Mar 9, 2012 | Non classifiƩ(e)
Les dates, 31 aoĆ»t-2 septembre, sont fixĆ©es depuis longtemps et le compte Ć rebours sur le site www.genfest.org nous le rappelleĀ : il manque 24 semaines, quatre jours et⦠Les heures, les minutes, les secondes sāĆ©grainent. Le programme prend forme et, sur la planĆØte Terre, en diffĆ©rents points du globe, on sāorganise pour aller Ć Budapest.
Voici quelques exemples de ce qui a été réalisé durant la dernière période seulement.
Radio Varsovie
Durant deux heures dāĆ©mission consacrĆ©es aux jeunes, les JPMU de la Pologne ont pu raconter, Ć lāune des principales radios nationales, leurs idĆ©aux, leurs expĆ©riences et leur invitation Ć tous les jeunes polonais Ć sāunir sur le chemin vers Budapest. Ils Ć©criventĀ : « Pour nous, cāĆ©tait la premiĆØre occasion dāannoncer le Genfest et enflammer le cÅur de nombreux jeunesĀ !Ā Ā».
Le cafƩ de Milan
En Italie, « Coffee BridgeĀ Ā» est lāinitiative lancĆ©e par les JPMU de la Lombardie. Ils ont obtenu un prix spĆ©cial chez un distributeur en gros, ils ont appliquĆ© le logo du Genfest sur les paquets de cafĆ© reƧus et ils se sont organisĆ©s pour les vendre. But de lāinitiativeĀ : promouvoir les idĆ©aux des JPMU et rĆ©colter des fonds pour le voyage Ć BudapestĀ ! Plus dāinfoĀ : coffee@genfest.tk
Nazareth en fĆŖte
Quarante jeunes de religions diffĆ©rentes ont donnĆ© vie Ć une journĆ©e sous lāenseigne de chants, jeux et⦠une grande joie. On nāa pas manquĆ© cette occasion pour parler du Genfest et lancer lāinvitation ā immĆ©diatement acceptĆ©e ā dāĆŖtre tous des constructeurs de « pontsĀ Ā». Prochain rendez-vous en avril pour un nouveau week-end ensemble.
Spectacle IndonƩsie
Ć Yogyakarta, les JPMU de la deuxiĆØme ville de lāĆ®le de Java ont organisĆ© un concert pour commĆ©morer les 90 ans de la plus grande maison d’Ć©dition catholique de l’archipel, devant plus de 500 personnes. « CāĆ©tait une magnifique occasion pour nous prĆ©senter et raconter comment nous nous engageons Ć construire un monde plus uni, Ć©crivent-ils, en vivant le moment prĆ©sent, en aimant le prochain et en surmontant ainsi chaque moment difficile.Ā Ā»
Repas chinois
De Macao, i ls racontent : « Nous avons invité nos amis à venir manger une fondue chinoise ». Après avoir présenté leurs expériences et le Genfest, « en signe de gratitude envers ceux qui étaient venus, nous avons préparé un petit cadeau pour souhaiter à tous « une prospère nouvelle année chinoise ! » ».
ExpĆ©riences, activitĆ©s, curiositĆ©s⦠et la nouvelle vidĆ©o sur lāhistoire des Genfest sont disponibles sur les sites du Genfest et des Jeunes pour un Monde Uni .
(lien du programmeĀ : http://www.genfest.org/program)
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Mar 8, 2012 | Non classifiƩ(e)
Mar 8, 2012 | Focolare Worldwide
Mar 8, 2012 | Non classifiƩ(e)
VIDEO
Mar 7, 2012 | Non classifiƩ(e)
« Je suis arrivĆ©e dans une Ć©cole hĆ“teliĆØre comme remplaƧante, alors que lāannĆ©e avait dĆ©jĆ commencĆ©, catapultĆ©e au milieu dāinterminables conseils de classe, sans avoir aucun Ć©lĆ©ment qui puisse māaider Ć distinguer les noms, les visages et les situations. Je me suis retrouvĆ©e devant un cadre peu encourageant, avec la difficultĆ© exprimĆ©e par les collĆØgues de motiver et « scolariserĀ Ā» les Ć©lĆØves, surtout ceux des premiĆØres annĆ©es. Et jāavais six classes de premiĆØre annĆ©eĀ ! Je devais oublier lāexpĆ©rience riche et intĆ©ressante faite lāannĆ©e prĆ©cĆ©dente avec les jeunes du lycĆ©e et changer dāattitude et de mĆ©thode. Cāest ainsi quāa commencĆ© une aventure enthousiasmante, qui māa obligĆ©e Ć entrer tout de suite dans le jeu. Je suis une religieuse. Cela suscite chez mes Ć©lĆØves, exceptĆ© la surprise, une myriade de questions. Je ne māarrĆŖte pas face aux provocations, aux moqueries. Je me retrouve ainsi Ć partager une partie de ma vie, de ma vocation, du motif qui me pousse Ć enseigner. Cāest le premier pas pour entrer en relation, pour commencer un chemin. Petit Ć petit, on dĆ©voile toujours plus nos cartes et je presse les jeunes de questions. Je ne pars pas des raisons philosophiques, mais de la rĆ©alitĆ© quotidienne qui invoque une rĆ©ponse Ć la question de sens. Pourquoi je dois me lever le matin, pourquoi je dois Ć©tudier, vivre dans le rĆ©el, aimer, souffrir⦠Avons-nous conscience de ce que nous vivonsĀ ? Cette question tombe sur les jeunes comme un Ć©clair et faire naĆ®tre une grimace entre le sourire et la douleur. Une brĆØche ouverte dans leur apathie, jāinsisteĀ : la valeur de la personne, la responsabilitĆ© du moi, la recherche de Dieu dans lāhomme et dans lāhistoire. Un collĆØgue, surpris parce que la classe Ć©coute, ironise sur le fait que « Quelquāun sāest mis Ć penserĀ !Ā Ā». Toutefois, avec une collĆØgue, une estime rĆ©ciproque naĆ®t et nous cherchons une ligne commune en partant de nos cours respectifs. Nous commenƧons ainsi Ć choisir des passages dans la littĆ©rature ou la poĆ©sie qui parlent du dĆ©sir dāun bonheur vrai⦠Et les jeunes rĆ©pondent, se sentent pris au sĆ©rieux et deviennent eux-mĆŖmes les premiers acteurs de la leƧon. Pour expliquer le sens religieux, je propose des extraits musicaux qui expriment lāattitude de lāhomme par rapport Ć la question de sens. En suivant les textes, les Ć©lĆØves tombent sur la « rĆ©ponse suspendueĀ Ā» de Bob Dylan, le « scepticismeĀ Ā» exprimĆ© par Francesco Guccini, la « question et la rechercheĀ Ā» de Bono, de U2, et je leur demandeĀ : « Vous, Ć qui vous identifiez-vousĀ ?