Fév 9, 2013 | Focolare Worldwide

« Toujours à la recherche de quelque chose qui me rende vraiment heureux, j’essayais tout. Ici, j’ai compris que le bonheur que je convoitais dans les choses, je ne l’aurais jamais trouvé. Un autre bonheur, vrai et profond, était à découvrir totalement. » Lorsque Daniele De Patre arrive au Centre social Pag-asa, il fait une expérience qui change profondément sa vie. Les visages de ces personnes et la pauvreté de ces lieux, souvent vus à la télévision, deviennent quelque chose de tangible.
À Tagaytay, aux Philippines, les maisons sont constituées d’une seule pièce, avec le sol en terre battue et sans eau courante. Les familles n’ont pas accès aux services socio-sanitaires et n’ont pas d’opportunité de travail.
Dans cette zone rurale et pauvre, de nombreux enfants sont abandonnés à leur sort et, souvent, n’ont pas d’identité légale. Pour cette raison, ils restent exclus des services sociaux de base, c’est-à-dire l’éducation, la santé et d’éventuels soutiens économiques. Ils sont à la merci de travaux inhumains et d’activités criminelles.

Le Centre, grâce au soutien à distance d’Action pour Familles Nouvelles, propose de nombreuses activités dans les domaines sanitaire et éducatif, ainsi que dans la formation professionnelle, avec un accompagnement pour 400 mineurs. Le dispensaire médical soigne des patients avec des handicaps permanents. C’est ici que Daniele, en tant que kinésithérapeute volontaire, comprend la nécessité d’une approche thérapeutique différente, basée sur une interaction continuelle et un rapport d’échange réciproque avec les patients. En traduisant les lettres que les enfants soutenus à distance écrivent aux donateurs, Daniele se sent intégré dans leur monde. Il perçoit les joies, les difficultés, les espoirs de ces enfants, qu’ensuite il observe et rencontre en personne durant les visites dans les barrios.
La vie à Teramo, ville d’origine de Daniele, est désormais bien loin, ainsi que ses 26 ans, vécus entre travail et sorties avec les amis. « Voir des situations de pauvreté très profondes et enracinées – commente-t-il – a été difficile à accepter. Mais, petit à petit, j’ai aussi découvert une solidarité et une générosité entre les personnes qui m’ont fait penser que le véritable pays en difficulté était peut-être le mien, avec l’indifférence, l’isolement et l’étroitesse d’esprit… »
« Une fois – raconte-t-il – nous nous sommes rendus dans un barrio si boueux, qu’il n’était vraiment pas possible de gravir la colline avec des tongs. Donc Heero et moi les avons laissées en bas de la rue. Au retour, elles n’étaient plus là… Mais, deux jours après, nous les avons retrouvées au Centre social. » « Je n’ai pas oublié – continue-t-il – ce jour où nous sommes allés faire des visites dans un barrio. Il pleuvait tellement que nous nous étions pratiquement perdus, mais trois enfants nous ont vus et rejoints sous la pluie. Très heureux, ils nous ont servis de guide. » Durant ces mois à Tagaytay, Daniele a trouvé, dans chaque acte de générosité, ce qu’il cherchait : « la vie est beaucoup plus que ce qu’on peut mesurer ».
Tout ce qui était gratuit et évident dans sa vie aisée à Teramo était ici gagné durement : nourriture, vêtements, médicaments et n’importe quoi d’autre. « Je veux moi aussi – écrit-il – contribuer à la construction d’un monde où mes frères et moi puissions manger de la même façon, avoir la possibilité d’étudier et de nous instruire, avoir les moyens de nous habiller et de jouer sans mendier, avoir un toit et un lit sur lequel se reposer la nuit et rêver que, finalement, un monde plus juste ne reste pas qu’une utopie. »
Fév 8, 2013 | Focolare Worldwide

Claudio, Antoanetta, Marinella, Giorgio
« Roumanie, 1996. Avec Gheorghe, mon mari, et nos trois enfants, nous quittons notre pays, comme beaucoup d’autres compatriotes, pour chercher du travail et un futur meilleur pour nos enfants. Nous sommes partis à l’aveuglette, sans même savoir où nous allions dormir la nuit de notre arrivée à Turin. Nous avons vécu une semaine chez des amis roumains, puis dans une maison louée, complètement vide. Nous avons dormi une semaine par terre, sur des duvets. Heureusement que c’était l’été !
La peur nous tenaillait. Nos enfants, qui étaient de bons élèves en Roumanie, allaient-ils pouvoir continuer à étudier ? Avions-nous fait le bon choix ? Allions-nous trouver du travail ? Après quelque temps, nous devons quitter la maison : le risque pour le propriétaire de la louer à des clandestins est trop élevé. Autre moment difficile : où irons-nous ?

Vallo Torinese
“Demandons au père Vincenzo”, propose une amie. C’est le prêtre d’une paroisse en dehors de Turin : Vallo. Sa première réponse est négative. Cependant, alors que nous sommes encore en train de chercher une solution, le téléphone sonne : c’est le père Vincenzo qui dit avoir trouvé la bonne solution pour nous loger. Notre joie est incommensurable ! Et encore plus les jours suivants, lorsque ce prêtre, sans attendre notre arrivée dans sa paroisse, nous fait parvenir à la maison les biens de première nécessité, et cela se répétera hebdomadairement. Finalement, nous quittons la maison de Turin et nous partons à destination de Vallo.
Treize ans ont désormais passé, mais l’accueil de ces premiers jours restera toujours gravé dans ma mémoire. Nous étions une famille nombreuse – à l’époque nous avions trois enfants, maintenant quatre – mais, dès les premiers instants, nous nous sommes sentis accueillis et acceptés avec affection, comme si nous étions de la famille.
Lorsque nous sommes arrivés – avec peu de choses, 3-4 sacs – une maison de la paroisse était déjà prête pour nous. Il y avait la cuisine, avec tout le nécessaire, le salon et les chambres à coucher avec les lits déjà prêts. Voir cette maison a été quelque chose de merveilleux. Surprenamment belle, les enfants, qui étaient petits, en sont immédiatement tombés amoureux. Nous avons senti que c’était notre maison.

Don Vincenzo
Je me sentais tellement chez moi, que je me suis demandé si j’étais née à Vallo ou en Roumanie. Qu’avais-je fait pour mériter tout cet amour ? Cela n’a pas dû être facile pour la communauté de nous accueillir et, au début, de subvenir à nos besoins. Quelqu’un s’occupait de nos permis de séjour ; un autre nous apportait les légumes du jardin pour nous permettre d’économiser sur les courses ou nous donnait des conseils ; un autre encore a accepté que les livres des enfants soient payés à crédit.
Une année après la naissance de notre dernière fille, je reçois enfin la confirmation d’un travail fixe. Mais… à qui laisser le bébé ? Une personne était disponible pour s’en occuper en mon absence, sans rien demander en échange, et cela encore aujourd’hui.
Toutes ces choses, et de nombreuses autres dont je n’ai pas parlé, faisaient naître en moi une question. Mais pourquoi ces personnes se comportent-elles ainsi ? Avec le temps, j’ai compris : elles avaient découvert Dieu Amour et, à leur tour, elles essayaient de répondre à son amour en aimant.
Moi aussi, j’ai essayé. À cet Amour de Dieu, qui s’est manifesté à travers de nombreux membres de ma communauté, j’essaye maintenant de répondre à mon tour, en aimant les frères que je rencontre chaque jour. »
Fév 7, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria
Gabriel de Almeida a 25 ans. Rio de Janeiro, où il est né, est une métropole brésilienne active et dynamique: c’est là qu’auront lieu les prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse et l’édition 2014 de la Coupe du monde de football. De la grande Rio, Gabriel a amené à l’Institut Universitaire Sophia (IUS) la vivacité et l’élan vers le futur de la population carioca. L’itinéraire des études qu’il est entrain de conclure est intéressant de différents points de vue. Pourquoi t’es-tu inscrit à l’IUS? «Rentré chez moi avec un doctorat en Relations internationales, je ressentais la nécessité de faire un pas au-delà des limites des théories politiques et d’explorer l’horizon de l’humanisme. Après plus de quatre ans et demi à l’université, je me retrouvais…avec une grande soif: je recherchais où et comment répondre à mes questions. Ce que me racontaient quelques amis qui avaient déjà fréquenté Sophia m’a donné l’intuition que l’endroit juste pouvait être justement à l’IUS. Pourquoi as-tu choisi la spécialisation en «Ontologie trinitaire», toi qui a un bagage d’études politiques? Quel rapport y-a-t’il entre les deux parcours? «Je suis arrivé à Sophia en pensant faire la spécialisation en politique : c’était un choix plus que naturel pour moi. Mais après quelques mois, ont émergées deux nouvelles impressions. La première était l’étonnement: l’étonnement de me retrouver à découvrir qui est Jésus, peut-être pour la première fois d’une façon aussi personnelle, surtout en fréquentant le cours sur l’Evangile de Marc. La seconde: une nouvelle compréhension de moi-même qui a muri à l’occasion d’un séminaire sur des thèmes théologiques; je me suis senti «capable» de me rapprocher de la pensée de Jésus, de ce que Paul appelle le «noûs christos», non pas pour une quelconque ambition de connaître le sens de tout, d’arriver à posséder la logique du réel, mais pour la découverte d’un lieu pleinement humain d’où lire le monde et ses défis, tout en en respectant les langages et les raisons.
Tu es inscrit en deuxième année: as-tu commencé la préparation d’une thèse? «Oui, j’ai déjà choisi le sujet, la phénoménologie de l’«étranger», si on peut le dire ainsi, un sujet qui a un grand impact en politique, mais que je veux analyser à partir de ses fondements philosophiques. Je me retrouve donc à être de nouveau confronté à la politique, cependant mon regard sera différent, parce que je traiterai les flux migratoires qui traversent les sociétés contemporaines en faisant émerger – d’un «lieu» de connaissance qui s’inspire des raisons de l’Amour – de nouvelles déclinaisons politiques et culturelles. Tu es à l’IUS depuis presque deux ans: comment définirais-tu ce temps? Je voudrais continuer à utiliser la métaphore
du «lieu»: Sophia est avant tout un lieu d’où regarder… les innombrables et diverses réalités humaines à partir de la fraternité, elle donne une idée profondément novatrice de socialité. De plus, Sophia me donne les outils pour non seulement réfléchir, mais aussi pour agir concrètement en plaçant au centre la personne dans toute la richesse de ses relations. Je sais qu’une quantité de moments d’«étonnement» m’attendent encore, de cet étonnement philosophique qui anticipe et révèle la connaissance, et avec les autres étudiants et toute la communauté de l’IUS je me sens plus que jamais en chemin. Source: Institut Universitaire Sophia
Fév 6, 2013 | Focolare Worldwide

« Découvrir les Écritures dans l’indouisme, bouddhisme, confucianisme, taoïsme, islam et christianisme et leur contribution à la paix et à l’harmonie » est le titre du cours qui a réuni 290 membres du Mouvement des Focolari. Ils provenaient d’Inde, Pakistan, Indonésie, Philippines, Japon, Corée, Vietnam, Myanmar, Cambodge, Australie et beaucoup d’autres des différentes régions de la Thaïlande. Un véritable échantillon de l’Asie, qui avait pour but d’approfondir la connaissance des grandes religions orientales et de se former à un dialogue mature.
Le rendez-vous était très attendu, après la dernière édition en 2011 qui s’est tenue aux Philippines, dans la cité-pilote “Mariapolis Pace”, près de Manille. L’école a été ouverte par le doyen de l’École du Dialogue avec les Religions orientales (SOR), l’archevêque de Bangkok, Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, qui dans son discours inaugural a affirmé, entre autres : « Les différentes religions considèrent leurs Écritures sacrées avec des modalités différentes. Mais elles ont une chose en commun et c’est fondamental : elles sont toutes sources de sagesse. »
De compétents orateurs sont intervenus : Dr Seri Phongphit de Bangkok pour le bouddhisme theravada, Dr Donald Mitchell pour le bouddhisme mahayana, les professeurs Adnane Mokrani pour l’islam, Philipp Hu pour le confucianisme, Stephen Lo pour le taoïsme et Luciano Cura pour l’indouisme. L’évêque Roberto Mallari des Philippines a présenté ses réflexions sur l’Exhortation apostolique Verbum Domini. Et comme thème qui résumait toute l’école, Andrew Recepcion, président de l’Association internationale des Missiologues, a offert une enrichissante leçon sur la nouvelle évangélisation en Asie, en relation au dialogue interreligieux.

Le fait que la SOR se soit déroulée pour la première fois en dehors de son siège de la cité-pilote de Tagaytay a permis aux participants de s’immerger dans la réalité du bouddhisme theravada, typique de la Thaïlande et de tout le Sud-Est asiatique. L’approche du bouddhisme ne s’est pas seulement limitée à approfondir ses Écritures au niveau académique, mais est entrée dans la vie concrète, grâce aux expériences de Metta et Beer, tous deux bouddhistes et amis des Focolari depuis les années 80. Très efficace et profonde a été la vidéo qui a récolté les impressions des moines bouddhistes sur leur rapport personnel avec Chiara Lubich, accompagnées par des expériences vécues lors de la rencontre avec l’idéal de l’unité, qui ont inspiré les personnes présentes. Le professeur Donald Mitchell, ne pouvant être présent personnellement, a donné sa leçon via Skype, reliant la SOR de Bangkok et la Purdue University aux Etats-Unis.
L’atmosphère de communion a permis aux participants de comprendre les leçons non seulement intellectuellement, mais aussi spirituellement. Beaucoup disaient avoir compris le dialogue interreligieux d’une façon plus profonde, comme un style de vie, et pas vraiment comme une activité à accomplir. La “SOR 2013” a été particulièrement significative pour l’Asie, durant l’Année de la Foi.

Le dialogue interreligieux s’est révélé être non seulement un pont dans la connaissance des religions et cultures, mais aussi un encouragement pour approfondir sa foi chrétienne. Le Père Vicente Cajilig (O.P.) soulignait que le dialogue interreligieux du Mouvement des Focolari offre, de façon différente, des réponses concrètes aux délibérations données par la FABC (Fédération des Conférences épiscopales de l’Asie).
Les participants sont retournés dans leur pays reconnaissants envers l’Idéal de l’unité qui conduit à vivre les Écritures, la Parole, qui fait découvrir le “vrai soi, vrai être”, et avec l’engagement renouvelé de vivre le charisme de l’unité plus intensément pour être un don dans l’Église.
Fév 5, 2013 | Focolare Worldwide
Fév 4, 2013 | Focolare Worldwide
Il est difficile d’imaginer un lieu de Wellington plus agréable à vivre. Nous sommes en été, le soleil brille et la température est idéale. Les 2 et 3 février, la communauté néozélandaise des Focolari se réunit à Saint Mary’s collège : plus de 200 personnes provenant des deux principales îles qui constituent le pays, appartenant à la majorité non indigène et à la minorité maori, la population locale, pour laquelle la Nouvelle-Zélande est “Aotearoa” (la terre du long nuage blanc). Contrairement à l’Australie, les relations inter-ethniques ici sont beaucoup moins problématiques grâce aux efforts conjoints des autorités civiles, religieuses et culturelles. Le pays semble être devenu un véritable exemple de coexistence pacifique.
Pour saluer l’arrivée des visiteurs en provenance d’Italie, ce ne pouvait être qu’une karana l’hymne populaire dansé en maori. Les chants choraux alternent avec des cris puissants – de défi et d’accueil en même temps – comme nous l’avons connu des fabuleux All Blacks, la remarquable équipe de rugby néo-zélandais. Un bref mais efficace parcours historique pour mieux comprendre l’alternance d’un peuple composite mais uni, qui a su, grâce aussi et surtout à la présence chrétienne, avoir une réelle cohésion sociale. Welcome home, bienvenue chez nous, chant diffusé par les haut-parleurs, qui conjugue sonorité européenne avec les rythmes locaux. Pendant ce temps la brève histoire du ‘’peuple né de l’Evangile’’, celui de Chiara Lubich, commence avec le Psaume « Demande, et je te donnerai toutes les nations en héritage jusqu’aux confins de la terre. » Ici, nous sommes aux antipodes de Trente… Une histoire qui commence avec Evert Tross (hollandaise) et Terry Gunn (jeune néozélandaise), qui décident de vivre l’Evangile, en suivant l’exemple de la maîtresse (d’école) de Trente. Une histoire qui se poursuit avec l’arrivée du focolare – accueilli alors par l’archevêque Tom Williams – pour rejoindre ensuite les principales villes de la nation et de nombreuses zones rurales.
C’est une communauté qui apparait comme un échantillon représentatif de la société, autant par la variété des âges que par la composition ‘’sociologique’’ maori et non maori, riches et moins riches, immigrés récents et plus anciens. Billy Murray est un elder, un ancien de la tribu Ngati Apa. Il raconte : « Après avoir connu le focolare, j’ai changé ma vie et ma façon d’être elder. L’amour de Jésus désormais fait partie intégrante de ma façon de faire. Aujourd’hui, mon jugement et mes décisions sont soutenus par l’amour que j’ai appris de Chiara. » L’actuel archevêque de Wellington, Mgr. John Dew, affirme : « Dans la sécularisation présente, l’Esprit a envoyé quelques charismes pour rendre les messages de l’Evangile toujours nouveaux. Ici, en Nouvelle Zélande les Focolari ont compris le peuple et ses exigences, et savent opérer avec fantaisie et courage. » Maria Voce et Giancarlo Faletti s’adressent aux communautés provenant des villes de toute la Nouvelle Zélande. Ici aussi émerge, comme c’était déjà arrivé en Australie, la forte influence de la sécularisation et de la multi-culturalité. Ce sont des questions existentielles qui sont posées par des enfants et des jeunes sur l’existence de Dieu, sur le salut apporté par Jésus, sur la liberté qu’a l’homme de pécher, sur la possibilité de se changer soi-même, sur ce qu’on peut faire pour ceux qui n’ont pas de maison ou d’emploi, sur les graves blessures faites aux innocents et les fléaux de la folie… Ce sont les enfants de familles chrétiennes qui se posent de telles questions et mettent en évidence une nouvelle, une vaste frontière d’évangélisation.
D’autres questions portent sur l’incroyance, sur les difficultés en matière d’éducation à la foi, et aussi du témoignage avec la parole. Les réponses « sont à chercher ensemble, et non dans des affirmations toutes faites », précise Maria Voce « indiquer l’amour de Dieu comme réponse crédible et la voie du partage, de l’unité, comme méthode pour réussir à ne pas échouer sous le poids de telles questions. Maria Voce et Giancarlo Falletti cherchent à donner courage et invitent tout le monde et aussi ceux qui ne croient pas, à se mettre ensemble pour donner un témoignage adéquat aux temps et aux situations. « Comment faire pour que toute l’humanité expérimente la présence de Jésus au milieu ? » – reprend Maria Voce en répondant à la question d‘un adhérent du Mouvement – « Nous ne savons pas quand mais cela arrivera, parce que Jésus le veut, ayant demandé l’unité au Père. Mais il demande de l’aider à réaliser ce rêve. Notre part est celle d’établir dans l’humanité de petits feux, des personnes unies au nom de Jésus : dans une école, dans un hôpital, dans une équipe, même sur un terrain de cricket. Le feu deviendra toujours plus grand, même si nous ne savons pas très souvent où le feu est déjà arrivé. Il est certain que Dieu travaille. Alors coopérons nous aussi avec Lui en allumant et en tenant allumé ces petits feux. » Aujourd’hui Wellington est le centre du ‘’peuple né de l’Evangile’’, et non plus celui des derniers confins de la Terre. Envoyé par Michele Zanzucchi
Fév 3, 2013 | Focolare Worldwide

