Sep 7, 2017 | Focolare Worldwide
Le 26 aout dernier, le Parc des Nations de Córdoba (Argentine) est rempli de jeunes et dāenfants, comme toujours Ć lāoccasion de ces manifestations prĆ©vues pour le Ā« DĆa del NiƱo Ā», la FĆŖte de lāEnfant, le troisiĆØme dimanche dāaout. Le Parc est lāendroit idĆ©al pour organiser des jeux, des tournois, des promenades. Cette annĆ©e, une foule en fĆŖte suscite la curiositĆ© des passants : lāinauguration dāun petit monument dāune grande signification. Il sāagit dāun dĆ© tournant et colorĆ©, fixĆ© sur un piĆ©destal : le DĆ© de la Paix. Des jeux, un Jim cana, de la musique et un goĆ»ter prĆ©cĆØdent lāacte officiel de lāinauguration, en prĆ©sence, parmi dāautres, de reprĆ©sentants du ComitĆ© interreligieux pour la Paix (le Comipaz), de lāEglise armĆ©nienne et Ć©vangĆ©lique, des communautĆ©s juive et musulmane. Pour reprĆ©senter les Focolari, Fernanda Otero, Francisco Drab et Amelia Milagros López Loforte prennent la parole. En conclusion la salutation de lāĆ©vĆŖque auxiliaire, Mgr. Ricardo Seirutti, qui bĆ©nit le monument. Impossible de rĆ©sister Ć la tentation de lāapprocher et de le faire tourner. Sur chaque face une proposition, qui, malgrĆ© les couleurs et lāatmosphĆØre joyeuse et entrainante, demande dāĆŖtre mise en pratique avec sĆ©rieux et engagement. Et la fatigue en fait aussi partie. Le dĆ© propose de fait six actions Ć vivre dans le quotidien, des expressions de la Ā« rĆØgle dāor Ā» prĆ©sente en toutes les religions : Ā« fais aux autres ce que tu voudrais quāon te fasse Ć toi-mĆŖme ā : āAmo a todos, Soy el primero en amar, Amo al enemigo, Perdono al otroā¦..ā (aimer tout le monde, aimer en premier, aimer son ennemi, pardonnerā¦) sont des gestes concrets qui sāinspirent dāun style de vie courageux et qui va Ć contrecourant, pour construire une sociĆ©tĆ© plus empathique et solidaire. Lāinauguration nāest pas un fait isolĆ©, mais le couronnement de longs mois de contacts et de travail sur le terrain, durant lesquels les jeunes des Focolari, avec le soutien de nombreux adultes, ont utilisĆ© avec enthousiasme le DĆ© dans diffĆ©rents quartiers de la ville comme instrument dāĆ©ducation Ć la paix par le jeu et le théâtre. Cela sāest passĆ© dans les quartiers pĆ©riphĆ©riques de Ciudad Evita, San Roque, Cabildo, Müller, Argüello ā zones pĆ©riphĆ©riques, où les gens cĆ“toient la violence et où les droits sont souvent bafouĆ©s ā et avec les enfants de la Fondations Sierra Dorada Ć San Marcos Sierras (Ć 60 km de la capitale). Ils ont travaillĆ© coude Ć coude avec les communautĆ©s et les organisations de quartiers, qui dĆ©sirent une plus grande prise de conscience des problĆØmes locaux et de faire des actions en faveur de lāĆ©ducation sociale plus incisive et plus efficace. Des initiatives du mĆŖme genre se multiplient dans beaucoup dāautres pays (par exemple en Italie, en Espagne, Egypte, Hongrie et BrĆ©sil), où le cĆ©lĆØbre Ā« cube Ā» est devenu le centre de diffĆ©rentes initiatives pĆ©dagogiques et de sĆ©minaires dāĆ©tude. En Argentine, en plus de Córdoba, un DĆ© de la Paix se trouve dans un autre lieu public Ć Concepción, dans la province de TucumĆ”n. A Córdoba mĆŖme, trois jours plus tĆ“t, lāinitiative du DĆ© avait Ć©tĆ© dĆ©clarĆ©e dāintĆ©rĆŖt culturel par le Conseil Communal. Petit Ā« monument Ā» qui se transforme partout en vie.
Sep 7, 2017 | Non classifiƩ(e)
Ā Le dimanche 17 septembre une course, la « Rome Half Marathon Via Pacisā, partira de la Place Saint Pierre. Ce semi-marathon multi religieux veut promouvoir la paix, lāintĆ©gration, lāinclusion, la solidaritĆ©. OrganisĆ© par Rome Capitale et par le Conseil Pontifical pour Ā la Culture, un DicastĆØre du Saint-SiĆØge, en partenariat avec la FIDAL (FĆ©dĆ©ration Italienne dāAthlĆ©tisme LĆ©ger) et avec le patronage du CONI et du CIP, cāest un Ć©vĆ©nement ouvert Ć tous, pour dire non Ć la violence, au racisme, aux discriminations, quelles quāelles soient et dāoù quāelles viennent. Deux parcours pĆ©destres (21 et 5 km), avec 5 Ć©tapes (la Basilique Saint-Pierre, la Synagogue, la MosquĆ©e, lāEglise vaudoise et lāĆ©glise Orthodoxe) pour souligner la participation de diverses confessions et communautĆ©s religieuses. Sportmeet aussi, le rĆ©seau mondial des sportifs, acteurs et professionnels du sport du Mouvement des Focolari, sera prĆ©sent avec une seule Ć©quipe: āSportmeet for a United Worldā. Pour ceux qui voudraient se joindre Ć Sportmeet, Ć©crire Ć : info@sportmeet.orgĀ Ā (y compris pour lāĆ©ventuel sĆ©jour Ć Rome). Ā Ā
Sep 6, 2017 | Senza categoria
Une “Summer school” dans les vallĆ©es de Primiero (Italie) nāest pas une nouveautĆ©. Au cours de ces derniĆØres annĆ©es quelques-unes ont dĆ©jĆ eu lieu Ā Ć lāinitiative de lāInstitut Universitaire Sophia. Cette annĆ©e, la session dāĆ©tĆ©, du 25 au 30 aoĆ»t, Ā a revĆŖtu un caractĆØre Ā nettement religieux, avec la prĆ©sence dāĆ©tudiants chiites et chrĆ©tiens. Au-delĆ de son succĆØs, lāĆ©vĆ©nement nāavait rien dāoccasionnelĀ : il sāinscrivait Ć la suite dāun parcours dāune vingtaine dāannĆ©es dāamitiĆ© entre musulmans chiites et catholiques, dans le contexte de la spiritualitĆ© de communion du mouvement des Focolari. Durant la deuxiĆØme moitiĆ© des annĆ©es quatre-vingt-dix, le professeur Mohammed Shomali et sa femme Mahnaz, universitaire elle aussi, tous deux originaires de Qom (ville sainte de lāIslam chiite en Iran), se trouvaient en Angleterre. En plus de leurs Ć©tudes, ils dĆ©siraient trouver des chemins pour entrer en lien Ā avec des groupes actifs au sein du christianisme. En chacun dāeux se manifestait dĆ©jĆ lāappel Ć un engagement interreligieux. Cāest dans ce contexte que les deux jeunes universitaires ont rencontrĆ© le mouvement des Focolari. Une amitiĆ© spirituelle profonde est nĆ©e, fondĆ©e sur lāamour comme voie principale pour rejoindre Dieu et les frĆØres et sÅurs que nous cĆ“toyons.
Une autre expĆ©rience profonde a mis les Shomali en contact avec la spiritualitĆ© bĆ©nĆ©dictine du monastĆØre dāAmpleforth, où ils ont approfondi la spiritualitĆ© de communion en rencontrant aussi dāautres chrĆ©tiens et musulmans Ć lāoccasion de rencontres internationales qui se sont tenues Ć Rome et dans la citĆ©-pilote de Loppiano. AprĆØs leur retour Ć Qom, ils ont continuĆ© Ć entretenir des relations avec les Focolari et Ć partir de 2010 elles se sont enrichies dāune importante collaboration universitaire. En effet, le prof. Shomali, dans le but de favoriser le lien entre ses Ć©tudiants chiites de Qom et lāĆglise catholique, a organisĆ© diffĆ©rents voyages en Italie pour des groupes dāĆ©tudiantsĀ : des rencontres ont eu lieu Ā avec le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, lāUniversitĆ© de Saint Anselme et le Pisai (Institut Pontifical pour les Etudes Arabes et Islamiques) ainsi quāavec Ā le mouvement des Focolari. En 2014 une dĆ©lĆ©gation du centre du Dialogue interreligieux du mouvement a passĆ© une semaine Ć Qom pour rencontrer les diffĆ©rentes instances universitaires et religieuses et Ć©tablir des rapports de confiance et de communion. LāannĆ©e suivante, un groupe dāĆ©tudiantes iraniennes a vĆ©cu un mois dans la citĆ©-pilote de Loppiano, en se plongeant dans la spiritualitĆ© de communion. Une expĆ©rience qui a nourri leur vie et leur pensĆ©e, tout en leur permettant dāapprofondir le patrimoine religieux chrĆ©tien et de relever ce qui nous rapproche ainsi que des possibilitĆ©s de voies de dialogue.
Cāest dans ce contexte quāest nĆ©e une relation avec lāInstitut Universitaire Sophia, en particulier entre le Recteur, Mgr. Piero Coda et le Professeur Shomali. Successivement ont eu lieu Ā des rencontres, des cours dispensĆ©s par le professeur aux Ć©tudiants de lāInstitut et aux habitants de la citĆ©-pilote de Loppiano. Puis, en collaboration avec Rita Moussalem et Roberto Catalano, coresponsables du Centre du Dialogue Interreligieux des Focolari, Coda et Shomali ont mĆ»ri lāidĆ©e de faire naĆ®tre un projet commun de recherche universitaire et de rĆ©alisations concrĆØtes auxquelles ils ont donnĆ© le nom de Wings of Unity. Le cÅur de lāinitiative se concentre sur la recherche de lāunitĆ© de Dieu et de lāunitĆ© en Dieu. Elle veut aussi focaliser la perception de Dieu dans les deux traditions et, Ć la lumiĆØre de ces deux perceptions, offrir la possibilitĆ© de construire un vĆ©ritable esprit de fraternitĆ©. Le but est de crĆ©er des espaces de rĆ©flexion commune entre musulmans chiites et chrĆ©tiens et dāencourager la formation des jeunes gĆ©nĆ©rations au dialogue interreligieux. Comme lāa bien rĆ©sumĆ© le professeur Shomali, au cours de ces derniĆØres annĆ©es on a dĆ©passĆ© le dialogue. DĆ©sormais on est arrivĆ© Ć penser ensemble.
Sep 5, 2017 | Focolare Worldwide
Tandis que la fureur de Harvey semble sāattĆ©nuer et que lāon pleure les victimes dont le nombre sāaccroĆ®t presque dāheure en heure, le tragique bilan des dĆ©gĆ¢ts de lāouragan sāimpose, auquel sāajoute une prĆ©occupation trĆØs inquiĆ©tanteĀ : celle du risque de contamination des eaux, en particulier Ć Houston où se trouvent des centaines de complexes industriels chimiques et pĆ©troliers. AprĆØs Harvey, un mĆ©lange de pesticides, de dĆ©chets et de solvants peut causerĀ Ć lāavenir de sĆ©rieux dommages sur la santĆ© de lāhomme et lāĆ©quilibre de lāenvironnement. Du coup lāappel unanime du 1er septembre, invitant Ć prĆŖter une plus grande attention Ć lāenvironnement et Ć en prendre encore plus soin, est plus que jamais dāactualitĆ©, et cela au moment où, aprĆØs le retrait des eaux,Ā apparaissent aussi les responsabilitĆ©s des hommes. Et ce nāest pas seulement les forces incontrĆ“lĆ©es de la nature qui donnent Ć rĆ©flĆ©chir, mais aussi les responsabilitĆ©s liĆ©es Ć lāusage des biens de la Terre. A propos du risque de contamination, on estime que des milliers de personnes, dans les 38 comtĆ©s du Texas (USA) frappĆ©s par lāouragan Harvey, ont recours Ć des sources dāeau privĆ©es qui ne sont pas assujetties aux mĆŖmes contrĆ“les que celles du rĆ©seau public. Elles prĆ©sentent donc un risque potentiel.
« Il est temps de rĆ©flĆ©chir sur le terrible pouvoir de la nature et sur notre responsabilitĆ© humaine en vue dāĆŖtre de bons et sages administrateurs de lāenvironnementĀ Ā» Ć©crit le Patriarche ÅcumĆ©nique BartholomĆ©e 1er, connu pour son engagement en faveur de la protection de la nature. « Nous sommes tous appelĆ©s Ć participer Ć la rĆ©demption et Ć la gestion de notre monde, en travaillant Ć prĆ©venir la force destructrice de tels ouragans grĆ¢ce Ć une meilleure planification environnementaleĀ ; ou en nous engageant plus sĆ©rieusement Ć combattre le grave problĆØme du changement climatique et de son incidence sur notre planĆØteĀ ; ouĀ encore Ć engager directement sur le terrain des projets dictĆ©s par la charitĆ© pour aider et soutenir ceux dont la vie est soudainement cruellement bouleversĆ©e Ć cause des changements environnementauxĀ Ā». Le Pape FranƧois et le Patriarche BartholomĆ©e ā dans leur communiquĆ© commun Ć lāoccasion de la JournĆ©e de priĆØre ā ont dĆ©claré : « Nous adressons Ć tous ceux qui exercent une fonction importante dans le domaine social, Ć©conomique, politique et culturel un appel urgent Ć (ā¦) encourager lāadhĆ©sion de tous en faveur de notre planĆØte blessĆ©e. Nous somme convaincus quāil ne peut y avoir de solution vĆ©ritable et durable au dĆ©fi de la crise Ć©cologique et des changements climatiques sans une rĆ©ponse concertĆ©e et collective, sans une responsabilitĆ© partagĆ©e, capable de rendre compte des actions engagĆ©es, sans donner la prioritĆ© Ć la solidaritĆ© et au serviceĀ Ā».
Par ailleurs nous arrivent des nouvelles de la communautĆ© des Focolari de Houston. Joelma, Carmina, Chiara et Kate nous Ć©criventĀ : « Merci pour vos priĆØres, votre proximitĆ© et les nombreux messages reƧus. A Houston, toute notre communautĆ© a Ć©tĆ© Ć©pargnĆ©e. Quelques personnes on dĆ» quitter leur maison, dāautres ont vu leur habitation inondĆ©e mais nāont pas Ć©tĆ© obligĆ©s de la quitter. En tout cas elles ont en sĆ©curitĆ©. Le secteur du quartier où se trouve la maison des Focolari est suffisamment en hauteur pour rester assez sec, mais cāest devenu uns sorte dāĆ®lot parce que tous les espaces alentour ont Ć©tĆ© inondĆ©s. Ce fut une dure expĆ©rience de voir notre quartier en train dāĆŖtre inondĆ© depuis notre maison Ć©pargnĆ©e et sĆØche, en sachant que tout prĆØs de nous la vie de nombreuses personnes Ć©tait en danger. Malheureusement nous venons dāapprendre que des proches de quelquesĀ personnes de notre communautĆ©, Ć Corpus Christi (la premiĆØre ville du Texas frappĆ©e par lāouragan), sont mortsĀ : une famille de six personnes a pĆ©ri en essayant de fuir les eaux. Nous sommes en train de chercher le meilleur moyen pour venir en aide aux personnes en ce moment, sachant quāil est encore trĆØs dangereux de prendre le volant. Deux infirmiĆØres de notre communautĆ©, Marga et Augie, sont en train de travailler sans arrĆŖt, dans leurs hĆ“pitaux respectifs, Ć cause du manque de personnel. Un jeune a pu aller repĆ©rer les lieux et rejoindre dāautres bĆ©nĆ©voles, tandis quāun couple, a pu venir en aide aux personnes en se dĆ©plaƧant en canoĆ« dans le quartierĀ Ā».
Sep 4, 2017 | Non classifiƩ(e)
Cāest le titre de lāĆ©vĆ©nement LoppianoLab (30 sept. – 1er oct. 2017), Ā le laboratoire national dāĆ©conomie, de culture, de communication, formation et innovation, promu chaque annĆ©e par CittĆ Nuova, par le pĆ“le Lionello Bonfanti, par lāInstitut Universitaire Sophia (IUS) et la CitĆ© Pilote internationale de Loppiano. Immigration, travail, pauvretĆ©, insertion sociale, lutte contre la corruption, engagement pour le bien commun, famille, jeunes, Ć©ducation⦠ce seront, parmi beaucoup dāautres, les sujets abordĆ©s au cours de la huitiĆØme Ć©dition du Laboratoire.
