Mouvement des Focolari
En AlgƩrie, chez les siens

En AlgƩrie, chez les siens

« La venue de Maria Voce a Ć©tĆ© pour nous comme une fine pluie rafraichissante et maintenant ici tout refleurit.Ā Ā» Un jeune AlgĆ©rien rĆ©sume ainsi la visite de la prĆ©sidente du Mouvement des Focolari aux AlgĆ©riens qui partagent cet esprit. Dans les annĆ©es 90, quand la communautĆ© commenƧait Ć  se former, un chemin de dialogue s’est entamĆ©, qui dure encore aujourd’hui. Du 9 au 14 fĆ©vrier, la visite de Maria Voce reprĆ©sentait un Ć©vĆ©nement important pour la communautĆ© des Focolari en AlgĆ©rie et autour. Dans ce pays, le dialogue avec les musulmans est en effet bien dĆ©veloppĆ© et reconnu par l’Église locale, ce qu’a confirmĆ© la visite Ć  Mgr Ghaleb Bader, archevĆŖque d’Alger. L’AlgĆ©rie n’est plus une destination touristique, l’image de l’Islam est actuellement assombrie par des Ć©vĆ©nements qui n’ont souvent rien Ć  voir avec la religion. La visite de Maria Voce se situe au-delĆ . Comme Chiara Lubich le rappelait souvent, le dialogue est « une autorouteĀ Ā» pour avancer vers le monde uni, et cette petite communautĆ© de musulmans, qui a fait sienne la spiritualitĆ© des Focolari suscite des interrogations. Comment cela est-il possibleĀ ? « Il faut le vivre pour comprendreĀ Ā», a rĆ©pondu Maria Voce. Tandis qu’un froid sibĆ©rien traverse l’Europe, l’Afrique du Nord n’est pas Ć©pargnĆ©eĀ : Tlemcen, perchĆ©e Ć  900 mĆØtres d’altitude, est pourtant habituĆ©e au froid, mais il est cette annĆ©e exceptionnel. C’est dans cette ville au riche passĆ© culturel et religieux – lĆ  où s’est ouvert en 1966 le premier focolare d’AlgĆ©rie – qu’arrive la prĆ©sidente des Focolari, l’aprĆØs-midi du 10 fĆ©vrier. Un accueil typique l’attend, avec deux superbes chevaux arabes et leurs cavaliers, qui font la garde d’honneur, et les enfants en vĆŖtements traditionnels qui offrent du lait et des dattes, selon l’usage dans ces rĆ©gions proches du dĆ©sert. Maria Voce se prĆŖte volontiers au rite et embrasse tout le monde. Les coups de fusil la font sursauter et l’émotion est grande. C’est encore le cas le lendemain quand elle entre dans la petite salle du centre Mariapolis, avec 130 invitĆ©s, tous musulmans, exceptĆ© les membres du focolare, quatre Ć©tudiants africains, deux Ć©vĆŖques et deux religieux dominicains de Tlemcen. Quelques personnes du Maroc et de Tunisie sont aussi prĆ©sentes. AprĆØs une brĆØve histoire de l’arrivĆ©e de l’IdĆ©al des Focolari au Maghreb, le dialogue qui s’établit est un moment de printemps. « Les jeunes ont Ć©tĆ© les vĆ©ritables acteurs de ce momentĀ Ā», confie Maria Voce Ć  son retour en Italie. Ils racontent leurs expĆ©riences et posent quelques questions auxquelles elle rĆ©pond en franƧais trĆØs simplement. Les adultes prĆ©sents sont Ć©mus de constater que l’avenir est assurĆ©. Les rĆ©ponses sont valables pour tous, « mĆŖme pour les Ć©vĆŖquesĀ Ā», comme l’affirme Mgr Henri Tessier, archevĆŖque Ć©mĆ©rite d’Alger, qui s’est retirĆ© au centre Mariapolis « UlysseĀ Ā», centre des Focolari Ć  Tlemcen, et qui participe Ć  la rencontre. Les questions mettent en Ć©vidence la difficultĆ© de faire connaĆ®tre cet idĆ©al dans la vie de tous les jours, en AlgĆ©rie comme ailleurs, et l’engagement nĆ©cessaire pour aller Ć  contre-courant. Le mot « amourĀ Ā», synthĆØse de la spiritualitĆ© des Focolari, est souvent prĆ©sent dans les rĆ©ponses de Maria VoceĀ : « Si on est dans l’Amour envers l’autre, il n’y a plus rien qui nous sĆ©pareĀ Ā». Elle souligne l’importance de la relation entre les personnesĀ : « La crise du monde actuel, avant d’être Ć©conomique et politique, est une crise des relationsĀ Ā». D’où l’importance « d’un amour gratuit, qui n’attend rien en Ć©change, totalement dĆ©sintĆ©ressĆ©, totalement Amour pour Dieu Ć  travers le frĆØreĀ Ā». Musique algĆ©rienne, andalouse, trĆØs populaire Ć  Tlemcen, et vĆŖtements traditionnels Ā rehaussent l’aprĆØs-midi de fĆŖte. Les paroles des chants sont des louanges Ć  Dieu qui montrent l’intense religiositĆ© de ce peuple. Comme il est de tradition en AlgĆ©rie, tout se termine en dansant. Tlemcen, capitale internationale de la culture islamique pour 2011-2012, accueille de nombreuses manifestations culturelles et religieuses et se montre dans toute sa beautĆ©. Le soleil apparait au moment de la visite de la ville. Fouad, accompagnateur du groupe, est amoureux de sa ville natale. Il la fait dĆ©couvrir avec tous ses saints musulmans, qui font partie du patrimoine de la ville, et dont le plus fameux est Sidi Bou Medin. Sur sa tombe, Maria Voce prie pour que tous les musulmans de la communautĆ© algĆ©rienne puissent suivre l’exemple de ces saints. A la sortie, Fouad entonne un chant qui rapporte un enseignement du saintĀ : « Laisse ta tristesse, laisse ta vie et donne-toi Ć  MoiĀ Ā». Et une discussion conclut la visite. FouadĀ : « Tout est de Dieu, nous ne sommes rienĀ Ā». Maria VoceĀ : « Si, mais nous appartenons Ć  DieuĀ Ā». FouadĀ : « VoilĆ , c’est le motĀ : appartenirĀ Ā».