150 religieux, de différentes familles religieuses provenant de toute l’Europe, mais aussi du Liban, du Pérou et du Brésil, étaient au congrès organisé par le Mouvement des Focolari, du 22 au 25 janvier, pour le monde religieux, réalisé au Centre Mariapolis de Castelgandolfo en parallèle avec les prêtres et diacres qui participent à la vie du Mouvement.
Giancarlo Faletti, coprésident des Focolari, actuellement en voyage en Indonésie et en Océanie avec Maria Voce, était présent à travers un message dans lequel il reconnaissait l’important travail accompli par les religieux dans ces nations pour diffuser la spiritualité de l’unité : « Encore une fois, c’était fort pour moi de sentir une grande et profonde reconnaissance pour nos religieux qui ont apporté l’Idéal de l’unité dans ces terres lointaines, en plantant la graine de ce qui allait ensuite devenir, avec les années, la famille des Focolari ».
Le programme était très intense : les religieux ont rencontré quelques représentants du Centre international des Focolari, Mgr Piero Coda, doyen de l’Institut universitaire Sophia, et Marco Tecilla, le premier focolarino. En outre, le Père Fabio Ciardi, de l’École Abbà (Centre d’Études du Mouvement) et le journaliste Paolo Loriga, de la maison d’édition Città Nuova, ont également apporté leur contribution.
Cependant, l’échange effectué avec les nouvelles générations a été particulièrement important.
Les Jeunes pour un Monde Uni ont présenté l’United World Project, né de l’expérience du Genfest, qui entre maintenant dans une étape charnière.
La proposition des Rencontres, pour 2014, a suscité un grand intérêt. Le titre est : Yes We Gospel. Ce projet mondial pour les nouvelles générations de la vie consacrée, qui se réalisera dans différentes parties du monde, propose trois objectifs : faire connaître toujours plus le charisme de l’unité, rendre visible le visage jeune de la vie consacrée et faire expérimenter la beauté de la communion entre les charismes.

Le titre, “Yes, We, Gospel”, a été expliqué par le Père Theo Jansen et signifie : Yes, c’est-à-dire le oui à l’Idéal de l’unité ; We, vouloir souligner que cela se construit ensemble, pas individuellement ; enfin Gospel, la pluralité des charismes que les nombreuses familles religieuses montrent avec leur seule présence, des charismes qui refleurissent dans le jardin de l’Église s’ils sont ensemble. À ce propos, Maria Voce a envoyé un slogan, inspiré par un écrit célèbre de Chiara Lubich, pour les participants du congrès, en corrélation avec ce programme : “Regarder toutes les fleurs. L’autre est une fleur de notre jardin”.
Fév 2, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria

Au coeur du programme, il y avait une réflexion sur l’amour de Jésus dans le frère comme voie d’évangélisation.
Le Synode pour la nouvelle évangélisation s’est clos il y a trois mois. C’est une expérience collégiale universelle qui devrait permettre de regarder et d’affronter les défis que l’époque contemporaire pose au témoignage et à l’annonce de l’Evangile. On perçoit nettement les stimulations et les fruits apportés par ces assises chez les 32 évêques amis du Mouvement des Focolari qui se sont de nouveau rencontrés à Rome, du 29 au 31 janvier. A l’audience générale du mercredì 30, ils ont reçu “le salut particulier” et l’encouragement de Benoît XVI. Ses paroles ont fait mouche, touchant l’âme des évêques, quand il les a assurés de sa “prière”, augurant “que le charisme de l’unité qui vous est particulièrement cher, puisse vous soutenir et vous encourager dans votre ministère apostolique”. Et comme dans les rencontres familiales, s’en est suivi aussi un salut personnel à chacun et une joyeuse photo de groupe, salut que le pape Ratzinger a voulu étendre aux évêques qui “participeront aux rencontres organisées dans diverses régions du monde”.

Cette année, en effet, la rencontre habituelle de début d’année se démultiplie dans d’autres villes au nombre desquelles figurent Melbourne (Australie), Beyrouth (Liban), Séoul (Corée du Sud), Buéa (Cameroun), Ambatondrazaca (Madagascar), New York (Etats Unis), Sao Paulo (Brésil), Berlin (Allemagne), autant d’occasions de se retrouver entre évêques de nations voisines et de répondre aux besoins des Eglises locales.
C’est la raison pour laquelle la rencontre de Rome réunissait des évêques surtout européens, en majorité d’Italie, avec des représentants de l’Espagne, du Luxembourg, de l’Allemagne, de la Pologne, de la Tchéquie, de la Slovénie, de la République de Moldavie. Relevons la signification de la présence de deux évêques du Moyen Orient, qui ont élargi coeurs et prières à cette partie souffrante de la planète: trois journées qui furent un tissu d’intense spiritualité de l’unité, de réflexions et de témoignages, inséré dans l’aujourd’hui du Mouvement des Focolari qui est l’aujourd’hui de l’Eglise. Année de la foi et amour de Jésus dans le frère; nouvelle évangélisation et défis du continent européen; 50ème anniversaire du Concile Vatican II et dimension prophétique du charisme de l’unité.
Il convient de relever à cet égard l’analyse du secrétaire général du Synode des Evêques, Mgr. Nikola Eterovic, qui examine dans toute sa profondeur la conscience de crise du Vieux Continent et la nécessité de trouver de nouvelles voies pour la transmission de la foi. En écho, les fruits de l’engagement évangélique des communautés du Mouvement au coeur de l’Europe.
Une autre réflexion qui a enrichi les échanges fut celle d’un théologien, le docteur Hubertus Blaumeiser, qui s’interroge à propos de l’Eglise en transition dans la perspective de son devoir d’être “sacrament de l’unité”, comme cela ressort du Concile Vatican II.
Les évêques ont particulièrement apprécié le groupe de jeunes qui ont insufflé dans la salle le souffle d’espérance et de courage qui a caractérisé le Genfest de Budapest: “ce fut une chose quelque peu inouüe, car on est habitué à ce que ce soit les jeunes qui écoutent les évêques, tandis qu’ici, ce sont les évêques qui ont souhaité nous entendre”. Un autre témoignage suivi avec intérêt, dans la vague de la nouvelle évangélisation, fut celui du groupe musical Gen Rosso et de l’incidence de leur travail sur les plus jeunes dans les écoles de différents pays.

Ce congrès a été, chose inédite, l’occasion de nombreux interviews recueillies par des journalistes pour différents journaux.
Interrogé quant à la signification de la réflexion qui est au coeur du programme, portant sur le thème de l’amour de Jésus dans le frère, que le Mouvement des Focolari approfondit cette année, Mgr. Anton Cosa, évêque de Chisinau en République de Moldavie, a répondu au micro de Radio Vatican: “J’ai compris qu’il n’existe pas d’autre voie pour évangéliser, pour jeter des ponts, pour donner l’espérance. Vivre aux côtés du frère que le Seigneur met près de nous est un défi mais chaque frère que tu rencontres, que tu écoutes, est une façon de vivre l’Evangile, est un acte de foi. Or, si ce qui nous est aussi demandé en cette année dela Foi, c’est faire croître notre foi, sans la charité, il n’y a pas de foi. Nous devons d’abord croire que Lui nous a aimés et ensuite, nous, faire notre pas. Moi, comme évêque, je ne serais plus à même de servir l’Eglise ni d’accomplir mon ministère si je ne cheminais pas sur cette voie: la voie qui mène au frère”.
Fév 2, 2013 | Focolare Worldwide

Une jeune dans la vingtaine avec un magnifique sourire, spontané et modeste: ainsi se présente Alejandra Giménez, étudiante en deuxième année de médecine à Asunción, Paraguay, où elle vit avec ses parents et son petit frère. Alejandra raconte avec enthousiasme son engagement à l’université, dans le domaine scientifique comme dans les associations d’étudiants. Des engagements et des activités qui, naturellement, lui enlèvent du temps aux études, pour lesquelles elle doit sacrifier de nombreuses choses qui lui plaisent. Mais elle réussit à honorer tous ces engagements et aussi à étudier, parce qu’elle réserve toujours un temps suffisant pour sa formation spirituelle. C’est pour cela qu’elle se réunit régulièrement avec les autres jeunes des Focolari, qui la soutiennent.
Mais laissons-la raconter.
« J’ai été à un congrès médical, où il a été question de mort cérébrale et de don d’organes. À partir de là, j’ai décidé d’organiser une campagne de sensibilisation sur ce thème. J’ai contacté la Société scientifique des Étudiants en Médecine de l’Universidad Nacional de Asunción (UNA) et, maintenant, j’occupe le poste de directrice du Département d’Éducation médicale. Avec trois collègues de cours, Eliana Duarte, Aracy Do Nascimento et Lilian Carrera, nous avons approfondi le sujet avec une recherche scientifique sur la connaissance et la diffusion du don d’organes chez les étudiants en médecine. Elle a ensuite été sélectionnée pour représenter mon université à une importante journée d’études à Curitiba au Brésil, puis, en septembre 2013, à un congrès international aux Émirats arabes unis. »

Une autre de ses recherches concerne les “faux résultats de l’alcotest” sur les automobilistes. Dans cette étude, les “croyances” qui circulent parmi la population jeune s’affrontent, par exemple celle qui indique qu’utiliser un collutoire pour les gencives ou un sirop pour la toux rend le test positif et donc altère les résultats. Les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes du Paraguay, donc alcool, accidents et don d’organes sont des thèmes étroitement liés entre eux.
Alejandra a été par la suite élue dans d’autres associations scientifiques d’étudiants et a continué à organiser des activités de sensibilisation, dont une pour la santé cardiovasculaire, une sur le cancer du sein et une autre sur le diabète. En outre, avec ses collègues, elle a au programme de nombreuses autres propositions pour cette nouvelle année, dont “Les Journées de Formation en Recherche pour étudiants en médecine”.

« Effectivement – admet-elle –, je fais de nombreuses choses et je ne pourrai probablement pas toutes les réaliser, mais je préfère me fixer des objectifs élevés. Ensuite, si je ne réussis pas, d’autres collègues pourront les atteindre. »
Elle ne regrette pas d’avoir choisi de vivre sa jeunesse pour les autres, et son sourire en est la preuve!
Source: Ciudad Nueva Uruguay – Paraguay (Dicembre 2012)
Notre traduction.
Fév 1, 2013 | Focolare Worldwide

Nouvelles perspectives dans le domaine juridique et pistes concrètes d’applications déjà expérimentées: c’est ce qui a été offert durant trois jours, du 25 au 27 janvier, à la Mariapolis Ginetta (Vargem Grande, près de San Paolo), qui a rassemblé 180 des avocats, des juges, des juges du ministère public, des ministres publiques, des défenseurs publics, des huissiers, des agents de l’administration publique et des professeurs, provenant de tout le Brésil:
Les nombreuses expériences racontées mettent en valeur et confirment les effets de la fraternité et son potentiel: le projet «d’adoption du détenu», réalisé dans la région du Pernambouc dans le domaine du droit pénal avec certains professeurs et étudiants qui supportent les dépenses légales pour les détenus qui ne peuvent pas payer les avocats; le projet pour l’application de mesures pénales alternatives pour les délits concernant l’environnement en Amazonie, par des travaux en faveur de l’environnement; ou le travail du noyau de recherche de Droit et Fraternité du Centre des sciences juridiques de l’Université Fédérale de Santa Catarina pour la formation des agents du droit; et encore la promotion de la solution pacifique des conflits par le dialogue et la conciliation. Les thèmes de la médiation familiale ou de l’application de la jurisprudence en faveur de la protection des plus faibles ont également été affrontés.

Les nombreux étudiants présents ont trouvé leur place dans les travaux du Congrès. Ils ont pu exprimer des préoccupations, questions et découvertes, raconter des expériences et, surtout, attirer l’attention sur leurs attentes pour une formation humaine et juridique qui ait un horizon de fraternité. A l’ouverture, un message de Maria Voce, présidente du Mouvement des Focolari, avocate et parmi les premiers partisans de Communion et Droit, expression du dialogue des Focolari avec la culture juridique. Dans celui-ci, après avoir rappelé comment «dans l’amour envers l’autre toute loi est respectée, s’interprète et s’applique selon la justice», Maria Voce propose – après des dizaines d’années où l’on a souligné la tutelle des droits individuels comme «voie à l’égalité» ̶ une réévaluation des droits, car «sans le respect de ceux-ci, manquent des rapports justes. Les droits nous invitent à la responsabilité envers l’autre en tant qu’individu et en tant que communauté, ce qui contribue ainsi à maintenir et à consolider les liens dans la société».
En cette période de changements et de crises, la fraternité, soutenue par la profession juridique, s’est montrée à travers les travaux du congrès, comme une loupe qui fait voir et actualise «la nouveauté». «Fraternité» signifie «inversion de tendance», rappelle-t-on, ce qui fait sortir d’un droit subjectif individuel pour l’ouvrir à la vision de l’humanité comme un “nous”. Cela fait du Droit non pas une pure production de normes, mais un instrument pour assainir des rapports brisés. Une proposition «de grand intérêt, d’énorme importance sociale, cruciale pour la société, pour la culture et la civilisation» comme a pu le dire le Cardinal Odilo Schrerer, archevêque de San Paolo, intervenu le 26 après-midi. «Nous avons découvert une veine d’or – a-t-il dit encore – il faut continuer à creuser pour offrir cet or à tout le monde»

La mission en rentrant dans son pays d’origine est de multiplier l’expérience vécue. Les engagements pris en témoignent: de prochains congrès sont prévus dans les Universités de Santa Catarina et de Marilia (SP), au Tribunal de Brasilia et de Sergipe, dans les villes de Curitiba, Belo Horizonte, Manaus, et également la formation de groupes pour des rencontres périodiques afin d’approfondir les thèmes et échanges sur des études et des marches à suivre.
Pour en savoir plus: www.comunionediritto.org (en italien, anglais et portugais)
Fév 1, 2013 | Non classifié(e), Parole di vie
« Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort dans la vie, puisque nous aimons nos frères. »
« Nous, nous savons… ». Par ces mots, l’apôtre mentionne une connaissance qui naît de l’expérience. C’est comme s’il disait : nous l’avons éprouvée, nous l’avons touchée du doigt. C’est l’expérience, au début de leur conversion, des chrétiens qu’il avait évangélisés : lorsqu’on met en pratique les commandements de Dieu – en particulier celui de l’amour des frères – on entre dans la vie même de Dieu.
Aujourd’hui, les chrétiens font-ils cette expérience ? Ils savent certainement que les commandements du Seigneur sont à vivre concrètement. Jésus souligne continuellement qu’il ne suffit pas d’écouter, mais qu’il faut mettre en pratique la Parole de Dieu (Mt 5,19 – 7,21-7,26).
Par contre, pour la plupart des chrétiens, ce coté particulièrement beau de la vie chrétienne – que Jean met ici en relief – n’est pas évident, soit parce qu’ils l’ignorent, soit parce qu’ils en ont une connaissance purement théorique, c’est-à-dire sans en avoir fait l’expérience. Il réside dans le fait que, lorsque nous vivons le commandement de l’amour, Dieu prend possession de nous. Cela se traduit de façon toute spéciale par cette vie, cette paix, cette joie que Dieu nous fait goûter dès cette terre. Alors tout s’éclaire, tout devient harmonieux. Il n’existe plus de séparation entre la foi et la vie. La foi devient cette force qui pénètre et relie toutes nos actions.
« Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort dans la vie, puisque nous aimons nos frères. »
Cette Parole de Vie nous dit que l’amour du prochain est la voie royale qui nous mène à Dieu. Puisque nous sommes tous ses fils, rien ne lui tient plus à cœur que l’amour des frères. Nous ne pouvons pas lui donner une joie plus grande que celle que nous lui procurons en les aimant.
Et en nous obtenant l’union à Dieu, cet amour du frère est source inépuisable de lumière intérieure, de vie, de fécondité spirituelle, de renouvellement continuel. Dans le peuple chrétien, il s’oppose à la formation de blocages, de scléroses, de gangrènes même. Bref, « il nous fait passer de la mort dans la vie ». Au contraire, lorsque la charité vient à manquer, tout se flétrit et meurt. On comprend alors certains symptômes si répandus dans notre monde : manque d’enthousiasme et d’idéaux, médiocrité, ennui, besoin d’évasion, perte des valeurs, etc.
« Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort dans la vie, puisque nous aimons nos frères. »
Les frères, dont parle l’apôtre sont tout d’abord les membres des communautés dont nous faisons partie. Ayant à aimer tous les hommes, notre amour doit commencer par ceux qui nous sont proches pour s’étendre ensuite à toute l‘humanité. Pensons donc tout d’abord aux membres de notre famille, à nos collègues de travail, aux membres de notre paroisse, des associations et communautés auxquelles nous appartenons.
L’amour des frères ne serait pas authentique ni bien ordonné s’il ne commençait pas par là. Partout où nous nous trouvons nous sommes appelés à construire la famille des fils de Dieu.
Nous, nous savons que nous sommes passés de la mort dans la vie, puisque nous aimons nos frères. »
Cette Parole de Vie nous ouvre des perspectives illimitées. Elle nous entraîne dans la divine aventure de l’amour chrétien, aux développements imprévisibles. Elle nous rappelle surtout que dans notre monde imprégné des théories de lutte, de loi du plus fort, du plus rusé, du moins scrupuleux où, parfois, tout semble paralysé par le matérialisme et l’égoïsme, la réponse – notre réponse – à donner est celle de l’amour du prochain. Voilà le remède qui peut guérir ce monde.
Vivre le commandement de l’amour, non seulement fortifie notre vie, mais tout s’en ressent autour de nous. C’est comme un courant de chaleur divine qui se diffuse et se propage, pénétrant toutes les relations aussi bien de personne à personne, que de groupe à groupe, et transforme progressivement la société.
Alors décidons-nous. Des frères à aimer au nom de Jésus, nous en avons tous, toujours. Soyons fidèles à cet amour. Aidons beaucoup d’autres à l’être. Nous saurons, au plus profond de nous-mêmes, ce que signifie l’union à Dieu. Notre foi sera ravivée, les doutes disparaîtront et nous ne connaîtrons plus l’ennui. Notre vie sera plénitude.
Chiara Lubich
Fondatrice du mouvement des Focolari (1920-2008)
* Parole de vie publiée en 1985
Jan 31, 2013 | Focolare Worldwide
En Australie, 26% de la population sont catholiques. Ils composent l’Eglise la plus étendue du monde chrétien, qui regroupe plus ou moins la moitié de la présence humaine dans le pays le plus multiculturel du monde. La conférence épiscopale est composée de 42 évêques, guidée aujourd’hui par l’archevêque de Melbourne, Denis James Hart.