Ā Ā». Un Ć©lĆØve lĆØve la mainĀ : « JāĆ©cris des poĆØmes, voulez-vous en entendre unĀ ?Ā Ā». Avec lāaide dāun camarade, il commence, dans un style de rap, Ć raconter lāexpĆ©rience douloureuse de la mort dāun ami dāĆ©cole. Cāest un criĀ : quelle est la rĆ©ponse humaine Ć la douleur, Ć la limite, Ć la mortĀ ? En rappelant Jean-Paul II , je propose la rĆ©flexion faite durant le jubilĆ©e des artistes . En rĆ©pondant prĆ©cisĆ©ment Ć Bob Dylan, le pape avait dit que la rĆ©ponse ne souffle pas dans le vent. Quelquāun a dit que la rĆ©ponse estĀ : JĆ©sus Christ. Et, Ć partir de lĆ , jāai commencĆ© le parcours christologique. Je fais continuellement lāexpĆ©rience que ce nāest pas vrai que les jeunes sont indiffĆ©rents face Ć la beautĆ©, Ć la vĆ©ritĆ©. Beaucoup vivent des situations difficiles et, peut-ĆŖtre justement pour cette raison, ils sont plus sensibles Ć la recherche du vrai, du juste, du bien, Ć un regard dāamour pour leur destin. Je lāai appris par les personnes qui māont transmis la passion de lāĆ©ducation, parmi lesquelles mon Fondateur, Nicolas Barré : on Ć©duque dans la mesure où on se laisse Ć©duquer par lāautre. Mais je sens quāil faut conserver chaque jour la surprise du dĆ©but , sans perdre la curiositĆ© et le dĆ©sir dāune aventure toujours nouvelle, qui commence chaque matin en classe. En prĆ©parant les leƧons , je suis mue par le dĆ©sir de tout essayer pour rencontrer le visage de chacun et transmettre ce messageĀ : « Je suis contente parce que tu existesĀ ! Merci, parce que tu es devenu le compagnon de mon cheminĀ !Ā Ā».Ā Ā» SÅur Marina Motta
Mar 7, 2012 | Non classifiƩ(e)
Mar 7, 2012 | Non classifiƩ(e)
Mar 6, 2012 | Focolare Worldwide
Mar 6, 2012 | Focolare Worldwide
« Au moment où les universitĆ©s sont aussi touchĆ©es par cette crise culturelle, Ć©conomique et sociale, quāest-ce qui vous a incitĆ© Ć commencer ce projet, et quelle est la nouveautĆ© de Sophia Ā ?Ā Ā» demande Giorgia, Italienne, reprĆ©sentante des Ć©tudiants, au recteur de lāIUS, le thĆ©ologien Piero Coda . Elle sāexprime au nom des nombreux Ć©tudiants, jeunes intĆ©ressĆ©s et futurs inscrits, prĆ©sents Ć Loppiano ou en liaison par Internet des quatre coins du globe, pour le premier « IUS Open Day Ā Ā», le 1er mars dernier. Une nouveautĆ©, laquelleĀ ? Conjuguer une formation scientifique rigoureuse Ć la Sagesse ā dāoù le nom Sophia ā entendue comme un regard transdisciplinaire qui puise dans les racines de la rĆ©vĆ©lation chrĆ©tienne. Cāest la nouveautĆ© et la « missionĀ Ā» de cet Institut universitaire (IUS) qui a pour objectif de former des hommes et des femmes capables de redĆ©couvrir le destin de lāhumanitĆ©, comme le recteur, Piero Coda, lāa mis en Ć©vidence dans lāentretien vidĆ©o retransmis en direct. JusquāĆ aujourdāhui, environ 150 Ć©tudiants ont frĆ©quentĆ© et suivent les cours de lāIUS, dont une trentaine de titulaires dāun doctorat. « LāexpĆ©rience de Sophia a commencĆ© il y a des annĆ©es avec les Ć©coles dāĆ©tĆ© , se souvient le professeur Coda, et lāobjectif Ć©tait de mettre en relation des disciplines diffĆ©rentes Ć la lumiĆØre du charisme de Chiara Lubich pour surmonter la fragmentation qui se ressentait entre elles. Aujourdāhui, lāInstitut en est Ć sa quatriĆØme annĆ©e de vie et propose un parcours de formation qui vise Ć surmonter la « schizophrĆ©nieĀ Ā» qui est expĆ©rimentĆ©e entre la formation acadĆ©mique et les dĆ©fis sociaux, politiques et Ć©conomiques du monde dāaujourdāhui.Ā Ā» Diverses sont les nouveautĆ©s dans le parcours de formation, prĆ©sentĆ©es par les professeurs Judith Povilus, vice-rectrice de lāIUS, Antonio Maria Baggio , professeur de Philosophie politique, Alessandro Clemezia , thĆ©ologien et Giuseppe Argiolas , Ć©conomiste. Ć partir de septembre prochain, le diplĆ“me universitaire en « Fondements et perspectives d’une culture de l’unité » s’articulera en quatre domaines de spĆ©cialisationĀ : Ć©tudes politiques, ontologie trinitaire, Ć©conomie et management et, enfin, « culture de lāunité ». Ce dernier s’adresse Ć des Ć©tudiants provenant de nāimporte quel domaine de spĆ©cialisation, ouverts Ć la construction dāun monde nouveau et qui privilĆ©gient la dimension relationnelle. Quelques Ć©tudiants de Sophia provenant de diffĆ©rents pays des cinq continents ont ensuite pris la parole. Metta, ThaĆÆlandaise de religion bouddhiste , engagĆ©e dans les Ć©tudes dans un environnement dāinspiration chrĆ©tienneĀ : « Pour moi, Ć©tudier ici est principalement une relation de fraternitĆ© et ces rapports sont le langage qui nous rapproche tous, Ć©tudiants et professeurs, aussi dans notre diversitĆ©, une dimension que je retrouve Ć©galement dans ma religionĀ Ā». Marco, Italien diplĆ“mĆ© en Sciences du sport , frĆ©quente la premiĆØre annĆ©e Ć lāIUSĀ : « En ce qui concerne les perspectives futures, mon choix de frĆ©quenter Sophia nāest pas tant nĆ© du dĆ©sir dāapprofondir une discipline spĆ©cifique, mais plutĆ“t de lāexigence de recevoir une formation qui me permette dāĆ©largir le plus possible mes horizons culturels et cognitifs pour mieux affronter un monde du travail qui maintenant ne m’offre pas de certitudes et qui pour cela requiert que je prenne lāinitiativeĀ Ā».