Centre Mariapolis

Avertissement : toutes les informations gĆ©ocodifiĆ©es figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets reprĆ©sentĆ©s (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systĆØmes de localisation ou de navigation peuvent ĆŖtre imprĆ©cis ou erronĆ©s pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.  

En AlgƩrie, chez les siens

L’Evangile n’assure pas le repos

L’Évangile est agrĆ©able Ć  lire, mais sa mise en pratique provoque le scandale chez les gens bien comme il faut. L’Évangile ne supporte pas la stagnation, il n’assure pas le repos. Lui, le « signe de contradictionĀ Ā», ne promet pas une sinĆ©cureĀ : « C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit dĆ©jĆ  allumé !Ā Ā» (LcĀ 12,49). L’histoire du Christ sur la terre, en vingt siĆØcles, est une suite d’Ć©chafauds, entre bagnes et piloris, et l’on ne voit pas toujours l’ocĆ©an de larmes pleurĆ©es en secret. Et pourtant, sur ce silence dĆ©solĆ© et obscur, la foi vaut la peine d’être vĆ©cue. Cela vaut la peine de croire sans voir. Rappelons-nous la recommandation de JĆ©susĀ : « Prenez courage, j’ai vaincu le mondeĀ Ā» (JnĀ 16,33). Pour un peu de temps, il disparaĆ®t et nous souffrons, restĆ©s seuls, mais ensuite il revient. Dans la mystique, cette nuit obscure se termine par une irruption flamboyante du soleil. C’est l’Ć©preuve, et celui qui la supporte avec force connaĆ®t la victoire. Il s’agit d’une souffrance qui engendre la vieĀ : une semence qui meurt en terre pour porter du fruit au soleil. « De mĆŖme, en effet, que les souffrances du Christ abondent pour nous, de mĆŖme, par le Christ, abonde aussi notre consolationĀ Ā» (2 CoĀ 1,5). Celui qui accueille JĆ©sus crucifiĆ© accueille la douleur par amourĀ : et en en faisant un acte d’amour, il trouve la joie. Il faut Ć  cet effet un entraĆ®nement Ć  l’Esprit Saint. Et ainsi, l’existence semble un drame cruel, avec des dĆ©faites apparentes et d’atroces dĆ©ceptionsĀ : mais il faut rĆ©sister. Rien n’est gaspillĆ© de ce que l’on donne dans la douleurĀ : le fruit d’une rĆ©sistance dans la rationalitĆ© et dans la foi, avec force et charitĆ©, est utile tant dans l’ordre civil que dans l’ordre spirituel, en ce que le peuple devient, par ces moyens aussi, Corps social du Christ mystique. On sĆØme dans les larmes, on moissonne dans la joie.Ā 

En AlgƩrie, chez les siens

Marisa Baù, les remerciements de la part de sa famille

Ā«Le nombre considĆ©rable de personnes qui, par tous les moyens, ont dĆ©sirĆ© formuler leurs sentiments de participation pour la disparition de notre chĆØre Marisa, nous met dans l’impossibilitĆ© de remercier chacun personnellement. Nous le faisons de cette faƧon, afin d’exprimer non seulement nos remerciements, mais aussi le profond sens de gratitude pour autant d’affection envers notre Marisa et envers nous-mĆŖmes. La familleĀ Baù»

