Oct 1, 2013 | Non classifiƩ(e)
La Parole de Vie dāoctobre propose le thĆØme de lāamour envers le prochain, qui possĆØde une infinitĆ© de nuances. Une, en particulier, semble ĆŖtre suggĆ©rĆ©e par les mots du texte:
“Si, comme le dit saint Paul, lāamour rĆ©ciproque est une dette, notre amour devra ĆŖtre un amour qui aime en premier comme JĆ©sus lāa fait avec nous. Un amour qui prend lāinitiative, qui nāattend pas, qui ne renvoie pas Ć plus tard.” Dans les expĆ©riences qui suivent, simples faits de vie quotidienne, Ć©merge le choix dāĀ«un amour concret, qui sait comprendre, prĆ©venir, qui est patient, confiant, persĆ©vĆ©rant, gĆ©nĆ©reuxĀ».

La tante “effacĆ©e” ā “Jāai une tante Ć laquelle jāĆ©tais trĆØs attachĆ©e. Durant les vacances, jāallais chez elle avec quelques amies pour lāaider dans les travaux des champs. JāĆ©tais sa niĆØce prĆ©fĆ©rĆ©e, mais, lorsque je me suis mariĆ©e, les choses ont changĆ©: elle n’a jamais voulu venir chez moi et nāa jamais vu mes enfants. JāĆ©tais tellement fĆ¢chĆ©e que, pendant quinze ans, je nāai plus mis les pieds chez elle. Je lāavais complĆØtement effacĆ©e de ma vie. DerniĆØrement, en lisant dans lāĆvangile “Aime ton prochain”, je me disais: il me manque quelque chose dāimportant, le pardon de ma tante. Je suis retournĆ©e au village et jāai convaincu ma maman de māaccompagner chez elle, parce que je ne me souvenais plus de la route. Lorsque nous sommes arrivĆ©es, je me sentais comme le fils prodigue. Nous avons toutes les deux pleurĆ© de joie. Elle a acceptĆ© avec joie ce que je lui avais amenĆ©. Nous sĆ©parer a Ć©tĆ© difficile et elle māa dit au revoir plusieurs fois. La paix est revenue entre nous et, maintenant, je m’efforce de garder toujours allumĆ© le feu de l’affection en famille et autour de moi.” S.P. ā Afrique
Accueil ā “Nous avions reƧu une lettre de notre fils mariĆ© qui nous demandait de lāhĆ©berger, sans nous dire la raison qui le poussait Ć quitter sa famille et revenir chez nous. Notre surprise a Ć©tĆ© grande, mais, malgrĆ© les interrogations et les prĆ©occupations qui nous tourmentaient, nous avons commencĆ© Ć prĆ©parer la chambre pour l’accueillir le mieux possible. Nous lāavons reƧu avec sĆ©rĆ©nitĆ©, respectant sa douleur. AprĆØs quelque temps, il a commencĆ© Ć sāouvrir, nous communiquant ses problĆØmes, ses difficultĆ©s. Nous lāavons Ć©coutĆ© le cÅur ouvert, sans nous en mĆŖler ni donner des conseils. EntourĆ© par lāamour et la confiance, il a rĆ©ussi Ć rĆ©flĆ©chir avec tranquillitĆ© et Ć prendre la dĆ©cision de retourner chez lui. Dieu sāest peut-ĆŖtre servi de nous pour lāaider Ć recomposer sa famille.”
