Maria Voce et Ć Giancarlo Faletti les clĆ©s de la ville en signe de reconnaissance de la part de ses habitants et en vue deĀ vivre des liens encore plus Ć©troits. Suivez le voyage sur leĀ Notiziario Mariapoli – Espace rĆ©servĆ© Website: www.focolares.org.br/sitenacional
Mar 31, 2014 | Senza categoria
NāĆ©tant plus aujourdāhui dans lāobligation de courir pour chasser, dāescalader en vue de conquĆ©rir de nouvelles terres ou de ramer pour franchir des riviĆØres, lāhomme sāest mis Ć courir, Ć escalader et Ć ramer pour se divertir, se mesurer et se confronter. La compĆ©tition est en effetĀ la raison profonde, injustifiĆ©e pour beaucoup, de cette Ā activitĆ© passionnante de lāĆŖtre humain quāest le sport. Celui-ci se prĆ©sente, aujourdāhui plus que jamais, comme une mĆ©taphore de la vie. Cāest pour cette raison que Sportmeet, expression du dialogue du Mouvement des focolari avec le monde du sport, a dĆ©cidĆ© dāen faire le thĆØme central du prochain congrĆØs international qui aura lieu Ć Pise du 3 au 6 avril prochain.
LāĆ©vĆ©nement sāintitule Live your challenge (vis ton challenge) Mais la compĆ©tition loyale existe-t-elle encoreĀ ? « Nous voulons dĆ©battre, avec lāaide dāexperts internationaux et de sportifs reconnus ā explique Paolo Cipolli, prĆ©sident de Sportmeet ā sur la valeur et les limites de la compĆ©tition. Celle-ci trouve dans le sport une modalitĆ© dāexpression rĆ©gulĆ©e, saine, mĆŖme si souvent poussĆ©e Ć lāextrĆŖme, contagieuse et communicative, Ć©ducative et salutaire. Chaque jour il y a des dĆ©fis Ć relever, chacun a le sien et la rĆ©compense nāest pas une mĆ©daille, mais la satisfaction dāavoir rĆ©ussi Ć donner le meilleur de soiĀ : cāest le sens de la barre inclinĆ©e qui figure sur le logo du congrĆØs, elle symbolise un obstacle Ć la mesure des capacitĆ©s de chacunĀ Ā»
Les experts et les sportifs sollicitĆ©s par Sportmeet en vue de ce rendez-vous dont ils seront les protagonistes laissent prĆ©sager que le congrĆØs sāappuiera sur une rĆ©flexion et sur des expĆ©riences vĆ©cues trĆØs intĆ©ressantes.
La compĆ©tition sportive ā explique Bart Vanreusel de lāUniversitĆ© de Louvain ā est une question qui prĆ©occupe, mais cāest aussi une chance, elle est tout Ć la fois idĆ©alisĆ©e et critiquĆ©e, mais cāest certainement une caractĆ©ristique trĆØs intĆ©ressante de lāhomme dāaujourdāhui”
Le football est sans doute le sport où, Ć tous les niveaux, lāesprit de compĆ©tition montre ce quāil a de meilleur, mais aussi de plus dĆ©testable, comme lāaffirme Michel DāHooghe, Ā membre du Bureau international de la FIFA, la plus grande fĆ©dĆ©ration mondiale de foot.