En AlgƩrie, chez les siens

L’Économie de Communion Ć  l’ONU

Lutte contre la pauvretĆ© et Ɖconomie de Communion. Un binĆ“me qui, durant la journĆ©e du 3 fĆ©vrier, a Ć©tĆ© prĆ©sentĆ© sous diffĆ©rents angles au siĆØge des Nations Unies. Un Ć©vĆ©nement attendu, pour lequel une salle de rĆ©union a Ć©tĆ© rĆ©servĆ©e, spacieuse et Ć©quipĆ©e de deux Ć©crans pour les projections vidĆ©o. PrĆ©sence de rapporteurs internationaux, comme il est habituel dans ce contexteĀ : Burundi, BrĆ©sil, Philippines et quelques villes des USA (Boston, Indianapolis et New York City). Une cinquantaine de personnes prĆ©sentes, dont des reprĆ©sentants d’ONG et des dĆ©lĆ©guĆ©s de l’ONU de diffĆ©rents pays de l’Afrique, Europe, CaraĆÆbes et AmĆ©rique du Nord. L’évĆ©nement a Ć©tĆ© organisĆ© par New Humanity (ONG du Mouvement des Focolari, dotĆ©e du Statut consultatif auprĆØs du Conseil Ć©conomique et social de l’ONU (l’ECOSOC)) et par la Mission permanente d’observation du Saint-SiĆØge auprĆØs de l’ONU. Dans son introduction, en se rĆ©fĆ©rant Ć  l’encyclique Caritas in Veritate, Mgr Chullikatt, nonce apostolique, a soulignĆ© l’importance qu’a aujourd’hui la promotion intĆ©grale de l’homme. L’Économie de Communion (ƉdeC) peut offrir des Ć©lĆ©ments innovants dans le contexte de la crise Ć©conomique actuelle, comme John Mundell, prĆ©sident de la Mundell & Associates et membre de la Commission ÉdeC/USA, l’a relevĆ© lors de son intervention. Avec Elizabeth Garlow, de Boston, ils ont illustrĆ© le style qui caractĆ©rise la gestion d’une entreprise ƉdeC, en prĆ©sentant quelques tĆ©moignages d’entreprises qui y adhĆØrent dans diffĆ©rentes parties du monde. Le rĆ©seau de relations vertueuses qui se forment entre les diffĆ©rentes entreprises ressortait particuliĆØrement. Futur et racinesĀ : ce sont prĆ©cisĆ©ment quelques-uns des jeunes prĆ©sents – ClĆ”udia Herrero Martins Menegassi et John Paul Dominic Flores Yumul, provenant respectivement du BrĆ©sil et des Philippines – qui ont cernĆ© le contexte dans lequel l’ÉdeC est nĆ©eĀ : BrĆ©sil, en 1991, d’une inspiration de Chiara Lubich. Ils ont soulignĆ© la nĆ©cessitĆ© de dĆ©velopper la « culture du donĀ Ā» en opposition Ć  celle de la « possessionĀ Ā» et du rĆ“le actif du nĆ©cessiteux, typique du projet. Ce point a Ć©tĆ© l’argument principal de la 50e session de la Commission du dĆ©veloppement social, avec pour objectif l’élimination de la pauvretĆ©, dont la prĆ©sentation de l’ÉdeC constituait un Ć©vĆ©nement parallĆØle. Alexis Nsabimana, jeune burundais, a offert l’expĆ©rience qui se poursuit en de nombreux pays de l’Afrique, où l’Économie de Communion, rencontrant les fortes valeurs communautaires propres Ć  ce continent, trouve un terrain fertile. Significative est la lecture du « Message des Jeunes de SĆ£o Paulo au mondeĀ Ā», prĆ©sentĆ© Ć  l’occasion des 20 ans de l’ÉdeC au BrĆ©sil (mai 2011). Le message, avec l’expĆ©rience de l’Économie de communion sur comment « Éliminer la pauvretĆ© Ć  travers la fraternité » et avec quelques propositions sur la taxation des transactions financiĆØres, se trouve dans le projet de rĆ©solution, disponible sur le site des Nations Unies en diffĆ©rentes langues. Hugh Timothy Duggan, consultant de la reprĆ©sentation des Ɖtats-Unis Ć  l’ONU, a demandĆ© l’adhĆ©sion de l’ÉdeC au programme des Nations Unies « Global compactĀ Ā» (avec ses 8700 adhĆ©rents de 130 pays, elle est la plus grande initiative Ć  caractĆØre volontaire relative Ć  la responsabilitĆ© sociale des entreprises). En conclusion, le dialogue avec les participants a soulignĆ© l’accueil positif de la part des intervenants. SourceĀ : EdC online  

En AlgƩrie, chez les siens

Ne perds plus ton temps, vis autrement !

« Ma sœur Maria Assunta n’est plus, emportĆ©e par une leucĆ©mie fulgurante. Un sentiment d’impuissance m’avait saisi. Je me demandais quel sens pouvait avoir la vie si la mort emporte avec elle nos rĆŖves, nos dĆ©sirs, nos conquĆŖtes…  Tout perdait son sens. Je ne voulais plus vivre.Ā Ā» Me sont revenus en mĆ©moire les derniers instants de vie de Maria Assunta. Les forces l’avaient abandonnĆ©e. MĆŖme soulever les paupiĆØres Ć©tait pour elle une fatigue immense qui pouvait lui coĆ»ter la vie. Toutefois, pendant qu’on la ramenait Ć  la maison, en sortant de l’ambulance sur une civiĆØre et en entendant la voix des parents et des amis venus la saluer pour la derniĆØre fois, elle eut comme un sursaut. Je vis un changement soudain sur son visage. Non seulement elle ouvrit les yeux, mais elle releva la tĆŖte et sourit Ć  chacun. Et elle n’arrĆŖta pas de sourire avant d’avoir saluĆ© tout le monde. C’est seulement lorsqu’elle entendit se fermer la porte de la maison qu’elle laissa tomber la tĆŖte sur les coussins et… tomba dans le coma. Pourquoi a-t-elle fait celaĀ ? Pourtant, en rĆ©flĆ©chissant Ć  cette absurditĆ© il me semblait en comprendre le pourquoi. L’amour qui la poussait Ć  se prĆ©occuper de tous sauf d’elle lui avait permis, dans un certain sens, de vaincre la mort. Ses yeux en Ć©taient le tĆ©moignage le plus manifesteĀ : ils n’exprimaient pas la peur de mourir mais une sĆ©rĆ©nitĆ© qui semblait vouloir consoler les personnes qui l’entouraient, comme pour dire « Soyez tranquilles, parce que moi je suis heureuseĀ Ā». En un Ć©clair, une pensĆ©e a traversĆ© mon espritĀ : « Anto, le mort c’est toi, Assunta est vivanteĀ !Ā Ā» Alors je me suis ditĀ : « Ne perds plus ton tempsĀ ! L’unique direction que ma vie peut prendre c’est l’amourĀ Ā». Je commenƧais dans les petites choses Ć  aimer les personnes qui Ć©taient Ć  cĆ“tĆ© de moi, avec beaucoup de simplicitĆ©. Mais avec le temps cette flamme commenƧa Ć  s’éteindre, parce qu’aimer toujours est trĆØs engageant. La rĆ©ponse Ć  ma faƧon d’agir ne venait pas toujours, au contraire, je rencontrais parfois la dĆ©rision. En cette pĆ©riode j’eus l’occasion d’écouter un enregistrement vidĆ©o dans lequel Chiara Lubich parlait de la douleur de JĆ©sus sur la croix quand il crie « Mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?Ā Ā» Je me suis senti comme libĆ©rĆ©. Chiara, en peu de minutes avait dĆ©nouĆ© chaque nœud. Sans qu’elle ne sache rien de moi, elle m’a expliquĆ© la vie. Elle m’a fait comprendre qu’aucune douleur ne devait ĆŖtre mĆ©prisĆ©e mais plutĆ“t aimĆ©e, parce que contenue dans la douleur de JĆ©sus. La parole ā€˜ā€™absurde’’ pouvait parfaitement dĆ©crire mon Ć©tat d’âme Ć  la mort de ma sœur. C’est absurde de mourir Ć  20 ansĀ ! Mais quand j’eus acceptĆ© cet absurde, j’ai retrouvĆ© le sens de mon existence et j’ai compris, comme l’a fait ma sœur, qu’on peut vaincre la mort. Antonio (Teramo, Italie)