N.C.L. ā PĆ©rou
AprĆØs-skis ā “Un matin, une jeune albanaise frappe Ć la porte, me demandant des vĆŖtements et des chaussures. Je prĆ©pare immĆ©diatement quelque chose sous les yeux des enfants, qui me voient aller et venir dans le couloir. AprĆØs, je remarque, prĆØs de la porte, une paire dāaprĆØs-skis Ć laquelle mon fils Gianni tient beaucoup. Je lui demande pourquoi elle est lĆ : “Je lāoffre Ć la dame ā explique-t-il ā pour ses enfants, parce que maintenant il ne neige plus”. Nous sommes dĆ©but octobre. Il est vrai que la gĆ©nĆ©rositĆ© naĆ®t chez les enfants, s’ils la voient chez leurs parents.” F.P. ā Italie
Le sac ā “ImmigrĆ© en Europe, un jour, je remarque dans la rue une femme avec des sacs lourds: “Madame, je peux vous aider?” Et elle: “Non, j’y arrive seule”. “Mais je veux vous aider.” “Dāaccord, prenez ce sac.” Elle māinvite chez elle pour dĆ®ner. GrĆ¢ce Ć cette famille qui māa bien accueilli, jāai ensuite trouvĆ© du travail. Souvent, les gens comme moi ont des problĆØmes concrets: trouver du travail, un logement, des moyens de subsistance. Mais, parfois, il suffit dāune discussion, dāun numĆ©ro de tĆ©lĆ©phone, pour demander de lāaide dans les moments difficiles. La solidaritĆ© que jāai trouvĆ©e auprĆØs des familles chrĆ©tiennes māa fait comprendre que Dieu est le pĆØre de tous, quāIl aime tout le monde comme ses enfants.” L.E. ā Maroc
Source: LāĆvangile du jour, octobre 2013, CittĆ Nuova Editrice
Sep 30, 2013 | Non classifiƩ(e)
Aldo Stedile, āFonsā, nous a quittĆ©s dans la nuit du 30 septembre, Ć lāĆ¢ge de 88 ans. Avec Marco Tecilla et deux autres jeunes, il avait commencĆ© Ć Trente ā avec trĆØs peu de moyens ā le premier focolare masculin de lāhistoire. Ceux qui lāont connu se souviennent de lui Ć travers son sourire, sa vitalitĆ© dĆ©bordante, sa passion pour lāIdĆ©al de lāunitĆ©, son optimisme.
“Celui qui croit en moi, selon le mot de lāĆcriture: de son sein couleront des fleuves dāeau vive” (Jn 7,38): de cette phrase qui a guidĆ© sa vie lui a Ć©tĆ© attribuĆ© le nom de āFonsā (source en latin), avec lequel il est connu par tous dans le Mouvement.
Fons, deuxiĆØme dāune famille de dix enfants, est nĆ© dans la vallĆ©e du Terragnolo, dans le Trentin, le 3 juillet 1925. Il avait un certain talent artistique en tant que peintre et, si la Seconde Guerre mondiale nāavait pas Ć©clatĆ©, il serait allĆ© Ć©tudier les Beaux-arts Ć Florence.
En 1948, il rencontre, grĆ¢ce Ć Valeria Ronchetti (Vale), lāexpĆ©rience du Mouvement des Focolari. Lui-mĆŖme raconte: “La rencontre avec elle a Ć©tĆ© pour moi une rĆ©vĆ©lation, une vraie rencontre avec Dieu. Tout a changĆ© Ć partir de ce moment”. Et, ensuite, aprĆØs que Vale lui a parlĆ© de JĆ©sus AbandonnĆ©: “Maintenant, jāai tout compris, cāest Ƨa la solution. Cāest ce qui me manquait! Jāai compris quāallaient venir les difficultĆ©s, les Ć©preuves, les doutes, les incomprĆ©hensions, les Ć©checs, mais plus rien nāallait me fait peur. Je sentais au-dedans de moi une force nouvelle et sereine”.
Au dĆ©but des annĆ©es 60, il a Ć©tĆ© pionnier de la diffusion des Focolari en Belgique, Suisse, Autriche et Allemagne, où il a vĆ©cu pendant 20 ans. Avec Bruna Tomasi, coresponsable avec lui du Mouvement en Europe centrale, il a consacrĆ© sa vie Ć la citĆ©-pilote ÅcumĆ©nique dāOttmaring, prĆØs dāAugsbourg, en Allemagne. En 1963, il a Ć©tĆ© ordonnĆ© prĆŖtre avec Antonio Petrilli.
Dans les annĆ©es 80, il a assumĆ© Ć Rome la direction de la branche des Volontaires de Dieu et, depuis le dĆ©but des annĆ©es 2000, il sāest occupĆ© de diffĆ©rentes charges au Conseil gĆ©nĆ©ral du Mouvement.
Ces derniĆØres annĆ©es, une maladie sāest dĆ©clarĆ©e, qui lāa petit Ć petit affaibli, “mais sans jamais ronger les cordes les plus profondes de son Ć¢me”, Ć©crit Maria Voce en transmettant la nouvelle aux membres du Mouvement. “Lorsquāen fĆ©vrier 2010, devant faire un test pour Ć©valuer ses capacitĆ©s cognitives, le mĆ©decin lui a demandĆ© dāĆ©crire dāune traite une phrase au sens prĆ©cis, il a immĆ©diatement Ć©crit: aimer toujours, partout, tout le monde!”.