Quant Ć Benedetto Gui, professeur dāĆ©conomie politique Ć lāuniversitĆ© de Padoue, il fait un parallĆØle entre Ć©conomie et sport: « La compĆ©tition est un mĆ©canisme social indispensable, autant dans le domaine Ć©conomique que dans celui du dĆ©veloppement de la personne, mais un principe demeureĀ : les doses excessives Ā peuvent ĆŖtre nocives. En pratiquant une activitĆ© sportive on apprend Ć se mesurer aux autres, mais aussi Ć partager, et si lāon met trop lāaccent sur le rĆ©sultat on perd lāoccasion de profiter de ces « biens relationnels » : le sport est un lieu privilĆ©giĆ© pour en faire lāexpĆ©rienceĀ Ā»
Lucia Castelli, psychopĆ©dagogue en charge des jeunes espoirs de lāAtalanta de Bergame, sāest engagĆ©e depuis des annĆ©es Ć mettre en valeur le rĆ“le Ć©ducatif du sport. Par ailleurs Roberto Nicolis, Ć©ducateur spĆ©cialisĆ© en activitĆ©s socio-sportives auprĆØs du C.S.I de VĆ©rone offre une approche originale de la compĆ©titionĀ : « Lāorigine du mot compĆ©tition vient du latin cum petere, qui signifie « vouloir ensemble la mĆŖme choseĀ Ā» et cum petitio veut dire sāappeler rĆ©ciproquement pour atteindre le mĆŖme but. Cum petere renvoie Ć tout ce que dĆ©sire lāenfant qui demandeĀ : « Est-ce-que je peux jouer avec vousĀ ? » :Ā il est prĆŖt Ć entrer dans le jeu, Ć en accepter les rĆØgles, Ć se confronter avec lui-mĆŖme, avec les autres, avec la nature, en sachant, de faƧon responsable, quāil peut gagner, mais aussi perdreĀ Ā».
Info sur sportmeet.org
Programme du CongrĆØs
Fiche dāinscription
Mar 30, 2014 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
JĆ©sus va mourir. Ce qu’il dit se relie Ć cet Ć©vĆ©nement proche. Son dĆ©part imminent pose pour son Ćglise une question vitale : comment rester prĆ©sent au milieu des siens pour la faire progresser ?
Si JĆ©sus est prĆ©sent dans les sacrements – dans l’Eucharistie par exemple – JĆ©sus est aussi prĆ©sent lĆ où se vit l’amour rĆ©ciproque. Il dit en effet : Ā« LĆ où deux ou trois se trouvent rĆ©unis en mon nom, (ce que l’amour mutuel rend possible), je suis au milieu d’eux Ā».
Par consĆ©quent, lorsque la vie profonde d’une communautĆ© est fondĆ©e sur l’amour rĆ©ciproque, JĆ©sus peut y rester prĆ©sent efficacement. Ć travers elle, il peut continuer Ć se rĆ©vĆ©ler au monde et Ć y exercer son influence.
N’est-ce pas merveilleux ? Cela ne donne-t-il pas le dĆ©sir de vivre tout de suite cet amour avec les chrĆ©tiens qui sont nos prochains ?
Jean, qui rapporte ces phrases que nous approfondissons, voit dans l’amour rĆ©ciproque le commandement par excellence de l’Ćglise dont la vocation est prĆ©cisĆ©ment d’ĆŖtre communion, d’ĆŖtre unitĆ©.
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
AussitĆ“t aprĆØs, JĆ©sus dĆ©clare : Ā« Ć ceci tous vous reconnaĆ®tront pour mes disciples : Ć l’amour que vous aurez les uns pour les autres Ā». (Jn 13,35)
Si tu veux trouver la vraie marque d’authenticitĆ© des disciples du Christ, si tu veux connaĆ®tre leur signe distinctif, c’est dans l’amour rĆ©ciproque vĆ©cu qu’il faut les dĆ©couvrir. C’est Ć cette caractĆ©ristique que l’on reconnaĆ®t les chrĆ©tiens. Si elle manque, le monde ne dĆ©couvrira pas la prĆ©sence de JĆ©sus dans l’Ćglise.
L’amour mutuel engendre l’unitĆ©. Que rĆ©alise l’unitĆ© ? Ā« Que tous soient uns⦠dit encore JĆ©sus, afin que le monde croie que tu m’as envoyĆ© Ā» (Jn 17,21). L’unitĆ©, en rĆ©vĆ©lant la prĆ©sence du Christ, entraĆ®ne le monde Ć sa suite. Le monde, face Ć l’unitĆ©, Ć l’amour mutuel, se met Ć croire en Lui.