« Il est indiscutable que l’Eglise australienne traverse une période de grands défis : la sécularisation croissante du phénomène migratoire qui amène des fidèles des autres religions en Australie ; les accusations adressées à l’Eglise catholiques pour les abus sexuels envers les mineurs ; l’enseignement de l’éthique sexuelle qu’en particulier les jeunes en grande majorité ne partagent pas ; même s’il y a une grande sensibilité, aussi chez les non catholiques, à la pensée chrétienne sur le corps » m’explique Matthew MacDonald, responsable du bureau de l’archidiocèse de Melbourne pour la vie, le mariage et la famille…
Dans un des lieux-symboles de l’Eglise locale, le ‘’Thomas Carr Center’’, à côté de la cathédrale néogothique de Melbourne, ont été invités quelques évêques amis du Mouvement. Mouvement assez apprécié des évêques pour sa ‘’marianita’’ (spiritualité mariale), comme me l’explique l’évêque de Sale, Mgr. Christofer Prowse, grâce à la connaissance qu’il en a eue dans les diocèses, mais aussi dans l’actuel meeting annuel des évêques australiens avec les mouvements ecclésiaux.
Mgr. Prowse est celui qui a organisé la rencontre. Il parle de sa rencontre avec les Focolari quand il était séminariste : il avait apprécié ce que l’Esprit-Saint avait opéré en Chiara Lubich : en plaisantant un peu il dit avoir été touché aussi par la « beauté immaculée de ses cheveux ! » Le fait est « que quelqu’un me mettait la ‘’Parole de Vie‘’ sous la porte… » Puis j’ai connu le Mouvement et j’ai pu l’apprécier, aussi pour le caractère conciliaire de sa présence ecclésiale. Les Focolari, sans jamais imposer leurs intuitions, mettent en pratique un grand accueil, dans le dialogue et dans l’amitié, qui conquiert les cœurs. » Et il conclut : « J’ai fait une extraordinaire expérience à la Mariapolis de Philip Island, qui m’a beaucoup aidé et renforcé dans la foi. L’Esprit-Saint travaille doucement mais sûrement dans le Mouvement.»
Etaient présents une douzaine d’évêques et de prêtres, plus quelques autorités du monde catholique, diversement engagés dans les diocèses ; parmi eux, l’évêque anglican Philip Huggins, qui connait les Focolari depuis 1990 et avec lesquels il a collaboré efficacement pour la Wcrp. L’archevêque de Bangkok, modérateur des évêques amis du Mouvement, Mgr. Francesco Kriengsak, a envoyé un message, soulignant que « le charisme de l’unité est une grande aide pour porter de l’avant la nouvelle évangélisation.»

Dans un climat très familial, simple comme les australiens savent le créer, Mgr. Prowse a présenté Maria Voce avec beaucoup de chaleur, en particulier pour la rencontre qu’il a eue avec elle au dernier synode des évêques. La présidente qui présenta ensuite la pensée du Mouvement sur la nouvelle évangélisation à partir de la récente expérience comme auditrice au Synode, manifesta l’engagement à porter hors du Vatican l’expérience d’Eglise qui a été faite au Synode et que les documents ne peuvent redonner pleinement. Une expérience en premier lieu de conversion : « L’Eglise en est sortie pauvre de gloire et d’honneurs, après une période d’humiliations, mais plus riche de Dieu et donc plus puissante. Le Synode a mis en lumière en particulier les paroles évangéliques qui regardent l’amour. » A propos du désir des Pères du Synode de porter l’Evangile hors des églises, elle a dit : « Il me semble qu’il soit réalisé dans de nombreuses parties du monde aussi dans les communautés du Mouvement, surtout par la présence de Jésus au milieu des siens. » Durant le dialogue, Bishop Elliott raconte comment la spiritualité l’a beaucoup aidé, surtout au début de son ministère, et il invite Maria Voce à parler de Jésus Abandonné et de Jésus au milieu de nous. « Si on ne choisit pas Jésus Abandonné, on ne peut pas avoir Jésus au milieu de nous. Mais quand Jésus se rend présent, la joie arrive : Il demeure entre ses amis », précise la présidente. Une autre question est posée sur l’expérience de la présidente à Istanbul, « où j’ai expérimenté l’accueil réciproque possible avec les musulmans. » Puis, on parle aussi de la diffusion actuelle du Mouvement, de ses nouvelles frontières après la mort de la fondatrice. Enfin, le co-président Giancarlo Faletti, pour sa part, apporte une réflexion sur la proposition que le Mouvement offre aux prêtres et aux évêques.
Envoyé par Michele Zanzucchi
Jan 30, 2013 | Non classifié(e)
« Depuis quelque temps déjà, je fais partie du Centre Igino Giordani. Après tant d’années au service du Mouvement des Focolari, j’ai eu la grâce de travailler directement pour Foco, on peut dire même, d’avoir travaillé avec lui.
Je suis le dernier arrivé, mais j’ai eu la chance de l’avoir longuement fréquenté depuis les tous premiers temps de mon entrée dans le Mouvement des Focolari. Je l’ai connu à la fin de l’année 57, à l’occasion d’un de ses déplacements à Milan, ma ville, pour une conférence, et j’ai eu tout de suite l’opportunité de passer un moment avec lui et à commencer à me rendre compte de sa personnalité extraordinaire, faite d’amabilité, de simplicité, de sympathie et en même temps riche d’une immense culture et de transparence spirituelle ».

De plus, il avait un secret que je découvris rapidement : son adhésion à l’Idéal de Chiara Lubich et sa particulière unité avec elle. Ce fut le premier contact que mon épouse Mariele et moi eûmes avec lui : ce fut un moment décisif pour notre futur engagement et pour la vocation à laquelle nous fûmes appelés plus tard, en suivant ses traces.
Ce fut un don inestimable que de pouvoir collaborer étroitement avec lui, ce qui veut dire surtout respirer l’atmosphère qui émanait de lui, être à l’école de sa charité attirante, puiser à sa compétence et à ses intuitions sur la famille et participer à son ouverture sur toute la réalité humaine et sociale. « Ce fut à travers Giordani –ce sont les paroles de Chiara -, que le Mouvement des Focolari sentit l’appel particulier à se consacrer et à porter Christ dans le monde, c’est-à-dire à imprégner la réalité de ce monde de l’Esprit de Dieu ». A présent, travailler pour le Centre Igino Giordani, où est conservé tout son patrimoine d’œuvres et de témoignages, pénétrer dans cette réalité comme dans un écrin qui le garde vivant pour nous tous, a signifié pour moi entrer dans un rapport beaucoup plus intime avec lui, et le sentir encore plus proche en tant que maître, ami et aussi compagnon de voyage pour ce moment particulier de ma vie : moment de bilan et de préparation… !
L’ultime don que j’ai reçu : pouvoir puiser à ses réflexions et à ses paroles qui jettent une lumière de sagesse sur l’ultime parcours qui nous attend et qui a déjà touché un certain nombre d’entre nous : la vieillesse : « Qui semble une perte – affirme Foco – et qui est un gain ; cela semble un déclin et c’est une aube nouvelle. Le sien est silence sur lequel Dieu parle, sérénité sur laquelle Dieu fait tomber la certitude, qui déboulonne toute peur… Dans la solitude qui se dilate pour un hiver imminent Dieu vient en relief : Dieu avance ; et avec Lui la relation se fait plus intime et immédiate. Tout ce que je perds dans l’économie humaine je l’acquiers dans l’économie divine … Et quand arrive la mort, alors elle ne rend pas triste : elle ouvre un passage à l’Amour éternel : à la rencontre avec Dieu, en tête à tête, c’est la fin de la souffrance et le début de la jouissance. « Parce que: la vie n’est qu’un processus de maturation, à travers la purification que procure la douleur : quand le fruit est mûr, Dieu le cueille et transplante l’arbre au Paradis.
Par les soins du Centre Igino Giordani
Extrait de l’écrit inédit de Pino Quartana : « Ma relation avec Foco » (3 mars 2011)
Jan 30, 2013 | Focolare Worldwide

L’Australie, terre de nouvelle évangélisation ? Non, très peu le croient, pour divers motifs : l’exceptionnelle multi-culturalité du pays, qui continue avec les derniers flux d’immigration provenant particulièrement des pays asiatiques ; la crise de l’Eglise catholique, due en premier aux récents scandales des abus sexuels sur des mineurs ; l’extraordinaire force de persuasion de la société de consommation ; la présence de nombreux jeunes provenant du monde entier ; les nombreux mariages mixtes ; le défi œcuménique et inter-religieux… Et on pourrait continuer, sans laisser pour cela aucun doute de la nécessité, sur ces terres également, d’une évangélisation qui soit en même temps et avant tout ré-évangélisation de notre propre vie chrétienne.
A l’occasion de la visite en Océanie de la présidente des Focolari, Maria Voce, et du co-président, Giancarlo Faletti, la communauté locale a voulu s’interroger publiquement sur les nouvelles frontières de l’évangélisation en Australie, en donnant sa propre contribution. Avant tout en offrant de ‘’bonnes pratiques’’ : petits et grands témoignages de vie ecclésiale, de travail dans les bureaux, de licenciement, d’engagement dans les hôpitaux, de refus du clientélisme, d’enseignement dans des conditions défavorables, dans la vie de couple et de famille… Simple Evangile vécu dans une société au caractère compétitif assez poussé, où souvent l’individualisme l’emporte sur l’altruisme et l’intérêt corporatif sur le bien commun.

En présence d’enseignants et de journalistes, de représentants religieux et de professionnels, Maria Voce est intervenue, soulignant les ‘’pierres angulaires’’, les bases de l’évangélisation ‘’à la focolarine’’ : vivre l’Evangile, se ré-évangéliser constamment, se communiquer réciproquement ce que cette vie évangélique provoque dans sa propre vie, trouver des moments plus longs dans lesquels on expérimente ensemble la puissance de l’amour de Dieu. En faisant ainsi, on réussit à la fin à influencer en profondeur les milieux qui à priori peuvent sembler peu perméables à l’Evangile, des parlements aux usines, des milieux sportifs aux patronats. Une évangélisation qui sorte ensuite des églises. Un exemple convainquant a été celui présenté par Giancarlo Faletti sur le cas de Rome, où par l’initiative de Chiara Lubich, déjà en 2000, qui, après avoir reçu la citoyenneté d’honneur a commencé une action – dénommée RomaAmor (Rome Amour) – pour une revitalisation de la vie urbaine.

Maria Voce n’a pas caché la peur qui a touché le Mouvement au moment de la mort de sa fondatrice. Mais les fruits de l’évangélisation, qui ne sont rien d’autre que l’Evangile vécu, ont bien vite dissipé la peur, montrant comment l’esprit focolarino avait encore beaucoup à donner au monde d’aujourd’hui. Comme elle a pu le noter au récent synode sur la nouvelle évangélisation auquel elle participait comme auditrice, où de nombreux évêques communiquaient même les fruits évangéliques portés par le Mouvement.
Parmi les personnes présentes, le professeur James Bowler, géologue, connu en Australie et dans le monde entier pour avoir découvert les restes du plus vieil homme et de la plus vieille femme du continent, notés comme Mungo lady et Mungo man. Surpris de la nombreuse participation, il a commenté : « Moment de grande simplicité et d’ouverture. La reconnaissance de l’autre est la voie juste pour une vie sociale juste et cohérente. » Le professeur Anne Hunt, doyen de la faculté de théologie de l’Université catholique de Melbourne, a souligné « l’importance pour la nouvelle évangélisation de la présence de nouveaux Mouvements qui peuvent ouvrir des horizons originaux pour la foi et pour l’Eglise catholique dans des domaines autrement déserts, en particulier dans les professions et dans les médias. »
De Michele Zanzuchi Source : Citta Nuova
Jan 29, 2013 | Focolare Worldwide, Senza categoria
S’il y a une caractéristique indiscutable des jeunes australiens, c’est la spontanéité. Celle-là même qui pousse les représentants des nouvelles générations présents au meeting des Focolari de Melbourne, à l’occasion de la visite de Maria Voce et Giancarlo Faletti, à accueillir les deux hôtes dans un cercle dansant aux rythmes de leur musique. Deux chaises placées sur la moquette au centre d’une circonférence imaginaire, c’est tout, et l’envie de bouger et, surtout, de communiquer. En T-shirt ou en débardeurs (malgré le froid “estival”), noirs ou très colorés, avec des coupes de cheveux les plus originales, des piercings, des tatouages et les pieds nus.
Puis, le récit de leurs histoires, belles et moins belles, la recherche du bonheur et d’une vie vivable, entre amitiés qui déçoivent et d’autres qui remplissent le cœur. De la même façon, ils s’adressent à leurs invités avec leurs questions sincères et compromettantes: sur la signification de la souffrance, sur la nécessité de ne pas perdre le contact avec ceux qui essaient de vivre dans le même esprit, sur la diversité des points de vue avec les adultes.
Una question semble transparaître sous toutes celles qu’ils posent: comment réussir à écouter la voix de Jésus? Maria Voce explique: «Je ne sais pas ce que Jésus vous dit, cependant, je peux vous assurer qu’écouter sa voix est la chose la plus intelligente que vous puissiez faire». Applaudissements. «Jésus – poursuit-elle – veut de grandes choses pour nous. Dans la création, Dieu a dit une parole et il nous a créés. Il pourrait le faire même maintenant. Mais il a voulu venir sur la terre à travers son Fils afin que tous, nous collaborions avec lui. Ainsi, Jésus parle à chacun. Mais sa voix est grêle et de nombreux bruits la couvrent, nous détruisent et nous laissent passifs».
Voici le juste chemin: «Si nous aimons, l’amour devient alors le haut-parleur de cette voix. Plus nous aimons, plus nous entendons clairement sa voix. Cela paraîtra une voix qui demande des choses trop grandes, mais nous devons avoir du courage. Alors, lui-même nous aidera à accomplir ce qu’il nous demande. Et au final, notre vie sera merveilleuse».