Sep 4, 2017 | Non classifiƩ(e)
Lāivrogne Jāavais assistĆ© par hasard Ć une bagarre entre un ivrogne et un groupe de jeunes qui, dĆ©rangĆ©s par lui, sāĆ©taient rĆ©voltĆ©s en le piĆ©tinant. Le tout sāĆ©tait passĆ© en trĆØs peu de temps. SāĆ©tant pĆ©niblement relevĆ© et crachant du sang (il avait perdu deux dents), lāivrogne a commencĆ© Ć invectiver et Ć menacer de vengeance ses assaillants qui, entre temps, avaient disparu. Je restais seul avec cet homme mis Ć lāĆ©cart, dĆ©testĆ© et mal en point, dans lequel JĆ©sus me demandait dāĆŖtre aimĆ©. Une fois surmontĆ©e la crainte quāil puisse, dans sa colĆØre, sāen prendre Ć moi, je lui ai prĆ©sentĆ© un mouchoir pour Ć©ponger son sang. Puis je me suis intĆ©ressĆ© Ć lui qui māĆ©numĆ©rait ses problĆØmes de santĆ© et autres ennuis, je lui ai offert la Ā cigarette dont il avait besoin; Ā jāai surtout essayĆ© de lui enlever de la tĆŖte lāidĆ©e de se venger. Il nāa pas Ć©tĆ© facile de le calmer. Je craignais, entre autres, le retour de ces jeunes et des violences. Je suis restĆ© avec lui et lāai Ć©coutĆ© jusquāau moment où il a dĆ©cidĆ© de rentrer chez lui. O. – Italie Ā Voir la vie refleurir Ma femme et moi avions dĆ©cidĆ© dāadopter deux petites sÅurs orphelines. Malheureusement en grandissant et Ć cause de mauvaises frĆ©quentations, elles sont toutes les deux tombĆ©es dans le circuit de la drogue. Cāest alors quāa commencĆ© notre calvaire Ć tous les deuxĀ : avortements, enfants non dĆ©sirĆ©s, problĆØmes avec la justice⦠Nous nous sommes engagĆ©s Ć ĆŖtre pour elles, encore plus quāauparavant, un espace dāaccueil et de paix. Aujourdāhui la plus grande est en train de se ressaisir et, en plus de sa petite filleĀ elle veut, avec notre aide, sāoccuper aussi de lāenfant de sa sÅur qui nāest pas encore sortie du tunnel. Nous voyons la vie refleurir doucement. M e D. H. ā Suisse Ā La paix Mon pĆØre travaillait dans un chantier naval. Lors dāune grĆØve, au cours des annĆ©es 80, il a Ć©tĆ© frappĆ© Ć mort. Depuis notre vie a changĆ©, mĆŖme si jāĆ©tais trop petit pour māen rendre compte. Avec maman, nous nāen reparlons que lorsque nous parvient quelque signe de reconnaissance ou Ć lāoccasion de quelque commĆ©moration officielle. Elle nous a enseignĆ© la valeur de la paix et Ć ne jamais vouloir se venger. Aujourdāhui, lāadulte que je suis devenu sait quāil faut Ā prĆ©cisĆ©ment transmettre aux nouvelles gĆ©nĆ©rations ce bien qui nous vient de Dieu, mais qui grandit en chacun et dĆ©pend de chacun. S. K. ā Pologne Malade Parfois jāĆ©prouve des sentiments de rĆ©bellion, mais ensuite le dĆ©sir de croire Ć lāamour de Dieu et des autres lāemporte. Je cherche Ć ne pas me laisser abattre par la souffrance, Ć ne jamais me replier sur moi-mĆŖme et Ć ne pas peser sur les autres. Lorsque, Ć la suite de la chimio, jāai perdu mes cheveux, mon amie Bruna māa ditĀ : « Tes cheveux sont comptĆ©s. Offre-les Ć JĆ©sus comme des fleurs en signe de ton amourĀ Ā». MĆŖme ma maladie a un sens, et cāest pourquoi je remercie Dieu. Brigitte ā Allemagne Une sĆ©rĆ©nitĆ© surprenante Jāavais oubliĆ© dāinformer la rĆ©ception de lāĆ©cole de ma sortie avec les enfantsĀ et de lāheure de notre retour. Aussi, quand nous sommes rentrĆ©s, toute une sĆ©rie de reproches māattendait. Ce fut humiliant pour moi de devoir admettre mon erreur devant mes collĆØgues et la directionĀ : tous me regardaient de travers, y compris ceux qui māavaient toujours manifestĆ© leur sympathie. Mais en puisant ma force dans lāĆvangile, jāai acceptĆ© mon Ć©chec et jāai cherchĆ© Ć le transformer en amour envers tousĀ : jāimaginais ce quāils auraient fait Ć ma place et je comprenais leur dĆ©sapprobation. MĆŖme la surveillante qui avait changĆ© sa faƧon dāĆŖtre envers moi, avait retrouvĆ© mon estime. Jāai expliquĆ© Ć une collĆØgue qui māavait demandĆ© comment je faisais pour rester sereine aprĆØs tout ce qui māĆ©tait arrivĆ©, quāen tant que chrĆ©tienne je trouve dans la vĆ©ritĆ© une force et une source de paix qui me donne le courage de rebondir. Les jours suivants jāai Ć©tĆ© moi-mĆŖme surprise de lāatmosphĆØre sereine qui rĆ©gnait entre tous. J.L – Hongrie
Sep 2, 2017 | Non classifiƩ(e)
 « Que tous soient unĀ Ā». Cest une phrase fantastique. Je crois qu’on ne peut pas en trouver de plus belle et de plus grande. Elle nous fait rĆŖver Ć un monde diffĆ©rent de celui qui nous entoure, elle donne libre cours Ć la fantaisie en imaginant ce que serait la sociĆ©tĆ© si ces mots merveilleux devenaient une rĆ©alitĆ©. Imaginons⦠un monde où tout le monde s’aime et partage les mĆŖmes sentimentsĀ ; les prisons ont disparu, les gardes et la police n’ont pas lieu d’ĆŖtreĀ ; dans les journaux, les chroniques “noires”, tombĆ©es en dĆ©suĆ©tude, sont remplacĆ©es par des chroniques d’or relatant des faits profondĆ©ment humains et d’une beautĆ© divine. Un monde où l’on chante, oui, où l’on joue, où l’on Ć©tudie et où l’on travaille, mais où tout s’accomplit dans l’harmonie, chacun faisant ce qu’il a Ć faire pour plaire Ć Dieu et aux autres. C’est un monde, je crois, que nous ne verrons qu’au Paradis⦠Et pourtant, JĆ©sus a dit ces paroles Ć nous qui sommes sur la terre. [ā¦] J’ai ouvert l’Ćvangile et j’y ai trouvĆ© une phrase qui m’a semblĆ© avoir une affinitĆ© particuliĆØre avec celle-ci, comme si un lien secret les unissait l’une Ć l’autre. La voiciĀ : “Quand j’aurai Ć©tĆ© Ć©levĆ© de terre (sur la Croix), j’attirerai Ć moi tous les hommes. ” (Jn 12,32). [ā¦] “Quand je serai Ć©levĆ© sur la Croix⦔. Mais alors ce n’est pas avec ses paroles splendides ou ses miracles extraordinaires que JĆ©sus a faits “de tous une seule chose”. Son secret, ce fut la Croix. C’est la souffrance qui a rĆ©solu la question de faire de nous des fils de Dieu et donc de nous faire tous Un. La souffrance serait-elle le chemin, la clef, le secret de l’unitĆ© de tous, de la transformation d’un monde ennuyeux et souvent mauvais en un monde plein de joie, brillant d’amour, un paradis anticipé ? Oui. C’est vrai. Pour le peu que nous connaissons d’eux, les Saints, des personnes vraiment intelligentes, ont tous accordĆ© une grande valeur Ć la souffrance, Ć la croix. Ils ont entraĆ®nĆ© des foules Ć leur suite et ont souvent marquĆ© leur Ć©poque, exerƧant mĆŖme une influence bĆ©nĆ©fique sur les siĆØcles futurs. Sur la Croix il y a une place vide” m’a dit un jour un prĆŖtre quand j’Ć©tais petiteĀ ; il retourna le crucifix posĆ© sur la table pour me le montrer de dos. “Cette place, a-t-il continuĆ©, c’est Ć toi de l’occuper”. D’accordĀ ! Si c’est comme cela, nous voici, nous sommes prĆŖtsĀ ! Qu’attendons-nousĀ ? De toute faƧon, des souffrances petites ou grandes, que nous les accueillions bien ou mal, il en arrive toujours dans la vie⦠Nous ne sommes pas des opportunistesĀ ! Nous sommes des chrĆ©tiens⦠JĆ©sus est sur la croixĀ ? Je veux y ĆŖtre moi aussi. J’accepterai avec joie toutes les petites croix de ma vieĀ ; oui, avec joie, mĆŖme si des larmes m’Ć©chappent peut-ĆŖtre. Au fond du cÅur je lui dirai, Ć Lui qui m’Ć©couteĀ : “Je suis heureuse parce qu’en souffrant avec toi, je t’aide Ć “attirer tous Ć toi”, et le jour approche où s’accomplira ton immense dĆ©sirĀ : “Que tous soient un”. Chiara Lubich Extrait de Colloqui con i Gen (1966-1969), CittĆ Nuova, Rome 1998, pp. 35-36
Sep 1, 2017 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Du Centre et du Sud de lāAmĆ©rique Ć lāEurope, de lāAfrique au Moyen OrientĀ : 50 chantiers pour construire « avec la tĆŖte, les mains, le cÅurĀ Ā», des hommes ouverts, inclusifs, hommes-monde dĆ©sireux de faire don aux autres, de leurs propres richesses, en sāouvrant en mĆŖme temps Ć celles des autres. Tous les trois ans, les Juniors pour lāUnitĆ© du Mouvement des Focolari, organisent une sĆ©rie dāateliers internationaux afin de se former Ć la culture de la fraternitĆ© universelle, antidote Ć la division, Ć lāintolĆ©rance, aux dĆ©rives de la division et de la haine. Pour chaque chantier, deux phasesĀ : la premiĆØre consiste Ć apprendre Ć connaĆ®tre et Ć respecter la patrie de lāautre comme la sienne. La seconde Ć rĆ©aliser des actions concrĆØtes de solidaritĆ©, spĆ©cialement dans les pĆ©riphĆ©ries les plus dĆ©favorisĆ©es et avec les personnes les plus āārejetĆ©esāāĀ : les immigrĆ©s, les sans domicile fixe, les orphelins, les malades, les āgens du voyageā. En Lituanie, les juniors du chantier dont fait aussi partie un groupe de la Suisse, se rendent dans un HĆ“pital pour personnes handicapĆ©es et malades mentaux et rĆ©ussissent Ć impliquer aussi un jeune habituellement rĆ©tif Ć toute stimulation. A Skofia Loka, en SlovĆ©nie, (petit Ćtat au cÅur de lāEurope), lāobjectif est dāimpliquer les sans domicile fixe. A Bratislava, des juniors allemands et slovaques se consacrent au nettoyage des rives du Danube, en recueillant six quintaux de dĆ©chets. Mais il y a aussi des concerts, « flash mobĀ Ā», « Foires des peuplesĀ Ā» sur diffĆ©rentes places de lāEurope de lāEst, qui suscitent lāintĆ©rĆŖt des mĆ©dias. A Faro, quelques juniors sont interviewĆ©s par la tĆ©lĆ©vision nationale. Dans la citĆ© pilote croate, le chantier est un microcosme internationalĀ : 280 juniors de 22 pays (avec 12 traductions), parmi lesquels la Palestine, IsraĆ«l, le Liban, la Jordanie, la Syrie et le Venezuela. « Lorsque jāai parlĆ© avec des juniors du Venezuela ā raconte une fille de la Terre sainte ā jāai compris quāil y a des problĆØmes dans tous les pays. Nous sommes en guerre, mais au moins, nous avons Ć manger. Au Venezuela, ils nāont mĆŖme pas cela. Jāai alors apportĆ© un panier en proposant dāy mettre en commun ce que nous avionsĀ Ā». Une autreĀ : « A partir de maintenant, quand on me demandera combien de frĆØres et sÅurs jāai, je rĆ©pondrai 280Ā !Ā Ā». Un groupe de filles, arrivant dāun vol des USA, avait perdu ses valises, retrouvĆ©es aprĆØs quelques jours. Entre temps, habituĆ©es Ć Ā tout avoir, elles expĆ©rimentent ce que signifie devoir dĆ©pendre de lāamour ( et des vĆŖtements) des autres. Ceci aussi est un don. En Serbie, le chantier sāouvre Ć Cardak, Ć une heure de voiture de Belgrade. Les juniors sont les hĆ“tes dāune structure de lāĆtat, dans une rĆ©gion boisĆ©e, où prĆ©cĆ©demment Ć©taient passĆ©s des centaines de rĆ©fugiĆ©s, dĆ©placĆ©s des BalkansĀ : un symbole de beautĆ© et de souffrance dans le parcours tourmentĆ© dāunitĆ© entre les peuples, entre les Ć©glises, les religions. Eux aussi expĆ©rimentent la diversitĆ© de religions (ils sont chrĆ©tiens et musulmans) et de diverses confessions (catholiques, orthodoxes, luthĆ©riens, rĆ©formĆ©s, anglicans), et quelques-uns ne se reconnaissent dans aucun credo, mais tous se sentent profondĆ©ment intĆ©grĆ©s.
A PaztĆŗn, dans la rĆ©gion Maya Kaqchikel, au Guatemala, le chantier de lāAmĆ©rique Centrale concerne 160 juniors du PanamĆ”, Costa Rica, Honduras, Salvador et Guatemala et un groupe de lāethnie QuichĆ© de Santa Lucia UtatlĆ”n. La dĆ©forestation aveugle, vĆ©ritable Ā plaie pour le pays, les pousse Ć planter mille Ć©picĆ©as (donnĆ©s par la Commune), sur un hectare de terrain public. Dans le CĆ“ne sud, Hombre Mundo assume les couleurs de lāĆ©change solidaire, avec des actions qui favorisent la connaissance rĆ©ciproque et valorisent la richesse du peuple sud-amĆ©ricain. Dans le chantier de Cunaco, au Chili, des laboratoires didactiques et rĆ©crĆ©atifs, et des actions de solidaritĆ©. Au Paraguay, des sĆ©minaires et des visites Ć la communautĆ© guarani de Ita et une journĆ©e avec les juniors du Barrio San Miguel pour rĆ©aliser des peintures murales ou graffitis et des ateliers dāart. En Uruguay, les juniors se retrouvent Ć Nuova Vida, le centre social animĆ© par des Focolari, dans une zone pĆ©riphĆ©rique de Montevideo, avec des activitĆ©s pour les enfants, des ateliers, des tournois de sport et des jeux. En Argentine, ils partagent la vie des jeunes de leur Ć¢ge sur lāĆle Margherita, prĆØs du Tigre, localitĆ© au nord de Buenos Aires, sur le delta du Rio de la Plata. En Italie, dans plusieurs villes, la chaleur Ć©touffante nāentame pas lāenthousiasme. Dans la capitale, le chantier se passe Ć Corviale, un immense quartier dortoir où la dĆ©gradation et le dĆ©labrement sont le théâtre dāhistoires de violence et de mal-ĆŖtre. Ici, ils se consacrent au nettoyage dāune zone verte destinĆ©e Ć devenir une dĆ©chetterie, et Ć la faire renaĆ®tre comme aire de jeux pour les enfants. Ce sont seulement quelques exemples des 50 chantiers qui ont mobilisĆ© des milliers de juniors dans diffĆ©rents pays, tous ingĆ©nieurs et ouvriers spĆ©cialisĆ©s dans la planification et la construction la plus importanteĀ : celle dāun monde uni.
Aoƻt 31, 2017 | Focolare Worldwide
Ćbidos, sur la rive gauche du fleuve Amazone, Ć plus ou moins 1.100 km (par le fleuve) de la capitale BelĆ©m, est une ville de presque mille habitants. Un seul hĆ“pital, dirigĆ© par le Tiers-Ordre Franciscain, tout Ć fait insuffisant pour assister les cas les plus graves. AprĆØs un appel de la ConfĆ©rence Episcopale brĆ©silienne, un bon groupe de mĆ©decins, infirmiers et personnes aidantes, depuis plusieurs annĆ©es, pendant leurs vacances, se mettent en voyage pour porter les soins et lāaide morale Ć la population, spĆ©cialement dans les communautĆ©s riveraines. Cāest le Projet Amazonie, dĆ©sormais bien connu. En juillet, les āmissionnairesā de cette annĆ©e ont trouvĆ© Ć Ćbidos la collaboration et lāhospitalitĆ© des familles du lieu. Ils Ć©taient une quarantaine de personnes venant de diffĆ©rentes rĆ©gions du BrĆ©sil, aprĆØs une prĆ©paration de quelques mois et lāenvoi ā par avion et par voie fluviale ā de 15 gros colis de mĆ©dicaments, matĆ©riel odontologique et des jouets, rĆ©coltĆ©s durant la rĆ©cente Run4Unity de BelĆ©m. Depuis, le maire, qui accueille quatre personnes, met Ć disposition une barque et un bus pour se rendre aussi bien dans les communautĆ©s de lāintĆ©rieur que dans les « ribeirinhasĀ Ā» (trois communautĆ©s qui ne reƧoivent jamais de soins mĆ©dicaux et qui rarement vont en ville) et en plus paie une cuisiniĆØre pour le temps de leur sĆ©jour. La premiĆØre communautĆ© rencontrĆ©e (2000 personnes) habite dans un quartier proche dāune dĆ©charge « lixĆ£oĀ Ā». Le groupe reste lĆ trois jours. Bien plus que les chiffres (8 jours, 611 visites mĆ©dicales et 221 visites odontologiques) les commentaires des intervenants, des mĆ©decins et des gens du lieu sont Ć©loquents. Une femme, avec un fort mal de tĆŖte, revient les jours suivants pour respirer une atmosphĆØre quāelle dĆ©finit « de paradisĀ Ā». A la fin des « soinsĀ Ā», le mal de tĆŖte a presque complĆØtement disparu. Eliane vient de SĆ£o PauloĀ : Ā«Avant de venir je māĆ©tais documentĆ©e sur internet. Mais ici cāest tout autre chose, une leƧon que je porterai en moi pour toute la vie. AprĆØs le drame vĆ©cu ā elle fait rĆ©fĆ©rence Ć la perte de son mari – je pensais que je serais indiffĆ©rente Ć tout autre souffrance. Mais maintenant jāai beaucoup dāidĆ©es et un grand dĆ©sir dāaiderĀ !Ā Ā».
Tiago est un garƧon dāĆbidos qui participe au Projet pour la deuxiĆØme fois. Comme il ne pouvait pas acheter une paire de lunettes, ils ont organisĆ© une collecteĀ : « Voir tant de gĆ©nĆ©rositĆ© māa donnĆ© envie de faire quelque chose moi aussiĀ !Ā Ā». Ana Carla (mĆ©decin)Ā : « Je me suis rendu compte que nous nāĆ©tions pas dans les pires conditionsĀ ! Entendre de la bouche de diffĆ©rentes mamans que leur fils nāavait jamais eu la visite dāun mĆ©decin māa donnĆ© Ć rĆ©flĆ©chirĀ : peut-ĆŖtre que je ne rĆ©ussis pas Ć rĆ©soudre le problĆØme, mais je peux aimer, Ć©couter, rĆ©conforter, donner un mĆ©dicament. Cāest dĆ©jĆ quelque chose. Je ne me sens pas fatiguĆ©e, ma fatigue, lorsque je demande: « Que mange ton enfantĀ ?Ā Ā», cāest de māentendre rĆ©pondreĀ : « de la farineĀ Ā». Amanda est Ć©tudiante en mĆ©decineĀ : « Je vois maintenant la mĆ©decine avec un regard diffĆ©rentĀ : en face de moi il y a un malade et pas simplement sa maladie. On ne peut pas avoir bonne conscience en se contentant de prescrire un mĆ©dicament, nous devons soigner la personne.Ā Ā» Ereh est un jeune dāĆbidosĀ : « Pour nous cāest difficile de vivre dans cette situation. Mateus et moi sommes bĆ©nĆ©voles auprĆØs des enfantsĀ Ā». Solange (BelĆ©m)Ā : « Lorsque jāai entendu parler du projet, je māy suis intĆ©ressĆ©e et jāai demandĆ© Ć ma famille de pouvoir y participer. Je nāai reƧu que des critiques, mais arrivĆ©e ici jāai trouvĆ© une ambiance de famille Ć laquelle je ne māattendais pas. Voir des jeunes, qui pendant le mois de juillet, renoncent Ć leurs vacances, māa surprise.Ā Ā» Marco aussi est Ć©tudiant en mĆ©decineĀ : « Je me suis trouvĆ© dans lāimpossibilitĆ© de rĆ©soudre des situations graves, je nāavais pas les moyens pour Ā soigner, mais uniquement pour rĆ©conforter. Nous devons avoir le courage de nous salir les mains et dāaider les jeunes restĆ©s murĆ©s dans leur ville. Il nāy a pas que la drogue qui les endort, mais beaucoup dāautres vicesĀ : rester repliĆ©s sur eux-mĆŖmes, dans leur propre Ć©goĆÆsme.Ā Ā» Victor (Santarem)Ā : « Je vous remercie tous au nom de lāAmazonie, vous qui avez laissĆ© votre rĆ©gion pour venir dans nos pĆ©riphĆ©riesĀ Ā». Le Projet se poursuit maintenant avec la diffusion et la rĆ©colte de matĆ©riel utile et de fonds, pour que lāannĆ©e prochaine on puisse faire encore plus.
Aoƻt 29, 2017 | Non classifiƩ(e)
Nous recevons ce message dāune personne de la communautĆ© des focolari de HoustonĀ : « Nous vivons prĆØs du centre de Houston. Notre quartier prĆ©sente de nombreuses rues transformĆ©es en cours dāeau ayant pour arriĆØre-plan lāhorizon du centre. Nous avons de la chance car nous habitons dans lāune des rues les plus en hauteur, mais les personnes qui vivent plus bas sont toutes obligĆ©es dāĆŖtre Ć©vacuĆ©es. De nombreuses maisons des personnes de notre communautĆ© sont dĆ©truites. Lāune dāentre nous, infirmiĆØre, est restĆ©e bloquĆ©e Ć lāhĆ“pital, avec quatre autres de ses collĆØgues, et personne ne peut les rejoindre parce que toutes les rues du quartier sont devenues comme des fleuves. Aussi travaillent-elles sans arrĆŖtĀ : elles Ā prennent leurs repas et se reposent un peu Ā chacune Ć leur tour. La chose la plus triste, cāest que parmi les sinistrĆ©s il y a beaucoup de personnes Ć¢gĆ©es. Pour lāinstant nous ne pouvons rien faire car nous sommes bloquĆ©s dans notre rue, qui est devenue comme une petite Ć®le. Merci pour vos priĆØresĀ Ā».
Aoƻt 29, 2017 | Non classifiƩ(e)
En rĆ©pondant Ć lāinvitation des Ć©vĆŖques de Colombie et du PrĆ©sident de la RĆ©publique Juan Manuel Santos Calderón, prix Nobel de la paix en 2016, le pape FranƧois fera, du 6 au 11 septembre, une visite apostolique dans ce Pays dāAmĆ©rique du Sud. Son voyage sāinscrit dans lāaccompagnement du difficile processus de paix, dans un Pays Ć©prouvĆ© par des annĆ©es de guerre civile, en vue de favoriser la rĆ©conciliation. « Votre prĆ©sence nous aidera Ć dĆ©couvrir quāil est possible de nous rĆ©unir comme nation pour apprendre Ć retrouver un regard dāespĆ©rance et de misĆ©ricorde les uns envers les autresĀ Ā», a affirmĆ© Mgr Fabio SuescĆŗn Mutis, responsable du ComitĆ© qui prĆ©pare cette visite. Une image symbolique reprĆ©sente le Pape en train de faire le premier pas, encourageant tout le peuple Ć se remettre Ć construire et Ć espĆ©rer un futur de paix.
Aoƻt 29, 2017 | Focolare Worldwide
Nouvelle floraison “Comme chrĆ©tiens, nous avons dĆ©cidĆ©, ma femme et moi, dāadopter deux sÅurs. Malheureusement, Ć cause de mauvaises frĆ©quentations, toutes deux sont tombĆ©es dans la drogue. Depuis lors, un calvaire a commencĆ© pour nous: avortements, enfants non dĆ©sirĆ©s, problĆØmes avec la justice. Nous nous sommes engagĆ©s Ć ĆŖtre pour elles, encore plus quāavant, un espace dāaccueil et de paix. Maintenant, la plus grande se remet et, en plus de sa fille, elle veut aussi prendre soin, avec nous, du fils de sa sÅur, qui est encore dans le tunnel de la drogue. Nous sommes spectateurs dāune trĆØs dĆ©licate floraison.” (M. et D.H. ā Suisse) Lāinnocent acquittĆ© “Je suis avocat de profession. Il y a plusieurs mois, jāai dĆ©fendu un Soudanais accusĆ© dāĆŖtre un passeur et un membre dāune association de malfaiteurs. Il avait Ć©tĆ© trouvĆ© gouvernant un bateau qui transportait 119 migrants, dont des femmes et des enfants. Durant les rĆ©unions que jāai eues avec lui en prison, jāai compris qu’il sāagissait dāun rĆ©fugiĆ© comme les autres, mais, ayant Ć©tĆ© abandonnĆ©s par le passeur, il avait eu le courage de gouverner le bateau malgrĆ© son inexpĆ©rience, pour sauver les autres et lui-mĆŖme. Malheureusement, il n’avait pas Ć©tĆ© cru. Me chargeant de la souffrance de ce jeune, je me suis proposĆ© de prouver son innocence au-delĆ du fait quāĆ cause de sa condition de pauvretĆ©, il nāaurait pas pu me payer. Bien sĆ»r, jāaurais pu profiter du soutien de lāĆtat, qui cependant nāeffectue pas toujours les payements ou, sāil les effectue, ils ne sont pas suffisants. Mais cāĆ©tait mon frĆØre. Durant le procĆØs, jāai fait de mon mieux pour le dĆ©fendre. JusquāĆ obtenir son acquittement.” (S. ā Italie) La “conjuration” “Comme dāautres fois, papa avait bu plus que de raison et cāĆ©tait tendu Ć la maison. Puisque personne ne parlait, j’ai trouvĆ© le courage, le fixant dans les yeux, de lui dire la douleur et le dĆ©sarroi que nous ressentions Ć cause de sa faiblesse. AprĆØs moi, mes autres frĆØres sont aussi intervenus. Les choses ont changĆ©; en famille est nĆ© un genre de conjuration et, maintenant, papa fait tout pour ĆŖtre fidĆØle Ć sa proposition de ne pas boire. Faire semblant de rien nāavait pas Ć©tĆ© une solution: pour lāaider, nous avions dĆ» lui dire, par amour, la vĆ©ritĆ©. Et, ensemble, nous avons rĆ©ussi.” Ā (N.N. ā AmĆ©rique du Sud) La reconnaissance dāun fils “Plus le temps passe, plus ma reconnaissance envers maman grandit. AprĆØs que papa nous a abandonnĆ©s, elle a continuĆ© Ć travailler durement sans que rien ne nous manque, Ć nous ses quatre enfants. Un jour, elle est allĆ©e Ć lāenterrement de son beau-frĆØre et est rentrĆ©e Ć la maison avec un bĆ©bĆ© de huit mois dans les bras. Sa sÅur ne pouvait pas sāen occuper. Nous avons grandi ainsi. Je pense que le bien qui anime maintenant nos familles est un fruit de la grandeur de notre mĆØre, qui nāa pas fait attention Ć elle-mĆŖme, mais a toujours Ć©tĆ© disponible.”Ā (C.A. ā Pologne)
Aoƻt 28, 2017 | Non classifiƩ(e)
En ce moment a lieu Ć Tonadico (25-30 aoĆ»t) la quatriĆØme Summer School « Interfaith Engagement in Theory and PracticeĀ Ā», organisĆ©e par lāInstitut Universitaire Sophia en partenariat avec lāIslamic Institute of England (Londres, Royaume Uni) et le Risalat Institute (Qum, Iran). 42 Ć©tudiants chrĆ©tiens et musulmans chiites y participent, en Ā prĆ©sence de deux Professeurs dāuniversité : Piero Coda (PrĆ©sident de lāIUS) et Mohammed Shomali (Directeur du Centre Islamique de Londres). Lāobjectif de la Summer School est dāoffrir un espace de rĆ©flexion et dāĆ©changes sur les patrimoines culturels et religieux du Christianisme et de lāIslam, ainsi que sur les perspectives de dialogue et de collaboration rĆ©ciproque, Ć la lumiĆØre des dĆ©fis actuels.
