Mouvement des Focolari
Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

C’était le dimanche 5 fĆ©vrier, Ć  l’AngĆ©lus. Avant la priĆØre Ć  Marie, le pape a consacrĆ© sa rĆ©flexion Ć  l’Évangile du dimanche, le passage où JĆ©sus guĆ©rit des malades. « MĆŖme face Ć  la mort – commente le pape – la foi peut rendre possible ce qui est humainement impossible. Mais la foi en quoiĀ ? En l’amour de Dieu. VoilĆ  la vraie rĆ©ponse, et le mal est irrĆ©mĆ©diablement vaincuĀ Ā». « De mĆŖme que JĆ©sus a affrontĆ© le Malin avec la force de l’amour qui lui venait de son PĆØre, nous aussi, nous pouvons affronter et vaincre l’épreuve de la maladie en gardant notre cœur immergĆ© dans l’amour de Dieu.Ā Ā» C’est Ć  ce moment que le pape a rappelĆ© l’exemple de Chiara Luce Badano, jeune fille de Sassello qui faisait partie du Mouvement des Focolari et que l’Église a proclamĆ©e bienheureuse le 25 septembre 2010. Le pape a nommĆ© Chiara Luce parmi « les personnes qui ont supportĆ© des souffrances terribles parce que Dieu leur donnait une sĆ©rĆ©nitĆ© profondeĀ Ā». Le pape porte dans son cœur la bienheureuse Chiara Badano « fauchĆ©e dans la fleur de l’âge – a-t-il dit Ć  l’AngĆ©lus – par un mal incurableĀ : tous ceux qui allaient la voir recevaient d’elle lumiĆØre et confianceĀ ! Cependant, dans la maladie, nous avons tous besoin de chaleur humaineĀ : pour rĆ©conforter une personne malade, une proximitĆ© sereine et sincĆØre compte plus que les parolesĀ Ā». Ce n’est pas la premiĆØre fois que BenoĆ®t XVI cite l’exemple de Chiara Luce pour proposer aux communautĆ©s chrĆ©tiennes un exemple de confiance en l’amour de Dieu. Il l’avait dĆ©jĆ  fait Ć  Palerme où il avait demandĆ© aux jeunes de mieux la connaĆ®treĀ : « Une courte vieĀ Ā», avait-il dit, durant laquelle elle a su donner « un message Ć©tonnantĀ Ā». « Dix-neuf annĆ©es pleines de vie et de foi. De douleur aussi, pour les deux derniĆØres, vĆ©cues dans la foi et dans la joie qui venait de son cœur empli de DieuĀ Ā». C’est avec cette lumiĆØre dans le cœur que BenoĆ®t XVI a rappelĆ© Ć  l’AngĆ©lus du 5 fĆ©vrier la journĆ©e mondiale du malade que l’Église cĆ©lĆ©brera samedi prochain 11 fĆ©vrier, fĆŖte de Notre Dame de Lourdes. Les parents Interview vĆ©cu comme une lumiĆØre claire sur la maladie

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Inde : un pays continent

L’Inde, sous-continent de plus d’un milliard 170 millions d’habitants, pourrait bientĆ“t dĆ©passer la Chine en termes de population. Un pays Ć  la croissance rapide, parmi les plus grandes Ć©conomies mondiales, et en mĆŖme temps avec un taux Ć©levĆ© d’analphabĆ©tisme, de pauvretĆ© et de malnutrition. Une grande diversitĆ© religieuse, Ć  majoritĆ© hindoue avec 80Ā % et 2,3Ā % de minoritĆ© chrĆ©tienne. On comprend pourquoi, parmi les dialogues les plus dĆ©veloppĆ©s par les Focolari dans cette nation, il y a justement le dialogue interreligieux, en particulier avec le monde hindou. Le Mouvement des Focolari est prĆ©sent en Inde depuis 1980. Aujourd’hui, il y a des centres des Focolari Ć  Mumbai, Bangalore, Goa et New Delhi qui promeuvent diffĆ©rentes activitĆ©sĀ : Mariapolis, rencontres mensuelles pour adultes, familles et jeunes. Dans diffĆ©rentes villes – Vasai, Pune, Panjim, Margao, Vasco, Trichy – il y a des groupes actifs de personnes qui adhĆØrent Ć  l’esprit des Focolari. DiffĆ©rents microprojets sociaux fleurissent autour des communautĆ©s du Focolare pour l’éducation des enfants, pour la promotion humaine de la femme et comme soutien aux familles en difficultĆ©, aussi avec les soutiens Ć  distanceĀ : les plus connus sont « Ilanthalir Ā» (jeunes pousses en langue Tamil) dans le sud de l’Inde et Ć  Mumbai « Udisha Ā» – « Le rayon de soleil qui annonce une nouvelle aubeĀ Ā». NĆ©s pour « montrer une rĆ©ponse concrĆØte Ć  la pauvretĆ© qui nous entoureĀ Ā», ils comprennent aujourd’hui environ 2400 enfants en tout, ainsi que leur famille. Ils se sont particuliĆØrement engagĆ©s Ć  diffuser les valeurs de la fraternitĆ© universelle dans le monde des adolescents en sensibilisant des jeunes de toutes les religions lors de diffĆ©rentes manifestations, aussi au niveau international. En 2009, le SupercongrĆØs – rendez-vous traditionnel des Jeunes pour un monde uni – s’est tenu prĆ©cisĆ©ment Ć  Coimbatore, accueillant en Inde des adolescents du monde entier. Il y a aussi beaucoup de microrĆ©alisations, racontĆ©es lors de la rĆ©cente rĆ©union d’HumanitĆ© Nouvelle (Mumbai, septembre 2011). Parmi les participants, un mĆ©decin de Goa qui a donnĆ© vie Ć  une clinique mobile, la Prabhu Prasad Clinic, en mettant ensemble les services de diffĆ©rents mĆ©decins, avec un champ d’action et de soin qui va des personnes Ć¢gĆ©es aux enfants. Chiara Lubich a visitĆ© l’Inde plusieurs fois, dans le cadre du dialogue avec les frĆØres hindous, aprĆØs avoir connu, Ć  travers la ConfĆ©rence Mondiale des Religions pour la Paix, Dr Aram, fondateur de Shanti Aram. En 2001, Ć  Coimbatore (Tamil Nadu), elle reƧoit le Prix « DĆ©fenseur de la PaixĀ Ā» de la part de Shanti Ashram et du Mouvement Sarvodaya. Elle y retourne ensuite en 2003 où, au Centre de culture indienne Bharatiya Vidya Bhavan, comme il lui a Ć©tĆ© demandĆ©, elle communique sa vocation spĆ©cifique Ć  l’unitĆ© et Ć  la fraternitĆ© universelle. Ont suivi et continuentĀ : tables rondes, confĆ©rences, Ć©changes de visites et de nombreux symposiums, dont le dernier en dĆ©cembre 2011. Des occasions de dialogue, de pas en avant dans la construction de rapports de fraternitĆ© vraie avec le monde hindou, comme en tĆ©moigne, par exemple, le docteur Vijaya Bhatia, professeur de Yoga, qui est intervenue lors du 4e symposium hindou-chrĆ©tien « Lire, interprĆ©ter et vivre les Ɖcritures pour rĆ©aliser la paix et la fraternitĆ© universelleĀ Ā». Un idĆ©al de vie qui se concrĆ©tise au quotidien, comme pour cette jeune de Mumbai qui a prĆ©fĆ©rĆ© donner Ć  une personne dans le besoin son propre argent rĆ©coltĆ© avec difficultĆ© pour payer une facture mĆ©dicale trĆØs Ć©levĆ©e. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le mĆŖme soir elle reƧoit un appelĀ : c’était l’administration de l’hĆ“pital qui, pour une erreur de calcul, lui devait 300 roupiesĀ ! C’est l’expĆ©rience de vivre l’Évangile qui se reflĆØte non seulement dans la sphĆØre personnelle et privĆ©e, mais aussi dans le social. Les statistiques peuvent effrayer, mais en visant Ć  ĆŖtre « le changement que tu veux voir dans le mondeĀ Ā», comme l’enseignait Gandhi, les semences de fraternitĆ© continuent Ć  grandir.  