À un jeune qui lui demande encore ce qu’elle pense quand elle rencontre des jeunes de par le monde, elle répond que ça la réconforte réellement, parce que «partout où il y a des jeunes qui vivent le même idéal de Chiara Lubich, même s’ils n’ont pas encore expérimenté pleinement sa puissance, ils ont de toute façon cette force, cette espérance et cette vie qui tôt ou tard explosera».
Elle conclut: «Par conséquent, bienheureuse Australie, bienheureuse Nouvelle Zélande, bienheureuses îles du Pacifique! Alors, comment faire exploser cette puissance? By loving, en aimant vous ferez de grandes choses. Et nous, nous vous suivrons!».
De notre envoyé, Michele Zanzucchi.
Jan 28, 2013 | Focolare Worldwide

Chaque groupe s’est présenté à sa manière, avec une vidéo de quelques minutes. Dans les contextes les plus variés – le parc de l’Opéra de Sydney, une salle à Wellington, une plage dans une île du Pacifique… – les communautés locales des Focolari ont improvisé une danse appartenant à leurs traditions. Rien d’extraordinaire, mais un résultat des plus sympathique, expression de la splendeur naturelle des cultures d’Océanie.
Week-end des 26 et 27 janvier : une grande variété de cultures, traditions, Églises et religions. L’Océanie est le continent le plus cosmopolite du monde. La salle « le Spot » de l’université de Melbourne vaut le spectacle par l’originalité de son architecture, faite de cubes lumineux, mais surtout par la variété des participants. En fait, ici, tous sont des immigrés, sauf les natifs des îles du Pacifique.
C’est aujourd’hui l’Australia Day, la fête nationale. Pas pour tous, cependant : les populations d’origine lui préfèrent de loin le Sorry Day, fêté en mai. C’est le « jour des excuses », institué pour rappeler et réparer les blessures causées par le colonialisme aux populations locales, en particulier d’Australie, où les humiliations les plus graves ont été subies par les Aborigènes.
Rappel aussi des chemins de réconciliation, comme en Nouvelle-Zélande, qui ont conduit à la création d’organismes efficaces d’harmonie ethnique et culturelle. Ainsi prend toute son importance la cérémonie aborigène organisée avant la messe dominicale : elle évoque la wairua tapu, la terre-mère, à qui l’on doit reconnaissance et respect absolus. La célébration consiste à poser la main sur un petit tas de terre déposé dans le creux hospitalier d’une grande écorce. Les plus jeunes participants font ce geste ainsi que Maria Voce et Giancarlo Faletti. La présidente reçoit des mains de la femme aborigène qui préside cette célébration une planchette de bois sur laquelle est dessinée la terre australienne, avec les neuf territoires qui la composent selon la géographie cosmogonique aborigène.
Il y a la longue histoire des pays qui composent l’Océanie… et celle tout aussi intense du Mouvement des Focolari sur place. Un film passionnant en retrace les étapes, depuis l’arrivée de Rita Muccio en 1967, et peu après celle de Maddalena Cariolato, avec les premières personnes et familles qui ont accueilli l’esprit de Chiara, jeunes et moins jeunes, à Melbourne et à Perth. Vient ensuite l’arrivée en Nouvelle Zélande, à Wallis et Futuna, en Nouvelle-Calédonie et aux îles Fidji… Certaines personnes vivent encore, d’autres sont déjà « arrivées », comme l’Australienne Margaret Linard et le Néo-Zélandais Terry Gunn. Témoignages de personnes qui disent avoir trouvé avec le charisme de Chiara Lubich la possibilité de vivre l’Évangile. Avec la simplicité et l’authenticité caractéristiques de ce nouveau monde, leur vie a changé, grâce à l’amour envers les frères.
Cet amour évangélique envers le frère est au centre de la conversation de Maria Voce : de même que les rois mages ont reconnu la grandeur du Fils de Dieu dans un petit enfant, de même Jésus est à reconnaître en chaque frère, même au-delà des apparences. Questions et réponses prennent vite un caractère existentiel, quand un enfant demande comment on peut croire en un Dieu qu’on ne voit pas ! Les jeunes demandent comment résister aux sollicitations de la société contemporaine. Les plus anciens veulent leur place dans la communion entre générations, demandent comment avancer dans les dialogues œcuménique ou interreligieux. Les questions plus graves ne sont pas occultées : celle des abus sexuels sur mineurs dans l’Église catholique, du stress croissant dans les villes, qui met des entraves sur la route vers la sainteté, les tentations de la société de consommation qui étouffent la capacité à témoigner l’Évangile, l’absence de Dieu dans la vie des personnes qui suppose le courage de prendre l’initiative de témoigner de Son amour.
Et voici la consigne laissée par Maria Voce : « L’Australie est grande, il faut lui apporter amour et unité. Notre grande famille ne peut pas vivre d’un album de beaux souvenirs, il faut aller au dehors. Et nous pourrons écrire un nouvel album ».
Michele Zanzucchi,
envoyé spécial
Jan 27, 2013 | Focolare Worldwide

«Je m’appelle don Carlo et suis depuis 22 ans prêtre du diocèse de Milan. Depuis quelque temps, j’ai quitté cette communauté pastorale et je m’apprête à rejoindre l’école sacerdotale internationale des Focolari dont le siège est établi à Loppiano, où je séjournerai environ trois ans. A Milan, j’ai eu des contacts avec beaucoup de personnes, surtout avec les enfants, car j’avais pour mission de suivre les groupes qui se préparaient à la Première Confession et à la Première Communion.
J’ai compris que toute action pastorale doit avoir pour fondement vivre l’amour du frère, cherchant à voir Jésus en tous, du curé à l’enfant musulman qui vient jouer dans l’oratoire. Je pourrais raconter nombre de petits épisodes qui montrent à quel point cette attention portée à chacun a créé un réseau serré de rapports très beaux qui a favorisé, pour beaucoup, l’approche de la foi et a rendu la communauté attrayante, y compris pour ceux qui n’étaient pas croyants. Je choisirai, parmi beaucoup, deux récits simples.
Emilio, je l’ai connu au cours d’un atelier consacré au jeu d’échecs. De tempérament réservé, il n’était pas très bien inséré dans son groupe de copains. A ma grande surprise, à la fin de l’atelier, il a demandé à participer, avec nous, à des vacances à la montagne. Il s’est intégré toujours davantage dans le groupe d’enfants, jusqu’à faire preuve de courage en traversant le “pont tibétain”: ils devaient marcher sur une corde, encordés, suspendus à six mètres de hauteur. Ses compagnons l’ont encouragé, répétant tous en coeur son nom et, à la fin, il a réussi à faire tout le parcours, au milieu des applaudissements de tous, qui lui ont donné confiance. Après qu’il fut revenu du camp école, les parents m’ont écrit pour me dire qu’ils avaient laissé un petit enfant et retrouvé un grand garçon.
Je pense ensuite à Eleonora. Elle n’était pas baptisée. Ses parents avaient préféré la laisser choisir, quand elle serait grande. Elle a été invitée au catéchisme grâce à l’enthousiasme de Maria, une compagne de classe très décidée qui, à l’époque, avait 10 ans. C’est ainsi qu’Eleonora est arrivée, accompagnée de sa maman, qui demande au curé que sa fille puisse fréquenter le catéchisme. Après environ deux ans, le curé, voyant la fidélité du parcours d’Eleonora, a décidé qu’était arrivé pour elle le moment de recevoir le baptême et la première communion et il m’a confié le soin de la préparer aux sacrements et de rencontrer les parents, qui m’ont ouvert leur coeur, en toute loyauté et franchise.
Enfin, le grand jour est arrivé, Eleonora est rayonnante, accompagnée de sa famille et de ses parents. Nous faisons tout pour leur offrir l’accueil le plus beau. La célébration est simple et très intense. Aux côtés de la marraine et de la catéchiste, il y a aussi les amis, qui ont été si importants dans son chemin de foi. Quand, il y a quelques mois, j’ai quitté la paroisse, ses parents m’ont écrit une lettre rappelant “ce dimanche d’avril qui est inoubliable. La joie et le sourire radieux d’Eleonora, qui nous a illuminés, tous, croyants ou pas, réunis pour fêter son entrée dans la communauté chrétienne, sont pour nous l’image indélébile de la foi, qui va directement au coeur”.
Aimer le frère est toujours une grande aventure, tu sais comment cela commence, mais tu ne sais pas où cela te conduit.
Jan 26, 2013 | Focolare Worldwide

Après la visite aux communautés d’Indonésie de Singapour et de Malaisie, le voyage de Maria Voce et Giancarlo Faletti se poursuit en Océanie.
Pour leur première étape, qui court du 22 au 31 janvier, plusieurs rendez-vous sont prévus à Melbourne : avec les focolarini et focolarines pour leur retraite annuelle ; avec toutes les personnes proches des Focolari habitant l’Australie et les îles, dont beaucoup de jeunes particulièrement dynamiques et pleins d’initiatives (26-27 janvier) ; avec un groupe d’évêques et de prêtres australiens (30 janvier).
Jan 25, 2013 | Focolare Worldwide

En décembre la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce, a lancé une campagne internationale pour arrêter le conflit syrien et demander que les tentatives de paix reprennent, pour le bien des millions de citadins désarmés et sans défense : le Time out. Une minute de silence et de prière pour la paix, dans le monde entier à midi (heure locale), maintenant adressée en particulier pour la paix en Syrie.
Quelques amis de la communauté des Focolari nous ont écrit de Damas et d’Alep : « Vingt-deux mois constellés de douleurs indicibles et innombrables qui laissent des traces. C’est ainsi nous avons retrouvé notre Syrie et notre peuple. Nous avons franchi la frontière libanaise, après un voyage facile le long des routes de montagne, pas très praticables à cause de la neige tombée en abondance ces derniers jours. On respire un air de profonde inquiétude, malgré le ciel bleu rassurant.
Les contrôles aux barrages de police sont pointilleux, méticuleux, compliqués ; on en rencontre plus d’un entre la frontière et la périphérie de la capitale avant d’arriver dans le quartier où habite une famille qui nous accueillera durant les jours prochains, jusqu’à ce que le petit logement que l’Eglise locale a mis à notre disposition soit prêt. Nous ne sommes pas encore arrivés que déjà les portables commencent à sonner ou reçoivent des sms ; ce sont nos amis, qui d’Alep ou de Damas veulent nous souhaiter un ‘’ bon retour’’ ! La joie est profonde, mais contenue, à cause de l’inquiétude pour un avenir incertain. A la périphérie les tirs de mortier et de canons sont rares.

Les nouvelles à la TV ne sont pas très encourageantes ; en parlant avec un de nos amis, nous comprenons mieux l’ampleur de ce qui se joue sur le dos des gens. Un jeu préparé depuis des années, qui entend bouleverser l’équilibre du Moyen Orient et en face duquel on se sent petits et impuissants. Les politiques internationale et régionale paraissent à mille lieues de la souffrance du peuple, comme si celle-ci n’était pas prise en considération. Et les gens sont fatigués. D’Alep on nous raconte en peu de phrases au téléphone (qui miraculeusement fonctionne !), les continuelles privations, le froid piquant, le manque d’eau et d’électricité, le pain rare ou à des prix exorbitants, les chantages et les rapts à fin de lucre, dans une ville qui était le centre industriel et commercial du pays. Ils parlent de la mort toujours aux portes et de l’aide providentielle de Dieu. Ils sont épuisés. »
Et encore : « Nous rentrions de la messe lorsque nous arrive la nouvelle terrible du massacre à l’université d’architecture d’Alep, à cause de deux missiles tombés sur elle et sur les lieux voisins où se trouvaient de nombreux réfugiés. Nous cherchons tout de suite à contacter nos amis qui se trouvent là-bas : un enseignant et deux étudiants. Leurs voix sont pleines d’émotion. Ils parlent de scènes indicibles. Un des leurs s’est jeté derrière une voiture, il a vu voler des corps au-dessus de lui, il a entendu les hurlements des mères cherchant leurs enfants. L’enseignante nous raconte : « Aujourd’hui était le premier jour des examens, la cloche avait sonné et nous étions en train de ramasser les textes. Un élève nous a suppliés de lui donner encore quelques minutes, il était arrivé en retard à cause du trafic interrompu. Les collègues n’ont pas voulu, mais j’ai réussi à les convaincre. Au bout de cinq minutes, l’élève rend son examen, nous descendons dans la cour pour nous diriger vers la sortie. Je vois passer sur ma tête une fusée, puis l’autre ! J’aurais été exactement sur le lieu où elles sont tombées. Je retrouve la voiture avec le toit défoncé, les vitres en miettes. Mais nous avons été sauvés pour un acte d’amour envers un étudiant.
Source : Citta Nuova – Journal de la Syrie/1 – Journal de la Syrie/2 – Journal de la Syrie/3
Jan 23, 2013 | Non classifié(e)
Face à une culture individualiste et consumériste, est-il possible de proposer la valeur de la vie humaine en tant que don à accueillir ? Devant le vide d’un couple stérile, comment montrer que la fécondité ne coïncide pas nécessairement avec la fertilité ? Comment faire découvrir aux jeunes générations la valeur de la corporéité et de la sexualité, qui méritent beaucoup plus que l’immédiateté à laquelle ils sont poussés par les médias ?
Le droit à l’enfant existe-t-il ? Et pour l’élever, est-il vraiment nécessaire que les figures parentales soient une maman et un papa ?

130 formateurs du mouvement Familles Nouvelles de plus de vingt nationalités ont débattu sur des interrogations identiques, au cours d’un Séminaire d’études au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo (Rome) du 10 au 13 janvier 2013.
Le congrès intègre un projet triennal commencé l’année dernière et il est destiné à offrir, à ceux qui s’engagent pour la famille, des instruments adéquats pour affronter les nouveaux défis culturels qui touchent nos vies à tous.
Les inscrits sont principalement des couples mariés, en raison de la crédibilité particulière qu’ils peuvent avoir auprès d’autres familles et de la capacité d’en saisir les besoins grâce à leur expérience.
Après la réflexion de l’année dernière sur les dynamiques de la relation conjugale, quelques thématiques particulièrement actuelles ont été développées : la procréation responsable, les techniques de procréation médicalement assistée, l’homosexualité, l’idéologie du gender.
Les travaux ont mis en lumière la signification et la valeur de la sexualité humaine, sur la base de la vision anthropologique chrétienne, avec des approfondissements spécifiques à travers des ateliers consacrés au dialogue et à l’échange d’idées et d’expériences. Ces espaces de discussion se sont révélés particulièrement efficaces en raison de l’internationalité des contributions et la compétence des participants, tant dans le domaine professionnel que pour leur expérience de parcours de formation, partagés avec d’autres couples et familles des zones géographiques les plus diverses.
Grâce à la traduction simultanée en sept langues, les participants ont pu se séparer en trois groupes de travail multiculturels, dans lesquels s’est réalisée une discussion animée et efficace entre les États-Unis et les Philippines, entre l’Europe de l’Est et de l’Ouest, entre le Moyen-Orient et l’Afrique, le Brésil et l’Amérique hispanique.
Jan 22, 2013 | Non classifié(e)
«Bien chers tous, Je vous envoie aujourd’hui une salutation de l’Australie.
Nous sommes donc en chemin dans le Saint Voyage et nous ne pouvons pas nous arrêter et encore moins rétrograder. Jésus a dit : “Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu” (Lc 9, 62).
Ce jeune continent, l’Australie, nous le rappelle par son emblème qui comporte deux animaux locaux, choisis tout exprès parce qu’ils ne savent pas marcher à reculons : le kangourou – le fameux kangourou ! – et un grand oiseau nommé “émeu”.
Nous aussi, nous devons toujours avancer, courageusement».
Lire tout
Jan 21, 2013 | Focolare Worldwide

Pour aller de l’aéroport de Singapour à la ville de Johor, une petite heure de route, il faut franchir une frontière, à Woodlands, un fleuve qui est en réalité un bras de mer séparant Singapour de la Malaisie. Dans le véhicule, nous sommes en très bonne et jeune compagnie. Il y a Sophie, qui arrive de Jakarta, la capitale de l’Indonésie. Elle a 43 ans, 2 enfants de 11 et 14 ans et travaille dans une compagnie aérienne arabe. Elle nous parle de sa décision de vivre en chrétienne dans un milieu professionnel pas toujours facile, pas seulement pour des motifs religieux, mais surtout en raison de la qualité du travail : « Je suis souvent obligée de refuser les cadeaux et pots-de-vin que l’on voudrait me donner, parce que la corruption est malheureusement très forte en Indonésie ».
A côté d’elle, c’est un autre monde avec le beau sourire de Heyliy. Elle vient de Bombay, en Inde et vit depuis sept ans à Singapour où elle travaille comme hôtesse dans une autre compagnie aérienne. Elle fait partie d’un groupe de jeunes du mouvement des Focolari : dans ce groupe, avec elle qui est Indienne, une vient du Brésil, deux de Singapour, une de l’île Maurice, une de Malaisie, une de Macao et une de Corée !

Latando, 26 ans et Oktav, 28, viennent d’atterrir en provenance de Yogyakarta, la capitale culturelle de l’Indonésie. Ils y étudient l’italien en vue d’aller faire un séjour en Italie pour une formation spirituelle et professionnelle. Ils ont un grand espoir, celui de voir leurs amis musulmans de Bantul, avec qui ils ont longtemps travaillé après le tremblement de terre de 2009, trouver un moyen de développement convenable.
Anna, 22 ans, notre chauffeur, habite Johor avec sa famille. Elle étudie le management appliqué à la santé. Positive et optimiste de nature, elle l’est aussi par volonté : « Je crois que la criminalité qui frappe ma ville doit être combattue par de bonnes mesures policières, mais encore plus par des actes de justice sociale et politique ». Notre dernier compagnon de voyage est Nicolas, 22 ans, Singapourien, le smartphone toujours à la main et continuellement en alerte. Il est contrôleur des comptes : « Mais derrière l’argent, j’essaie toujours de voir des visages, des personnes. Ce n’est pas toujours facile, ici, on a l’impression qu’on doit vivre pour l’argent. Je ne suis pas d’accord ».
Toutes ces personnes, avec 300 autres venant de Singapour, d’Indonésie et de Malaisie, se réunissent aujourd’hui 20 janvier, dans la salle de la cathédrale du Sacré Cœur, à Johor, pour rencontrer Maria Voce et Giancarlo Faletti en visite dans la région. Beaucoup d’entre eux ne se connaissaient pas car les distances sont considérables. Il leur est plus facile de se réunir entre Indonésiens, entre Singapouriens, entre Malaisiens… Les jeunes et très jeunes sont la très grande majorité, mais les « ouvriers de la première heure » sont là aussi, ceux des années quatre-vingts, quand le message de la jeune institutrice de Trente est arrivé jusqu’ici. Couleurs, pensées et attentes multiples. Émotion palpable. Des personnes si différentes qui ont en commun l’amour évangélique et celui de Chiara Lubich.