Aoƻt 28, 2017 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
Se prĆ©parant Ć monter Ć JĆ©rusalem, JĆ©sus annonce la proximitĆ© du Royaume de Dieu. Sentant la grandeur de sa mission, ses disciples ont reconnu en lui lāEnvoyĆ© de Dieu attendu par tout le peuple dāIsraĆ«l. Ils sāattendent Ć voir enfin la libĆ©ration de lāoccupation romaine et lāaube dāun monde meilleur. Or JĆ©sus refuse dāalimenter ces illusions. Il affirme clairement que son voyage vers JĆ©rusalem ne le conduira pas au triomphe, mais plutĆ“t au rejet, Ć la souffrance et Ć la mort. Il rĆ©vĆØle aussi quāil ressuscitera le troisiĆØme jour. Paroles difficiles Ć comprendre et Ć accepter, au point que Pierre rejette un projet quāil juge absurde et cherche Ć en dissuader JĆ©sus. AprĆØs lāavoir sĆØchement rĆ©primandĆ©, JĆ©sus sāadresse Ć tous les disciples avec cette invitation bouleversante : Ā« Si quelquāun veut venir Ć ma suite, quāil se renie lui-mĆŖme et prenne sa croix, et quāil me suive. Ā» Que demande donc JĆ©sus Ć ses disciples dāhier et dāaujourdāhui par ces paroles ? DĆ©sire-t-il que nous mĆ©prisions notre vie ? Que nous embrassions tous une vie ascĆ©tique ? Que nous recherchions la souffrance pour plaire Ć Dieu ? Non, cette parole nous exhorte plutĆ“t Ć suivre les pas de JĆ©sus, Ć accueillir les valeurs et les exigences de lāĆvangile pour lui ressembler le plus possible. Cela signifie vivre avec plĆ©nitude, comme il lāa fait, mĆŖme lorsque lāombre de la croix apparaĆ®t sur le chemin. Ā« Si quelquāun veut venir Ć ma suite, quāil se renie lui-mĆŖme et prenne sa croix, et quāil me suive. Ā» Nous ne pouvons le nier : chacun Ć sa propre croix. La souffrance, sous toutes ses formes, fait partie de la vie humaine, mais elle nous semble incomprĆ©hensible, contraire Ć notre dĆ©sir de bonheur. Pourtant cāest justement lĆ que JĆ©sus nous apprend Ć dĆ©couvrir une lumiĆØre inattendue, rappelant ces merveilleux vitraux dans des Ć©glises où, vus de lāextĆ©rieur, ils semblaient sombres et sans beautĆ©. Si nous voulons le suivre, JĆ©sus nous demande de changer nos valeurs, de ne plus nous focaliser sur notre intĆ©rĆŖt. Il nous propose de privilĆ©gier les exigences des autres, de nous dĆ©penser pour les rendre heureux. Comme il lāa fait lui-mĆŖme en rĆ©confortant et en rendant espĆ©rance Ć ceux quāil rencontrait. Cette libĆ©ration de notre Ć©goĆÆsme nous fera grandir en humanitĆ© et rĆ©aliser notre personnalitĆ©. Ā« Si quelquāun veut venir Ć ma suite, quāil se renie lui-mĆŖme et prenne sa croix, et quāil me suive. Ā» JĆ©sus nous invite Ć ĆŖtre tĆ©moins de lāĆvangile, en dĆ©pit des incomprĆ©hensions de notre entourage. Il nous demande de rester avec lui en donnant notre vie pour lāidĆ©al le plus Ć©levĆ© : la fraternitĆ© universelle, la civilisation de lāamour. Cet aspect radical de lāamour est une exigence profonde du cÅur humain, comme en tĆ©moignent dāailleurs des personnalitĆ©s de traditions religieuses non chrĆ©tiennes, qui ont suivi la voix de leur conscience jusquāau bout. Gandhi Ć©crivait : Ā« Si quelquāun me tue et que je meure avec une priĆØre sur les lĆØvres pour mon assassin, avec la conscience de la prĆ©sence vivante de Dieu dans le sanctuaire de mon cÅur, alors seulement pourra-t-on dire que je possĆØde la non-violence des forts . Ā» Chiara Lubich a trouvĆ© dans le mystĆØre de JĆ©sus crucifiĆ© et abandonnĆ© le chemin pour guĆ©rir chaque blessure et chaque absence dāunitĆ© entre les personnes, les groupes et les peuples. En 2007, Ć lāoccasion dāune grande rencontre de Mouvements et CommunautĆ©s religieuses de diverses Ćglises Ć Stuttgart, elle sāexprimait ainsi : Ā« Chacun de nous, dans sa vie, Ć©prouve Ć©galement des souffrances semblables aux siennes. [ā¦] Lorsquāune souffrance nous touche, rappelons-nous Celui qui les a faites siennes : elles sont comme un Ć©cho de sa prĆ©sence, une participation Ć sa souffrance. Et nous aussi, nous pouvons imiter JĆ©sus qui nāest pas restĆ© paralysĆ©, mais, aussitĆ“t aprĆØs son cri, a prononcĆ© ces mots : āPĆØre, entre tes mains, je remets mon espritā (Lc 23,46), sāabandonnant de nouveau entre les mains du PĆØre. Ā« Comme lui, nous pouvons aller au-delĆ , surmonter notre Ć©preuve, en lui disant : āCāest toi, JĆ©sus abandonnĆ©, que jāaime dans cette souffrance. Cette Ć©preuve me parle de toi, jāy vois ton visageā. Si, aprĆØs avoir fait cela, nous nous lanƧons Ć aimer nos frĆØres dans le moment qui suit et Ć faire ce que Dieu dĆ©sire de nous, nous ferons lāexpĆ©rience, dans la plupart des cas, que la souffrance se transforme en joie. [ā¦] Les communautĆ©s où nous vivons [ā¦] peuvent connaĆ®tre des divisions grandes ou petites. Dans ces souffrances-lĆ aussi, nous pouvons discerner son visage. Nous serons en mesure de surmonter ces souffrances et de tout faire pour reconstruire la fraternitĆ© avec les autres [ā¦]. JĆ©sus crucifiĆ© et abandonnĆ© est donc la voie, le modĆØle de la culture de communion . Ā» Commission Parole de vie (La Commission Parole de vie est composĆ©e de deux biblistes, de reprĆ©sentants dāAsie, dāAfrique, dāAmĆ©rique Latine, de jeunes, du monde de la communication et de lāÅcumĆ©nisme)
Aoƻt 28, 2017 | Focolare Worldwide
Les 55 entrepreneurs venaient de pays trĆØs divers (RĆ©publique DĆ©mocratique du Congo, Angola, Ouganda, NigĆ©ria, CĆ“te dāIvoire, Cameroun, Burkina-Faso, Madagascar, BĆ©nin et Hollande), dĆ©sireux deĀ lancer 30 projets dāentreprises innovantes, accompagnĆ©s par une Ć©quipe internationale de  « mentorsĀ Ā» (sept africains, cinq europĆ©ens et une sud-amĆ©ricaine). Le premier Startup Lab 2017 africain a eu lieu en juin dernier Ć Fontem, au cÅur de la forĆŖt camerounaiseĀ : cinq jours dāĆ©tudes pour se former et approfondir lāesprit dāentreprise liĆ© aux valeurs de lāĆconomie de Communion, un parcours dĆ©jĆ effectuĆ© par de nombreux entrepreneursĀ du monde entier. LāidĆ©e de consacrer une semaine Ć l’incubation de projets est nĆ©eĀ il y a deux ans Ć Nairobi, en 2015, au cours de lāassemblĆ©e internationale de lāEdC: quelques jeunes avaient partagĆ© avec la premiĆØre gĆ©nĆ©ration dāentrepreneurs leur rĆŖve de rĆ©aliser quelques projets. Leur Ć©nergie, leur capacitĆ© et motivation ne pouvaient quāĆŖtre soutenues. Cāest ainsi quāon aĀ lancĆ© la proposition de rĆ©aliser, dans les deux ans, une activitĆ© dāincubation qui leur soitĀ spĆ©cifiquement dĆ©diĆ©e. En juin 2017, lors de la StartUp Lab dans la citĆ© pilote Mafua Ndem de Fontem, quelques uns de ces rĆŖves ont dĆ©jĆ commencĆ© Ć dĆ©marrer comme activitĆ©s productives.
Le Laboratoire dĆ©bute. Anouk GrĆ©vin, franƧaise, professeure Ć lāĆcole Polytechnique de lāUniversitĆ© de Nantes et en charge du cours dāĆconomie et de Management Ć lāInstitut Universitaire Sophia,Ā prĆ©sente les valeurs de lāĆconomie de Communion. Lāargentine Florencia Locascio, experte en communications sociales, expose la technique de « lāelevator pitchĀ Ā», qui permet de proposer son idĆ©e dāentreprise Ć un client potentiel ou Ć un investisseur de faƧon claire, synthĆ©tique et efficace et en un temps record, comparable Ć une rapide montĆ©e en ascenseur. Florencia Locascio fait partie de lāEoCIIN (Economy of Communion International Incubating Network) pour « lāincubationĀ Ā» de nouvelles entreprises dans un esprit de communion et de solidaritĆ©. Pierre Chevalier, entrepreneur franƧais, pilote un laboratoire dĆ©diĆ© Ć la recherche des idĆ©es les plus innovantes et Ć lāanalyse des projets, sans oublier lāeffort nĆ©cessaire pour les soutenir. Comme la partie engloutie dāun iceberg qui, sans quāon la voie, soutient la partie visibleĀ : « Lāillusion de lāicebergĀ Ā» exprime parfaitement la vie et lāengagement dāun entrepreneur dont le succĆØs se mesure Ā au prix de grands sacrifices: travail, conviction et crĆ©ativitĆ©.
Lāapprofondissement des notions de bilan, de budget (ābudget de gestion, cash flow et niveau des amortissementsā), vente, coĆ»ts de production, comptes-rendus financiers est confiĆ© Ć Giampietro Parolin, professeur de StratĆ©gieĀ dāentreprise Ć lāInstitut Universitaire Sophia. Les exercices pratiques sur les coĆ»ts et les produits aident Ć comprendre la composante financiĆØre, avec une rĆ©fĆ©rence particuliĆØre au calcul et Ć la prĆ©vision des ventes, au coĆ»t de la production et au rapport financier. Markus Ressl, conseiller auprĆØs de la Ressolution et entrepreneur de lāEdC, analyse avec les jeunes entrepreneurs, sur le plan thĆ©orique et pratique, divers modĆØles de business. Enfin sont examinĆ©s les mĆ©canismes et le fonctionnement dāune entrepriseĀ de lāEdC. Nouvelle intervention de Florencia Locascio le dernier jour. Il est dĆ©diĆ© aux stratĆ©gies de communication: nom de lāentreprise, logo, slogan, et utilisation des divers moyens de communication en fonction des clientĆØles ciblĆ©es. Une image symbolique, remise en fin de stage avec les certificats de participation, reprĆ©sente un groupe de personnes, protagonistes dāune nouvelle faƧon de faire de lāĆconomie, rassemblĆ©es autour de la CitĆ© pilote Mafua NdemĀ : elles lĆØvent leurs bras reliĆ©s par une cordelette pour signifier leur pacte de rĆ©ciprocitĆ©. Cāest peut-ĆŖtre le dĆ©but dāune nouvelle histoire pour ces jeunes startups.
Aoƻt 27, 2017 | Non classifiƩ(e)
AprĆØs avoir dĆ©veloppĆ© les points de lāart dāaimer, selon lāexpression chĆØre Ć Chiara Lubich, Maria Voce se demande : Ā« Mais comment faire pour vivre cet art qui ne se base pas sur des sentiments ou de bonnes rĆ©solutions, mais que lāon met en pratique avec la mesure que JĆ©sus veut, cāest-Ć -dire jusquāĆ donner la vie. Existe-t-il une clĆ©, un secret, qui nous rend toujours davantage capables de vivre Ć cette mesure-lĆ ? Ā». Elle parle alors du Ā« moment culminant Ā» de la passion de JĆ©sus, lorsquāil se sent abandonnĆ© par le PĆØre (Mt 27,46), et pourtant, il se remet entre ses mains (Lc 23,46), en surmontant Ā« cette immense souffrance ; et de cette maniĆØre, il a ramenĆ© les hommes dans le sein du PĆØre et dans la communion entre eux Ā». Ā« Comment pouvons-nous vivre ce mystĆØre de JĆ©sus abandonnĆ©-ressuscitĆ© ? Comment rĆ©ussir Ć progresser quand sur le chemin ÅcumĆ©nique nous nous heurtons au problĆØme de la vĆ©ritĆ© ? Ā», se demande encore la prĆ©sidente. Ā« Ayez en vous les mĆŖmes sentiments que le Christ JĆ©sus : – Ć©crit lāapĆ“tre Paul aux Philippiens ā Lui, qui Ć©tait de condition divine, ne retint pas jalousement le fait quāil Ć©tait Dieu, mais il sāabaissa lui-mĆŖme assumant une condition de serviteur, devenant semblable aux hommes ā (Phil 2,5-7). Dans cette attitude nous pouvons transmettre de maniĆØre crĆ©dible la vĆ©ritĆ© du Christ. Christ qui sāest vidĆ© de tout, comme don dāamour Ā». Et de citer le pape FranƧois en conclusion de la Semaine de PriĆØre pour lāunitĆ© des chrĆ©tiens, le 25 janvier dernier : “Si nous vivons cette mort Ć nous-mĆŖmes pour JĆ©sus, notre vieux style de vie est relĆ©guĆ© au passĆ©, et comme cela est arrivĆ© Ć St. Paul, nous entrons dans une nouvelle forme dāexistence et de communion”. Ā« Chiara Lubich appelle cette nouvelle forme dāexistence et de communion : “JĆ©sus au milieu de nous”. Cette expression se rĆ©fĆØre Ć la promesse de JĆ©sus de se rendre prĆ©sent au milieu de ceux qui se trouvent rĆ©unis en son nom, qui signifie en son amour (Mt 18,20). Cette prĆ©sence du RessuscitĆ© parmi les siens est dĆ©cisive pour lāÅcumĆ©nisme Ā». En 1996, aprĆØs une rencontre avec un millier dāanglicans et de catholiques, Chiara commence Ć parler dāÅcumĆ©nisme “du peuple”. Cāest dans cet esprit que naĆ®t lāĆ©lan vers “Ensemble pour lāEurope”, communion et collaboration entre maintenant plus de 300 mouvements et communautĆ©s de diverses Ćglises. Ā« Sans une vĆ©ritable rĆ©conciliation ā affirme Maria Voce ā on ne progresse pas sur le chemin vers lāunitĆ©. Et cette rĆ©conciliation caractĆ©rise jusquāaujourdāhui la communion entre les mouvements Ā». Enfin, conclut la prĆ©sidente : Ā« Sur les traces de ce qui est advenu Ć Lund le 31 octobre 2016 lorsque le pape FranƧois et le prĆ©sident de la FĆ©dĆ©ration Mondiale LuthĆ©rienne, lāĆ©vĆŖque Dr Munib Youman, ont voulu commĆ©morer ensemble les dĆ©buts des 500 ans de la RĆ©forme, jāai senti que je devais donner un nouvel Ć©lan Ć lāengagement ÅcumĆ©nique qui caractĆ©rise notre mouvement Ā». Ainsi est nĆ©e dans la citĆ©-pilote proche dāAugsbourg “La dĆ©claration dāOttmaring” qui Ā« veut nous aider Ć penser ÅcumĆ©niquement : rappeler que nāimporte quel frĆØre que je rencontre, quāil soit de mon Eglise ou dāune autre Eglise, il appartient au corps du Christ, Ć ce corps pour lequel le Christ a donnĆ© sa vie. Cāest un engagement absolu que nous prenons en tant que mouvement des Focolari et que nous pouvons faire pĆ©nĆ©trer dans le quotidien et dans tous les aspects de la vie humaine. LāÅcumĆ©nisme est une nĆ©cessitĆ© de notre temps. Il doit avancer. Parce quāil rĆ©pond au besoin de Dieu que tout le monde a, mĆŖme si inconsciemment. Si les gens ont lāoccasion de rencontrer JĆ©sus prĆ©sent parmi les chrĆ©tiens qui sāaiment, la foi naĆ®tra en eux, ils changeront leur maniĆØre de se comporter, ils chercheront la paix et des solutions de justice, et ils sāengageront pour la solidaritĆ© entre les peuples. Uniquement si nous sommes unis entre chrĆ©tiens, le monde pourra rencontrer Dieu Ā». Lire le texte intĆ©gral en italien
Aoƻt 26, 2017 | Non classifiƩ(e)
« Dans le monde dāaujourdāhui, si mondialisĆ© et interdĆ©pendant, le dialogue semble lāunique chemin pour que lāhumanitĆ© puisse survivre. Ou lāon se combat les uns contre les autres jusquāĆ la destruction rĆ©ciproque ou lāon dialogueĀ ; de fait seule lāouverture Ć lāautre et le dialogue crĆ©ent la vie et mĆØnent Ć la vie, parce quāils fondent toute action sur les ĆŖtres reconnus comme frĆØres, enfants de Dieu. Et lāEsprit Saint, dāaprĆØs ce quāil me semble comprendre, est en train de pousser un peu partout nos Ćglises dans cette directionĀ : dialoguer pour retrouver lāunitĆ© rompue les siĆØcles passĆ©s, pour donner en tant que chrĆ©tiens un tĆ©moignage commun face au monde, selon la priĆØre de JĆ©susĀ : “PĆØre, que tous soient un, afin que le monde croie” (cf. Jn 17)Ā Ā». Cāest ce quāexhorte la prĆ©sidente du mouvement des Focolari, Maria Voce, dans son intervention bien articulĆ©e. Une partie de son tĆ©moignage ÅcumĆ©nique personnel jusquāĆ la rencontre avec la spiritualitĆ© de lāunité : « Au cours des annĆ©es 60, Ć travers lāexpĆ©rience de Chiara Lubich qui Ć©tait entrĆ©e en contact avec quelques chrĆ©tiens, membres de la “FraternitĆ© de vie commune” dāAllemagne, sāouvre pour le Mouvement le dialogue ÅcumĆ©nique. En 1965, la citĆ©-pilote dāOttmaring (Allemagne), voit le jourĀ ; catholiques et Ć©vangĆ©liquesĀ vivent ensembleĀ Ā». Durant le Concile Vatican II, Chiara entre en contact avec quelque Observateurs dāautres Ćglises. DĆ©butent ainsi celles quāon a appelĆ©es les « Semaines ÅcumĆ©niquesĀ Ā», où, chaque annĆ©e, nous nous communiquons rĆ©ciproquement les expĆ©riences de la Parole vĆ©cue entre chrĆ©tiens de diffĆ©rentes Ćglises, en mettant surtout lāaccent sur le Commandement nouveau de JĆ©susĀ : “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimĆ©s” (Jn 13,34). Ć la rencontre historique du 13Ā juin 1967 entre le Patriarche ÅcumĆ©nique AthĆ©nagoras I et Chiara Lubich, Maria Voce se trouvait Ć Istanbul, en Turquie, en tant que responsable du mouvement local. « Ce fut la premiĆØre des 25 rencontres que Chiara aura avec cette grande figure charismatique. AthĆ©nagoras se dĆ©clarait « son discipleĀ Ā» et dĆ©sirait un focolare Ć ConstantinopleĀ Ā». Dāautres rencontres ÅcumĆ©niques importantes suivront. « Des chrĆ©tiens des Ćglises les plus variĆ©es ont voulu partager la spiritualitĆ© de lāunitĆ© et plusieurs se sont sentis appelĆ©s Ć faire partie des diffĆ©rentes vocations spĆ©cifiques du mouvement, tout en restant chacun et chacune bien insĆ©rĆ© dans sa propre EgliseĀ Ā». De fait, se rappelle Maria Voce, « le dialogue ne se fait pas entre les cultures, mais bien entre les personnes. Ou mieux, on vit en dialogueĀ Ā». Et encoreĀ : « Le fondement du dialogue est Dieu, Dieu qui est amour et pĆØre de nous tous et qui fait de tous des fils dans le Fils, tous frĆØres, tous une unique famille. DĆØs le dĆ©but, Chiara a fait de la priĆØre de JĆ©sus « que tous soient unĀ Ā» – que nous pouvons traduire par “transformer lāhumanitĆ© tout entiĆØre en une seule famille” – la devise de sa vie et a invitĆ© des millions de personnes, dans le monde entier, Ć sāengager Ć vivre pour la rĆ©aliserĀ Ā». Pour les Focolari, donc, « le dialogue est un style de vie, une nouvelle culture, que le mouvement peut et veut offrir aux hommes et aux femmes dāaujourdāhuiĀ Ā». « Il doit donc ĆŖtre soutenu et imprĆ©gnĆ© de misĆ©ricorde, de compassion, de charité ». Maria Voce cite Chiara Lubich qui, en 1970, Ć©critĀ : “Si nous nāavons pas la charitĆ©, nous nāaurons pas la lumiĆØre de Dieu et le dialogue, nāimporte quel dialogue, peut devenir stĆ©rile, infructueuxĀ ” (1). Et, toujours Chiara LubichĀ : “Celui qui est Ć cĆ“tĆ© de moi a Ć©tĆ© crƩƩ en cadeau pour moi et moi jāai Ć©tĆ© crƩƩe en cadeau pour celui qui se trouve Ć cĆ“tĆ© de moi. Sur la terre tout est en rapport dāamour avec toutĀ : chaque chose avec chaque chose. Il faut cependant ĆŖtre lāAmour pour trouver le fil dāor entre les ĆŖtres”(2). La prĆ©sidente des Focolari dĆ©veloppe ensuite ce quāon appelle « lāart dāaimerĀ Ā», qui se rĆ©sume en quelques pointsĀ : aimer tout le monde, toujours aimer, aimer en premier, « se faire unĀ Ā» avec lāautre (cf. 1Co 9,22). « De cette maniĆØre le prochain se sent compris, acceptĆ©, soulagé ».Ā (PremiĆØre partie)
- LUBICH, Discours aux focolarini, 1970. Texte non publié cité par Vera Araújo, Le cinquième dialogue
- LUBICH, Ecrits Spirituels 1, āLāattraction du temps moderneā, CittĆ Nuova, Rome 1978, 140.
Aoƻt 25, 2017 | Non classifiƩ(e)
A Castel Gandolfo, la rencontre annuelle des délégués du Mouvement, en provenance du monde entier, ainsi que des responsables de quatre Cités pilotes des Focolari.