Fons nous a quittĆ©s alors que sont prĆ©sents Ć Rocca di Papa plus de 200 participants Ć la rencontre annuelle des dĆ©lĆ©guĆ©s des Focolari des diffĆ©rentes rĆ©gions du monde. Dans la chapelle ardente installĆ©e dans la chapelle du Centre international Ć Rocca di Papa, il reƧoit un hommage Ć©mu et reconnaissant du monde entier, pour son tĆ©moignage de joyeux et authentique disciple du charisme de lāunitĆ©.
Les funérailles auront lieu mercredi, 2 octobre 2013, à 15 heures, au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo (Via S. Giovanni Battista De La Salle).
Sep 30, 2013 | Focolare Worldwide
Du 6 au 9 septembre sāest dĆ©roulĆ© Ć la Mariapoli Lia, ville pilote du mouvement des Focolari en Argentine, le SĆ©minaire intitulĆ© āEn dialogue, pour une Anthropologie Trinitaire pour nos peuplesā organisĆ© par la CELAM (Conseil Ć©piscopal latino-amĆ©ricain).
Une vingtaine dāexperts venant du Mexique, BrĆ©sil, Nicaragua, Bolivie, Argentine, Paraguay, Uruguay et Italie. A souligner la prĆ©sence de deux Ć©vĆŖques et de Mgr Piero Coda, recteur de lāInstitut Universitaire Sophia (IUS), ayant son siĆØge Ć Loppiano (Italie).
Les travaux ont Ć©tĆ© ouverts par Piero Coda qui, par la suite, a offert un apport trĆØs significatif, dont le titre : āTrinitĆ© et Anthropologie, notes pour une phĆ©nomĆ©nologie thĆ©ologiqueā, basĆ© sur lāexpĆ©rience mystique de Chiara Lubich.
DĆØs le dĆ©but, un dĆ©fi a caractĆ©risĆ© la rencontre, celui dāadopter une mĆ©thodologie de travail basĆ©e sur le dialogue et la communion. AprĆØs la prĆ©sentation des diffĆ©rents thĆØmes, de fait, un espace de partage avec rĆ©flexions des participants a toujours suivi. Le sĆ©minaire est devenu de cette maniĆØre un vĆ©ritable et propre laboratoire ādu penser ensembleā.
La ville pilote Lia, tĆ©moin de vie Ć©vangĆ©lique, sāest montrĆ© le lieu idĆ©al pour vivre une expĆ©rience de ce genre. āCet endroit est trĆØs important pour le thĆØme proposĆ©, parce quāil est devenu rĆ©alitĆ©ā, a commentĆ©, touchĆ© par ce quāil a vĆ©cu, un expert de la Bolivie. Les participants, de fait, ont Ć©tĆ© entourĆ© de lāamour rĆ©ciproque vĆ©cu par les habitants de la ville pilote, comme expression concrĆØte des ārapports trinitairesā.
Le SĆ©minaire sāest rĆ©vĆ©lĆ© important aussi parce quāil a donnĆ© la possibilitĆ© Ć la lumiĆØre du charisme de Chiara Lubich, Ć©tudiĆ© et exprimĆ© de faƧon acadĆ©mique par lāInstitut Universitaire Sophia, dāĆŖtre reconnu dans les Eglises dāAmĆ©rique Latine.
Les participants ont aussi manifesté leur intéret à garder contacts avec Sophia, en établissant des accords spécifiques.
Durant la messe de clĆ“ture le P. Scannone, jĆ©suite bien connu en AmĆ©rique Latine, a affirmĆ©: āJe remercie Dieu de cette communion de pensĆ©e qui sāest Ć©tablie parmi nous, des rapports āpericorĆ©tiquesā que nous avons vĆ©cus, où nous sommes morts Ć notre moi et ressuscitĆ©s, où nous avons pensĆ© et vĆ©cu une rĆ©elle communautĆ©ā. Le SĆ©minaire sāest ensuite terminĆ© par un bref hommage Ć Mgr Klaus Hemmerle, prĆ©curseur dans les dĆ©veloppements de lāAnthropologie Trinitaire.
La CELAM a déjà programmé un autre événement de ce genre pour 2014 et a décidé la publication des travaux de celui qui vient de se tenir cette année.