Caractères de peuples différents qui s’expriment par la danse, la musique, le théâtre, des sketches… Un festival de peuples, une vitrine de cette partie du monde variée et riche. « J’ai été frappée par la richesse de ces peuples, qui ont des milliers de possibilités d’expression différentes, y compris spirituelles », a commenté Maria Voce. Un jeune de Penang (Malaisie) avoue : « J’ignorais que les communautés des Focolari des pays voisins étaient si différentes, complémentaires, je dirais. J’ai remarqué que nous, les Malaisiens, tout seuls, nous ne saurions pas être aussi riches ».
C’est un entretien personnel qui s’instaure entre les invités venus de Rome et les nombreux participants. Questions intimes et réponses tout aussi intimes. Un appel constant à l’amour de Dieu et à la conscience personnelle. Avec l’invitation à une « année jubilaire » pour faire place au pardon, « recommencer », regarder la grâce de Dieu qui arrive… Des questions en quelque sorte universelles, mondialisées, qui auraient pu être posées à Cologne ou à Buenos Aires, mais avec un souffle local, celui de la situation sociale, religieuse et politique : la difficulté de s’engager en raison du stress de la vie quotidienne, où le travail est la valeur la plus importante ; le contexte interreligieux, en particulier musulman ; la difficulté d’un véritable altruisme ; les relations inter générationnelles ; les lois pas toujours favorables à une vie civile adéquate…

« Dieu seul reste… Dieu n’a pas besoin de défenseurs, mais de témoins », conclut Maria Voce. C’est le sens de la vie du mouvement dans ces pays : se renouveler toujours dans l’amour selon l’Évangile et le témoigner par sa vie. Pour arriver, peu à peu, à l’unité voulue par Jésus.
Sur le mur de la salle de la rencontre, cette inscription : Selamat Datang, qui signifie : Bienvenue. A peine quelques heures passées ensemble et c’est déjà une certitude.
Michele Zanzucchi, envoyé spécial
Jan 20, 2013 | Non classifié(e)

Depuis quelques jours, vous pouvez nous suivre sur :
Facebook : https://www.facebook.com/focolare.org.en
Twitter : https://twitter.com/Focolare_org_en
Google+ : https://plus.google.com/b/105852637150161735192/105852637150161735192
Vous y trouverez les nouvelles de Focolare.org et les contenus spécifiques destinés aux personnes de langue anglaise.
Jan 19, 2013 | Focolare Worldwide

Mirta Zanella est originaire de Mendoza, en Argentine. Elle est mariée et a trois enfants. Elle connaît depuis déjà un certain temps le charisme de l’unité et a pu expérimenter que vivre la Parole de Dieu nous transforme et change également la réalité qui nous entoure.
Un exemple. Un jour, les clefs de sa maison disparaissent, ainsi que le salaire de son mari et d’autres objets de valeur. Que s’est-il passé ? L’auteur du vol devait forcément être quelqu’un proche de la famille… Cela provoqua en elle une grande souffrance, si bien qu’elle n’arrivait même plus à prier. Puis, se souvenant que Jésus invite à pardonner, elle l’a fait, pardonnant même la personne qui l’avait volée.
Quelques jours plus tard, elle apprend qu’une femme en difficulté, qui demandait l’aumône dans le quartier et avec laquelle une relation cordiale existait depuis un certain temps, avait volé dans la maison d’une voisine : pendant qu’elle menaçait la voisine d’une arme, son mari avait emporté le butin.
Par la suite, Mirta elle-même reçut d’elle de sérieuses menaces et elle appela la police pour se défendre. La femme fut arrêtée, et après le procès, reconnue coupable de nombreux délits et condamnée à 17 ans de prison.
Au cours des mois suivants, le mari de Mirta lui suggéra d’aller la voir en prison, mais cela n’entrait pas dans ses prévisions : “Même pas en rêve !”, répondit-elle, parce qu’elle était aussi terrorisée. Quelques temps après, nouvelle demande : cette fois, c’est le prêtre de la paroisse qui lui propose d’aller avec un groupe d’autres femmes à la prison féminine où, entre autres, est enfermée la femme qui l’a volée. Un peu perdue, Mirta accepte, en se souvenant de la parole de vie : “ Allez donc apprendre ce que signifie : C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice ” (Mt. 9, 13).
Elle se rend donc, avec le groupe, à la prison et, à la fin de la Messe, elle voit la femme. Après un temps d’hésitation, elle décide de la saluer en l’embrassant. “Elle se met à pleurer et me demande pardon – raconte Mirta – . Je lui réponds que le Seigneur lui a déjà pardonné et moi aussi. Elle me demande de prier pour ses fils et je lui promets de le faire”.
Depuis ce jour, Mirta continue, avec le prêtre et les autres, à se rendre à la prison. Jusqu’au jour où on lui demande de coordonner le groupe de la Pastorale Pénitentiaire. Les détenues, touchées par leur amour concret, ont changé d’attitude, en se mettant à leur tour à disposition : elles ont arrangé la chapelle en restaurant le crucifix et en nettoyant les bancs, tant et si bien que maintenant la Messe peut être célébrée régulièrement. Quelques impressions des détenues confirment le climat qui s’est instauré : “Je ne savais pas dialoguer avec mes fils, maintenant j’arrive à les comprendre. “ ; “Je suis égoïste, je vois seulement ma souffrance, mais je cherche à être attentive à celle de l’autre” ; “Peu importe le lieu, ici, j’ai découvert Dieu.”
Pour la veillée de Noël, Mirta et ses amis ont organisé, toujours en prison, un réveillon et la messe sera célébrée par l’Evêque. C’est, d’un côté, le renoncement à passer la fête avec sa propre famille, mais de l’autre, une profonde conscience de construire une plus grande famille.
Jan 18, 2013 | Focolare Worldwide

L’Église au Brésil a récemment fait le choix de se configurer toujours plus comme un “réseau de communautés”. C’est dans ce contexte que s’insère la rencontre sacerdotale du Mouvement des Focolari, qui a eu lieu du 3 au 10 janvier derniers, près de São Paulo.
La cité-pilote Ginetta est le cadre qui a accueilli les 145 prêtres, diacres et séminaristes provenant des différentes régions du pays, avec des représentants de l’Argentine, de la Bolivie et du Pérou.
En toile de fond, l’appel du récent Synode des évêques à donner forme à “des expériences concrètes de communion, qui, avec la force ardente de l’amour, – “Voyez comme ils s’aiment !” – attirent le regard désenchanté de l’humanité contemporaine”, “des puits auxquels inviter les hommes et les femmes assoiffés pour les faire rencontrer Jésus” (Message au Peuple de Dieu, n°3).

Jour après jour, le programme, introduit par une phrase de l’Évangile comme proposition de vie, parcourait un itinéraire d’approfondissement de la spiritualité de l’unité. Pour donner de l’importance à la vie de communion, le dialogue plénier et le travail en groupe ont été privilégiés.
Dans le contexte de la célébration de l’Année de la Foi, un des sujets était la relation entre le Concile Vatican II et la promesse évangélique de la présence de Jésus au milieu de ceux qui sont unis en son nom.
Donner une visibilité à cette présence est perçu par tous comme une nécessité urgente. Aussi la constatation que l’Église, au lieu de se regarder elle-même ou de se présenter au monde uniquement avec un profil institutionnel, est appelée à dialoguer avec la culture, en montrant Jésus à travers l’amour mutuel vécu entre les personnes.

Dans les conclusions de la rencontre, a été exprimée la conviction que cette présence de Jésus dans la communauté permet à l’Église de renouveler ses structures et ses méthodes à travers des rapports authentiques et une vie spirituelle profonde.
En outre, la rencontre a offert la possibilité de redessiner la présence du Mouvement des Focolari dans son service spécifique aux prêtres, diacres permanents et séminaristes dans les différentes régions du Brésil, en formant de nombreux groupes de partage avec le but d’approfondir au quotidien le charisme de l’unité comme source inspiratrice de la vie et du ministère.
Jan 17, 2013 | Focolare Worldwide

Comme c’est le cas en Australie en ce moment, pendant l’été dans l’hémisphère nord de nombreux hectares de forêts sont dévorés par le feu en de nombreux pays, comme cela s’est passé en Albanie. Les « jeunes pour un monde uni » albanais ont lancé cette idée à beaucoup de jeunes de leur âge d’acquérir des arbres et de les planter ensemble dans les zones ravagées par les incendies, d’où le nom du projet « Adopter un arbre ».
« Depuis plusieurs semaines, les préparatifs battaient leur plein pour cette rencontre – écrivent-ils de l’Albanie – avec beaucoup d’imprévus, comme le choix de la date qui tombait au même moment que la fête de l’indépendance du pays ; beaucoup d’universités devaient être fermées pour quelques jours et, à cause de cela, beaucoup de jeunes auraient dû repartir chez eux ». Cependant et grâce à une salle qui avait une capacité d’environ 80 places, les 28 et 29 novembre dernier sont arrivés 140 jeunes à Tirana pour passer deux jours dans la ligne de l’expérience vécue au Genfest à Budapest.

« L’expérience la plus forte et la plus belle – racontent-ils – nous l’avons vécue pendant la préparation faite ensemble avec un groupe de jeunes qui avaient participé avec nous au Genfest, lesquels se sont sentis personnellement protagonistes du projet. Il y avait ceux qui préparaient le repas, ceux qui s’occupaient de chorégraphie, des chants, des témoignages, de la traduction et de la duplication des vidéo, les présentateurs … Nous sommes ainsi devenus – disent-ils – un groupe très uni. Et ceci nous a donné la force d’inviter nos amis en les aidant à trouver des solutions pour rester dans la ville, même si un certain nombre d’hébergements étaient fermés ».
La rencontre avait pour titre « faire aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasse à toi », règle d’or présente dans presque toutes les religions. Et durant ces deux jours, en plus d’écouter les principaux thèmes du Genfest, le Projet pour un Monde Uni (http://www.unitedworldproject.it/), une initiative portée de l’avant par les JPMU dans le monde entier, a pris forme.
« Les jeunes présents – concluent-ils – ont été heureux de cette expérience d’unité et de réciprocité vécue. Beaucoup nous ont remercié parce qu’ils ont vu qu’un monde plus uni est réalisable, qu’il est possible de changer la réalité qui nous entoure en commençant par nous-mêmes, et parce que nous ne sommes pas seuls à le faire ».
Les Jeunes pour un monde uni d’Albanie.
Jan 16, 2013 | Focolare Worldwide

«Quand j’ai entendu parler de l’initiative d’organiser des élections pour le Maire junior de ma ville, je me suis proposée comme candidate. J’étais très contente de pouvoir faire quelque chose et de témoigner de mon idéal de vivre pour un monde uni. Tout de suite, nous nous sommes retrouvés avec quelques amis et est né l’IPIF, “Insieme per il futuro” (Ensemble pour l’avenir), notre parti. Nous avons créé le programme, le logo, puis a débuté la campagne électorale. Nous étions 9 candidats.
J’étais sûre qu’à la fin, sans tenir compte du fait que je puisse être élue, j’aurais appris beaucoup de choses autant dans le domaine politique que dans l’effort à voir Jésus dans l’autre [Mt 25,40 ndlr], même dans ceux en ‘concurrence’ avec moi.
Surtout, je désirais prouver de vivre avec mes amis, dont certains non croyants, une expérience avec le ‘style de l’unité’. Finalement, le jour du vote est arrivé. Cependant ma pensée n’était pas centrée sur les voix que j’aurai pu avoir, parce que j’étais remplie de joie de voir tous les candidats plaisanter ensemble: c’était une atmosphère tellement différente de celle que l’on voit habituellement dans ces circonstances! Seulement deux de nous avons obtenus la majorité pour les voix et en plus j’en avais obtenu cinq de plus que l’autre candidat. J’étais satisfaite, parce que j’avais emménagée en ville seulement depuis un an.

La différence de voix étant minime, nous étions en ballottage et c’est mon compagnon qui a été vainqueur. Même si cela peut paraître étrange pour certains, j’étais contente pour lui. La compétition a été un défi sain, puisque nous avons réussi dans les réunions, comme pendant la campagne électorale, à nous aider réciproquement, sans que l’un se mette en avant au détriment de l’autre, au contraire, en nous échangeant des idées utiles. A la fin, j’ai été nommée présidente du Conseil. Jusqu’à aujourd’hui, il y a la plus grande collaboration entre tous et il n’y a pas de distinction entre majorité et minorité, mais ensemble nous sommes unis pour réaliser ce qui est important pour nous et pour nôtre école.
En rencontrant ensuite le Maire ‘adulte’, nous nous sommes aperçus combien nos idées de jeunes sont importantes pour contribuer à améliorer la ville! Nôtre demande, en fait, de commencer la collecte sélective des ordures a été prise en considération et est déjà en acte».
(E. – Italie)
Jan 15, 2013 | Focolare Worldwide
Le voyage de Maria Voce à Johor pour rencontrer les communautés des Focolari sera l’occasion pour connaître davantage quelques pays de l’Asie : en particulier l’Indonésie, Singapour et la Malaisie. La devise indonésienne, Unité dans la diversité, exprime la grande variété ethnico-linguistique du plus grand état-archipel du monde, avec ses 17.508 îles. Dans toutes ces nations les chrétiens (de différentes Eglises) représentent moins de 10% de la population, qui est en majorité musulmane en Indonésie et en Malaisie, bouddhiste et taoïste à Singapour. C’est autour des années ’60 que les semences de la spiritualité de l’unité commencent à se répandre dans ces nations à travers des religieux comme le Père Tarcisio Centi, à Medan (Indonésie) et des prêtres comme Don Jose Lai (Singapour), évêque actuel de Macao. Egalement à travers le journal New City et le feuillet de la Parole de Vie. En 1991 s’ouvrent deux centres des Focolari à Singapour (maintenant transférés à Jakarta, en Indonésie), et en 2004 à Medan. Vers la fin des années ’80 c’est au tour de la Malaisie, avec le Père Raphaël Kang ; dans les années ’90 se succèdent les Mariapolis à Johor et Penang, le Familyfest (rendez-vous pour les familles) à Penang. Quelques membres participent aux écoles de formation à Loppiano et aux manifestations internationales comme le Genfest. En Malaisie (Johor) se trouve une ‘’famille-focolare’’ ; et divers membres du Mouvement sont éparpillés dans de nombreuses localités du Pays. Les semences de la spiritualité de l’unité ont germé, donnant lieu à de nombreuses communautés, petites mais très actives, qui portent en avant des initiatives ensemble, et aussi à des personnes de différentes confessions. Aujourd’hui, le centre de la vie des Focolari de ces Pays est Jakarta, sur l’île de Java.

Les jeunes à Penang
Vanna Lai et Caloi Adan, responsables des Focolari, nous partagent quelques particularités : ‘’Chaque île ici en Indonésie a sa mentalité et ses habitudes. On est surpris – explique Caloi – de voir tant de variétés et de richesses culturelles à l’intérieur d’un même Pays : les deux focolarini indonésiens qui sont à Jakarta et qui viennent de l’île de Sumatra, disent qu’ils ont en commun avec les javanais, presque seulement la langue officielle. « Entre juin et septembre, ont eu lieu trois Mariapolis à Penang et Johor (Malaisie et à Medan (Indonésie), qui ont rassemblé environ 400 personnes. » Où le Mouvement est-il le plus actif ? « Surtout dans l’Eglise locale, comme en témoignent les nombreux rendez-vous pour les religieux, l’école pour les catéchistes à Jakarta, où récemment le Père Salvo d’Orto (OMI) a parlé de l’Eucharistie en rapport à la spiritualité de l’unité ; il a invité quelques gen de Singapour à donner leurs témoignages à un groupe de jeunes qui participaient à un camp organisé par une paroisse. Le rendez-vous sportif des Juniors Run4Unity s’est déroulé à Bantul (à côté de Jakarta), avec la participation d’une centaine de personnes, jeunes et adultes, quasi tous musulmans. En outre, 31 jeunes ont participé au Genfest 2012 à Budapest. » « Ce qui est digne d’être noté – continue Vanna – a été notre participation à une fête où étaient réunis plusieurs villages musulmans : dans l’histoire indonésienne, on se rappelle du jour où les jeunes ont fait la promesse de vivre pour l’unité de la Nation. » Ce sont les villages où le Mouvement des Focolari a contribué à la reconstruction de plusieurs pavillons après le tremblement de terre de 2004. Dans les pages de focolare.org et sur notre réseau social vous pourrez suivre les mises au courant sur ce voyage.
Jan 14, 2013 | Non classifié(e)

Chiara Lubich au Conseil œcuménique des Eglises
« Jésus, nous voici devant toi, […] pour te demander quelque chose de très grand, Seigneur !
Toi qui as dit : « Là où deux ou trois sont unis en mon nom (en mon amour) je suis au milieu d’eux » (Mt 18,20), fais que nous ayons entre nous un immense respect fraternel, une profonde écoute réciproque, anime-nous d’amour les uns pour les autres, afin que sur cette base, tu puisses être, mieux que tu sois spirituellement présent au milieu de nous. D’ailleurs, nous le savons bien, Seigneur : sans toi nous ne pouvons rien faire (cf. Jn 15,5).
Mais avec toi au milieu de nous, nous pourrons être inondés de ta lumière et guidés pendant cette journée […]
Tu connais […] les vocations toutes différentes et pourtant semblables auxquelles nous nous efforçons de répondre : travailler avec tant d’autres dans le monde chrétien afin que la pleine communion visible entre les Églises puisse un jour se réaliser. Même si cela relève du miracle, nous le savons. C’est pourquoi nous avons besoin de toi, Jésus. Quant à nous, […] nous voudrions t’ouvrir nos cœurs et te dévoiler nos sentiments les plus profonds.
D’abord nous avons besoin de te demander pardon en notre nom ainsi qu’au nom de nos frères et sœurs chrétiens de tous les temps, pour avoir déchiré inconsidérément ta tunique et l’avoir déchiquetée en tant de morceaux ; et pour notre peu d’empressement à la recoudre. En même temps nous sommes animés par une ardente espérance en ta miséricorde qui dépasse infiniment notre péché et qui sait non seulement pardonner mais oublier. De même, une foi inébranlable nous anime, foi dans ton amour infini qui sait tirer le bien du mal à condition que nous croyions en toi et que nous t’aimions.
Ces désirs ardents brûlent dans nos cœurs, Jésus, en ce moment même. J’y ajoute le désir de te rendre grâce pour le travail accompli depuis un siècle par des chrétiens de nombreuses Églises, avec ta grâce et sous l’impulsion de l’Esprit Saint. Ils ont œuvré pour un rapprochement réciproque dans un nouveau et fécond dialogue d’amour. Cela représente un intense travail théologique, une sensibilisation générale du peuple de Dieu à la nécessité de l’unité.
Laisse-nous donc te dire, Seigneur : malgré la vive douleur que nous ressentons pour la communion encore incomplète entre nous, tu ne cesses d’allumer en nous, par ton amour, l’optimisme chrétien.
Et maintenant, nous nous mettons à la tâche certains que toi, qui as vaincu le monde, tu nous aideras à t’aider à réaliser un jour sur cette terre ton testament. Cette unité obtenue te témoignera au monde Roi et Seigneur des cœurs et des peuples. Amen ».
Chiara Lubich au Conseil Œcuménique des Églises
Genève, 28 octobre 2002
Publié par les Éditions Città Nuova dans un livre intitulé: Le dialogue est vie, Roma 2002, p.47-49 (le recueil des différentes interventions de Chiara Lubich, fortement empreintes d’œcuménisme).
Jan 13, 2013 | Focolare Worldwide

