Mouvement des Focolari
Murs abattus, accueil et gƩnƩrositƩ

Murs abattus, accueil et gƩnƩrositƩ

La Parole de Vie d’octobre propose le thĆØme de l’amour envers le prochain, qui possĆØde une infinitĆ© de nuances. Une, en particulier, semble ĆŖtre suggĆ©rĆ©e par les mots du texte:

“Si, comme le dit saint Paul, l’amour rĆ©ciproque est une dette, notre amour devra ĆŖtre un amour qui aime en premier comme JĆ©sus l’a fait avec nous. Un amour qui prend l’initiative, qui n’attend pas, qui ne renvoie pas Ć  plus tard.” Dans les expĆ©riences qui suivent, simples faits de vie quotidienne, Ć©merge le choix d’«un amour concret, qui sait comprendre, prĆ©venir, qui est patient, confiant, persĆ©vĆ©rant, gĆ©nĆ©reuxĀ».

La tante “effacĆ©e” – “J’ai une tante Ć  laquelle j’étais trĆØs attachĆ©e. Durant les vacances, j’allais chez elle avec quelques amies pour l’aider dans les travaux des champs. J’étais sa niĆØce prĆ©fĆ©rĆ©e, mais, lorsque je me suis mariĆ©e, les choses ont changĆ©: elle n’a jamais voulu venir chez moi et n’a jamais vu mes enfants. J’étais tellement fĆ¢chĆ©e que, pendant quinze ans, je n’ai plus mis les pieds chez elle. Je l’avais complĆØtement effacĆ©e de ma vie. DerniĆØrement, en lisant dans l’Évangile “Aime ton prochain”, je me disais: il me manque quelque chose d’important, le pardon de ma tante. Je suis retournĆ©e au village et j’ai convaincu ma maman de m’accompagner chez elle, parce que je ne me souvenais plus de la route. Lorsque nous sommes arrivĆ©es, je me sentais comme le fils prodigue. Nous avons toutes les deux pleurĆ© de joie. Elle a acceptĆ© avec joie ce que je lui avais amenĆ©. Nous sĆ©parer a Ć©tĆ© difficile et elle m’a dit au revoir plusieurs fois. La paix est revenue entre nous et, maintenant, je m’efforce de garder toujours allumĆ© le feu de l’affection en famille et autour de moi.” S.P. – Afrique

Accueil – “Nous avions reƧu une lettre de notre fils mariĆ© qui nous demandait de l’hĆ©berger, sans nous dire la raison qui le poussait Ć  quitter sa famille et revenir chez nous. Notre surprise a Ć©tĆ© grande, mais, malgrĆ© les interrogations et les prĆ©occupations qui nous tourmentaient, nous avons commencĆ© Ć  prĆ©parer la chambre pour l’accueillir le mieux possible. Nous l’avons reƧu avec sĆ©rĆ©nitĆ©, respectant sa douleur. AprĆØs quelque temps, il a commencĆ© Ć  s’ouvrir, nous communiquant ses problĆØmes, ses difficultĆ©s. Nous l’avons Ć©coutĆ© le cœur ouvert, sans nous en mĆŖler ni donner des conseils. EntourĆ© par l’amour et la confiance, il a rĆ©ussi Ć  rĆ©flĆ©chir avec tranquillitĆ© et Ć  prendre la dĆ©cision de retourner chez lui. Dieu s’est peut-ĆŖtre servi de nous pour l’aider Ć  recomposer sa famille.”

N.C.L. – PĆ©rou

AprĆØs-skis – “Un matin, une jeune albanaise frappe Ć  la porte, me demandant des vĆŖtements et des chaussures. Je prĆ©pare immĆ©diatement quelque chose sous les yeux des enfants, qui me voient aller et venir dans le couloir. AprĆØs, je remarque, prĆØs de la porte, une paire d’aprĆØs-skis Ć  laquelle mon fils Gianni tient beaucoup. Je lui demande pourquoi elle est lĆ : “Je l’offre Ć  la dame – explique-t-il – pour ses enfants, parce que maintenant il ne neige plus”. Nous sommes dĆ©but octobre. Il est vrai que la gĆ©nĆ©rositĆ© naĆ®t chez les enfants, s’ils la voient chez leurs parents.” F.P. – Italie

