Mar 10, 2018 | Non classifiƩ(e)
Donne-moi ceux qui sont seuls Seigneur, donne-moi ceux qui sont seuls⦠Jāai Ć©prouvĆ© dans mon cÅur la passion qui envahit le tien pour lāabandon qui submerge le monde entier. Jāaime chaque ĆŖtre malade et solitaire. MĆŖme les plantes qui souffrent me font de la peine⦠mĆŖme les animaux seuls. Qui console leur peine ? Qui pleure leur mort lente ? Et qui presse sur son propre cÅur leur cÅur dĆ©sespĆ©rĆ© ? Donne-moi, mon Dieu, dāĆŖtre dans le monde le sacrement tangible de ton Amour, de ton ĆŖtre qui est Amour : ĆŖtre tes bras, qui Ć©treignent et consument en amour toute la solitude du monde. Chiara Lubich, PensĆ©e et spiritualitĆ©, Nouvelle CitĆ© 2003, p.126
Mar 9, 2018 | Non classifiƩ(e)
AprĆØs lāinauguration solennelle de la Chaire ÅcumĆ©nique Internationale Patriarche AthĆ«nagoras-Chiara Lubich le 14 dĆ©cembre dernier Ć lāInstitut Universitaire Sophia de Loppiano, accompagnĆ©e de vÅux et dāun message dāencouragement du pape FranƧois et du Patriarche ÅcumĆ©nique BartholomĆ©e I, les travaux entrent dans le vif du sujet par un cycle de cours du 5 au 27 mars sur Ā«lāecclĆ©siologie de lāEglise orthodoxeĀ». Les deux titulaires sont S.E. Maximos Vgenopoulos, MĆ©tropolite de Selyvria, et le professeur Piero Coda. La chaire, un unicum dans le panorama acadĆ©mique et culturel international, voit le jour 50 ans aprĆØs la rencontre entre le Patriarche AthĆ«nagoras I et Chiara Lubich. Elle voudrait revisiter et actualiser lāhĆ©ritage de cette rencontre, selon ce que le Patriarche avait confiĆ© Ć Chiara: Ā«Se connaĆ®tre est quelque chose de grand; nous avons vĆ©cu isolĆ©s pendant de nombreux siĆØcles, sans avoir de frĆØres, sans avoir de sÅurs, comme des orphelins! Les dix premiers siĆØcles du christianisme ont Ć©tĆ© centrĆ©s sur les dogmes et lāorganisation de lāEglise. Les dix siĆØcles suivants ont vu les schismes, la division. La troisiĆØme Ć©poque, celle-ci, est celle de lāamourĀ» En guise dāouverture le 5 mars dernier, Piero Coda de Sophia a rappelĆ© la Ć©thodologie spĆ©cifique du parcours dāĆ©tude et de vie de lāInstitut, basĆ© sur lāengagement Ć vivre lāamour rĆ©ciproque selon le commandement nouveau de JĆ©sus. Il a affirmĆ©: Ā«Nous voulons nous prĆ©parer avec compĆ©tence et stupeur Ć ĆŖtre serviteurs et tĆ©moins dāun ÅcumĆ©nisme qui jaillit de lāamour de la Saint TrinitĆ©, justement, forme et but de toute unitĆ© dans la richesse et la beautĆ© de la diversitĆ©. Uniquement de cette maniĆØre nous pouvons recevoir mutuellement les dons que les uns offrent aux autres, en puisant dans les trĆ©sors inestimables de grĆ¢ce que les Traditions de nos Eglises conservent. Uniquement ainsi nous pouvons remplir par lāamour les distances qui nous sĆ©parent encore. Uniquement ainsi nous pouvons nous enrichir mutuellement. Uniquement de cette maniĆØre nous pouvons arriver, avec la grĆ¢ce de Dieu, Ć lāunitĆ© pleine et visibleā. Sur fond de crise des Ć©quilibres politiques, sociaux et religieux autant au Proche quāau Moyen Orient, et entre les deux rives de la MĆ©diterranĆ©e, lāinstitution de la Chaire prend une importance culturelle et sociale particuliĆØre sur le plan international en proposant la mise en place de laboratoires dāĆ©tude et de recherche pour les nouvelles gĆ©nĆ©rations. Elle a pour objectif spĆ©cifique dāen Ć©tudier le sens culturel, revisiter les Ć©tapes historiques et faire ressortir les implications existentielles et sociales du chemin ÅcumĆ©nique vers la pleine unitĆ© des Eglises, dans lāĆ©change des richesses spirituelles, thĆ©ologiques et culturelles de lāOrient et lāOccident chrĆ©tiens. Elle veut en plus offrir sa propre contribution Ć la pensĆ©e, au dialogue et Ć la vie du dĆ©veloppement de lāunitĆ© entre lāEglise Orthodoxe et lāEglise Catholique au service de la rencontre entre les peuples et les cultures.
Mar 8, 2018 | Focolare Worldwide
MarĆa Cecilia Perrin est une jeune argentine rayonnante, nĆ©e Ć Punta Alta (Buenos Aires) en 1957. AprĆØs deux annĆ©es de fianƧailles, vĆ©cues intensĆ©ment avec le dĆ©sir de mettre de solides bases chrĆ©tiennes Ć leur famille naissante, elle se marie avec Luis en 1983. Deux ans aprĆØs, alors quāelle est enceinte, on lui diagnostique un cancer. Avec le soutien de son mari et de la famille, elle choisit de ne pas suivre le conseil dāun āāavortement thĆ©rapeutiqueāā. Elle meurt Ć lāĆ¢ge de 28 ans, aprĆØs la naissance de sa petite fille. A sa demande, elle repose dans le cimetiĆØre de la Mariapolis Lia (OāHiggins, Buenos Aires), lieu de joie et dāespĆ©rance. Sa rĆ©putation de saintetĆ©, son hĆ©roĆÆsme dans lāacceptation de la maladie, sa vie chrĆ©tienne exemplaire et les nombreuses grĆ¢ces reƧues par son intercession, ont permis l’ouverture, le 30 novembre 2005, de sa cause deĀ bĆ©atification.
Maria Orsola Bussone, nĆ©e en 1954 Ć Vallo Torinese, au nord de lāItalie, est une enfant ouverte, gĆ©nĆ©reuse, sportive. A lāĆ¢ge de 11 ans, elle participe avec sa famille Ć une rencontre du Mouvement paroissial Ć Rocca di Papa. Elle Ć©crit Ć Chiara LubichĀ : « Je veux aimer, toujours, en premier lieu, sans rien attendre, je veux me laisser travailler par Dieu comme Lui le veut et je veux faire toute ma part parce que cela est lāunique chose qui vaille dans la vieĀ Ā». Le 10 juillet 1970, Ć 15 ans, alors quāelle participe en tant quāanimatrice Ć un camp dāĆ©tĆ© avec la paroisse, elle meurt foudroyĆ©e par une dĆ©charge Ć©lectrique en se sĆ©chant les cheveux. Sa rĆ©putation de saintetĆ© ne tarde pas Ć se diffuser, beaucoup de gens accourent sur sa tombe pour invoquer son intercession. Son journal intime et ses lettres rĆ©vĆØlent sa profonde spiritualitĆ©. Le Centre paroissial qu’ elle avait aidĆ© Ć construire porte maintenant son nom. Le 17 dĆ©cembre 2000 sāest conclue la phase diocĆ©saine de sa cause de bĆ©atification. Le 18 mars 2015, le Pape FranƧois a autorisĆ© la promulgation du dĆ©cret qui lāa dĆ©clarĆ©e VĆ©nĆ©rable.
Margarita Bavosi, nĆ©e en 1941, est la troisiĆØme fille dāune famille aisĆ©e de Buenos Aires (Argentine). Elle vit une enfance heureuse mais Ć l’Ć¢ge de 10 ans sa maman meurt subitement. Aux prises avec une souffrance aigüe, elle demande Ć la Vierge Marie de la remplacer auprĆØs d’elle. Sa rencontre avec le charisme de lāunitĆ© est la rĆ©ponse Ć son dĆ©sir de saintetĆ©. Elle se consacre Ć Dieu dans le focolare. Pour tous, elle devient āāLuminosaāā. Elle passe quelques annĆ©es au BrĆ©sil, en Argentine et en Uruguay. Elle devient coresponsable du Mouvement des Focolari en Espagne. A 40 ans, elle ressent une inexplicable faiblesse physique, mais cāest seulement au bout de trois ans que le diagnostic se prĆ©cise. Bien vite, elle ne rĆ©ussit plus Ć bouger mais elle continue Ć construire des rapports, en faisant sien la devise de Saint Luigi Gonzaga āāje continue Ć jouerāā. La nuit du 6 mars 1985, Ć la stupeur des personnes prĆ©sentes, elle ditĀ : « Me voici, JĆ©sus, jāai toujours essayĆ©, Ć chaque moment, de tout faire devant ToiĀ Ā». Le 22 novembre 2008, la phase diocĆ©saine de son procĆØs de canonisation s’est achevĆ©e. Le centre du Mouvement des Focolari de Madrid est dĆ©sormais sous sa protection, ainsi que la CitĆ© pilote internationale proche de New York.
Renata Borlone naĆ®t le 30 mai 1930 Ć Aurelia (Civitavecchia, prĆØs de Rome). Elle grandit au sein dāune famille non pratiquante mais unie et lorsquāelle a 10 ans, la Seconde guerre mondiale Ć©clate. AssoiffĆ©e de vĆ©ritĆ©, elle la recherche dans les Ć©tudes.PassionnĆ©e par les sciences, elle sāinscrit Ć la FacultĆ© de Chimie. A lāĆ¢ge de 19 ans, elle est en contact avec la vie Ć©vangĆ©lique de quelques-unes des premiĆØres focolarine, Ć peine transfĆ©rĆ©es Ć Rome. GrĆ¢ce Ć elles, elle dĆ©couvre l’Ć©vidence de cette certitudeĀ : Dieu est AmourĀ ! A lāĆ¢ge de 20 ans, elle entre au focolare et pendant 40 ans, elle sera au service de lāÅuvre de Marie, avec des responsabilitĆ©s en Italie et Ć lāĆ©tranger. En 1967, elle rejoint lāĆcole de formation de Loppiano où elle vit pendant 23 ans en tendant constamment versĀ la saintetĆ©. A 59 ans, on lui annonce une grave maladie et les quelques mois de vie qui lui restent sont tout embrasĆ©s par son amour de Dieu. MalgrĆ© la souffrance, elle transmet la joie et de sa personne Ć©mane une divine ferveur. Elle rĆ©pĆØtera jusquāĆ son dernier souffleĀ :āāJe veux tĆ©moigner que la mort est vieāā. Le 27 fĆ©vrier 2011 sāest conclue la phase diocĆ©saine de son procĆØs de bĆ©atification. Chiara Favotti Lire aussi: Alfredo Zirondoli, āLuminosa ha continuato a giocare. Profilo di Margarita Bavosiā, (Luminosa a continuĆ© Ć jouer. Profil de Margarita Bavosi), CittĆ Nuova, Rome. Giulio Marchesi, Alfredo Zirondoli, āUn silenzio che si fa vita. La giornata di Renata Borloneā, (Un silence qui se fait vie. La journĆ©e de Renata Borlone) CittĆ Nuova, Rome.
Mar 7, 2018 | Non classifiƩ(e)
Mar 6, 2018 | Non classifiƩ(e)

Foto Ā© CSC Audiovisivi
Musique, poĆ©sie, images, chorĆ©graphies, chants ont soutenu et accompagnĆ© les tĆ©moignages rendus Ć lāoccasion du dixiĆØme anniversaire de la mort de Chiara Lubich, fondatrice des Focolari. Le samedi 3 mars, plus de 2000 personnes, aux couleursĀ et tenues traditionnelles du monde entier, se sont rendues au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo, prĆØs de Rome. Parmi elles des personnalitĆ©s religieuses ā dont, au premier rang, le cardinalĀ SecrĆ©taire dāĆtat, Pietro Parolin āĀ des reprĆ©sentants du monde de la culture, de la communication et des institutions. Au dire de beaucoup, ce ne futĀ pas une commĆ©moration, mais plutĆ“t une cĆ©lĆ©bration de la vie. De cette vie qui a jailli du charisme de lāunitĆ© de Chiara Lubich dans des contextes du monde trĆØs nombreux et trĆØs divers, souvent sur des territoires hostiles, en guerre ou dĆ©labrĆ©s, en donnant naissance Ć des Åuvres inspirĆ©es par lāĆvangile et visant Ć transformer la sociĆ©tĆ©. Adriana est une artiste brĆ©silienne:ā Je ne voulais pas rester enfermĆ©e dans un atelier. Chiara māa ditĀ : choisis Dieu, Lui qui tāa faite artisteĀ Ā». AprĆØs sāĆŖtre totalement investie, par esprit de fraternitĆ©, dans un projet social destinĆ© Ć offrir un toit Ć 500 familles extrĆŖmement pauvres de la favela de Pedreira, au sud de Sao Paolo, elle sent renaĆ®tre en elle la possibilitĆ© de faire fructifier son talent de peintre. « Je suis venue ici ā dit Adriana ā pour rendre hommage Ć ChiaraĀ Ā». Roberto et Maurizio, en Italie, ont inaugurĆ© une poissonnerie Ć lāenseigne de lāĆconomie de communion, parce que « à quoi cela sert-il de baser notre vie sur le profit? Personne ne se souviendra de nous pour lāargent que nous avions, mais pour le bien que nous avons faitĀ Ā». Marie travaille depuis 15 ans dans une Ć©cole situĆ©e dans une banlieue Ā parisienne difficileĀ : les professeurs cherchent habituellement Ć en partir le plus vite possible. « Ces enfants doivent pouvoir bĆ©nĆ©ficier des mĆŖmes possibilitĆ©s que ceux qui frĆ©quentent les Ć©coles des meilleurs quartiers de ParisĀ Ā». Letizia et son mari, entrepreneurs, ont refusĆ© une importante commande et risquent la faillite, car ils ne veulent pas fabriquer des composants destinĆ©s Ć lāindustrie militaire.
Un couple syrien offre son propre tĆ©moignage Ć travers un message vidĆ©oĀ : « Nous nāavons pas voulu quitter le pays en guerre pour ne pas devoir fermer notre Ć©cole frĆ©quentĆ©e par des enfants atteints de surditĆ©. Où seraient-ils allĆ©sĀ ?Ā Ā» Une actrice prĆŖte sa voix pour raconter de faƧon poignante lāhistoire dāune petite philippine: accueillie dans le centre social Bukas Palad (« Les mains ouvertesĀ Ā» en Tagalog), Ć ManilleĀ : « Je suis pleine de reconnaissance, parce que de pauvre que jāĆ©tais, je suis devenue une personne privilĆ©giĆ©e, aimĆ©e. Cāest Ć partir de lĆ que jāai commencĆ© Ć revivreĀ Ā». Ce ne sont que quelques fruits de ālāintrinsĆØque socialitĆ©ā du charisme de Chiara Lubich, comme lāa dĆ©finie le coprĆ©sident des Focolari JesĆŗs MorĆ”nĀ : « Chiara nāa pas Ć©tĆ© une rĆ©formatrice, son rĆŖve vise bien plus haut et touche au fondement anthropologique et thĆ©ologique de toute rĆ©forme socialeĀ : la fraternitĆ© universelleĀ Ā». Lāoption prĆ©fĆ©rentielle pour les pauvres ā « sortis de lāanonymat et devenus des protagonistesĀ Ā» – caractĆ©rise depuis ses dĆ©buts lāhistoire des Focolari. 
Foto Ā© CSC Audiovisivi
Quant Ć Maria Voce, elle rappelle les prĆ©misses dāune expĆ©rience aujourdāhui prĆ©sente dans Ā 182 Pays du monde, avec des expressions tangibles de fraternitĆ©, comme les 25 CitĆ©s pilotes, « maquettes dāun monde uniĀ Ā», prĆ©sentes sur tous les continents.Elle raconte: pendant la Seconde Guerre Mondiale, « les premiĆØres focolarines ne se mĆ©nageaient pasĀ : elles parcouraient dāun bout Ć lāautre la ville de Trente pour aider quiconque Ć©tait dans le besoin. Elles invitaient les pauvres Ć manger chez elles, et, mettant la plus belle nappe quāelles avaient, elles sāasseyaient ainsi autour de la tableĀ : une focolarine, un pauvre, une focolarine, un pauvreĀ ; elles leur offraient Ć manger comme on le fait pour des frĆØres et non comme des bienfaitrices. LāĆvangile, lu ensemble Ć la lumiĆØre des chandelles dans les refuges antiaĆ©riens, redĆ©couvert et vĆ©cu avec lāintensitĆ© de cette LumiĆØre jaillissante, se rĆ©vĆ©lait source de la plus profonde transformation socialeĀ Ā». Sur le grand mur de la salle, transformĆ© en Ć©cran de cinĆ©ma, glissent, parfaitement intĆ©grĆ©es au rĆ©cit, les images dāune longue histoire partie dāun rĆŖveĀ : « Voici le grand attrait du temps prĆ©sentĀ : sāĆ©lever jusquāĆ la plus haute contemplation, en restant au milieu du monde, homme parmi les hommesĀ Ā». Dans tous les Pays du monde où lāon fera mĆ©moire de Chiara Lubich, ce rĆŖve se renouvellera. Chiara Favotti
Mar 5, 2018 | Non classifiƩ(e)
āSociological Imagination and social promotion: the category of āLoveā to read the changes taking place and imagine new futureā (Ā«Imagination sociologique et promotion socialeĀ : la catĆ©gorie de lāamour pour lire les changements en acte et imaginer de nouveaux futursĀ Ā»), titre du congrĆØs. OrganisĆ© par le DĆ©partement des Sciences Politiques et Sociales de lāUniversitĆ© des Etudes de Salerne et le research network Social-One, parrainĆ© parĀ la Section ThĆ©ories Sociologiques et Transformations Sociales de lāAssociation Italienne de Sociologie (AIS et en partenariat avec les UniversitĆ©s de Recife (BrĆ©sil), Buenos Aires (Argentine), Rome e Trieste (Italie) et avec lāIUS de Loppiano (Italie). Le but du congrĆØs est de sonder toutes les perspectives dāanalyses et dāactions suscitĆ©es par la catĆ©gorie de lā « agir agapiqueĀ Ā» dans le domaine des disciplines sociales et humaines. Un tel concept pourrait offrir des clĆ©s de lecture et de nouveaux horizons dāintervention pour la promotion dāune sociĆ©tĆ© plurielle basĆ©e sur lāĆ©quitĆ©, lāinclusion et le dialogue. Au cours des diffĆ©rents panels seront prĆ©sentĆ©s des participations et des tĆ©moignages qui conjuguent thĆ©orie, recherche et action. Pour information: Social-One online Invitation
Mar 5, 2018 | Focolare Worldwide
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Con este volumen de Manuel MarĆa Bru,
Asombro y empatia, la editorial
Ciudad Nueva da inicio a una interesante colección: Nueva Evangelización. Coeditada junto a la Delegación Episcopal de Catequesis de la Archidiócesis de Madrid, busca ofrecer una herramienta de formación para catequistas, educadores y toda persona deseosa de vivir la fe de manera consciente, responsable y abierta al diĆ”logo con una sociedad cada vez mĆ”s plural. ĀæEstaremos a la altura de una evangelización que realmente sea nueva en su ardor, en sus mĆ©todos y en sus expresiones, como querĆa san Juan Pablo II?, Āæde una catequesis renovada, mĆ”s esencial, mĆ”s mistagógica y mĆ”s inculturada con el hombre de hoy, sobre todo con las nuevas generaciones? En nuestras manos estĆ” el intentarlo, a sabiendas de que, como nos dice Francisco, mĆ”s vale Ā«una Iglesia accidentada, herida y manchada por salir a la calle, que una Iglesia enferma por el encierro y la comodidad de aferrarse a sus propias seguridadesĀ» (Evangelii gaudium, 49).