Mar 5, 2012 | Focolare Worldwide
Mar 5, 2012 | Focolare Worldwide
Mar 5, 2012 | Non classifiƩ(e)
« Le 14Ā mars est tout proche, jour de fĆŖte pour lāanniversaire de la naissance au Ciel de Chiara Lubich . Nous voudrions cette annĆ©e dĆ©dier de faƧon particuliĆØre ces cĆ©lĆ©brations Ć lāimpact de son charisme sur les nouvelles gĆ©nĆ©rationsĀ : dans diffĆ©rentes rĆ©gions du monde, des jeunes dāaujourd’hui et dāhier tĆ©moigneront de ce quāa suscitĆ© dans leur vie, leur rencontre avec elle. Chiara fait confiance aux jeunes et Ć chacun de nous. Ensemble, tous āunā, nous voulons regarder vers un avenir plein dāespĆ©rance parce que Dieu nous a donnĆ© un grand IdĆ©al. Ce sera aussi lāoccasion dāexprimer notre reconnaissance Ć celle qui, en correspondant pleinement Ć la lumiĆØre que Dieu avait mise en elle, a ouvert la voie Ć beaucoup afin dāĆŖtre porteurs dāun esprit nouveau. Faisons de cette date un point de dĆ©partĀ : reconnaissants dāun tel don, communiquons-le Ć notre tour Ć ceux qui nous entourent pour contribuer Ć lāĆ©dification de la fraternitĆ© universelleĀ : la rĆ©alisation de son rĆŖve, lāardent dĆ©sir de JĆ©susĀ : « Que tous soient un Ā Ā» Maria Voce, 5Ā mars 2012
Mar 5, 2012 | Non classifiƩ(e)
Mar 4, 2012 | Focolare Worldwide
« Un cÅur qui est serrĆ© seulement pour ceux qui ne sāaiment pasĀ Ā» (proverbe kirundi). Le Burundi est un petit pays, situĆ© au cÅur de l’Afrique, entre deux pays immensesĀ : le Congo et la Tanzanie. DotĆ© dāun paysage naturel d’une richesse et dāune beautĆ© extraordinaires, il est pourtant lāun des pays les plus pauvres de la planĆØte. Trois ethniesĀ : Hutu, Tutsi et Twa, qui parlent une seule langue et partagent la mĆŖme culture. Ses collines verdoyantes cachent en outre le cri de douleur de tous ceux qui ont connu la violence et la mort durant des dĆ©cennies de conflits et de dictature. En 2002 seulement, le Burundi est sorti dāun conflit politique et ethnique qui a provoquĆ© un million de rĆ©fugiĆ©s et plus de 300Ā 000 morts. Ici aussi, au cÅur de lāAfrique, quelques kilomĆØtres au sud de lāĆquateur, lāIdĆ©al du Mouvement des Focolari est arrivĆ©. Ses racines historiques remontent Ć 1968, lorsquāune famille belge, ayant dĆ©mĆ©nagĆ© Ć Bujumbura pour le travail, a amenĆ©, Ć travers son tĆ©moignage de vie, une nouvelle lumiĆØre sur le message chrĆ©tien. Presque simultanĆ©ment, un autre noyau se forme autour du PĆØre Alberton des Missionnaires dāAfrique, dans la paroisse de Mubimbi. 1979 est une annĆ©e importante pour lāhistoire des Focolari dans ce paysĀ : Ć la demande des Ć©vĆŖques locaux, sāouvre le focolare Ć Gitega. Mais, suite aux premiĆØres persĆ©cutions, le focolare est transfĆ©rĆ© dāurgence Ć Bujumbura. Commence alors une pĆ©riode particuliĆØrement difficile, autant pour le Mouvement que pour l’Ćglise entiĆØreĀ : interdiction complĆØte dāexercer n’importe quelle activitĆ©, Ć©glises fermĆ©es durant la semaine, impossibilitĆ© de diffuser la Parole de Vie. En septembre 1987, avec le coup dāĆtat et lāavĆØnement de la TroisiĆØme RĆ©publique, la libertĆ© a Ć©tĆ© retrouvĆ©e et on a pu sortir sans crainte. Peu Ć peu, on reprend contact avec les personnes qu’on avait connu, dĆ©couvrant avec Ć©motion que certaines communautĆ©s, situĆ©es loin de la capitale, avaient continuĆ© Ć se rencontrer rĆ©guliĆØrement pour partager les expĆ©riences de l’unique Parole de Vie conservĆ©e pendant des annĆ©es. En vivant une seule Parole de lāĆvangile, elles Ć©taient allĆ©es de lāavant pendant des annĆ©es. Le Mouvement comprend aujourdāhui plus de 24Ā 000 personnes dans plus de 290 groupes dissĆ©minĆ©s dans tout le pays. LāIdĆ©al de lāunitĆ© est aujourdāhui une vĆ©ritable espĆ©rance pour le Burundi. Dans le climat de tension de lāaprĆØs-guerre, les membres du Mouvement se sont engagĆ©s pour contribuer avec toute lāĆ©glise locale au processus de « RĆ©conciliationĀ Ā». Il existe quelques rĆ©alisations intĆ©ressantes dans le domaine Ć©conomique, ainsi que des expĆ©riences innovatrices dans le domaine de la santĆ© et de lāĆ©ducation. En 1999, un groupe de volontaires du Mouvement des Focolari fonde lāassociation CASOBU (Cadre Associatif des Solidaires du Burundi), dans le but de crĆ©er des solutions durables face aux problĆØmes de la pauvretĆ©, Ć travers la participation et le soutien rĆ©ciproque. Est Ć©galement nĆ© un Centre social « Chiara Luce BadanoĀ Ā» qui sāoccupe dāenfants orphelins ou extrĆŖmement pauvres du quartier de Kinama (pĆ©riphĆ©rie de Bujumbura), un quartier complĆØtement dĆ©truit par la guerre. Dans le cÅur des membres des Focolari au Burundi demeurent les paroles que Chiara Lubich leur a Ć©crit le 7 octobre 1996Ā : « Misez toujours sur notre « unique bien » ; vous serez heureux et dans la paix, aussi dans les innombrables difficultĆ©s dans lesquelles vous vous trouvez. JĆ©sus est toujours prĆ©sent au milieu de vous pour toucher les cÅurs, rĆ©veiller la foi en Son amour, amener lāunitĆ©. Je suis avec vous dans cet engagement constant renouvelĆ© instant aprĆØs instantā¦Ā Ā».
Mar 4, 2012 | Focolare Worldwide
Mar 3, 2012 | Focolare Worldwide , Senza categoria
Vaikalpalayam est un petit village composĆ© dāhumbles maisons et de petites rues goudronnĆ©es, mĆŖme si pleines de trous. A lāentrĆ©e du village se dresse une construction modeste, en pierre, Ć©gayĆ©e par les cris dāune vingtaine dāenfants. Elle abrite une des dix maternelles ou balashanti , que l’institution gandhienne Shanti Ashram a ouverte au fil du temps dans la rĆ©gion de Coimbatore, prĆØs de la nationale qui conduit vers le Kerala. Il y a vingt ans, Ć ses dĆ©buts, lāĆ©cole maternelle avait un objectif prĆ©cis: mettre en route un modĆØle Ć©ducatif avec les dalit (les plus pauvres) pour leur offrir la possibilitĆ© dāespĆ©rer une vie plus digne. Quelquāun a appelĆ© ce qui sāest passĆ© depuisĀ : une vraie rĆ©volution. Dans les villages indiens, les dalit vivent en marge des habitations. Ils ne peuvent pas puiser lāeau dans les mĆŖmes puits où se dĆ©saltĆØrent les autres et jusquāĆ il nāy a pas plusieurs dizaines dāannĆ©es, il Ć©tait impensable quāils entrent dans les mĆŖmes temples. Aujourdāhui, Ć Vaikalpalayam, les enfants dalit et des castes supĆ©rieures Ć©tudient, mangent et prient ensemble. Leurs mĆØres se trouvent cĆ“te Ć cĆ“te lors des rencontres de parents des 220 enfants qui frĆ©quentent les maternelles fondĆ©es et animĆ©es par cette organisation gandhienne qui a commencĆ© il y a vingt-cinq ans par le Dr Aram, membre honoraire du Parlement indien, pacifiste et Ć©ducateur indien de premier niveau. Dans les balashanti, on tend Ć donner une formation qui allie les bases de lāĆ©criture et