Aoƻt 25, 2017 | Non classifiƩ(e)
La salle dāattente Ć©tait bondĆ©e, car plusieurs mĆ©decins consultent dans ce centre mĆ©dical. Il y avait seulement deux chaises de libres, une Ć cĆ“tĆ© dāune femme trĆØs Ć©lĆ©gante et lāautre Ć cĆ“tĆ© dāun homme dāoù provenait une forte odeur ā ses vĆŖtements faisaient comprendre que lāhygiĆØne Ć©tait trĆØs prĆ©caire -. Peut-ĆŖtre Ć©tait-il lĆ pour se protĆ©ger du froid intense de la rue. Mon premier Ć©lan fut celui de māasseoir Ć cĆ“tĆ© de la dame car cette odeur me donnait la nausĆ©e. Cependant, je ne pus Ć©viter de penser que si JĆ©sus Ć©tait prĆ©sent en ce prochain, il lāĆ©tait aussi dans ce pauvre. Il nāy avait pas dāexcuses : ma place Ć©tait Ć cĆ“tĆ© de lui, elle Ć©tait la personne Ć prĆ©fĆ©rer, justement pour son aspect imprĆ©sentable, parce quāil Ć©tait un de ces ārejetĆ©sā. Je m āassis donc lĆ en tentant de vaincre la naturelle aversion que je sentais, sous les regards Ć©tonnĆ©s des gens. Cet homme commenƧa immĆ©diatement Ć me parler :āāMais quel beau pullover, quel beau pantalon ! Comme ce serait chouette dāavoir des vĆŖtements comme Ƨa !āā. Quand il commenƧa Ć toucher mon pantalon pour en apprĆ©cier la qualitĆ© et Ć parler avec plus dāenthousiasme encore de mes habits, je dois avouer que je commenƧai Ć me sentir mal Ć lāaise.
Les gens regardaient et sāattendaient Ć une rĆ©action de ma part. Alors je me consacrai complĆØtement Ć lui, en le traitant avec dignitĆ©, sans le juger, en voyant en lui un frĆØre. Peu māimportait ce qui semblait vrai ou non ce quāil me racontait de sa vie…Je comprenais quāil avait besoin de quelquāun qui lāĆ©coute, le valorise et quāil se sente quelquāun dāimportant. Jāessayais de ne pas faire attention au fait quāen parlant, il postillonnait sur mes habits. Je sentais que cet effort māextirpait dāune vie commode, et quāen faisant ainsi, jāallais rĆ©ussir Ć aimer cette personne. Je lui proposai de le voir le jour suivant pour aller boire ensemble un cafĆ©. Mon nouvel ami avait lāair surpris et content. Bien sĆ»r, beaucoup de gens nous Ć©coutaient. A la fin, jāentendis mon nom et jāentrai pour la visite mĆ©dicale. Quand jāen sortis, āāmonāāpauvre nāĆ©tait plus lĆ . Dans la salle dāattente dĆ©sormais presque vide, il y avait encore la dame Ć©lĆ©gante qui sāapprocha de moi avec un beau sourire :āāExcusez-moi si je vous dĆ©range ā me dit-elle -. Jāai suivi toute votre conversation avec ce monsieur. Il me semblait que votre patience nāavait aucune limite. Jāaurais voulu faire la mĆŖme chose mais je nāen ai pas eu le courage . Jāai Ć©coutĆ© chacune de vos paroles et vous aviez lāair rĆ©ellement intĆ©ressĆ© par cette conversation si spĆ©ciale. Quand vous ĆŖtes entrĆ© chez le mĆ©decin, ce monsieur sāest levĆ© et nous a remerciĆ©s pour la patience et nous a dit :āāLui, cāest vraiment un ami. Je ne lāavais jamais vu auparavant mais il māa vraiment aimĆ©. Pour lui, je suis vraiment une personne importante !ā Puis il sāen est allĆ©. Dites-moi, pourquoi avez-vous agi de la sorte avec lui ?āā. Je lui rĆ©pondis que je suis chrĆ©tien et que je veux aimer et servir chaque prochain et spĆ©cialement ceux qui souffrent le plus, comme un pĆØre ferait avec son fils. La dame exprima sa surprise. Elle rĆ©flĆ©chit un peu et puis, en souriant, me dit :āāSi cāest cela vivre en chrĆ©tien, je peux peut-ĆŖtre māy retrouver avec cette foi que jāai perdue il y a si longtempsāā. Le jour suivant, jāallai prendre le cafĆ© avec mon nouvel ami. Je lui apportai quelques habits propres. Quand on se quitta, il māembrassa. Entre les larmes, il me confessa : āāIl y a bien longtemps que personne ne māa plus traitĆ© ainsi comme un ĆŖtre humain qui a besoin dāaffection et dāamourāā. TirĆ© de Urs Kerber āāLa vida se hace caminoāā (La Vie se fait routeāā) – Ed. Ciudad Nueva, Buenos Aires (RA) 2016 , pages 15 et 16.
Aoƻt 24, 2017 | Focolare Worldwide
A la suite du tremblement de terre de lāan dernier en Italie Centrale, nombreux sont ceux qui se sont mobilisĆ©s pour ĆŖtre aux cĆ“tĆ©s des sinistrĆ©s. Une catastrophe de cette ampleur, en effet, endommage non seulement les constructions, mais tout le tissu social et la capacitĆ© de rĆ©sistance personnelle et familiale, en laissant des traces sur toute une gĆ©nĆ©ration. Le Mouvement des focolari sāest dotĆ© dāun organisme stable qui compte sur la collaborationĀ de deux ONGĀ : AMU, AFN et dāautres associations (AIPEC, B&F Foundation, Abbraccio Planetario, Dialoghi in Architettura ainsi que les communautĆ©s du Mouvement en Italie) qui, face aux urgences, offrent compĆ©tence et organisation pour acheminer les aides et les rendre efficaces. āLe premier objectif que nous nous sommes fixĆ© a Ć©tĆ© de mettre en lien et de faire connaĆ®tre les Ā diverses initiatives pour nous aider Ć rester vigilants et Ć ne pas oublier ā explique Cesare Borin, membre de la « Coordination urgences des Focolari – . Les aides Ć©conomiques qui sont arrivĆ©es depuis le dĆ©but nāont reprĆ©sentĆ© quāune des nombreuses faƧons deĀ mettre en Åuvre la solidaritĆ© qui a mobilisĆ© de nombreuses personnes du Mouvement, pour ĆŖtre proches de ceux qui ont tout perdu dans cette situation dramatiqueĀ Ā». Ā Le projet prĆ©sente deux actions complĆ©mentaires:
āRImPRESA Aziendeā, qui consiste Ć fournir des matiĆØres premiĆØres , des machines et de petites infrastructures Ć des entreprises et, lĆ où cāest possible, Ć renforcer entre les entreprises les bonnes pratiques et les processus inspirĆ©s par les principes Ć©thiques de lāĆ©conomie civile, en favorisant ainsi le jumelage avec dāautres entreprises sur le territoire national. Dans le cadre de cette phase du projet, 60 petites entreprises ont Ć©tĆ© identifiĆ©es et visitĆ©esĀ : elles font partie des quatre rĆ©gions concernĆ©es et actuellement on est en train de finaliser lāacheminement de fournitures dāĆ©quipement et de matĆ©riel pour soutenir 25 entreprises agricoles et artisanales, sĆ©lectionnĆ©es sur la base dāune Ć©valuation approuvĆ©e par la protection civile. La seconde action du projet: āRImPRESA GASā fait la promotion des produits issus des entreprises frappĆ©es par le sĆ©isme Ć travers des Groupes dāAchats Solidaires (GAS), en favorisant ainsi la reprise du tourisme local. Actuellement les entreprises, surtout dans le secteur agro-alimentaire, sont au nombre de 13, avec un total de 90 inscriptions et environ 17000 euros de commandes. La rĆ©ponse aux besoins des personnes a Ć©tĆ© rapide, comme celles par exemples, de quelques familles dāAmatrice qui avaient demandĆ© un container en tĆ“le. Ainsi en mars 10 containers ont Ć©tĆ© livrĆ©s pour toutes les familles dāAmatrice et des environs, pour une valeur globale de 19000 euros. En collaboration avec la Caritas italienne, on est en train dāorganiser, pour la fin aoĆ»t 2017, un chantier dāĆ©tĆ© qui sera basĆ© Ć Torrita di Amatrice. Les activitĆ©s se dĆ©rouleront en juillet et en aoĆ»t, et prĆ©voient lāanimation dāun centre dāĆ©tĆ© pour les enfants, des activitĆ©s et jeux pour les adolescents des environs et des animations dans le centre des personnes Ć¢gĆ©es de Borbona. āLes habitants de ces trĆØs belles rĆ©gions ā conclut Borin ā ne nous disent pas āreconstruisez notre maisonā, mais insistent fortement en disant: ā Ne nous laissez pas seulsĀ !Ā Ā». Parmi les enseignements tirĆ©s, il faut souligner lāimportance de ne pas marginaliser ni Ć©touffer la contribution de la sociĆ©tĆ© civile. A cĆ“tĆ© de lāintervention compĆ©tente des services dāurgence de lāĆtat, nous avons besoin dāinclure et de prĆ©voir une plus vaste prĆ©sence des forces sociales, prĆ©cisĆ©ment en raison de leur capacitĆ© Ć activer la chaĆ®ne de fraternitĆ©. Et cela, comme nous le voyons Ć travers notre petite expĆ©rience, rendra peut-ĆŖtre plus efficace le travail des institutions et la capacitĆ© de faire redĆ©marrer les processus de productionĀ Ā».Ā Ā Contact: emergenzaterremoto.italia@focolare.org
Aoƻt 23, 2017 | Non classifiƩ(e)
Cāest le titre de lāĆ©vĆ©nement LoppianoLab (30 sept. – 1er oct. 2017), Ā le laboratoire national dāĆ©conomie, de culture, de communication, formation et innovation, promu chaque annĆ©e par CittĆ Nuova, par le pĆ“le Lionello Bonfanti, par lāInstitut Universitaire Sophia (IUS) et la CitĆ© Pilote internationale de Loppiano. Immigration, travail, pauvretĆ©, insertion sociale, lutte contre la corruption, engagement pour le bien commun, famille, jeunes, Ć©ducation⦠ce seront, parmi beaucoup dāautres, les sujets abordĆ©s au cours de la huitiĆØme Ć©dition du Laboratoire.
Aoƻt 23, 2017 | Non classifiƩ(e)
InstituĆ©e par lāONU en 2005, dans le but de sensibiliser la sociĆ©tĆ© envers ceux qui mĆØnent une vie plus difficile, la JournĆ©e Internationale de la SolidaritĆ© que lāon cĆ©lĆØbre chaque annĆ©e le 31 aoĆ»t, rappelle Ć la communautĆ© internationale que lāattitude la plus naturelle, inhĆ©rente Ć lāĆŖtre humain, nāest pas celle de la haine, de la discrimination et de lāindiffĆ©rence Ć lāĆ©gard de celui qui ne parvient pas Ć sāĆ©manciper ni Ć vivre dignement, mais celle de lāentraide, du soutien, sans profit personnel.
Aoƻt 23, 2017 | Non classifiƩ(e)
Pendant une semaine, du 26 aoĆ»t au 2 septembre, dans le cadre dāun programme organisĆ© par la Caritas (Secours Catholique), les jeunes du Mouvement des Focolari engageront des actions auprĆØs des enfants, des jeunesĀ et des personnes Ć¢gĆ©es dans les environs dāAmatrice et de Borbona, deux des agglomĆ©rations frappĆ©es par le sĆ©isme de lāItalie Centrale. Une faƧon de continuer Ć soutenir les communautĆ©s de ces lieux. Sont en route environ 25 jeunes, en provenance de toute lāItalie.
Aoƻt 23, 2017 | Focolare Worldwide
RE-tourner (RI-tornare), RE-connaĆ®tre (RI-conoscere), RE- voir (RI-vedere), RĆ-embrasser (RI-abbracciare), RE- ssouvenir (RI-cordare). Je retourne Ć Ostiense avec les papillons dans lāestomac. Je cherche mes amis comme une dĆ©sespĆ©rĆ©e. En ces mois au cours desquels jāai quittĆ© Rome et sa grande beautĆ© (celle aux abords des gares ferroviaires), pour me consoler, quelques-uns avaient utilisĆ© des expressions rassurantes comme āāmais de toute maniĆØre, les pauvres, les derniers, les sans domicile fixe, tu les trouves partout…āā. Moi je nāai pas aimĆ© les pauvres et les derniers ā¦.Jāai aimĆ© Samir, Fulvio, Gian Paolo, Gabriele, Jazmin (ā¦). Cela sāappelle de lāamitiĆ©, mesdames et messieurs. Claudio me traite avec la tendresse dāun souffle, Ć©tant historiquement une brute, celui Ć qui il ne vaut mieux pas sāy frotter, le plus agressif de tous. Avec la distance dāun ocĆ©an, je me rends compte que lāamitiĆ© lāa transformĆ© lui, mais surtout, māa transformĆ©e. Je parle, jāĆ©coute, je māassieds, je me sens rĆ©ellement Ć la maison. Ce sens de re-tourner et de rĆ©-entrer, re-venir a peut-ĆŖtre la saveur de ce que nous appelons le paradis⦠se rĆ©-approprier aprĆØs sāĆŖtre perdus. Je rĆ©-entends leurs histoires et leurs absurdes. Pour moi qui ces mois-ci ai allumĆ© en moi des questions pressantes sur le sens des parcours, le paradoxe des dĆ©cisions, lāinterruption des projets, la crainte Ć propos de la propre mission…moi qui me perds dans toutes ces prĆ©tentions, je vois que mes amis nāont ni parcours, ni missions, ni choix, ils ne savent mĆŖme pas se raconter. Moi qui me suis perdue dans toutes ces questions bourgeoises, moi, ici et maintenant, je cesse de me perdre. Eux sont mes amis et ce ne serait pas juste avoir pour moi quelque chose quāils ne peuvent pas se permettre. Cela sāappelle amitiĆ©, mesdames et messieurs. Alors que je descends de mon moi, de ma volontĆ©, de mes prĆ©tentions, je nāarrĆŖte pas de demander pour eux, pour moi, pour tous, le fil, …le fil qui lie tout sous ce ciel, toutes les histoires et les histoires propres, en un Unique projet. Je le demande humblement. Je me rĆ©-embrasse, je me salue avec les yeux humides et me dis : Ciao Paolo, bienvenue au pays !
Aoƻt 22, 2017 | Focolare Worldwide
“
JāĆ©tais mariĆ©e depuis peu lorsque mon mari est tombĆ© gravement malade. En mĆŖme temps, jāai dĆ©couvert que jāĆ©tais enceinte.” Cāest ainsi que commence le rĆ©cit dāune jeune femme nigĆ©riane. Loin de sa famille et seule, elle se tourne vers sa belle-famille. Mais elle trouve porte close. “Nous avons vĆ©cu un enfer.” Heureusement, aprĆØs, dāautres portes se sont ouvertes. Celles de Casa Alba. Pour elle, comme pour beaucoup dāautres jeunes femmes en difficultĆ©, un jour nouveau a commencĆ©. “Je ne sais pas comment j’aurais survĆ©cu autrement. Maintenant, grĆ¢ce Ć Dieu, les choses se sont amĆ©liorĆ©es.” Casa Alba est un projet du Mouvement des Focolari au Nigeria. Dāabord, pendant de nombreuses annĆ©es, elle est simplement appelĆ©e “Casa Gen” (GĆ©nĆ©ration nouvelle). Plus tard, Chiara Lubich propose de lāappeler “Alba”, avec le souhait quāelle puisse devenir une vraie maison pour de nombreuses jeunes filles en difficultĆ© provenant de tout le Nigeria. Ici, beaucoup, dont plusieurs sorties de la rue, trouvent un accueil et apprennent un mĆ©tier. Les activitĆ©s de couture (ensuite transformĆ©es en cours) et de batik (art de la coloration dāĆ©toffes), qui initialement servent Ć rĆ©unir un peu dāargent, deviennent un vrai projet de valorisation. La formation morale et spirituelle fait partie intĆ©grante du programme. Fin mai 2017. Dans le centre Mariapolis dāOnitsha, on fĆŖte le 25e anniversaire de Casa Alba, un week-end entier et une messe finale en plein air. 400 invitĆ©s, dont beaucoup portent le costume africain typique trĆØs colorĆ©, justement peint avec la technique batik. LāĆ©vĆŖque auxiliaire, Mgr Denis Chidi Isizoh, cĆ©lĆØbre la messe. “Focolare signifie feu ā explique-t-il durant lāhomĆ©lie. Le feu de lāencouragement, de lāĆ©vangĆ©lisation, de lāamour.” Il dĆ©crit les rencontres personnelles quāil a eues avec Chiara Lubich, pendant quāil travaillait avec le cardinal Arinze au Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux. Il continue: “Un Ć©colier franƧais a Ć©crit āJe pense donc je suisā. Un Africain ne le dirait jamais. Les Africains diraient āNous sommes donc je suisā. Je suis une personne parce que jāappartiens Ć une communautĆ©, Ć un groupe. C’est ce que les membres du Mouvement des Focolari nous disent: lorsque nous sommes unis comme une communautĆ©, alors nous nous retrouvons nous-mĆŖmes”.
Un pas en arriĆØre. Quelque temps auparavant, Elde de Souza, responsable de Casa Alba, se rend chez Mgr Denis pour lāinformer des difficultĆ©s Ć©conomiques du projet et de sa suspension imminente. Pour toute rĆ©ponse, lāĆ©vĆŖque renouvelle sa confiance et propose de fĆŖter en grande pompe le 25e anniversaire de Casa Alba, au lieu de la fermer. “Le Focolare au Nigeria est trop silencieux!” Toute la communautĆ© se mobilise, ne pouvant rester insensible Ć une telle proposition. Tous, grands et petits, se mettent au travail. L’enthousiasme de Mgr Denis est contagieux: “Le Nigeria est un endroit heureux. Nous sommes des personnes heureuses. Cependant, certaines ne le sont pas. Elles sont vraiment en difficultĆ©. Cāest lāexpĆ©rience de la vie”, mais tous nous pouvons unir nos souffrances Ć celle de JĆ©sus sur la croix, conclut-il. Toutes les “jeunes filles” de Casa Alba sont prĆ©sentes. Certaines sont adolescentes, dāautres dĆ©jĆ grands-mĆØres. La fĆŖte est lāoccasion de renouer, de parler des parcours et histoires. “Elle a changĆ© ma vie.” “Avant, jāĆ©tais une personne colĆ©rique. Ici, je me suis calmĆ©e.” “Ce que j’ai vĆ©cu ici māa aidĆ©e pour toute la vie.” “Cāest merveilleux dāĆ©couter comment cette petite semence a donnĆ© autant de fruits”, commente “Mama Regina”, 83 ans, une des premiĆØres Ć©ducatrices. Le jour suivant, le quotidien de lāarchidiocĆØse dāOnitsha (deux millions de catholiques) dĆ©finit lāanniversaire comme “un spectaculaire Ć©vĆ©nement colorĆ©”. Il explique: “Le Mouvement des Focolari a sĆ©chĆ© les larmes de jeunes sans espĆ©rance, qui maintenant vivent au-dessus du niveau de pauvretĆ© grĆ¢ce aux compĆ©tences acquises Ć Casa Alba”. Radios et tĆ©lĆ©visions en parlent. Le journal rĆ©gional publie un appel pour rĆ©colter des fonds pour relancer le projet. Un jour nouveau commence aussi pour Casa Alba.
Aoƻt 21, 2017 | Focolare Worldwide, Senza categoria
EugĆØne est ingĆ©nieur, Ann informaticienne. « Mais ā prĆ©cise-t-elle ā aprĆØs dix annĆ©es dāune carriĆØre brillante, jāai choisi de me dĆ©dier complĆØtement Ć notre projet de famille. Tout de suite aprĆØs cette dĆ©cision, lāattente dāun enfant nous a comblĆ©s de joieĀ Ā». En novembre 2009, le bonheur dāavoir Erin est de courte durĆ©e. Deux semaines aprĆØs sa naissance, le 6 dĆ©cembre, voyant quāelle avait une certaine difficultĆ© Ć se nourrir, ses parents dĆ©cident dāemmener la petite Ć lāhĆ“pital. AprĆØs quelques examens, le diagnostic rĆ©vĆØle une septicĆ©mie du nouveau-nĆ© et la mĆ©ningite, la petite Erin risque de mourir. BouleversĆ©s, EugĆØne et Ann vivent ces moments avec intensitĆ©. « CāĆ©tait le 7 dĆ©cembre ā rappelle Eugen ā tĆ“t le matin nous avons renouvelĆ© notre « ouiĀ Ā» Ć la volontĆ© de Dieu. Tout de suite aprĆØs le mĆ©decin nous informe que le niveau Ā Ā de lāinfection avait atteint un stade avancĆ© et que lāĆ©tat de la petite Ć©tait critique. LāaprĆØs-midi Erin reƧoit le baptĆŖmeĀ Ā». Le lendemain, son pouls est faible, ses yeux insensibles Ć la lumiĆØre. Les mĆ©decins conseillent de la transfĆ©rer dans un hĆ“pital plus Ć©quipĆ©, et plus coĆ»teux. EugĆØne poursuitĀ : « Ann māa aidĆ© Ć poser un acte de foi, en acceptant Ā de tout faire et de nous soucier des dĆ©penses seulement aprĆØs. Jāai demandĆ© Ć DieuĀ : « PourquoiĀ ?Ā Ā». Dans lāambulance je cherchais Ć la stimuler, en la caressant et en lui chantant une berceuse. Son pouls Ć©tait en train de sāarrĆŖter. Mais au fond nous continuions Ć croire quāil y avait une raison, mĆŖme incomprĆ©hensible. Encore une fois nous prononƧons notre « ouiĀ Ā». Aux urgences, Ć la vue de son petit corps couvert de perfusions et de drains, nous ne pouvions pas ne pas pleurer, en nous rendant compte de la gravitĆ© de la situation. CāĆ©tait le 8 dĆ©cembre, fĆŖte de lāImmaculĆ©e Conception de Marie. Dans la chapelle de lāhĆ“pital nous lui confions notre petiteĀ Ā». Ann: āLa situation Ć©tait critique, lāinfection semblait avoir gagnĆ© le cerveau. Les mĆ©decins nous disent que dāautres patients, dans des conditions analogues, nāavaient pas survĆ©cu ou Ć©taient restĆ©s handicapĆ©s. Il ne nous restait plus quāĆ espĆ©rer et Ć prier. Et Ć nouveau des tests, des transfusions, des examens supplĆ©mentaires. Erin semblait un petit JĆ©sus crucifiĆ©, souffrant et impuissant. Nous ne pouvions que rester, nous aussi, « au pied de la croixĀ Ā», comme MarieĀ Ā».