Acceso a las primeras pƔginas del libro.
Mar 5, 2018 | Non classifiƩ(e)

Nelson Vanegas et Stella MarylĆØne Nishimwe
Une semaine de travail afin de connaĆ®tre de prĆØs la rĆ©alitĆ© des juniors et des jeunes du monde entier, leurs ambitions, espĆ©rances, peurs, attentes et pour Ć©couter ce quāils ont Ć dire. Il en ressortira un document partagĆ© entre tous, qui s’ajoutera aux autres contributions dĆ©jĆ parvenues, pour l’ āāInstrumentum laborisāā en vue du Synode dāoctobre, dĆ©fini par le Pape FranƧois ānon pas « sur les jeunesĀ Ā», mais « des jeunesāā. « Dans cette RĆ©union prĆ©-synodale ā a expliquĆ© le SecrĆ©taire gĆ©nĆ©ral du Synode, le Cardinal Lorenzo Baldisseri ā on tentera de comprendre davantage ce quāils pensent dāeux-mĆŖmes et des adultes, comment ils vivent la foi et quelles difficultĆ©s ils rencontrent du fait dāĆŖtre chrĆ©tiens, quels sont les projets quāils envisagent pour leur vie et quels sont les problĆØmes quāils rencontrent dans le discernement de leur vocation, comment ils voient lāĆglise aujourdāhui et comment, au contraire, ils la voudraientĀ Ā». Seront prĆ©sents des jeunes catholiques, des jeunes dāautres confessions chrĆ©tiennes et dāautres religions, des reprĆ©sentants dāassociations et de mouvements, mais aussi des non-croyants, ou des jeunes ayant vĆ©cu des situations de dĆ©tresse comme la prison ou la toxicomanie. Stella MarylĆØne (24 ans) et Nelson (29 ans) du Mouvement des Focolari, participeront aussi aux travaux, ainsi queĀ NoĆ©mie SĆ”nchez, une jeune du Paraguay. Alors quāils attendent avec impatience ce rendez-vous, nous les avons rencontrĆ©s au Centre international Ā Gen, où on est en train de travailler intensĆ©ment aux rendez-vous mondiaux de 2018Ā : en plus du Synode dāoctobre, il y a aussi le Genfest de Manille en juillet.
Quelle est la situation des jeunes de votre paysĀ ? « Au Salvador ā rĆ©pond Nelson ā la situation gĆ©nĆ©rale des jeunes diffĆØre selon quāils habitent ou non en ville. En-dehors des villes, la vie est plus difficile, les services publics font dĆ©faut, lāĆ©ducation est garantie seulement jusquāĆ lāobligation scolaire. MalgrĆ© cela, les jeunes ont de trĆØs grandes aspirations, et une plus grande dĆ©termination Ć rĆ©aliser les propres rĆŖvesĀ Ā». « Au Burundi ā explique MarylĆØne ā nous sommes en train de vivre une grave crise politique. Le taux de chĆ“mage est trĆØs Ć©levĆ© et lāavenir trĆØs incertain. Les jeunes quittent bien souvent le pays pour trouver ailleurs dāautres perspectives dāemploiĀ». Au cours de la RĆ©union, disent-ils, ils joueront le rĆ“le de facilitateurs dans les groupes linguistiques pour lāEspagnol et le FranƧais. « Ce sera notre āāgranito de arenaāā, une petite contribution ā explique Nelson ā mais nous le ferons de tout notre cÅurĀ Ā».Ā Et MarylĆØneĀ : « Par le biais du site officiel du synode, (www.synod2018.va) et des rĆ©seaux sociaux reliĆ©s, tous les jeunes pourront faire entendre leur propre voix et envoyer des propositions, y compris ceux qui ne pourront pas participer directementĀ Ā». A propos de communication, au delĆ des craintes des adultes, qui souventĀ redoutent que les jeunes se dĆ©tachent de la āārĆ©alitĆ©ā et soient plongĆ©s dans un mode virtuel, quāest-ce que communiquer signifie pour vousĀ ? « Les temps ont changĆ© ā rĆ©pond Nelson ā nous sommes immergĆ©s dans la technologie qui effectivement aide Ć raccourcir les distances. Mais nous devons essayer de la rendre la plus humaine possible. TĆ©lĆ©phones portables et tablettes rapprochent les gens, mais communiquer āāface Ć faceāā avec celui qui est rĆ©ellement devant nous, cāest tout autre chose. En cela, nous les jeunes, nous pouvons faire le premier pasĀ Ā». « Pour une communication authentique, nous devons penser Ć āāce queāā nous communiquonsĀ Ā», prĆ©cise MarylĆØne.
Dans son message pour la journĆ©e de la jeunesse qui conclura la RĆ©union prĆ©-synodale, le Pape FranƧois fait allusion aux āāpeursāā des jeunes. « Souvent les jeunes ont peur dāaller de lāavant, de faire des choix qui ne leur permettent pas de revenir en arriĆØre. Personnellement ā explique MarylĆØne ā je tente de vivre la volontĆ© de Dieu dans le moment prĆ©sent. Chacun a sa propre histoire et je māen remets Ć Lui avec confianceĀ Ā». Et NelsonĀ : « Dans un monde si matĆ©rialiste, souvent le message que les adultes transmettent aux jeunes est celui dāĆ©tudier, de travailler, de gagner de lāargent, dāacheter une belle maison. Le dialogue entre la premiĆØre et la deuxiĆØme gĆ©nĆ©ration est important, mais ne doit pas dĆ©truire les rĆŖves. Mises ensemble, notre Ć©nergie et leur sagesse peuvent faire beaucoupĀ Ā». Ćtre Ć©coutĆ©s signifie prendre sur soi des responsabilitĆ©s. « Cāest une grande responsabilitĆ© que dāĆŖtre porte-parole des jeunes. Une occasion offerte par lāĆglise, qui veut dialoguer avec tous, pas seulement avec les catholiques. A ce propos, en tant que Gen, nous pouvons offrir notre expĆ©rience, parce que nous avons dĆ©jĆ commencĆ© Ć cheminer ensemble: chrĆ©tiens, jeunes dāautres confessions et aussi non-croyants. Cāest pour cela que je renouvelle un appel Ć tous les jeunesĀ : participez, mĆŖme Ć distanceĀ ! Faisons entendre notre voixĀ Ā». Chiara Favotti
Mar 3, 2018 | Non classifiƩ(e)
Mar 3, 2018 | Non classifiƩ(e)
https://vimeo.com/258422297 La prĆ©sidente du mouvement des Focolari donne un avant-goĆ»t de son intervention et explique que ā comme le disait Chiara Lubich ā Marie, MĆØre de Dieu, est la forme et le modĆØle de lāaction sociale dans le Mouvement. Maria Voce : Je vois Chiara toujours Ć mes cĆ“tĆ©s, naturellement non pas avec mes yeux mais je la sens toujours prĆ©sente. On me demande trĆØs souvent : tu tāinspires de ce que Chiara a dit ? Vraiment, je dis non. Je ne māinspire pas de ce que Chiara a dit mais je māinspire dāelle et je me demande : que dirait Chiara en ce moment ? Quelle rĆ©ponse inventerait-elle pour ce problĆØme qui se prĆ©sente ? Je māefforce dāĆ©couter lāEsprit Saint en essayant de le faire avec la mĆŖme attention et profondeur avec lesquelles elle le faisait, et je rĆ©agis. Chiara nous a dit quāelle a connu Marie de faƧon toute spĆ©ciale lorsquāelle a dĆ©couvert sa grandeur de MĆØre de Dieu. Elle a ainsi dĆ©couvert une Marie quāelle-mĆŖme ne connaissait pas auparavant : non pas la toute jeune fille, la jeune fille pure de Nazareth, ou simple femme Ć la maison, mais une Marie tellement grande que Dieu lāa choisie pour ĆŖtre mĆØre de son fils, du Verbe fait chair, donc, de Dieu lui-mĆŖme. Cette Marie qui a plu Ć Dieu en raison de son humilitĆ©, peut lui rendre gloire en raison de ce quāil opĆØre en elle. En elle, il opĆØre les grandes choses que Dieu veut faire : lāĆ©galitĆ© de tous les frĆØres de la famille humaine, la distribution juste des richesses de ce monde, que tout un chacun puisse bĆ©nĆ©ficier des biens que Dieu a crƩƩs pour tous, que tous se reconnaissent frĆØres entre eux. Ceci Marie sait le faire car elle est mĆØre. Je pense que la caractĆ©ristique de ces Åuvres sociales qui naissent du charisme de Chiara a justement la caractĆ©ristique dāĆŖtre faites par une mĆØre qui aime tous ses enfants Ć qui elle veut le plus grand bien. Elle veut surtout que tous sāunissent entre eux, quāils soient unis par lāamour rĆ©ciproque et que cet amour soit le ressort de leurs relations sociales. Une nouvelle sociĆ©tĆ©, donc, animĆ©e par lāamour Ć©vangĆ©lique avec une mĆØre qui est Marie.
Mar 3, 2018 | Non classifiƩ(e)
Voici le grand attrait de notre Ć©poque : sāĆ©lever jusquāĆ la plus haute contemplation en restant au milieu du monde, homme parmi les hommes. Mieux : se perdre dans la foule pour quāelle sāimprĆØgne de Dieu, comme sāimbibe le pain trempĆ© dans le vin. Mieux encore : associĆ©s aux projets de Dieu sur lāhumanitĆ©, tracer dans la foule des chemins de lumiĆØre, et partager avec chacun la honte, la faim, les coups, les joies brĆØves. Car ce qui attire, en notre temps comme en tout temps, est ce que lāon peut imaginer de plus humain et de plus divin : JĆ©sus et Marie. Le Verbe de Dieu, fils dāun charpentier. Le trĆ“ne de la sagesse, mĆØre de famille . Chiara Lubich: TirĆ© de PensĆ©e et spiritualitĆ©, Nouvelle CitĆ© Paris, 2003, p. 231
Mar 2, 2018 | Non classifiƩ(e)
Repartir de zĆ©ro Quand jāĆ©tais encore petit, mon pĆØre nous a quittĆ©s. Ma mĆØre est tombĆ©e dans une forte dĆ©pression et a commencĆ© Ć boire. Jāai Ć©tĆ© Ć©levĆ© chez ma grand-mĆØre maternelle. Quand ma mĆØre est morte, jāĆ©tais adolescent et je couvais en moi un dĆ©sir de vengeance. Par la suite jāai connu une fille qui māa introduit dans une communautĆ© paroissiale. A travers ces personnes, jāai petit Ć petit dĆ©couvert Dieu, la vie intĆ©rieure, en retrouvant la paix et lāĆ©quilibre. Lorsque nous nous sommes mariĆ©s, je pouvais dire que cette communautĆ© Ć©tait ma famille. Un jour, un homme est arrivĆ© sur mon lieu de travail et sāest prĆ©sentĆ© comme Ć©tant mon pĆØre. Il Ć©tait dĆ©solĆ© et avait peur de ma rĆ©action. MalgrĆ© la surprise, je lāai accueilli chaleureusement, je lui ai parlĆ© de la petite qui Ć©tait nĆ©e et je lāai invitĆ© chez nous. AprĆØs une semaine il est venu avec sa compagne. Ma femme et moi les avons accueillis affectueusement en leur faisant fĆŖte. Plus que des grands-parents, ils nous semblaient des enfants adoptifs. Depuis lors la vie de notre famille a changĆ© ainsi que la leur. Cāest comme si le passĆ© nāexistait plus, seule existe la volontĆ© de repartir de zĆ©ro. P.P. – Serbie Ā La caricature Un copain a fait une caricature de moi, il lāa photographiĆ©eĀ ; il lāa ensuite distribuĆ©e Ć toute lāĆ©cole. Jāaurais voulu le frapper ! Mais plus tard jāai dĆ©cidĆ© de lāaccoster et de lui parler calmement. Et mĆŖme, je lui ai proposĆ© de venir chez moi, faire nos devoirs ensemble puis dāaller voir un film. Quand il māa demandĆ© pourquoi jāavais rĆ©agi de cette maniĆØre, je lui ai rĆ©pondu que jāavais appris Ć voir JĆ©sus dans tous les prochains, sachant que tout le monde peut se tromper. Il a Ć©tĆ© surpris et il a voulu en savoir plus. Maintenant lui aussi essaie de mettre en pratique les paroles de lāĆvangile. Daniel – BrĆ©sil Ā LāhumanitĆ© de JĆ©sus Les premiers symptĆ“mes du mal que jāai, une sclĆ©rose multiple, remontent Ć lāĆ©poque où ma femme Susi attendait notre fille Tecla. Moi qui avais lāhabitude de travailler, de faire du sport, je me suis retrouvĆ© Ć devoir tenir compte des difficultĆ©s toujours plus grandes Ć me dĆ©placer, jusquāĆ lāimmobilitĆ© totale. De plus, dĆØs le dĆ©but de la maladie, jāai ressenti en moi le rĆ©veil et la soif de vĆ©ritables valeurs. De nombreuses annĆ©es sont passĆ©es depuis lors. Etre malade, voir que les jambes ne rĆ©pondent plus, dĆ©pendre des autres en tout, souffrir, connaĆ®tre lāhumiliation, se sentir diffĆ©rentĀ : jāai fait lāexpĆ©rience de tout cela. Mais la souffrance māa aidĆ© Ć comprendre plus quāavant « lāhumanité » de JĆ©sus. Renato – Italie Ā La fleuriste CāĆ©tait une soirĆ©e trĆØs froide. Une fleuriste Ć¢gĆ©e essayait de vendre ses fleurs. Elle avait sur elle une vieille couverture et elle semblait regarder les gens pressĆ©s et indiffĆ©rents avec rĆ©signation. Jāai pensĆ© que si jāavais Ć©tĆ© Ć sa place jāaurais aimĆ© quelque chose de chaud. Mais aux alentours pas de bar. Jāai trouvĆ© par contre un garƧon qui vendait des gĆ¢teaux faits maison. Jāen ai pris un pour elle. Quand elle lāa reƧu elle māa remerciĆ©, sans dire grand-chose, mais les yeux Ć©mus. Jāai repris ma route, en sentant encore son regard sur moi. Szidi – Roumanie
Mar 1, 2018 | Non classifiƩ(e)
FƩv 28, 2018 | Non classifiƩ(e)
Le nouveau site en deux langues (anglais et italien) a Ć©tĆ© rĆ©novĆ© dans son graphisme et sa forme, il exprime la vocation de lāInstitut Universitaire Sophia Ć devenir une rĆ©alitĆ© toujours plus mondiale. Non seulement grĆ¢ce Ć la nature multidisciplinaire de ses parcours dāĆ©tude et la communautĆ© cosmopolite des Ć©tudiants et des professeurs qui la composent, mais aussi grĆ¢ce Ć la prochaine ouverture de nouveaux centres de formation qui seront ajoutĆ©s Ć lāamphithéâtre de Loppiano (Florence). Depuis dix ans (cāest en 2008 quāeut lieu lāinauguration du premier cours, prĆ©cĆ©dĆ© par plusieurs annĆ©es dāexpĆ©riences et de recherches) Sophia a fait du dialogue et de lāinteraction entre les diffĆ©rents domaines de la connaissance une nouvelle mĆ©thode pour dĆ©passer la fragmentation, lāabstraction et lāisolement des diffĆ©rentes branches de la connaissance. Lāobjectif est de fournir une vision ouverte des diverses disciplines et la possibilitĆ© de confronter et de mettre ensemble leurs contenus, leurs mĆ©thodes et leurs rĆ©sultats. Sophia a accueilli jusquāĆ maintenant 450 Ć©tudiants et professeurs, venant de 50 pays de 4 continents. Pour connaĆ®tre le nouveau site
FƩv 28, 2018 | Non classifiƩ(e)

FƩv 28, 2018 | Non classifiƩ(e)
Le 14 mars 2018 rappelle le 10iĆØme anniversaire de la mort de Chiara Lubich. Les communautĆ©s du mouvement des Focolari rĆ©pandues dans le monde cĆ©lĆØbrent cette commĆ©moration par de multiples initiatives, fondĆ©es sur lāaction du charisme de lāunitĆ© en tant que moteur du changement social. A SĆ©oul, CorĆ©e, le 3 mars, congrĆØs Ć la Maria Hall de lāhĆ“pital de lāuniversitĆ© catholique, prĆ©vus 800 participants. A Goma, RĆ©p. DĆ©mocratique du Congo, le 11 mars, journĆ©e sur Ā« Marie : un āOuiā qui change la sociĆ©tĆ© Ā». Toujours le 11 mars Ć Chicago, USA, congrĆØs sur āChiara Lubich : une vie de dialogue pour la paixā. A Florence, Italie, le 17 mars, congrĆØs au Salon des Cinq cents du āVieux Palaisā sur Ā« Connaissances plurielles Ā». A Chang Mai, ThaĆÆlande, le 18 mars, journĆ©e multiethnique dāaction sociale dans un village tribal. A Chisinau, RĆ©publique de Moldavie, le 24 mars, journĆ©e sur Ā« Chiara Lubich et les Åuvres sociales Ā». Ce sont quelques-unes des centaines dāinitiatives prĆ©vues. Un tour dāhorizon Ć 360° sur lāaspect social du charisme de Chiara Lubich, avec 2000 participants des cinq continents, prĆ©sentĆ© par une manifestation artistique programmĆ©e au centre Mariapolis de Castel Gandolfo, Rome, le 3 mars. Le cardinal Pietro Parolin, secrĆ©taire dāEtat, sera prĆ©sent, ainsi que des personnalitĆ©s du monde de la culture, de la communication, des institutions. LāĆ©vĆ©nement sera transmis par internet et traduit en anglais, espagnol, portugais, franƧais et italien (http://live.focolare.org/chiaralubich/).