En AlgƩrie, chez les siens

L’Économie de Communion aux USA

Aux Ɖtats-Unis, les entreprises de l’Économie de Communion (ƉdeC) exploitent des secteurs les plus variĆ©sĀ : une entreprise d’ingĆ©nierie de l’environnement, un atelier de violon, une Ć©cole de langue, une agence de voyage, une ferme biologique et diffĆ©rentes entreprises d’assistance et de consultation. Par exemple, l’étude d’avocat de Clare Marie DuMontier « La VisitationĀ Ā», Ć  Appleton dans le Wisconsin, fournit des services de tutelle aux personnes Ć¢gĆ©es. Clare Marie avait failli quitter sa profession Ć  cause des conflits qui ont minĆ© l’environnement juridique dans lequel elle a travaillĆ©. La SpiritualitĆ© de l’unitĆ© lui a donnĆ© les instruments pour « rester calme et persĆ©vĆ©rer, et aimer dans les situations les plus stressantesĀ Ā». Ces entreprises se soutiennent entre elles avec le rĆ©seau « business to businessĀ Ā» qui les relie tant au niveau continental qu’au niveau mondial. Des confĆ©rences tĆ©lĆ©phoniques trimestrielles, un congrĆØs annuel national et quelques rencontres internationales sont une grande aide pour renforcer l’engagement et les valeurs du projet ƉdeC, ainsi que pour amĆ©liorer les idĆ©es. En outre, les entreprises s’engagent Ć  animer les rapports avec les employĆ©s, clients, fournisseurs et voisins dans le respect et la transparence. Mais comment fonctionnent les entreprises de l’Économie de Communion dans un contexte de concurrenceĀ ? John Mundell est le fondateur et directeur de Mundell & Associates, une entreprise de consultation pour les assainissements environnementaux dans la ville d’Indianapolis. « C’est un changement radical pour notre mode de vie amĆ©ricain, commente John. Dans les entreprises de l’Économie de Communion, nous essayons de voir les entreprises concurrentes non pas comme des adversaires Ć  battre, mais comme des personnes avec lesquelles nous pouvons construire des relations. DĆØs le dĆ©but, nous avons essayĆ© de suivre le principe de ne jamais dire du mal d’un concurrent. Nous rivalisons seulement dans la qualitĆ© de notre produit et de notre service. Une fois, nous avons participĆ© Ć  un concours assez important pour un travail trĆØs Ć©laborĆ© dans un autre Ɖtat. Lorsque le mandataire pour la ville s’est levĆ© pour prĆ©senter nos rĆ©fĆ©rences, il a confessĆ© avoir parlĆ© non seulement avec notre client, mais aussi avec la concurrence. « J’ai essayĆ© de m’informer sur les dĆ©fauts de cette entreprise, mais je n’ai jamais entendu autant de commentaires Ć©logieux sur une entreprise de la part de ses concurrents. J’ai confiĆ© sans rĆ©serve le travail Ć  ces personnesĀ Ā».Ā Ā» Les entreprises de l’ÉdeC se chargent aussi de favoriser les relations positives dans le milieu où ils travaillent. Par exemple, l’entreprise Mundell a dĆ©cidĆ© de dĆ©localiser ses bureaux dans une partie de la ville en difficultĆ©, pour donner une impulsion au dĆ©veloppement Ć©conomique de cette zone. « Nous avons dĆ©cidĆ© d’engager des personnes du lieu pour rĆ©parer le toit et amĆ©nager le site, raconte Mundell. Nous avons dĆ©veloppĆ© des relations Ć©troites avec d’autres entreprises et magasins du lieu. Nos employĆ©s font du volontariat dans le rĆ©fectoire de l’église voisine « Disciples de ChristĀ Ā» et certains ont aidĆ© Ć  rĆ©parer une maison dĆ©labrĆ©e de notre quartier. Une Ć©quipe de tĆ©lĆ©vision est venue ce jour-lĆ  et le reportage a Ć©tĆ© diffusĆ© au journal tĆ©lĆ©visĆ© du soir. GrĆ¢ce Ć  cette retransmission, trois ans aprĆØs nous avons obtenu un contrat de 50Ā 000 dollarsĀ Ā». Certaines des entreprises de l’Économie de Communion les plus dĆ©veloppĆ©es ont pu offrir des programmes de stage pour Ć©tudiants universitaires de diffĆ©rents niveaux, afin qu’ils puissent expĆ©rimenter, de l’intĆ©rieur, comment ces entreprises fonctionnent. Elizabeth Garlow, qui a fait de la recherche sur le modĆØle de l’Économie de Communion Ć  l’universitĆ©, a effectuĆ© son stage auprĆØs de l’entreprise Mundell & Associates. « AprĆØs cette expĆ©rience, raconte-elle, je suis convaincue qu’il est possible de construire des relations familiales au travail.Ā Ā» DeĀ : FocolareĀ : Living a Spirituality of Unity in the United States (New City Press, 2011).