Sep 29, 2013 | Focolare Worldwide
AprĆØs mes Ć©tudes de styliste, j’ai travaillĆ© pendant plusieurs annĆ©es dans le secteur de l’habillement. La Providence a voulu par la suite, que je commence Ć travailler dans une organisation humanitaire avec une religieuse du mouvement des Focolari. Ensemble nous avons rĆ©alisĆ© des projets d’enseignement de couture, de broderie et du mĆ©tier de styliste pour les femmes rĆ©fugiĆ©es, pour les aider ainsi Ć trouver un travail et soutenir financiĆØrement leurs familles.
En septembreĀ 2012, 45 femmes se sont inscrites au cours. Elles appartenaient aux diffĆ©rentes confessions religieuses prĆ©sentes dans le pays (sunnite, shiite, chrĆ©tienne, alaouite, druse) et avaient diverses orientations politiques. Elles n’avaient qu’une seule chose en communĀ : elles Ć©taient rĆ©fugiĆ©es et avaient tout perdu. Entre elles, les tensions Ć©taient trĆØs fortes et Ć©videntesĀ ; elles refusaient mĆŖme de se trouver au mĆŖme endroit.
Un jour, dans la Parole de vie, Parola di Vita j’ai trouvĆ© la rĆ©ponse qui s’est rĆ©vĆ©lĆ©e ĆŖtre un avertissementĀ : si je veux faire la volontĆ© de Dieu “qui fait lever son soleil sur les bons et sur les mĆ©chants” et nous aime sans faire de diffĆ©rences, ma charitĆ©, elle non plus, ne devait pas faire de diffĆ©rences. Ma prioritĆ© Ć©tait de traiter chacune d’elles comme une personne digne de respect. Nous avons vu que, peu Ć peu, ces femmes ont commencĆ© Ć se saluer, Ć parler l’une avec l’autre, Ć avoir un certain contact, une relation qui se dĆ©veloppait.
Au fil des semaines, ces femmes ont commencĆ© Ć accepter leurs diffĆ©rences et Ć dĆ©passer les diversitĆ©s qui, par contre, s’accentuaient dans le pays. Elles partageaient prĆ©occupations et souffrances et une relation d’amour vrai est nĆ©e entre elles.
Le jour de la fĆŖte du Ramadan, Ć ma grande surprise, les jeunes chrĆ©tiennes ont prĆ©parĆ© une petite fĆŖte surprise pour les musulmanes, une fĆŖte pleine d’amour fort et simple. Les musulmanes ont fait la mĆŖme chose Ć NoĆ«l.
Quand le time-out pour la paix en Syrie a Ć©tĆ© lancĆ©, time-out j’ai eu l’idĆ©e de proposer Ć toutes ce moment de silence et de priĆØre pour la paix. Le lendemain, j’ai Ć©tĆ© trĆØs surprise en entendant presque tous les portables sonner Ć midi pour rappeler le time-outĀ !
En juinĀ 2013, le jour de la remise des diplĆ“mes, en prĆ©sence de membres de l’Association internationale et des reprĆ©sentants de la “Demi-Lune rouge”, il leur a Ć©tĆ© demandĆ© quels ont Ć©tĆ© les moments les plus difficiles de cette annĆ©e. L’une d’elles, au nom de tout le groupe, a rĆ©pondu que le jour le plus difficile Ć©tait le jour mĆŖme parce que c’Ć©tait leur dernier jour dans le Centre. “C’est le seul endroit – a-t-elle dit – où nous parvenons Ć respirer et qui nous a toujours aidĆ©es Ć avancer en mettant la paix dans nos familles et dans nos cÅurs”.
Sep 28, 2013 | Non classifiƩ(e)

Je participe par hasard Ć un congrĆØs sur le handicap. LĆ , je rencontre divers jeunes qui nāont pas de handicap bien grave, mais qui nāont pas la possibilitĆ© dāune insertion normale dans la sociĆ©tĆ©. Sāil nāy avait pas leur famille et les associations, ils seraient abandonnĆ©s Ć eux-mĆŖmes. Jāenseigne dans un centre dāĆ©ducation pour adultesĀ : je comprends que mon Ć©cole doit sāoccuper dāeux. Mais de quelle maniĆØreĀ ? Une intuition me vient Ć lāespritĀ : enseigner Ć ces jeunes lāutilisation de lāappareil photo, une vieille passion.