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Inde, comment je vis la RĆØgle d’Or

Je m’appelle Vijaya Bhatia, je suis hindoue et j’adhĆØre Ć  l’esprit du Mouvement des Focolari depuis 1988. Le contact avec Chiara Lubich m’a aidĆ©e Ć  mieux comprendre ma religion. Il m’a rendue plus gĆ©nĆ©reuse dans le partage des pensĆ©es, des biens matĆ©riels et de tout ce que j’ai, mais, Ć  ma grande surprise, quand je donne quelque chose, je reƧois le centuple. J’en ai dĆ©jĆ  fait l’expĆ©rience plusieurs fois. Comme lorsque j’ai donnĆ© Ć  une femme deux de mes nouveaux vĆŖtements et, le jour suivant, j’ai reƧu trois habits de ma famille. En 2005, ma maison a Ć©tĆ© inondĆ©e Ć  cause de fortes pluies. En rentrant, je ne savais pas quoi faireĀ : je n’avais pas assez d’argent pour acheter une nouvelle maisonĀ ! ƀ quelques pĆ¢tĆ©s de maison, il y avait la maison de ma cousine, qui a aussi subi des dommages, mais moins graves. J’ai pensé : je ne peux rien faire pour ma maison, mais au moins je peux l’aider. J’ai donc tĆ©lĆ©phonĆ© Ć  des membres de ma famille en les invitant Ć  contribuerĀ : nous avons rĆ©coltĆ© 50Ā 000 roupies. Elle n’en croyait pas ses yeux… et moi non plusĀ : quelques jours plus tard, j’ai reƧu, d’une source anonyme, le double de l’argent nĆ©cessaire pour ma maisonĀ ! Une nuit, durant l’hiver, j’étais dans mon lit bien au chaud, quand je me suis rendue compte qu’il y avait de nombreux travailleurs Ć  la journĆ©e qui dormaient dehors, au froid. Je n’ai pas rĆ©ussi Ć  trouver le sommeil. J’ai pensĆ© Ć  la rĆØgle d’or : « Fais aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasseĀ Ā». Le jour suivant, je suis allĆ©e acheter des couvertures pour ces personnes. J’ai choisi les meilleures et plus moelleuses, au lieu des dures bon marchĆ©. Puis j’ai vu qu’il y avait aussi beaucoup d’enfants. Je suis allĆ©e au magasin où ils s’approvisionnaient et j’ai demandĆ© au commerƧant s’ils avaient achetĆ© du lait. Le propriĆ©taire m’a dit qu’ils l’ont achetĆ© pour les plus petits, mais pas pour les enfants plus Ć¢gĆ©s. J’ai donnĆ© de l’argent au propriĆ©taire du magasin pour qu’il puisse donner du lait Ć  tous. Cela dure depuis plus de trois ans maintenant. Un jour, une patiente est arrivĆ©e, une femme hindoue qui souffrait de dĆ©pression, de tension Ć©levĆ©e, d’insomnie, de ballonnement, etc. En Ć©coutant son histoire, j’ai compris que ses problĆØmes ont commencĆ© le jour où sa fille a Ć©pousĆ© un jeune musulman. Elle l’a rejetĆ©e depuis lors. Je peux comprendre la souffrance de cette femme. Lorsque j’étais petite, nous avons tout perdu suite Ć  la partition de l’Inde et du Pakistan. Nous avons dĆ» quitter notre maison au Pakistan et venir en Inde. Mais moi, avec le temps, j’ai compris que nous ne pouvons pas vivre en alimentant dans notre cœur la haine Ć©prouvĆ©e par le passĆ©. J’ai donc expliquĆ© Ć  cette femme que lorsqu’elle avait semĆ© la graine de la haine dans son Ć¢me, le rĆ©sultat a Ć©tĆ© un arbre de haine, cause principale de tous ses problĆØmes. Si elle voulait vraiment ĆŖtre guĆ©rie, elle devait pardonner et semer la graine de l’amour dans son cœur. Je croyais qu’elle avait compris, et je lui ai prescrit un mĆ©dicament. Lorsqu’elle est revenue, elle avait encore tous ses problĆØmes et j’ai compris qu’elle n’avait rien fait. Alors j’ai pensĆ© que je pouvais le faire Ć  sa placeĀ : j’ai pris le tĆ©lĆ©phone, je l’ai fait parler avec sa fille pour l’inviter – elle et son mari – Ć  dĆ®ner le soir mĆŖme chez elle. Deux mois plus tard, comme le rapport avec sa fille et son gendre s’était amĆ©liorĆ©, son Ć©tat de santĆ© s’était aussi amĆ©liorĆ©. Un jour, j’ai eu la grande joie de les voir tous ensemble dans ma cliniqueĀ : c’était comme voir un fragment vivant dans la mosaĆÆque de la fraternitĆ© « universelleĀ Ā». TĆ©moignage apportĆ© durant le 4e Symposium hindou-chrĆ©tien, Mumbai, 10-14 dĆ©cembre 2011

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Udisha, une aube nouvelle

Mumbai est le centre Ć©conomique de l’Inde et une des villes les plus grandes et les plus peuplĆ©es du Pays. Mais une grande partie de ses vingt millions d’habitants vivent dans les rues ou dans les taudis, les bidonvilles qui constellent le panorama urbain. Dans l’un d’eux situĆ© Ć  quarante minutes de train du centre-ville, au nord-ouest, quatre cent mille personnes habitent dans des conditions d’extrĆŖme pauvretĆ©. C’est justement ici qu’en 1997 – Ć  partir du dĆ©sir d’aider quelques familles du bidonville – est nĆ© un projet social en collaboration avec le ā€˜ā€™Soutient Ć  distance’’d’Actions pour Familles Nouvelles (AFN). En 2001, durant sa premiĆØre visite en Indes, Chiara Lubich a encouragĆ© Ć  poursuivre et dĆ©velopper cette activitĆ© comme ā€˜ā€™rĆ©ponse concrĆØte Ć  la pauvretĆ© qui nous entoure’’. DĆØs lors le projet a grandiĀ : aujourd’hui 115 enfants et jeunes y participent, ils ont de 4 Ć  22 ans. Les activitĆ©s visent Ć  soutenir la formation scolaire, soigner la nutrition et la santĆ©, amĆ©liorer la qualitĆ© de vie des jeunes et des familles. En 2004 le projet a pris le nom deā€˜ā€™Udisha’’ qui signifie ā€˜ā€™Le rayon de soleil qui annonce une aube nouvelle’’. Aujourd’hui, Udisha participe aussi au projet Schoolmates (camarades de classe) imaginĆ© pour promouvoir un lien entre les classes et les groupes de garƧons et de filles de diffĆ©rents pays, et soutenir de micro-projets de solidaritĆ©. Le groupe qui coordonne le projet est formĆ© de quelques focolarini, des enseignants et des collaborateurs. Parmi eux, une psychologue, et un mĆ©decin qui met Ć  disposition son hĆ“pital pĆ©diatrique, travaillant gratuitement. Le Cardinal et les Ć©vĆŖques de la ville ont plusieurs fois exprimĆ© le fait qu’ils apprĆ©ciaient le tĆ©moignage donnĆ© par Udisha où se concrĆ©tise la ligne d’action en faveur des plus pauvres apparue au Synode diocĆ©sain. De mĆŖme au niveau paroissial s’est crƩƩe une intense collaboration avec les diverses associations prĆ©sentes. GrĆ¢ce Ć  quelques Gen2, Udisha est reconnue par l’UniversitĆ© comme centre où Ā peuvent avoir lieu les heures de ā€˜ā€™service social’’ demandĆ©es par le programme scolaire. Principales activitĆ©sĀ :