Pour Chiara, le grand attrait du temps prĆ©sent Ć©tait Ā« de pĆ©nĆ©trer dans la plus haute contemplation et rester au milieu du monde, homme Ć cĆ“tĆ© de lāhomme Ā» . Sergio Zavoli, liĆ© Ć elle par une connaissance et une amitiĆ© profondes, lāa dĆ©finie une mystique de lāunitĆ© entre ciel et terre. Il affirme que Chiara provoque un changement dans la mystique trinitaire : Ā« Faire habiter Dieu dans lāintimitĆ© de notre Ć¢me a comme consĆ©quence de Le faire vivre au milieu des hommes par la communication ā je reprends ses propres mots – du Dieu en moi avec le Dieu dans le frĆØre. La pensĆ©e de Chiara Lubich, et ce nāest pas un hasard, nous interpelle sur notre engagement Ć remettre ensemble les fragments de lāindivisible quāest lāhomme, et recomposer les fractures de ce quāon peut partager Ć savoir la communautĆ© » . Le changement social qui en dĆ©rive a suscitĆ©, dĆØs le dĆ©but de lāexpĆ©rience de Chiara dans sa ville natale de Trente, des initiatives Ć fortes empreintes sociales. Aujourdāhui on peut trouver un peu partout dans le monde des actions et des Åuvres bien imprĆ©gnĆ©es des caractĆ©ristiques propres Ć chaque rĆ©gion et Ć chaque culture et qui contribuent Ć rĆ©soudre des nĆ©cessitĆ©s spĆ©cifiques de personnes, de groupes, de communautĆ©s (voir le lien). Pour Maria Voce, Ć qui fut posĆ©e la question de savoir vers quel but doivent sāorienter les Focolari Ć 10 ans de la mort de la fondatrice, il faut Ā« absolument maintenir lāunitĆ© avec la source qui est Chiara Lubich, et donc la fidĆ©litĆ© au charisme originel comme il nous a Ć©tĆ© transmis ; le retour Ć la vie des premiers temps pour en dĆ©couvrir la radicalitĆ©, celle qui est totalitaire, qui nous est demandĆ©e aujourdāhui encore davantage. DĆ©velopper le mouvement pour quāil puisse ĆŖtre lāinstrument que Dieu a pensĆ© pour porter cette spiritualitĆ© de communion dans le monde, afin de construire lāunitĆ© de la famille humaine. Approfondir la connaissance et la transmission ā utilisant des termes accessibles Ć tout le monde ā du grand charisme que Dieu a donnĆ© Ć Chiara et qui ne recouvre pas uniquement des aspects spirituels mais aussi doctrinaux, sociaux, politiques, aspects qui peuvent avoir un impact dans tous les domaines Ā». Maria Voce nāocculte pas la conviction quāaujourdāhui la visibilitĆ© de lāincidence du mouvement des Focolari sur les rĆ©alitĆ©s humaines et sociales, mĆŖme si elle est bonne, Ā« soit encore trop localisĆ©e Ā». Mais dāajouter ensuite : Ā« Je pense cependant que cette visibilitĆ© doit ĆŖtre plus efficace et sāĆ©tendre plus : peut-ĆŖtre que le mouvement doit ĆŖtre plus connu au niveau mondial, parce que nous sommes prĆ©sents dans presque tous les pays, mais quāil ne sāest pas encore assez bien exprimĆ©. Cela viendra avec la vie : plus nous vivrons plus nous aurons un impact et nous serons visibles Ā» . SIF
3 Mars, Castel Gandolfo, de 16h Ć 19h (heure europĆ©enne). Pour suivre l’Ć©vĆ©nement en direct (streaming) en Anglais, FranƧais, Espagnol, Portugais et en Allemand: http://live.focolare.org/chiaralubich
FƩv 27, 2018 | Non classifiƩ(e)
https://vimeo.com/257451488 Choose subtitles: English, Spanish and Italian Scegli i sottotitoli in inglese, spagnolo e italiano Elige los subtitulados en inglƩs, italiano y castellano
FƩv 27, 2018 | Focolare Worldwide

Welwyn Garden City
Ā« Si Marie, ou plutĆ“t la thĆ©ologie et la dĆ©votion mariale, ont parfois constituĆ© un obstacle Ć la rĆ©unification du christianisme, dans lāactuel climat de dialogue et de dĆ©sir de comprĆ©hension mutuelle, avec une attention renouvelĆ©e au discours biblique sur Marie, est en train dāĆŖtre prĆ©sente dans quelques groupes de chrĆ©tiens, la conscience que Marie, en plus dāĆŖtre la compagne dans le voyage de la Foi, est aussi une mĆØre, et comme telle, elle peut avoir un rĆ“le spĆ©cial Ć jouer dans la conservation de lāunitĆ© de lāĆglise :āāMĆØre de lāunitĆ© des chrĆ©tiensāā Ā». LāexpĆ©rience de Chiara Lubich sur Marie, Ć partir de la pĆ©riode particuliĆØre dāillumination advenue lors de lāĆ©tĆ© de 1949, est au centre de lāintervention de Judith Povilus, amĆ©ricaine de Chicago, mathĆ©maticienne et thĆ©ologienne, (āāEn allant aux fondements, mathĆ©matique et thĆ©ologie ont beaucoup Ć se dire rĆ©ciproquementāā), actuellement professeur de Logique et Fondements de MathĆ©matique Ć lā Institut Universitaire Sophia de Loppiano (Italie), durant la rĆ©cente rencontre des reprĆ©sentants de diffĆ©rentes Ć©glises chrĆ©tiennes ā parmi dāautres personnes, 18 Ć©vĆŖques dont 6 anglicans, 6 catholiques, 3 rĆ©formĆ©s, un mĆ©thodiste, un luthĆ©rien et un copte orthodoxe ā qui se sont rĆ©unis Ć Welwyn Garden City, la āāville jardināā projetĆ©e dans les annĆ©es ā20 Ć 40 km de Londres.
Ā« Durant cette pĆ©riode, – explique la thĆ©ologienne Povilus ā sāouvre, pour la fondatrice des Focolari āāun nouvel horizon, vaste, une inimaginable vision de Marieāā, dĆ©couverte āā comme si cāĆ©tait la premiĆØre foisāā : crĆ©ature humaine (āāune parmi nousāā) mais en mĆŖme temps āāimprĆ©gnĆ©e de la Parole de Dieuāā Ā». Ā« Marie se rĆ©vĆ©la comme Ć©tant MĆØre de Dieu, Theotokos. Elle nāĆ©tait pas seulement, comme on lāavait pensĆ© jusquāalors, la jeune de Nazareth, la plus belle des crĆ©atures, qui dĆ©passait en amour toutes les mĆØres de la terre. Elle Ć©tait la MĆØre de Dieu, dans une dimension complĆØtement nouvelle. Et pour lāexpliquer, Chiara fit allusion Ć une image : celle du ciel qui embrasse et contient le soleil Ā». La nouvelle comprĆ©hension concerna aussi Marie DĆ©solĆ©e qui, aux pieds de la croix, se sentit comme āātranspercĆ©e par une Ć©pĆ©e, Ć la demande de renoncer Ć sa propre maternitĆ© envers son divin fils afin dāembrasser celle de Jean. JĆ©sus, avec sa mort, Ć©tait en train de donner la vie pour lāhumanitĆ©, nous rendant tous enfants de Dieu. Si avec lāannonciation, le rĆ“le de Marie fut celui de dire son āāouiāā Ć un projet qui Ć©tait au-delĆ dāelle, sur le Golgota, comme ont dit les thĆ©ologiens, ce fut celui de prononcer un āāsecond ouiāā Ā». A partir de cette comprĆ©hension ā continue-t-elleā sāensuivit pour Chiara Lubich et la communautĆ© des Focolari, une richesse dāimplications, en premier lieu, celle de reconnaĆ®tre en Marie, un modĆØle Ć imiter : Ā« En nous aimant les uns les autres, nous engendrons JĆ©sus au milieu de nous. Comme Marie, nous pouvons offrir spirituellement le Christ au monde Ā».
A partir de lāexpĆ©rience de ā49, jaillit une nouvelle vision de la mission de Marie dans lāĆglise : Ā« Des Actes des ApĆ“tres, nous savons que Marie Ć©tait prĆ©sente avec eux Ć lāĆ©vĆ©nement de la PentecĆ“te, qui a marquĆ© la naissance de lāĆglise. En dĆ©crivant lāintuition sur la place assumĆ©e par Marie dans lāĆglise, au moment de la descente de lāEsprit Saint , Chiara a utilisĆ© une mĆ©taphore : si le Christ est le point culminant du corps mystique de lāĆglise, Marie en est le cÅur. Marie joue donc un rĆ“le essentiel dans le fait dāaider lāĆglise Ć rĆ©pondre pleinement au projet de Dieu qui est celui dāĆŖtre une prĆ©sence du Christ Ā». Les nouveautĆ©s proposĆ©es par la spiritualitĆ© de lāunitĆ© de Chiara Lubich gĆ©nĆØrent de vifs intĆ©rĆŖts : Ā« Une spiritualitĆ© de communion, finalisĆ©e Ć renforcer la typique contribution de vitalitĆ©, de beautĆ© et de saintetĆ© que lāĆglise, en suivant lāexemple de Marie, est appelĆ©e Ć porter au monde Ā».
FƩv 26, 2018 | Focolare Worldwide
17 objectifs de dĆ©veloppement durable Ć atteindre dāici 2030Ā : approuvĆ©s par 193 Ćtats membres, ils figurent Ć lāAgenda des Nations Unies. Le second, « Faim ZĆ©roĀ Ā», au centre dāun accord dĆ©jĆ signĆ© en 2012 au coursĀ dāune ConfĆ©rence des Nations Unies Ć Rio de Janeiro, vise Ć Ć©liminer la faim dans le monde. Les juniors et les jeunes du Mouvement des Focolari ont dĆ©cidĆ© de sāimpliquer, aux cĆ“tĆ©s de la FAO, en rĆ©ponse Ć une demande de collaboration envoyĆ©e par lāagence de lāONU visant Ć Ā sensibiliser la gĆ©nĆ©ration qui, souhaitons-le, pourra voir la rĆ©solution de ce problĆØme. Depuis plus dāune dizaine dāannĆ©es, la faim dans le monde augmente Ć nouveau. Cāest ce quāon peut lire dans le Rapport annuel des Nations Unies sur la sĆ©curitĆ© alimentaire et la nutrition dans le monde (2017). En 2016 environ 815 millions de personnes (38 millions de plus que lāannĆ©e prĆ©cĆ©dente), soit 11% de la population mondiale, souffre de sous-alimentation chronique. Environ 155 millions dāenfants Ć¢gĆ©s de moins de 5 ans sont sous-dĆ©veloppĆ©s (leur taille ne correspond pas Ć leur Ć¢ge), tandis que 52 millions prĆ©sentent un dĆ©pĆ©rissement chronique, ce qui veut direĀ que leur poids ne correspond pas Ć leur taille. Par ailleurs 600 millions de personnes (dont 41 millions dāenfants) souffrent dāobĆ©sitĆ©, un autre visage de la malnutrition.
Le Rapport pointe les conflits, cause principale des migrations et les changements climatiques comme quelques uns des facteurs clĆ©s de la recrudescence de la faim et des nombreuses formes de malnutrition. DĆ©livrer le monde de ce flĆ©au exige des choix et des mesures urgentes quāil faut mettre en Åuvre Ć tous les niveaux de la sociĆ©tĆ©, quāil sāagisse de la gestion des ressources naturelles ou de la promotion de modes de vie durables, ou encoreĀ du frein Ć la surconsommation. Sans oublier le changement dāorientation des politiques internationales. Mais avant tout cela exige une forte sensibilisation et un changement dans les relations personnelles. Cāest le message que les juniors et les Jeunes pour un Monde Uni du Mouvement des Focolari sont en train de diffuser depuis la fin de lāannĆ©e derniĆØre, avec la proposition de quelques actions au niveau planĆ©taire. Parmi celles-ciĀ : la nĆ©cessitĆ© dāĆ©tudier et de prendre conscience des racines et des causes du problĆØmeĀ ; dāobserver et de surveiller la situation de sa propre ville en mobilisant le plus grand nombre possible de juniors, de jeunes et dāassociations. Et encoreĀ : de les inviter Ć communiquer et Ć publier sur le net, photos et vidĆ©os Ć lāappui, leurs propres expĆ©riences et les engagements pris en faveur des plus pauvres dans leurs rĆ©gions ou villes respectives. Il sāagit donc dāencouragerĀ lāadoption dāun style de vie sobre, le dialogue, la paix, lāĆ©cologie, lāaccueil des migrants, avec une attention aux rĆ©alitĆ©s locales et en mĆŖme temps une sensibilitĆ© Ć la situation globale. Enfin la proposition de cĆ©lĆ©brer, par de nombreuses actions et initiatives, la JournĆ©e mondiale de lāalimentation, crƩƩe en 1945 par les Nations Unies et qui a lieu chaque annĆ©e le 16 octobre.