Lāobjectif nāest pas dāen faire des photographes, mais de leur donner la possibilitĆ© de fixer certains moments de la vie. Je convoque les jeunes avec leur famille et nous commenƧons lāaventureĀ : quatre dāentre eux y participent et quatre adultes disposĆ©s Ć faire ensemble le parcours. Cāest en septembre 2007.
Premier cours, lāutilisation de leur appareil photos simple et digital. Devoir de classeĀ : photographiez votre maison. M.G. māapporte ses photosĀ : une chaussette colorĆ©e, le bord du drap brodĆ©, le pommeau dāune poignĆ©e bien travaillĆ©e⦠Je māĆ©tonne et elle timidement māexplique que ce sont les objets de chez elle qui lui plaisent.
Jāapprends ainsi que mon travail nāest pas dāenseigner quelque chose qui me semble important pour eux, mais de dĆ©couvrir ce quāils possĆØdent en eux-mĆŖmes et de le faire sortir au jour. Le temps passe et des jeunes font Ć©merger des passions et des capacitĆ©s impensablesĀ : savoir cueillir des particularitĆ©s, le sens de la composition, de lāencadrement pour cette fille malvoyante, capable de rester sans bouger mĆŖme 15-20 minutes avant de prendre une photo pour en saisir le moment opportun⦠Lāun dāentre eux nāexprime pas de passions prononcĆ©es ni particuliĆØres, mais le rapport construit avec le groupe lui permet de participer sans se sentir exclu.
Je prends le risque dāinsĆ©rer dans le programme le thĆØme: āphoto dāun mariageā. Mais je ne sais vraiment pas où trouver deux mariĆ©s assez fous pour confier leurs photos Ć un groupe de jeunes « handicapĆ©sĀ Ā». La Providence me fait rencontrer Matteo et Beate qui, pour leur mariage, veulent couper tout ce qui est superflu, y compris le photographe. Ā Et voilĆ quāils se retrouvent avec la bande de photographes la plus disparate quāon nāait jamais vue.
Le contacte avec ces jeunes dĆ©chaine une Ć©motion profonde et ainsi, peu Ć peu, le groupe grandit. Un photographe Ć qui je demande de lāaide pour ces jeunes me remercie pour la leƧon quāil a reƧue justement dāeux et pour avoir appris que la « diversité » existe Ć cause dāun prĆ©jugĆ© et quāaprĆØs cette expĆ©rience il ne rĆ©ussit plus Ć voir la diffĆ©rence.
Par la suite, grĆ¢ce Ć lāaide dāun jeune artiste, naĆ®t « des YEUX DIFFERENTSĀ Ā», une expo de photos constituĆ©e de 100 belles photos particuliĆØres, imprĆ©gnĆ©es dāun sens de passion et de puretĆ© qui laisse une trace chez les nombreux visiteurs. Dans le livre dāor beaucoup remercient pour avoir cueilli derriĆØre cette photo, lāamour de Dieu.
Rien de ce qui est arrivĆ© nāa Ć©tĆ© projetĆ© autour dāune table. Ce qui est nĆ© est le fruit dāun vĆ©ritable amour rĆ©ciproque entre tous les participants, dont plusieurs nāont mĆŖme pas une foi religieuse. Je me suis souvent trouvĆ© Ć affronter des situations qui auraient demandĆ© bien dāautres compĆ©tences, jāai Ć©tĆ© contraint par les Ć©vĆ©nements Ć jeter par la fenĆŖtre les contenus Ć transmettre pour laisser place Ć lāĆ©coute, au jeu, au geste dāaffection, Ć la libertĆ© de sāexprimer mĆŖme de maniĆØre incohĆ©rente. En un motĀ : pour laisser place Ć la relation.
Alberto Roccato
Sep 28, 2013 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
« N’ayez aucune dette envers qui que ce soit, sinon celle de vous aimer les uns les autresĀ ; car celui qui aime son prochain a pleinement accompli la loi.Ā Ā»
Cette Parole de Vie met en Ʃvidence deux choses.
Tout d’abord l’amour nous est prĆ©sentĆ© comme une dette, c’est-Ć Ā-dire comme une chose face Ć laquelle on ne peut pas rester indiffĆ©rents, que l’on ne peut pas Ć©carterĀ ; elle nous pousse, nous presse, ne nous laisse pas en paix tant qu’on ne l’a pas payĆ©e.