Le sac – “ImmigrĆ© en Europe, un jour, je remarque dans la rue une femme avec des sacs lourds: “Madame, je peux vous aider?” Et elle: “Non, j’y arrive seule”. “Mais je veux vous aider.” “D’accord, prenez ce sac.” Elle m’invite chez elle pour dĆ®ner. GrĆ¢ce Ć  cette famille qui m’a bien accueilli, j’ai ensuite trouvĆ© du travail. Souvent, les gens comme moi ont des problĆØmes concrets: trouver du travail, un logement, des moyens de subsistance. Mais, parfois, il suffit d’une discussion, d’un numĆ©ro de tĆ©lĆ©phone, pour demander de l’aide dans les moments difficiles. La solidaritĆ© que j’ai trouvĆ©e auprĆØs des familles chrĆ©tiennes m’a fait comprendre que Dieu est le pĆØre de tous, qu’Il aime tout le monde comme ses enfants.” L.E. – Maroc

Source: L’Évangile du jour, octobre 2013, CittĆ  Nuova Editrice

Murs abattus, accueil et gƩnƩrositƩ

Fons, peintre de l’unitĆ©

Aldo Stedile, ā€˜Fons’, nous a quittĆ©s dans la nuit du 30 septembre, Ć  l’âge de 88 ans. Avec Marco Tecilla et deux autres jeunes, il avait commencĆ© Ć  Trente – avec trĆØs peu de moyens – le premier focolare masculin de l’histoire. Ceux qui l’ont connu se souviennent de lui Ć  travers son sourire, sa vitalitĆ© dĆ©bordante, sa passion pour l’IdĆ©al de l’unitĆ©, son optimisme.

“Celui qui croit en moi, selon le mot de l’Écriture: de son sein couleront des fleuves d’eau vive” (Jn 7,38): de cette phrase qui a guidĆ© sa vie lui a Ć©tĆ© attribuĆ© le nom de ā€˜Fons’ (source en latin), avec lequel il est connu par tous dans le Mouvement.

Fons, deuxiĆØme d’une famille de dix enfants, est nĆ© dans la vallĆ©e du Terragnolo, dans le Trentin, le 3 juillet 1925. Il avait un certain talent artistique en tant que peintre et, si la Seconde Guerre mondiale n’avait pas Ć©clatĆ©, il serait allĆ© Ć©tudier les Beaux-arts Ć  Florence.

En 1948, il rencontre, grĆ¢ce Ć  Valeria Ronchetti (Vale), l’expĆ©rience du Mouvement des Focolari. Lui-mĆŖme raconte: “La rencontre avec elle a Ć©tĆ© pour moi une rĆ©vĆ©lation, une vraie rencontre avec Dieu. Tout a changĆ© Ć  partir de ce moment”. Et, ensuite, aprĆØs que Vale lui a parlĆ© de JĆ©sus AbandonnĆ©: “Maintenant, j’ai tout compris, c’est Ƨa la solution. C’est ce qui me manquait! J’ai compris qu’allaient venir les difficultĆ©s, les Ć©preuves, les doutes, les incomprĆ©hensions, les Ć©checs, mais plus rien n’allait me fait peur. Je sentais au-dedans de moi une force nouvelle et sereine”.

Au dĆ©but des annĆ©es 60, il a Ć©tĆ© pionnier de la diffusion des Focolari en Belgique, Suisse, Autriche et Allemagne, où il a vĆ©cu pendant 20 ans. Avec Bruna Tomasi, coresponsable avec lui du Mouvement en Europe centrale, il a consacrĆ© sa vie Ć  la citĆ©-pilote œcumĆ©nique d’Ottmaring, prĆØs d’Augsbourg, en Allemagne. En 1963, il a Ć©tĆ© ordonnĆ© prĆŖtre avec Antonio Petrilli.

Dans les annĆ©es 80, il a assumĆ© Ć  Rome la direction de la branche des Volontaires de Dieu et, depuis le dĆ©but des annĆ©es 2000, il s’est occupĆ© de diffĆ©rentes charges au Conseil gĆ©nĆ©ral du Mouvement.

Ces derniĆØres annĆ©es, une maladie s’est dĆ©clarĆ©e, qui l’a petit Ć  petit affaibli, “mais sans jamais ronger les cordes les plus profondes de son Ć¢me”, Ć©crit Maria Voce en transmettant la nouvelle aux membres du Mouvement. “Lorsqu’en fĆ©vrier 2010, devant faire un test pour Ć©valuer ses capacitĆ©s cognitives, le mĆ©decin lui a demandĆ© d’écrire d’une traite une phrase au sens prĆ©cis, il a immĆ©diatement Ć©crit: aimer toujours, partout, tout le monde!”.

Fons nous a quittĆ©s alors que sont prĆ©sents Ć  Rocca di Papa plus de 200 participants Ć  la rencontre annuelle des dĆ©lĆ©guĆ©s des Focolari des diffĆ©rentes rĆ©gions du monde. Dans la chapelle ardente installĆ©e dans la chapelle du Centre international Ć  Rocca di Papa, il reƧoit un hommage Ć©mu et reconnaissant du monde entier, pour son tĆ©moignage de joyeux et authentique disciple du charisme de l’unitĆ©.