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
Dans ce mĆŖme discours d’adieu, JĆ©sus dĆ©clare que ce commandement est le sien. Il lui est donc particuliĆØrement cher. Il ne faut pas l’entendre simplement comme une norme, une rĆØgle ou un commandement comme un autre. JĆ©sus veut nous rĆ©vĆ©ler une maniĆØre de vivre. Il veut nous dire sur quoi fonder notre existence. C’est d’ailleurs sur ce commandement que les premiers chrĆ©tiens faisaient reposer leur vie. Pierre disait : Ā« Ayez avant tout un amour constant les uns pour les autres. Ā» (1 P 4.8).
Avant de travailler, d’Ć©tudier, avant d’aller Ć la messe, avant toute activitĆ©, vĆ©rifie que l’amour rĆ©ciproque rĆØgne bien entre toi et celui qui vit Ć cĆ“tĆ© de toi. S’il en est ainsi, tout prend de la valeur. Sinon, rien n’est agrĆ©able Ć Dieu.
« Je vous donne un commandement nouveau : aimez-vous les uns. les autres. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. »
D’autre part, JĆ©sus prĆ©cise que ce commandement est Ā« nouveau Ā». Ā« Je vous donne un commandement nouveau Ā».
Qu’est-ce Ć dire ? On ne le connaissait pas auparavant ? Non. Ā« Nouveau Ā» signifie fait pour les Ā« temps nouveaux Ā». De quoi s’agit-il alors ?
JĆ©sus est mort pour nous. Il nous a aimĆ©s jusqu’au bout. Mais son amour, un amour Ā« divin Ā», Ć©tait bien diffĆ©rent du nĆ“tre. Ā« Comme le PĆØre m’a aimĆ©, moi aussi je vous ai aimĆ©s Ā», dit-il (Jn 15,9). S’il nous a aimĆ©s, c’est donc avec le mĆŖme amour dont le PĆØre et lui s’aiment.
Aimons-nous alors les uns les autres avec le mĆŖme amour pour rĆ©aliser le commandement Ā« nouveau Ā». Personne, en tant qu’homme, ne possĆØde un tel amour. Pourtant en tant que chrĆ©tien – et nous pouvons en ĆŖtre heureux – nous le recevons. Comment ? C’est l’Esprit Saint qui le fait vivre en notre cÅur et en celui de tous les croyants.
Il y a ainsi une affinitĆ© entre ce que vivent le PĆØre, le Fils et nous, chrĆ©tiens, grĆ¢ce Ć l’unique amour divin que nous possĆ©dons. Cet amour nous fait pĆ©nĆ©trer dans La TrinitĆ©, nous faisant fils de Dieu. C’est ce courant d’amour qui relie terre et ciel. C’est par lui que la communautĆ© chrĆ©tienne est portĆ©e jusqu’au cÅur mĆŖme de Dieu, et que la rĆ©alitĆ© divine vit sur terre, lĆ où les croyants s’aiment.
La vie chrĆ©tienne n’apparaĆ®t-elle pas ainsi dans toute sa beautĆ© divine ? N’est-ce pas cela qui la rend si attirante ?
Chiara Lubich
 Parole de vie publiée en 1980
Mar 30, 2014 | Focolare Worldwide
Un mode indubitablement original pour expliquer les points les plus importants de la spiritualitĆ© des Focolari et de la pensĆ©e de sa fondatrice, Chiara Lubich, a Ć©tĆ© choisi par le journaliste et critique dāart Mario Dal Bello. Dans le “Dialogue sur l’harmonie et la beautĆ©” avec une mosaĆÆque de “chefs-dāÅuvre de lāhistoire de lāart europĆ©en” dĆ©crit lāidĆ©al de lāunitĆ©, vu que “le lien entre cette derniĆØre et lāart est trĆØs Ć©troit ā a-t-il affirmĆ©. Ce nāest pas un hasard si Chiara Lubich, devant la PietĆ de Michel-Ange, priait Dieu dāenvoyer des artistes qui soient Ć©galement saints. Quāest-ce que la saintetĆ© sinon la perfection dans lāamour et donc la transmission de la beautĆ© de ce Dieu qui est amour?” Un hommage rendu donc Ć Chiara Lubich par la ville dāUdine, 70 ans aprĆØs la naissance des Focolari, et pour le 6ĆØme anniversaire de sa naissance au ciel, rappelant une phrase quāelle aimait rĆ©pĆ©ter: “La beautĆ© est harmonie. Harmonie veut dire unitĆ© sublime”.