EugĆØne reprend: āNous nous regardions, en nous assurant mutuellement de notre amour et de notre dĆ©sir de rester unis. Cette nuit-lĆ , nous nous sommes demandĆ© si nous Ć©tions vraiment prĆŖts Ć tout. Ann sāest souvenue dāAbraham, prĆŖt Ć sacrifier son fils Isaac. Et de Job, fidĆØle mĆŖme lorsquāil avait tout perduĀ : « Le Seigneur donne, le Seigneur reprendĀ Ā». Erin nāĆ©tait pas Ć nous, elle appartenait Ć DieuĀ Ā». Le visage dāAnn sāillumineĀ : « Au fur et Ć mesure que les jours passaient, nous observions cependant des amĆ©liorations. Erin rĆ©agissait Ā bien aux soins. Un examen approfondi rĆ©vĆ©la que son activitĆ© cĆ©rĆ©brale Ć©tait normale, malgrĆ© la gravitĆ© de lāinfection. MĆ©decins et infirmiers y virent rapidement un petit miracle. Jour aprĆØs jour, elle devenait toujours plus forte, cāĆ©tait une petite femme qui combattait courageusement pour vivre. GrĆ¢ce Ć elle nous avons appris quā « êtreĀ Ā» est plus important quā « avoirĀ Ā» ou « faireĀ Ā». Elle Ć©tait en train de nous apprendre Ć vivre. EugĆØne: « Cāest Ć lāhĆ“pital nous avons passĆ© notre premier NoĆ«l Ć trois. Au milieu de nombreuses incertitudes nous nous sommes souvenus de ce que Chiara Lubich avait ditĀ : « Seul Dieu est source de Ā joie et de bonheur completĀ Ā». La prĆ©sence de JĆ©sus au milieu de nous, la communautĆ© des focolari, la famille et les amis nous soutenaientĀ Ā». Au bout de 23 jours nous sommes rentrĆ©s Ć la maison. Erin Ć©tait complĆØtement guĆ©rie. Ann conclut en disant: Ā«Comme tout le monde nous avons nous aussi nos prĆ©occupations. Mais nous savons que nos filles appartiennent avant tout Ć Dieu. En tant que parents nous avons Ć les accompagner dans la dĆ©couverte du dessein que DieuĀ a sur ellesĀ Ā». Tandis quāils parlent, Erin, pleine de vie, joue allĆØgrement avec sa petite sÅur Anica. 7 ans et 5 ans de joie et dāinsouciance.
Aoƻt 20, 2017 | Non classifiƩ(e)
Ā La JournĆ©e Mondiale de PriĆØre pour la CrĆ©ation (1er septembre) a Ć©tĆ© instituĆ©e par lāĆglise Orthodoxe en 1989. Depuis, de nombreuses autres Ćglises chrĆ©tiennes sāy sont associĆ©es, dont lāĆglise Catholique, Ć la suite de la Lettre encyclique du Pape FranƧois Laudato sƬ sur la protection de notre maison commune. La protection et la sauvegarde de lāenvironnement, la responsabilitĆ© et la prise en considĆ©ration de chaque homme et du milieu où il vit, avec une attention particuliĆØre pour les pauvres et les personnes dĆ©laissĆ©es, seront au cÅur des initiatives et de la priĆØre commune qui auront lieu dans divers Pays.
Aoƻt 19, 2017 | Non classifiƩ(e)
P
rier ne consiste pas, Ć proprement parler, dans le fait de dĆ©dier du temps, au cours de la journĆ©e, Ć la mĆ©ditation, Ć lire quelques passages de lāĆcriture Sainte ou des textes de saints, ni Ć chercher Ć penser Ć Dieu ou Ć soi-mĆŖme pour notre conversion intĆ©rieure. Ceci ne caractĆ©rise pas la priĆØre dans ce quāelle a dāessentiel. Il en va de mĆŖme pour la rĆ©citation du chapelet ou des priĆØres du matin et du soir. Ce sont des expressions qui sont assurĆ©ment toutes aptes Ć nous faire entrer en relation avec Dieu et Ć en manifester la rĆ©alitĆ© intime, mais qui toutefois ne coĆÆncident jamais complĆØtement avec elle. A la limite, une personne peut avoir accompli ces pratiques durant toute la journĆ©e et nāavoir jamais priĆ© une seule minute. Entre la priĆØre et les priĆØres, il y a en fait une diffĆ©rence substantielle que je vais essayer dāĆ©clairer en commenƧant par celle dont on a le moins conscience, mais qui pour autant nāen est pas moins essentielle. Lorsque la nuit notre regard sāĆ©lĆØve pour contempler le ciel Ć©toilĆ©, il perƧoit un univers dāune infinie beautĆ© qui nous Ā enchante et nous Ć©merveilleĀ en raison de son adĆ©quation tacite Ć une loi: celle de la vie et de lāharmonie qui depuis le dĆ©but lāa Ć©tabli et le soutientĀ ; une loi qui par elle-mĆŖme tĆ©moigne du CrĆ©ateur. Sāil en est ainsi des astres du ciel, il en va de mĆŖme pour les plantes et les fleurs, qui « saventĀ Ā» quand bourgeonner et fleurir, quand fructifier et mourir. Une profonde relation lie donc tous les ĆŖtres vivants Ć DieuĀ ; relation qui ā jāose le dire ā est une profonde priĆØre parce que, par le seul fait de leur existence, ils le reconnaissent sans mĆŖme en avoir conscience et le suiventĀ Ā« en racontant sa gloireĀ Ā» (Ps 18, 2). Mais cette priĆØre cachĆ©e trouve aussi son expression ā la plus haute, parce que libre et consciente ā Ā chez lāhomme. Cāest la priĆØre qui naĆ®t lorsque celui-ci, Ā avant mĆŖme de sāentretenir avec Dieu, le reconnaĆ®t comme PĆØre qui lāa crƩƩ et qui soutient son existence, comme celle de tout Ā lāunivers. Une relation que lāhomme est donc appelĆ© Ć Ć©tablir quotidiennementĀ avec lui ou Ć lui demander, comme nous invitent Ć le faire quelques maĆ®tres spirituels, en commentant judicieusementĀ lāinvocation du Notre PĆØre: āDonne-nous aujourdāhui notre pain quotidienā. La priĆØre, pour ĆŖtre authentique, exige avant tout une relation avec JĆ©susĀ : il sāagit pour nous dāaller avec notre esprit au-delĆ de notre condition humaine, de nos prĆ©occupations, de nos priĆØres, mĆŖme si elles sont belles et nĆ©cessaires, et dāĆ©tablir cette relation intime, personnelle avec lui. [ā¦] Examinons alors les diverses faƧons qui permettent quāun tel rapport puisse se dĆ©velopper. Je commence par une forme de priĆØre, qui apparemment peut sembler ne pas en ĆŖtre une, cāest la priĆØre dāoffrande. Elle est vĆ©cue par celui qui, Ć©crasĆ© par des souffrances physiques ou spirituelles, incapable de faire quoi que ce soit, mĆŖme de parler, offre Ć Dieu, mĆŖme si cāest Ā lāespace dāun seul instant, toute son existence. Cāest la raison pour laquelle cette forme de priĆØre peut-ĆŖtre considĆ©rĆ©e comme la plus profonde, parce quāelle greffe lāĆ¢me en ce point où le contact avec Dieu se fait immĆ©diat et direct. Mais le travail aussi peut assumer la forme dāune priĆØre dāoffrande. Je pense en particulier Ć ceux qui, au cours de la journĆ©e, sont accablĆ©s par la fatigue physique, au point de ne pouvoir rassembler les forces nĆ©cessaires pour se dĆ©dier Ć la priĆØre. Eh bien eux aussi se sentiront vivre en relation continuelle avec lui si le matin, par une simple intention ils offrent Ć Dieu leur journĆ©e, Ā et le soir, dans le silence dāun recueillement, mĆŖme bref, ils trouveront lāunion avec Lui. Cāest Ć cela, au fond, que lāhumanitĆ© dāaujourdāhui se montre particuliĆØrement sensible, Ć savoir que lāunivers entier et tout ce qui sāy passe, Ā puisse se transformerĀ en une grande priĆØre qui sāĆ©lĆØve sans cesse vers Dieu. Pasquale Foresi, extrait de āLuce che si incarnaā ā Ed. CittĆ Nuova, Rome 2014, p. 31-32-33.
Aoƻt 18, 2017 | Focolare Worldwide
Qui, comme moi, sāest trouvĆ© en difficultĆ©, mĆŖme si je voulais donner le meilleur de moi-mĆŖme ? Nous voulions nous comporter correctementĀ avec ceux que nous cĆ“toyions mais nous avons mal rĆ©pondu, nous voulions aider mais nous avons Ć©tĆ© un obstacle, nous voulions donner et cāest lāĆ©goĆÆsme qui l’a emportĆ©. Cāest pour cela quāavec quelques amis nous avons pensĆ© Ć une solution possible. Tout a commencĆ© par deux dāentre nous qui ont trouvĆ© des difficultĆ©s Ć donner toujours le meilleur de soi, ils ont alors compris que la meilleure maniĆØre dāy arriver Ć©tait dāavoir un soutien rĆ©ciproque : il est plus facile dāaimer et de respecter les autres sachant que quelquāun essaie de faire la mĆŖme chose ailleurs. Une premiĆØre forme de Ā« pacte Ā» prenait naissance : le dĆ©fi pour chacun de sāengager lĆ où il Ć©tait Ć donner rĆ©guliĆØrement le meilleur de soi dans ses relations avec les autres. Cependant cette promesse ne sāest pas limitĆ©e Ć eux. Ils nous lāont racontĆ©e plus tard et, aprĆØs en avoir parlĆ©, nous nous sommes trouvĆ©s dāaccord avec eux.
Nous nous sommes donc associĆ©s Ć leur pacte et nous y avons apportĆ© notre part. Nous avons,en effet, trouvĆ© un symbole qui puisse nous aider Ć nous rappeler ce Ā« pacte Ā» quotidiennement et donc Ć nous soutenir : un petit bracelet fait d’uneĀ cordelette blanche. Ce Ā« pacte Ā» est entrĆ© en nous et nous avons commencĆ© Ć le vivre. Comme il nous a beaucoup aidĆ©s, nous avons dĆ©cidĆ© de le diffuser dans notre ville en racontant lāexpĆ©rience Ć tous ceux que nous connaissions. A partir de lĆ sāest dĆ©clenchĆ©e une rĆ©action en chaĆ®ne et la nouvelle de ce Ā« pacte Ā» sāest diffusĆ©e partout en Italie. Le mois dernier nous avons reƧu beaucoup de photos et de rĆ©cits dāexpĆ©riences de personnes qui y ont adhĆ©rĆ© ; voilĆ pourquoi nous voulons inviter toute personne intĆ©ressĆ©e Ć se mettre le bracelet blanc au poignet et Ć commencer Ć relever ce dĆ©fi avec nous. Si vous voulez plus dāinformations ou partager avec nous ce que vous vivez, tout le bien qui vous est arrivĆ© en vivant ainsi, en donnant le meilleur de vous Ć tout instant, Ć©crivez-nous Ć : ilpattobraccialetto@gmail.com Les plus beaux tĆ©moignages seront insĆ©rĆ©s dans notre journal Ā« Teens Ā» Extrait deĀ de Teens online
Aoƻt 17, 2017 | Focolare Worldwide
Constructeurs de paix « Dans la situation de crise extrĆŖme quāest en train de passer notre pays, nous voulons nous entraider Ć vivre en chrĆ©tiens cohĆ©rents. A Valencia, la ville la plus touchĆ©e par les pillages et les dĆ©prĆ©dations, nous avons vĆ©cu des journĆ©es de confusion et dāhystĆ©rie de masse. DiffĆ©rents secteurs industriels ont Ć©tĆ© sauvagement saccagĆ©s sans que les agents de police nāinterviennent. Nous avons mĆŖme au contraire vu ces mĆŖmes policiers inciter Ć la dĆ©prĆ©dation des magasins en emportant des camions et du matĆ©riel. Ville bloquĆ©e, arrestations, climat de tension, colĆØre et faim. En cette circonstance, en famille et avec les amis, nous essayons dāĆŖtre un soutien les uns pour les autres et de communiquer espĆ©rance, sans juger ceux qui ont emportĆ© toutes sortes de choses des magasins, jusquāĆ des cuisines et des piĆØces automobiles. Nous assistons aussi Ć la continuelle intervention de la providence qui fait parvenir des mĆ©dicaments et des vivres pour des familles entiĆØres. Lāamour de Dieu est impressionnantĀ : il veille sur ses enfantsĀ Ā». (O.T. – Venezuela) Cuisinier « Moi qui suis cuisinier, jāaime penser que la vie est un exercice pour arriver au banquet du Ciel. JĆ©sus nāa-t-il pas commencĆ© la vie publique lors dāun repas de noces Ć CanaĀ ? Nāa-t-il peut-ĆŖtre pas participĆ© Ć de nombreux repas, jusquāĆ la derniĆØre cĆØne, nous promettant un banquet final dans lequel, certainement, des cuisiniers comme moi auront aussi leur placeĀ ? Dans mon service en cuisine, lāobjectif nāest pas tellement celui du plat en lui-mĆŖme, mais les personnes qui goĆ»teront au fruit de mon implication. Jāessaie de ne pas travailler seulement pour la carriĆØre, pour ĆŖtre un brave mari et un brave papa, mais pour DieuĀ Ā». (V. – Italie) Le āātrucāā « Dans lāappartement que je partage avec dāautres Ć©tudiants, la cohabitation nāest pas toujours facile car ils ont des habitudes diffĆ©rentes des miennes. Un jour, dĆ©couragĆ©, jāĆ©tais en train de me dire que je devais trouver un autre logement, lorsque ma petite amie māa suggĆ©rĆ© de prendre moi, lāinitiative et de faire quelque chose pour mes colocataires. Elle-mĆŖme māa aidĆ© Ć prĆ©parer un gĆ¢teau. Un geste tellement simpleĀ ! Et pourtant, cela a servi Ć dĆ©bloquer les relations Ć tel point quāune espĆØce deĀ course a dĆ©butĆ© pour arriver Ć se rencontrer. Maintenant je connais le āātrucāā: quand une difficultĆ© se prĆ©sente, je peux commencer Ć aimer en premierĀ Ā». (B.C. – RĆ©publique TchĆØque) Vraie pauvretĆ© « Jāai un ami invalide qui reƧoit une pension minimale et est mis de cĆ“tĆ© par ses frĆØres et sÅurs. Un jour, il māa raconté : « Jāai achetĆ© une paire de chaussures Ć G., chaque jour, je lui paie le petit-dĆ©jeuner au bar. Aujourdāhui, jāai lāintention de lui payer le dentierĀ Ā». Des gestes semblables, il en accomplit quotidiennement, et pourtant ils disent quāil est un asocial, et quāil nāa mĆŖme pas la capacitĆ© de comprendre et de vouloir. Bien au contraire, la bontĆ© de cet homme qui, dans les conditions dans lesquelles il vit, sait ĆŖtre attentif aux besoins des autres, māĆ©meut toujours. Un jour il me disaitĀ : « Quand quelquāun souffre, je le sens fort semblable Ć moi-mĆŖme. Pouvoir lāaider māaide Ć me sentir vivant et rĆ©alisé » ». (T. – Italie)
Aoƻt 15, 2017 | Non classifiƩ(e)
āA la seule idĆ©e de parler de Marie je sens tressaillir mon Ć¢me et battre mon cÅur. Cāest un sujet dont la comprĆ©hension dĆ©passe notre entendement et plutĆ“t que d’en parler mieux vaudrait le silence. āMarie! CrĆ©ature extraordinaire entre toutes, sublime au point de revĆŖtir le titre et la rĆ©alitĆ© de MĆØre de Dieu, ImmaculĆ©e donc, devenue par son Assomption, la Reine, la MĆØre de lāĆglise. Marie est plus proche de Dieu que de lāhomme, et pourtant cāest une crĆ©ature comme nous, et elle se prĆ©sente comme telle devant son crĆ©ateur. Dāoù la possibilitĆ© pour elle dāĆŖtre pour nous comme un plan inclinĆ© qui relie le ciel et la terre, y comprisĀ Ć travers son incomparable humanitĆ© : enfant, adolescente, fiancĆ©e, mĆØre, Ć©pouse, veuve⦠chacun de nous,Ā dans lāĆ¢ge qui est le sien, dans la condition qui est laĀ sienne, peut trouver un lien avec elle et donc un modĆØle. [ā¦] āQuant au fait dāavoir une profonde relation avec elle ā sans nĆ©gliger lāimportance des diverses dĆ©votions qui ont fleuri au cours des siĆØcles, pour donner au peuple chrĆ©tien le sens dāun amour maternel sĆ»r, qui veille Ć tous les problĆØmes, petits ou grands, inhĆ©rents Ć la vie des hommes ā je te conseillerais de tāengager sur la voie qui fait naĆ®tre dans ton cÅur un amour pour Marie semblable Ć celui que JĆ©sus a pour elle. Si donc Marie porte en elle toutes ces qualitĆ©s magnifiques et extraordinaires que tu connais, elle est aussi la « chrĆ©tienne parfaiteĀ Ā». āEt elle est ainsi, comme tu peux le voir dans lāĆvangile, parce quāelle ne vit pas sa propre vie, mais laisse vivre en elleĀ la loi de Dieu. Elle peut dire, mieux que nous tous : « Ce nāest pas moi qui vis, cāest le Christ qui vit en moiĀ Ā» (Gal 2, 20). Marie est la Parole de Dieu vĆ©cue. Si donc tu veux vraiment lāaimer, « imite-laĀ Ā». Sois toi aussi Parole de Dieu vivanteĀ ! āEn lāimitant tu deviens semblable Ć elle et tu es ainsi portĆ©e Ć lāaimer, parce que si lāadage dit: « Lāamour trouve ses semblables ou rend semblablesĀ Ā», il est aussi vrai que ceux qui se ressemblent sāaiment. [ā¦] āImitons donc Marie, devenons semblables Ć elle et naĆ®tra spontanĆ©ment dans notre cÅur notre amour envers elleĀ Ā». Ā Chiara Lubich “Dialogo aperto” (Dialogue ouvert). PubliĆ© dans CittĆ Nuova, 1976,Ā n. 9, p. 33. Voir aussi Centre Chiara Lubich: http://www.centrochiaralubich.org/it/documenti/scritti/4-scritto-it/1610-l-amore-fa-simili.html
Aoƻt 13, 2017 | Non classifiƩ(e)
Igino Giordani considĆ©rait les jeunes avec cet amour qui jaillit de lāunitĆ© entre les gĆ©nĆ©rations. CāĆ©tait un frĆØre pour tout le monde, pour les petits comme pour les grands, puisque la fraternitĆ© nous rassemble en un, devant lāunique PĆØreĀ : « JĆ©sus utilisa les expressions les plus vives pour affirmer son intime fraternitĆ© avec les hommes. On peut imaginer combien il aimait sa mĆØre et ses cousins, compagnie de son enfance et confident de sa jeunesse. Et pourtant, une fois on lui annonƧa leur venue alors quāil enseignait, il rĆ©ponditĀ : « Qui est ma mĆØre, et qui sont mes frĆØresĀ ? ā Etendant la main vers ses disciples, il ditĀ : – Voici ma mĆØre et voici mes frĆØresĀ ; quiconque fait la volontĆ© de mon PĆØre, qui est dans les cieux, est mon frĆØre, ma sÅur et ma mĆØreĀ Ā» (Mt 12, 48-50). Le sens de la rĆ©ponse est Ć©videntĀ : quiconque accepte la paternitĆ© de Dieu, qui est lāobjet de la prĆ©dication Ć©vangĆ©lique, fait partie intĆ©grante de la famille de JĆ©sus, devient son frĆØre, sa sÅur, sa mĆØre. Le christianisme nous apparente au Christ, et par Lui, Ć Dieu, au premier degrĆ© de parentĆ©, qui est la fraternité ». (de Igino Giordani, le message social du christianisme, 2001, p. 87) Il compare lāunitĆ© des gĆ©nĆ©rations Ć la conduite dāune voitureĀ : la jeunesse est comme un moteur, lāanciennetĆ© est la conduite prudenteĀ ; tous les deux indispensables pour arriver au butĀ ! Parmi ses nombreux correspondants, en 1979, un an avant sa mort, nous trouvons un enfant de 9 ans surnommĆ© Sandokan, qui entre en rapport profond avec Igino et lāappelle « petit grand-pĆØre, au cÅur Gen » : « Cher petit grand-pĆØre, depuis que je sais que tu es malade jāessaie de prier plus pour toi. Aujourdāhui avec maman et papa nous avons demandĆ© au prĆŖtre dāavoir une intention particuliĆØre pour toi Ć la messe et Ć JĆ©sus, dans mon cÅur, jāai demandĆ© quāil tāaide et quāil soit proche de toi en ce moment. Je me souviens que dans une lettre je tāavais Ć©crit que je serais venu chez toi, mais je nāai pas pu, cependant lāimportant est de tāavoir dans mon cÅur et moi dans le tien. Quand tu nous auras laissĆ© tous, pourras-tu nous saluer JĆ©susĀ ? Tu sais je regrette que tu partes parce que je tāaime beaucoup, mais je suis content que tu puisses voir JĆ©sus qui a Ć©tĆ© tout pour toi. Un gros bisou de la part de ton SandokanĀ Ā». āBien cher Sandokan, dit Ferdinando, je me souviens trĆØs bien de toiĀ : nous sommes toi et moi, les enfants du mĆŖme PĆØre, JĆ©sus. Et moi je passe mes journĆ©es Ć cĆ“tĆ© de toi, sans regarder si nous vivons Ć©loignĆ©s. Papa tāa bien expliqué : je suis un petit grand-pĆØre, qui possĆØde un cÅur gen. Pour cela nous sommes du mĆŖme Ć¢ge et petits frĆØres. Et justement salue-moi beaucoup tes frĆØres, enfants eux aussi de JĆ©susĀ ; et aime-les comme tu aimes maman et papa et comme tu aimes JĆ©sus⦠un bisou sur ton nez de la part de ton petit grand-pĆØre.Ā Ā» Sur le banc du Centre Mariapoli, centre où se dĆ©roulaient les congrĆØs du mouvement des Focolari, les jeunes sāattroupaient autour de lui, en chantant et en dansant, ils sāentretenaient avec lui intimementĀ : chacun se sentait aimĆ© et faisait avec lui un pacte de suivre et de vivre lāidĆ©al de lāunitĆ© proposĆ© par Chiara Lubich. Giordani note lāune de ces rencontres joyeuses dans son journalĀ : « MĆŖme si je nāai plus de voix, ils māont priĆ© de parler Ć lāĆ©cole des gen garƧons et fillesĀ : trois cents personnes. Jāai improvisĆ© pour parler de diffĆ©rentes choses, mais en centrant tout sur le mystĆØre dāamour, dans lequel agit la triadeĀ : Dieu-FrĆØre-Moi. Un enthousiasme, embelli de chansons, a Ć©clatĆ© parmi les gen garƧons et filles, qui dĆ©montrait la joie et lāunitĆ© de tous les prĆ©sentsĀ Ā». (deĀ : Journal de feu, 25 avril 1979).