Les funƩrailles auront lieu mercredi, 2 octobre 2013, Ơ 15 heures, au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo (Via S. Giovanni Battista De La Salle).

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Argentine: SƩminaire de la CELAM

Du 6 au 9 septembre s’est dĆ©roulĆ© Ć  la Mariapoli Lia, ville pilote du mouvement des Focolari en Argentine, le SĆ©minaire intitulĆ© ā€œEn dialogue, pour une Anthropologie Trinitaire pour nos peuplesā€ organisĆ© par la CELAM (Conseil Ć©piscopal latino-amĆ©ricain).

Une vingtaine d’experts venant du Mexique, BrĆ©sil, Nicaragua, Bolivie, Argentine, Paraguay, Uruguay et Italie. A souligner la prĆ©sence de deux Ć©vĆŖques et de Mgr Piero Coda, recteur de l’Institut Universitaire Sophia (IUS), ayant son siĆØge Ć  Loppiano (Italie).

Les travaux ont Ć©tĆ© ouverts par Piero Coda qui, par la suite, a offert un apport trĆØs significatif, dont le titre : ā€œTrinitĆ© et Anthropologie, notes pour une phĆ©nomĆ©nologie thĆ©ologiqueā€, basĆ© sur l’expĆ©rience mystique de Chiara Lubich.

DĆØs le dĆ©but, un dĆ©fi a caractĆ©risĆ© la rencontre, celui d’adopter une mĆ©thodologie de travail basĆ©e sur le dialogue et la communion. AprĆØs la prĆ©sentation des diffĆ©rents thĆØmes, de fait, un espace de partage avec rĆ©flexions des participants a toujours suivi. Le sĆ©minaire est devenu de cette maniĆØre un vĆ©ritable et propre laboratoire ā€œdu penser ensembleā€.

La ville pilote Lia, tĆ©moin de vie Ć©vangĆ©lique, s’est montrĆ© le lieu idĆ©al pour vivre une expĆ©rience de ce genre. ā€œCet endroit est trĆØs important pour le thĆØme proposĆ©, parce qu’il est devenu rĆ©alitĆ©ā€, a commentĆ©, touchĆ© par ce qu’il a vĆ©cu, un expert de la Bolivie. Les participants, de fait, ont Ć©tĆ© entourĆ© de l’amour rĆ©ciproque vĆ©cu par les habitants de la ville pilote, comme expression concrĆØte des ā€œrapports trinitairesā€.

Le SĆ©minaire s’est rĆ©vĆ©lĆ© important aussi parce qu’il a donnĆ© la possibilitĆ© Ć  la lumiĆØre du charisme de Chiara Lubich, Ć©tudiĆ© et exprimĆ© de faƧon acadĆ©mique par l’Institut Universitaire Sophia, d’être reconnu dans les Eglises d’AmĆ©rique Latine.

Les participants ont aussi manifestƩ leur intƩret Ơ garder contacts avec Sophia, en Ʃtablissant des accords spƩcifiques.

Durant la messe de clĆ“ture le P. Scannone, jĆ©suite bien connu en AmĆ©rique Latine, a affirmĆ©: ā€œJe remercie Dieu de cette communion de pensĆ©e qui s’est Ć©tablie parmi nous, des rapports ā€˜pericorĆ©tiques’ que nous avons vĆ©cus, où nous sommes morts Ć  notre moi et ressuscitĆ©s, où nous avons pensĆ© et vĆ©cu une rĆ©elle communautĆ©ā€. Le SĆ©minaire s’est ensuite terminĆ© par un bref hommage Ć  Mgr Klaus Hemmerle, prĆ©curseur dans les dĆ©veloppements de l’Anthropologie Trinitaire.

La CELAM a dƩjƠ programmƩ un autre ƩvƩnement de ce genre pour 2014 et a dƩcidƩ la publication des travaux de celui qui vient de se tenir cette annƩe.

Syrie, le rĆ©cit d’une styliste de Damas

AprĆØs mes Ć©tudes de styliste, j’ai travaillĆ© pendant plusieurs annĆ©es dans le secteur de l’habillement. La Providence a voulu par la suite, que je commence Ć  travailler dans une organisation humanitaire avec une religieuse du mouvement des Focolari. Ensemble nous avons rĆ©alisĆ© des projets d’enseignement de couture, de broderie et du mĆ©tier de styliste pour les femmes rĆ©fugiĆ©es, pour les aider ainsi Ć  trouver un travail et soutenir financiĆØrement leurs familles.