Cela revient Ć dire que l’amour rĆ©ciproque n’est pas un « supplĆ©mentĀ Ā», fruit de notre gĆ©nĆ©rositĆ©, dont – strictement parlant – nous pourrions nous dispenser sans encourir les sanctions de la loi positive. Cette Parole nous demande expressĆ©ment de le mettre en pratique sous peine de trahir notre dignitĆ© de chrĆ©tiens, appelĆ©s par JĆ©sus Ć ĆŖtre un instrument de son amour dans le monde.
En second lieu, la Parole nous dit que lāamour rĆ©ciproque est le mobile, l’Ć¢me et le but de tous les commandements.
Il s’ensuit que, si nous voulons bien accomplir la volontĆ© de Dieu, nous ne pourrons pas nous contenter d’une observance froide et juridique de ses commandements. Il nous faudra toujours considĆ©rer le but qu’Ć travers eux Dieu nous propose. Par exemple, pour bien vivre le septiĆØme commandement, on ne pourra pas se limiter Ć ne pas volerĀ : il faudra s’engager sĆ©rieusement Ć Ć©liminer les injustices sociales. Alors seulement nous prouverons que nous aimons notre semblable.
« N’ayez aucune dette envers qui que ce soit, sinon celle de vous aimer les uns les autresĀ ; car celui qui aime son prochain a pleinement accompli la loi.Ā Ā»
Comment vivre la Parole de Vie de ce moisĀ ?
Le thĆØme de l’amour du prochain, qu’elle nous propose Ć nouveau, prĆ©sente mille nuances. Cette fois-ci nous en soulignerons surtout une qui nous semble suggĆ©rĆ©e par les mots mĆŖmes du texte.
Si, comme le dit saint Paul, l’amour rĆ©ciproque est une dette, notre amour devra ĆŖtre un amour qui aime en premier comme JĆ©sus l’a fait avec nous. Un amour qui prend l’initiative, qui n’attend pas, qui ne renvoie pas Ć plus tard.
Agissons donc ainsi au cours de ce mois. Cherchons Ć ĆŖtre les premiers Ć aimer chaque personne que nous rencontrons, Ć laquelle nous tĆ©lĆ©phonons ou Ć©crivons, ou avec laquelle nous vivons. Que notre amour soit concret, qu’il sache comprendre et prĆ©venir, qu’il soit patient, confiant, persĆ©vĆ©rant et gĆ©nĆ©reux.
Nous nous apercevrons que notre vie spirituelle fera un saut de qualitĆ©, sans parler de la joie qui remplira notre cÅur.Ā
CHIARA LUBICH
Parole de vie publiƩe en 1990
Sep 27, 2013 | Focolare Worldwide
Lāengagement commun pour la paix. VoilĆ ce qui a dĆ©clenchĆ© lāimmĆ©diate entente entre la dĆ©lĆ©gation des Jeunes pour un Monde Uni (JPMU) et le Prix Nobel pour la Paix 1987, Ćscar Arias SĆ”nchez, ancien prĆ©sident du Costa Rica. Arias se trouvait Ć Rome pour une confĆ©rence de la communautĆ© SantāEgidio concernant le TraitĆ© international sur le commerce des armes adoptĆ© par lāAssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Nations Unies et pour lāaudience avec le pape FranƧois.
Lāobjectif de la rencontre Ć©tait de trouver une forme de collaboration avec la “Fondation Arias pour la paix et le progrĆØs de lāhumanitĆ©”, puisque les JPMU aussi travaillent pour la paix et la fraternitĆ©. Les jeunes prĆ©sents, de diffĆ©rentes nationalitĆ©s, ont donc retracĆ© l’histoire de ce travail pour la paix, en partant de la remise des 350 mille signatures rĆ©coltĆ©es durant la guerre froide aux Ambassades de lāURSS et des Ćtats-Unis Ć GenĆØve (novembre 1985), le lancement du Time-Out par Chiara Lubich (septembre 1990) durant la crise du golf Persique, le prix UNESCO pour lāĆducation Ć la paix, reƧu par Chiara Lubich (dĆ©cembre 1996), le rendez-vous annuel de la Semaine Monde Uni, le Genfest de Budapest en 2012, durant lequel a Ć©tĆ© lancĆ© le United World Project (Projet Monde Uni) et la rĆ©cente rencontre de Maria Voce avec les communautĆ©s des Focolari au Moyen-Orient, qui sāest dĆ©roulĆ©e Ć Amman en Jordanie, avec le concert pour la paix organisĆ© par les JPMU de pays en conflit.