  • Formation scolaire. En Indes, les Ć©coles ont 70 – 80 Ć©lĆØves par classe. Cela rend difficile de suivre individuellement les Ć©lĆØves, et pour passer les examens, ils sont tous obligĆ©s de suivre des cours de rĆ©visions privĆ©s et trĆØs chers. Les jeunes les plus pauvres ne peuvent pas se permettre cette dĆ©pense, et ils sont contraints Ć  abandonner les Ć©tudes. Ā Pour cela, Ć  Udisha on offre gratuitement les cours de rĆ©vision des diffĆ©rentes matiĆØres. En outre on essaie de couvrir les frais pour les taxes scolaires, l’acquisition du matĆ©riel didactique et les uniformes pour les enfants. PĆ©riodiquement on organise des activitĆ©s extra-scolaires Ć  fin culturelle et rĆ©crĆ©ative.
  • Formation interculturelle. A Udisha, des personnes de diverses religions vivent ensembleĀ ; ce sont des chrĆ©tiens, des indous et des musulmans. Parmi les objectifs du projetĀ : contribuer Ć  construire une intĆ©gration culturelle, religieuse et linguistique entre les enfants, mais aussi entre les diffĆ©rentes gĆ©nĆ©rations. Pour cela on propose des Ć©changes d’expĆ©riences et d’activitĆ©s, en collaborant en particulier avec le Shanti Ashram de Coimbatore.
  • Assistance mĆ©dicale. De nombreux enfants et jeunes sont victimes de malnutrition. Ils sont aussi des sujets Ć  risque pour les Ć©pidĆ©mies saisonniĆØres liĆ©es aux pluies ou aux inondations. Pour cela, durant l’annĆ©e on effectue des visites mĆ©dicales collectives en impliquant les mĆ©decins de la zone et en collaborant avec d’autres organisations. On essaie aussi d’intĆ©grer Ā un rĆ©gime familial avec des protĆ©ines, et des vitamines au moyen d’une distribution de repas adĆ©quat et de complĆ©ments alimentaires reconstituants. Depuis quelques temps a commencĆ© une activitĆ© de counseling (consultations) pour les enfants et les parents.
  • Formations pour les parents. Des rencontres d’approfondissement et de comparaisons sur des thĆ©matiques familiales sont organisĆ©es pĆ©riodiquement pour les parents. Ce sont des occasions pour un Ć©change enrichissant d’expĆ©riences, de conseils et de points de vue.
  • Micro-crĆ©dit. Depuis un an a commencĆ© Ć  Udisha une petite expĆ©rience de micro-crĆ©dit qui implique soixante mamans des enfants accueillis. RassemblĆ©es en trois groupes, Ć  travers des rencontres mensuelles elles sont formĆ©es sur le micro-crĆ©dit dans un climat de confiance rĆ©ciproque indispensable pour le bon fonctionnement de l’activitĆ©. Cette annĆ©e la distribution des prĆŖts commencera.

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    Genfest : la prƩparation continue

    « Le Genfest aura pour message centralĀ : l’UnitĆ©. Le titre choisi estĀ : « let’s bridgeĀ Ā» (construisons des ponts)Ā Ā», raconte Ark Tabin, 23 ans, philippin. La mĆ©taphore de la construction d’un pont sera utilisĆ©e comme symbole de la construction de relations authentiques, ce sera le fil conducteur du programme qui se dĆ©roulera au Palais des Sports de Budapest (qui peut contenir jusqu’à 12Ā 500 personnes) et sur des ponts qui enjambent le Danube, du 31 aoĆ»t au 2 septembre 2012. L’organisation de cet Ć©vĆØnement est dĆ©jĆ  une expĆ©rience d’unitĆ©, qui se fonde sur l’effort continu de l’accueil et de l’écoute de l’autre qui porte au dialogue vrai et Ć  la construction de relations profondes. Une nouvelle Ć©tape de cette expĆ©rience se dĆ©roulera les 11 et 12 fĆ©vrier prochains avec environ 70 jeunes qui se retrouveront Ć  Sassone (prĆØs de Rome), pour continuer la prĆ©paration du programme de cette 10ĆØme Ć©dition. « MĆŖme si nous attendons beaucoup de ce Genfest, nous sentons qu’il ne peut pas rester seulement un Ć©vĆØnement, mĆŖme un grand Ć©vĆØnement, mais qu’il doit devenir l’étape d’un parcours, point d’arrivĆ©e et de dĆ©part pour la construction du Monde Uni. Nous avons besoin aujourd’hui de ce tĆ©moignage d’unitĆ©, nous ne pouvons pas revenir en arriĆØreĀ Ā», rappelle Thyrseane Tupinamba, 23 ans, brĆ©silienne, qui fait partie de l’équipe centrale de l’organisation du Genfest avec d’autres jeunes et adultes de provenance trĆØs diverses (Etats Unis, Hongrie, Argentine, Italie, BrĆ©sil…). Des jeunes Ć  partir de 17 ans (18 pour la France) de plus de 40 pays, ont dĆ©jĆ  confirmĆ© leur prĆ©sence au Genfest en Hongrie. Une avant-premiĆØre du programme est disponible sur la page web www.genfest.org En anglais, portugais, polonais, italien et espagnol vous pourrez trouver la page facebook officielle du Genfest. Suivez-nousĀ !

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    Juniors, l’Evangile en poche, jusqu’aux extrĆ©mitĆ©s de la terre