de la lecture avec le jeu, le chant et lāapprentissage des valeurs religieuses et humaines, en plus dāune aide Ć lāalimentation quotidienne restreinte. Les familles du lieu, en fait, avec un salaire qui tourne autour de 60 dollars par mois, ne peuvent pas se permettre plus dāun repas par jour. Ces derniĆØres annĆ©es , avec le grand dĆ©veloppement industriel de Coimbatore, sont venus sāinstaller des travailleurs prĆ©caires du bĆ¢timent. Beaucoup parmi eux sont musulmans. MĆŖme dans ces zones Shanti Ashram a ouvert quelques balashanti , où lesĀ enfants contribuent Ć lāintĆ©gration de leur famille dans le tissu social de la rĆ©gion. LāidĆ©e dāimpliquer les mĆØres a permis de commencer des rencontres où lāon donne des conseils en hygiĆØne, des rĆØgles sanitaires et où on apprend aux femmes comment cuisiner avec le budget limitĆ© dont elles disposent et des aliments avec des propriĆ©tĆ©s nutritives suffisantes pour les enfants. Pour remĆ©dier au problĆØme de lāalcoolisme qui gaspille les misĆ©rables budgets familiaux, un groupe de ces mĆØres a Ć©tĆ© intĆ©grĆ© au projet du micro crĆ©dit. MĆŖme les enfants reƧoivent, durant leur formation, des enseignements pour Ć©conomiser. Karuna, quatre ans, a rĆ©ussi lāan passĆ© Ć mettre dans sa tirelire trois mille roupies, qui Ć©quivallent au salaire mensuel de son pĆØre. En plus, dans les balashanti on apprend les rĆØgles dāhygiĆØne pour Ć©viter les maladies liĆ©es Ć la pauvretĆ©. Le Dr Aram et sa femme Minoti avaient, pour construire une paix durable, la vision claire quāil Ć©tait nĆ©cessaire de commencer par les enfants. Cāest de lĆ quāest nĆ©e lāidĆ©e de fonder des maternelles qui puissent former des enfants de paix. Ā«Souvent ā raconte M. Murthy qui a suivi le projet pendant vingt ans ā se sont les enfants qui contribuent Ć rompre le cercle de la violence familiale. RĆ©cemment Divya, une enfant qui Ć©tudie au balashanti , durant une querelle familiale, est allĆ©e sāasseoir sur les genoux de son pĆØre et lui a dit: “Papa, la violence cāest comme le diable!”Ā». Les enseignants apprennent aussi aux enfants le respect de chaque croyance. Le matin on commence avec les priĆØres indous, musulmanes et chrĆ©tiennes. Par consĆ©quent, les enfants grandissent sans les barriĆØres et prĆ©jugĆ©s qui ont divisĆ© groupes et communautĆ©s de cette partie de lāInde pendant des siĆØcles, crĆ©ant des tensions sociales qui ont souvent dĆ©bouchĆ© en conflits violents et sanglants. Les Focolari travaillent Ć ce projet depuis la fin des annĆ©es quatre-vingt-dix, quand Minoti Aram avait ressenti la nĆ©cessitĆ© de fournir des complĆ©ments alimentaires aux enfants des balashanti . A ce moment-lĆ , les projets de Famille Nouvelle et ceux des gandhiens de Shanti Ashram se sont rencontrĆ©s, ce qui a donnĆ© vie Ć une fraternitĆ© entre les deux mouvements qui sāest ouverte au dialogue interreligieux et Ć la formation Ć la paix des jeunes gĆ©nĆ©rations. Gandhi, en fait, avait affirmĆ©: Ā«Si on dĆ©sire enseigner la vraie paix (ā¦), il faut commencer par les enfantsĀ». Roberto Catalano (Du supplĆ©ment Ć la revue CittĆ Nuova n.5 ā 2012)
Mar 2, 2012 | Focolare Worldwide
Avertissement : toutes les informations gĆ©ocodifiĆ©es figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets reprĆ©sentĆ©s (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systĆØmes de localisation ou de navigation peuvent ĆŖtre imprĆ©cis ou erronĆ©s pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.
Mar 2, 2012 | Focolare Worldwide
Je māappelle Maria, je travaille pour le Gouvernement de mon pays, dans le secteur de la santĆ©.Ā Chaque jour, et jāen fais lāexpĆ©rience, les paroles de lāEvangile nous aident Ć mieux servir le prochain et aussi Ć rĆ©soudre les problĆØmes de la sociĆ©tĆ©. En cherchant Ć mettre ces paroles en pratique, les rapports dans le service sont radicalement changĆ©sĀ : toujours plus familiers, ouverts, libres. Avec trois collĆØgues, nous partageons cet idĆ©al de vie et nous cherchons ensemble Ć faire de notre travail un service aux personnes, Ć notre ville ; ce qui prĆ©sente un grand dĆ©fi. En Afrique du Sud il existe deux niveaux de gouvernementĀ : un plus traditionnel, ayant Ć sa tĆŖte les Kgosi, (chief) qui ont des attentes dĆ©terminĆ©es sur le territoire et un niveau gouvernemental avec les reprĆ©sentants Ć©lus qui ont dāautres attentes.Ā Notre dĆ©fi est celui de rĆ©aliser lāaccord entre les deux niveaux, de faƧon Ć ce que chaque dĆ©cision prise le soit pour le bien rĆ©el de la communautĆ©, quāelle soit toujours plus participante aux projets proposĆ©s. Par exemple, nous avons rĆ©alisĆ© six dispensaires pour notre district. Tout le travail a Ć©tĆ© fait avec le plein accord des deux niveaux de gouvernement, de faƧon Ć ce que chaque structure soit pleinement reconnue sur le territoire. A la cĆ©rĆ©monie dāinauguration sont intervenues les diffĆ©rentes autoritĆ©s, ainsi que des membres du comitĆ© exĆ©cutif du Gouvernement. Peu de jours avant cet Ć©vĆ©nement, un des Kgosi nous avait appelĆ©s, nous disant quāil ne viendrait pas Ć la cĆ©rĆ©monie, Ć©voquant dāune disparitĆ© de traitement prĆ©vue entre les membres du gouvernement local et les chefs traditionnels. On voyait se profiler un vrai dĆ©sastre, Ć tous les points de vue. Le danger rĆ©sidait aussi dans le fait que les gens des villages ne participent plus Ć la cĆ©rĆ©monie. Pour rĆ©soudre la situation, Ā nous sommes allĆ©s trouver le āāchiefāā chez lui. Nous lui avons prĆ©sentĆ© un profil dĆ©taillĆ© de chaque dispensaire. GrĆ¢ce Ć ce geste, son attitude a changĆ© et il a enfin donnĆ© Ā son accord pour assister Ć la cĆ©rĆ©monie qui sāest ensuite rĆ©vĆ©lĆ©e un succĆØs, un moment important pour toute la communautĆ©. Nous continuons Ć©galement aujourdāhui Ć vivre chaque tĆ¢che qui nous est confiĆ©e comme une occasion de rencontres et de croissance pour la ville. Et, lentement, nous voyons que les liens entre les citadins et les fonctionnaires sāamĆ©liorent. La confiance grandit entre les uns et les autres. Les leaders traditionnels et les conseillers Ć©lus sont en train de discerner de plus en plus leur propre rĆ“le dans le respect tout entier de celui de lāautre. Ainsi, tandis que le projet pour la santĆ© de lāenfance est aujourdāhui confiĆ© aux responsables traditionnels, celui pour les jeunes est suivi par les conseillers municipaux. Il nāest mĆŖme plus nĆ©cessaire dāexpliquer nos choix aux diverses autoritĆ©s parce quāils ont confiance, et lāunion entre tous grandit, et se dĆ©veloppe au service de la communautĆ©. Nous expĆ©rimentons que lorsquāon cherche Ć mettre lāEvangile en pratique, rien nāest vraiment impossibleĀ !