Le Prix Nobel a prĆ©sentĆ© aux jeunes ce que la “Fondation Arias pour la paix et le progrĆØs de lāhumanitĆ©” a rĆ©alisĆ© depuis ses dĆ©buts jusquāĆ aujourdāhui, leurs difficultĆ©s actuelles et leurs rĆŖves. Par exemple, vu que de nombreux musĆ©es de la guerre existent, il faudrait construire un “MusĆ©e de la Paix”. En outre, Ćscar Arias SĆ”nchez leur a proposĆ© de collaborer pour le projet, rĆ©cemment approuvĆ© par lāONU, “Arms Trade Treaty” (TraitĆ© sur le Commerce des Armes) visant lāarrĆŖt de la commercialisation dāarmes de petit calibre qui, selon lui, sont la cause du plus grand nombre de victimes au niveau mondial.
Convaincu par son expĆ©rience de prĆ©sident dāune nation qui, par constitution, nāa pas dāarmĆ©e, il a affirmĆ© que la rĆ©duction de la course aux armements permettrait Ć de nombreux pays de partager des ressources Ć©conomiques pour rĆ©soudre des questions sociales comme: lāaccĆØs Ć lāĆ©ducation, aux services de santĆ©, Ć la sauvegarde de lāenvironnement et, enfin, Ć rĆ©gler le drame de la pauvretĆ© dans le monde. En conclusion, il a soulignĆ© la nĆ©cessitĆ© que les jeunes sāengagent dans les Ć©tudes pour se prĆ©parer Ć construire une culture de paix et de fraternitĆ©, et cela parce que: “dans un monde où semblent prĆ©valoir lāĆ©goĆÆsme et lāavarice ā a-t-il ajoutĆ© ā les jeunes sont les premiers Ć ĆŖtre appelĆ©s Ć apporter de nouvelles valeurs dans la sociĆ©tĆ©, comme la solidaritĆ©, lāempathie, la gĆ©nĆ©rositĆ© et lāamour”.
“
Avant de nous dire au revoir, dans une atmosphĆØre plus que cordiale ā raconte Olga du Costa Rica ā il a voulu adhĆ©rer personnellement Ć notre projet (UWP), signant lāengagement de vivre une culture de la fraternitĆ©, sāunissant ainsi aux 62Ā 000 autres signataires du monde entier qui ont soutenu ce projet.” “Pouvoir rencontrer une personne de ce niveau n’arrive pas tous les jours ā ajoute Iggy des New Zealand: cultivĆ©, sage, pragmatique, mais surtout un homme trĆØs simple. Avec lui, je me suis vraiment senti comme en famille.” La conversation sāest prolongĆ©e pendant une heure durant laquelle ont pu ĆŖtre partagĆ©s objectifs et initiatives.
Le prochain rendez-vous important pour les Jeunes pour un Monde Uni est le Forum des jeunes de lāUNESCO en octobre prochain. “Ce sera une Ć©cole ā concluent les jeunes, qui participeront au nom des JPMU, la section des jeunes de New Humanity ā pour raconter notre idĆ©al de fraternitĆ©.”
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
« Caritas Jordanie est un organisme affiliĆ© Ć lāĆglise catholique, prĆ©sidĆ© par le Patriarche de JĆ©rusalem. Il est prĆ©sent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationaleĀ Ā». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continueĀ : « Caritas Jordanie a rĆ©pondu Ć l’appel de lāĆglise de s’occuper des rĆ©fugiĆ©s syriens. Nous avons enregistrĆ© 1Ā million et 300 mille Syriens, entrĆ©s en JordanieĀ ; parmi eux 130 mille sont inscrits Ć la Caritas. Nous leur offrons l’assistance mĆ©dicale, les services Ć©ducatifs et des aides humanitaires. Il est Ć©vident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de rĆ©fugiĆ©s en raison du peu de ressources du paysĀ en eau et en pĆ©trole, et de tous les problĆØmes Ć©conomiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonnĆ© que les frontiĆØres restent ouvertes afin de servir nos frĆØres syriens. En ce moment, nous cherchons tous Ć vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : Ā«L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariatĀ : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bĆ©nĆ©voles, chrĆ©tiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencĆ© Ć visiter les camps Ć la recherche des rĆ©fugiĆ©s syriens les plus nĆ©cessiteuxĀ Ā».