    «Être JĆ©sus 24 heures sur 24Ā» Ć©tait le titre du congrĆØs australien dĆ©diĆ© aux Juniors qui a eu lieu au Centre Mariapolis de Melbourne, en Australie. Ā 115 juniors de 9 Ć  17 ans, en provenance de diffĆ©rentes villes du pays, mais aussi de Nouvelle ZĆ©lande et de Nouvelle CalĆ©donie. A cette occasion, sont venus Nadia Xodo et Agostino Spolti, responsables mondiaux du Mouvement Juniors pour un Monde Uni. La rencontre a durĆ© cinq jours. Elle a pu se rĆ©aliser grĆ¢ce Ć  une communion des biens mise en acte, durant toute l’annĆ©e derniĆØre par les Juniors avec des familles et des amis. MĆŖme les magasins et les marchĆ©s de la rĆ©gion ont voulu contribuer en donnant des fruits, des lĆ©gumes, du pain, de la viande et des boissons. Le programme prĆ©voyait des moments d’approfondissement sur l’Evangile, comment le mettre en pratique, mais aussi des espaces de dialogue et de partage d’expĆ©riences de vie. Ā«Les moments de communion ont Ć©tĆ© profonds – dit Madeline – et nous ont aidĆ©s Ć  comprendre que nous ne sommes pas seuls Ć  essayer d’être un autre JĆ©sus Ć  tout moment de notre vieĀ». La remise d’un exemplaire de l’Evangile Ć  chacun a Ć©tĆ© un moment solennel. Ā«J’ai vraiment senti la prĆ©sence de JĆ©sus – affirmait un des ados – comme si c’était Lui en personne qui nous remettait Sa ParoleĀ». La lecture de l’Evangile de ce jour-lĆ , avec l’appel des apĆ“tres, a mis une rĆ©solution dans le coeur de chacun: vivre l’Evangile dans son propre milieu comme apĆ“tres envoyĆ©s par Dieu, aujourd’hui, pour l’évangĆ©lisation de ces terres. Le deuxiĆØme Ć©vĆ©nement a eu comme cadre la Nouvelle ZĆ©lande, merveilleux archipel de hautes montagnes avec une mer cristalline. Au camp de ā€œRun4unityā€ de Lower Hutt, ont participĆ© 60 juniors de tous Ć¢ges. Le thĆØme: l’actualisation de la vie de l’Evangile dans nos villes. Beaucoup d’ados ainsi que leurs familles, en tant que rĆ©fugiĆ©s, provenaient d’autres pays. Des expĆ©riences fortes, souvent douloureuses, mais vĆ©cues dans un profond rapport ā€œen cœur Ć  coeurā€ avec Dieu. Ensemble, ils ont ensuite approfondi l’action Ā«Colorons la villeĀ» que les Juniors pour un Monde Uni ont lancĆ© au niveau mondial pour aider les personnes seules ou dĆ©favorisĆ©es de leurs villes,. Beaucoup d’idĆ©es ont jailli pour rĆ©aliser cette action, comme ces activitĆ©s qui impliquent les ados de la population aborigĆØne. DerniĆØre Ć©tape, Perth. La rencontre s’est caractĆ©risĆ©e comme une journĆ©e itinĆ©rante: les juniors ont accompagnĆ© Nadia et Agostino Ć  travers cette magnifique ville où les beautĆ©s naturelles et les quartiers modernes dessinent des paysages trĆØs harmonieux. Ainsi, entre les rives du fleuve Swan et celles de l’OcĆ©an Indien, les Juniors ont racontĆ© l’histoire de la ville, ses contrastes entre colonisateurs et aborigĆØnes, ses caractĆ©ristiques et problĆ©matiques d’aujourd’hui. Puis s’est ouvert un dialogue sur l’engagement dans la vie chrĆ©tienne, mais aussi sur la responsabilitĆ© et la beautĆ© de la rĆ©ponse de chacun Ć  l’appel de Dieu. En se saluant, ils ont exprimĆ© le dĆ©sir de continuer Ć  se rencontrer pour approfondir la vie de l’Evangile et pouvoir inviter leurs amis, en vue Ć©galement du relais mondial Ā«Run4unityĀ» du 12 mai prochain, auquel, les Juniors de cette rĆ©gion, Ć  l’extrĆŖme ouest du monde, seront parmi les premiers Ć  lancer le dĆ©part.

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    Une focolarine uruguayenne nommƩe consultrice du CPCS

    Comment avez-vous reƧu cette nouvelle ?

    Avec surprise et joie. Le mot qui m’est venu spontanĆ©ment estĀ : « servirĀ Ā», selon l’enseignement de JĆ©sus. Aujourd’hui, il s’agit de servir l’Eglise et, Ć  travers elle, la sociĆ©tĆ©.

    Vos premiĆØres impressionsĀ ?

    La premiĆØreĀ : pouvoir donner ma contribution dans une dimension de communication en dialogue. La seconde concerne le groupe de consulteurs, composĆ© de prĆŖtres, de religieux, d’une religieuse, d’une laĆÆque et de quelques laĆÆcsĀ : l’Eglise dans ses diffĆ©rentes vocations, charismes et dans l’interculturalitĆ©.

    Quelles sont votre formation et votre expérience dans le domaine de la communication sociale ?

    Je suis diplĆ“mĆ©e en Communication Sociale, Sciences sociales et Doctrine sociale de l’Eglise. Mes premiĆØres Ć©tudesĀ : Enseignement PĆ©dagogique, Ć  Montevideo, ma ville natale. Plus tard, j’ai fait une formation en Communication Populaire et d’Analyste enĀ Communication Sociale Ć  Buenos Aires. Ensuite, une MaĆ®trise en Sociologie Ć  l’UniversitĆ© GrĆ©gorienne de Rome, et un Master en Doctrine Sociale de l’Eglise Ć  l’UniversitĆ© du Latran. Enfin, toujours Ć  l’UniversitĆ© GrĆ©gorienne, j’ai fait un doctorat en Sciences sociales, avec spĆ©cialisation en communication. Mon travail s’est dĆ©veloppĆ© dans le domaine de la communication, non seulement sous l’aspect thĆ©orique, mais aussi comme pratique sociale dans la construction rĆ©ciproque entre thĆ©orie et pratique.

    Quelle est aujourd’hui votre expĆ©rience au CELAM?

    Depuis six ans, j’y participe en tant que Consultrice en communication, et en tant que telle j’étais prĆ©sente Ć  la VĆØme ConfĆ©rence GĆ©nĆ©rale de l’Episcopat Latino-amĆ©ricain (CELAM) Ć  Aparecida (BrĆ©sil). Une telle expĆ©rience m’a profondĆ©ment marquĆ©e, par le constat personnel que la dimension sociale est constitutive du peuple latino-amĆ©ricain. Le CELAM, depuis sa fondation en 1955, est nĆ© avec un engagement fort de dialogue et de communion permanents avec l’Eglise universelle, propre Ć  son Ć©tat latino-amĆ©ricain. Les ConfĆ©rences GĆ©nĆ©rales de l’Episcopat de Medellin, Puebla, Santo Domingo et Aparecida, tĆ©moignent de ce dĆ©sir, en lien avec le Concile Vatican II. Je crois que le statut de consultant du CPCS, en tant que membre du CELAM, peut aider Ć  construire des ponts, mĆŖme s’il existe dĆ©jĆ  une grande communion entre ces deux composantes de l’Eglise.

    De quelle faƧon la spiritualitƩ de Chiara Lubich influe-t-elle sur votre action ?

    Ma premiĆØre vocation se fonde sur la SpiritualitĆ© de l’unitĆ© : partager le « rĆŖveĀ Ā» de JĆ©sus, « Que tous soient unĀ Ā». J’ai connu la spiritualitĆ© des Focolari dans les annĆ©es soixante-dix, alors que, comme tous les jeunes latino-amĆ©ricains, je cherchais un projet de vie capable de transformer la rĆ©alitĆ©. Dans la spiritualitĆ© de Chiara, j’ai trouvĆ© JĆ©sus vivant, et j’ai appris Ć  incarner l’Evangile avec beaucoup d’autres jeunes, ensemble, dans une communautĆ© ouverte Ć  tous, en construisant une citĆ©-pilote – la Mariapolis Lia – qui dirait Ć  la sociĆ©té : le Commandement Nouveau de JĆ©sus peut s’incarner, la prĆ©sence de JĆ©sus parmi les personnes unies en son nom est une rĆ©alitĆ© visible, capable de transformer la sociĆ©tĆ©. Le temps a passĆ©, et cette expĆ©rience a continuĆ© dans les diffĆ©rentes communautĆ©s du Mouvement où je suis allĆ©e. Jusqu’à aujourd’hui, ici Ć  BogotĆ , avec l’affable peuple colombien.

    C’est avec l’amour pour l’Eglise que Chiara Lubich nous a transmis avec sa vie que j’assume avec joie ce nouveau service.