En septembreĀ 2012, 45 femmes se sont inscrites au cours. Elles appartenaient aux diffĆ©rentes confessions religieuses prĆ©sentes dans le pays (sunnite, shiite, chrĆ©tienne, alaouite, druse) et avaient diverses orientations politiques. Elles n’avaient qu’une seule chose en communĀ : elles Ć©taient rĆ©fugiĆ©es et avaient tout perdu. Entre elles, les tensions Ć©taient trĆØs fortes et Ć©videntesĀ ; elles refusaient mĆŖme de se trouver au mĆŖme endroit.

Un jour, dans la Parole de vie, Parola di Vita j’ai trouvĆ© la rĆ©ponse qui s’est rĆ©vĆ©lĆ©e ĆŖtre un avertissementĀ : si je veux faire la volontĆ© de Dieu “qui fait lever son soleil sur les bons et sur les mĆ©chants” et nous aime sans faire de diffĆ©rences, ma charitĆ©, elle non plus, ne devait pas faire de diffĆ©rences. Ma prioritĆ© Ć©tait de traiter chacune d’elles comme une personne digne de respect. Nous avons vu que, peu Ć  peu, ces femmes ont commencĆ© Ć  se saluer, Ć  parler l’une avec l’autre, Ć  avoir un certain contact, une relation qui se dĆ©veloppait.

Au fil des semaines, ces femmes ont commencĆ© Ć  accepter leurs diffĆ©rences et Ć  dĆ©passer les diversitĆ©s qui, par contre, s’accentuaient dans le pays. Elles partageaient prĆ©occupations et souffrances et une relation d’amour vrai est nĆ©e entre elles.

Le jour de la fĆŖte du Ramadan, Ć  ma grande surprise, les jeunes chrĆ©tiennes ont prĆ©parĆ© une petite fĆŖte surprise pour les musulmanes, une fĆŖte pleine d’amour fort et simple. Les musulmanes ont fait la mĆŖme chose Ć  NoĆ«l.

Quand le time-out pour la paix en Syrie a Ć©tĆ© lancĆ©, time-out j’ai eu l’idĆ©e de proposer Ć  toutes ce moment de silence et de priĆØre pour la paix. Le lendemain, j’ai Ć©tĆ© trĆØs surprise en entendant presque tous les portables sonner Ć  midi pour rappeler le time-outĀ !

En juinĀ 2013, le jour de la remise des diplĆ“mes, en prĆ©sence de membres de l’Association internationale et des reprĆ©sentants de la “Demi-Lune rouge”, il leur a Ć©tĆ© demandĆ© quels ont Ć©tĆ© les moments les plus difficiles de cette annĆ©e. L’une d’elles, au nom de tout le groupe, a rĆ©pondu que le jour le plus difficile Ć©tait le jour mĆŖme parce que c’Ć©tait leur dernier jour dans le Centre. “C’est le seul endroit – a-t-elle dit – où nous parvenons Ć  respirer et qui nous a toujours aidĆ©es Ć  avancer en mettant la paix dans nos familles et dans nos cœurs”.

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Un œil diffĆ©rent: face Ć  face avec le handicap

Je participe par hasard Ć  un congrĆØs sur le handicap. LĆ , je rencontre divers jeunes qui n’ont pas de handicap bien grave, mais qui n’ont pas la possibilitĆ© d’une insertion normale dans la sociĆ©tĆ©. S’il n’y avait pas leur famille et les associations, ils seraient abandonnĆ©s Ć  eux-mĆŖmes. J’enseigne dans un centre d’éducation pour adultesĀ : je comprends que mon Ć©cole doit s’occuper d’eux. Mais de quelle maniĆØreĀ ? Une intuition me vient Ć  l’espritĀ : enseigner Ć  ces jeunes l’utilisation de l’appareil photo, une vieille passion.

L’objectif n’est pas d’en faire des photographes, mais de leur donner la possibilitĆ© de fixer certains moments de la vie. Je convoque les jeunes avec leur famille et nous commenƧons l’aventureĀ : quatre d’entre eux y participent et quatre adultes disposĆ©s Ć  faire ensemble le parcours. C’est en septembre 2007.

Premier cours, l’utilisation de leur appareil photos simple et digital. Devoir de classeĀ : photographiez votre maison. M.G. m’apporte ses photosĀ : une chaussette colorĆ©e, le bord du drap brodĆ©, le pommeau d’une poignĆ©e bien travaillĆ©e… Je m’étonne et elle timidement m’explique que ce sont les objets de chez elle qui lui plaisent.