#ZeroHunger est dĆ©sormais une rubrique fixe de Teens, la revue pour ados publiĆ©e par CittĆ NuovaĀ (en collaboration avec les ONG AFN, AMU, New Humanity), dont le prochain numĆ©ro de mars-avril 2018 sera entiĆØrement consacrĆ© Ć ce sujet. āQuelle Ć©motion pour notre dĆ©lĆ©gation ā Ć©crivent les juniors de la rĆ©daction ā lorsque nous sommes entrĆ©s au siĆØge de la FAO de Rome. Nous commenƧons tout de suite afin que notre gĆ©nĆ©ration soit vraiment la premiĆØre #GenerazioneFameZero. Teens suivra cette initiative passionnante qui aura lieu dans le monde entierā. Le calendrier prĆ©voit, pendant le mois dāavril, la publication, sur les rĆ©seaux sociaux,Ā de la Charte dāEngagement des Juniors pour lāUnitĆ©, rĆ©digĆ©e par des jeunes de 11 pays du monde, qui prĆ©cisera les Ā modalitĆ©s dāaction concrĆØtes, dans les divers contextes, pour vaincre la faim. Au mois de mai, les traditionnelles manifestations āSemaine pour un Monde Uniā et āRun4Unityā seront cette annĆ©e entiĆØrement consacrĆ©es Ć ce thĆØme. En juin, un groupe de 600 adolescentes Ć¢gĆ©es de 9 Ć 12 ans, participeront Ć un congrĆØs international du Mouvement des Focolari et seront reƧues Ć la FAO pour une matinĆ©e dāĆ©changes autour de ce sujet. Enfin au mois de juillet, dans le cadre du programme āUnited World Projectā du Genfest 2018, se tiendra un forum sur le thĆØme #GenerazioneFameZero avec la participation dāun reprĆ©sentant de la FAO. Chiara Favotti
FƩv 26, 2018 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
Le roi et prophĆØte David, auteur de ce psaume, accablĆ© par lāangoisse et la pauvretĆ©, se sent menacĆ© par ses ennemis. Cherchant Ć sortir de cette situation douloureuse, il reconnaĆ®t son impuissance. Il lĆØve alors les yeux vers le Seigneur dāIsraĆ«l qui, depuis toujours, protĆØge son peuple. Avec espĆ©rance, il lāinvoque pour quāil vienne Ć son aide. La Parole de vie de ce mois souligne, en particulier, la demande de David de connaĆ®tre les chemins et les routes du Seigneur, comme lumiĆØre pour ses propres choix, notamment dans les Ć©preuves. Ā« Fais-moi connaĆ®tre tes chemins, SEIGNEUR ; enseigne-moi tes routes Ā» Nous nous trouvons nous aussi en face de choix dĆ©cisifs, engageant notre conscience et notre personne. Parfois nous hĆ©sitons entre bien des chemins possibles, mais dans dāautres cas, il nous semble mĆŖme nāen voir aucun⦠Chercher un chemin pour progresser est profondĆ©ment humain et il devient alors normal de demander lāaide de ses amis. La foi chrĆ©tienne nous introduit dans lāamitiĆ© de Dieu, un PĆØre qui nous connaĆ®t intimement et aime nous accompagner. Chaque jour, il invite chacun de nous Ć entrer librement dans une aventure, avec pour boussole un amour dĆ©sintĆ©ressĆ© envers lui et tous ses enfants. Les routes, les chemins sont aussi des occasions de rencontre avec dāautres voyageurs et de dĆ©couverte de nouvelles destinations Ć partager. Le chrĆ©tien nāest jamais une personne isolĆ©e. Il fait partie dāun peuple en marche vers le dessein de Dieu PĆØre sur lāhumanitĆ©, dessein que JĆ©sus nous a rĆ©vĆ©lĆ© par ses paroles et sa vie : la fraternitĆ© universelle, la civilisation de lāamour. Ā« Fais-moi connaĆ®tre tes chemins, SEIGNEUR ; enseigne-moi tes routes Ā» Parfois Ć la limite de nos possibilitĆ©s, les chemins du Seigneur demandent de lāaudace, car ils semblent comme des ponts de lianes entre des parois rocheuses. Ils contrarient nos habitudes Ć©goĆÆstes, nos prĆ©jugĆ©s, notre fausse humilitĆ©. Ils nous ouvrent des horizons de dialogue, de rencontre, dāengagement pour le bien commun. Surtout ils nous demandent un amour toujours nouveau, fondĆ© sur le roc de lāamour et de la fidĆ©litĆ© de Dieu pour nous, capable dāarriver jusquāau pardon, condition indispensable pour construire des relations de justice et de paix entre les personnes et les peuples. MĆŖme le tĆ©moignage dāun geste dāamour simple, mais authentique, peut Ć©clairer le chemin dans le cÅur des autres. Au Nigeria, pendant une rencontre où jeunes et adultes pouvaient partager leurs expĆ©riences personnelles dāamour Ć©vangĆ©lique, Maya, une enfant, racontait : Ā« Hier, alors que nous jouions, un garƧon māa poussĆ©e et je suis tombĆ©e. Il māa dit : āExcuse-moiā et je lui ai pardonnĆ©. Ā» Ces paroles ont ouvert le cÅur dāun homme dont le pĆØre avait Ć©tĆ© tuĆ© par Boko Haram : Ā« Jāai regardĆ© Maya. Si elle, une enfant, a pu pardonner, cela signifie que moi aussi je peux y arriver. Ā» Ā« Fais-moi connaĆ®tre tes chemins, SEIGNEUR ; enseigne-moi tes routes Ā» Si nous dĆ©sirons nous confier Ć un guide sĆ»r pour notre chemin, rappelons-nous ce que JĆ©sus a dit de lui-mĆŖme : Ā« Je suis le chemin⦠» (Jn 14,6). Sāadressant Ć des jeunes rĆ©unis Ć SaintJacques-de-Compostelle pour les JournĆ©es Mondiales de la Jeunesse en 1989, Chiara Lubich les encourageait ainsi : Ā« En se dĆ©finissant comme āle Cheminā, JĆ©sus voulait dire quāil nous faut marcher comme il marchait lui-mĆŖme. On peut dire que le chemin parcouru par lui porte un nom : amour. Lāamour que JĆ©sus a vĆ©cu et apportĆ© est un amour spĆ©cial et unique. Cāest lāamour mĆŖme qui brĆ»le en Dieu. Qui aimer cependant ? Dieu en premier lieu. Puis chaque prochain. Du matin au soir, vivons chaque relation avec les autres dans cet amour. Ć la maison, Ć lāuniversitĆ©, au travail, au stade, en vacances, Ć lāĆ©glise, dans la rue, saisissons les occasions pour aimer les autres comme nous-mĆŖmes. Voyons JĆ©sus en eux, ne nĆ©gligeons personne, soyons les premiers Ć aimer chaque personne. PĆ©nĆ©trons le plus profondĆ©ment possible en chacun, pour comprendre vĆ©ritablement ses difficultĆ©s, ses exigences, ses souffrances et ses joies, de faƧon Ć partager tout avec lui. Nous faire lāautre, en quelque sorte. Comme JĆ©sus qui, Ć©tant Dieu, sāest fait homme comme nous, par amour. Ainsi le prochain se sentira compris et rĆ©confortĆ©, du fait que quelquāun porte avec lui son fardeau, ses souffrances et partage aussi ses instants de bonheur. āVivre lāautreā, āvivre les autresā : cāest un grand idĆ©al, exceptionnel. Ā» Commission Parole de Vie
FƩv 25, 2018 | Non classifiƩ(e)
Au Sud-Est du DĆ©troit de Gibraltar, la ville de Ceuta, ainsi que celle de Melilla,Ā toute proche, se prĆ©sentent aujourdāhui comme une enclave espagnole en terre africaine, un rĆ©sidu de la Ā colonisation. Toutes deux ouvertes sur la MĆ©diterranĆ©e, elles constituent un pont entre les deux continents dans cette rĆ©gion autrefois considĆ©rĆ©e comme lāextrĆ©mitĆ© du monde. Ā Par leur position stratĆ©gique sur une frange cĆ“tiĆØre privilĆ©giĆ©e, les deux villes, depuis des dĆ©cennies, reprĆ©sentent pour les migrants des portes dāaccĆØs en Europe, malgrĆ© le mur de sĆ©paration. Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants originaires des pays africains les plus divers fuient la guerre, la pauvretĆ© et toutes sortes de persĆ©cutions. Ils traversent ainsiĀ des Ćtats entiers pour essayer de franchir la frontiĆØre barricadĆ©eĀ proche de la ville de Ceuta:Ā une alternative au voyage par mer encore bien plus dangereux. Cāest prĆ©cisĆ©ment Ā sur cette bande de terre, qui depuis 1851 fait partie du DiocĆØse de Cadix, quāon se prĆ©pare aux grandes festivitĆ©s qui cĆ©lĆØbreront les 600 ans de lāarrivĆ©e de celle qu’on appelle depuis āāLa Vierge de lāAfriqueāā, une unique piĆØce en bois qui reprĆ©sente Marie assise, tenant dans ses bras le corps du Christ mort. Depuis 1949, Ć la demande du Pape Pie XII, cette Vierge est la patronne de la ville de Ceuta..
FƩv 24, 2018 | Non classifiƩ(e)

“Madonna della bella-accoglienza” Ā© Centro Ave Ceramica
Ā« Dans une annĆ©e entiĆØrement dĆ©diĆ©e Ć Marie, nous devrions trouver la maniĆØre dāhonorer la MĆØre de Dieu, et de le faire le mieux possible. Mais il y a bien des maniĆØres de lāhonorer. On peut le faire en lui parlant, en la louant, en la priant, en lui rendant visite dans les Ć©glises qui lui sont consacrĆ©es, en la peignant, en la sculptant, en lui chantant des hymnes, en fleurissant ses statues. Il y a bien des maniĆØres dāhonorer Marie. Mais il y en a une qui dĆ©passe toutes les autres : cāest celle qui consiste Ć lāimiter, Ć se comporter comme une autre Marie sur la terre. Sans exclure toutes les autres possibilitĆ©s que nous avons dāhonorer Marie, nous devons nous concentrer sur celle-ci : lāimiter. Mais comment lāimiter ? Que devons-nous imiter en elle ? Imitons-la dans ce qui est essentiel : elle est mĆØre, mĆØre de JĆ©sus, et spirituellement notre mĆØre. JĆ©sus nous lāa donnĆ©e comme telle sur la croix, en Saint Jean. Nous devons ĆŖtre une autre Marie, en Ć©tant mĆØre. ConcrĆØtement, nous devons prendre cette rĆ©solution : au cours de lāarmĆ©e Mariale, Ć lāĆ©gard de toute personne que je rencontrerai ou pour qui je travaillerai, je me comporterai comme si jāĆ©tais sa mĆØre. En vivant ainsi nous verrons sāopĆ©rer en nous une conversion, une rĆ©volution. Et non seulement parce que parfois nous aurons Ć ĆŖtre mĆØre mĆŖme de notre propre mĆØre et de notre propre pĆØre, mais parce que nous serons dans une attitude particuliĆØre, spĆ©cifique. Une mĆØre est toujours accueillante, prĆŖte Ć aider, elle espĆØre toujours, elle excuse tout. Une mĆØre pardonne tout Ć son enfant, fut-il dĆ©linquant, terroriste. Lāamour dāune mĆØre, en effet, est trĆØs semblable Ć la charitĆ© du Christ dont parle Saint Paul. Si nous avons un cÅur de mĆØre, et plus prĆ©cisĆ©ment si nous cherchons Ć avoir le cÅur de la mĆØre par excellence, Marie, nous serons toujours prĆŖts Ć aimer les autres en toutes circonstances et Ć garder ainsi le RessuscitĆ© vivant en nous. Mais nous ferons aussi toute notre part pour que soit maintenue la prĆ©sence de JĆ©sus, le RessuscitĆ©, parmi nous. Si nous avons le cÅur de cette mĆØre, nous aimerons tout le inonde ; non seulement les membres de notre Eglise, mais aussi ceux des autres Ćglises ; non seulement les chrĆ©tiens mais aussi les musulmans, les bouddhistes, les hindouistes, etc. et aussi les hommes de bonne volontĆ©, tout homme qui habite cette terre, parce que la maternitĆ© de Marie est universelle, comme la rĆ©demption est universelle. Et mĆŖme si, en retour, elle nāest pas toujours aimĆ©e, Marie aime toujours, elle aime tous les hommes. Voici donc notre rĆ©solution : vivre comme Marie, comme si nous Ć©tions mĆØre de tous les hommes. Ā» Da CHIARA LUBICH ā Cercando le cose di lassù ā CittĆ Nuova 1992 pp 40-41-42
FƩv 23, 2018 | Non classifiƩ(e)
Dimanche 25 fĆ©vrier, auprĆØs de lāauditorium du Centre international de Loppiano (Florence), en prĆ©sence de reprĆ©sentants du monde scientifique et dāautoritĆ©s civiles, le « Prix Renata BorloneĀ Ā» sera remis au professseur Suleiman Baraka, originaire de Gaza, astronome internationalement connu. ArrivĆ© Ć sa 4ĆØme Ć©dition, le Prix, instituĆ© par lāassociation culturelle du mĆŖme nom, en collaboration avec lāInstitut Universitaire Sophia, voit le jour pour honorer la mĆ©moire de Renata Borlone (1930-1990), coresponsable de la citĆ© pilote de Loppiano pendant plus de vingt ans et actuellement dĆ©clarĆ©e Servante de Dieu. Riche de valeurs humaines et spirituelles, Renata nourrit une passion spĆ©ciale pour la science, entendue comme instrument privilĆ©giĆ© pour la construction de la famille humaine. Le ComitĆ© scientifique du Prix a confĆ©rĆ© la reconnaissance au professeur Baraka pour « sa recherche scientifique attentive aux valeurs humaines et Ć la paixĀ Ā». « Ce prix en lāhonneur de Renata Borlone qui a beaucoup fait en faveur de la sociĆ©tĆ© ā a dit lāĆ©lu au prix ā est pour moi un Ć©lan supplĆ©mentaire et un encouragement Ć mettre la science et sa beautĆ© au service de lāhumanitĆ©, de la paix entre les peuples et permettre aux jeunes gĆ©nĆ©rations de sāouvrir Ć lāespĆ©rance, malgrĆ© les difficultĆ©s et les obstacles qui peuvent se prĆ©senter Ć euxĀ Ā». Ā
FƩv 23, 2018 | Non classifiƩ(e)

Chiara Favotti
Celui de 1990 a Ć©tĆ© pour tous le āāGenfest du murāā. Ou plutĆ“t de lāĆ©croulement du mur. Quelques mois seulement auparavant, un fait dāune portĆ©e historique avait commencĆ© Ć changer le visage de lāEurope et du monde. Durant une nuit inoubliable, aprĆØs des semaines de dĆ©sordre public, et les premiers signes dāouverture entre lāAllemagne de lāEst et celle de lāOuest, beaucoup de citoyens de Berlin Est avaient grimpĆ© sur le mur qui, depuis 28 ans, les sĆ©parait de lāOuest et avaient commencĆ© Ć ouvrir des brĆØches Ć coups de pioche. Ce mur Ć©tait seulementĀ une partie de la ligne de dĆ©marcation, longue de 6500 kilomĆØtres, entre lāEst et lāOuest. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, elle sĆ©parait le continent en deux blocs, Ć partir de la Finlande, sur la mer Baltique, jusquāĆ Trieste, sur lāAdriatique. CāĆ©tait un Mur non seulement matĆ©riel, avec ses miradors, ses barriĆØres de fils barbelĆ©s, ses chiens policiers, ses radars infrarouges,Ā mais aussi un mur psychologique, Ć©conomique et culturel. Je suis nĆ©e Ć Trieste, une ville au Nord-Est de lāItalie, où tout parle de āāfrontiĆØreāā, de cohabitation avec la limite: limite trĆØs nette entre la terre et la mer dĆØs qu’on y arrive, Ć©merveillĆ© par avec le spectacle de la cĆ“te rocheuse qui plonge dans la mer en la surplombant. La beautĆ© de cette ville se rĆ©vĆØle Ć lāimproviste, aprĆØs un virage. Peu de kilomĆØtres sĆ©parent la limite āāgĆ©ographiqueāā de laĀ frontiĆØre āāpolitiqueāā, sur le haut plateau qui lāentoure. De chez moi je suis Ć cinq minutes en voiture de la SlovĆ©nie: la frontiĆØre est aujourdāhui toujours ouverte. Jusquāen 2007, date dāentrĆ©eĀ de la SlovĆ©nie dans lāespace Schengen, cāĆ©tait un barrage dĆ©fendu par des militaires Ć lāintĆ©rieur dāune guĆ©rite. A Gorizia, la villeĀ voisine, un mur en bĆ©ton, semblable Ć celui de Berlin, mais plus petit, coupait la ville en deux. Jāai grandi avec cette idĆ©e de āāsĆ©parationāāĀ : les italiens dāun cĆ“tĆ©, de l’autre les slovĆØnes et les croates (en minoritĆ© aussi Ć Trieste). Je me souviens dāĆ®lots culturels, dāĆ©coles et de théâtres rigoureusement italiens ou slovĆØnes, comme des sortes d’archipels qui entraient rarement en communication. Je me souviens de la langue incomprĆ©hensible parlĆ©e par dāautres Ć©tudiants dans les autobus quand j’allais Ć lāĆ©cole. Je revois ces cars, immatriculĆ©s en SlovĆ©nie ou en Croatie, qui entraient dans la ville et se dirigeaient vers les magasins proches de la gare pour faire le plein de tous les produits qui n’arrivaient pas āāde lāautre cĆ“tĆ©”… les femmes qui endossaient plusieurs couches de jupes et de pantalons, quitte Ć Ā paraĆ®tre Ć©normes, pour emporter le plus de marchandises possibles. Je me souviens de leur impulsivitĆ© en voulant tout acheter et le manque dāĆ©ducation avec lequel elles Ć©taient traitĆ©es, avec un adjectif impossible Ć rĆ©pĆ©ter. Nous les italiens, nous franchissions la frontiĆØre en montrant un āālaissez-passerāā rĆ©servĆ© aux frontaliers pour acheter de lāessence et de la viande Ć un meilleur prix. En voiture, nous nous taisions, un peu craintifs. Papa nous ordonnait de āāne rien direāā, car ce que nous dĆ©clarions au militaire pouvait ĆŖtre mal interprĆ©tĆ©. A peine avions-nous dĆ©passĆ© le moment de suspens, une fois entrĆ©s en SlovĆ©nie, notre joie habituelle reprenait le dessus. Pendant mon adolescence, la frĆ©quentation des Gen et des Jeunes pour un Monde Uni, ainsi que les nombreuses expĆ©riences vĆ©cues ensemble, māont ouvert le cÅur bien au-delĆ des murs que je connaissais:Ā je voyais les choses “en grand” et je rĆŖvais Ć un monde rĆ©ellement uni. Ce nāĆ©tait pas une utopie, mais une mentalitĆ© nouvelle, un objectif vers lequel se diriger Ć petits pas, mais animĆ© de fraternitĆ© authentique.
Jāai participĆ© avec eux au Genfestā90. Inoubliable. Pour la premiĆØre fois, dans une explosion de joie, jeunes de lāEst et de lāOuest se regardaient dans les yeux, se serraient les mains, pendant quāune retransmission satellite en direct transportait des millions de spectateurs dans l’enceinte du Palaeur. Un message fut adressĆ© Ć tousĀ : apporter lāamour dans le monde. « LāamitiĆ© ou la bienveillance, ce nāest pas suffisant ā nous dit Chiara Lubich ā la philanthropie, la solidaritĆ© ou la non-violence ne suffisent pas. Il sāagit de nous transformer, de sortir de notre Ć©tat dāhommes centrĆ©s sur leurs propres intĆ©rĆŖts, pour devenir de petits hĆ©ros quotidiens, au service de leurs frĆØresĀ Ā». LāannĆ©e suivante, je partis pour Moscou. Le rideau de fer qui sĆ©parait lāEst et lāOuest Ć©tait tombĆ©, mais au prix fort, dĆ©sagrĆ©geant des idĆ©aux et rĆ©duisant en poussiĆØre un systĆØme social. Il nāy avait ni vainqueurs ni vaincus, seulement des dĆ©sillusions, des souffrances, et une pauvretĆ© diffuse. Pour moi ce fut clairĀ : il ne suffisait pas dāabattre un mur pour crĆ©er une sociĆ©tĆ© libre et juste. Et ces paroles entendues au GenfestĀ : āāC’est seulement dans la concorde et dans le pardon que lāon peut construire un avenirāā, demeurent pour moi, lāunique voie possible.