Un soutien fondamental – aux jeunes qui proviennent de l’Asie, du Moyen-Orient, de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et de l’Europe de l’Est – vient aussi de structures, dont le Centre international des étudiants “Giorgio La Pira”. Comment cet engagement se concrétise-t-il ?
« En mars 1978 – explique Maurizio Certini, directeur du Centre – face à la désorientation et à la solitude vécues par les nombreux étudiants étrangers, l’Église florentine voulut offrir à ces jeunes un lieu d’accueil, dans le respect des différences culturelles ou religieuses ; un lieu ouvert au dialogue, où l’on s’aiderait réciproquement à surmonter les moments difficiles et où l’on trouverait ensemble, comme le dira plus tard le pape Jean-Paul II, l’impulsion “vers une société culturellement plus riche, plus fraternelle dans sa diversité”. »
« Le Diocèse et la ville répondirent avec enthousiasme à la proposition du cardinal Giovanni Benelli, qui demanda une première aide à Chiara Lubich et au Mouvement des Focolari : plusieurs familles florentines, par exemple, accueillirent des étudiants sans logement, comme s’ils étaient leurs enfants. Devant les premiers employés bénévoles du Centre s’ouvrait l’humanité à aimer avec le même cœur universel de Dieu, avec la sensibilité de l’homme contemporain et la force de l’Évangile. »
Au fil des ans, la structure a grandi. Et, aujourd’hui, elle représente – comme l’a dit récemment le cardinal Giuseppe Betori, président de la Conférence épiscopale de Toscane – « la véritable maison des peuples ». C’est un réseau moderne de relations personnelles, associatives, institutionnelles. En effet, c’est ici que les premières associations d’étudiants étrangers ont eu leur siège, devenues la base pour la constitution des Communautés d’immigrants. Il est souhaitable que dans le futur d’autres puissent naître – toutefois dans une dimension plus réduite – aussi à Pise, Sienne et Arezzo.
« Mais la vraie signification – souligne Certini – est exprimée par la myriade de visages qui se sont rencontrés et qui se rencontrent, des jeunes provenant souvent de nations en conflit entre elles, qui ont fait du “Centre La Pira” un laboratoire permanent d’éducation à la paix. Ces jeunes, en rentrant dans leur pays – parfois gouverné par un régime dictatorial – peuvent s’imposer aussi comme de véritables ressources de démocratie et aspirer à être une future classe dirigeante. »
Source : “Toscana Oggi”
Jan 12, 2013 | Non classifié(e)
Jan 12, 2013 | Non classifié(e)

Pour l’Institut universitaire Sophia, il s’agit de la première expérience académique hors de son siège de Loppiano (Italie): une école d’été (escuela de verano) (EdeV) dans l’hémisphère Sud en collaboration avec la Mariapolis Lia, la citadelle du Mouvement des Focolari en Argentine.
En ayant pour thème les “Fondements épistémologiques pour une culture de l’unité dans la perspective théologique, scientifique et politique“, dans des perspectives théolologique, philosophique/scientifique et politique, 58 étudiants (provenant du Mexique, du Salvador, de Cuba, du Guatemala, de Colombie, du Vénézuéla, de l’Equateur, du Perou, de Bolivie, du Brésil, du Chii, du Paraguay, de l’Uruguay et d’Argentine) ont été hébergés àla Cittadella Lia du 29 décembre 2012 au 6 janvier 2013.
Ce fut un événement et de nombreuses personnes ont voulu être présentes lors de la journée inaugurale: des étudiants, des habitants de la Mariápolis, des amis des villes voisines, l’évêque du lieu, Mgr. Radrizzani, le nonce, Mgr. Tscherrig, qui a donné la bénédiction apostolique, et d’autres autorités.

Dans sa conférence inaugurale de l’EdeV, le théologien Piero Coda, Président du Conseil de l’Institut universitaire Sophia (IUS), a qualifié l’Amérique latine de “continent du Concile Vatican II”, dans lequel le Mouvement des Focolari a planté des racines issues déjà de ses propres arbres. Le parcours culturel du Mouvement a connu un moment de développement fondamental lors de la création, il y a 25 ans, de la “Scuola Abbà” (Ecole Abba), le centre d’études des Focolari, pour – toujours selon le professeur Coda – “étudier, à la lumière de l’Evangile, de la doctrine de l’Eglise et de la sagesse universelle amplement répartie dans toutes les civilisations, les implications et le dynamisme culturel du charisme de l’unité”. Et il en a conclu qu’ “il n’y a que deux conditions pour que notre engagement et notre travail ne soient pas vains mais que, au contraire, ils soient abondament nourris de l’amour et de la lumière de Dieu: qu’il y ait entre nous un seul maître: Jésus (…). Et que cette école ne connaisse qu’une loi, celle de l’amour réciproque: “Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés”.

La préparation a été une construction collective dans l’exercice de la “technique de l’unité”: donation et accueil de l’autre, de ses idées et de sa culture.
Les journées de l’école ont été intenses et vécues comme un “pacte pédagogique” que tant les professeurs que les étudiants se sont engagés à respecter. Chaque journée commençait en se nourrissant de la Paroleet par le partage des expériences de chacun. Ensuite, il y avait les leçons fortement marquées par le dialogue, des heures d’étude, du travail en groupes, les échanges d’opinions et de questions. Comme le dit Leonor, de Bolivie: “Ce qui m’a émerveillé, c’est de voir les professeurs se mettre au niveau des étudiants, ces professeurs face à nous sur un pied d’égalité, dont nous partageons les idées et auxquels nous pouvons faire don de nos connaissances… en écoutant et en admettant dans le même temps les idées de l’autre”. “Je sentais que j’avais une vision réduite – ajoute Maria Elena, de Cuba –. Je crois que j’ai appris plus en une journée qu’au cours de toute ma carrière universitaire”. Et, pour Helder, du Brésil: “Ici, nous bénéficions d’un avantage que nous n’avons pas ailleurs: la fraternité comme possibilité de transformer et de résoudre les problèmes du continent”.

Les jours précédant l’école, 45 enseignants se sont retrouvés pour travailler au projet des prochaines écoles d’été, concevant le cursus des éditions à venir et approfondissant le rapport de la spiritualité des Focolari avec la culture contemporaine. En outre, elle se propose de fonder un “Centre de Recherche et de Formation Interdisciplinaire Vittorio Sabbione”, en hommage à l’un des diffuseurs infatigables de l’idéal de la fraternité en Amérique latine. Un centre dont le siège serait établi au sein dela Mariapoli Lia qui, même dans ses premiers pas, se veut déjà ‘itinérante’ pour aller à la rencontre des réalités multiformes du continent.
Ce furent donc d’ “inoubliables” journées de travail intense, de nouveaux rapports construits avec d’autres jeunes latino-américains, comme le dit Maria Alejandra, de l’Equateur. Et Javier, de la Colombie, n’en doute pas: “Un monde meilleur est possible, une société meilleure est possible, des réseaux fraternels peuvent exister, le dialogue est possible”.
Jan 11, 2013 | Focolare Worldwide

L’action internationale des Juniors pour un Monde Uni sortira pour la première fois de l’Italie pour se réaliser, en juillet 2014, en Argentine.
Les motifs de ce choix sont nombreux. Le premier est de montrer ce que le continent latino-américain, composé de peuples avec des racines culturelles très différentes, peut donner au monde. En outre, durant la dernière action en Italie, dans la cité-pilote de Loppiano (juillet 2012), les jeunes participants ont exprimé le désir de répéter tous les deux ans cette expérience et chaque fois dans un continent différent.
L’idée de commencer par l’Argentine est née aussi en raison de la nombreuse présence de jeunes qui caractérise la Mariapolis Lia, la cité-pilote argentine des Focolari en pleine pampa, hôte de la première étape du projet, et qui l’amène à avoir un accueil spécial envers les nouvelles générations.
Le projet “Homme-Monde” s’articule en deux phases. La première aura lieu précisément dans la Mariapolis Lia, où, pendant quatre jours, les juniors, provenant de différents pays du monde, construiront l’action avec un programme dynamique, avec l’objectif d’apprendre à se mettre en “relation” avec tous, en surmontant les différences culturelles, en partageant leurs expériences et en s’enrichissant de celles des autres. Le tout dans un climat d’amour réciproque qui permette à chacun, et à tous ensemble, de devenir “homme-monde”.
La deuxième semaine, par contre, l’action déménagera dans différentes villes du continent latino-américain, où il y a des œuvres sociales animées par la spiritualité de l’unité (écoles, dispensaires, garderies, soins aux personnes âgées…).
Cette expérience servira à “témoigner – comme l’a dit la présidente des Focolari, Maria Voce, lors de sa visite en Amérique latine au printemps 2012 – qu’il n’y a pas de frontières, qu’il n’y a pas de différence d’ethnies qui ne soit pas surmontable. Il n’y a rien, pas même les Andes qui nous séparent, pas même l’océan, rien, rien. Nous pouvons aller au-delà de toutes ces choses pour notre amour réciproque”.
En se rendant sur les lieux, les juniors auront la possibilité d’entrer dans les réalités locales, récoltant les défis, les richesses et les racines de chaque peuple. Et, dans ce climat, avec les jeunes qui vivent dans ces villes, aussi les participants des autres continents pourront être engagés dans des actions sociales au contact avec les populations originelles et dans des initiatives locales, par exemple sur la culture du don, sport, art, etc. Enfin, le projet naît aussi de l’exigence – après quelques années d’engagement dans les étapes du projet en cours ‘ColoriAMO la città’ (“Colorons nos villes”) – d’un regard plus large sur le monde, parce que, comme le disait Chiara Lubich, “une ville, c’est trop peu : vise loin, vise ta patrie, la patrie de tous, le monde”.
Jan 10, 2013 | Focolare Worldwide

Kinshasa, Centre médical “Moyi Mwa Ntongo” (“Aube du matin” en langue locale), une des œuvres sociales du Mouvement des Focolari dans la capitale de la République démocratique du Congo. Il est le destinataire d’une intéressante initiative promue par une entreprise d’optique locale en collaboration avec AMU : “Fais un geste pour eux”, adressée aux citoyens de Grottaferrata (Rome). Objectif : collecter des lunettes (souvent inutilisées au fond d’un tiroir), que le centre d’optique de Grottaferrata nettoie et désinfecte, trie et emballe, pour ensuite les expédier à Kinshasa.
En effet, au centre de soins congolais, en plus des services de médecine générale et interne, gynécologie, pédiatrie et dermatologie, un centre ophtalmologique est actif. Il comprend un programme de prévention de la cécité, en plus des soins normaux et des diagnostics dans ce domaine, grâce à du matériel de pointe, fruit de précédentes donations. Les principaux bénéficiaires de ces soins sont les plus de 1200 enfants qui sont suivis par le programme d’assistance scolaire et nutritionnel “Petite Flamme”, à Kinshasa comme dans d’autres villes du pays.
Les employés du centre de soins ont été formés pour effectuer des tests oculaires sur les enfants et offrir une formation pour la prévention aux membres de leur famille et aux éducateurs. Les enfants qui ont besoin de soins, de lunettes ou d’interventions chirurgicales sont présentés au Centre et, lorsqu’il est nécessaire, soignés gratuitement. Mais la collaboration entre les peuples du Nord-Sud de notre planète devrait faire partie d’une culture de la réciprocité qui redécouvre, aussi dans les petits gestes quotidiens, la fraternité.
La campagne “Fais un geste pour eux” a été accueillie avec enthousiasme par la population, si bien que dans de nombreux lieux à travers la ville des Castelli Romani – écoles, églises, bureaux, etc. – les boîtes pour la collecte se sont immédiatement remplies. Le résultat a été bien au-dessus des attentes : la soirée du 5 décembre, dans la salle de la Bibliothèque municipale de Grottaferrata, des dizaines de boîtes étaient exposées. Elles contenaient lunettes, lentilles et étuis, bien emballés et étiquetés, prêts à être amenés à destination. Le résultat de cette campagne a été présenté, et quelques amis congolais ont parlé de leur pays, ainsi que raconté et illustré les activités développées au Centre de soins. À leur retour à Kinshasa, leurs bagages étaient… résolument plus lourds, et maintenant ils organisent une expédition pour envoyer le reste de l’abondant matériel.
Par Stefano Comazzi
Secteur projets – AMU
Tiré de la Newsletter AMU – Formation
Janvier 2013 – Année 4, N°5
Jan 8, 2013 | Focolare Worldwide

«Je suis inscrite depuis quatre ans aux Beaux-Arts. Cette université, avec un peu plus de 200 étudiants, se caractérise ces dernières années par une constante difficulté économique. Des protestations ont donc commencé et le climat est devenu difficile et précaire. Au-delà du fait de mener sérieusement mes études, j’ai essayé d’aimer ceux qui – comme moi – vivaient ce moment difficile.
On m’a proposé d’être candidate au Conseil des étudiants. D’un côté, je voulais continuer à aider, mais cela me faisait peur de prendre un engagement. Il s’agissait en fait de travailler dur, autrement cela n’aurait pas marché! A la fin… je me suis retrouvée présidente du Conseil.
Convoquer pour des réunions et assemblées, rédiger des procès-verbaux, préparer le règlement, être présente au conseil d’administration: tout était nouveau pour moi. J’ai compris cependant que l’unique chose vraiment importante était de me mettre au service de tous.
Cela a été et continue à être une très belle expérience, un engagement de chaque jour, qui donne des résultats positifs chaque fois que je réussis à aller au-delà des difficultés, en essayant de vivre l’Evangile.
Un exemple: entre les professeurs, il n’y avait pas toujours un bon rapport et les étudiants en souffraient. A leur demande, j’ai écrit une lettre aux enseignants dans laquelle j’exposais clairement notre position. Beaucoup m’ont dit que je prenais des risques… Au contraire, après la première réaction, les professeurs ont commencé à changer d’attitude et il n’y a pas eu de conséquences sur le résultat de mes examens.
Depuis un an, le Directeur, le Président et le Directeur administratif ont changé: construire des rapports nouveaux avec des personnes plus âgées et avec ces rôles n’a pas été simple. Les discussions n’ont pas manqué. Elles ont cependant amené une plus grande collaboration et une confrontation très avantageuse. De mon côté, j’ai cherché à être sincère, précise et à écouter jusqu’au bout. Ainsi, la confiance réciproque a grandi, malgré les difficultés.

Au début de l’été, ils avaient l’intention d’augmenter de nouveau les droits d’inscription et naturellement, nous, étudiants, nous n’étions pas d’accord. Je comprenais que la situation économique était difficile, mais il était clair que cette mesure aurait mis beaucoup en difficulté. Grâce à la confiance instaurée, ils m’ont appelée pour en parler et, après un certain nombre d’heures passées à évaluer toutes les possibilités, ils ont proposé de réduire de 200€ l’inscription aux deux années de cours!
A côté du rapport avec l’institution, il y a celui avec les étudiants, qui ont toujours des demandes différentes. En particulier, avec les étudiants de mon cours, nous avions quelques difficultés dues au changement de professeur. En fait, soit en raison de son caractère, soit pour nous faire progresser, chaque fois que nous étions confrontés avec lui, nous en ressortions détruits et découragés.
Essayer de l’écouter jusqu’au bout a été un exercice continuel, et, même s’il nous semblait impossible de construire un rapport avec lui, à la fin notre zèle a porté du fruit. En octobre, sachant que je devais ranger beaucoup de choses dans le bureau à cause de l’examen, quelques étudiants sont venus m’aider. On avait l’impression de préparer une fête: il y avait ceux qui m’aidaient pour les affaires lourdes, ceux qui habillaient les panneaux d’affichage, ceux qui préparaient les étiquettes, ceux qui repeignaient le mur…
Quand le professeur est arrivé, tout était prêt: pas seulement les travaux, mais aussi de nombreux détails qui n’étaient pas indispensables mais qui ont enrichi le tout! Avant de commencer l’examen, il nous a remerciés pour l’année passée ensemble et nous a même confié qu’en arrivant, il s’était senti chez lui.
Pour moi, cela a été la réponse à l’engagement de vivre la spiritualité de l’unité de Chiara Lubich durant toute l’année!»
Jan 6, 2013 | Focolare Worldwide

« Ciao, je suis Jolanta, une gen Orthodoxe de la Lituanie. Je fais partie du Mouvement des Focolari depuis peu de temps, mais j’ai toujours cru en Dieu, et depuis toute petite j’ai toujours vécu avec la communauté de mon Eglise. Tout cela au moins jusqu’à la période ‘’tempétueuse’’ de mon adolescence ; aussi pour le fait qu’il n’y avait pas d’autres jeunes dans le groupe, je me suis découragée, j’ai arrêté les activités en m’éloignant.
En Lituanie la majorité de la population est catholique, alors que je suis orthodoxe et russe. Un ami sachant que je voulais me donner aux autres pour Dieu, m’a invité à connaître quelques-uns de ‘’ses amis catholiques qui devraient me plaire’’. Avec eux je me suis immédiatement sentie en famille et cette sensation a grandi lorsque j’ai participé à la Mariapolis, une rencontre de plusieurs jours avec des personnes de tous âges, où j’ai trouvé une atmosphère spéciale d’unité et d’amour réciproque. En communiquant la joie qui était la mienne quelqu’un m’a dit : « Cette réalité tu devrais la vivre aussi dans ton Eglise ». J’ai souri, parce que cela me semblait impossible.
Avec d’autres jeunes qui partageaient la spiritualité de l’unité, les gen, nous avons organisé le ‘’Café des jeunes’’, un lieu où l’on organisait des soirées à thème, des projets et des activités de loisirs en alternance, où l’on promouvait l’occupation, la créativité et la sociabilité des jeunes. A l’une de ces soirées nous avons invité les jeunes de la communauté orthodoxe et ainsi j’ai repris la relation avec eux ; tout s’est si bien passé qu’un de leur groupe a participé aussi à Run4Unity. Après tout cela j’ai reçu une lettre du responsable de la Communauté Orthodoxe qui m’invitait à participer à leurs activités et à partager avec eux l’expérience faite avec les jeunes du Mouvement des Focolari, parce que ce type d’expérience lui manquait. Cette lettre m’a vraiment touchée et j’ai tout de suite accepté.