En AlgƩrie, chez les siens

Ā« …nous apprĆ®mes que l’île s’appelait Malte Ā»

La RĆ©publique de Malte est constituĆ©e de trois Ć®les principalesĀ : Malte, Gozo et Comino. Sa position stratĆ©gique en MĆ©diterranĆ©e entre Europe et Afrique lui a valu d’être une forteresse parfaite pour beaucoupĀ : PhĆ©niciens, Romains, Arabes, Aragonais, les Chevaliers de saint Jean, FranƧais et Anglais … Les premiers tĆ©moignages de prĆ©sence humaine sur l’île remontent Ć  5200 avant J.-C. Avec une superficie de 316Ā km2, Malte est un des Ɖtats les plus petits et peuplĆ©s au monde. La population a atteint les 400Ā 000 habitants. Le secteur touristique est un Ć©lĆ©ment fondamental de l’économie maltaise. Malte a Ć©tĆ© une des premiĆØres colonies romaines qui a embrassĆ© le christianisme, amenĆ© par saint Paul vers 60 aprĆØs J.-C. comme il est Ć©crit dans les Actes des ApĆ“tres. Les Maltais sont, pour la trĆØs grande majoritĆ©, catholiques et on recense plus de 360 Ć©glises entre Malte, Gozo et Comino. D’autres dĆ©nominations chrĆ©tiennes sont Ć©galement prĆ©sentes, dont les anglicans, les orthodoxes, les luthĆ©riens, l’Église d’Écosse, les mĆ©thodistes, et d’autres religions comme l’hĆ©braĆÆsme et l’islam. Malte fait partie de l’Union europĆ©enne depuis 2004. Les premiĆØres semences de la spiritualitĆ© de l’unitĆ© sont jetĆ©es dĆ©jĆ  dans les annĆ©es 60. En 1975, il y avait environ 70 personnes qui y adhĆ©raient. La premiĆØre communautĆ© commenƧait Ć  se former, les premiĆØres vocations au focolare se manifestaient et le dĆ©sir d’avoir un Focolare sur l’île et de rĆ©aliser une Mariapolis Ć  Malte s’exprimait. Finalement, en 1979, la premiĆØre mariapolis voit affluer 1000 participants. Et, au dĆ©but des annĆ©es 80, deux centres des Focolari s’établissent. La vie a continuĆ© Ć  grandir et Ć  s’enracinerĀ : l’annĆ©e 1999 a Ć©tĆ© une Ć©tape fondamentale de ce chemin. Chiara Lubich est venue sur l’île pour recevoir le doctorat Honoris Causa en « LittĆ©rature (Psychologie)Ā Ā» de l’UniversitĆ© de Malte, motivĆ© par la contribution donnĆ©e par son charisme pour « cultiver une vision intĆ©grale de la personne humaine dans le domaine de la psychologieĀ Ā». Dans cette perspective de rĆ©flexion est nĆ© ensuite dans un environnement international « Psychologie et communion Ā», rĆ©seau de chercheurs avec le devoir d’approfondir cette approche psychologique originale. Dix ans aprĆØs la remise du doctorat Ć  Chiara, s’est tenu, Ć  Malte, un sĆ©minaire spĆ©cialisĆ© sur la signification psychologique du paradigme relationnel qui Ć©merge de la spiritualitĆ© de l’unitĆ©. Et aujourd’hui aussi la communautĆ© focolarine maltaise est florissante, et il y a quelques milliers de personnes qui, de diffĆ©rentes faƧons, ont Ć©tĆ© touchĆ©es par la spiritualité : riches sont les rapports construits au sein de l’Ɖglise locale et avec d’autres communautĆ©s et Mouvements ecclĆ©siaux. Le fruit concret est le travail qui se fait actuellement sur le chemin vers « Ensemble pour l’Europe 2012 Ā». On travaille en Ć©troite collaboration avec des personnes d’autres dĆ©nominations chrĆ©tiennes, au conseil œcumĆ©nique maltais et aussi avec l’église locale maltaise Ć  la commission œcumĆ©nique diocĆ©saine. Les contacts avec la communautĆ© musulmane sont frĆ©quents et trĆØs amicaux, en particulier lors de certains Ć©vĆ©nements où on a collaborĆ© en travaillant ensemble avec les jeunes. Un des plus rĆ©cents dĆ©veloppements dans le domaine culturel, en particulier dans le domaine mĆ©dical, pĆ©dagogique, sportif, et aussi politico-juridiqueĀ : des membres des Focolari, appartenant aux deux partis politiques principaux, cherchent Ć  donner leur tĆ©moignage de fraternitĆ©. Parmi les diffĆ©rentes initiatives maltaises pour adhĆ©rer Ć  l’Économie de Communion, est nĆ©e, en 1992, l’école d’anglais « The Voice Ā», trĆØs apprĆ©ciĆ©e aussi par le MinistĆØre de l’Éducation pour le climat cordial et accueillant et pour le professionnalisme de l’enseignement. Un accueil que saint Paul, naufragĆ© sur l’île (Ac 27,26), avait aussi expĆ©rimentĆ©. Il y est restĆ© pendant trois mois, laissant – comme l’a rappelĆ© BenoĆ®t XVI lors de son voyage en 2010 – « un signe indĆ©lĆ©bile dans l’histoire de votre paysĀ Ā». Et, Ć  cette occasion, il avait encore rappelĆ© comment, grĆ¢ce Ć  la prĆ©sence de Paul parmi les Maltais, « l’Évangile de JĆ©sus s’est profondĆ©ment enracinĆ© et a produit des fruits non seulement dans la vie des personnes, des familles et des communautĆ©s, mais aussi dans la formation de l’identitĆ© nationale de Malte et dans sa culture vivante et singuliĆØreĀ Ā». LienĀ : Ā www.thevoicelanguageschool.com