Mar 1, 2012 | Focolare Worldwide
Mar 1, 2012 | Non classifiƩ(e)
Mar 1, 2012 | Focolare Worldwide
FƩv 29, 2012 | Non classifiƩ(e) , Parole di vie
« Seigneur, Ć qui irions-nousĀ ? Tu as des paroles de vie Ć©ternelle.Ā Ā» Pierre avait bien compris que les paroles de JĆ©sus Ć©taient dāun autre ordre que celles des autres maĆ®tres. Les paroles qui viennent de la terre appartiennent Ć la terre et sont appelĆ©es Ć y retourner. Venues du Ciel, les paroles de JĆ©sus sont esprit et vie. LumiĆØre descendue dāEn-haut, elles en ont la puissance. Elles recĆØlent une densitĆ© et une profondeur uniques que nāont pas les autres paroles, celles des philosophes, des hommes politiques, des poĆØtes. Elles sont « paroles de vie Ć©ternelle[6] Ā Ā» parce quāelles contiennent, expriment et communiquent la plĆ©nitude de la vie qui nāa pas de fin, cāest-Ć -dire la vie mĆŖme de Dieu. JĆ©sus est ressuscitĆ© et il est vivant. Ses paroles, mĆŖme si elles ont Ć©tĆ© prononcĆ©es dans le passĆ©, ne sont pas un simple souvenir. Elles sāadressent aujourdāhui Ć chacun de nous, Ć tous les hommes de tous les temps et de toutes les culturesĀ : ce sont des paroles universelles et Ć©ternelles. Les paroles de JĆ©susĀ ! Quel contenu, quelle intensitĆ©, quelle expressionĀ ! Cāest le Verbe lui-mĆŖme qui sāexprime en paroles humainesĀ ! Saint Basile[7] raconteĀ : « Un jour, comme si je māĆ©veillais dāun profond sommeil, je tournai les yeux vers lāadmirable lumiĆØre de la vĆ©ritĆ© Ć©vangĆ©lique et je vis lāinutilitĆ© de la sagesse des princes de ce siĆØcle[8] Ā Ā» ThĆ©rĆØse de Lisieux, dans une lettre du 9 mai 1897, Ć©critĀ : « Parfois lorsque je lis certains traitĆ©s spirituels […] mon pauvre petit esprit se fatigue bien vite, je ferme le savant livre qui me casse la tĆŖte et me dessĆØche le cÅur et je prends lāEcriture Sainte. Alors tout me semble lumineux, une seule parole dĆ©couvre Ć mon Ć¢me des horizons infinis, la perfection me semble facile[9] Ā Ā» Oui, les paroles divines comblent notre esprit fait pour lāinfini. Elles nāilluminent pas seulement lāesprit mais tout notre ĆŖtre car elles sont lumiĆØre, amour et vie. Elles nous apportent la paix ā celle que JĆ©sus appelle sienneĀ : « ma paixĀ Ā» – mĆŖme dans les moments de trouble et dāangoisse. Elles nous donnent la plĆ©nitude de la joie au milieu des souffrances, qui, parfois, tenaillent notre Ć¢me. Elles nous donnent la force lorsque nous sombrons dans la crainte ou le dĆ©couragement. Elles nous rendent libres parce quāelles ouvrent la voie Ć la VĆ©ritĆ©. « Seigneur, Ć qui irions-nousĀ ? Tu as des paroles de vie Ć©ternelle.Ā Ā» La Parole de ce mois nous rappelle que JĆ©sus est notre unique MaĆ®tre. Nous avons Ć le suivre quelle que soit lāapparente duretĆ© de ses parolesĀ : elles exigent de nous lāhonnĆŖtetĆ© dans le travail, le pardon, le service des autres – plutĆ“t que de penser Ć nous de faƧon Ć©goĆÆste ā la fidĆ©litĆ© Ć nos engagements, dans la vie familiale, etc⦠de prĆŖter assistance Ć un malade en phase terminale, en sachant rĆ©sister Ć lāidĆ©e de lāeuthanasie⦠Alors que beaucoup de maĆ®tres nous invitent Ć des solutions de facilitĆ©, Ć des compromis, nous ne voulons Ć©couter et suivre quāun seul MaĆ®tre, celui qui dit la vĆ©ritĆ© et « a des paroles de vie Ć©ternelleĀ Ā» et devenir ses disciples. En nous aussi doit naĆ®tre un amour passionnĆ© pour la Parole de DieuĀ : accueillons-la avec beaucoup dāattention lorsquāelle est proclamĆ©e dans nos Eglises, lisons-la, Ć©tudions-la, mĆ©ditons-la. Et surtout, nous sommes appelĆ©s Ć la vivre, suivant lāenseignement de lāEcriture, vivons-laĀ : « Devenez des rĆ©alisateurs de la Parole, et pas seulement des auditeurs qui sāabuseraient eux-mĆŖmes[10] Ā !Ā Ā» Cāest pour cette raison que nous portons notre attention chaque mois sur une Parole, la laissant nous pĆ©nĆ©trer, nous former, nous « faire devenir elleĀ Ā». Vivre une seule parole de JĆ©sus revient Ć vivre lāEvangile tout entier car dans chacune de ses paroles cāest Lui-mĆŖme qui se donne, cāest Lui qui vient vivre en nous. Cāest comme une goutte de sa divine sagesse, Ć lui, le RessuscitĆ©, qui, lentement se fraye un chemin et sāinstalle en nous, y imprimant un nouveau mode de penser, de vouloir, dāagir, quelles que soient les circonstances de la vie.
Chiara Lubich
Parole de vie publiƩe en avril 2003 [1] Cf Lc 9,11.
[2] Cf. Mt 7,29.
[3] Jn 7,46.
[4] Jn 6,60.
[5] Jn 6,67.
[6] Jn 6,68.
[7] Saint Basile (329-379), Ć©vĆŖque de CĆ©sarĆ©e, un des plus cĆ©lĆØbres PĆØres de lāEglise grecque.
[8] Y. Courtoune. Saint Basile et son temps, Lettre CCXXII. Etudes anciennes. Ed. Les Belles Lettres. Paris 1973, p. 52
[9] Lettre 226 au PĆØre Roulland.
[10] Jc 1,22.
FƩv 29, 2012 | Non classifiƩ(e)
Maria et John vivent en Italie depuis de nombreuses annĆ©es. Ā«Nous nous sommes demandĆ©s ā raccontent-ils, dans le tĆ©moignage donnĆ© Ć lāoccasion de lāanniversaire de Renata Borlone ā si, tout en Ć©tant faits lāun pour lāautre, nous aurions pu ĆŖtre tĆ©moins dāunitĆ© dans notre propre famille, moiĀ amĆ©ricain et Maria autrichienne, plongĆ©s dans la societĆ© italienneĀ». Les diffĆ©rences entre eux sont multiples et semblent sāopposer: le nouveau continent amĆ©ricain et le vieux monde dāEurope. La langue: ils parlent entre eux ni lāallemand ni lāanglais, mais une troisiĆØme langue, lāitalien. DiffĆ©rence de culture, dāorigines familiales, de formation professionelle et intellectuelle, dāĆ¢ge (13 ans dāĆ©cart) et enfin ā raconte encore John ā Ā«je suis simplement un homme et elle une femme, avec des caractĆØres, des exigences et des sensibilitĆ©s diffĆ©rentesĀ». Ā«Un Ć©pisode significatif de cette diversitĆ© sāest justement passĆ© pendant le voyage de noce en Sicile ā poursuit-il ā Tout est beau, ravissant⦠nous arrivons Ć SĆ©linonte et Maria sāexclame enthousiaste: ā³Quels beaux temples, ils Ć©voquent un passĆ© merveilleuxĀ !ā³. Et moi, de lui rĆ©pondre: ā³Pourquoi ces vieilles pierres et ces colonnes Ć moitiĆ© cassĆ©es? Ce serait mieux de les retirer pour construire un beau gratte-cielā³. Où sera notre point de rencontre? Ā SĆ»rs du projet dāamour que Dieu avait sur nous, nous avons eu lāintuition que ce ne serait ni dans les temples ā lāhistoire ā ni dans les gratte-ciel ā la terre jeune, nouvelle ā que nous nous serions rencontrĆ©s, mais dans lāaccueil lāun de lāautreĀ». Ā«Cet accueil, cāest Renata qui nous lāa appris par sa vie . Elle avait une faƧon spĆ©ciale dāĆ©couter, elle mettait toujours lāautre Ć la premiĆØre place. Je me sentais pleinement accueillie, comprise, aimĆ©eĀ»: cāest Maria qui racconte, Ć©voquant quelques moments difficiles vĆ©cus dans le mariage. Ā«Je ne comprenais plus mon mari. Sa faƧon dāĆŖtre, de penser me mettait en crise, mais dĆ©sormais nous avions quatre enfants encore petits. Un soir il me semblait que je nāy arrivais plus et jāai courru chez Renata. Jāai dĆ©versĆ© sur elle mon plus grand doute: je māĆ©tais trompĆ©e en Ć©pousant John! Comme toujours, elle māa Ć©coutĆ©e en prenant sur elle ma souffrance. Puis, avec une certitude inĆ©branlable, elle māa rappelĆ© que, lorsque je māĆ©tais mariĆ©e, jāĆ©tais sĆ»re que John Ć©tait la personne juste pour moi, au-delĆ de nos diffĆ©rences. Ce soir-lĆ jāai trouvĆ© une nouvelle force. Oui, nous aurions rĆ©ussi Ć nous aimer jusquāau bout!Ā». Ā«Encore aujourdāhui, aprĆØs 40 ans de vie ensemble ā conclu John ā nous expĆ©rimentons combien cāest vrai Ā quāen accueillant nos diffĆ©rences dans le positif, comme ce quelque chose qui peut nous enrichir et nous complĆ©ter, alors une nouvelle harmonie naĆ®t et renaĆ®t entre nousĀ».