FƩv 22, 2018 | Non classifiƩ(e)
Chez le carrossier Jāavais apportĆ© ma voiture chez le carrossier pour une petite rĆ©paration. Le jeune ouvrier allait māappeler quand la voiture allait ĆŖtre prĆŖte. AprĆØs six heures, toujours pas de coup de fil. Je me rends donc au garage et bizarrement, le jeune homme nāa pas lāair de se souvenir du travail quāil fallait faire et il se met Ć servir dāautres clients. AprĆØs une attente dāune heure, il revient avec le compte. DisproportionnĆ©, pour un si petit travail. Je suis noir de peau, cāĆ©tait clairement un geste de discrimination. Je paie mais la rage monte ainsi quāune souffrance aiguĆ«. Au moment où je vais exploser, je māarrĆŖte, et rĆ©flĆ©chit Ć la maniĆØre avec laquelle je peux vivre ce moment Ć la lumiĆØre de lāĆvangile. Je me calme puis jāexpose patiemment les faits au responsable. Il māĆ©coute et me comprend. Et me fait rembourser. Ce remboursement māa semblĆ© ĆŖtre lāaccomplissement des promesses de lāĆvangile. Welile ā Afrique du Sud Faim et soif de justice JāĆ©tais une rĆ©volutionnaire, jāavais faim et soif de justice et le disais Ć voix haute, partout. A un certain moment, jāai trouvĆ© une rĆ©ponse en Dieu, et pour lui, jāai tout quittĆ©. Un jour, on māa demandĆ© de parler dans une usine, mais maintenant, il y avait une diffĆ©rence : ce nāĆ©tait plus moi, cāĆ©tait JĆ©sus qui parlait en moi car jāessayais de lāaimer dans les frĆØres. En regardant ces visages inquiets, souffrants, rĆ©voltĆ©s, assoiffĆ©s de justice, jāai eu la confirmation que seul lāamour peut rĆ©aliser le miracle de changer les personnes, les idĆ©es, les structures. Cet amour, cāest Dieu en nous et entre nous. Maria Teresa ā BrĆ©sil Changement de programme En accord avec mon mari, je pensais māinscrire Ć un cours qui aurait Ć©tĆ© utile pour mon travail. JāĆ©tais enthousiaste, parce que je voyais que peu Ć peu toutes les difficultĆ©s sāestompaient et tout semblait confirmer que jāavais pris la bonne dĆ©cision. Jāavais commencĆ© Ć rassembler les diffĆ©rents documents nĆ©cessaires lorsque la dĆ©couverte dāĆŖtre enceinte a mis de la confusion dans mes idĆ©es. J āallais devoir mettre de cĆ“tĆ© mon projet pour un peu de temps. La lecture de lāĆvangile avec mon mari nous a fait comprendre que Dieu avait un autre plan pour nous et nous nous sommes mis dans la bonne disposition pour accueillir avec joie notre enfant. D.T.B. – Croatie Le ticket gagnant Je suis agent de commerce. Un jour, je suis entrĆ© au siĆØge dāune grosse entreprise afin de prĆ©senter mes produits au responsable des achats. Comme il avait fait preuve de peu dāintĆ©rĆŖt, je me suis apprĆŖtĆ© Ć sortir de son bureau. Mais durant cette brĆØve rencontre, je māĆ©tais rendu compte que jāavais affaire Ć quelquāun qui Ć©tait souffrant. Je suis dĆ©jĆ sur le seuil de la porte quand je sens que je dois revenir en arriĆØre et je lui demande simplement : Ā« Mais, ĆŖtes-vous certain dāaller bien ? Ā». Le regard fixe, il me demande :āā Pourquoi cette question ?āā. Je rĆ©ponds en lui disant ce que je ressentais, je renouvelle mes salutations et je quitte la piĆØce. Le jour suivant, il me tĆ©lĆ©phone. āāJe voulais vous remercier car aprĆØs que vous soyez parti, jāai repensĆ© Ć votre question et ainsi, le soir, je me suis rendu chez mon mĆ©decin qui māa confirmĆ© que je pouvais avoir un infarctus dāun moment Ć lāautre et quāil fallait intervenir tout de suite avec une thĆ©rapie Ć©nergiqueāā. Le jour-mĆŖme, cette entreprise a fait une commande consistante. Ainsi, non seulement jāai trouvĆ© un trĆØs bon client, mais jāai aussi aidĆ© une personne Ć se sentir mieux. Mettre lāamour Ć la premiĆØre place dans nos relations, cāest toujours le ticket gagnant. (Du site des Focolari www.flest.it – Italie)
FƩv 21, 2018 | Non classifiƩ(e)
Le GEN ROSSO (INTERNATIONAL PERFORMING ARTS GROUP) prĆ©sente sa premiĆØre Ć©dition de Gen Rosso Music and Arts Village, une expĆ©rience vĆ©cue sur place en vue dāun approfondissement artistique et dāun partage des valeurs Ć la lumiĆØre du charisme de lāunitĆ©. Le projet entend mobiliser des jeunes professionnels et Ć©tudiants en musique, danse, chant, théâtre, de prĆ©fĆ©rence Ć¢gĆ©s de 18 Ć 30 ans. La mĆ©thode pĆ©dagogique estĀ conƧue, mise en Åuvre et supervisĆ©e par le Gen Rosso, avec des enseignants rĆ©putĆ©s pour leur compĆ©tence et leur expĆ©rience artistique. Le programme prĆ©voit lāapprofondissement de thĆ©matiques spĆ©cifiques, des Ć©changes dāexpĆ©riences, des moments de dialogue et des ateliers pratiques en vue dāune reprĆ©sentation finale. Les soirĆ©es seront enrichies par dāintĆ©ressantes contributions artistiques. La premiĆØre Ć©dition de ce Village se tiendra du 25 mars (arrivĆ©e lāaprĆØs-midi) au 1er avril 2018. Le Gen Rosso, Ć travers le secrĆ©tariat du Village, est Ć votre disposition pour fournir dāautres informations et toute la documentation nĆ©cessaire Ć lāinscription (le nombre est limitĆ©) Contacts SecrĆ©tariat VILLAGE: +39 0558339821 (9h-13h, heure italienne) Franco GallelliĀ +39 3806592166 Email secrĆ©tariat VILLAGE:Ā village@genrosso.com ā
FƩv 21, 2018 | Focolare Worldwide
Guaramiranga, 7 mille habitants, est une petite ville du Nord Est du BrĆ©sil, dans lāĆtat de CearĆ”, qui vante un environnement naturel trĆØs diversifiĆ©, de la cĆ“te atlantique où se trouvent quelques-unes des plus belles plages du monde, Ć lāintĆ©rieur des terres, riche en lagunes, cours dāeau peuplĆ©s de mangroves, de jungles, et de forĆŖts. La ville, situĆ©e Ć une centaine de kilomĆØtres de la cĆ“te, est le siĆØge de deux Ć©vĆ©nements culturels importants : le āāJazz et Bluesāā, international, et le āāNortheastern Theatre Festivalāā, plus local. Almir y habite, un āāvolontaire de Dieuāā, du Mouvement des Focolari. Il y a quelques annĆ©es, poussĆ© par le dĆ©sir de faire quelque chose pour sa ville, il dĆ©cide de se porter candidat comme conseiller communal. AprĆØs son Ć©lection, on lui demande dāassumer le MinistĆØre de la Culture et du Tourisme, une responsabilitĆ© importante dans la mesure où une grande partie de lāĆ©conomie de la ville tourne autour du tourisme, des Ć©vĆ©nements culturels ainsi que des revues. La responsabilitĆ© est trĆØs attrayante et en plus, Almir a beaucoup dāidĆ©es. Mais ceci dit, ce nāest pas un choix facile : Ā« Il a Ć©valuĆ© longtemps la demande du maire dāassumer cette tĆ¢che. En effet, jāĆ©tais en train de penser Ć poser Ć nouveau ma candidature car aprĆØs un an et demi, il allait y avoir le renouvellement du conseil communal et jāavais le doute que la proposition vise Ć me limiter politiquement parlant Ć cause de mes positions toujours plus claires et transparentes. Dāautre part, lāaire de la culture et du tourisme Ć©tait en train de passer un moment difficile : plusieurs petites auberges et magasins Ć©taient sur le point de fermer et le personnel allait ĆŖtre licenciĆ©. Je sentais en moi la souffrance de ces frĆØres qui pouvaient perdre leur emploi et des propriĆ©taires qui allaient devoir fermer. Cāest ainsi quāaprĆØs avoir parlĆ© avec quelques amis, jāai dĆ©cidĆ© dāaccepter le dĆ©fi Ā». Almir commence Ć travailler avec passion Ć sa nouvelle tĆ¢che, en mobilisant les entrepreneurs et les habitants. Avec de nombreux citoyens, il commence un parcours participatif, en les impliquant dans lāorganisation des Ć©vĆ©nements touristiques afin de donner un nouvel Ć©lan Ć la ville et de favoriser ainsi la reprise Ć©conomique. Les habitants des quartiers ruraux pĆ©riphĆ©riques sont Ć©galement impliquĆ©s dans un projet de valorisation des traditions locales et avec de nouvelles initiatives culturelles sur le territoire. En bref, la ville voit grandir lāafflux de touristes, la naissance de nouveaux immeubles commerciaux, des auberges, des hĆ“tels et la crĆ©ation nouveaux emplois. Ā« Deux autres dĆ©fis ā explique Almir ā ont Ć©tĆ© la reprise du Théâtre Municipal, dans le centre historique de la ville, et la revitalisation de la āFood Courtā, la place dĆ©diĆ©e Ć la restauration. A ce niveau-lĆ , les rapports difficiles entre les propriĆ©taires des restaurants influenƧaient nĆ©gativement sur les Ć©vĆ©nements qui se passaient en ville. Je me suis demandĆ© ce que je pouvais faire pour construire Ć cet endroit-lĆ , des rapports de fraternitĆ© et de collaboration. Jāai commencĆ© par aller les trouver en crĆ©ant ainsi des relations dāamitiĆ© avec chacun et en essayant de comprendre les problĆØmes et en tentant dāapaiser les tensions. Jāai trouvĆ© beaucoup de rĆ©sistance au dĆ©but, mais je nāai pas voulu abandonner si vite. A la fin, jāai rĆ©ussi Ć construire une āāĆ©quipe āā Ć tel point quāaujourdāhui ces personnes sont devenues amies et collaborent entre elles. Cela māa semblĆ© ĆŖtre un miracle que de voir ces entrepreneurs, auparavant ennemis, avoir maintenant une relation fraternelle et solidaire. Ā« Aujourdāhui, pour raisons de santĆ© je ne suis plus engagĆ© dans lāadministration publique, mais je participe Ć la vie politique avec la conviction que, en tentant dāincarner les Paroles de lāĆvangile, on peut trouver la force pour aller Ć la rencontre des nĆ©cessitĆ©s des gens et de sa propre communautĆ© Ā». Chiara Favotti Source : Movimento dos Focolares Brasil (notre traduction)
FƩv 21, 2018 | Focolare Worldwide
On peut trouver en ligne, sur le site du DicastĆØre pour les LaĆÆcs:Ā la Famille et la Vie en cinq langues (anglais, espagnol, franƧais, italien et portugais), les sept catĆ©chĆØses prĆ©parant Ć la 9ĆØme Rencontre mondiale des familles, qui se tiendra Ć Dublin du 21 au 26 aoĆ»t 2018. « Un itinĆ©raire catĆ©chĆ©tique Ć la lumiĆØre de ce que le Pape FranƧois a donnĆ© au monde Ć travers lāExhortation apostolique post-synodale Amoris laetitiaĀ Ā», c’est ainsi queĀ les aĀ dĆ©finies le cardinal Kevin Farell, prĆ©fet du DicastĆØre. En voici les thĆØmesĀ : āāLes familles dāaujourdāhuiāā, āāLes familles Ć la lumiĆØre de la Parole de Dieuāā, āāLe grand rĆŖve de Dieuāā, āāLe grand rĆŖve pour tousāā, āāLa culture de la vieāā, āāLa culture de lāespĆ©ranceāā et āāLa culture de la joieāā. « Chaque catĆ©chĆØse ā explique le cardinal Farell ā est introduite par quelques priĆØres tirĆ©es du magistĆØre pontifical ou de la tradition patristique, et se conclut avec des questions en vue d’ un moment de partage Ć partir de la famille, premiĆØre Ćglise domestique, pour sāouvrir ensuite Ć la communautĆ© chrĆ©tienneĀ Ā». Un itinĆ©raire musical accompagne les textes, comprenant des morceaux exĆ©cutĆ©s par le cĆ©lĆØbre chanteur italien Andrea Bocelli dans la basilique de la Sagrada Familia de Barcelone, en mai 2015, premier dāune sĆ©rie de plusieurs concerts dans le cadre du projet: āāLe grand mystĆØre. LāĆvangile de la famille, Ć©cole dāhumanitĆ© pour notre tempsāā, Ć©galement au sanctuaire de Saint Jean Paul II Ć Cracovie et dans la basilique de Saint Ćtienne Ć Budapest. (www.laityfamilylife.va/)
FƩv 20, 2018 | Non classifiƩ(e)

Gis et Ginetta
Cāest la plus jeune de trois sÅurs, dont Ginetta qui deviendra elle aussi focolarine. Gis naĆ®t Ć Lavis (Trente), dans le nord de lāItalie, le 18 avril 1920. GrĆ¢ce aux nombreux sacrifices de leur mĆØre, les trois jeunes filles parviennent Ć poursuivre leurs Ć©tudes mĆŖme aprĆØs la mort prĆ©maturĆ©e de leur papa. Quand la guerre Ć©clate, Gis et Ginetta se transfĆØrent pour leur travail en VĆ©nĆ©tie où, de temps en temps, Gis reƧoit des nouvelles dāune camarade de classe. Avec force et conviction cette amie lui dĆ©crit la surprenante expĆ©rience dāĆvangile qui est en train de naĆ®tre Ć Trente, autour dāun groupe de jeunes filles de leur Ć¢ge. Ses propos touchent en profondeur lāĆ¢me trĆØs rĆ©ceptive de Gis qui, revenue Ć Trente pour PĆ¢ques, veut connaĆ®tre Chiara Lubich. Elle ne tarde pas Ć voir dans cette expĆ©rience Ć©vangĆ©lique le chemin de sa propre vie. AussitĆ“t elle fait savoir Ć son employeur vĆ©nitien que, trĆØs reconnaissante envers lui, elle quittait son travail bien rĆ©munĆ©rĆ© et ne reviendrait plus dans lāentreprise. Elle Ć©crit au jeune homme quāelle frĆ©quenteĀ : « Ce nāest pas pour un autre homme que je te quitte, mais pour DieuĀ Ā». A partir de ce moment-lĆ , pour elle toutes les occasions sont bonnes pour se rendre Ć la ācasettaā de la Place des Capucins, dans lāappartement quāune dame avait mis Ć la disposition de ce groupe de jeunes filles. « Jāhabitais Ć quelques kilomĆØtres ā raconte Gis ā et pour māy rendre il fallait emprunter une route qui montait. Je me levais Ć cinq heures du matin pour assister avec elles Ć la messe et ensuite Ć la mĆ©ditationĀ : Chiara nous faisait alors entrer dans le feu des paroles de lāĆvangile, ce qui donnait un sens nouveauĀ Ć toute choseĀ : il nāy avait aucune sorte de difficultĆ© Ć les mettre en pratiqueĀ Ā». A cette Ć©poque, en ville, on manque de toutĀ Ć cause de la guerre. Gis se souvient alors que des membres de sa famille possĆØdent une exploitation de fruits et lĆ©gumes. Mais comment aller chez eux quand la route nāest frĆ©quentĆ©e que par des chars dāassautĀ ? Par amour des nombreuses personnes qui frappent Ć la porte de la « casettaĀ Ā» Ć la recherche de nourriture, elle prend son courage Ć deux mains et, postĆ©e au bord de la route, elle fait de lāauto-stopĀ : les soldatsĀ qui conduisent les chars passent devant elle sans mĆŖme la voir, jusquāau moment où lāun dāentre eux sāarrĆŖte et, convaincu par les raisons de son audace, il la fait monter dans son char. Le mĆŖme scĆ©nario se rĆ©pĆØte au retour, et elle peut ainsi revenir Ć la « casettaĀ Ā» avec deux gros paniers remplis de fruits et lĆ©gumes.
La guerre une fois terminĆ©e, Gis et Ginetta demandent Ć leur mĆØre dāaller vivre au focolare. Ginetta obtient la permission, mais la « petiteĀ Ā» non. Elle ne se rĆ©signe pas: elle sait que son choix est dĆ©finitif; ce nāest quāune question de temps. La solution, cāest le dĆ©putĆ© Giordani qui la trouveĀ : sachant que madame Calliari est une de ses lectrices assidues, il propose Ć Gis un emploi Ć Rome. Le 6 dĆ©cembre 1949, sa mĆØre, contente de rendre service Ć Giordani, la laisse Ć son tour partir Ć Rome. Elle est loin de se douter que sa fille, tout en assurant le secrĆ©tariat de lāhonorable dĆ©putĆ©, allait aussi rejoindreĀ Chiara et quelques unes de ses compagnes pour ouvrir le premier focolare dans la capitale italienne. DĆ©sormais Gis va vivre auprĆØs de Chiara, sauf durant de brefs intervalles où elle accompagne lāouverture des Focolari dans plusieurs rĆ©gions dāItalie. Au sujet de sa vie partagĆ©e avec Chiara, elle nous confie en 2005Ā : « Cāest trĆØs simple, trĆØs limpide, profondĀ : tout ce qui lui appartient est Ć moi et tout ce que jāai est Ć elleĀ Ā». Des propos qui correspondent pleinement Ć ce que Chiara dit de son propre focolare: « Entre nous la philadelphie (l’amour fraternel) est plus quāune rĆ©alitĆ© ā dit Chiara – . Tout de suite aprĆØs mon union personnelle avec JĆ©sus, cāest dans mon focolare que je puise la force pour affronter les croix de chaque jour. On y passe de la sagesse, spontanĆ©ment communiquĆ©e, aux conseils pratiques concernant la santĆ©, les vĆŖtements, la maison, lāalimentationĀ ; sans oublier les aides quotidiennes, avec des sacrifices qui souvent ne se comptent pas. Dans notre maison circule un mĆŖme sang, mais d’origine cĆ©leste Ā».
āDepuis son bureau ā se souvient Gabri Fallacara ā elle tĆ©lĆ©phonait Ć tous, en tissant un rĆ©seau dāamour intense et attentif Ć chacun. En toute confiance, elle savait crĆ©er le climat le plus favorable pour permettre la comprĆ©hension de ce que le charisme de lāunitĆ©, jourĀ aprĆØs jour,Ā demandait Ć Chiara ainsi quāĆ nous tousĀ Ā». AprĆØs la mort de Chiara, Gis a continuĆ© Ć vivre pour tous, en Ć©tant, malgré ses capacitĆ©s rĆ©duites, une source dĆ©bordante dāaffection et de tendresse. DĆ©but juillet 2017, une aggravation de sa santĆ© transforme sa chambre en un carrefour dāĆ©changes ayant un avant-goĆ»t de ciel. Le 20 janvier 2018, Ć lāĆ¢ge de 97 ans, Gis quitte sereinement ce monde. A ses obsĆØques, la prĆ©sidente des Focolari, Maria Voce, tĆ©moigne: « Jusquāau bout, elle sāest donnĆ©e toute entiĆØre pour continuer Ć rendre Chiara prĆ©sente Ć la vie du Mouvement aujourdāhui. Son exemple māinvite Ć demeurer dans lāessentiel, Ć vivre sans demi-mesures, Ć avoir confiance dans les desseins de Dieu, unie Ć toutes et Ć tous Ā».