J’apprends ainsi que mon travail n’est pas d’enseigner quelque chose qui me semble important pour eux, mais de dĆ©couvrir ce qu’ils possĆØdent en eux-mĆŖmes et de le faire sortir au jour. Le temps passe et des jeunes font Ć©merger des passions et des capacitĆ©s impensablesĀ : savoir cueillir des particularitĆ©s, le sens de la composition, de l’encadrement pour cette fille malvoyante, capable de rester sans bouger mĆŖme 15-20 minutes avant de prendre une photo pour en saisir le moment opportun… L’un d’entre eux n’exprime pas de passions prononcĆ©es ni particuliĆØres, mais le rapport construit avec le groupe lui permet de participer sans se sentir exclu.

Je prends le risque d’insĆ©rer dans le programme le thĆØme: ā€œphoto d’un mariageā€. Mais je ne sais vraiment pas où trouver deux mariĆ©s assez fous pour confier leurs photos Ć  un groupe de jeunes « handicapĆ©sĀ Ā». La Providence me fait rencontrer Matteo et Beate qui, pour leur mariage, veulent couper tout ce qui est superflu, y compris le photographe. Ā Et voilĆ  qu’ils se retrouvent avec la bande de photographes la plus disparate qu’on n’ait jamais vue.

Le contacte avec ces jeunes dĆ©chaine une Ć©motion profonde et ainsi, peu Ć  peu, le groupe grandit. Un photographe Ć  qui je demande de l’aide pour ces jeunes me remercie pour la leƧon qu’il a reƧue justement d’eux et pour avoir appris que la « diversité » existe Ć  cause d’un prĆ©jugĆ© et qu’aprĆØs cette expĆ©rience il ne rĆ©ussit plus Ć  voir la diffĆ©rence.

Par la suite, grĆ¢ce Ć  l’aide d’un jeune artiste, naĆ®t « des YEUX DIFFERENTSĀ Ā», une expo de photos constituĆ©e de 100 belles photos particuliĆØres, imprĆ©gnĆ©es d’un sens de passion et de puretĆ© qui laisse une trace chez les nombreux visiteurs. Dans le livre d’or beaucoup remercient pour avoir cueilli derriĆØre cette photo, l’amour de Dieu.

Rien de ce qui est arrivĆ© n’a Ć©tĆ© projetĆ© autour d’une table. Ce qui est nĆ© est le fruit d’un vĆ©ritable amour rĆ©ciproque entre tous les participants, dont plusieurs n’ont mĆŖme pas une foi religieuse. Je me suis souvent trouvĆ© Ć  affronter des situations qui auraient demandĆ© bien d’autres compĆ©tences, j’ai Ć©tĆ© contraint par les Ć©vĆ©nements Ć  jeter par la fenĆŖtre les contenus Ć  transmettre pour laisser place Ć  l’écoute, au jeu, au geste d’affection, Ć  la libertĆ© de s’exprimer mĆŖme de maniĆØre incohĆ©rente. En un motĀ : pour laisser place Ć  la relation.

Alberto Roccato

Octobre 2013

« N’ayez aucune dette envers qui que ce soit, sinon celle de vous aimer les uns les autresĀ ; car celui qui aime son prochain a pleinement accompli la loi.Ā Ā»

Cette Parole de Vie met en Ʃvidence deux choses.

Tout d’abord l’amour nous est prĆ©sentĆ© comme une dette, c’est-Ć Ā­-dire comme une chose face Ć  laquelle on ne peut pas rester indiffĆ©rents, que l’on ne peut pas Ć©carterĀ ; elle nous pousse, nous presse, ne nous laisse pas en paix tant qu’on ne l’a pas payĆ©e.

Cela revient Ć  dire que l’amour rĆ©ciproque n’est pas un « supplĆ©mentĀ Ā», fruit de notre gĆ©nĆ©rositĆ©, dont – strictement parlant – nous pourrions nous dispenser sans encourir les sanctions de la loi positive. Cette Parole nous demande expressĆ©ment de le mettre en pratique sous peine de trahir notre dignitĆ© de chrĆ©tiens, appelĆ©s par JĆ©sus Ć  ĆŖtre un instrument de son amour dans le monde.

En second lieu, la Parole nous dit que l’amour rĆ©ciproque est le mobile, l’Ć¢me et le but de tous les commandements.

Il s’ensuit que, si nous voulons bien accomplir la volontĆ© de Dieu, nous ne pourrons pas nous contenter d’une observance froide et juridique de ses commandements. Il nous faudra toujours considĆ©rer le but qu’Ć  travers eux Dieu nous propose. Par exemple, pour bien vivre le septiĆØme commandement, on ne pourra pas se limiter Ć  ne pas volerĀ : il faudra s’engager sĆ©rieusement Ć  Ć©liminer les injustices sociales. Alors seulement nous prouverons que nous aimons notre semblable.