Aoƻt 11, 2017 | Non classifiƩ(e)
Le premier Ć©vĆ©nement de la vie de Marie que lāĆvangile rapporte, est lāannonciation (Lc 1,25 ss.). Marie a Ć©tĆ© choisie par Dieu depuis toujours, et cependant, Ć lāannonciation il sāest produit pour elle un fait trĆØs particulier. Lāange se prĆ©sente Ć elle avec un message de Dieu, quāelle accepte. Son « ouiĀ Ā» fait aussitĆ“t sāĆ©panouir en elle une rĆ©alitĆ© nouvelleĀ : lāincarnation du Verbe dans son sein. Regardons la vie de certains saints. Quelque chose dāanalogue Ć ce que Marie a vĆ©cu se produit en eux, sur le plan spirituel, lorsquāils rencontrent un charisme donnĆ© par Dieu pour le bien de toute lāĆglise. Nous connaissons lāhistoire de Claire dāAssise, la plus parfaite disciple de FranƧois dāAssise. Quand on visite Assise, où elle a vĆ©cu, le guide qui explique lāhistoire de lāĆ©glise Saint Damien ditĀ : « Ici, le Christ sāest incarnĆ© dans le cÅur de Claire.Ā Ā» Ce ne sont pas que des mots. Ils rĆ©vĆØlent une vĆ©ritĆ© profonde. Bien que Claire dāAssise ait vĆ©cu une vie chrĆ©tienne fervente mĆŖme auparavant, sa rencontre avec FranƧois, qui personnifiait une parole redite par Dieu au monde ā la parole pauvretĆ© ā, a provoquĆ© en elle un phĆ©nomĆØne nouveau. Elle a fait grandir le Christ dans son Ć¢me, jusquāĆ faire dāelle lāune des plus grandes saintes de lāĆglise catholique. Certains papes, certains saints et PĆØres de lāĆglise, ne disent-ils pas que la Parole engendre le Christ dans les Ć¢mesĀ ? Il en est ainsi lorsquāune personne rencontre le charisme de lāunitĆ©, soit Ć travers quelquāun, soit Ć lāoccasion dāune lecture, ou lors dāun congrĆØs. Cette personne, se sentant appelĆ©e Ć y adhĆ©rer, dit son « ouiĀ Ā», et il se produit alors en elle quelque chose de semblable Ć ce qui sāest produit en Marie et chez ces saints. Le Christ peut vraiment se dĆ©velopper et croĆ®tre spirituellement en elle. Son baptĆŖme en est en quelque sorte actualisĆ©. Jāai lu que sainte Claire dāAssise, avant de mourir, prononƧa une phrase merveilleuseĀ : « Mon Dieu, je te remercie de māavoir crƩƩe.Ā Ā» Elle voulait direĀ : « En me crĆ©ant, tu as ÅuvrĆ© pour ta gloire.Ā Ā» Sa mort a sans doute Ć©tĆ© une mort dāamour. Que le Ciel veuille quāil en soit de mĆŖme pour nous. Si nous sommes fidĆØles, notre mort ne sera pas simplement une mort physique mais une mort dāamour. Nous irons nous aussi rencontrer notre Maman, notre sainte, notre modĆØle, Celle qui sur la terre a Ć©tĆ© notre Chef, notre Reine et notre MĆØre. Nous verrons la gloire de Marie, Reine du ciel et de la terre. Et nous la verrons entourĆ©e, surtout de tous ceux qui lāont aimĆ©e. De Chiara Lubich, Ā āMaria ā Trasparenza di Dioā, 2003 CittĆ Nuova ā pagg. 49-50-63. En franƧais : āMarie, transparence de Dieuā, 2003 Nouvelle CitĆ© ā p. 60, 62, 63
Aoƻt 10, 2017 | Focolare Worldwide
En arrivant de Manille ( Ć 60 km) la premiĆØre sensation que lāon ressent en rejoignant dans la zone environnante du Lac de Taal (dans lāĆ®le de Luzon, la partie septentrionale de lāarchipel des Philippines) est celle dāune profonde paix. Le visiteur est Ć©merveillĆ© Ć la vue dāun spectacle unique en son genreĀ : le lac, qui avec ses eaux a rempli un trĆØs ancien caldera, accueille sur sa superficie, une Ć®le. Cette Ć®le, Ć son tour, accueille dans un cratĆØre plus rĆ©cent, un autre lac, beaucoup plus petit. Et au centre de ce petit miroir dāeau il y a un petit rĆ©cif. Un effet āāmatrioskaāā de lacs, lāun renfermĆ© dans lāautre. De la cime du volcan, la visite sāĆ©tend vers des collines verdoyantes de bois et de prĆ©s, de plantations dāananas, de cafĆ©, de bananes et dāune infinie variĆ©tĆ© de fleurs tropicales.
Dans les environs du Lac Taal, depuis 1982, cette mĆŖme impression se respire parmi les constructions et les routes de la Mariapolis Tagaytay āāPaceāā est la premiĆØre citadelle du Mouvement en Asie. « Jāai un rĆŖveĀ Ā», sāĆ©tait exclamĆ©e Chiara Lubich cette annĆ©e-lĆ , en voyant les collines de TagaytayĀ : que justement lĆ , puisse naĆ®tre une des citadelles des Focolari, lieux où on peut y vivre lāĆvangile, dāune maniĆØre stable, pour montrer une esquisse de comment serait le monde si tous le vivaient. La prĆ©sence des Focolari Ć Tagaytay remonte cependant plus loin dans le temps. DĆ©jĆ en 1966 en effet, une premiĆØre rencontre dāadhĆ©rents du Mouvement sāĆ©tait dĆ©roulĆ©e en ces lieux. A cette occasion, les participants, touchĆ©s par la beautĆ© du site, priĆØrent afin que naisse lĆ un centre de formation, une āāmaison pour tousāā. LāannĆ©e suivante, grĆ¢ce Ć une premiĆØre donation, ce souhait commenƧait Ć devenir rĆ©alitĆ©, en prenant forme en 1975. Puis les Ć©vĆ©nements et le rĆŖve de 1982, avec la coĆÆncidence dāune invitation faite au Mouvement par la ConfĆ©rence Ć©piscopale philippine, Ć construire, justement dans les alentours de Tagaytay, une āāĆ©coleāā pour des prĆŖtres asiatiques. Depuis lors, les dĆ©veloppements ont Ć©tĆ© inattendus. En particulier, parmi les dizaines de constructions qui ont vu le jour, on peut parler de la constitution dāune Ć©cole pour le dialogue avec les grandes religions dāAsie adressĆ©e en particulier aux musulmans et aux bouddhistes, mais aussi aux hindous et aux shintoĆÆstes. Chaque annĆ©e dans ces lieux, se rassemblent, afin dāexpĆ©rimenter la joie de la convivialitĆ©, les jeunes bouddhistes dāune organisation laĆÆque japonaise. RĆ©cemment lors du mois de mai dernier, 200 membres de grandes religions de 13 pays asiatiques diffĆ©rents, ont pris part Ć lāEcole des Religions orientales (SOR).
Depuis sa fondation, la citadelle Pace (Paix) a aussi assumĆ© un bel aperƧu de promotion humaine et sociale, devenant un des siĆØges où Åuvre la Bukas Palad Foundation, ONG sans but lucratif, fondĆ©e prĆØs de Manille en 1983 pour rĆ©pondre aux nĆ©cessitĆ©s sociales et sanitaires des groupes les plus pauvres de la population, surtout dans les zones rurales. Des familles entiĆØres, vivant dans des habitations prĆ©caires, (souvent dans des maisons qui se rĆ©sument en une seule piĆØce dont le sol est en terre battue, sans eau courante) avec un accĆØs difficile aux services sociaux et sanitaires et avec des opportunitĆ©s insuffisantes au niveau du travail. Avec le slogan « Librement avons-nous reƧu, librement nous donnons » , Bukas Palad (en langue tagalog āāĆ mains ouvertesāā) a dĆ©sormais fait un parcours de plus de trente ans, amĆ©liorant la qualitĆ© de vie de milliers de personnes, non seulement en ce qui concerne lāaspect mĆ©dical, mais aussi lāaspect humain et spirituel, avec une approche intĆ©grĆ©e et globaleĀ tournĆ©e vers la promotion humaine et la santĆ© des personnes. Actuellement, dans la citadelle, ont une importance particuliĆØre, les entreprises qui adhĆØrent au projet pour une Ć©conomie de communion, les activitĆ©s des volontaires hospitaliĆØres dans les diffĆ©rentes structures publiques, le tĆ©moignage plein de vivacitĆ© des opĆ©rateurs des mĆ©dias et de diverses initiatives au niveau Ć©ducatif. A Tagaytay les expĆ©riences de dialogue et de partage grandissent et se multiplient, comme lāeau du lac qui se reflĆØte dans dāautres miroirs dāeau. Mais les reflets de Paix, on ne peut les compter.
Aoƻt 9, 2017 | Focolare Worldwide
Lorsque jāĆ©tais jeune, jāaimais me mettre Ć l āĆ©coute le soir, de Radio Vatican, qui transmettait des nouvelles en diffĆ©rentes langues Ć©trangĆØres. Naturellement, de ces langues, je nāen connaissais aucune, mais cette Ć©coute me fascinait , me donnait lāimpression de dilater le cÅur sur lāhumanitĆ©, sur les peuples et leur quotidien. Ce fut lors dāune de ces soirĆ©es que jāentendis le Pape Pio XII invoquer le nom de Dieu par trois fois : āāDieu, Dieu, Dieuāā! Ce āācriāā sā enregistra dans ma conscience mĆŖme si, avec le temps qui passe, il finit par sāĆ©tioler et se perdre dans ma mĆ©moire. CāĆ©tait en 1956. Neuf ans plus tard, en janvier 1963, je faisais mon service militaire Ć Turin (Italie). Un copain de chambre māinvita Ć un CongrĆØs, duquel Ć©trangement je ne demandai aucune information. Et pourtant, en demandant lāautorisation Ć mes supĆ©rieurs, je me retrouvai Ć dire que de ce CongrĆØs allait dĆ©pendre toute ma vie. Avec un accord inespĆ©rĆ© de mes supĆ©rieurs, je partis dans la direction dā Ala di Stura, un petit village de montagne, dans un splendide cadre de la nature. Accueilli comme si jāĆ©tais connu depuis toujours, cāest lĆ que je connus Chiara Lubich ā fondatrice du Mouvement des Focolari – , et Igino Giordani, cofondateur. Une rĆ©alitĆ© forte pour moi, fut le fait de rencontrer aussi pour la premiĆØre fois, des personnes de cultures et de religions diffĆ©rentes. Ces jours-lĆ , jāeus la possibilitĆ© de connaĆ®tre, car elle Ć©tait hĆ“te des Focolari, Assunta Roncalli, sÅur du Pape Jean XXIII qui allait mourir le 3 juin de cette mĆŖme annĆ©e 1963. Un matin, Chiara Lubich parla dāune nouvelle vocation nĆ©e au sein du Mouvement. Et ce fut seulement lorsque Chiara indiqua lāannĆ©e et les circonstances de cette naissance, que lāinvocation de Pio XII refleurit impĆ©riale dans ma conscience : Ā« Dieu, Dieu, Dieu ! Dieu vous aidera, Dieu sera votre force. Que ce nom ineffable, source de chaque droit, justice et libertĆ© rĆ©sonne dans les parlements, sur les places publiques, dans les maisons et les usines… Ā». Cāest ainsi que sāexprima le Pape dans le message radio du 10 novembre 1956 durant la rĆ©pression de la rĆ©volution en Hongrie. Et Chiara commenta : Ā« Il y a donc eu une sociĆ©tĆ© capable dāenlever le nom de Dieu, la rĆ©alitĆ© de Dieu, la Providence de Dieu, lāAmour de Dieu du cÅur des hommes. Il faut quāil y ait une sociĆ©tĆ© capable de le remettre Ć Sa place. Serait-il possible que le dĆ©mon ait ses disciples trĆØs fidĆØles, totalitaires, pseudo martyrs de son idĆ©e et que Dieu nāait pas une armĆ©e compacte de ChrĆ©tiens qui donnent tout pour reconquĆ©rir la terre Ć Lui ? Ā». A cet appel du Pape, Chiara rĆ©pond avec lāintuition de rassembler des femmes et des hommes de tous Ć¢ges, nationalitĆ©s, conditions, liĆ©s par un seul lien, celui de la fraternitĆ© universelle, afin quāils forment une armĆ©e de volontaires, les āVolontaires de Dieuāā, expression du Mouvement des Focolari aujourdāhui prĆ©sente dans 182 pays du monde. Une vocation moderne, totalitaire, Ć laquelle Chiara donne une ultĆ©rieure touche de fascination lorsquāelle la dĆ©crit comme lāattraction des temps modernes : Ā« PĆ©nĆ©trer dans la plus haute contemplation tout en restant mĆ©langĆ©s Ć tous, homme Ć cĆ“tĆ© de lāhommeā¦.pour marquer la foule de broderies de lumiĆØre et en mĆŖme temps, partager la honte, la faim, les paradoxes, les joies brĆØves avec le prochain Ā». Igino Giordani la compare avec une Ā« saintetĆ© en bleu de travail, qui encourage Ć amener Dieu au Parlement, dans les conseils communaux, dans les hĆ“pitaux, les Ć©coles, les bureaux, les magasins, les Ć©tudes professionnelles, Ć la maison, au terrain de pĆ©tanque, mais aussi dans le monde de lāart, de la communication, de la science, de lāĆ©conomie… Ā». car ajoute-t-il, Ā« porter Dieu dans tous ces lieux signifie les transformer en Abbayes, les transformer en lieux sacrĆ©s dans lesquels chaque jour on y cĆ©lĆØbre une Messe particuliĆØre ! Ā». 54 ans sont passĆ©s depuis ce jour où moi aussi je sentis lāappel Ć āmāenrĆ“lerā avec les āāVolontaires de Dieuāā, nĆ©s dāun charisme qui, car authentique, se mesure aussi dans ses aspects concrets se reflĆ©tant dans la culture, dans le social, lāĆ©conomie, la politique…Afin que les diffĆ©rents domaines de la vie ne restent pas mĆ©diocres, privĆ©s de courage, incapables dāunir, insensibles, mais ouverts Ć accueillir la profonde prĆ©sence de Dieu . Gennaro Piccolo ā Centre Igino Giordaniāā Une voie pour lāUnitĆ©āā (Andria, Italie)
Aoƻt 8, 2017 | Senza categoria
Un sportif tenace, surtout avec sa bicyclette. Il parcourt, chaque jour, plusieurs kilomĆØtres sur les tortueux et pittoresques sentiers des collines romaines pour sāentraĆ®ner. En effet, on dirait quāil est encore bien jeune et pourtant cela fait de nombreuses annĆ©es quāil a dĆ©cidĆ© de donner sa vie pour aimer Dieu dans les frĆØres quāil rencontre chaque jour. Mais aussi dans les situations difficiles, qui sont soit, les siennes ou celles des autres. Et donc il faut vraiment garder la forme. Il y a quelques jours, lors dāun de ses entraĆ®nements habituels, son vĆ©lo heurte un caillou, bascule et casse le guidon, le catapultant dans les airs. Lāatterrissage est tout sauf doux⦠et le cou est le premier Ć avoir un impact avec lāasphalte, avec comme rĆ©sultat, une vertĆØbre cervicale endommagĆ©e (pour ĆŖtre prĆ©cis, la C2). En un instant, le panorama change : il se retrouve, dāune intense activitĆ© physique Ć lāimmobilitĆ© dans un lit dāhĆ“pital avec une āācageāā en fer du cou vers le haut, serrĆ©e avec des vis qui appuient sur le crĆ¢ne. Lāengin bizarre devrait servir Ć empĆŖcher chaque mouvement et ainsi espĆ©rer que se ressoude lentement la vertĆØbre lĆ©zardĆ©e. Cāest du lit dāhĆ“pital quāil Ć©crit, non sans difficultĆ©s, sur son portable : Ā« C2, tu es entrĆ©e dāune faƧon arbitraire en changeant le cours de ma journĆ©e et plus encore. Je ne savais mĆŖme pas que tu existais, et si tu existais, où Ć©tais-tu ? Puis ce brusque atterrissage sur lāasphalte de la route et parmi les diffĆ©rentes choses cassĆ©es, tu es entrĆ©e tout de suite en tĆŖte des prĆ©occupations de tout le monde. Tu avais le pouvoir de me faire mourir, de māimmobiliser dans une chaise roulante. Lāavertissement seul de la fracture Ć lāisthme vertĆ©bral du C2 tāa suffi⦠petit morceau dāos sur lequel se base tout le mouvement de la tĆŖte. EspĆ©rons quāaprĆØs ce fameux coup, de ne pas devoir changer la vision du monde, et que tu puisses aussi Ć travers un appareil futuriste, ĆŖtre Ć nouveau le point dāappui sur lequel tout bouge. Grand C2, jāessaie de rĆ©cupĆ©rer mon rapport avec toi, sans que ce ne soit seulement par pur intĆ©rĆŖt mais plutĆ“t pour connaĆ®tre un peu des merveilles dont nous sommes faits. Chaque petite chose possĆØde une telle valeur ! Que ces moments māaident Ć dĆ©couvrir toute la valeur qui est en moi le fruit de Ton amour Ā». Francesco (Italie)
Aoƻt 7, 2017 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Le Palais Robert de Barcelone, grĆ¢ce Ć ses jardins, est une sorte dāabri de verdure Ć lāĆ©cart des rues chaotiques de la ville. IlĀ a accueilli Ć partir du 13 juillet dernier environ 70 personnes, en provenance de diverses rĆ©gions dāEspagne, dāItalie et de Croatie, rĆ©unies pour le Symposium International Ā« Ćcoles InclusivesĀ : innovations socialesĀ , enfance et sportĀ Ā», organisĆ© par le Laboratorio de Investigación Prosocial AplicadaĀ (LIPA), par lāUniversitat Autònoma de BarcelonaĀ et par le rĆ©seau international Sportmeet. Enseignants, physiothĆ©rapeutes, sportifs engagĆ©s dans des projets dāintĆ©gration, modĆØles dāapproche et de confrontation avec le handicap dans une perspective dāintĆ©gration sociale, tous convaincus quāil nāy a aucun domaine de la vie qui ne soit digne dāĆŖtre vĆ©cu. La vie mĆŖme a besoin dāespaces de faiblesse pour expĆ©rimenter Ć travers elle sa propre capacitĆ© de rĆ©cupĆ©ration. Castel dāAro (GĆ©rone) a accueilli la Summer School (Ćcole d’Ć©tĆ©), un espace de confrontation et dāapprentissageĀ sur le thĆØme du sport inclusif. Une vingtaine de participants, sous la conduite avisĆ©e dāEugenio JimĆØnez et du professeur Javier Lamoneda, ont expĆ©rimentĆ©, Ć travers des jeux, ce que signifie « se mettre dans la peau dāune personne handicapĆ©eĀ Ā». LāexpĆ©rience sportive, qui est en soi lāoccasion dāune confrontation quotidienne avec la limite, offre matiĆØre Ć penser le rapport de la vie elle-mĆŖme avec les obstacles, la souffrance, le malaise. A travers des rĆ©flexions, Paolo CrĆ©paz de Sportmeet a conduit les participants Ć sāinterroger sur le concept de limite, comme barriĆØre, obstacle, souffrance ou, dāune faƧon plus gĆ©nĆ©rale comme malaise, dans la perspective (contraire Ć lāopinion courante) selon laquelle la prĆ©sence mĆŖme dāune limite pourrait devenir une potentialitĆ©, lāoccasion de « tendre constamment et par habitude acquise, Ć la fraternitĆ© universelleĀ Ā» (Chiara Lubich)
Surprenante la capacitĆ© de lāactivitĆ© sportive Ć affronter et Ć dĆ©passer les obstacles, Ć inclure et Ć intĆ©grer, Ć abattre les barriĆØres sous toutes les latitudes et dans tous les contextes sociauxĀ : par exemple que peut faire un ballon pour rĆ©unir les gens, dans une cour dāĆ©tĆ© ensoleillĆ©e ou Ć lāintĆ©rieur dāun camp de rĆ©fugiĆ©sĀ ? Les participants se confrontent dans un climat de confiance et dāestime rĆ©ciproque. Javier Lamoneda Prieto, professeur dāĆducation Physique Ć Jerez de la Frontera (Cadix, Espagne) partage son expĆ©rienceĀ : « Il semble quāau cours de ces journĆ©es se soit constituĆ©e une Ć©quipe qui veut faire de lāactivitĆ© physiqueĀ un moyen pour que se rencontrent les divers acteurs et professionnels du sport, en agissant principalement sur deux axes: universitaire et social. Pour la premiĆØre fois nous avons Ć©laborĆ© un programme de formation avec une universitĆ© publiqueĀ Ā». Roberto Nicolis, intervenant socio-sportif Ć VĆ©rone (Italie): āLa limite que jāexpĆ©rimente souvent est celle de la distance qui sĆ©pare les personnes les unes des autres, prĆ©cisĆ©ment le handicap. RĆ©duire cette distance Ć travers le partage, la connaissance et les expĆ©riences nous fait nous sentir plus prochesĀ Ā». Roberto Macri, PrĆ©sident de la Fondation de lāÅuvre Sainte Rita Ć PratoĀ : « Vous nous avez surtout donnĆ© lāoccasion de rĆ©flĆ©chir sur nous-mĆŖmes et sur les valeurs qui donnent sens Ć notre engagement. Non seulement Ć notre engagement professionnel ou bĆ©nĆ©vole, mais, dāune maniĆØre plus gĆ©nĆ©rale Ć ce qui peut donner un sens plus profond Ć notre maniĆØre dāĆŖtre hommes et femmesĀ Ā».