FƩv 20, 2018 | Non classifiƩ(e)
En mĆ©moire des chrĆ©tiens persĆ©cutĆ©s dans le monde, le samedi 24 fĆ©vrier lāAcs (Aide Ć lāĆglise en DĆ©tresse – Italie) illuminera le ColisĆ©e de Rome en rouge. ParallĆØlement deux autres lieux se draperont de la mĆŖme couleur, symbole de la rĆ©cente persĆ©cution des chrĆ©tiensĀ : la cathĆ©drale Saint Paul Ć Mossoul, en Irak, et lāĆ©glise maronite Saint Ćlias Ć Alep, en Syrie. AprĆØs la fontaine de Trevi, illuminĆ©e en rouge le 29 avril 2016, lāAcs propose de nouveau dans la Capitale cette « sobre provocationĀ Ā», comme lāa dĆ©finie le directeur dāAcs-Italie, Alessandro Monteduro, pendant la confĆ©rence de presse sur la prĆ©sentation du rendez-vous. LāĆ©vĆ©nement principal se tiendra Ć Rome, au Largo Gaetano Agnesi, Ć partir du 18. Le secrĆ©taire gĆ©nĆ©ral de la ConfĆ©rence Ć©piscopale italienne, le nonce, Mgr Galantino et le prĆ©sident du Parlement europĆ©en, Antonio Tajani ont confirmĆ© leur prĆ©sence. SourceĀ : SIR
FƩv 20, 2018 | Non classifiƩ(e)

MarĆa Ascensión Romero, Kiko Argüello, PĆØre Mario Pezzi. Foto: Chemin NĆ©ocatĆ©chumĆ©nal
MarĆa Ascensión Romero fait dĆ©sormais partie de lāĆ©quipe responsable au niveau international du Chemin NĆ©ocatĆ©chumĆ©nal, itinĆ©raire de formation catholique pour adultes en vue de redĆ©couvrir les richesses du BaptĆŖme, actuellement prĆ©sent dans plus de 900 diocĆØses de 105 Pays, avec plus de 20000 communautĆ©s rĆ©parties dans 6000 paroisses. Ā«MarĆa Ascensión Romero ā prĆ©cise un communiquĆ© des nĆ©o-catĆ©chumĆ©naux ā ne remplacera pas Carmen HernĆ”ndez (dĆ©cĆ©dĆ©e le 19 juillet 2016, cofondatrice du Chemin nĆ©ocatĆ©chumĆ©nal avec Kiko Argüello), mais fera partie de lāĆ©quipe avec lāinitiateur duĀ Chemin et le PĆØre Mario PezziĀ Ā». NĆ©e en 1960 Ć Tudela (Navarre, Espagne), elle frĆ©quente le CollĆØge de la CompaƱĆa de MarĆa. Alors quāelle faisait des Ć©tudes de pĆ©dagogie Ć Soria, elle a trouvĆ© dans le Chemin une rĆ©ponse Ć ses questions existentielles. « Cette Ć©lection māa complĆØtement dĆ©contenancĆ©e ā a-t-elle dit ā car je me sens fragile et pauvre pour une mission aussi grande que celle dāaider Kiko et le PĆØre MarioĀ Ā».
FƩv 19, 2018 | Focolare Worldwide
āāBreaking Raysāā est un jeu de paroles Ć la maniĆØre de āābreaking newsāā, expression qui signale lāirruption dāune nouvelle de derniĆØre minute. De ānouveauā, dans ce cas, il y a un projet de fraternitĆ© et un groupe de jeunes communicateurs qui, avec compĆ©tence et passion, sont en train de sā impliquer afin dāen attirer un maximum dāattention. Breaking Rays mise Ć construire un rĆ©seau international où des expĆ©riences de vie inspirĆ©es par le charisme du Mouvement des Focolari peuvent sortir de lāisolement et āāfaire irruptionāā aussi au niveau global, en gĆ©nĆ©rant ainsi avec un āāeffet dominoāā des changements, aussi Ć distance, dans dāautres communautĆ©s. CofinancĆ© par la Commission EuropĆ©enne Ć travers le programme Erasmus+ et organisĆ© par lāassociation internationale New Humanity en collaboration avec CSC Audiovisuels (Italie) et dāautres ONG, le projet est finalisĆ© Ć la formation des jeunes cinĆ©astes, aussi en vue dāune collaboration avec la TĆ©lĆ©rĆ©union CH, rendez-vous bimensuel avec des nouvelles et des reportages des communautĆ©s des Focolari dans le monde. Deux Ć©tapes rĆ©alisĆ©es jusquāĆ prĆ©sent sur les trois prĆ©vues : Ć Castelgandolfo (Italie), en juillet dernier, et Ć la citadelle āāGinettaāā prĆØs de San Paolo (BrĆ©sil) , du 3 au 10 fĆ©vrier. Prochaine et conclusive Ć©tape en juillet 2018, Ć Manille, (Philippines), en concomitance avec le āāGenfestāā.
A la āāMariapolis Ginettaāā – lieu accueillant et idĆ©al pour le dĆ©roulement du programme ā sont arrivĆ©s une vingtaine de jeunes de diffĆ©rents pays (BrĆ©sil, Italie, Hongrie , IndonĆ©sie, Philippines, Inde, Kenya et Burundi) et avec diffĆ©rentes compĆ©tences, coordonnĆ©s par des professionnels : Marco Aleotti, rĆ©alisateur italien de la RAI, Carlo Sgambato, directeur de la photographie, Kim Rowley du CSC Audiovisuels, en plus de Isabela Reis, productrice et Ć©ditrice de projets audiovisuels et culturels. Avec eux Ć©galement Paola Cipollone, du CSC Audiovisuels, coordinatrice du projet. Moments de formations thĆ©oriques et pratiques et expĆ©rimentation des techniques se sont alternĆ©s au travail et Ć la vie en commun, sur base dāune communion des talents, et dāune grande ouverture Ć la critique constructive. Le groupe a rendu visite Ć quelques projets sociaux sur place, en rĆ©alisant des vidĆ©os et des interviews. Dans dāautres sessions, quelques experts de la communication (rĆ©gie, journalisme tĆ©lĆ©visĆ© et radiophonique) ont racontĆ© leur propre expĆ©rience et rĆ©pondu aux questions des participants. Ā« Une expĆ©rience unique pour apprendre et approfondir la profession de journaliste dans une nouvelle perspective Ā» a racontĆ© Lewis du Burundi. Ā« Plus quāun cours de production de film – a commentĆ© Donald de lāInde – il sāest agi de communiquer des histoires puissantes pour construire un monde meilleur. LāĆ©quipe et les experts māont aidĆ© Ć dĆ©velopper un sens critique pour les dĆ©tails et Ć dĆ©couvrir comment rompre avec les stĆ©rĆ©otypes et les clichĆ©s culturels par le biais des Ć©lĆ©ments audiovisuels Ā». Isabela Reis explique ā professeur Ć temps plein du brĆ©sil : Ā« Cāest le genre de projet dont, je pense, il y a lieu dāĆŖtre fiers .
Une forte expĆ©rience qui nous a impliquĆ©s pendant huit jours. Utile pour amĆ©liorer la capacitĆ© de communication des jeunes. Cela a aussi Ć©tĆ© important de pouvoir discuter des diffĆ©rentes faƧons dāexploiter au mieux les possibilitĆ©s techniques et leur utilisation. Pour moi, une occasion de me renouveler au niveau professionnel : jāai beaucoup appris des expĆ©riences et des talents des participants Ā». Rafael Tronquini, brĆ©silien qui travaille Ć Manille depuis plusieurs mois Ć la prĆ©paration du prochain Genfest : Ā« Un pas fondamental vers Manille. Cāest intĆ©ressant de vivre une semaine au contact de professionnels incroyables. Leurs vidĆ©os propagent lāespĆ©rance Ā». Et Kyle Venturillo, des Philippines : Ā« Nous venons de diffĆ©rents coins du monde. Nous avons des langues, des cultures et des personnalitĆ©s diffĆ©rentes. MalgrĆ© tout, nous avons Ć©tĆ© en grade dāĆ©tablir une relation ouverte entre nous, qui a fait de nous une seule famille. Nous sommes un groupe de personnes un peu āāfollesāā avec des idĆ©es et des perspectives diffĆ©rentes mais avec un unique objectif : rendre ce monde plus uni Ā». Chiara Favotti
FƩv 17, 2018 | Non classifiƩ(e)

Foto: Pixabay
JĆ©sus est ce pauvre dont la vie dĆ©bute dans une mangeoire et se termine sur une croix ā et, comme fils de charpentier, quand il dĆ©bute sa grande activitĆ© publique, il nāa pas de lieu où demeurer, ni dāendroit où reposer sa tĆŖte. Ni rien Ć manger. Il nāagit pas sur la douleur et sur les dĆ©tresses des hommes en leur restant extĆ©rieur: il y entre personnellement, porte nos poids, et cela jusquāau moment de lāabandon et de la mort. Il nāanĆ©antit pas par un Ć©clair la puissance Ć©crasante de ses propres ennemis, mais il se laisse flageller et bafouer, tout en pardonnant Ć ceux qui lui font du mal. Il ne transforme pas les pierres en pain pour apaiser sa propre faim, mais il fait naĆ®tre en nous la soif de la Parole de Dieu, de la vie, de la justice, de la vĆ©rité⦠qui sont beaucoup plus essentielles que tout Ā ce qui vient satisfaire momentanĆ©ment Ā notreĀ bien-ĆŖtre. Lorsquāil rencontre les petits, les pauvres et ceux qui souffrent, JĆ©sus ne les Ć©vite pas parce quāil aĀ des choses plus importantes Ć faire Ā que de les aider. Lāenfant, le malade, le pĆ©cheur, la mĆØre Ć©prouvĆ©e bousculent ses programmes, touchent son cÅur. JĆ©sus ne poursuit pas de sombres intĆ©rĆŖts, il nāa pas dāarriĆØre-pensĆ©es secrĆØtes, ni mystĆ©rieuses, il est entiĆØrement clair et transparent. Qui le voit voit en lui le PĆØre. En prĆ©sence du pĆ©chĆ© du monde, en prĆ©sence de notre misĆØre, JĆ©sus ne dit pas: Ā«Regardez-moi ƧaĀ !Ā»; il prend au contraire tout sur Ā luiĀ ; et il installe ainsi la paix dans et par son propre sang. JĆ©sus nāesquive pas les contradictions, mais il les supporte jusquāĆ lāextrĆŖmeĀ : cāest le premier de lāincommensurable foule des persĆ©cutĆ©s et des dĆ©shĆ©ritĆ©s. VoilĆ qui est JĆ©susĀ : les hommes et les femmes qui le suivent expĆ©rimentent dĆØs Ć prĆ©sent, dans leur propre humanitĆ©, une libertĆ©, une joie et une profondeur quāils nāont jamais trouvĆ©e ailleurs. Ā (Extrait dāune homĆ©lie du 01 11 1979) Ā Klaus Hemmerle ā La luce dentro le cose (La lumiĆØre au-dedans des choses) ā CittĆ Nuova 1998 p. 49-50
FƩv 16, 2018 | Focolare Worldwide
La fĆŖte du printemps (ę„ēÆ, ę„č, chÅ«njiĆ©) ou nouvel an lunaire ( č¾²ęę°å¹“, ååę°å¹“, nónglƬ xÄ«nniĆ”n), en Occident connu comme nouvel an chinois, est une des festivitĆ©s traditionnelles chinoises les plus importantes et les plus senties, au cours de laquelle on cĆ©lĆØbre le dĆ©but de la nouvelle annĆ©e selon le calendrier chinois. Les cĆ©lĆ©brations commenceront le 16 fĆ©vrier et se poursuivront pour environ deux semaines, jusquāĆ la FĆŖte des Lanternes, avec de nombreuses activitĆ©s, des spectacles et des marchĆ©s. La veille du Nouvel An, les familles se rĆ©unissent pour le āādĆ®ner des retrouvaillesāā, le repas le plus important de lāannĆ©e. A cette occasion, plusieurs gĆ©nĆ©rations sāasseyent autour de tables rondes en savourant la nourriture et le temps ensemble. Chaque route, chaque maison ou immeuble est dĆ©corĆ© de rouge, la couleur principale des festivitĆ©s. Prier dans un temple pendant le Nouvel An sāavĆØre ĆŖtre de trĆØs bonne augure pour la nouvelle annĆ©e qui commence. A Shanghai, des milliers de personnes se rendent au Temple Longhua, le plus grand de la ville. A Loppiano, citadelle internationale des Focolari, où plusieurs habitants proviennent de lāExtrĆŖme Orient, on fĆŖtera lāentrĆ©e dans lāannĆ©e du Chien avec une fĆŖte, le samedi 17 fĆ©vrier, pour entrer dans les cultures de lāAsie Ć travers des jeux, lāart, la musique et les danses.
FƩv 16, 2018 | Focolare Worldwide
FƩv 15, 2018 | Non classifiƩ(e)
La session internationale pour fiancĆ©s, organisĆ©e par Familles Nouvelles des Focolari, Ć laquelle ont participĆ© 65 couples, sāest terminĆ©e depuis peu Ć Castel Gandolfo (Rome). Ā En plus des exposĆ©s sur le choix du conjoint, sur la faƧon dāidentifier et de surmonter les crises relationnelles, dāamples dĆ©veloppements ont eu lieu sur la communication, lāaffectivitĆ© et la spiritualitĆ©, Ā et aussi des moments de partage. Les histoires Ā vĆ©cues ont eu un grand succĆØs. Ā Une parmi dāautresĀ ? Massimo et Francesca vivent Ć de Rome et sont Ā mariĆ©s depuis 17 ans, lui est manager dans une sociĆ©tĆ© de tĆ©lĆ©communications, elle enseigne lāitalien Ć des Ć©trangers. FrancescaĀ : selon les mĆ©decins, nous nāaurions ni pu ni dĆ» avoir des enfants et en cas de grossesse, celle-ci ne serait pas arrivĆ©e Ć terme. Une condamnation sans appel. A lāinconfort des premiers moments, suit une rassurante convictionĀ : la fĆ©conditĆ© ne rĆ©side pas seulement dans la capacitĆ© biologique mais dans le fait de savoir gĆ©nĆ©rer de lāamour autour de soi. Aussi continuons-nous Ā Ć porter de lāavant, avec le mĆŖme enthousiasme, les initiatives qui avaient accompagnĆ© nos choix de jeunesse. Ouverts Ć la vie, malgrĆ© les Ć©pouvantails en sĆ©rie et les avortements traumatisants.
Au bout de deux ans Ć peine, nous dĆ©couvrons que nous attendons un enfant. Comme prĆ©vu, cāest une grossesse difficile, qui se fraie un chemin malgrĆ© les verdicts des mĆ©decins qui ne manquent pas de rappeler les graves risques que nous encourons et toutes les prĆ©cautions que nous devons prendre. Au cours des nombreux moments difficiles, nous nous en remettons Ć Dieu, auteur de la vie, qui nous rend encore plus conscients du caractĆØre prĆ©cieux de ce petit paquet qui veut grandir en moi malgrĆ© les avis sĆ©vĆØres des mĆ©decins. Notre tendresse rĆ©ciproque sāintensifie, chassant les peurs et donnant du sens Ć notre souffrance. Alessandro naĆ®t Ć terme, tout-Ć -fait sain, quant Ć moi je vais bien, au grand Ć©tonnement des mĆ©decins qui nĆ©anmoins persistent dans leurs mises en gardeĀ :āāMaintenant vous avez un fils, ne vous hasardez pas plus loināā. MassimoĀ : Au contraire, nous restons ouverts Ć la vie, et aprĆØs deux ans environ une nouvelle grossesse sāannonce, suivie dāune nouvelle vague dāincrĆ©dulitĆ©, de scepticisme, et de recommandations de la part des mĆ©decins. La grossesse avanƧant, il y a suspicion du syndrome de Down, Ć certifier avec lāamniocentĆØse. Une fois encore, malgrĆ© cette nouvelle traumatisante, nous sentons encore plus fort la certitude de lāamour de Dieu pour nous et pour notre fils, Ć qui nous voulons donner un accueil sans conditions. Nous renonƧons ainsi au test et aux risques que celui-ci comporte et nous vivons dans le doute jusquāĆ la naissance. Ce sont des mois de peur et dāinconfort que nous surmontons en misant Ć nouveau sur le fait de ne pas rester enlisĆ©s dans la souffrance, mais de vivre ces moments comme des occasions dāamour entre nous et avec tous. Lorsquāil naĆ®t, Matteo nāa pas le syndrome de Down, mais prĆ©sente une malformation cardiaqueĀ : il doit rester Ć lāhĆ“pital jusquāĆ lāintervention quāil subira Ć Ā lāĆ¢ge quatre mois.
FrancescaĀ : Quatre mois durant lesquels la fatigue, et surtout lāimpuissance face Ć la souffrance innocente nous mĆØne Ć des moments dāincomprĆ©hension. Cette tension Ć vouloir sāaimer semble parfois sāĆ©vanouir, aussi parce que je dois rester Ć lāhĆ“pital avec Matteo tandis que Massimo est Ć la maison avec Alessandro ou au travailĀ ; on ne se voit que dans le service de pĆ©diatrie et souvent, une phrase de travers suffit Ć faire hausser le ton. MassimoĀ : Un soir, aprĆØs avoir Ć©tĆ© Ć lāhĆ“pital, tandis que nous nous saluons dans le couloir, nous ressentons tous les deux lāexigence dāun dialogue sincĆØre, bĆ©nĆ©fique, de cÅur Ć cÅur. Nous comprenons que parmi toutes nos prĆ©occupations, la seule qui doit trouver de lāespace, est celle de nous aimer. Et maintenant aussi, quand les inĆ©vitables tensions du quotidien semblent reprendre le dessus, nous nous souvenons de ces moments de lumiĆØre où notre famille, Ć©prouvĆ©e par la souffrance, a retrouvĆ© Ā un amour plus vrai.