« N’ayez aucune dette envers qui que ce soit, sinon celle de vous aimer les uns les autresĀ ; car celui qui aime son prochain a pleinement accompli la loi.Ā Ā»

Comment vivre la Parole de Vie de ce moisĀ ?

Le thĆØme de l’amour du prochain, qu’elle nous propose Ć  nouveau, prĆ©sente mille nuances. Cette fois-ci nous en soulignerons surtout une qui nous semble suggĆ©rĆ©e par les mots mĆŖmes du texte.

Si, comme le dit saint Paul, l’amour rĆ©ciproque est une dette, notre amour devra ĆŖtre un amour qui aime en premier comme JĆ©sus l’a fait avec nous. Un amour qui prend l’initiative, qui n’attend pas, qui ne renvoie pas Ć  plus tard.

Agissons donc ainsi au cours de ce mois. Cherchons Ć  ĆŖtre les premiers Ć  aimer chaque personne que nous rencontrons, Ć  laquelle nous tĆ©lĆ©phonons ou Ć©crivons, ou avec laquelle nous vivons. Que notre amour soit concret, qu’il sache comprendre et prĆ©venir, qu’il soit patient, confiant, persĆ©vĆ©rant et gĆ©nĆ©reux.

Nous nous apercevrons que notre vie spirituelle fera un saut de qualitĆ©, sans parler de la joie qui remplira notre cœur.Ā 

CHIARA LUBICH

Parole de vie publiƩe en 1990

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Arias, Prix Nobel de la Paix, adhĆØre Ć  UWP

L’engagement commun pour la paix. VoilĆ  ce qui a dĆ©clenchĆ© l’immĆ©diate entente entre la dĆ©lĆ©gation des Jeunes pour un Monde Uni (JPMU) et le Prix Nobel pour la Paix 1987, Ɠscar Arias SĆ”nchez, ancien prĆ©sident du Costa Rica. Arias se trouvait Ć  Rome pour une confĆ©rence de la communautĆ© Sant’Egidio concernant le TraitĆ© international sur le commerce des armes adoptĆ© par l’AssemblĆ©e gĆ©nĆ©rale des Nations Unies et pour l’audience avec le pape FranƧois.

L’objectif de la rencontre Ć©tait de trouver une forme de collaboration avec la “Fondation Arias pour la paix et le progrĆØs de l’humanitĆ©”, puisque les JPMU aussi travaillent pour la paix et la fraternitĆ©. Les jeunes prĆ©sents, de diffĆ©rentes nationalitĆ©s, ont donc retracĆ© l’histoire de ce travail pour la paix, en partant de la remise des 350 mille signatures rĆ©coltĆ©es durant la guerre froide aux Ambassades de l’URSS et des Ɖtats-Unis Ć  GenĆØve (novembre 1985), le lancement du Time-Out par Chiara Lubich (septembre 1990) durant la crise du golf Persique, le prix UNESCO pour l’Éducation Ć  la paix, reƧu par Chiara Lubich (dĆ©cembre 1996), le rendez-vous annuel de la Semaine Monde Uni, le Genfest de Budapest en 2012, durant lequel a Ć©tĆ© lancĆ© le United World Project (Projet Monde Uni) et la rĆ©cente rencontre de Maria Voce avec les communautĆ©s des Focolari au Moyen-Orient, qui s’est dĆ©roulĆ©e Ć  Amman en Jordanie, avec le concert pour la paix organisĆ© par les JPMU de pays en conflit.

Le Prix Nobel a prĆ©sentĆ© aux jeunes ce que la “Fondation Arias pour la paix et le progrĆØs de l’humanitĆ©” a rĆ©alisĆ© depuis ses dĆ©buts jusqu’à aujourd’hui, leurs difficultĆ©s actuelles et leurs rĆŖves. Par exemple, vu que de nombreux musĆ©es de la guerre existent, il faudrait construire un “MusĆ©e de la Paix”. En outre, Ɠscar Arias SĆ”nchez leur a proposĆ© de collaborer pour le projet, rĆ©cemment approuvĆ© par l’ONU, “Arms Trade Treaty” (TraitĆ© sur le Commerce des Armes) visant l’arrĆŖt de la commercialisation d’armes de petit calibre qui, selon lui, sont la cause du plus grand nombre de victimes au niveau mondial.