Carole fait partie de ces bĆ©nĆ©volesĀ : « Je suis trĆØs heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donnĆ© la possibilitĆ© de travailler Ć la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils Ć©prouventĀ ; c’est une comprĆ©hension rĆ©ciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de chosesĀ : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu rĆ©soudra la situationĀ Ā».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualitĆ©, vĆ©cue ici, Ć la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide Ć sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le mondeĀ ; En vivant la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, une “cellule” s’est formĆ©e Ć l’intĆ©rieur de la Caritas et a soutenu tout ce dĆ©veloppement si bien que ceux qui viennent, expĆ©rimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacentsĀ Ā».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/75469804
« Caritas Jordanie est un organisme affiliĆ© Ć lāĆglise catholique, prĆ©sidĆ© par le Patriarche de JĆ©rusalem. Il est prĆ©sent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationaleĀ Ā». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continueĀ : « Caritas Jordanie a rĆ©pondu Ć l’appel de lāĆglise de s’occuper des rĆ©fugiĆ©s syriens. Nous avons enregistrĆ© 1Ā million et 300 mille Syriens, entrĆ©s en JordanieĀ ; parmi eux 130 mille sont inscrits Ć la Caritas. Nous leur offrons l’assistance mĆ©dicale, les services Ć©ducatifs et des aides humanitaires. Il est Ć©vident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de rĆ©fugiĆ©s en raison du peu de ressources du paysĀ en eau et en pĆ©trole, et de tous les problĆØmes Ć©conomiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonnĆ© que les frontiĆØres restent ouvertes afin de servir nos frĆØres syriens. En ce moment, nous cherchons tous Ć vivre la solidarité ».
Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : Ā«L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariatĀ : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bĆ©nĆ©voles, chrĆ©tiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencĆ© Ć visiter les camps Ć la recherche des rĆ©fugiĆ©s syriens les plus nĆ©cessiteuxĀ Ā».
Carole fait partie de ces bĆ©nĆ©volesĀ : « Je suis trĆØs heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donnĆ© la possibilitĆ© de travailler Ć la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils Ć©prouventĀ ; c’est une comprĆ©hension rĆ©ciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de chosesĀ : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu rĆ©soudra la situationĀ Ā».
« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualitĆ©, vĆ©cue ici, Ć la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide Ć sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le mondeĀ ; En vivant la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, une “cellule” s’est formĆ©e Ć l’intĆ©rieur de la Caritas et a soutenu tout ce dĆ©veloppement si bien que ceux qui viennent, expĆ©rimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacentsĀ Ā».
Sep 26, 2013 | Focolare Worldwide
http://vimeo.com/75469804 « Caritas Jordanie est un organisme affiliĆ© Ć lāĆglise catholique, prĆ©sidĆ© par le Patriarche de JĆ©rusalem. Il est prĆ©sent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationaleĀ Ā». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continueĀ : « Caritas Jordanie a rĆ©pondu Ć l’appel de lāĆglise de s’occuper des rĆ©fugiĆ©s syriens. Nous avons enregistrĆ© 1Ā million et 300 mille Syriens, entrĆ©s en JordanieĀ ; parmi eux 130 mille sont inscrits Ć la Caritas. Nous leur offrons l’assistance mĆ©dicale, les services Ć©ducatifs et des aides humanitaires. Il est Ć©vident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de rĆ©fugiĆ©s en raison du peu de ressources du paysĀ en eau et en pĆ©trole, et de tous les problĆØmes Ć©conomiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonnĆ© que les frontiĆØres restent ouvertes afin de servir nos frĆØres syriens. En ce moment, nous cherchons tous Ć vivre la solidarité ». Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : Ā«L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariatĀ : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bĆ©nĆ©voles, chrĆ©tiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencĆ© Ć visiter les camps Ć la recherche des rĆ©fugiĆ©s syriens les plus nĆ©cessiteuxĀ Ā». Carole fait partie de ces bĆ©nĆ©volesĀ : « Je suis trĆØs heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donnĆ© la possibilitĆ© de travailler Ć la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils Ć©prouventĀ ; c’est une comprĆ©hension rĆ©ciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de chosesĀ : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu rĆ©soudra la situationĀ Ā». « Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualitĆ©, vĆ©cue ici, Ć la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide Ć sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le mondeĀ ; En vivant la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, une “cellule” s’est formĆ©e Ć l’intĆ©rieur de la Caritas et a soutenu tout ce dĆ©veloppement si bien que ceux qui viennent, expĆ©rimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacentsĀ Ā».