FƩv 14, 2018 | Focolare Worldwide
Robert Chelhod est nĆ© en Syrie Ć Alep en 1963. Il se trouve maintenant en Italie au siĆØge de lāAMU (Actions pour un Monde Uni), prĆØs de Rome, pour faire le point sur les projets sociaux et sur lāorganisation des aides. En 1990, il est retournĆ© dans son pays dāorigine pour ouvrir le premier centre des Focolari et est restĆ© Ć Alep pendant 18 ans, avant dāaller au Liban en 2008. Quel est ton souvenir de la Syrie ? Ā« Le rĆ©gime nāa pas empĆŖchĆ© le progrĆØs. Jāai assistĆ© Ć une floraison Ć tous les niveaux : la Syrie Ć©tait pleine de touristes, lāĆ©conomie Ć©tait au maximum de son dĆ©veloppement. Avant la guerre, le salaire minimum Ć©tait de 500$, maintenant pour donner une idĆ©e, il est de 50$. LāapogĆ©e a Ć©tĆ© en 2010. Avec le printemps arabe en 2011, les problĆØmes internes ont commencĆ© et sāen est suivie la guerre Ā». Comment as-tu vĆ©cu les annĆ©es de la guerre en Syrie tout en Ć©tant au Liban ? Ā« Jāaurais voulu ĆŖtre proche de mon peuple, mais ce nāĆ©tait pas possible pour moi de quitter le Liban Ć ce moment-lĆ . La souffrance la plus grande Ć©tait de voir des rĆ©fugiĆ©s syriens arriver au Liban. Ces personnes que je connaissais ! Des gens honnĆŖtes, qui travaillaient bien, qui auraient Ć©tĆ© une ressource pour le pays Ā». En janvier 2017, tu es retournĆ© en Syrie, un mois aprĆØs la libĆ©ration dāAlep. Ā« Je suis restĆ© trois mois āāĆ la maisonāā, dans un cercle restreint. Cāest seulement aprĆØs trois mois que jāai trouvĆ© le courage de sortir et dāaller voir la partie la plus belle de la ville, rasĆ©e au sol. Revoir les lieux desquels je me suis toujours āāvantĆ©āā, ou mieux, voir quāils nāexistent plus cela māa fait un grand choc. Quand je suis allĆ© pour la premiĆØre fois au vieux Suk, où tu ne trouves que des ruines, quelquāun māexpliquait :āāici les rebelles sont entrĆ©s, ici lāarmĆ©e est venue…āā. Je pensais au nombre de personnes mortes Ć cet endroit. Et je sentais que je ne devais mĆŖme pas juger celles qui ont dĆ©truit ma ville Ā».
Comment as-tu trouvĆ© les personnes Ć ton retour ? Ā« DĆ©couragĆ©es et dĆ©sillusionnĆ©es. Mais aussi dĆ©sireuses dāaller de lāavant. Il y a une fatigue des annĆ©es passĆ©es, des conditions de vie, mais en mĆŖme temps, la volontĆ© de repartir Ā». Que peut-on faire pour la Syrie aujourdāhui ? Ā« Pour celui qui nāa pas la foi, continuer Ć prier. Et puis parier avec les Syriens que le pays est vivant. En Syrie, nous avons besoin de soutien. Pas seulement du point de vue Ć©conomique, certainement important, mais de croire avec nous que ce pays, berceau de la civilisation, peut renaĆ®tre. Que la paix est encore possible. Nous avons besoin de sentir que le monde sent notre souffrance, celle dāun pays qui est en train de disparaĆ®tre Ā». Tu coordonnes sur place, les projets sociaux soutenus par lāAMU. Comment procĆ©dez-vous ? Ā« Les projets varient entre lāaide pour la nourriture Ć lāaide pour la scolarisation. Ensuite il y a les aides sanitaires, car la santĆ© publique, par manque de mĆ©decins, de mĆ©dicaments et de matĆ©riel, ne rĆ©ussit pas Ć rĆ©pondre aux normes minimales dāaccessibilitĆ©. En plus des aides faites aux familles, quelques autres projets plus stables se sont structurĆ©s : deux āĆ©coles des devoirsā Ć Damas et Ć Homs avec chacune 100 enfants, chrĆ©tiens et musulmans ; deux projets spĆ©cifiques pour la santĆ©, pour les soins du cancer et pour la dialyse ; et une Ć©cole pour enfants sourds et muets, active dĆ©jĆ avant la guerre. Ces projets offrent une possibilitĆ© de travail Ć de nombreux jeunes qui vivent sur place. La question du travail est fondamentale. Nous rĆŖvons que dans un futur proche, il y ait la possibilitĆ© de travailler avec le microcrĆ©dit afin de faire repartir les activitĆ©s. Alep Ć©tait une ville pleine de commerƧants, qui repartiraient aujourdāhui, mais il manque le capital de dĆ©part Ā».
Beaucoup au contraire continuent Ć partir... Ā« Lāexode, surtout des chrĆ©tiens, est inarrĆŖtable. La raison en est lāincertitude, le manque de travail. LāĆglise souffre, il sāagit historiquement de la terre des chrĆ©tiens, avant lāarrivĆ©e de lāislam. Et elle tente de faire tout ce qui est possible de faire pour aider et soutenir. Mais il y a trop peu de ressources. La majoritĆ© des jeunes se retrouve dans lāarmĆ©e. Tu peux trouver lāun ou lāautre universitaire ou des adolescents. Mais la tranche dāĆ¢ge de 25 Ć 40 ans est absente. Dans la ville dāAlep, on calcule une baisse des chrĆ©tiens de 130 mille Ć 40 mille, alors que beaucoup de musulmans sont arrivĆ©s, refoulĆ©s de leurs villes dĆ©truites Ā». Quel incidence cela a-t-il sur le dialogue interreligieux ? Ā« A Alep, les chrĆ©tiens se considĆ©raient un peu du pays . Avec la guerre, vu que les zones musulmanes ont Ć©tĆ© touchĆ©es, beaucoup se sont rĆ©fugiĆ©s dans les zones chrĆ©tiennes. Et donc les chrĆ©tiens se sont ouverts aux musulmans, ils ont dĆ» les accueillir. LāĆ©vĆŖque Ć©mĆ©rite latin dāAlep, Mgr. Armando Bortolaso, durant la guerre māa dit :āā Cāest maintenant le moment dāĆŖtre de vrais chrĆ©tiensāā. En mĆŖme temps, les musulmans ont connu les chrĆ©tiens de plus prĆØs. Ils ont Ć©tĆ© touchĆ©s par lāaide concrĆØte. Il y a le positif, il y a le nĆ©gatif. Le positif est que cette guerre nous a unis davantage entre syriens Ā». Source : CittĆ Nuova
FƩv 13, 2018 | Focolare Worldwide
āJāavais seulement 12 ans lorsque jāai connu Chiara Lubich. Sans son amitiĆ© et sans le charisme de lāunitĆ© je nāaurais jamais rĆ©sistĆ© dans les sables mouvants de ce milieu où la compĆ©tition est reine. Jāai une profonde gratitude envers tous ceux avec qui je partage ce dĆ©fiĀ Ā». Fernando Muraca, aprĆØs des Ć©tudes universitaires Ć Rome, a dĆ©buté comme metteur en scĆØne et dramaturge. Son succĆØs comme rĆ©alisateur de quelques Ć©pisodes de deux sĆ©ries tĆ©lĆ©visĆ©es, lui vaut ses dĆ©buts dans le monde du cinĆ©ma avec un « cĀ Ā» minuscule. Parmi ses Åuvres les plus rĆ©centes, son film courageux et poignant « La terre des saintsĀ Ā», sur le rĆ“le des femmes dans la mafia calabraise a Ć©tĆ© largement primĆ© et rĆ©compensĆ©. En prĆ©sence dāun public trĆØs attentif, Fernando raconte son expĆ©rienceĀ : « Un soir je reƧois un mail de mon ami Giampietro, missionnaire au BrĆ©sil. Je venais de tourner gratuitement un documentaire pour recueillir des fonds pour sa communautĆ©, engagĆ©e Ć sauver des femmes, des hommes etĀ enfants qui vivaient sous les ponts de SĆ£o Paulo. Dans son message il me demandait si jāĆ©tais disposĆ© Ć quitter mon travail pour quelques annĆ©es pour filmer ce qui se passait lĆ -basĀ : sa mission, dĆ©sormais, sāoccupait aussi de toxicomanes. Une approche sans prĆ©jugĆ©s, basĆ©e sur lāamour Ć©vangĆ©lique, avait dĆ©jĆ sauvĆ© 10 000 personnes destinĆ©es Ć une mort certaine. Un rĆ©sultat quāil fallait dĀ Ā».
āDans son mail ā poursuit Fernando- Giampietro prĆ©cisait quāun homme trĆØs riche, aprĆØs lāavoir suivi et dĆ©couvert qui il Ć©tait vraiment, avait dĆ©cidĆ© de lui faire don de la moitiĆ© de ses richesses. Giampietro ne pouvait pas accepter en raison de son vÅu de pauvretĆ©. Mais il avait un dĆ©sirĀ : que jāaille au BrĆ©sil pour faire un reportage sur le travail de sa mission. Cet homme avait proposĆ© de payer tous les frais, y compris mes charges domestiques durant mon absenceĀ Ā». Fernando souritĀ : « A croire quāon est dans un film, je le sais, mais cela sāestĀ vraiment passĆ© ainsiĀ Ā». Et de poursuivre: « Jāen ai parlĆ© Ć ma femme et Ć mes enfants. Il sāagissait de laisser mon travail pendant deux ou trois ans, sortir du circuit, mettre en jeu ma carriĆØre et ma femme devait assumer toute seule la famille durant mon absence. Elle rĆ©pondit quāelle Ć©tait prĆŖte Ć ce sacrifice sāil Ć©tait utile de mettre Ć jour les souffrancesĀ de ces personnes. Et notre fils aĆ®né : « Papa, nous ne pouvons pas leur tourner le dosĀ Ā». Mes amis aussi māont encouragĆ© Ć accepter. Mon film Ć©tait sur le point de sortir en salle, et je devais partir dans 15 jours. Une folie. Ce long mĆ©trage avait une modeste distributionĀ : sans ma prĆ©sence pour en faire la promotion il risquait de tomber dans lāoubli et avec lui mon unique chance de faire carriĆØre dans le cinĆ©ma. Mais la rĆ©ponse de mon fils Nous ne pouvons pas leur tourner le dos, fut dĆ©terminante pour moiĀ Ā».
āA SĆ£o Paulo, faire un reportage sur la vie de personnes vivant sous les ponts sāest dāabord avĆ©rĆ©e une entreprise impossible. Elles dĆ©testaient ĆŖtre photographiĆ©es, Ć plus forte raison filmĆ©esĀ ! Pour leur faire comprendre que je ne voulais pas exploiter leur image, je me devais dāagir comme les missionnaires. Jāai commencĆ© Ć dormir moi aussi sous les ponts, Ć partager leur journĆ©es, et cāest ainsi quāelles ont acceptĆ©. Au bout dāun mois je suis rentrĆ© en Italie pour faire un break. Ce premier contact avait Ć©tĆ© dur. Je devais rĆ©flĆ©chir au matĆ©riel nĆ©cessaire au tournage et penser Ć un dĆ©placement plus long. Entre temps, en Italie, il sāĆ©tait produit ce que tout le monde avait prĆ©vu. Sans argent pour sa promotion et sans la prĆ©sence du rĆ©alisateur, mon film Ć©tait en train de faire salle vide.
Mais voilĆ que survient un Ć©vĆ©nement imprĆ©vu: Ć Rome, le dernier jour de projection, se prĆ©sente un important critique de cinĆ©ma. Le lendemain, deux recensions trĆØs positives sortent sur un quotidien national, aussi bien sur lāĆ©dition on line que sur celle en kiosque. Du coup le film commence Ć intĆ©resser des festivals en Italie et Ć lāĆ©tranger. Il obtient de nombreux prix, dont certains prestigieux. Trois annĆ©es se sont Ć©coulĆ©es depuis. Une fois terminĆ© mon travail au BrĆ©sil, ma vie a repris son cours. Je nāai pas tournĆ© dāautres films, mais jāen ai plusieurs en chantier, sur des sujets quāauparavant je nāavais pas le courage dāaffronter. Jāai Ć©crit deux romans et un essai sur lāexpĆ©rience dāincarnation de mes idĆ©aux dans lāart. Jāai aussi mĆ»ri le projet de me consacrer aux jeunes. Dans ce « mĆ©tierĀ Ā» on a besoin de rĆ©confort et dāencouragement. Et de points de rĆ©fĆ©renceĀ Ā». Chiara Favotti
FƩv 13, 2018 | Non classifiƩ(e)
Pour lāĆglise catholique et dāautres Ćglises chrĆ©tiennes le carĆŖme est sur le point de commencer. Cette pĆ©riode de lāannĆ©e liturgique prĆ©cĆØde la cĆ©lĆ©bration de la PĆ¢que, du 14 fĆ©vrier au 29 mars pour le rite romain, et du 18 fĆ©vrier au 31 mars pour le rite ambrosien. Elle se caractĆ©rise par une invitation Ć se convertir Ć Dieu, elleĀ dure une quarantaine de jours, nombre que lāon retrouve frĆ©quemment aussi bien dans lāAncien que dans le Nouveau Testament (par exemple, dans lāAncien Testament, les 40 annĆ©es passĆ©es dans le dĆ©sert par IsraĆ«l, les 40 jours du dĆ©luge universel ou de la permanence de MoĆÆse sur le mont SinaĆÆ et, dans le Nouveau Testament, les 40 jours où JĆ©sus a jeĆ»nĆ© dans le dĆ©sert). Dans le calendrier romain le CarĆŖme dĆ©bute avec le rite des cendres pendant lequel le prĆŖtre dĆ©pose un peu de cendres bĆ©nies sur la tĆŖte et le front des fidĆØles pour symboliser le caractĆØre Ć©phĆ©mĆØre de la vie terrestre et lāengagement Ć faire pĆ©nitence. Ā
FƩv 12, 2018 | Focolare Worldwide
āāNous nous rĆ©jouissons ensemble de cette surpriseāā. Ce sont les paroles de Maria Voce, PrĆ©sidente du Mouvement des Focolari qui a commentĆ© avec joie la nouvelle de la visite du Pape FranƧois Ć Loppiano le 10 mai prochain. Une surprise, donc, qui a suscitĆ© un grand enthousiasme parmi les membres et les adhĆ©rents au Mouvement dans le monde entier, en commenƧant par les habitants de la citadelle qui accueillera le Saint PĆØre. Loppiano, prĆØs de Florence (Italie), nĆ©e en 1964 par la volontĆ© de la fondatrice du Mouvement Chiara Lubich, est une vĆ©ritable petite ville avec des Ć©coles, des entreprises, des centres de formation, une universitĆ© et des pĆ“les Ć©conomiques. Un endroit āāspĆ©cialāā qui est en soi un laboratoire de convivialitĆ© : il y a environ mille personnes provenant de 65 pays diffĆ©rents et dāĆ¢ges, de conditions sociales, de cultures et de religions diffĆ©rentes, tous ensemble avec le dĆ©sir de construire la fraternitĆ© universelle, par le biais du vĆ©cu quotidien de lāĆvangile, et la āāloiāā de l āamour rĆ©ciproque. Un lieu où lāon vit et lāon travaille avec lāintention de donner un caractĆØre concret au charisme de lāUnitĆ© ā qui est le cÅur spirituel du Mouvement ā et pour rĆ©pondre au testament de JĆ©sus āāQue tous soient Unāā.
Dans la citadelle, la nouvelle a eu un Ć©norme Ć©cho:āāUne seconde aprĆØs lāannonce de la part de Maria Voce ā font-ils savoir de Loppiano ā la nouvelle a Ć©tĆ© diffusĆ©e parmi les habitants de la ville et lancĆ©e sur tous les rĆ©seaux sociaux dans le monde avec une pluie de joie et de stupeur ; elle a Ć©tĆ© accueillie comme une bombe atomique, une vague qui nous a tous bouleversĆ©sāā. Nous voudrions ā a expliquĆ© Maria Voce Ć lāannonce de la visite ā quāĆ Loppiano āāle Pape puisse trouver ce peuple de Chiara qui vit lāĆvangile et qui est seulement liĆ© Ć lāamour rĆ©ciproque, quāil puisse voir dans la citadelle un reflet de la vie trinitaire sur la terreāā. Et pour les prĆ©paratifs, souligne -t-elle il ne reste āāmĆŖme pas cent joursāā, Ć vivre ā ajoute-t-elle en sāadressant aux membres du Mouvement ā en intensifiant āāla priĆØre afin que tout se passe de la meilleure faƧon et quāil nāy ait pas dāobstacles insurmontablesāā, mais surtout en intensifiant āālāamour Ć©vangĆ©lique, lāengagement Ć ĆŖtre vraiment Parole vivante, jour aprĆØs jourāā. La PrĆ©sidente des Focolari sāest rĆ©jouie aussi pour la visite du Pape Ć la communautĆ© de Nomadelfia (Grosseto, Italie), fondĆ©e par don Zeno Saltini où le Saint PĆØre se rendra – premier rendez-vous dāune matinĆ©e au rythme bien intense ā avant de partir pour le centre du Mouvement : āāNous savons que le Pape ne vient pas seulement Ć Loppiano, quāil va dāabord Ć Nomadelfia, qui fait partie du programme de voyage de cette matinĆ©e-lĆ et nous en sommes trĆØs heureuxāā. Voisines gĆ©ographiquement les deux citadelles sont liĆ©es par une amitiĆ© qui dure depuis des annĆ©es et ont en commun la reconnaissance de la centralitĆ© de lāĆvangile, lāengagement pour la fraternitĆ© universelle et en faveur des plus dĆ©munis. RĆ©cemment, beaucoup se souviennent avec joie de la participation de groupes de jeunes de Nomadelfia Ć la fĆŖte organisĆ©e par les jeunes de Loppiano pour le premier mai qui rassemble traditionnellement beaucoup de jeunes provenant de toute lāItalie dans la citadelle des Focolari.