FƩv 28, 2012 | Non classifiƩ(e)
FƩv 28, 2012 | Non classifiƩ(e)
Professeur Luigino Bruni, dans votre article publiĆ© sur Nuova UmanitĆ , vous dĆ©crivez la figure de lāentrepreneur dāune faƧon particuliĆØre. Pouvez-vous nous expliquer comment les figures de lāinvestisseur, du manager et du spĆ©culateur ont fini par se confondre avec celle de lāentrepreneur-innovateurĀ ? Beaucoup dĆ©pend de la rĆ©volution de la finance, qui a investi lāĆ©conomie (pratique et thĆ©orie) durant les 20 derniĆØres annĆ©es (ā¦) en raison de la mondialisation. LāOccident a ralenti sa croissance, mais il n’a pas voulu rĆ©duire la consommation. La finance crĆ©ative a alors promis une phase de croissance de la consommation sans croissance du revenu, avec de nouveaux instruments techniques. Il en est rĆ©sultĆ© que de nombreux entrepreneurs se sont transformĆ©s en spĆ©culateurs, pensant faire des profits en spĆ©culant, en laissant leur secteur traditionnel et leur vocation. Une seconde raison a Ć©tĆ© lāuniformisation des cultures dāentreprise, Ć la suite dāun fort pouvoir de la culture anglo-saxonne. La tradition europĆ©enne et italienne de gestion des entreprises Ć©tait caractĆ©risĆ©e par une forte attention de la dimension communautaire et sociale, Ć cause de la prĆ©sence d’un paradigme catholico-communautaire. Il en est rĆ©sultĆ©, avec la premiĆØre cause de la rĆ©volution financiĆØre, que les managers ont assumĆ© un rĆ“le toujours plus central dans les grandes entreprises, au dĆ©triment des entrepreneurs traditionnels. Aujourdāhui, il existe un Ć©norme besoin de lancer une nouvelle faƧon dāĆŖtre entrepreneurs, si nous voulons sortir de la crise, et de rĆ©duire le poids des spĆ©culateurs. En partant de la ThĆ©orie de lāĆ©volution Ć©conomique de Schumpeter , vous dĆ©crivez le marchĆ© comme un « relais vertueuxĀ Ā» entre innovation et imitation, (ā¦) mais le profit, pour lāinnovateur, est essentiellement circonscrit au temps qui passe entre lāinnovation et lāimitation. Comment Ć©viter que ce « relais vertueuxĀ Ā» engendre au contraire un dommage rĆ©ciproque entre entreprisesĀ ? Ici, la politique a un rĆ“le important, ainsi que les institutions en gĆ©nĆ©ral, qui devraient faire en sorte que le relais soit vertueux et pas vicieux, avec des rĆ©glementations appropriĆ©es en faveur de la concurrence et du fonctionnement correct des marchĆ©s. Mais la sociĆ©tĆ© civile a aussi un rĆ“le essentielĀ ; les citoyens-consommateurs, avec leurs choix dāachat, doivent rĆ©compenser les entreprises qui ont des comportements Ć©thiquement corrects et « punirĀ Ā» (en changeant d’entreprise) celles qui ont une attitude prĆ©datrice et agressive. Le marchĆ© fonctionne et produit des fruits lorsquāil est en contact continu avec les institutions et avec la sociĆ©tĆ© civile. Enfin, vous dĆ©crivez les caractĆ©ristiques de la « concurrence civileĀ Ā», dans laquelle la compĆ©tition ne se joue pas selon la formule Entreprise A contre Entreprise B pour attirer le client C , mais plutĆ“t selon la formule Entreprise A pour le client C et Entreprise B pour le client C . Pouvez-vous nous expliquer quels effets positifs cette faƧon diffĆ©rente de voir la concurrence entraĆ®neĀ ? Quels exemples de « concurrence civileĀ Ā» pouvez-vous nous donnerĀ ? En premier lieu, elle contribue Ć crĆ©er un climat affectif diffĆ©rent dans les Ć©changes sur le marchĆ©. Notre lecture et description du monde est trĆØs importante pour les comportements que nous assumons. Si je lis que le marchĆ© est une lutte pour gagner, lorsque je vis des moments dāĆ©change sur le marchĆ© ou aussi au travail, je tends Ć māapprocher de ces domaines avec une attitude mentale et spirituelle qui influence beaucoup les rĆ©sultats que jāobtiens ensuite et le bonheur (ou malheur) que jāexpĆ©rimente. Si, au contraire, je vois le marchĆ© comme un grand rĆ©seau de relations coopĆ©ratif, je favorise la crĆ©ation de biens relationnels, y compris dans les moments « économiquesĀ Ā» de ma vie, et le bonheur individuel et collectif augmente. En outre, lire le marchĆ© comme une coopĆ©ration colle plus Ć la vision des grands classiques de l’histoire de la pensĆ©e Ć©conomique (Smith, Mill, Einaudi, et aujourdāhui Sen ou Hirschman) et sāapproche plus de ce que des millions de personnes expĆ©rimentent chaque jour en travaillant et en Ć©changeant, et pas uniquement dans l’Ć©conomie sociale. Et comme exemples de « concurrence civileĀ Ā», je citerais le microcrĆ©dit, la coopĆ©ration sociale, lāĆ©conomie de communion, le commerce Ć©quitable et solidaire. Ce sont des exemples de cette concurrence civile, au moins comme des phĆ©nomĆØnes macroscopiques.