    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    Marisa nous a quittƩs

    En ces moments de souffrance et de stupeur, nous voulons assurer combien nous nous sentons proches des membres de sa famille et de tous ceux qui au cours de toutes ces annĆ©es, ont expĆ©rimentĆ© l’amitiĆ© de Marisa et l’accueil chaleureux qu’elle rĆ©servait Ć  tous. Marisa Baù, nĆ©e le 12Ā mai 1963 Ć  Asiago (Vicence, Italie), avant-derniĆØre de huit enfants, devenue orpheline de mĆØre Ć  l’âge de 15 ans, s’était prodiguĆ©e pour prendre soin de ses frĆØres et sœurs restĆ©s Ć  la maison. AprĆØs avoir travaillĆ© deux ans dans une usine, diligente et crĆ©ative, elle avait mis en route, avec deux collĆØgues, un petit atelier de confection. Elle a connu la spiritualitĆ© du mouvement des Focolari en 1980, y adhĆ©rant immĆ©diatement et avec gĆ©nĆ©rositĆ©. Ayant ressenti la vocation de se consacrer Ć  Dieu en tant que focolarine, elle a quittĆ© sa famille en 1991 pour le focolareĀ : d’abord Ć  Padoue, où elle a terminĆ© ses Ć©tudes de comptabilitĆ©, puis en 1992 Ć  la citĆ©-pilote internationale de Loppiano (Florence, Italie), gardant toujours un lien Ć©troit avec toute sa famille. AprĆØs cette pĆ©riode de formation, Marisa est allĆ©e au Centre de Montet (Broye), en Suisse, où elle a travaillĆ© dans l’atelier de confection pour enfants et dont elle Ć©tait, depuis 1994, responsable du secteur de production. En 1998, en raison de ses qualitĆ©s humaines et spirituelles, elle a assumĆ© une responsabilitĆ© en tant que formatrice du Centre. PersonnalitĆ© crĆ©ative et tenace, Marisa Ć©tait estimĆ©e de tous pour la qualitĆ© de ses relations, son sens des responsabilitĆ©s et son altruisme. Toutes ces annĆ©es, Marisa a fait la connaissance de trĆØs nombreuses personnes qu’elle a beaucoup aimĆ©es. C’est ce que dĆ©montre l’avalanche de messages arrivĆ©s du monde entier sur les rĆ©seaux sociauxĀ : « Elle est partie elle aussi, elle qui a tant donnĆ© aux autres et continuera Ć  le faire de lĆ -hautĀ ! » ; « Une trĆØs grande tristesse… il ne reste qu’à prier pour elle, pour sa famille et tous ceux de Montet… J’ai rencontrĆ© Marisa et son sourire reste gravĆ© en moiĀ ! » ; « Marisa est quelqu’un de trĆØs spĆ©cial pour moi. Elle fait partie de mon histoireĀ !Ā Ā». La maman d’une focolarine Ć©crit : « J’ai suivi avec anxiĆ©tĆ© tout ce qui s’est passĆ© en me mettant Ć  la place de la famille de Marisa… Je n’oublierai pas de prier pour elle et pour toutes les focolarines du mondeĀ Ā». Et une personne qui a travaillĆ© avec elleĀ : « Je suis avec vous dans cette souffrance, je prie spĆ©cialement pour la famille, je suis proche de vous. J’ai travaillĆ© Ć  ses cĆ“tĆ©s pendant trois ans Ć  Montet et je remercie Dieu pour chaque minute passĆ©e ensembleĀ Ā». Nous voulons nous souvenir d’elle comme « d’une personne merveilleuse – ce sont les paroles de MarithĆ© Vuigner, coresponsable du Centre de Montet -, toujours prĆŖte Ć  accueillir les autres. Une personne sur qui on pouvait toujours compter, agrĆ©able et charmante. TrĆØs liĆ©e Ć  sa trĆØs belle famille nombreuse Ā». Pour plus d’informations : https://www.focolare.org/area-press-focus/fr/news/2012/02/01/marisa-bau-1963-2011/

    Ilanthalir

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    Avertissement : toutes les informations gĆ©ocodifiĆ©es figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets reprĆ©sentĆ©s (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systĆØmes de localisation ou de navigation peuvent ĆŖtre imprĆ©cis ou erronĆ©s pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    La police helvétique est maintenant sûre que le corps retrouvé est celui de Marisa Baù

    L’identificationĀ  n’est pas encoreĀ  officielle mais la police helvĆ©tique est maintenant sĆ»re que le corps retrouvĆ©, il y a deux jours Ć  Cugy, est celui de Marisa Baù. C’est ce que confirme une rĆ©union tenue par le procureur chargĆ© de l’affaire avec les membres de la famille de Marisa et les responsables du Centre de Montet. Marisa Baù avait disparu du Centre du mouvement des Focolari Ć  Montet (Broye), en Suisse, le 20Ā dĆ©cembre 2011. Les recherches faites depuis, n’avaient donnĆ© aucun indice (voir info). Mais lundi 30Ā janvier, la police a donnĆ© cette informationĀ : le corps d’une femme a Ć©tĆ© trouvĆ© dans un hangar agricole, aux alentours de la localitĆ© de Cugy, dans un espace rĆ©servĆ© au stockage des balles de foin. L’agriculteur qui s’occupe de cette entreprise agricole dit qu’il passe frĆ©quemment par cet espace, mais ce n’est que lorsqu’il a dĆ» dĆ©placer une partie du foin qu’il s’est aperƧu de la prĆ©sence du corps. La police et la famille souhaitent que dā€˜autres vĆ©rifications soient effectuĆ©es pour comprendre les causes du dĆ©cĆØs. On procĆ©dera donc Ć  l’autopsie et aux examens corrĆ©latifs qui pourraient demander plusieurs semaines. Les enquĆŖtes ne seront pas poursuivies au cas où aucune implication extĆ©rieure ne sera dĆ©montrĆ©e.

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    Nigeria : sauvƩes in extremis

    « Je m’appelle F. et je viens de Jos, au Nigeria. Dans notre ville, une crise politique, ethnique et religieuse est en cours depuis 2001. Des milliers de vies et de nombreuses propriĆ©tĆ©s ont Ć©tĆ© perdues. Il existe aujourd’hui une profonde division entre chrĆ©tiens et musulmans, au point de nous voir comme des ennemis et de nous regarder avec une grande mĆ©fiance. Nous vivons constamment dans la peur, sans connaĆ®tre quel sera notre destin l’instant d’aprĆØs. Un de mes collĆØgues a Ć©tĆ© impliquĆ© dans un accident et on nous a demandĆ© d’aller le voir. Lui Ć©tant musulman, personne ne s’est offert pour y aller, prĆ©cisĆ©ment parce que nous sommes Ć  Jos et que les chrĆ©tiens ne vont pas dans les zones musulmanes, tout comme les musulmans ne rendent pas visite aux chrĆ©tiens. Je me suis portĆ©e volontaire pour aller chez lui, bien qu’au dĆ©but j’étais un peu rĆ©ticente, mais une voix intĆ©rieure continuait Ć  me dire d’y aller. J’ai aussi rĆ©ussi – en insistant un peu – Ć  convaincre une amie de venir avec moi. Nous sommes arrivĆ©es chez mon collĆØgue trĆØs apeurĆ©es. En entrant, nous avons Ć©tĆ©, bien au contraire, reƧues chaleureusement par lui et par sa famille. Ils Ć©taient vraiment contents de nous voirĀ ! Quelque temps plus tard, je rentrais Ć  la maison aprĆØs le travail, tard le soir, avec cette mĆŖme amie, lorsque sa voiture est tout d’un coup tombĆ©e en panne prĆØs d’une position musulmane. Aucune de nous deux n’avait de crĆ©dit sur son tĆ©lĆ©phone mobile pour appeler Ć  l’aide. LĆ , quelque part dans le noir, il y avait des malfaiteurs musulmans qui rĆ©glaient leurs affaires. Notre priĆØre Ć  ce moment-lĆ  a Ć©té : « Seigneur, envoie-nous de l’aide le plus vite possibleĀ ! Ā». Nous Ć©tions si effrayĆ©es que nous ne savions pas si c’était mieux de rester dans la voiture ou de sortir et arrĆŖter la premiĆØre voiture qui passait. ƀ un certain point, nous remarquons que des personnes viennent vers nous et nous commenƧons Ć  trembler. J’ai dit mon ultime priĆØre, parce que j’ai senti que notre derniĆØre heure Ć©tait arrivĆ©e. Lorsqu’ils n’étaient qu’à quelques mĆØtres de distance, une voiture s’est soudainement garĆ©e devant nous. Et qui ai-je vuĀ ? Le collĆØgue Ć  qui nous avions rendu visite quelques jours auparavant… Le chef des malfaiteurs lui a demandĆ© si nous Ć©tions des leurs, « musulmanesĀ Ā», pour savoir s’il pouvait nous laisser passer, et mon collĆØgue a rĆ©pondu par l’affirmative. VoilĆ  comment nous avons Ć©tĆ© sauvĆ©es… Il a ensuite lui-mĆŖme mis la voiture en lieu sĆ»r et nous a raccompagnĆ©es Ć  la maison. En outre, le jour suivant, il l’a ramenĆ©e chez mon amie aprĆØs l’avoir rĆ©parĆ©e.Ā»