J’ai commencé à participer aux rencontres des jeunes et il m’a été demandé de donner un coup de main au camp estival des enfants. Pour pouvoir accepter, j’ai arrêté de chercher un travail et j’ai même dû refuser différentes offres qui me sont arrivées. Je suis partie avec quelques craintes, parce que je n’avais pas l’expérience des organisations mais l’objectif était clair : construire des ponts d’unité. Maintenant je peux seulement remercier Dieu parce qu’à la fin avec les autres organisateurs, nous étions vraiment une famille. En ce moment je fais partie de trois ‘’familles’’ : la mienne, naturelle, mon Eglise et le Mouvement des Focolari. Etant fille unique, je me suis toujours sentie un peu seule, mais maintenant j’ai tellement de vrais frères et sœurs.
Après le camp je suis entrée encore davantage dans la vie de la Communauté Orthodoxe et maintenant je participe à de nombreuses activités que j’aide à organiser. Je vous révèle un secret : j’ai prévu d’organiser une fête de Noël, qui devrait avoir lieu mi-janvier (parce que nous, orthodoxes nous fêtons Noël le 7 janvier). Ce sera une belle opportunité pour les jeunes orthodoxes et ceux du Mouvement des Focolari pour unir leurs forces et réaliser une belle fête ensemble.
Avoir connu cette spiritualité m’a redonné confiance dans la Volonté de Dieu et lorsqu’il y a cette confiance, les miracles arrivent vraiment chaque jour. Chiara Lubich disait : « La vie est faite de moments présents, et seulement ceux-ci ont de la valeur pour qui veut réaliser quelque chose. »
Jan 5, 2013 | Non classifié(e)

Scarica il pdf
Le Rapport ÉdeC pour l’année 2011-2012 a été publié. Il s’agit d’une publication qui offre un aperçu complet de la vie des entreprises qui adhèrent aux principes d’Économie de Communion et des activités qui, dans le monde entier, sont menées pour promouvoir une culture qui trouve ses fondements dans la communion.
En feuilletant le rapport, on a l’impression de se mettre devant une fenêtre, de l’ouvrir en grand et de se trouver devant un paysage fascinant, aux contours incertains et peut-être encore limités, mais qui laisse le signe d’une espérance propre des grandes idées.
Allons donc voir ce qu’il s’est passé de septembre 2011 à septembre 2012 dans le monde de l’Économie de Communion : aujourd’hui, les entreprises qui adhèrent au projet sont plus de 800. Mais, durant ces plus de vingt ans d’activité, entre entreprises qui naissent et qui meurent, plus de 1800 entreprises ont été associées pendant au moins douze mois. Une donnée symptomatique, qui confirme la vitalité et le dynamisme de la proposition ÉdeC, surtout si on pense à la crise économique et à la diversité des contextes socio-économiques dans lesquels ces expériences prennent forme.
La façon différente dont les entreprises ÉdeC agissent dans le monde entier est en effet mise en lumière : avec le don d’une partie du bénéfice, avec une contribution à la solution directe de problèmes sociaux par l’intermédiaire de l’action même de l’entreprise (par exemple, l’intégration de personnes désavantagées), mais surtout avec une action économique qui crée communion et fraternité. Comme Chiara Lubich avait l’habitude d’affirmer, l’entreprise ÉdeC essaye d’être « une construction pleine d’amour » .
De plus, on ne peut que remarquer l’augmentation d’entreprises ÉdeC en Afrique, continent qui, en 2011, a accueilli la première école ÉdeC et, aujourd’hui, connaît une augmentation de 60%, avec 16 entreprises de plus.
Enfin, il est utile de jeter un œil sur le tableau de la distribution des bénéfices et contributions, qui montre que, de la part des entreprises et des privés, il y a un constant afflux de biens, qui non seulement encouragent un nouveau partage, mais promeuvent un changement culturel et économique qui donne de l’espoir. Les bénéfices les plus importants proviennent de deux pays très différents entre eux : Belgique, dans la vieille Europe, et Brésil, pays émergeant économiquement et en croissance constante. C’est le signe que les principes qui sont à la base de la vie de ces entreprises sont universels, dépassent les frontières et produisent la réciprocité, à travers des actions qui favorisent d’autres activités productives.
L’aide aux indigents ne manque pas, à travers l’intégration du revenu là où il y a un besoin, avec le soutien pour les soins médicaux, la scolarisation et le logement. Des indigents qui se sentent toujours plus partie intégrante du projet ; non pas parce qu’ils sont assistés, mais parce qu’ils sont mis à leur tour en condition de “donner”, dans un circuit vertueux qui a un impact sur les jeunes et qui commence à devenir une nouveauté intéressante aussi dans les domaines d’étude. Pour télécharger et lire tout le rapport (en italien), cliquez ici.
[1]LUBICH, Chiara. 2001. L’economia di comunione – Storia e profezia. Roma, Città Nuova, p.52.
Jan 4, 2013 | Non classifié(e)

Ce sont des pages d’une histoire inédite, celle du XXème siècle, illuminée par un charisme qui a traversé non seulement des âmes de personnes mais aussi à travers elles les différents milieux de vie humaine, élaborant un projet culturel à la hauteur de l’époque actuelle.
C’est l’objectif du Congrès dont le titre est : « Chiara Lubich, Charisme, histoire, Culture », qui se tiendra en deux lieux différents : le 14 Mars, au cœur de la culture à Rome, dans le prestigieux amphithéâtre du Rectorat de l’Université « La Sagesse », et le 15 Mars au siège central du Mouvement des Focolari, au centre Mariapolis de Castel Gandolfo.
Le Congrès se déroule à une date importante pour toute l’Œuvre de Marie, c’est-à-dire le jour (le 14 Mars) du 5ème anniversaire de la mort de Chiara Lubich. Et si, cette année là, pour rappeler Chiara, on a choisi de mettre l’accent sur les jeunes et sur l’impact que son charisme a eu sur la formation des nouvelles générations, cette fois ci, on a décidé de viser le « potentiel innovant de valeur doctrinale » que la spiritualité de l’unité a eue et continue à avoir.
Deux cents universités italiennes et étrangères parmi les plus diverses dans le monde, participeront et prendront la parole durant les deux jours de colloque dont l’introduction sera faite par le président de la République italienne Giorgio Napolitano, du président du Conseil Pontifical pour la culture, le cardinal Gianfranco Ravasi, du Maire de Rome Gianni Alemanno et de la présidente du Mouvement des Focolari, Maria Voce.
Le programme du congrès (cliquez ici), est une confrontation fermée entre deux cents personnes de différentes disciplines. Professeurs de sociologie, d’économie, de politique, de théologie, de mathématiques, de philosophie, de sciences de la communication et de l’éducation, de psychologie. L’intention première est celle d’approfondir les pistes culturelles tracées par le charisme de Chiara. Les promoteurs du congrès expliquent qu’il s’agit d’une culture qui favorise surtout le dialogue à tous les niveaux, avant tout sur le plan œcuménique et inter religieux, comme contribution passionnée et inlassable dans l’édification d’une société au service de l’homme, en étant engagés à faire de l’Europe la « maison commune » pour construire l’unité entre les peuples stimulée aussi à travers des réalisations et des projets inédits comme l’Economie de Communion.
Ce sont les 24 experts en sciences religieuses et humaines qui composent « l’Ecole Abba », le Centre d’Etudes du Mouvement des Focolari, que Chiara Lubich a fait naître en 1990, qui sont à l’initiative de la promotion des 14 et 15 mars prochains. Le centre – est-il écrit dans sa présentation – « se caractérise comme étant un laboratoire interdisciplinaire dédié à l’étude des contenus doctrinaux intrinsèques au charisme de l’unité, dans le but de mettre en évidence les multiples implications pour les différents circuits du savoir ».
« Economie, humanisme, droit, beauté, futur sont quelques uns des thèmes – précisent encore les promoteurs de l’initiative, auxquels ces recteurs de l’Université se verront associés dans le Congrès». Ils ont eu en effet l’occasion de reconnaître en Chiara Lubich le témoignage d’une histoire de l’humanité qui avance vers la fraternité universelle.
Jan 3, 2013 | Focolare Worldwide
« Je suis l’aînée et la préférée de mon père – raconte Kaye – Quand j’ai eu 8 ans, j’ai vu mes parents se disputer. Un jour, mon père nous a obligés, mes frères et moi, à monter dans sa voiture et à quitter maman. Mais elle nous a arrêtés. J’ai été le témoin impuissant de la façon terrible dont mon père a maltraité ma mère. Puis il est parti, seul. Depuis ce jour, le dernier où j’ai vu mes parents ensemble, j’ai renié mon père.
J’ai essayé de me convaincre qu’il n’existait plus. Cette décision dramatique m’a accompagnée toute mon adolescence.
Le fait de grandir sans père a influé sur ma façon de voir les personnes, en particulier les hommes. J’ai été dans une école de filles pendant plusieurs années et, quand je suis entrée à l’université, cela m’a été difficile de me retrouver avec des garçons.
Quand j’ai connu le mouvement des Focolari, j’ai été invitée à aller à la cité-pilote de Loppiano, en Italie. Là, j’ai rencontré des gens qui essayent de vivre l’amour réciproque et qui éprouvent du respect et de la confiance les uns envers les autres.
C’était le mois où tous s’efforçaient de mettre en pratique cette phrase de l’Évangile : « Pardonnez… jusqu’à soixante-dix fois sept fois » (Mt 18,22). En lisant le commentaire de Chiara Lubich, je me suis rendu compte que mon cœur était plein d’hostilité envers mon père. Mais quand j’ai décidé de vivre moi aussi cette phrase, j’ai senti que cette amertume que j’avais dans le cœur se transformait peu à peu en pardon et j’ai éprouvé le désir de revoir mon père.
En rentrant à Manille, même si la plaie était encore ouverte, j’ai trouvé la force de téléphoner à mon père et de le rencontrer. Nous avons parlé pendant plusieurs heures, en tête à tête, dans un restaurant. J’étais contente et en paix parce que, même si maman n’était pas d’accord, elle m’avait laissé libre de le rencontrer.
Je reste en contact avec papa, même si c’est peu fréquent. Mais chaque fois que j’ai la possibilité de le voir, je fais en sorte qu’il ne sente rien d’autre que mon amour et mon pardon.
Tout en sachant que papa et maman ne pourront plus être à nouveau ensemble parce qu’il a maintenant une autre famille, je sens que, dans mon pardon, nous restons tous unis. Et cela me remplit de paix. »
Site officiel du Genfest: www.genfest.org
Jan 1, 2013 | Non classifié(e)
1. Chaque année nouvelle porte en elle l’attente d’un monde meilleur. Dans cette perspective, fondée sur la foi, je prie Dieu, Père de l’humanité, de nous donner la concorde et la paix afin que puissent se réaliser pour tous les aspirations à une vie heureuse et prospère.
À 50 ans de l’ouverture du Concile Vatican II qui a permis de renforcer la mission de l’Église dans le monde, il est encourageant de constater que les chrétiens – peuple de Dieu en communion avec lui et en chemin parmi les hommes – s’engagent dans l’histoire en partageant ses joies et ses espoirs, ses tristesses et ses angoisses [1], annonçant le salut du Christ et promouvant la paix pour tous.
Notre temps en effet, marqué par la mondialisation, avec ses aspects positifs et négatifs, mais aussi par des conflits sanglants toujours en cours et par des menaces de guerre, demande un engagement renouvelé et collectif pour la recherche du bien commun, du développement de tous les hommes et de tout l’homme.
Les foyers de tension et d’opposition causés par des inégalités croissantes entre riches et pauvres, par la prévalence d’une mentalité égoïste et individualiste qui s’exprime également au travers d’un capitalisme financier sans régulation, nous inquiètent. En plus des différentes formes de terrorisme et de criminalité internationales, les fondamentalismes et les fanatismes qui défigurent la vraie nature de la religion, appelée qu’elle est à favoriser la communion et la réconciliation entre les hommes sont autant de dangers pour la paix.
Et pourtant les nombreuses œuvres de paix dont le monde est riche, témoignent de la vocation innée de l’humanité à la paix. En chaque personne, le désir de paix est une aspiration essentielle qui coïncide, d’une certaine façon, avec le désir d’une vie humaine pleine, heureuse et accomplie. En d’autres termes, le désir de paix correspond à un principe moral fondamental, c’est-à-dire au développement intégral, social, communautaire, entendu comme un droit et un devoir, et cela fait partie du dessein de Dieu sur l’homme. L’homme est fait pour la paix qui est don de Dieu.
Tout ce qui précède m’a conduit à m’inspirer, pour ce Message, des paroles de Jésus-Christ : « Heureux les artisans de paix, parce qu’ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5,9). (lire tout)
Déc 31, 2012 | Senza categoria
« Nous sommes dans la période d’un “grand changement d’époque”, de la gestation douloureuse d’un monde nouveau. Mais ce monde a besoin d’une âme : l’amour.
(…) L’amour – je le constate de plus en plus au contact d’individus et de groupes de religions, ethnies et cultures diverses – est inscrit dans l’ADN de tout homme. Il est la force la plus puissante, féconde et sûre qui peut unir l’humanité entière. Mais il exige un revirement total des cœurs, des mentalités, des choix.
Du reste, la nécessité de relire le sens de la réciprocité, un des points fondamentaux des relations internationales, est désormais un sentiment général très répandu.
Le temps est venu où chaque peuple doit dépasser ses propres frontières et regarder au-delà jusqu’à aimer la patrie de l’autre comme la sienne.
Réciprocité entre les peuples : cela signifie alors dépassement des vieilles et nouvelles logiques de développement et de profit, en établissant des relations avec tout le monde, relations inspirées par l’initiative – sans conditions et sans intérêts – de considérer l’autre comme un autre soi-même, part de l’humanité. Sur cette ligne, on pourra prévoir le désarmement, le développement, la coopération.
Une réciprocité verra le jour, réciprocité en mesure de rendre tous les peuples, même les plus pauvres, protagonistes de la vie internationale, dans le partage des pauvretés et des richesses. Non seulement dans les moments de crise mais au quotidien. Identités et potentialités se développeront en les mettant à la disposition des autres peuples, dans le respect et l’échange réciproque.
Alors oui, si, individus et gouvernants, nous faisons notre part, nous pourrons rêver de composer une seule communauté planétaire.
Utopie ? C’est Jésus qui a été le premier à lancer la mondialisation quand il a dit : “Que tous soient un”. Et non seulement : il nous a rendus capables de cet amour qui a en soi, la force de recomposer la famille humaine dans l’unité et la diversité.
Il suffit alors d’ouvrir les yeux : de nombreux “laboratoires” de cette “humanité nouvelle” sont disséminés dans le monde. L’heure est-elle donc venue de les projeter à l’échelle mondiale ? ».
Chiara Lubich
(Extrait de “Il pianeta al bivio”, publié sur Città Nuova le 13 juillet 2001)
Déc 31, 2012 | Non classifié(e), Parole di vie
De fait, Jésus est venu nous dire l’attitude que Dieu attend de nous : qu’envers toute personne, quelle qu’elle soit, nous demeurions avant tout dans l’amour. Et comme le montrent les paroles du prophète, cette volonté de Dieu était déjà annoncée dans les Ecritures.
L’amour est pour tout chrétien le programme de sa vie, sa loi fondamentale, le critère de son comportement. Il doit toujours l‘emporter sur tous les autres commandements.
L’amour des autres doit être pour le chrétien la base solide sur laquelle il peut légitimement appliquer toutes les autres règles.
«…C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice. »
Jésus veut l’amour, dont la miséricorde est une expression. Il veut que le chrétien vive ainsi d’abord parce que tel est Dieu.
Pour Jésus, Dieu est avant tout le Miséricordieux, le Père qui aime tous les hommes, qui fait lever son soleil et pleuvoir sur les bons comme sur les méchants.
Parce qu’il aime tout le monde, Jésus ne craint pas de demeurer avec les pécheurs. Il nous révèle ainsi qui est Dieu.
Si tel est Dieu, si tel est Jésus, toi aussi tu dois nourrir des sentiments identiques.
«…C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice. »
«… non le sacrifice. »
Sans l’amour pour ton frère, ton culte ne peut plaire à Jésus. Il n’accueille ni ta prière, ni ta participation à l’Eucharistie, ni tes offrandes, si elles ne jaillissent pas d’un cœur en paix avec tous, plein d’amour pour tous.
Te souviens-tu de ces si fortes paroles de Jésus, dans le discours sur la montagne ?
« Quand donc tu vas présenter ton offrande à l’autel, si là tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande, devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; viens alors présenter ton offrande » (Mt 5,23-24).
Elles signifient que le culte qui plaît le plus à Dieu est l’amour du prochain qui est à considérer comme fondement même du culte envers Dieu.
Si tu souhaitais faire un cadeau à ton père alors que tu es en colère contre ton frère (ou ton frère contre toi), que te dirait ton père ? « Fais la paix, ensuite tu viendras m’offrir ce que tu veux. »
Il y a plus encore. L’amour n’est pas seulement le fondement de la vie chrétienne. C’est aussi la voie la plus directe pour être en communion avec Dieu. C’est ce que nous disent les saints, les témoins de l’Évangile qui nous ont précédés. C’est l’expérience des chrétiens qui vivent leur foi : s’ils viennent en aide à leurs frères, surtout à ceux qui sont dans le besoin, leur union à Dieu devient plus forte, leur amour pour lui augmente, ils découvrent qu’il existe un lien entre eux et le Seigneur. Et c’est ce qui leur donne le plus de joie dans leur vie.
«…C’est la miséricorde que je veux, non le sacrifice. »
Alors, comment vivre cette nouvelle Parole de Vie ?
Ne fais aucune discrimination entre les personnes en contact avec toi, ne mets personne à l’écart, offre à tous ce que tu peux donner, imitant ainsi Dieu notre Père.
Vide les petites ou grandes querelles qui lui déplaisent et assombrissent ton existence. Comme le dit l’Écriture : « Que le soleil ne se couche pas sur votre ressentiment » (Eph 4, 26).
Si tu te comportes ainsi, tout ce que tu feras sera agréable à Dieu et demeurera dans l’Éternité. Que tu travailles ou te reposes, que tu joues ou étudies, que tu sois avec tes enfants ou te promènes avec ton épouse ou ton mari, que tu pries ou te sacrifies, ou que tu accomplisses les actes religieux correspondant à ta vocation chrétienne, tout, absolument tout, sera matière première pour le royaume des cieux.
Le Paradis est une maison que l’on construit ici-bas et que l’on habite dans l’au-delà. Et c’est avec l’amour qu’on la construit.
CHIARA LUBICH
* Du 18 au 25 janvier, on célèbre en de nombreux pays du monde la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens ; en d’autres, elle est célébrée à la Pentecôte.
Cette année, la phrase choisie pour la Semaine de prière est : « Que nous demande le Seigneur ? » (Michée 6, 6-8).
De son vivant, Chiara Lubich commentait le verset biblique retenu. Pour maintenir cet apport, nous proposons un commentaire qu’elle a fait au verset de Mt 9,13, (écrit en juin 1996). Il peut être une contribution à l’approfondissement de la Parole choisie cette année.
Déc 31, 2012 | Non classifié(e)
« La guerre est un homicide à grande échelle. »
« Comme la peste sert à empester et la faim à affamer, la guerre sert à tuer. »
« Si tu veux la paix, prépare la paix. »
« Seuls les fous et les incurables désirent la mort. Et la guerre est mort. »
« Je crois qu’aucun chef d’état n’a jamais admis qu’il faisait la guerre dans le but de dépouiller l’autre partie. Il déclare toujours la faire dans un but plus noble, plus altruiste ou plus idéal que l’autre. Et – puérilité de la haine – la rapacité est toujours attribuée à l’ennemi et l’idéalisme à l’ami. »
« Les ennemis s’aiment : telle est la position du christianisme. Si on entamait une politique de la charité, on s’apercevrait qu’elle correspond au raisonnement le plus éclairé et que, sur le plan économique et social, elle s’avère être une bonne affaire. »
« Pour mériter le nom de fils de Dieu, les chrétiens doivent travailler à la paix. »
« Nous devons organiser la paix comme d’autres ont organisé la guerre. »
« Le travail de pacification commence entre toi et moi… »
Igino Giordani, L’inutilità della guerra, publié par Città Nuova, Roma 2003
Déc 31, 2012 | Focolare Worldwide, Senza categoria