En AlgƩrie, chez les siens

Focolari en Italie : nouvel engagement pour le pays

« Le froid, qui a tenaillĆ© toute l’Italie dĆØs la fin de la semaine passĆ©e dĆ©jĆ , pourrait ĆŖtre la mĆ©taphore du niveau et de la complexitĆ© de la crise dans laquelle se trouve l’Italie, Ć©crit Paolo Loriga. En toute conscience, un rendez-vous avec les responsables de chaque niveau du Mouvement des Focolari en Italie avait Ć©tĆ© fixĆ© depuis longtemps, Ć  Castel Gandolfo, du 3 au 5 fĆ©vrier. Un nombre trĆØs important de personnes prĆ©sentes (400), deux jours et demi d’analyse, de dialogue et de discussion, avec un objectif prĆ©cisĀ : que faire de plus et de mieux pour l’Italie d’aujourd’huiĀ ? Les rĆ©sultats indiquent avant tout un engagement communautaire renouvelĆ© dans les besoins du pays, qui se manifeste Ć  travers certaines prioritĆ©s Ć©videntes et partagĆ©es. Ainsi, en ce qui concerne la politique, les Focolari italiens ont dĆ©cidĆ© d’accomplir l’engagement dĆ©jĆ  annoncĆ© par le Mouvement politique pour l’unitĆ©, celui de relancer la rĆ©forme de la loi Ć©lectorale en vigueur. Concernant l’économie et le travail, le rĆ©seau existant entre demande et offre de travail dans toutes les zones du pays sera dĆ©veloppĆ© et rendu plus efficace. Au sujet des jeunes et de la nĆ©cessitĆ© de crĆ©er des emplois, l’incubateur de nouvelles entreprises qui fonctionne Ć  l’échelle rĆ©gionale au PĆ“le entrepreneurial de Loppiano, aux portes de Florence, acquerra une dimension nationale pour offrir des services partout où des emplois peuvent ĆŖtre crƩƩs. En ce qui concerne l’urgence Ć©ducative et la lĆ©galitĆ©, de nouveaux chantiers dĆ©marreront et ceux en cours se dĆ©velopperont, de faƧon Ć  coordonner avec une grande efficacitĆ© les initiatives entreprises, afin que les deux thĆØmes soient le fil conducteur qui unira plusieurs opĆ©rations des Focolari exĆ©cutĆ©es dans les diffĆ©rents territoires du pays. Quant Ć  l’immigration, Ć  l’intĆ©gration et au dialogue interreligieux, une carte mise Ć  jour au niveau national sur les diffĆ©rentes activitĆ©s pour ceux qui arrivent en Italie est devenue nĆ©cessaire. Une photographie analogue devra ĆŖtre prise de la prĆ©sence actuelle des membres du Focolare dans tous les organismes avec la participation de l’Église catholique. Un soutien renouvelĆ© et encore plus convaincu s’est manifestĆ© avec beaucoup de passion sur deux fronts significatifsĀ : le rapport profond avec les communautĆ©s islamiques et les Ć©coles de participation pour jeunes du Mouvement politique pour l’unitĆ©. Dix ont Ć©tĆ© ouvertes depuis novembre dernier. Des rĆ©sultats trĆØs concrets pour le futur du pays.Ā Ā» Paolo Lòriga SourceĀ : CittĆ  Nuova

En AlgƩrie, chez les siens

Logo Focolari : comment le voudrais-tu ?

Nous avons vu des annĆ©es l’étoile jaune Ć  quatre pointes sur fond bleu. Elle a aussi Ć©tĆ© la base graphique de www.focolare.org jusqu’au 22 janvier 2011. Mais Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, avait vu ce symbole plutĆ“t comme le drapeau des CitĆ©s-pilotes du Mouvement. En 2000, elle prĆ©cisait cependantĀ : « J’ai compris, intĆ©rieurement, que le logo du Mouvement des Focolari n’est pas l’étoile, c’est cette Sainte Vierge avec, en dessous, toutes les vocations. [= diffĆ©rents choix de vie] C’est notre (logo). Et alors nous devons Ć©tudier… nous devons chercher une personne artiste qui nous le dessine… ». Chiara se rĆ©fĆ©rait Ć  la reprĆ©sentation de la MĆØre de Dieu dans l’art sacrĆ©, revĆŖtue d’un manteau qui rassemble les diffĆ©rents peuples, les diffĆ©rentes professions… qui avec ses bras accueille tout le monde et en mĆŖme temps est ouverte Ć  tous. Ces instructions ont aussi inspirĆ© le travail pour la mise en page du site officiel international actuel, mais nous sommes conscients que le travail pour la recherche d’un logo, auquel les Focolari au niveau international pourraient s’identifier, est bien plus long et complexe. Pour cette raison, un concours pour la rĆ©alisation du logo du Mouvement des Focolari a Ć©tĆ© ouvert. Un jury de sept professionnels des diffĆ©rents continents Ć©valuera les travaux. Tous sont invitĆ©s Ć  envoyer leurs idĆ©es ou Ć©bauches Ć Ā : azzurro.co@focolare.org Pour plus d’informationsĀ :