FƩv 10, 2018 | Non classifiƩ(e)

Foto: Pixabay
La Vierge se prĆ©sente Ć Bernadette sous lāaspect le plus attendu par notre humanitĆ©: lāImmaculĆ©e Conception, dont la puretĆ© resplendit au-dessus dāun tas dāimmondices; une faƧon de manifester son action purificatrice dans unĀ monde contaminĆ© par un amas deĀ pourriture qui leĀ conduit Ć sa dĆ©chĆ©ance et dĆ©truit toutes ses valeurs. Marie, enfant du peuple, nĆ©e dans un humble village de pauvres gens, apparut Ć Bernadette, fille de travailleurs, dans un modeste village de montagnards, juste aprĆØs la Ā proclamation du dogme de lāImmaculĆ©e Conception par Pie IX (1854). Celle-ci avait mis Ć nu le contraste entre lāIdĆ©al de la puretĆ©, incarnĆ© par la MĆØre de Dieu, qui imprĆØgne la doctrine et la vie des chrĆ©tiens, et la rĆ©alitĆ© dāune triste complaisance dans le vice et les passions effrĆ©nĆ©es, Ć lāinstigation de courants matĆ©rialistes et positivistes, et favorisĆ©e par une politique dĆ©sireuse de renverser la morale de lāĆglise pour porter atteinte Ć la dignitĆ© de la personne. Le caractĆØre urgent de cette apparition fut immĆ©diatement confirmĆ© par les miracles de la grotte de LourdesĀ : grĆ¢ce Ć eux la divine MĆØre aida un trĆØs grand nombre de ses enfants sur terreĀ Ć retrouver la santĆ© du corps et la puretĆ© de lāĆ¢me. La valeur de cette grĆ¢ce alla sāamplifiant une fois que les chrĆ©tiens en comprirent lāurgence, eux qui virent que cette eau libĆ©rait tout Ć la fois du mal physique et moralĀ : Marie, eau jaillie de lāĆternel, purifie le sang humain pour le dĆ©barrasser de toute impuretĆ©. Le Pape (Pie XII), dans son Encyclique Ć lāoccasion du centenaire des apparitions, a mis en relief lāactualitĆ© de cette actionĀ purificatrice, Ć travers laquelle la Vierge, qui est la puretĆ© sans tĆ¢che, contrecarre toujours davantage la corruption des mÅurs et des idĆ©es, portĆ©e en avant au moyen de lāart, de la politique et de lāexemple. Marie, vĆŖtue de blanc et de bleu, reprĆ©sente lāIdĆ©al de la Vie contre la Mort, dont le vice est un prĆ©curseur. Si la premiĆØre Eve est tombĆ©e dans les mains de lāAdversaire dĆØs sa premiĆØre rencontre avec lui, Marie, apparaĆ®t dĆØs sa conception comme la Nouvelle Eve, lorsque, grĆ¢ce aux mĆ©rites de Celui qui sera son Fils,Ā elle obtient le privilĆØge dāĆŖtre ImmaculĆ©e. Avec Elle, un Ć©lĆ©ment nouveau entre dans la vie des hommesĀ : la puretĆ© absolue, lāhumanitĆ© sans tĆ¢che, ce divin remĆØde dont les hommes avaient besoin pour mettre fin Ć leur corruption morale et intellectuelle. LāImmaculĆ©e Conception incarneĀ doncĀ la plus radicale ā Ā la plus divine ā intervention qui renverseĀ le cours de lāhistoire en route vers sa dissolution. La signification de ces apparitions et de ces miracles est facile Ć comprendre, cāest pourquoi elle fut exprimĆ©e par une enfant simple et ignorante. Cāest un message universel qui a rejoint dans le monde entier des personnes et des classes sociales de toutes catĆ©gories. La puretĆ© est une condition primordiale, essentielle Ć la vie en sociĆ©tĆ©, pour tous et pour toujoursĀ : mais spĆ©cialement pour notre temps, où lāon a cru bon dāexalter la valeur sensuelle de la chair en la rabaissant Ć des perversions contre nature. MaĆ®tresse de vie, lāĆglise offre aux peuples, comme idĆ©al de beautĆ© sans ombre, lāImmaculĆ©e, MĆØre et Vierge, par qui Dieu vient Ć nousĀ : elle nous donne JĆ©sus, qui, « Chemin, VĆ©ritĆ© et VieĀ Ā» est la SantĆ© des hommes. Igino Giordani, La signification de Lourdes, CittĆ Nuova, n° 3, 5.2. 1958, p.5
FƩv 9, 2018 | Focolare Worldwide
Notre mĆØre nous a Ć©levĆ©es seule, ma sÅur et moi. Nous avons traversĆ© des moments trĆØs critiquesĀ : ma mĆØre arrivait difficilement Ć trouver du travail. De plus, il y avait des tensions avec la propriĆ©taire de la maison car nous nāavions pas dāargent pour le loyer. Pour ma mĆØre, cāĆ©tait un vrai calvaire que de gĆ©rer le peu quāelle gagnait. Aussi lāaide que nous avons reƧue Ć travers lāassociation Actions Familles Nouvelles (AFN), du Mouvement des Focolari, a Ć©tĆ© trĆØs importante pour nous. Peu de temps aprĆØs sāest ouvert au sud de notre ville, Ć Cochabamba, le Centro Rincón de Luz, qui offre un soutien scolaire et un repas par jour aux enfants et aux adolescents qui frĆ©quentent les Ć©coles du quartier. Le centre māa aussi Ć©tĆ© dāune grande aide, il māa redonnĆ© le sourire et māa permis de suivre des temps de formation importants. Dans le Centre, nous Ć©tions comme une grande famille où les professeurs Ć©taient souvent pour nous comme des āāseconds parentsāā.
GrĆ¢ce aux personnes qui ont eu confiance en moi, je suis fiĆØre aujourdāhui dāavoir terminĆ© mes Ć©tudes avec de bons rĆ©sultats et de suivre mon premier semestre de cours Ć lāuniversitĆ©. Jāaurai bientĆ“t un mĆ©tier. Jāessayerai dāaider Ć mon tour les personnes de mon entourage, en commenƧant par exemple, par les enfants du Centre Ć qui je souhaite Ā transmettre mes connaissances. Je voudrais aussi ouvrir un lieu destinĆ© aux personnes qui vivent dans la rue, en leur offrant la possibilitĆ© dāavancer dans leur vie. Jāai compris quāon peut changer la vie dāun enfant et lui montrer le chemin dāun avenir meilleur. Cāest pour cela que jāinvite tout le monde Ć aider autruiĀ : tous nous pouvons le faireĀ ! Pour moi, la chose la plus importante nāa pas Ć©tĆ© seulement un soutien financier, mais la confiance qui māa Ć©tĆ© donnĆ©eĀ : cāest une semence dāespĆ©rance, cāest une lumiĆØre dāespoir qui ne sāallume pas simplement dans le cÅur de lāenfant mais aussi dans celui de ses parents. SourceĀ : Teens
FƩv 8, 2018 | Non classifiƩ(e)
FƩv 8, 2018 | Non classifiƩ(e)
La CommunautĆ© de santāEgidio a cinquante ans. Une histoire qui commence le 7 fĆ©vrier 1968, Ć Rome, avec Andrea Riccardi et un petit groupe de lycĆ©ens qui voulaient changer le monde. « Nous avons dĆ©couvert au cours de ces annĆ©es, avec beaucoup dāautres personnes dans le monde, la joie de lāEvangileĀ Ā», a dĆ©clarĆ© le prĆ©sident de la CommunautĆ©, Marco Impagliazzo. āA SantāEgidio, en plein cÅur du Transtevere (Rome) ā lit-on dans le communiquĆ© diffusĆ© Ć cette occasion ā a dĆ©marrĆ© une aventure qui a conduit la communautĆ© dans les pĆ©riphĆ©ries humaines et existentielles des divers continents, un engagement qui se propose de partager la vie des pauvres de toutes conditions aussi bien que dāĆ©laborer des programmes dāĆ©radication du Sida et dāenregistrement Ć lāĆtat civil, de travailler au dialogue interreligieux tout comme Ć la construction de la paix. Samedi prochain 10 fĆ©vrier āle peuple de SantāEgidioā se rassemblera dans la basilique romaine de St Jean de Latran pour une cĆ©lĆ©bration prĆ©sidĆ©e par le cardinal SecrĆ©taire dāĆtat du Vatican, Pietro Parolin. Maria Voce, prĆ©sidente, ainsi que quelques uns deĀ ses collaborateurs, y reprĆ©senteront le Mouvement des Focolari. Dans son chaleureux message, elle remercie « vivement lāEsprit Saint pour ce charisme qui a irriguĆ© lāĆglise et lāhumanitĆ© et pour les fruits quāil a donnĆ©s au cours de ces 50 ans de vie, grĆ¢ce aussi Ć votre fidĆ©lité ». Elle ajoute que « la CommunautĆ©, aujourdāhui prĆ©sente dans 70 Pays, a contribuĆ© et contribue Ć construire la paix dans le monde, Ć travers un dialogue courageux Ć tous les niveaux et avec une attention touteĀ particuliĆØre envers les plus dĆ©laissĆ©s de la sociĆ©té », et elle rappelle la paix obtenue en 1992 au Mozambique ainsi que « les couloirs humanitairesĀ Ā» en faveur des rĆ©fugiĆ©s. Parmi les nombreux moments vĆ©cus ensemble, Maria Voce en souligne spĆ©cialement unĀ : « Lāengagement joyeusement pris dāun commun accord, et dāune faƧon toute particuliĆØre entre Chiara Lubich et Andrea Riccardi, aprĆØs la rencontre historique des Mouvements avec le Pape Ć la PentecĆ“te 1998, qui a produit de nombreux fruits Ć la gloire de DieuĀ Ā». Et de conclure en souhaitant, avec tous des Focolari, « que se rĆ©alise pleinement le dessein de Dieu sur votre communauté ». Voir le nouveau site: www.santegidio.org
FƩv 8, 2018 | Non classifiƩ(e)
Cāest le titre d’un rendez-vous organisĆ© par le Mouvement HumanitĆ© Nouvelle, qui se tiendra Ć lāHĆ“tel Principe de Pomezia (Rome). Cinq journĆ©es de travaux, dāĆ©changes dāexpĆ©riences, dāapprofondissements, de bilans et de nouvelles pistes de travailĀ : une vĆ©ritable āāĆ©coleāā pour āāapprendreāā, une fois encore, Ć mettre en pratique la fraternitĆ© dans la ville, Ć partir dāune richesse qui est la diversitĆ© prĆ©sente en chacun. Pour infoĀ : Mouvement International HumanitĆ© Nouvelle Tel.Ā : 06 943156 35 newhumanity@focolare.org
FƩv 8, 2018 | Non classifiƩ(e)
Editorial Ciudad Nueva C/ José Picón, 28 28028 Madrid (España) Tel.: +34 91 725 95 30 www.ciudadnueva.es editorial@ciudadnueva.com (Libros) REDES: Facebook: https://www.facebook.com/ciudadnueva.es/ Twitter: @CiudadNuevaES You Tube: https://www.youtube.com/watch?v=SBpWkZKDcBg
FƩv 8, 2018 | Non classifiƩ(e)
Le mouvement des Focolari adhĆØre lui aussi Ć la journĆ©e de priĆØre et de jeĆ»ne pour la paix et contre toute forme de violence, le 23 fĆ©vrier prochain. Lāinitiative, prise par le pape FranƧois Ć la surprise de tous en lāannonƧant devant 20 000 fidĆØles rassemblĆ©s Place Saint Pierre, Ć lāoccasion de lāAngĆ©lus dominical habituel, sāadresse tout particuliĆØrement aux populations de la RĆ©publique DĆ©mocratique du Congo et du Soudan. Ces pays traversent une grave escalade de violence et dāabus, mais il ne faut pas non plus oublier toutes les situations de conflit qui se propagent dans toutes les rĆ©gions du monde. Il ne sāagit pas dāune nouvelle initiativeĀ : dĆ©jĆ dans le passĆ© le pape FranƧois avait invitĆ© « tous les croyants, mĆŖme les frĆØres et sÅurs non catholiques et non chrĆ©tiensĀ Ā», Ć sāunir pour un moment de priĆØre en commun, dans les conditions adaptĆ©es Ć chaque endroit, pour implorer le don de la paix et se demander quelle participation chacun peut donner pour arrĆŖter la violence. « Les victoires qui sāobtiennent par la violence ā a dit le pape ā sont de fausses victoiresĀ Ā».
FƩv 8, 2018 | Non classifiƩ(e)
FƩv 7, 2018 | Focolare Worldwide
Quāest-ce qui pousse un groupe de jeunes Ć¢gĆ©s de 18 Ć 34 ans, en provenance des trois rĆ©gions linguistiques de la Suisse, Ć passer quelques jours en montagne avec huit focolarini et focolarine, un couple de focolarini mariĆ©s et un prĆŖtreĀ ? « Le focolare, dans les coulissesĀ Ā», un week-end dans le cadreĀ splendide des Alpes valaisannes, non seulement pour profiter de la nature, mais invitant aussi chacune et chacun Ć se poser, dans un climat spirituel appropriĆ©, une sĆ©rie de questions essentielles sur sa vie passĆ©e et celle Ć venir, la premiĆØre Ć©tant beaucoup plus brĆØve que la seconde. Et parmi ces questions : quelle est ma voie? Il nāest souvent pas facile d’y rĆ©pondre, en raison de la possibilitĆ© extraordinaire, et souvent unique, de choisir Ć 360° parmi toutes celles envisageables. Pour en prĆ©fĆ©rer consciemment une, les organisateurs ont pensĆ© quāil Ć©tait bon dāabaisser le volume du bruit quotidien et de trouver un cadre où il soit plus facile dāĆ©couter une suggestion, souvent murmurĆ©e Ć lāoreille du cÅur. « De lĆ lāidĆ©e de passer un week-end ensemble, où lāon puisse sāexprimer en toute libertĆ© et sincĆ©ritĆ©, et où JĆ©sus,- sāIl le veut ā puisse parler au cÅur de chacun. Un temps tout Ć la fois dāapprofondissement et de vie en commun: promenades, jeux, travaux mĆ©nagers, cuisine⦠pour exprimer au mieux la beautĆ© et aussi la « normalité » de Le suivre aussi aujourdāhuiĀ Ā».
« Dans les coulissesĀ Ā» de la vie du focolare il y a un appel personnel de Dieu Ć rĆ©aliser une vie partagĆ©e entre laĆÆcs, personnes cĆ©libataires ou mariĆ©es, toutes consacrĆ©es Ć Dieu selon leur Ć©tat de vie, pleinement plongĆ©es dans le monde, mais fortes de la prĆ©sence spirituelle de JĆ©sus entre elles, fruit de lāamour rĆ©ciproque. Une prĆ©sence quāelles veulent porter partout, avec pour objectif et horizon lāunitĆ© entre les personnes et les peuples, dans un monde plus fraternel et uni, dans le respect de la diversitĆ©. Quelques uns des jeunes prĆ©sents nāavaient jamais approfondi cette possibilitĆ©, dāautres avaient dĆ©jĆ dĆ©cidĆ© de fonder une famille, dāautres enfin ne sāĆ©taient jamais posĆ© la question. Mais tous avaient en commun le dĆ©sir dāapprofondir une relation personnelle avec Dieu et de connaĆ®tre la spĆ©cificitĆ© de cette forme particuliĆØre de vie communautaire sur le modĆØle de la famille de Nazareth, nĆ©e du charisme de Chiara Lubich. « Vous ĆŖtes au milieu de tous, vous nāavez pas un couvent qui vous protĆØge, mais comment faites-vousĀ ?Ā Ā» « Cāest beau, mais nāest-ce pas trop Ć©puisantĀ ?Ā Ā» « Que signifie suivre JĆ©susĀ ?Ā Ā». De nombreuses questions spontanĆ©es et beaucoup de rĆ©ponses Ć partir dāexpĆ©riences personnelles et des Ć©crits, mĆ©ditĆ©s ensemble, sur la spiritualitĆ© Ć©vangĆ©lique de lāunitĆ©.
Kati et Istvan, mariĆ©s, ont partagĆ© leurs joies, leurs difficultĆ©s et les choix fondamentaux de leur famille. « Jāai Ć©tĆ© trĆØsĀ frappĆ© par la profondeur des questions que nous avons abordĆ©es, mĆŖme si on ne se connaissait pasĀ Ā» a dit un jeune. « Je suis venue avec beaucoup de questions et jāai reƧu de nombreuses rĆ©ponsesĀ Ā»,Ā a conclu une jeune fille en rentrant chez elle. Peter, prĆŖtre, a commenté : « Un week-end inattendu. Quelques uns des jeunes ont exprimĆ© le dĆ©sir de poursuivre ce type dāĆ©change. A mon avis le message le plus beauĀ de ces deux jours passĆ©s ensemble a Ć©tĆ© celui-ciĀ : nous vivons pour vous et avec vous, dans lāincertitude concernant le choix de notre route, mais avec la certitude de ne plus ĆŖtre seuls Ć la chercherĀ Ā». Ā
FƩv 6, 2018 | Non classifiƩ(e)
Quand le sport fait tomber les barriĆØres ā Sport breaks limits. Au centre du congrĆØs qui se dĆ©roulera Ć Rome du 20 au 22 avril, le rĆ“le du sport face Ć la limite et aux barriĆØres en tous genres : physiques, psychologiques, relationnelles, culturelles, sociales, environnementales. LāexpĆ©rience sportive est de par sa nature le lieu de confrontation avec la limite. Pourquoi le sport se rĆ©vĆØle-t-il ĆŖtre le terrain efficace pour faire la paix avec ses propres limites et pour inclure, intĆ©grer et abattre les barriĆØres ? En quoi consiste sa magie ? Nous entendons, comme cela lāest dans la mission de Sportmeet, affronter cet important sujet par le biais de rĆ©flexions culturelles, par des tĆ©moignages et des ateliers pratiques, en dialoguant avec des protagonistes dāexpĆ©riences significatives actives, en particulier, dans la ville de Rome. Es-tu intĆ©ressĆ© ? Veux-tu tāinscrire ? Pour les infos, clique sur : Sportmeet