Convaincu par son expĆ©rience de prĆ©sident d’une nation qui, par constitution, n’a pas d’armĆ©e, il a affirmĆ© que la rĆ©duction de la course aux armements permettrait Ć  de nombreux pays de partager des ressources Ć©conomiques pour rĆ©soudre des questions sociales comme: l’accĆØs Ć  l’éducation, aux services de santĆ©, Ć  la sauvegarde de l’environnement et, enfin, Ć  rĆ©gler le drame de la pauvretĆ© dans le monde. En conclusion, il a soulignĆ© la nĆ©cessitĆ© que les jeunes s’engagent dans les Ć©tudes pour se prĆ©parer Ć  construire une culture de paix et de fraternitĆ©, et cela parce que: “dans un monde où semblent prĆ©valoir l’égoĆÆsme et l’avarice – a-t-il ajoutĆ© – les jeunes sont les premiers Ć  ĆŖtre appelĆ©s Ć  apporter de nouvelles valeurs dans la sociĆ©tĆ©, comme la solidaritĆ©, l’empathie, la gĆ©nĆ©rositĆ© et l’amour”.

Avant de nous dire au revoir, dans une atmosphĆØre plus que cordiale – raconte Olga du Costa Rica – il a voulu adhĆ©rer personnellement Ć  notre projet (UWP), signant l’engagement de vivre une culture de la fraternitĆ©, s’unissant ainsi aux 62Ā 000 autres signataires du monde entier qui ont soutenu ce projet.” “Pouvoir rencontrer une personne de ce niveau n’arrive pas tous les jours – ajoute Iggy des New Zealand: cultivĆ©, sage, pragmatique, mais surtout un homme trĆØs simple. Avec lui, je me suis vraiment senti comme en famille.” La conversation s’est prolongĆ©e pendant une heure durant laquelle ont pu ĆŖtre partagĆ©s objectifs et initiatives.

Le prochain rendez-vous important pour les Jeunes pour un Monde Uni est le Forum des jeunes de l’UNESCO en octobre prochain. “Ce sera une Ć©cole – concluent les jeunes, qui participeront au nom des JPMU, la section des jeunes de New Humanity – pour raconter notre idĆ©al de fraternitĆ©.”

Spirituality lived in Caritas Jordan

« Caritas Jordanie est un organisme affiliĆ© Ć  l’Église catholique, prĆ©sidĆ© par le Patriarche de JĆ©rusalem. Il est prĆ©sent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationaleĀ Ā». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continueĀ : « Caritas Jordanie a rĆ©pondu Ć  l’appel de l’Église de s’occuper des rĆ©fugiĆ©s syriens. Nous avons enregistrĆ© 1Ā million et 300 mille Syriens, entrĆ©s en JordanieĀ ; parmi eux 130 mille sont inscrits Ć  la Caritas. Nous leur offrons l’assistance mĆ©dicale, les services Ć©ducatifs et des aides humanitaires. Il est Ć©vident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de rĆ©fugiĆ©s en raison du peu de ressources du paysĀ en eau et en pĆ©trole, et de tous les problĆØmes Ć©conomiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonnĆ© que les frontiĆØres restent ouvertes afin de servir nos frĆØres syriens. En ce moment, nous cherchons tous Ć  vivre la solidarité ».

Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : Ā«L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariatĀ : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bĆ©nĆ©voles, chrĆ©tiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencĆ© Ć  visiter les camps Ć  la recherche des rĆ©fugiĆ©s syriens les plus nĆ©cessiteuxĀ Ā».

Carole fait partie de ces bĆ©nĆ©volesĀ : « Je suis trĆØs heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donnĆ© la possibilitĆ© de travailler Ć  la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils Ć©prouventĀ ; c’est une comprĆ©hension rĆ©ciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de chosesĀ : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu rĆ©soudra la situationĀ Ā».

« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualitĆ©, vĆ©cue ici, Ć  la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide Ć  sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le mondeĀ ; En vivant la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, une “cellule” s’est formĆ©e Ć  l’intĆ©rieur de la Caritas et a soutenu tout ce dĆ©veloppement si bien que ceux qui viennent, expĆ©rimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacentsĀ Ā».