FƩv 26, 2012 | Focolare Worldwide
LāUnion de 50 Etats, connue comme Etats-Unis dāAmĆ©rique , sāĆ©tend sur un vaste territoire de lāextrĆŖme nord-ouest de lāAlaska Ć lāextrĆŖme sud-est de la Floride. Les premiers focolarini arrivent de lāItalie en 1961. En ces annĆ©es-lĆ sāouvrent les premiers centres du Mouvement Ć Manhattan, Chicago et Boston et Ć la fin des annĆ©es 70 Ć San Antonio et Los Angeles, suivis des centres Ć Washington DC, Columbus et Atlanta. La Ā«Mariapolis LuminosaĀ», situĆ©e Ć Hyde Park (New York) et inaugurĆ©e en 1986, est le coeur du Mouvement en AmĆ©rique du Nord. Ā Ā«Jāai Ć©tĆ© profondĆ©ment touchĆ©e par ce pays. Jāai eu une bonne impression ā Ć©crit Chiara Lubich en 1964 durant son premier voyage Ć New York ā (ā¦) il me semble particuliĆØrement adaptĆ© Ć lāesprit du Focolare. Il nāy a pas de sentiment de supĆ©rioritĆ© ethnique, mais un vrai sens de lāinternationalitĆ©. Cāest la simplicitĆ© qui domine. A la messe jāai priĆ© pour le Mouvement sur ce continent et jāespĆØre que Dieu Ć©coute ma priĆØre car je prie pour la diffusion de Son rĆØgne Ā» . Sa priĆØre a Ć©tĆ© entendue. En effet, au long des annĆ©es fleurissent des communautĆ©s dans tout le pays. Contemporainement Ć la croissance du Mouvement des focolari, se dĆ©veloppent les dialogues avec les autres religions. Avec les juifs, qui entrent en contact avec la spiritualitĆ© de lāunitĆ©, le dialogue sāexprime dans la vie quotidienne, dans la collaboration professionnelle et dans lāĆ©tude thĆ©ologique. Un fraternel Ā«dialogue de la vieĀ» se dĆ©veloppe avec les musulmans disciples de lāImam W.D Mohammed dans tous les coins du pays. Chiara visite les Etats-Unis au moins sept fois. En 1990 elle souligne dāavoir Ā«saisi les diffĆ©rentes marques du monde uniĀ» sur cette terre. En mai 1997, reƧue par lāImam W. Deen Mohammed, elle parle de la spiritualitĆ© de lāunitĆ© Ć environ 3000 musulmans rĆ©unis Ć la mosquĆ©e Malcolm Shabazz, de Harlem. Par la suite, lors dāun symposium organisĆ© en son honneur par la WCRP (ConfĆ©rence Mondiale des Religions pour la Paix), elle parle de lāunitĆ© des peuples dans le Palais de verre de lāONU. Enfin, un prix honoris causa Ā lui est attribuĆ© par la Sacred Heart University de Fairfield (Connecticut). En 2000, lāImam Mohammed lāinvite Ć revenir aux Etats-Unis: Ā«LāAmĆ©rique a besoin de ton messageĀ» , lui dit-il. Le 2 novembre de cette mĆŖme annĆ©e, 5000 chrĆ©tiens et musulmans se rassemblent Ć Washington DC pour une rencontre organisĆ©e par les deux communautĆ©s et intitulĆ©e āFaith Communities Togetherā (CommunautĆ©s de foi ensemble). Des rencontres de ce genre se multiplient dans diffĆ©rentes villes, avec des Ć©vĆ©nements annuels qui ressemblent plus Ć des rĆ©unions familiales quāĆ des rencontres de dialogue. Dans son dernier voyage aux USA, Chiara reƧoit un diplĆ“me universitaire honoris causa en pĆ©dagogie Ć lāUniversitĆ© Catholique de Washington DC, dans une salle comble avec plus de 3000 personnes parmi lesquelles des juifs, des bouddhistes, des indous et de nombreux musulmans afro-amĆ©ricains, ceci seulement pour souligner lāapport des Focolari dans le dialogue entre les religions. En mĆŖme temps, le projet de lāEconomie de Communion sāenracine avec 19 entreprises de diffĆ©rents domaines Ā comme lāingĆ©nierie environnementale, lāart, lāinstruction, lāagriculture, les loisirs et le conseil en entreprises. La rĆ©cente visite, en 2011, de lāactuelle prĆ©sidente des Focolari, Maria Voce, et du co-prĆ©sident, Giancarlo Faletti, Ć lāoccasion du 50ĆØme anniversaire de lāarrivĆ©e du Mouvement en AmĆ©rique du Nord , a rassemblĆ© 1300 personnes reprĆ©sentantes de nombreuses communautĆ©s du Canada, des Etats-Unis et des CaraĆÆbes, y compris des juifs et des musulmans afro-amĆ©ricains. Toujours pour le 50ĆØme anniversaire, est sorti le livre Ā«Focolare ā Living a Spirituality of Unity in the United States Ā». Il essaie de rĆ©pondre aux questions sur le Mouvement aujourdāhui, Ć travers les histoires fascinantes dāune variĆ©tĆ© dāAmĆ©ricains (enfants, jeunes, couples, personnes Ć¢gĆ©es , cĆ©libataires, religieuses, prĆŖtres et Ć©vĆŖques qui font partie des Focolari), dont la vie a Ć©tĆ© transformĆ©e par la rencontre avec JĆ©sus . Les lecteursĀ peuvent y dĆ©couvrir les valeurs spirituelles et pratiques essentielles des focolari, les diffĆ©rents āsentiers de vocationā de ses membres et sa vigueur dans le soutien des valeurs de la culture amĆ©ricaine comme la joie, la libertĆ©, la vie ensemble et lāengagement pour le bien commun dans la vie publique.
Mariapolis Luminosa
NY Rencontre des jeunes
NY Célébration du 50°
Fordham Uni – St Patrick’s Cathedral
St Patrick’s Cathedral
Focolarini
Washington DC
Chicago – jeunes
Chicago – Rencontre Interreligieuse
FƩv 26, 2012 | Focolare Worldwide
En 1979, notre famille a dĆ©mĆ©nagĆ© Ć North Riverside, une petite ville dāenviron 6000 habitants, prĆØs de Chicago. Ć la mĆŖme pĆ©riode, nous avons appris que notre fils David, gravement handicapĆ©, avait besoin dāune thĆ©rapie intensive. Nos voisins, ainsi que les pompiers, nous ont aidĆ©s, chaque jour pendant sept ans, pour que David puisse un jour rĆ©ussir Ć marcher et Ć parler. Je me souviens avoir demandĆ© Ć Dieu de nous montrer ce que nous aussi nous pouvions faire pour notre ville et ses habitants. Peu de temps aprĆØs, notre ancien maire a Ć©crit une lettre en demandant des idĆ©es pour un programme de services de quartier qui requĆ©rait des responsables pour chaque pĆ¢tĆ© de maisons. Jāai rĆ©pondu Ć sa lettre en lui racontant mon expĆ©rience. Quelque temps aprĆØs, il m’a demandĆ©e si je pouvais ĆŖtre la coordinatrice du programme. Il y avait 72 responsables, un par pĆ¢tĆ© de maison de North Riverside. Jāai pensĆ© leur proposer comme objectif que leur pĆ¢tĆ© de maison devienne une famille, où personne ne se sente plus seul. Nous avons adaptĆ© « les points de lāart dāaimerĀ Ā» , de Chiara Lubich, et nous en avons choisi quatre que jāai appelĆ©s « LāArt de prendre soinĀ Ā» . Ć chaque rencontre des responsables, je prenais un des points et je lāillustrais avec une expĆ©rience concrĆØte sur un de ces points. Au dĆ©but, jāutilisais mes expĆ©riences et celles de ma famille ou des histoires de personnes cĆ©lĆØbres. Mais, aprĆØs quelques annĆ©es, ils ont eux-mĆŖmes commencĆ© Ć communiquer aux autres ce quāils avaient fait pour vivre les points du « prendre soinĀ Ā» . Une des premiĆØres expĆ©riences concernait une nouvelle venue qui avait lāhabitude de laisser ses chiens aboyer dehors, tĆ“t le matin jusquāĆ tard le soir. Au lieu de se plaindre et dāappeler la police, le responsable et les voisins