Aoƻt 5, 2017 | Non classifiƩ(e)
Ā« En contemplant lāimmensitĆ© de lāunivers, la beautĆ© extraordinaire de la nature, de sa puissance, je me suis tournĆ©e spontanĆ©ment vers le CrĆ©ateur de toutes choses et jāai compris de faƧon nouvelle lāimmensitĆ© de Dieu. Lāimpression en fut si forte et si nouvelle que je me serais mise aussitĆ“t Ć genoux pour adorer, louer, glorifier Dieu. Jāai ressenti le besoin dāagir de la sorte comme si cāĆ©tait ma vocation actuelle. Et comme si mes yeux sāouvraient, jāai compris comme jamais auparavant qui est Celui que nous avons choisi comme IdĆ©al, ou plutĆ“t Celui qui nous a choisis. Je lāai vu si grand, si grand, si grand quāil me paraissait impossible quāil ait pensĆ© Ć nous. Cette impression de son immensitĆ© est restĆ©e profondĆ©ment en moi pendant plusieurs jours. Et maintenant, lorsque je prie en disant : “Que ton nom soit sanctifiĆ©” ou “Gloire au PĆØre, au Fils, au Saint-Esprit”, pour moi cāest tout autre chose : cāest une nĆ©cessitĆ© qui vient du cÅur Ā». (Rocca di Papa, 22.1.87) Ā« [ā¦] Contempler lāĆ©tendue sans fin de la mer, une chaĆ®ne de hautes montagnes, un glacier imposant ou encore la voĆ»te du ciel constellĆ©e dāĆ©toiles⦠Quelle majestĆ© ! Quelle immensitĆ© ! QuāĆ travers la splendeur Ć©blouissante de la nature, nous remontions Ć celui qui en est lāauteur : Dieu, le roi de lāunivers, le maĆ®tre des galaxies, lāInfini [ā¦]. Il est prĆ©sent partout : dans le scintillement dāun ruisseau, lāĆ©closion dāune fleur, la clartĆ© de lāaube, dans le rougeoiement dāun coucher du soleil, lāĆ©clat des cimes enneigĆ©es [ā¦]. Dans nos mĆ©tropoles de bĆ©ton, construites de la main de lāhomme, où rĆØgne le vacarme et où bien rarement la nature nous est dĆ©voilĆ©e. Pourtant, si nous le dĆ©sirons, il suffit dāun coin de ciel qui se dĆ©coupe entre les sommets des immeubles pour nous rappeler Dieu. Il suffit dāun rayon de soleil qui arrive toujours Ć pĆ©nĆ©trer Ć travers les barreaux dāune prison. Il suffit dāune fleur, dāune prairie ou du visage dāun enfant⦠[ā¦] Cela nous aidera Ć retourner au milieu des hommes, lĆ où est notre place, fortifiĆ©s comme sans doute JĆ©sus lāĆ©tait aprĆØs avoir priĆ© le PĆØre toute la nuit sur la montagne, sous le ciel Ć©toilĆ© et quāensuite il revenait parmi les hommes pour faire le bien. Ā» (Mollens, 22.9.88) Da Chiara Lubich ā āCercando le cose di lassùā ā Ćdition CittĆ Nuova, Rome 1992, pages 5 – 111,112.
Aoƻt 4, 2017 | Non classifiƩ(e)
Aoƻt 3, 2017 | Focolare Worldwide
U
n livre pour lāexamen Ā«Je frĆ©quente la facultĆ© dāArchitecture. Je dois passer un examen trĆØs important pour lequel il me manque un livre fondamental, mais comme il venait de lāEspagne, il coĆ»tait quatre fois le prix normal. CāĆ©tait le dernier jour pour lāinscription Ć cet examen et jāĆ©tais dĆ©sespĆ©rĆ©. Je suis sorti de lāuniversitĆ©, jāai couru dans une Ć©glise proche et jāai demandĆ© de lāaide Ć JĆ©sus en le priant de me procurer le livre « avant midiĀ Ā». Peu aprĆØs, on māappelle Ć la faculté : cāĆ©tait un collĆØgue que je ne voyais pas depuis longtemps. Quand il a su mon problĆØme, il a insistĆ© pour māaccompagner chez une Ć©tudiante quāil connaissait Ć peine. Elle avait ce livre, et elle Ć©tait mĆŖme contente de me le prĆŖter. Il Ć©tait midi. Quelques jours plus tard, aprĆØs avoir relevĆ© dans le texte des erreurs typographiques et lāabsence de quelques pages importantes, jāai Ć©crit un mail Ć lāĆ©diteur. Pour me remercier, une semaine plus tard lāĆ©diteur māa envoyĆ© en courrier rapide un exemplaire gratuit. Comment ne pas voir en tout cela lāamour de DieuĀ ?Ā Ā». (S.G. Argentine) Ā Me mettre Ć la place de mon mari « Souvent, aprĆØs le travail, mon mari sāallonge sur le divan et regarde un film. Moi qui attends un peu dāaide aprĆØs une journĆ©e bien occupĆ©e avec les enfants, je sens la tension et la rancune. Un jour, poussĆ©e par le conseil de quelques amis de me mettre Ć lāaimer en premier sans rien attendre, jāai essayĆ© de me mettre Ć sa placeĀ : jāai pensĆ© Ć son dur travail et au besoin de trouver Ć la maison tendresse et comprĆ©hension. Alors, jāai mis de cĆ“tĆ© mes prĆ©occupations, je me suis assise sur le divan pour voir le film avec lui, puis nous avons Ć©changĆ© nos opinions.Ā Ā» (G.G. SibĆ©rie) Aide rĆ©ciproque āLe mari de ma voisine a dĆ» ĆŖtre hospitalisĆ© en urgence et il ne restait chez eux que son frĆØre de soixante-dix ans, qui nāavait pas lāhabitude des casseroles. MalgrĆ© la grippe de mon mari et de ma mĆØre, je lui ai proposĆ© mes services. Pendant 15 jours, alors que jāassistais mes malades, jāai cuisinĆ© aussi pour lui, et le dimanche je lāai invitĆ© Ć dĆ©jeuner chez nous. Il nous le rendait en apportant de la nourriture quāil avait. Il Ć©tait maintenant devenu comme lāun de la familleĀ Ā». (C. Italie). Demander pardon ā Mon tempĆ©rament fort, autoritaire et indĆ©pendant me poussait Ć juger les gens. Cette maniĆØre de faire rendait mes relations avec les autres difficiles, mĆŖme avec mon mari. Il y a quelque temps, jāai participĆ© Ć une rencontre où lāon approfondissait la Parole de lāĆ©vangile. Mes certitudes ont pris un sĆ©rieux coup. Jāai dĆ©cidĆ© de faire ma premiĆØre expĆ©rience au travail, où je suis la responsable du personnel dāun grand magasin qui comprend plus de trente employĆ©s. JāĆ©prouvais en particulier une grande antipathie pour lāun dāentre eux. Lorsque son tour arrivait pour recevoir sa paie, je lui jetais lāenveloppe contenant son argent sur le bureau. Et maintenantĀ ? Jāai essayĆ© de le regarder diffĆ©remment, comme si jāavais mis des lunettes. En faisant un effort, je me suis approchĆ©e et devant lui je lui ai demandĆ© pardon. Ce fut une des plus grandes joies expĆ©rimentĆ©es dans ma vieĀ Ā». (D. BrĆ©sil)
Aoƻt 2, 2017 | Non classifiƩ(e)

Photo A. Dimech – Ā© CSC Audiovisivi
« Le droit peut-il ĆŖtre un instrument dāintĆ©gration dans la sociĆ©té ?Ā Ā» Participant Ć un sĆ©minaire dāĆ©tudes Ć Malte le 2Ā mai dernier, Maria Voce, PrĆ©sidente du Mouvement des Focolari, premiĆØre femme avocate dans sa ville dāorigine (Cosenza, Italie), rĆ©pond, convaincue. « Cāest possible, si nous surmontons une vision exclusivement formaliste et si nous misons sur la considĆ©ration du droit comme un moyen indispensable pour contribuer et crĆ©er une rĆ©alitĆ© de communion au sein de la sociĆ©tĆ©. Le droit en effet, est confrontĆ© avec lāanxiĆ©tĆ© de justice prĆ©sente en chaque homme et lāaide Ć la rĆ©aliser. Il nous apprend comment nous devons vivre, comment nous construisons dāune faƧon droite, les relations entre les personnes, les groupes, les organisations, les Ć©tatsĀ Ā», mais par la mĆŖme occasion, ajoute-t-elle, il a un objectif plus Ć©levé : « la rĆ©alisation du bien commun et lāĆ©dification de la fraternitĆ© universelleĀ Ā». Ć une Ć©poque où les guerres, les actes terroristes et la peur de ce qui est diffĆ©rent semblent effacer cette vision du droit, Maria Voce rappelleĀ : « La DĆ©claration Universelle des droits de lāhomme (1948), aprĆØs la catastrophe de la seconde guerre mondiale et de la Shoah, met en Ć©vidence dĆØs le prĆ©ambuleĀ : « la reconnaissance de la dignitĆ© inhĆ©rente Ć tous les membres de la famille humaine et de leurs droits Ć©gaux et inaliĆ©nables constitue le fondement de la libertĆ©, de la paix, et de la justice dans le mondeĀ Ā». Les Constitutions europĆ©ennes successives le rĆ©affirment aussi. La Charte Constitutionnelle allemande (1949-1990), dans son premier article, proclameĀ : « La dignitĆ© humaine est intangible. Il est du devoir de tout pouvoir de lāĆtat de la respecter et de la protĆ©gerĀ Ā». La Charte polonaise (1997) affirmeĀ : « La naturelle et inviolable dignitĆ© de lāhomme est source de la libertĆ© et des droits de lāindividu et du citoyen. Le gouvernement a le devoir de prĆ©server son inviolabilitĆ© (art. 30)Ā Ā». Ćgalement la Charte des droits fondamentaux de lāUnion EuropĆ©enne, rappelĆ©e par le TraitĆ© de Lisbonne de dĆ©cembreĀ 2009, met la dignitĆ© comme valeur prioritaire par rapport Ć la libertĆ©, lāĆ©galitĆ©, la solidaritĆ©, la citoyennetĆ© et la justiceĀ :Ā “La dignitĆ© humaine est inviolable. Celle-ci doit ĆŖtre respectĆ©e et protĆ©gĆ©e (art.1)”Ā Ā». A soixante ans de la signature des TraitĆ©s de lāUnion EuropĆ©enne, poursuit Maria Voce, « nous connaissons les difficultĆ©s que lāUnion est en train de traverser et je pense pouvoir affirmer que le motif de cette crise semble ĆŖtre la crise elle-mĆŖme des relations. On a misĆ© sur la construction dāun marchĆ© commun, en sāen remettant aux lois du capitalisme, mais nous sommes restĆ©s distants si ce nāest pas indiffĆ©rents les uns vis-Ć -vis des autres. La crise exige une sĆ©rieuse vĆ©rification de la signification profonde dāintĆ©gration, qui spĆ©cialement pour lāUnion EuropĆ©enne doit sāappuyer sur un patrimoine partagĆ©, fruit de la rencontre entre lāhĆ©ritage grĆ©co-romain et celui judĆ©o-chrĆ©tien, sans oublier les multiples contributions venues de toutes les cultures prĆ©sentes autour de la MĆ©diterranĆ©eĀ Ā». Au cours de son intervention, Maria Voce offre lāengagement du Mouvement des Focolari pour la dĆ©fense des principes de paix et dāunitĆ© qui avaient inspirĆ© les fondateurs de lāUnion europĆ©enne. « Cāest lāexpĆ©rience dāEnsemble pour lāEurope. Il sāagit dāun rĆ©seau de personnes appartenant Ć diffĆ©rents mouvements dāinspiration chrĆ©tienne, ayant des rendez-vous pluriannuels, continentaux et locaux. Lors de telles rencontres, sont dĆ©gagĆ©es, entre autres, quelques valeurs partagĆ©es par tousĀ : la famille, la vie, la paix, lāenvironnement, une Ć©conomie juste, la solidaritĆ© avec les plus pauvres. Ils veulent tĆ©moigner que lāunitĆ© est possible entre des personnes de lāEurope du Nord et du Sud, de lāEst et de lāOuest. Nous voudrions ensemble multiplier les expĆ©riences positives dĆ©jĆ en voie de rĆ©alisation et dĆ©gager des lignes de pensĆ©e et dāactions qui puissent contribuer, dans le domaine du droit, de la politique, de lāĆ©conomie, de lāĆ©ducation, Ć lāĆ©dification dāune sociĆ©tĆ© qui se construit comme une familleĀ Ā».
Aoƻt 1, 2017 | Focolare Worldwide
Le terme Ā« systĆØme Ā» est sans doute lāun des plus employĆ©s. Presque sans que nous nous en rendions compte, il revient constamment, que lāon parle dāĆ©lections administratives, de pari sportif, d’Ć©toiles, d’unitĆ© de mesure, de politique, d’irrigation, de devoir dāalgĆØbre des enfants, de sĆ©curitĆ©, de transport,de soins mĆ©dicaux ou chaĆ®nes de montagne. Simple ou complexe, nerveux ou monĆ©taire, un Ā« systĆØme Ā» (du grec sistema, rĆ©union, rĆ©colte) est continuellement dans la bouche de tout le monde. En 1937, et de maniĆØre Ā« systĆ©matique Ā» en 1945, un biologiste autrichien, Ludwig von Bertalanffy (Vienne, 1901 – Buffalo, NY, 1972) Ć©nonƧa le premier la ThĆ©orie des SystĆØmes (TGS), une mĆ©thode de lecture et dāinterprĆ©tation du monde entier existant : Ā« Tout organisme est un ordre dynamique de processus qui interagissent rĆ©ciproquement Ā». Jordi Marjanedas, catalan, classe 1940, sāest dĆ©diĆ© scrupuleusement Ć cette thĆ©orie dans son rĆ©cent volume Ā« Les dĆ©fis dāaujourdāhui Ć la lumiĆØre de la ThĆ©orie GĆ©nĆ©rale des SystĆØmes Ā» Ć©ditĆ© par CittĆ Nuova. Le texte se dĆ©roule en glissant des sciences biologiques Ć la vie de lāunivers, de lāĆ©cologie Ć lāanthropologie, de lāhistoire Ć lāĆ©thique, aux sciences sociales et Ć la religion, en cherchant dans tous les domaines du savoir des Ć©lĆ©ments dāintĆ©gration et de cohĆ©rence, selon la vision unitaire de lāhomme et de la crĆ©ation. Où rĆ©side lāimportance de la ThĆ©orie ? Le dĆ©veloppement de la science moderne a apportĆ© une prolifĆ©ration de savoirs partiels, fragmentĆ©s, hyperspĆ©cialisĆ©s. Tellement que lāĆ©crivain G.K. Chesterton a pu dire non sans ironie: āNous arriverons un jour Ć tout savoir de rien Ā». Cette fragmentation obscurcit une vision unitaire du tout. En mĆ©decine, par exemple, lāhomme nāest pas son foie ni ses articulations, mais un ensemble harmonieux et unitaire dāesprit, dāĆ¢me et de corps. En philosophie, dāinnombrables thĆ©ories et systĆØmes Ā« fermĆ©s Ā», prĆ©tendaient expliquer la totalitĆ© de la rĆ©alitĆ© dans une unique signification (les totalitarismes en sont un exemple). Aristote lui-mĆŖme, avait admis : Ā« Le tout est plus quāune simple somme des parties Ā».
Ć la fin du XXĆØme siĆØcle, la systĆ©matique sāest dĆ©veloppĆ©e au niveau universitaire en tant que science qui se propose comme but de chercher dans les diffĆ©rentes disciplines le sens unitaire de lāexistence, mĆŖme dans ses multiples dimensions. Ainsi, par exemple, le dĆ©veloppement scientifique ne peut avoir de finalitĆ© en soi, mais en fonction dāun bien supĆ©rieur. La mĆŖme chose pour le rapport entre les cultures Ć appliquer au dialogue et au respect rĆ©ciproque. VoilĆ pourquoi ā affirme Marjanedas ā il faut souligner lāimportance des rapports constructifs avec les autres en fonction dāun bien total. Ā« Il faut sāouvrir et dĆ©velopper un dialogue sincĆØre entre personnes et groupes de cultures diffĆ©rentes Ā». LāactualitĆ© de la ThĆ©orie consiste donc Ć son application possible Ć tous les milieux. Ā« LāidĆ©e de systĆØme fournit un instrument pour intĆ©grer et structurer de maniĆØre cohĆ©rente la comprĆ©hension des diverses disciplines. LāĆ©ducation, par exemple, ne peut se rĆ©fĆ©rer uniquement aux valeurs scientifiques, mais aussi aux valeurs Ć©thiques et artistiques pour le dĆ©veloppement global de la personnalitĆ©, en tenant compte de la totalitĆ© des composantes du monde Ć©ducatif et les diffĆ©rents rĆ“les des Ć©tudiants, des professeurs, parents, administrateurs, communautĆ©s Ā». āLa pensĆ©e, dans son sens le plus noble et le plus haut ā Ć©crit JesĆŗs MorĆ”n dans la prĆ©sentation du livre de Marjanedas ā est toujours ouverte et en continuelle Ć©volution, en constante actualisation. Elle cueille la rĆ©alitĆ© et, sans pour autant lāenfermer dans des schĆ©mas prĆ©dĆ©terminĆ©s et fixes, lui permet de sāy dĆ©placer Ć lāintĆ©rieur avec un sens continuel dāĆ©tonnement, mĆŖme si lāhorizon en est sa corniche. La rĆ©alitĆ© est quelque chose qui nous prĆ©cĆØde et nous dĆ©passe Ā». La vision de la rĆ©alitĆ© en tant que systĆØme peut devenir non seulement un exercice intellectuel, mais une proposition qui nous met en jeu personnellement, une aventure continuelle dāhumilitĆ© et de crĆ©ativitĆ©. Cāest vraiment un dĆ©fi authentique. Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Ā Un prĆŖtre donne le livre au Saint-PĆØre
Juil 31, 2017 | Focolare Worldwide
Depuis le dĆ©but de mon aventure dans le focolare en ThaĆÆlande en 1984, le contact avec les pauvres a Ć©tĆ© constant. En 1985, le premier voyage dans la Birmanie dāalors (lāactuel Myanmar) et une grande impression de toucher du doigt la plus extrĆŖme misĆØreĀ : jusquāĆ ce jour, je ne lāavais jamais vue en personne. Et puis avec la guerre civile qui a Ć©clatĆ© en 1988, les rĆ©fugiĆ©s ont commencĆ© Ć arriver en ThaĆÆlande, surtout dans les zones proches des frontiĆØres. Leurs conditions de vieĀ ? Maladies, solitude, dĆ©sespoir, exploitation et beaucoup dāenvie dāune vraie vieĀ : pour nous focolarini, un visage de JĆ©sus crucifiĆ© et abandonné que nous avons essayĆ© de soulager et aimer. Au cours de ces 32 annĆ©es, notre aide a certainement Ć©tĆ© insuffisante, comme cela peut lāĆŖtre pour une vraie catastrophe humanitaire de laquelle on parle peu. Face Ć la douleur, face Ć la personne qui meurt, tu nāes jamais prĆ©parĆ©. Depuis 6 ans, notre implication sāest intensifiĆ©e dans la zone de Mae Sot, au nord ouest de la ThaĆÆlande, une ville frontaliĆØre . Nous avons repris le projet du PĆØre Justine, birman, mort aprĆØs une longue maladie. Il avait commencĆ© Ć sāoccuper des enfants des rĆ©fugiĆ©s qui restaient Ć la maison toute la journĆ©e, seuls, en les rassemblant dans une petite āāĆ©coleāā(une cabane). Elle Ć©tait restĆ©e sans soutien financier, cāest ainsi que nous avons donnĆ© lāargent qui restait pour reprendre lāaccueil. LāĆ©cole maintenant sāappelle āāGoutte aprĆØs goutte, le pont Latina Mae SotāāĀ : une collaboration entre nos enfants de Mae Sot dāorigine birmane et Karen et ceux dāune Ć©cole de Latina, en Italie, où travaillent quelques membres des Focolari. Cāest un pont de solidaritĆ© qui lie les deux villes distantes de 10 000 km, et qui, aujourdāhui sāest Ć©tendu en entraĆ®nant quelques centaines de personnes de plusieurs endroits diffĆ©rents. Une multinationale de transports nous aide Ć acheminer avec leurs containers les aides rĆ©coltĆ©es, en payant tous les frais de dĆ©douanement (⬠1000 pour chaque chargement), pour les faire arriver jusquāĆ Mae Sot, dans les montagnes de la ThaĆÆlande.
Actuellement, Ć travers le PĆØre Joachim du Myanmar, nous aidons environ 200 personnes qui vivent en-dehors des camps officiels de rĆ©fugiĆ©s, qui nāont pas de documents et souvent nāont rien Ć manger. Comme le dit le pape FranƧois, nous faisons lāexpĆ©rience de āātoucher la chair du Christāā, un des si nombreux visages de JĆ©sus AbandonnĆ©. En plus de la nourriture, il y a besoin dāamour, de chaleur humaine, dāaffection…Chiara (Lubich) et notre spiritualitĆ© nous encouragent Ć nous āfaire unā avec tous. Un dāentre eux nous a ditĀ :āāMerci pour tout ce que vous nous faites parvenir, mais surtoutĀ parce que vous faites en sorte que nous nous sentions aimĆ©s. Cela nous donne lāespĆ©rance pour vivreāā. Actuellement, nous avons une association formĆ©e par quelques-uns de nos amis de Poschiavo (Suisse), qui a Ć©tĆ© reconnue par le gouvernementĀ qui finance des projets en cours dans trois paysĀ : la ThaĆÆlande, le Laos et le Vietnam. AprĆØs 6 ans, nous voyons que cāest vraiment un miracleĀ !