Espiritualidade vivida na Caritas Jordânia

http://vimeo.com/75469804

« Caritas Jordanie est un organisme affiliĆ© Ć  l’Église catholique, prĆ©sidĆ© par le Patriarche de JĆ©rusalem. Il est prĆ©sent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationaleĀ Ā». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continueĀ : « Caritas Jordanie a rĆ©pondu Ć  l’appel de l’Église de s’occuper des rĆ©fugiĆ©s syriens. Nous avons enregistrĆ© 1Ā million et 300 mille Syriens, entrĆ©s en JordanieĀ ; parmi eux 130 mille sont inscrits Ć  la Caritas. Nous leur offrons l’assistance mĆ©dicale, les services Ć©ducatifs et des aides humanitaires. Il est Ć©vident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de rĆ©fugiĆ©s en raison du peu de ressources du paysĀ en eau et en pĆ©trole, et de tous les problĆØmes Ć©conomiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonnĆ© que les frontiĆØres restent ouvertes afin de servir nos frĆØres syriens. En ce moment, nous cherchons tous Ć  vivre la solidarité ».

Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : Ā«L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariatĀ : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bĆ©nĆ©voles, chrĆ©tiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencĆ© Ć  visiter les camps Ć  la recherche des rĆ©fugiĆ©s syriens les plus nĆ©cessiteuxĀ Ā».

Carole fait partie de ces bĆ©nĆ©volesĀ : « Je suis trĆØs heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donnĆ© la possibilitĆ© de travailler Ć  la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils Ć©prouventĀ ; c’est une comprĆ©hension rĆ©ciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de chosesĀ : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu rĆ©soudra la situationĀ Ā».

« Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualitĆ©, vĆ©cue ici, Ć  la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide Ć  sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le mondeĀ ; En vivant la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, une “cellule” s’est formĆ©e Ć  l’intĆ©rieur de la Caritas et a soutenu tout ce dĆ©veloppement si bien que ceux qui viennent, expĆ©rimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacentsĀ Ā».

SpiritualitƩ vƩcue Ơ la Caritas Jordanie

http://vimeo.com/75469804 « Caritas Jordanie est un organisme affiliĆ© Ć  l’Église catholique, prĆ©sidĆ© par le Patriarche de JĆ©rusalem. Il est prĆ©sent en Jordanie depuis 45 ans et il fait partie de la Caritas internationaleĀ Ā». C’est le directeur, Wael Suleiman qui parle. Il continueĀ : « Caritas Jordanie a rĆ©pondu Ć  l’appel de l’Église de s’occuper des rĆ©fugiĆ©s syriens. Nous avons enregistrĆ© 1Ā million et 300 mille Syriens, entrĆ©s en JordanieĀ ; parmi eux 130 mille sont inscrits Ć  la Caritas. Nous leur offrons l’assistance mĆ©dicale, les services Ć©ducatifs et des aides humanitaires. Il est Ć©vident que pour la Jordanie il est difficile d’accueillir ce grand nombre de rĆ©fugiĆ©s en raison du peu de ressources du paysĀ en eau et en pĆ©trole, et de tous les problĆØmes Ć©conomiques. Mais la Jordanie ne veut pas fermer ses portes. Le Roi a ordonnĆ© que les frontiĆØres restent ouvertes afin de servir nos frĆØres syriens. En ce moment, nous cherchons tous Ć  vivre la solidarité ». Suhad Zarafili, est la responsable des projets pour Caritas Jordanie : Ā«L’un de nos programmes – explique-t-elle – est le volontariatĀ : nous avons environ 30 groupes avec plus de mille bĆ©nĆ©voles, chrĆ©tiens et musulmans. Ce sont eux qui ont commencĆ© Ć  visiter les camps Ć  la recherche des rĆ©fugiĆ©s syriens les plus nĆ©cessiteuxĀ Ā». Carole fait partie de ces bĆ©nĆ©volesĀ : « Je suis trĆØs heureuse – raconte-t-elle – que Dieu m’ait donnĆ© la possibilitĆ© de travailler Ć  la Caritas et d’aider les Syriens. Je suis syrienne moi aussi. Je comprends donc mieux ce qu’ils Ć©prouventĀ ; c’est une comprĆ©hension rĆ©ciproque. Ils souffrent beaucoup, ils ont besoin de beaucoup de chosesĀ : l’association les adopte et essaye de leur apporter toutes les aides possibles jusqu’au moment où notre Dieu rĆ©soudra la situationĀ Ā». « Je fais partie du mouvement des Focolari – continue le directeur Wael Suleiman et cette spiritualitĆ©, vĆ©cue ici, Ć  la Caritas, par de nombreuses personnes, nous aide Ć  sortir vers le monde, en dehors de notre petit cercle, pour aimer plus tout le mondeĀ ; En vivant la spiritualitĆ© de l’unitĆ©, une “cellule” s’est formĆ©e Ć  l’intĆ©rieur de la Caritas et a soutenu tout ce dĆ©veloppement si bien que ceux qui viennent, expĆ©rimentent non seulement l’aide mais l’esprit et la vie qui sont sous-jacentsĀ Ā».