    FƩvrier 2012

    Ainsi commence, dans l’Ɖvangile de Marc, l’annonce de JĆ©sus, le message de salut qu’il apporte au monde : Ā« Le temps est accompli, et le RĆØgne de Dieu s’est approchĆ© : convertissez-vous et croyez Ć  l’Ɖvangile. Ā» Avec la venue de JĆ©sus, apparaĆ®t une ĆØre nouvelle, celle de la grĆ¢ce et du salut. DĆØs ses premiers mots, il invite Ć  accueillir la grande nouveautĆ©, la rĆ©alitĆ© mĆŖme du RĆØgne de Dieu, qu’il met Ć  la portĆ©e de tous, qu’il rend proche de chaque homme.Il indique tout de suite la route Ć  suivre : se convertir et croire Ć  l’Ɖvangile, c’est-Ć -dire changer radicalement de vie et accepter, en JĆ©sus, la parole que, par lui, Dieu adresse Ć  l’humanitĆ© de tous les temps. La conversion et la foi vont de pair. Il ne peut y avoir l’une sans l’autre et toutes deux naissent au contact de la parole vivante, avec la prĆ©sence de JĆ©sus, qui aujourd’hui encore rĆ©pĆØte aux foules : Ā« Convertissez-vous et croyez Ć  l’Ɖvangile. Ā» La parole de Dieu accueillie et vĆ©cue change radicalement les mentalitĆ©s (c’est le sens du mot Ā« conversion Ā»). Elle fait pĆ©nĆ©trer dans le cœur de chacun – qu’il soit europĆ©en, asiatique, australien, amĆ©ricain, africain – la faƧon dont le Christ voit les Ć©vĆ©nements, les personnes, la sociĆ©tĆ©. Mais comment l’Ɖvangile peut-il opĆ©rer le miracle d’une conversion profonde, d’une foi nouvelle et lumineuse ? Le secret rĆ©side dans le mystĆØre que contiennent les paroles de JĆ©sus. Ce ne sont pas simplement des supplications, des suggestions, des directives ou des commandements. Dans sa parole, JĆ©sus lui-mĆŖme est prĆ©sent et nous parle. Il ne fait qu’un avec elle.C’est donc lui que nous rencontrons dans sa parole. Si nous accueillons celle-ci comme il le veut (c’est-Ć -dire en Ć©tant prĆŖts Ć  la traduire en vie), nous sommes un avec lui et il naĆ®t ou grandit en nous. C’est pourquoi chacun de nous peut et doit accueillir l’invitation si pressante et exigeante de JĆ©sus. Ā« Convertissez-vous et croyez Ć  l’Ɖvangile. Ā» Il se peut que quelqu’un juge les paroles de l’Ɖvangile trop Ć©levĆ©es, difficiles, et trop Ć©loignĆ©es de la maniĆØre courante de vivre et de penser. Il sera tentĆ© de ne pas les Ć©couter et de se dĆ©courager. Mais cela se produit lorsqu’il croit devoir dĆ©placer seul la montagne de son incrĆ©dulitĆ©. Il lui suffirait d’essayer de vivre une seule Parole de l’Ɖvangile pour trouver en elle un secours inespĆ©rĆ©, une force unique, une lampe pour ses pas (cf. Ps 119 [118], 105). Car communier Ć  cette Parole, qui est une prĆ©sence de Dieu, rend libre, purifie, convertit, rĆ©conforte, apporte la joie et donne la sagesse. Ā« Convertissez-vous et croyez Ć  l’Ɖvangile. Ā» Combien de fois dans notre journĆ©e cette Parole peut nous Ć©clairer ! Chaque fois que nous nous heurtons Ć  notre faiblesse ou Ć  celle des autres, chaque fois que suivre JĆ©sus nous semble impossible ou absurde, chaque fois que les difficultĆ©s tentent de nous abattre, cette Parole peut nous donner des ailes, ĆŖtre une bouffĆ©e d’air frais, un stimulant pour recommencer.Il suffira d’un petit et rapide Ā« changement de cap Ā» pour sortir de l’enfermement de notre moi et nous ouvrir Ć  Dieu, pour dĆ©couvrir une autre vie, la vraie. Si, par la suite, nous pouvons partager cette expĆ©rience avec des amis qui, eux aussi, ont fait de l’Ɖvangile leur rĆØgle de vie, nous verrons Ć©clore ou refleurir autour de nous la communautĆ© chrĆ©tienne. Car la Parole de Dieu, lorsqu’elle est expĆ©rience vĆ©cue que l’on communique, fait aussi ce miracle : elle donne naissance Ć  une communautĆ© visible, qui devient le levain et le sel de la sociĆ©tĆ©, tĆ©moignant le Christ sur tous les points de la terre. Chiara Lubich(Fondatrice des Focolari (1920-2008)