Au Vietnam, les projets sont dans la zone du sud, vers le Delta du Mekong, autour dāune paroisse. Nous construisons de petites maisons ou nous les rĆ©paronsĀ ; des puits pour lāeau potable lĆ où il nāy en a pasĀ ; nous construisons aussi des ponts qui sont trĆØs utiles pour les communications entre personnes isolĆ©es. Les āāponts de singesāā comme on les appelle, fabriquĆ©s avec seulement une dizaine de bambous se transforment en ponts pour les gens, fabriquĆ©s avec du ciment et du fer. Maintenant nous avons commencĆ© Ć travailler aussi dans les montagnes, au centre du Vietnam, dans la rĆ©gion de Gia Lai (connue pour les combats pendant la guerre) avec un groupe des minoritĆ©s ethniques. LāĆglise sāengage beaucoup dans cette rĆ©gion et la pauvretĆ© atteint des niveaux rĆ©ellement prĆ©occupants dans les villages de montagne, surtout pour les populations ethniques. Au Laos, nous aidons des enfants Ć travers des prĆŖtres qui ont passĆ© une pĆ©riode dans lā āāĆ©cole sacerdotaleāā de Tagaytay (Philippines). Lāaide est soutenue par des rapports de rĆ©elle amitiĆ©, beaucoup de fantaisie et dāenvie de travailler. Lāamour est comme un pont qui unit tout le monde avec un rĆŖve communĀ : vivre concrĆØtement la fraternitĆ© universelle. Notre budgetĀ ? Des donations spontanĆ©esĀ , de beaucoup de gens simples et mĆŖme pauvres. Nous sommes convaincus que si Dieu veut ce projet il nous fait arriver tout ce dont nous avons besoin. Luigi Butori Website:www.gocciadopogoccia.ch Facebook
Juil 29, 2017 | Senza categoria
Juil 28, 2017 | Non classifiƩ(e), Parole di vie
Ce psaume est un chant de gloire qui cĆ©lĆØbre la royautĆ© du Seigneur, Ć©ternelle et majestueuse. Cette royautĆ© sāexprime avec justice et bontĆ©, avec la proximitĆ© dāun pĆØre et non pas dans une domination. Dieu est le protagoniste de cet hymne, où il rĆ©vĆØle sa tendresse, surabondante comme celle dāune mĆØre : il est misĆ©ricordieux, compatissant, lent Ć la colĆØre, grand dans lāamour, bon envers tous⦠Cette bontĆ© se manifeste envers le peuple dāIsraĆ«l, mais elle sāĆ©tend aussi sur tout ce qui est nĆ© de ses mains crĆ©atrices, chaque personne et toute la crĆ©ation. Ć la fin du psaume, lāauteur invite tous les vivants Ć sāassocier Ć ce chant : Ā« Le Seigneur est bon pour tous, plein de tendresse pour toutes ses Åuvres. Ā» Dieu a confiĆ© la crĆ©ation Ć lāhomme et Ć la femme, appelĆ©s Ć collaborer Ć son Åuvre, dans la justice et la paix, en cheminant dans son dessein dāamour. Malheureusement, nous voyons autour de nous les innombrables blessures infligĆ©es aux personnes, ainsi quāĆ la nature. La cause en est lāindiffĆ©rence de beaucoup, lāĆ©goĆÆsme et la voracitĆ© de ceux qui exploitent les richesses de la terre dans leurs seuls intĆ©rĆŖts, aux dĆ©pens du bien commun. Ces derniĆØres annĆ©es, une nouvelle sensibilitĆ© sāest fait jour dans la communautĆ© chrĆ©tienne. Nombreux sont les appels Ć dĆ©couvrir Ć nouveau la nature comme miroir de la bontĆ© divine et patrimoine de toute lāhumanitĆ©. Le patriarche de Constantinople BartholomĆ©e sāexprimait ainsi dans son message pour la journĆ©e de la crĆ©ation lāannĆ©e derniĆØre : Ā« Une vigilance continuelle est requise, ainsi quāune formation et un enseignement, de faƧon que soit claire la relation entre la crise Ć©cologique actuelle et les passions humaines [ā¦], dont le rĆ©sultat et le fruit sont la crise environnementale que nous vivons. La seule voie est le retour Ć la beautĆ© antique, Ć la modĆ©ration et Ć lāascĆØse, qui peuvent conduire Ć la saine gestion de lāenvironnement naturel. De maniĆØre particuliĆØre, lāaviditĆ© conduit avec certitude Ć la pauvretĆ© spirituelle de lāhomme et mĆØne Ć la destruction de lāenvironnement naturel . Ā» Et le pape FranƧois, dans le document Laudato sƬ, Ć©crivait : Ā« La prĆ©servation de la nature fait partie dāun style de vie qui implique une capacitĆ© de cohabitation et de communion. JĆ©sus nous a rappelĆ© que nous avons Dieu comme PĆØre commun, ce qui fait de nous des frĆØres. Lāamour fraternel ne peut ĆŖtre que gratuit, il ne peut jamais ĆŖtre une rĆ©tribution pour ce quāun autre rĆ©alise ni une avance pour ce que nous espĆ©rons quāil fera. Cāest pourquoi, il est possible dāaimer les ennemis. Cette mĆŖme gratuitĆ© nous amĆØne Ć aimer et Ć accepter le vent, le soleil ou les nuages, bien quāils ne se soumettent pas Ć notre contrĆ“le. [ā¦] Il faut reprendre conscience que nous avons besoin les uns des autres, que nous avons une responsabilitĆ© vis-Ć -vis des autres et du monde, que cela vaut la peine dāĆŖtre bons et honnĆŖtes . Ā» Profitons alors de toutes les occasions possibles pour lever les yeux vers lāimmensitĆ© du ciel, la majestĆ© des montagnes, ou lāherbe qui borde le chemin. Cela nous aidera Ć reconnaĆ®tre la grandeur du CrĆ©ateur, qui aime la vie. Nous retrouverons lāespĆ©rance en son infinie bontĆ©, qui nous entoure et nous accompagne. Choisissons pour nous-mĆŖmes et notre famille un style de vie sobre, respectueux des exigences de lāenvironnement, proportionnĆ© aux nĆ©cessitĆ©s des autres. Partageons les biens de cette terre et de notre travail avec nos frĆØres et sÅurs plus pauvres. TĆ©moignons de cette plĆ©nitude de vie et de joie, en apportant tendresse, bienveillance et rĆ©conciliation. Commission Parole de vie (La Commission Parole de vie est composĆ©e de deux biblistes, de reprĆ©sentants dāAsie, dāAfrique, dāAmĆ©rique Latine, des jeunes, du monde de la communication et de lāÅcumĆ©nisme)
Juil 28, 2017 | Focolare Worldwide
AprĆØs le passage du groupe international Gen Verde dans la ville, mais aussi dans lāĆ©cole où Tiziana enseigne, des effets positifs se font ressentir dans les rapports entre elle et les Ć©lĆØves. Elle a voulu spĆ©cialement Ć©crire une lettre Ć lāun dāentre eux lorsquāelle a su, lāannĆ©e scolaire terminĆ©e, quāil se dĆ©clarait non-croyant. La rĆ©ponse de ce jeune ne sāest pas fait attendre. āāCher Luca, nous sommes dĆ©sormais au terme de ton parcours scolaire. Jāavais envie de tāĆ©crire deux lignes car je nāai pas eu la possibilitĆ© dāĆ©changer beaucoup avec toi. Seulement comme Ƨa, sans raison prĆ©cise mais parce que jāaime beaucoup lāĆ©change dāidĆ©es. Jāaurais aussi aimĆ© te demander le pourquoi de ton āāateitaāā(athĆ©isme)) pour le dire Ć la maniĆØre de Checco Zalone…[un humoriste italien], mais on nāen a pas eu le temps. Je suis personnellement convaincue quāil nāexiste pas dāathĆ©es, mais seulement āādes croyants de faƧon diffĆ©renteāā. Le dĆ©sir dāinfini qui nous consume lāĆ¢me est trop fort. Jāai fait une dĆ©couverte dans ma vie qui māa changĆ©e complĆØtementĀ : Dieu māaime et aime chacun de nous Ć la folie. Jāaurais peut-ĆŖtre Ć©tĆ© moi aussi athĆ©e autrement si je nāavais pas connu ce Dieu. Lāamour nous interpelle tous, nous en sommes follement assoiffĆ©s. Si tu crois comme moi dans lāamour, alors nous sommes tous les deux croyants autrement. Si lāathĆ©isme te conduit Ć ne pas croire en un Dieu cruel, justicier, froid, indiffĆ©rent, Moteur immobile, grand architecte, Ćtre suprĆŖme, etc., etc., alors je suis aussi athĆ©e avec toiĀ ! Je peux seulement croire en un Dieu en chair et en os, qui est nĆ© par amour, sāest fait homme, est mort et est ressuscitĆ©. Ciao Luca, je voulais te dire merci pour ces annĆ©es vĆ©cues ensembleĀ !Ā Ā».
« ChĆØre Professeure, que vous ayez voulu māentendre en dehors du contexte scolaire m’a fait grand plaisir( je nāen doutais pas, mais cela est venu confirmer mon sentiment). Moi aussi, jāaurais aimĆ© Ć©changer avec vous sur des sujets aussi divers que la politique et la religion. Jāai toujours admirĆ© votre disponibilitĆ© et votre ouverture dāesprit, votre capacitĆ© de dialogue, votre Ć©coute, votre comprĆ©hension, votre accueil des opinions des autres, mĆŖme si complĆØtement diffĆ©rentes des vĆ“tres. Jāai toujours considĆ©rĆ© votre avis comme trĆØs important. Entre autres choses, vous māavez enseignĆ© que le fait de savoir changer de point de vue est fondamental pour pouvoir comprendre les autres, mais surtout soi-mĆŖme. Cette annĆ©e, jāai participĆ© avec quelques amis de lāĆ©cole, au concert āāPULSEāā, le 1er Mai Ć la citĆ© pilote de Loppiano. Durant notre sĆ©jour, nous avons Ć©tĆ© les hĆ“tes de lāInstitut Universitaire Sophia, dans lequel plusieurs jeunes originaires de diffĆ©rents pays continuent leurs Ć©tudes aprĆØs leur diplĆ“me. En ce qui me concerne, cāest lĆ que jāai ressenti personnellement ce que signifie lāĆ©galitĆ© et la fraternitĆ©. Et cela grĆ¢ce au magnifique accueil des jeunes et des enseignants de lāInstitut qui nous ont traitĆ©s comme si on se connaissait depuis toujours. Ce qui māa particuliĆØrement touchĆ©, ce fut la soirĆ©e du deuxiĆØme jour, quand nous avons pris le repas du soir ensemble avec les jeunes qui nous accueillaient. Ils avaient cuisinĆ© avec passion, seulement pour nous, tout ce quāils avaient dans la cuisine. A ce moment-lĆ , mĆŖme si jāĆ©tais Ć plus de 1000 km de chez moi, je me suis senti Ć la maison. Je me suis retrouvĆ© Ć table en train de parler de tout et de rien avec deux libanais, un allemand, un cubain, un argentin, un colombien et un italien de Bologna, devant un plat de viande, dāĆ©pinards, de pommes de terre et dāoignons. AprĆØs quoi, nous sommes restĆ©s tard et avons parlĆ© de nos expĆ©riences, de nos projets, en jouant de la guitare, en chantant des chansons et en sirotant un peu de vin de la forĆŖt noire allemande. A ce moment-lĆ , les objectifs de āāPULSEāā, en tout cas pour moi, Ć©taient dĆ©jĆ atteints. Merci, chĆØre professeure et…Ć la prochaineāĀ Ā».
Juil 27, 2017 | Non classifiƩ(e)
CāĆ©tait en avril 2013. Dans la rue, un monsieur sāapprochait des passants avec une extrĆŖme dĆ©licatesse et leur montrait une piĆØce de 5 centimes, comme pour vouloir leur faire comprendre qu’il se contentait de cette somme. Nous ne savons comment lāexpliquer: nous avons rougi. Quelques jours aprĆØs, en repensant Ć cet Ć©pisode, nous avons senti jaillir une Ć©tincelle inspiratrice: lancer une initiative dans notre petit entourage: “OpĆ©ration 1-2-5- dans la libertĆ©”. Cāest le nom que nous lui avons donnĆ©. Cela consiste Ć considĆ©rer librement comme superflu les 1, 2 ou 5 centimes que nous recevons en retour lors de nos dĆ©penses quotidiennes et Ć les investir en gestes de fraternitĆ© en soutien Ć des situations de pauvretĆ© proches de nous et dans dāautres pays. Une premiĆØre petite confirmation que lāOpĆ©ration Ć©tait le fruit dāun irrĆ©pressible besoin d’aimer est arrivĆ©e lorsque ā timidement ā nous avons apportĆ© les 150 premiĆØres piĆØces d’un centime, 36 de 2 centimes et 64 de 5 au gĆ©rant d’un supermarchĆ© qui, curieux, nous a demandĆ© la provenance. Lāexplication donnĆ©e, il nous a dit quāil voulait lui aussi faire quelque chose pour les pauvres. Depuis lors, Monsieur Antonio donne toujours quelque chose en plus des piĆØces que nous lui apportons. EncouragĆ©s par ce geste, nous avons commencĆ© Ć en parler Ć notre famille, nos voisins, nos amis. Ainsi, lāinitiative a provoquĆ© lāengagement de diffĆ©rentes familles dāAndria et en a franchi les frontiĆØres: Lecce, Bari, Brindisi, Santa Maria a Vico, Naples, Rome, Spinazzola, Trani, Corato, Barletta Bolzano, Varese, Trente! Mais lāamour concret, celui de rĆ©colter les piĆØces, est aussi “beau”. Ainsi, la remise des centimes pousse la fantaisie de beaucoup Ć les livrer dans des emballages inspirĆ©s par lāamour: des centimes rĆ©coltĆ©s dans un petit sac de tulle blanche; des enveloppes Ć©lĆ©gantes et Ć fleurs⦠Nous avons appris que cette initiative commence Ć essaimer dans quelques Ć©coles et entre collĆØgues de travail. Environ quatre ans aprĆØs la naissance de lāOpĆ©ration, le montant rĆ©coltĆ© est de 5.225 ā¬, dĆ©jĆ distribuĆ©s. Ces quelques centimes qui, humainement, peuvent sembler insignifiants, nous les “trouvons sacrĆ©s”, parce qu’ils nous poussent Ć aimer, nous rappellent des diffĆ©rents passages de lāĆvangile: lāobole de la veuve; les cinq pains et les deux poissons; JĆ©sus et la femme cananĆ©enne. Nous pensons quāen faisant un pas Ć la fois, lāOpĆ©ration 1-2-5-, au-delĆ de chaque chiffre, permet de contribuer Ć la croissance d’une communion entre personnes, de talents, de capacitĆ©s… Et Ć propos de communion, nous avons Ć©tĆ© profondĆ©ment touchĆ©s ā au moment du dĆ©but de lāOpĆ©ration ā de retrouver dans un vieux cahier de notes remontant Ć 1991, une pensĆ©e de notre ami focolarino et sociologue, le Professeur Tommaso Sorgi qui ā en parlant de lāĆconomie de Communion ā sāexprimait ainsi: “Le concept de communion est quelque chose de plus profond que le concept de solidaritĆ©. Il la rend vivante, lāillumine, la met en mouvement et la rend aussi possible, parce que sāil nāy a pas cette communion dāĆ¢mes, aussi la communion des Ć©conomies ne se fera jamais”. En conclusion, nous ressentons une joie spĆ©ciale: aujourdāhui, “lāOpĆ©ration 1-2-5- dans la libertĆ©” ā reprise par le Centre Igino Giordani d’Andria ā a toujours comme but unique lāamour. Cet amour, comme un petit rayon de lumiĆØre passant Ć travers un prisme, se reflĆØte dans les couleurs de lāarc-en-ciel, tout comme lāOpĆ©ration 1-2-5- le fait dans les couleurs de la FraternitĆ© et de la Communion. Gennaro et Lucia Piccolo Centre Igino Giordani
Juil 26, 2017 | Non classifiƩ(e)
Ć lāĆ©cole maternelle “Sonia a cinq ans. Un jour, elle dĆ©clare Ć sa maman: āJe ne veux plus aller Ć lāĆ©cole, je nāai pas d’amies.ā Quelques jours plus tard, son attitude change et elle va volontiers Ć lāĆ©cole. āQuāest-ce qui a changĆ©?ā, lui demande sa maman. āJāai vu quāil y avait une fille toujours Ć lāĆ©cart et silencieuse. Personne ne voulait jouer avec elle. Alors je suis allĆ©e vers elle et lui ai dit que je lāaime bien. Elle m’a souri et on a ensuite commencĆ© Ć jouer. Tu sais, maman, lāamour rĆ©chauffe tout le monde.ā” (Sonia ā Slovaquie) Lāami plus pauvre “En partant de Rome, jāai quittĆ© Nicu, mon ami le plus pauvre, contraint de mendier en attente dāune transplantation de rein. Nous sommes restĆ©s en contact par tĆ©lĆ©phone. Souvent, je me demandais comment continuer Ć lāaider, vu que je ne peux compter que sur mon ‘argent de poche’ mensuel de 20Ā euros. En me rappelant lāĆ©pisode de ZachĆ©e, qui a donnĆ© la moitiĆ© de ses biens aux pauvres, jāai commencĆ© Ć mettre de cĆ“tĆ© chaque mois 10Ā euros pour Nicu. AprĆØs en avoir rassemblĆ© 70, je les lui ai fait parvenir par un ami. Jāai su ensuite quāil avait Ć©tĆ© plus content par le fait que je māĆ©tais souvenu de lui, que par la somme reƧue.” (Angiolino ā Italie) CompĆ©tition de gĆ©nĆ©rositĆ© “Depuis longtemps, la situation Ć©conomique ne va pas trĆØs bien. Durant une assemblĆ©e des copropriĆ©taires, aprĆØs des heures de plaintes, jāai proposĆ© de mettre en place, dans notre immeuble, une ācommunion de biensā. Une dame restĆ©e seule a proposĆ© son appartement pour rĆ©colter produits alimentaires et vĆŖtements, et tous nous contribuons avec ce que nous pensons superflu ou nous prĆ©levons ce qui nous est utile. Une vĆ©ritable compĆ©tition de gĆ©nĆ©rositĆ© est nĆ©e et un souffle dāoptimisme est entrĆ© dans nos maisons.” (L.D.C. ā Argentine) Travail et maison “Avec ma femme, nous avons rencontrĆ© une famille d’immigrants. Le mari avait perdu son travail et en a trouvĆ© un autre ensuite, mais qui Ć©tait prĆ©caire. Ils avaient besoin dāĆŖtre aidĆ©s matĆ©riellement et financiĆØrement. Il y a trois mois, jāai eu lāoccasion de lui trouver un meilleur travail. Quelque temps aprĆØs, cette famille māa rappelĆ©: la maison dāune sÅur avait Ć©tĆ© touchĆ©e par des pluies torrentielles. Je suis allĆ© immĆ©diatement voir comment apporter une premiĆØre aide et ce dont ils avaient besoin. Les propriĆ©taires de la nouvelle habitation n’avaient pas confiance et demandaient deux mois de loyer en avance et un mois de garantie. Seul, je ne pouvais pas les aider, mais, avec la communautĆ© du Mouvement, nous avons pu rĆ©colter lāargent nĆ©cessaire en trois jours.” (Juan Ignacio ā Espagne)
Juil 25, 2017 | Focolare Worldwide, Senza categoria
https://vimeo.com/222532349
Juil 24, 2017 | Non classifiƩ(e)
Donner Ć tous, enfants et jeunes, lāĆ©ducation nĆ©cessaire Ć rĆ©habiliter la propre dignitĆ© et construire son propre futur. Cāest lāengagement qui rapproche les nombreuses activitĆ©s de Scholas Occurentes (Ć©coles de dialogue)Ā et AFNonlus des Focolari, avec des activitĆ©s et des interventions adressĆ©es Ć des jeunes du monde entier et une mĆ©thodologie basĆ©e sur des valeurs. Les racines de Scholas, organisation internationale qui le 9 juin dernier a initiĆ© ses activitĆ©s aussi en Italie, avec une cĆ©rĆ©monie dāinauguration officielle du nouveau siĆØge dans le āPalazzo San Calistoā Ć Rome remontent Ć presque vingt ans. Jorge Mario Bergoglio Ć©tait lāarchevĆŖque de la ville de Buenos Aires et avait ressenti la valeur de ces āāescuelas de vecinosāā, comme on les appelle. En 2013, le Pape FranƧois a transformĆ© ces Ć©coles de quartier en une Fondation Pontificale afin de promouvoir le paradigme au niveau mondial. Le rĆ©seau comprend actuellement plus de 400 mille Ć©coles en lien entre elles sur les cinq continents, de toutes les confessions religieuses et aussi laĆÆques, publiques et privĆ©es, prĆ©sentes dans 190 pays. A la cĆ©rĆ©monie conduite par Lorena Bianchetti de Rai1 Ć laquelle nous avons participĆ©, le Pape a dĆ©sirĆ© ĆŖtre prĆ©sent et, face Ć de nombreuses autoritĆ©s religieuses et institutionnelles et Ć des reprĆ©sentants de la vie associative, il a dialoguĆ© en improvisant en espagnol avec les jeunes de diffĆ©rents pays du monde reliĆ©s via le web. āāDans cette sociĆ©tĆ©āā, souvent āāinstruireāā devient āāsĆ©lectionnerāā a-t-il soulignĆ©, il faut au contraire āāse donner la mainĀ : embrasser, ne pas agresser et reconnaĆ®tre que personne nāest un ānonā, tous sont un āouiā et ont une signification. Il arrive que dans lāĆ©ducation, āānous sĆ©lectionnions mal, nous crĆ©ions des groupes fermĆ©sāā. āāNous sommes incapables ā a dit le Pape ā de penser avec un autre, incapables de travailler avec lāautreāā. LāĆ©ducation au contraire est la capacitĆ© de parler āāle langage de la tĆŖte (de lāesprit), du cÅur, des mainsāā. Il faut donc āāunitĆ© en chacun de nousāā a encore dit FranƧoisĀ :āāSi je crois ce que je ressens, ce que je pense, ce que jāaime, alors, je communiqueāā. āāNous sommes dans un monde dans lequel domine la globalisation et la globalisation est bonne ā a expliquĆ© le Pape ā mais le danger est de concevoir la globalisation comme une balle de billard, toute Ć©galeĀ : une sphĆØre où tout est Ć©quidistant du centre mais dans laquelle les caractĆ©ristiques personnelles dāun garƧon ou dāune fille sāannulentāā. Au contraire, āālāauthentique globalisation est un polyĆØdre āā où nous cherchons lāunitĆ©, mais chacun maintient sa propre spĆ©cificitĆ©, sa propre richesse.
Le prĆ©sident de Scholas, JosĆ© MarĆa Del Corral a expliquĆ© combien ce pas āāsoit fondamental dans le parcours de croissance internationale de la fondationāā. De plus, la proximitĆ© du Saint PĆØre stimule Ć āāintensifier les efforts sur le front de lāĆ©ducation collĆ©giale des jeunesāā. En Italie aussi, a-t-il ajoutĆ©, āāScholas sāen rĆ©fĆØre Ć toutes les forces saines de la sociĆ©tĆ© pour unir les efforts et collaborerĀ dāune faƧon constructiveāā. Ce dĆ©fi de Scholas et le dĆ©fi dāAFNonlus des Focolari, parmi les partenaires de lāinitiative, avec presque une centaine dāinterventions dans une cinquantaine de pays du monde et des programmes Ć©ducatifs en faveur des jeunes dĆ©favorisĆ©s. āāIl sāagit dāun projet engageant mais fascinant ā a dit Andrea Turatti, prĆ©sident dāAFNonlus -. Lāauditoire global Ć rĆ©aliser Ć travers le web aidera Ć dĆ©velopper des stratĆ©gies Ć©ducatives et une action de promotion humaine et sociale dans lāesprit de subsidiaritĆ© et dans la perspective de la fraternitĆ© universelleāā. Giovanna Pieroni SourceĀ : AFNonlus online