En AlgƩrie, chez les siens

Un manteau de neige pour dire au revoir Ć  Marisa

Lundi 6Ā fĆ©vrier, dans la localitĆ© de Cugy, 350 personnes ont pris part Ć  la cĆ©rĆ©monie funĆØbre pour saluer une derniĆØre fois Marisa Baù, en terre helvĆ©tique. La Messe a Ć©tĆ© concĆ©lĆ©brĆ©e par 8 prĆŖtres. Mgr Charles Morerod, Ć©vĆŖque du lieu et MgrĀ Jean-Claude PĆ©risset, nonce apostolique Ć  Berlin, originaire de Estavayer-le-Lac, proche de Montet, ont exprimĆ© dans leur message, leur participation, leur proximitĆ© et leur soutien Ć  la famille et aux focolarini de Montet. MarithĆ© Vuigner, coresponsable du Centre de Montet, a reparcouru briĆØvement les 40 jours vĆ©cus depuis la disparition du 20Ā dĆ©cembre jusqu’au moment de la dĆ©couverte du cadavre et elle a fait un rapide portrait de Marisa Baù. ƀ l’issue de la cĆ©rĆ©monie, le corps a Ć©tĆ© transportĆ© en Italie, accompagnĆ©e de quelques membres de sa famille qui Ć©taient venus Ć  Montet et d’un groupe de focolarini. Le lendemain, mardi 7Ā fĆ©vrier, une grande foule attendait Marisa Ć  l’église du hameau de Sasso di Asiago, pour lui donner l’ultime salutation, au cours des obsĆØques cĆ©lĆ©brĆ©es par le curĆ© de la paroisse de Gallio, le pĆØre Lauderio Dal Bianco. Au nom de la famille, une niĆØce a saluĆ© Marisa, mettant en lumiĆØre son amour pour sa famille et pour la vie. Les rapports de l’autopsie qui devraient Ć©tablir les causes de la mort devraient arriver dans un mois. « Nous sommes face Ć  une situation tragique, douloureuse, dans laquelle nous voyons combien le Mouvement s’identifie plus que jamais avec les drames de l’humanitĆ© d’aujourd’huiĀ Ā», a Ć©crit ces jours-ci Maria Voce aux communautĆ©s du Mouvement. Et elle continue : « Il nous reste, pour nous rĆ©conforter, le tĆ©moignage de la gĆ©nĆ©rositĆ© avec laquelle Marisa s’est donnĆ©e Ć  Dieu, avec laquelle elle a vĆ©cu toutes ces annĆ©es dans une attitude de donation totale aux autres focolarines, au travail qui lui Ć©tait confiĆ© et qu’elle assumait avec responsabilitĆ© et engagement. Croyant plus que jamais dans l’amour de Dieu pour Marisa, continuons Ć  prier pour elle et pour toute sa famille. Lire tout l’article sur CittĆ  Nuova (en italien) – http://www.cittanuova.it/contenuto.php?TipoContenuto=web&idContenuto=333590 Pour infoĀ : area stampa – https://www.focolare.org/area-press-focus/it/news/2012/02/01/marisa-bau-1963-2011/

En AlgƩrie, chez les siens

Semaine de priĆØre pour l’unitĆ© 2012

Approfondir les connaissances rĆ©ciproques, Ć©changer des rapports nouveaux entre chrĆ©tiens de diffĆ©rentes Eglises et promouvoir le style de vie oecumĆ©nique caractĆ©risĆ© par les connaissances rĆ©ciproques, Ć©changer des rapports nouveaux entre chrĆ©tiens et promouvoir le style de vie oecumĆ©nique caractĆ©risĆ© par leĀ Ā  ā€œdialogue de la vieā€ inhĆ©rent Ć  la spiritualitĆ© de l’unitĆ©: de nombreuses occasions pour vivre tout cela durant la Semaine de priĆØre pour l’unitĆ© des chrĆ©tiens. La devise de cette annĆ©e, c’est: ā€œTous, nous serons changĆ©s … dans la victoire … par notre Seigneur JĆ©sus Christā€ (PremiĆØre lettre aux Corinthiens 15,51-58). Nous poursuivrons par quelques brĆØves nouvelles.

Italie – Beaucoup voient dans la Parole de vie du mois de janvier, qui suggĆØre la faƧon de vivre la devise de la Semaine, un instrument prĆ©cieux de sensibilisation oecumĆ©nique. A ModĆØne, elle a Ć©tĆ© distribuĆ©e Ć  toutes les personnes prĆ©sentes Ć  une cĆ©lĆ©bration, suscitant immĆ©diatement des Ć©changes animĆ©s. A Biella, les participants Ć  une rĆ©union qui concluait la Semaine ont Ć©coutĆ© avec enthousiasme la proposition visant Ć  mettre Ć  disposition pour les baptĆŖmes des diffĆ©rents Eglises prĆ©sentes sur le

territoire – Vaudoise, Roumaine-Orthodoxe et Russe-Orthodoxe – l’antique BaptistĆØre qui se trouve Ć  cĆ“tĆ© de la cathĆ©drale catholique, monument du XĆØme siĆØcle, Ć©rigĆ© par des fidĆØles de l’Eglise encore indivise, Ć©rigĆ© avant les multiples divisions. Cela rĆ©pond au souhait de voir l’utillisation du BaptistĆØre pour toutes les Ć©glises multiplier les occasions de rencontre et la connaissance rĆ©ciproque entre les diffĆ©rentes communautĆ©s. A Bari, le groupe oecumĆ©nique, qui est actif toute l’annĆ©e, a, pour la Semaine, organisĆ© une sĆ©rie de moments de priĆØres dans diffĆ©rentes Ć©glises catholiques et Ć©vangĆ©liques et, pour la premiĆØre fois, dans une communautĆ© pentecĆ“tiste – la Christ Victory Church – formĆ©e surtout de fidĆØles d’origine africaine. Avec eux, se sont Ć©tablis des rapports qui vont au-delĆ  de la priĆØre, concrĆØtement, avec des aides pour des visites mĆ©dicales, par la rĆ©colte de vĆŖtements etc.