De la Syrie (Alep) : « Le gazole continue à manquer, ou on le trouve à des prix exorbitants, tout comme les bouteilles de gaz (5500 S£ contre les 400 S£ du mois de mars), l’électricité est coupée pendant des jours et cela, en plus du reste, fait que la ville, après le coucher du soleil, sombre dans une obscurité menaçante. Le pain manque également, et nous pouvons l’acquérir – après des heures de queue aux fours – en payant 250 S£ le paquet (en mars, le prix était de 20 S£). L’armée essaie d’en fournir, mais cela ne suffit pas pour satisfaire la demande. Les écoles qui n’accueillent pas les réfugiés continuent les leçons, mais les coupures d’électricité rendent l’étude difficile et très fatigante (les bougies aussi manquent désormais). Certains d’entre nous commencent à tomber malade à cause du froid, sans pouvoir toujours compter sur les médicaments (environ 70 % des industries pharmaceutiques sont concentrées dans la périphérie de la ville et s’en procurer depuis d’autres parties du pays est très difficile à cause des barrages routiers). Dans les hôpitaux, on craint de ne pas pouvoir continuer à assurer les soins et l’oxygène commence à manquer. Aussi les communications téléphoniques sont souvent interrompues. Malgré cela, les gens font preuve d’une grande solidarité. Nous continuons – avec la communauté des Focolari et d’autres – à poursuivre les actions de soutien : la petite école pour sourds-muets a repris le travail dans un quartier plus sûr, dans des locaux mis à disposition par les Pères franciscains. Les familles que nous visitions une à une, avant d’accepter une aide, nous demandaient : “Mais il n’y a pas une famille qui en a plus besoin que nous ?” Rim, qui a un enfant de deux ans, était très préoccupée, parce qu’avec le froid qui commence, le risque de maladie s’aggrave. Lorsqu’elle a reçu l’aide, elle était émue! Cela correspondait exactement au montant que son mari et elle avaient offert peu de semaines auparavant à un collègue qui en avait extrêmement besoin. Ils l’avaient économisé avec difficulté, mais ils s’étaient dits, en le lui donnant : “Dieu pensera à nous !” »

De Cuba (Santiago) : « Le passage de l’ouragan Sandy a provoqué d’innombrables dommages, surtout à Santiago. La reconstruction n’a pas encore commencé, aussi parce que le Gouvernement a été pris au dépourvu. En effet, en raison de la situation géographique de Santiago, qui est entourée par les montagnes, les ouragans arrivent généralement depuis la mer et, trouvant la barrière naturelle des montagnes, passent sans faire de dommages. Dans ce cas, l’ouragan a réussi à entrer et est resté à l’intérieur pendant trois heures (un laps de temps très long), tournant comme un mixeur.
Les dommages subis par les 16 familles touchées proches de nous se montent à environ 42 000 €. L’argent récolté jusqu’alors à travers le projet de l’AMU, mais encore insuffisant, leur a été remis.
Le délai de reconstruction est difficilement estimable, parce qu’il est lié au difficile approvisionnement du matériel, à cause de l’embargo auquel l’île est soumise depuis des années. En général, les matériaux ne sont disponibles que pour une brève période et pas tous ensemble : seul le ciment arrive ou seulement le bois, le fer, etc. Lorsque l’on trouve ce qu’il manque, il faut encore avoir la possibilité économique pour pouvoir acheter avant que le stock s’épuise.
Nous remercions pour les aides reçues et nous continuons à compter sur la solidarité de tous. »
le projet de l’AMU (Associazione Azione per un Mondo Unito):
auprès de la Banquer Popolare Etica, Roma.
Code IBAN: IT16G0501803200000000120434
Code SWIFT/BIC CCRTIT2184D
Raison: projet de Cuba: La mia casa è la tua casa
Raison: projet de Syrie
Déc 30, 2012 | Focolare Worldwide

Thomas Klann (Tokyo 1985)
« Novembre 1985. Je me trouvais au Japon, dans l’équipe qui accompagnait Chiara Lubich. En tant que responsable des prises de vue, je m’occupais de la documentation de ce voyage, important pour les dialogues avec les personnes des religions non chrétiennes.
Le Vénérable Etai Yamada, grande personnalité à la tête du bouddhisme Tendai et ami de Chiara, avait accordé une interview à mon équipe. Le jour fixé, nous avons appris qu’il n’était pas bien et se trouvait à l’hôpital. Nous pensions qu’il allait décommander le rendez-vous, mais il n’en fut rien. Il a tenu à sortir de l’hôpital et nous a attendus, vêtu de pied en cap et solennellement assis sur son trône.
Ce jour-là, j’avais confié les prises de vue à un collègue pour m’occuper du son. J’utilisais un micro spécial qui me permettait de rester à distance sans gêner les prises de vue. Je me suis agenouillé en tenant le micro aux pieds du Vénérable. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour l’écouter avec beaucoup d’amour. Nous n’avions besoin que de quelques minutes de cet entretien pour les insérer dans un documentaire, mais lui, malgré sa santé, a continué à parler, en se tournant toujours vers moi, sans s’apercevoir le moins du monde que je ne comprenais pas le japonais et que, par conséquent, je ne pouvais absolument rien comprendre à ce qu’il disait. Il parla pendant plus d’une heure et pendant tout ce temps, j’ai tenu bon pour être au maximum à son écoute.

Le Vénérable Etai Yamada
Quelques années plus tard, à la mort d’Etai Yamada, ses disciples nous ont demandé s’ils pouvaient avoir une copie de l’interview que le Vénérable nous avait accordée. Nous nous sommes mis en quatre pour répondre favorablement à leur demande parce que, le système vidéo japonais étant différent du système européen, nous avons dû auparavant envoyer les enregistrements en Grande-Bretagne pour les faire convertir. Nous avons reçu du Japon un immense merci : dans cette interview, Etai Yamada avait raconté toute sa vie spirituelle, avec des détails inconnus. C’était un document des plus précieux pour ses disciples !
Je n’ai jamais oublié cet épisode, il vient toujours me rappeler que pour stimuler une bonne communication, il n’est pas indispensable de parler, mais d’aimer. »
Thomas Klann (Centre Sainte-Claire audiovisuel, Italie)
Extrait de : Una Buona Notizia, gente che crede gente che muove, Città Nuova 2012, Rome
Déc 28, 2012 | Non classifié(e)

C’est la proposition que vient de faire Maria Voce aux 350 jeunes des Focolari venus de divers pays et réunis à Castel Gandolfo, près de Rome, pour qu’ils soient les premiers à la porter dans le monde entier. Les nouvelles envoyées par des membres des Focolari au Moyen Orient ont incité Maria Voce à exprimer ce désir aux participants.
Face à « ces guerres absurdes, seul Dieu peut apporter une réponse au besoin de paix éprouvé par l’humanité. Il faudrait vraiment une prière forte, puissante », « avec la foi renouvelée que Dieu peut le faire, parce que si on demande en unité, Dieu vient à notre aide ».
Vient alors cette proposition : « Pourquoi ne pas reprendre le time-out, tous les midis ? ». En langage sportif, c’est une suspension de jeu temporaire. « Chiara Lubich – continue Maria Voce – l’avait lancé pendant la guerre du Golfe en 1991, et à ce moment-là, Dieu a écouté les prières de tous ».
Recommençons donc à faire le time-out, en commençant par les jeunes. « Jésus est appelé Prince de la Paix », conclut Maria Voce en demandant qu’Il fasse don à l’humanité de « cette paix juste, qui permette à tous, quels que soient leur religion, leur condition, leur pays, de vivre leur vie sereinement ; qu’Il partage ce don de la Paix à tous les hommes ».
En envoyant des messages sur les réseaux sociaux, les jeunes ont tout de suite commencé à répandre la nouvelle en créant l’événement Time Out for peace.
Pour tous, rendez-vous tous les midis, dans nos villes, pour demander, tous unis, le don de la paix.
Déc 28, 2012 | Focolare Worldwide

Situé en Afrique de l’Ouest, le Nigeria est un pays vaste, avec un climat tropical, riche en ressources naturelles, comme le gaz naturel et le pétrole. Ce dernier le place parmi les sept plus grands exportateurs au monde. Le nombre des habitants est aussi un record : environ 170 millions, dont la moitié a moins de 15 ans.
La variété d’ethnies et de cultures est extraordinaire : 250 langues parlées. Des personnes profondes, pleines de joie de vivre, avec une grande capacité d’écoute, à la vie intérieure marquée et la foi profonde et vivante.
Plus de 60 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, avec moins d’un dollar par jour. Le chômage est très élevé. L’espérance de vie, aujourd’hui de 48 ans, est destinée à diminuer à cause du SIDA.
La corruption répandue paralyse le développement de l’État et du bien commun. La multiplicité des ethnies est un grand défi, souvent considérée comme une menace. En raison de la rapide augmentation de la population, la lutte pour la survie devient toujours plus acharnée. Pourtant, les gens possèdent la capacité de ne jamais se rendre, d’accepter la souffrance sans perdre espoir, croire en un futur meilleur, en cherchant avec créativité des stratégies pour le futur.

La religiosité naturelle qui imprègne l’être de ce peuple africain est parfois instrumentalisée pour des intérêts politiques ou religieux. Des courants extrémistes et des groupes terroristes, mus par des motifs socio-économiques, historiques et politiques, transmettent au monde une image faussée d’affrontements entre chrétiens et musulmans. L’islam, plus répandu au nord, représente 50 % de la population, alors que les chrétiens sont environ 45 %.
Il y a 25 ans, sous l’impulsion du cardinal Arinze, le Mouvement des Focolari est arrivé au Nigeria, se répandant dans différentes régions. Aujourd’hui, il compte 5490 membres, dans un réseau de 28 communautés locales dans le pays. Il se distingue par un fort engagement, tendu au témoignage de valeurs spirituelles, humaines et éthiques. En effet, en touchant les profondes racines spirituelles des Nigérians, il est à leurs côtés afin que la foi se traduise en vie concrète partout : à l’école, au travail, au marché. Un engagement qui contribue au bien-être social et de la santé.

L’horizon naturel, dans cette terre riche en ethnies, classes sociales, religions, est celui de la fraternité universelle pratiquée en parcourant des voies de dialogue, en témoignant la possibilité de rapports fraternels, mais spécialement en encourageant, en soutenant ce peuple à être des constructeurs de ponts. Plusieurs fois, dans la diversité et dans la variété a été découverte une richesse avec des retours positifs aussi pour la vie publique, en créant une conscience civique et une opinion publique.
Par exemple, dans le centre du pays, particulièrement exposé à de violents affrontements entre musulmans et chrétiens, il est impressionnant d’entendre des histoires de “mise au point” de la fraternité universelle, en arrivant à risquer sa propre vie pour sauver des membres de l’autre religion.
En voulant donner corps à la culture de la fraternité, naît dans le village d’Igbariam un lieu de formation et un centre de témoignage. Aussi d’autres projets sociaux l’accompagnent : une école maternelle et primaire, un petit dispensaire, des ateliers pour les jeunes. Tout cela en collaboration avec la population locale du village qui y contribue activement.
Déc 27, 2012 | Focolare Worldwide

« La souffrance provoquée par les luttes sanglantes au cours des élections de 2007 brûle encore très fort dans l’âme des Kenyans. Plus de 1000 personnes y perdirent la vie.
“Pas plus et plus jamais” voilà aujourd’hui le cri du coeur de tous, alors que le pays se prépare aux élections présidentielles de mars 2013.
Beaucoup de jeunes sont porteurs d’initiatives en faveur d’une année de paix.
Soeur Bernadette Sangma (Directeur de l’institut pour la Pastorale des jeunes) et un groupe du Mouvement des Focolari, qui travaille à l’Université catholique de Nairobi, ont recueilli cette exigence et ont lancé l’idée de créer une “caravane de la paix” (peace caravan) imaginaire, qui unifie les voix des universitaires de Nairobi et touche profondément l’opinion publique. Pour symbole de ce “tremblement de terre de la paix”, ils ont pensé composer une chanson qui se fasse entendre fortement dans toute la nation !
Voici la requête qui est arrivée au Gen Rosso. Une amitié profonde s’est nouée avec le Collège Tangaza, suite à la tournée de 2007 et au retour au Kenya de quelques uns d’entre nous en 2009 pour les leçons et workshop, avec pour emblème une “musique avec des valeurs”. Collaborer est devenu une tradition. Comment ne pas répondre alors à cette nouvelle invitation?
En bref, la chanson suivante est née :
“Jivunie nchi yako, kabila si silaha
Nyuma twasema, kamwe haturudi
wito wetu ni umoja”:
“Sois fier de ta nation ! La tribu n’est pas une arme. Ne te tourne plus vers le passé. Notre appel est : être un”.
Le Collège Tangaza et l’université catholique ont commencé à “recruter” des jeunes, garçons et filles, de plusieurs universités de la capitale.
D’autres jeunes de diverses localités ont adhéré au projet. L’enthousiasme grandit.
Magdalene Kasuku, jeune journaliste, présente “Jivunie” au maître de cérémonies officiel des State Functions (Fonctions d’Etat) et de la grande célébration du 49ème anniversaire de l’Indépendance du Kenya, le 12 décembre, dans le “Nyayo Stadium” de Nairobi.
La chanson est accueillie avec enthousiasme et proposée par le gouvernement à la grande manifestation, en présence du président Emilio Mwai Kibaki.
Nous avons enregistré “Jivunie” avec un choeur, pour la rendre “kenyane” dans tous ses aspects, et afin de la laisser comme support audio pour toutes les prochaines initiatives jusqu’en mars prochain.
Ponsiano Pascal Changa crée une chorégraphie pour la prestation du 12. Nous voulons un choeur qui danse et dégage la force et la joie avec les mouvements des jeunes.
Nous avons réussi à tout enregistrer, à réaliser le message et à préparer la chorégraphie en trois jours seulement !
A cette occasion, un groupe s’est formé : “Kenya Youth for peace” (jeunesse du Kenya pour la paix), composé de 120 jeunes. La chorégraphie enthousiasme par sa force et sa fraîcheur. Les jeunes chantent et dansent dans le stade comble. “Jivunie”: “Soyez fiers ! Nous sommes frères et soeurs d’une unique nation !”.
Nous ressentons la joie d’avoir donné aux jeunes kenyans une scène sur laquelle dire à tous qui ils sont, exprimer leur désir infini d’un monde de paix. Nous sommes devenus une famille avec eux. Famille : expérience que l’Afrique peut donner à l’humanité entière ».
Beni Enderle
Déc 23, 2012 | Non classifié(e)
 |
C’est Noël !
Le Verbe s’est fait homme et il a allumé l’amour sur la terre.
C’est Noël !
Et nous voudrions que le soleil, ce jour, jamais ne se couche.
Enseigne-nous, Seigneur, comment perpétuer ta présence parmi les hommes.
C’est Noël !
Que ton Amour, allumé sur la terre, brûle nos cœurs et que nous nous aimions comme toi, tu le veux !
Tu seras alors parmi nous.
Et si nous nous aimons, ce peut être Noël tous les jours .
Chiara Lubich
da E torna Natale, Città Nuova Editrice 2007, p. 78/79 |
|
|
Déc 22, 2012 | Non classifié(e)

«Il me semble que Dieu nous offre cette nouvelle année comme une année jubilaire, non seulement au sens de la joie, mais au sens d’une année au cours de laquelle on recommence, on remet toutes les dettes. Nous voulons repartir de zéro, avec un pacte de miséricorde, concret, vrai, profond.
Une année où nous accordons notre pardon et où nous demandons pardon. Et nous déclarons officiellement que nous ferons tout notre possible pour améliorer les relations entre nous. Nous sommes soutenus en cela par notre engagement à vivre l’amour envers le frère avec une intensité renouvelée.
Avec une miséricorde qui espère tout, couvre toujours, donne confiance, croit, nous ferons l’expérience d’une amnistie complète dans notre cœur, d’un pardon réciproque universel.
Bon Noël à tous ! En ”enfants de Dieu” (*), ces enfants de Dieu que Jésus nous donne le pouvoir de devenir. »
* cf. Jn 1,12
Maria Voce
|