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    CinƩma au bar

    Punta Alta est une ville dynamique du sud de l’Argentine, dont les habitants font preuve de beaucoup d’initiative. Elle abrite la base navale de « Puerto BelgranoĀ Ā», le plus grand port militaire du pays, qui a eu son moment de gloire au siĆØcle dernier avec la prĆ©sence de milliers de jeunes qui y accomplissaient leur service militaire (dĆ©sormais plus obligatoire) dans la marine. C’est justement dans cette ville de 60Ā 000 habitants, des personnes ouvertes et gĆ©nĆ©reuses, que se trouve un groupe du « dialogue entre personnes de convictions diffĆ©rentes Ā», amis des Focolari. Pour ouvrir Ć  d’autres cet espace, riche en dialogue et en communication, ils ont organisĆ© une sĆ©rie de cinĆ©forum. Ils n’ont pas optĆ© pour un théâtre, ni pour la sombre et silencieuse salle d’un cinĆ©ma… Ils ont choisi le bar le plus emblĆ©matique de la villeĀ : le « Bar centralĀ Ā», avec ses presque 100 ans de vie, les tables de bar typiques dans une grande salle, les tables de billards et aussi une petite scĆØne, où se produisaient de petits orchestres et des danseuses dans les annĆ©es 30. Maintenant, un Ć©cran gĆ©ant a Ć©tĆ© installĆ©, ainsi que plusieurs tĆ©lĆ©viseurs rĆ©partis dans tout l’établissement, principalement pour suivre les matchs de footĀ : une structure qui semble Ć©tudiĆ©e exprĆØs pour les objectifs de nos amis. Un film, et comme billet d’entrĆ©e une denrĆ©e alimentaire non pĆ©rissable (collaborant ainsi avec la cantine d’un Centre social). « Les invitations se font personnellement, par mail, ou par des affiches pas trĆØs grandes, mais voyantes, prĆ©parĆ©es par les propriĆ©taires de l’établissement et apposĆ©es sur les vitrines des magasins prochesĀ ; il y a en moyenne 30 Ć  50 personnesĀ Ā», m’explique HĆ©ctor Correa, le passionnĆ© et expert en cinĆ©ma du groupe. Parmi les participants, il y avait des Ć©tudiants, des adultes, quelques jeunes recrues de la marine en uniforme, sans oublier les clients habituels du bar, qui se laissaient entraĆ®ner dans la rĆ©union. Lorsque tout Ć©tait prĆŖt, la projection Ć©tait prĆ©cĆ©dĆ©e par une brĆØve introduction pour prĆ©senter le sens de cette rencontre et les motivations du groupe de dialogue, organisateur de l’évĆ©nement. « Ensuite, mon frĆØre Luis et moi, continue Hector, prĆ©sentions le film et, Ć  la fin, nous conduisions le dĆ©bat, qui a toujours Ć©tĆ© trĆØs animĆ© et intĆ©ressant. Nous ne nous attardions pas tant sur les aspects techniques ou esthĆ©tiques du film, mais nous cherchions Ć  offrir des dĆ©tails sur les idĆ©es et la pensĆ©e de l’auteur, sur la prĆ©sentation des personnages et sur le contexte historique où se dĆ©roulait l’histoire. Ainsi les participants se sentaient plus intĆ©ressĆ©s par le contenu.Ā Ā» « Mettre l’accent sur des rĆ©alitĆ©s et des histoires qui ont en elles des concepts et des conceptions du monde qui, de nombreuses fois, ne coĆÆncident pas avec nos idĆ©es, explique Sisi Deramo, est un exercice qui nous oblige avant tout Ć  Ć©couter attentivement ce que veut exprimer l’autre, et ensuite Ć  chercher Ć  se faire comprendre, dans le cadre d’un dialogue fructueux et cordial, pour que les participants s’enrichissent et se nourrissent dans la comprĆ©hension collective par la rencontre de diffĆ©rentes opinions.Ā Ā» Je demande Ć  Kiki Deramo quels films ont Ć©tĆ© choisis. « Nous avons choisi des films sur lesquels nous pouvions ensuite discuterĀ : Cinema Paradiso, Le facteur, The Truman show, The Wall, d’Alan Parker, et Le Cercle des poĆØtes disparus. Je crois que nous ne nous sommes pas trompĆ©s.Ā Ā» « C’était une expĆ©rience trĆØs utile et intĆ©ressante pour tous. Nous espĆ©rons qu’il sera encore possible de la rĆ©pĆ©ter cette annĆ©eĀ Ā», souhaite Sisi. (Carlos Mana)  

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    Le corps d’une femme correspondant Ć  celui de Marisa, vient d’être retrouvĆ©

    Ces faits, du 30 janvier, font craindre que ce qui est arrivé à Marisa Baù se soit malheureusement terminé différemment de ce qui, à CÓme et à Locarno, avait fait naître un espoir.

    En effet, dans la soirĆ©e, la police suisse a informĆ© les responsables de Montet qui, Ć  leur tour, ont averti la famille, qu’un corps, en tout compatible avec celui de Marisa Baù, avait Ć©tĆ© dĆ©couvert. Il se trouvait dans un hangar agricole situĆ© dans la localitĆ© voisine de Cugy, Ć  un kilomĆØtre et demi du Centre.

    Les causes du dĆ©cĆØs doivent ĆŖtre Ć©claircies et l’on attend l’identification officielle. Les circonstances de la mort devront ĆŖtre Ć©claircies par les mĆ©decins lĆ©gistes, de l’hĆ“pital du canton de Fribourg où le corps a Ć©tĆ© transportĆ©.

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    Congo/RDC: une terre ouverte Ć  l’espĆ©rance

    Le Congo/RDC est situĆ© au centre de l’Afrique. Soixante millions d’habitants sur un territoire cinq fois plus grand que la France. C’est un pays potentiellement trĆØs riche, mais en rĆ©alitĆ© trĆØs pauvre.

    Après une dictature de plus de trente ans, avec des conséquences négatives sur le plan économique, social et politique, le pays a célébré les secondes élections démocratiques.

    Cette terre est habitĆ©e par des personnes qui accueillent avec joie l’annonce de l’Evangile.

    Marisa, focolarine, raconte: Ā«Je suis allĆ©e dans une province trĆØs Ć©loignĆ©e, celle de l’Équateur. L’EvĆŖque, ami du Mouvement des focolari, nous avait invitĆ©s plusieurs fois, car depuis trente ans, aucun membre du focolare n’avait pu y retourner en raison de l’éloignement. Ā Ensuite, sur place, dans un autre diocĆØse Ć  cĆ“tĆ©, où nous pensions qu’il n’y avait qu’une petite communautĆ© de 10 personnes, nous avons eu une surprise: j’apprends que depuis des annĆ©es existe une de nos communautĆ©s qui vit sur l’autre rive du fleuve Congo. MalgrĆ© les diffĆ©rentes vicissitudes dues Ć  la guerre et au dĆ©part des missionnaires, elle est restĆ©e unie. Avec quelques uns d’entre eux, nous traversons le fleuve en pirogue pour les rejoindre. Nous dĆ©couvrons une communautĆ© trĆØs active qui, avec une grande fidĆ©litĆ©, se retrouve chaque semaine. Ils vivent de nombreuses expĆ©riences: par exemple, ils parcourent des kilomĆØtres Ć  pied pour visiter un malade et prendre soin de lui en se relayant avec d’autres de la communautĆ©, ils s’occupent des veuves et des orphelins… Ce tĆ©moignage attire et convertit. Ils connaissent l’histoire de Chiara Lubich qui leur a Ć©tĆ© racontĆ©e il y a longtemps et qu’ils continuent Ć  se transmettre oralement. Quelques uns se rappellent vaguement les dĆ©buts du Mouvement des focolari. Mais, quand ils dĆ©couvrent combien il s’est diffusĆ© en autant de points sur la terre, ils sont Ć©merveillĆ©s. LĆ , comme en beaucoup d’autres lieux, nous faisons l’expĆ©rience que la Parole vĆ©cue crĆ©e la communautĆ©, avec des conversions radicales et des expĆ©riences de pardon et de rĆ©conciliation. Durant ces annĆ©es, la communautĆ© s’est agrandie et des jeunes en font partie. Dans ces endroits, il est difficile de maintenir des contacts stables parce qu’il n’y a mĆŖme pas le tĆ©lĆ©phone. Et comme la Poste n’existe pas non plus, nous Ć©crivons et essayons de faire parvenir les lettres par l’intermĆ©diaire de personnes qui se dĆ©placent.Ā»

    Un peu d’histoire. L’idĆ©al de l’unitĆ© des Focolari est arrivĆ© au Congo/RDC dans les annĆ©es 60. MalgrĆ© l’extension du territoire, il s’est rĆ©pandu dans presque toutes les provinces grĆ¢ce aux missionnaires, comme le PĆØre Quintard Ć  l’Est, le PĆØre Enrico Casali pour la Province Orientale, Sœur Roseline Ć  Kikwit, le PĆØre Giovanni Santolini Ć  Kinshasa, le PĆØre Angelo Pozzi Ć  Lubumbashi, le PĆØre Arthur Duvernay des missionnaires Scheutistes de la Belgique, et beaucoup d’autres. A partir des annĆ©es 70, les focolarini et focolarines du Cameroun et de l’Italie ont fait de frĆ©quents voyages et animĆ© des Ć©coles de formation, des Mariapolis (rassemblements d’étĆ©), des rencontres pour les familles et Ā des congrĆØs pour les jeunes.