France – La cĆ©lĆ©bration oecumĆ©nique de Lyon – prĆ©parĆ©e par le ComitĆ© diocĆ©sain pour l’oecumĆ©nisme et le ComitĆ© des responsables d’Ć©glises de Lyon – a Ć©tĆ© retransmise par France 2 et en direct par la radio franƧaise. Les paroles du Cardinal Barbarin ont confirmĆ© le dĆ©sir de travailler pour l’unitĆ©: ā€œ.Ne perdons pas de temps Ć  nous lamenter sur les divisions du passĆ© ou du prĆ©sent, et faisons tout pour en Ć©viter de nouvelles dans le futur… LanƧons-nous hardiment dans l’œuvre de transformation que la RĆ©surrection rend possible”.

Equateur – De Quito, on nous raconte l’expĆ©rience d’un choeur oecumĆ©nique dirigĆ© par une prĆŖtre anglican: Ā«Une expĆ©rience de fraternitĆ© qui, grĆ¢ce Ć  la passion commune pour le chant et pour le dialogue, a fait naĆ®tre des rapports profonds et s’est rapidement transformĆ©e en tĆ©moignage d’unitĆ© trĆØs fort. Outre les Focolari, en font partie des membres de l’Eglise Ć©piscopale, du mouvement Jean XXIII, de la famille salĆ©sienne etc. Le choeur accompagne tous les ans les cĆ©lĆ©brations de laĀ  Semaine de priĆØre et d’autres initiatives oecumĆ©niques. Ces journĆ©es-lĆ , justement, les choeurs ont dĆ©cidĆ© de participer au concours ā€œGroupe musical du 50° anniversaire de la CoopĆ©ration Fraternelle Munich (BaviĆØre) – Equateurā€. Nous espĆ©rons donc que tous, y compris en dehors des frontiĆØres nationales, acquiĆØrent, la certidude de l’unitĆ© pleine et visibleĀ».

En conclusion de la Semaine de priĆØre, BenoĆ®t Ā XVI a constatĆ© les Ā« signes positifs Ā» de la Ā«fraternitĆ© retrouvĆ©eĀ» et d’un Ā« sens partagĆ© des responsabilitĆ©s Ā» face aux dĆ©fis du monde. Il a rappelĆ© en outre comment Ā«la prĆ©sence du Christ ressuscitĆ© nous appelle, nous tous, les chrĆ©tiens, Ć  agir ensemble pour la cause du bien. Unis dans le Christ, nous sommes appelĆ©s Ć  partager sa missionā€. Les nouvelles internationales de retrouvailles fraternelles et de joie le confirment.

En AlgƩrie, chez les siens

GibƬ et DoppiaW : les bandes dessinƩes de Walter Kostner sont en ligne

Ils sont apparu Ć  la tĆ©lĆ©vision, dans les kiosques, les librairies et, surtout, dans les agendas et dans les poches de bon nombre d’entre nous, sur les cartes de vœux envoyĆ©es et reƧues par petits et… grands. Et maintenant ils ont dĆ©barquĆ© sur le web. GibƬ et DoppiaW ont ouvert un site, où tous peuvent trouver un espace de rĆ©flexion sereine grĆ¢ce Ć  des Ć©crits de l’auteur, des jeux et des chants, des lettres et des expĆ©riences d’éducateurs, de jeunes et d’enfants. Mais ce sont les cases de la BD les Ć©lĆ©ments les plus importantsĀ : comme des fenĆŖtres sur leur vie, les brĆØves histoires de GibƬ et DoppiaW nous permettent de les accompagner sur un chemin extraordinaire et Ć  la portĆ©e de tousĀ ; avec pour ingrĆ©dients de l’humour, de la stupeur et de l’innocence. GibƬ et DoppiaW sont en effet nĆ©s ainsi, de l’idĆ©e d’un Ć©ducateur qui cherchait comment aider un adolescent qui vivait un moment difficile. Comment le toucher sans ĆŖtre paternalisteĀ ? Ayant de la facilitĆ© en dessin, voici l’idĆ©eĀ : mettre sur papier un dialogue et des aventures entre deux clowns comme excuse pour transmettre une espĆ©rance qui avait toujours raison d’être. Le reste appartient Ć  l’histoire. Pour la valeur pĆ©dagogique et Ć©ducative de leurs aventures, GibƬ et DoppiaW sont devenus les protagonistes de quelques projets pour les Ć©coles en Italie et ensuite dans de nombreux pays dans le monde. Depuis plus de cinquante ans, Grazia Honegger Fresco est une des auteures les plus influentes d’ouvrages dans le domaine Ć©ducatifĀ : en 2006, elle a publiĆ© GibƬ et DoppiaW dans « il Quaderno MontessoriĀ Ā» (une revue Ć©ducative trimestrielle) et a dĆ©claré : « Ce sont des personnages trĆØs efficaces (…). Il y a la spiritualitĆ© et aussi le divertissement, il y a la joie de vivre (…). Ils semblent ĆŖtre une grande richesse pour les personnesĀ Ā». Comme les meilleurs films, qui en noir et blanc tĆ©moignent de leur Ć¢ge, mais ne le montrent pas du tout, les deux personnages sortis de la vie et de la plume de Walter Kostner ont aussi grandi ces derniĆØres annĆ©es sans jamais devenir grands. Ils portent trĆØs bien le poids des ans et des histoires, grĆ¢ce Ć  la sagesse dont ils font cadeau, mais aussi grĆ¢ce aux rires sains que leur compagnie provoque habituellement chez ceux qui les lisent et les rencontrent. Par un savant Ć©quilibre entre silence et mots, ces deux clowns peuvent parfois aussi devenir dĆ©rangeantsĀ : avec leur sincĆ©ritĆ© effrontĆ©e et la lĆ©gĆØre ironie, GibƬ et DoppiaW bouleversent notre vie tranquille et nous poussent Ć  nous rapprocher du prochain de faƧon concrĆØte et Ć  trouver dans chaque difficultĆ© de la vie le cĆ“tĆ© positif.