se sont mis à « aimer leurs ennemisĀ Ā» en cherchant Ć Ć©tablir un rapport avec la propriĆ©taire, en prĆ©parant des biscuits pour elle et mĆŖme en lāaidant Ć attraper les chiens lorsquāils sāĆ©chappaient du jardin. Ils ont, seulement alors, exprimĆ© leur prĆ©occupation que les aboiements continuels pouvaient dĆ©ranger un nouveau-nĆ© voisin. Non seulement le maire encourageait ces actions individuelles, mais il a aussi cherchĆ©, Ć travers les responsables du pĆ¢tĆ© de maisons, Ć impliquer toute la ville à « prendre soin des autresĀ Ā» . Par exemple, quand un nouveau rĆ©sident arrive, les responsables lui souhaitent la bienvenue avec un cadeau. Ils sāintĆ©ressent aux personnes, spĆ©cialement Ć celles qui souffrent. Ils leur envoient une carte, leur amĆØnent des vivres, Ć©coutent leurs problĆØmes… « Nous utilisons le courriel pour nous communiquer ces nĆ©cessitĆ©s, comme dans une famille. Ainsi, nous savons tous qui a besoin dāaideĀ Ā» , racontent-ils. Certains responsables offrent souvent dāamener quelquāun chez le docteur ou faire les courses pour les personnes confinĆ©es Ć la maison. « RĆ©cemment, nous avons publiĆ© un petit livre avec les expĆ©riences faites en lāespace de vingt ans, avec des idĆ©es pour aider qui veut vivre la “RĆØgle d’Or”Ā : fais aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasseĀ Ā» , continuent-ils. Le petit livre a Ć©tĆ© distribuĆ© Ć des mĆ©decins, assistants sociaux, enseignants et politiques,Ā et Ć tous ceux qui voulaient faire la diffĆ©rence dans leur coin de monde. « LāArt de prendre soinĀ Ā» sāest aussi Ć©tendu Ć dāautres villes. Lors dāune des rencontres entre dĆ©lĆ©gations de diffĆ©rentes villes, le rĆ©dacteur du bulletin dāinformation a dĆ©claré : « Lorsque je parle de North Riverside Ć mes concitoyens, ils me disent quāune ville dans le genre ne peut pas exister. Et je rĆ©pondsĀ : Venez et vous verrezĀ !Ā Ā» Lire plusĀ : http://www.northriverside-il.org/departments/recreation/neighborhoodservices.html
FƩv 24, 2012 | Focolare Worldwide
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FƩv 23, 2012 | Focolare Worldwide
FƩv 23, 2012 | Focolare Worldwide , Senza categoria
FƩv 23, 2012 | Focolare Worldwide
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FƩv 23, 2012 | Focolare Worldwide
FƩv 23, 2012 | Focolare Worldwide
FƩv 23, 2012 | Focolare Worldwide
Une paroisse catholique de Kleinbasel rend visite Ć la communautĆ© musulmane du quartier. AprĆØs la priĆØre de midi des musulmans, ils restent pour le repas commun. Lāimam Mohammed Tas raconte: Ā« LāaprĆØs-midi a Ć©tĆ© ponctuĆ© par trois tournois de foot : les enfants contre les enfants, les jeunes contre les jeunes et les adultes contre les adultes⦠les imams contre les curĆ©s Ā». Ā« Nous avons perdu – rĆ©plique le curĆ© Ruedi Beck en souriant – mais lāamitiĆ© sāest renforcĆ©e Ā». Et lāimam de poursuivre : Ā« Nous nous rĆ©jouissons chaque fois que nous nous voyons. Beaucoup de choses nous unissent : nous sommes de la mĆŖme ville, nous sommes des humains, nous avons les uns et les autres beaucoup de travail et beaucoup de soucis. Nous prions les uns pour les autres et nous nous aidons dans la mesure du possible Ā». Cet exemple, parmi dāautres faits racontĆ©s lors de cette rencontre Ā«Musulmans et ChrĆ©tiens en dialogue Ā», montre bien quāil est possible, pour des communautĆ©s religieuses diffĆ©rentes, de vivre comme une seule famille . Le thĆØme « La Parole de Dieu Ć©coutĆ©e et vĆ©cue Ā» a servi de base au dialogue. Lāimam de Baar, Ali Cetin, a fait pĆ©nĆ©trer les participants dans la comprĆ©hension musulmane de ce thĆØme, de qui est Dieu et sa parole pour les musulmans : Ā« Quelquāun qui reƧoit un mail, un sms ou une lettre dāun ami quāil aime beaucoup, lit et relit le message mot par mot. Il apprĆ©cie chaque parole, chaque phrase. Cāest de cette faƧon que les musulmans vĆ©nĆØrent le Coran, que Dieu a envoyĆ© aux hommes. Ses versets sont prononcĆ©s avec amour, appris par cÅur et mis en pratique Ā». Dans la foi chrĆ©tienne, lāamour de Dieu un et trine a une place centrale. Les mots de Chiara Lubich, prĆ©sentĆ© en un court extrait vidĆ©o lāexpriment bien : Ā« Nous croyons que Dieu nous aime chacun personnellement et infiniment⦠Le Coran le dit aussi : āLes croyants sont ceux qui aiment Dieu par-dessus toutā. Cāest ce qui nous relie de plus fort. Nous ne sommes donc plus musulmans ou chrĆ©tiens, mais frĆØres et sÅurs, des personnes qui mettent Dieu Ć la premiĆØre place⦠» Ces phrases, la fondatrice du Mouvement des Focolari les a prononcĆ©es en 1998 devant les participants Ć un congrĆØs international de musulmans Ć Rome. Le principal intervenant de la journĆ©e, Mustapha Baztami, imam de Teramo (Italie), qui a connu personnellement Chiara Lubich, a rappelĆ© que celle-ci a Ć©tĆ© la premiĆØre chrĆ©tienne et la premiĆØre femme Ć avoir parlĆ© dans une mosquĆ©e Ć Harlem, en 1997. Elle a rĆ©ussi Ć jeter de vĆ©ritables ponts entre les religions. Elle nāavait pas peur de rencontrer lāaltĆ©ritĆ© des diffĆ©rentes religions, car elle proclamait sa foi en Dieu non pas avec des slogans, mais avec sa vie. Pendant la SĆ©ance plĆ©niĆØre une musulmane sāest exprimĆ©e ainsi: Ā« Aujourd’hui nous nous sommes sentis au mĆŖme niveau, en famille, acceptĆ©s par tous. Nous sommes comme un pont, un no man ‘s land, qui relie tous. Ā» La RĆØgle dāOr – Cāest ce dialogue quāont vĆ©cu concrĆØtement les quelque 80 participants – Ć parts Ć©gales musulmans et chrĆ©tiens – venus des trois rĆ©gions linguistiques de la Suisse et originaires de 17 pays, de la France au Kosovo, de lāItalie Ć lāAlbanie, de la Turquie Ć lāAlgĆ©rie, jusquāĆ la CĆ“te dāIvoire. Parmi eux, des personnalitĆ©s comme le Dr Taner Hatipoglu, prĆ©sident de lāAssociation des organisations islamiques de Zurich, ainsi que quatre imams. Marianne Rentsch et Franco Galli, responsables du Mouvement des Focolari en Suisse, ont conclu la journĆ©e en parlant de la Ā« RĆØgle dāOr Ā». Chaque participant a pu la recevoir au format carte de crĆ©dit et en trois langues, sous sa forme musulmane et chrĆ©tienne : Ā« Aucun de vous nāest croyant tant quāil ne dĆ©sire pas pour son frĆØre ce quāil dĆ©sire pour lui-mĆŖme Ā» (Mohammed, 13e Hadith dans le livre des 40 Hadith de al-Nawawi) – Ā« Ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le vous-mĆŖmes pour eux Ā» (Luc 6,31). Beatrix Ledergerber-Baumer
FƩv 22, 2012 | Focolare Worldwide
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FƩv 22, 2012 | Focolare Worldwide
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FƩv 22, 2012 | Focolare Worldwide
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