Un prĆ©ambule est cependant nĆ©cessaire: “Beaucoup essayent dāexpliquer lāart, mais cāest impossible ā a admis celui qui, pourrait-on dire, le fait par mĆ©tier. Il est ineffable, comme l’Esprit, fascine sans un pourquoi, comme lorsque l’on tombe amoureux”. Dal Bello a ainsi commencĆ© par le portrait de JĆ©sus de El Greco, “avec le mĆŖme regard que lāon Ć©prouve pour la personne aimĆ©e, dans laquelle nous saisissons le visage de Dieu”. Une faƧon de voir Dieu dans lāautre et dāen saisir lāamour qui est, justement, un des aspects clĆ© de la spiritualitĆ© de Chiara Lubich.
Et si JĆ©sus le Bon Pasteur, ou plutĆ“t, “beau pasteur ā a-t-il prĆ©cisĆ© ā aime ses brebis, nous aussi nous devons aimer le prochain“: un engagement illustrĆ© par la splendide mosaĆÆque du MausolĆ©e de Galla Placidia Ć Ravenne, sur laquelle le Christ est reprĆ©sentĆ© entourĆ© par le troupeau, “vĆŖtu de lumiĆØre et RessuscitĆ©: la croix quāil porte lāindique, symbole de la rĆ©surrection”.
En vertu de cet amour rĆ©ciproque, JĆ©sus est prĆ©sent lĆ où deux ou plus sont rĆ©unis en son nom: comme on peut le voir dans le Souper Ć Emmaüs de Rembrandt, dans lequel “JĆ©sus entre dans la quotidiennetĆ©, si bien que les personnages ne semblent mĆŖme pas sāapercevoir que cāest lui qui rompt le pain”. Et cāest une prĆ©sence qui fait la diffĆ©rence dans la communautĆ©, comme on le voit dans la Transfiguration de RaphaĆ«l, dans laquelle il y a un fort contraste entre “la partie supĆ©rieure, dans laquelle est prĆ©sent JĆ©sus avec MoĆÆse et Ćlie, aux couleurs claires; et la partie infĆ©rieure, où les apĆ“tres sont confus, dans laquelle les couleurs sombres prĆ©valent”.
Pour illustrer un autre aspect de la spiritualitĆ© de Chiara, lāamour pour JĆ©sus abandonnĆ© sur la croix, il y a la Crucifixion de Dali: “Un Christ vu dāen haut, qui semble se pencher sur lāhumanitĆ© et attirer tout le monde Ć lui. Et, significativement, nous ne voyons pas le visage: parce que nous sommes tous dans son visage”.
Une autre figure centrale, ensuite, Ć©merge ā mais seulement pour un Åil expert ā dans le Jugement dernier de Michel-Ange: “Si vous observez bien ā a fait remarquer Dal Bello ā Marie regarde un ange qui soulĆØve les justes avec un chapelet. Marie apparaĆ®t donc comme celle qui emmĆØne les chrĆ©tiens au ciel: en fait, le Mouvement des Focolari sāappelle aussi Åuvre de Marie”.
En dernier, le polyptyque de lāAgneau mystique de Jan et Hubert Van Heyck, dans lequel la JĆ©rusalem cĆ©leste de lāApocalypse, autour de laquelle est rĆ©unie toute lāĆglise, est reprĆ©sentĆ©e par une ville contemporaine: il rappelle l’engagement que les Focolari sont appelĆ©s Ć suivre dans les communautĆ©s dans lesquelles ils vivent.