    En 1991, le premier focolare fĆ©minin a Ć©tĆ© ouvert Ć  Kinshasa et en 2004 le premier masculin. Le focolare fĆ©minin de Lubumbashi a Ć©tĆ© inaugurĆ© en 2011: c’est le point d’irradiation du Mouvement pour la province de Katanga, au sud.

    Avec le dĆ©mĆ©nagement de deux familles focolare, Ć  KikwitĀ  pour la province de Bandundu, et Ć  Goma pour le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, il a ensuite Ć©tĆ© possible de rĆ©pondre Ć  l’importante nĆ©cessitĆ© de suivre la grande famille de Chiara dans ce vaste pays. Une famille qui, malgrĆ© les difficultĆ©s, a toujours pu avancer en restant unie.

    Aujourd’hui les membres du Mouvement au Congo/RDC promeuvent beaucoup d’initiatives, mĆŖme sociales, pour rĆ©pondre au besoin extrĆŖme d’alimentation et d’éducation surtout des enfants. Parmi celles-ci, l’œuvre sociale Ā«Petite FlammeĀ» est prĆ©sente en plusieurs endroits du territoire et le centre mĆ©dical Ā«Moyi Mwa NtongoĀ», qui signifie, dans la langue locale, Ā Ā«Aube du matinĀ». Tout un programme, pour un pays en chemin, ouvert Ć  l’espĆ©rance!

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    Petite Flamme : un feu de charitƩ en action

    Avec l’initiative Petite Flamme, le Mouvement des Focolari au CongoKinshasa cherche Ć  offrir sa contribution pour trouver une solution Ć  l’un des problĆØmes les plus graves du paysĀ : le besoin extrĆŖme de soins, d’Ć©ducation et d’une nutrition saine pour beaucoup d’enfants. Les origines du projet remontent Ć  1993, lorsqu’un petit groupe de Congolais met en commun son argent pour donner une instruction Ć  quelques enfants pauvres. Petite Flamme naĆ®t officiellement trois ans plus tard Ć  N’dolo, un quartier de Kinshasa où se trouve un camp militaire avec 750 familles dans le besoin. Les deux premiĆØres classes d’école maternelle sont ouvertes, ainsi qu’une troisiĆØme dans le quartier Masina. De nombreux Ć©lĆØves sont prĆ©cisĆ©ment les enfants des militaires. L’objectif initial est de donner une instruction, mais on se rend tout de suite compte que les enfants sont mal nourris. On commence Ć  fournir un repas par jour et ensuite les soins mĆ©dicaux nĆ©cessaires. Les annĆ©es suivantes, Petite Flamme ouvre de nouveaux centres, Ć©largit le cycle scolaire et Ć©tend son intervention aux adolescents et aux familles. En 2002, commence Ć©galement l’expĆ©rience de « l’école sous l’arbreĀ Ā» : 16 classes sous 16 diffĆ©rents arbres, faute d’autres structures. Actuellement, Petite Flamme accueille dans ses institutions 1900 enfants environ. Elle comprend des Ć©coles maternelles et primairesĀ ; il y a aussi une Ć©cole pour enfants aveugles et une autre pour enfants sourds-muets. Les sites se trouvent dans des quartiers trĆØs peuplĆ©s ou dans la pĆ©riphĆ©rie de Kinshasa, où la pauvretĆ© est extrĆŖme. RĆ©cemment, deux nouvelles Ć©coles se sont ouvertesĀ : Ć  Idiofa, dans le Bandundu, Ć  750Ā km de Kinshasa, et Ć  Kisantu, dans le Bas-Congo, Ć  160Ā km de Kinshasa. ƀ Kikwit, toujours dans le Bandundu, Petite Flamme œuvre dans un milieu rural et pauvre. ƀ cause de la pĆ©nurie d’eau, une grande citerne et deux jarres ont Ć©tĆ© construites pour recueillir l’eau de pluie pour la prĆ©paration du repas quotidien. Le projet est soutenu par diffĆ©rents organismes et ONG et surtout par le programme de parrainage « Soutien Ć  distance Ā» d’Action pour Familles Nouvelles (AFN). Tous les enfants sont suivis avec un programme Ć©ducatif, un repas quotidien et une assistance mĆ©dicale rĆ©guliĆØre. Une fois intĆ©grĆ©s dans les Ć©coles supĆ©rieures, les jeunes sont accompagnĆ©s avec un programme de soutien. 2005. Naissance du Centre mĆ©dical « Moyi Mwa NasceĀ Ā», qui signifie « Aube du matinĀ Ā» dans la langue locale. Ouvert en 2005 Ć  Limete, quartier central de Kinshasa, il est soutenu par Action pour un Monde Uni (AMU). Il offre des services de qualitĆ© Ć  des prix accessibles, non seulement aux enfants de « Petite FlammeĀ Ā», mais aussi Ć  tous les malades qui font appel Ć  ses services. Il a aussi des conventions avec diffĆ©rents organismes locaux. En plus des cabinets de consultation, le Centre est dotĆ© d’un laboratoire d’analyses, d’une pharmacie et d’un hĆ“pital de jour avec 15 lits. Un de ses points forts est le service d’ophtalmologie ambulatoire, parmi les plus avancĆ©s de la rĆ©gion, particuliĆØrement important pour le traitement et la prĆ©vention de la cĆ©citĆ©, maladie trĆØs rĆ©pandue ici. Enfin, il y a au CongoKinshasa beaucoup d’autres initiatives pour diffuser les valeurs de la fraternitĆ© Ć  travers des actions concrĆØtes, comme celles poursuivies par quelques membres du Mouvement de Goma (province du Nord-Kivu) dans le domaine de l’agriculture, du microcrĆ©dit et de l’instruction.

    Udisha Project

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    Trichy

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    Vasai

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    Centre mƩdical Moyi Mwa Ntongo

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    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    Brescia : Ā« Action, on tourne ! Ā»

    Le projet sur les langages de la communication publicitaire est arrivĆ© Ć  la quatriĆØme des huit rencontres prĆ©vues. Au total, 600 jeunes ont participĆ© jusqu’à aujourd’hui. AprĆØs le parcours introductif, avec l’analyse de spots et de campagnes publicitaires italiennes et Ć©trangĆØres, le projet a continuĆ© avec deux ateliers d’approfondissementĀ : sur l’utilisation de l’image fĆ©minine dans la publicitĆ© (avec la psychologue Anna Granata et l’anthropologue Anna Casella) et sur l’influence de la mode sur les comportements des jeunes (avec la ballerine Liliana Cosi et le psychologue Ezio Aceti). Lors de la quatriĆØme Ć©tape, Raffaele Cardarelli, publicitaire, expert en communication et membre de Net-One, a amenĆ© les jeunes – 400 lycĆ©ens – Ć  l’analyse approfondie des Ć©tudes et des mĆ©canismes qu’on trouve « dans les coulissesĀ Ā» d’un spot publicitaire, dĆ©voilant les stratĆ©gies mises en place dans le but de convaincre les destinataires de la communication. « Nous sommes entrĆ©s dans la partie technique du parcours, commentait un des participants. Maintenant nous commenƧons Ć  avoir plus d’élĆ©ment pour poursuivre le travail qui nous attend.Ā Ā» « Il est intĆ©ressant et presque inquiĆ©tant de dĆ©couvrir ce qui se cache derriĆØre un spot publicitaire, a commencĆ© un autre. Je veux connaĆ®tre ces mĆ©canismes pour avoir plus de sens critique et influer sur notre mondeĀ !Ā Ā» Avec cette rencontre, le projet « Action, on tourneĀ !Ā Ā» arrive Ć  un tournant dĆ©cisifĀ : des analyses thĆ©oriques, les jeunes passeront durant les prochains mois Ć  la mise au point d’une vĆ©ritable campagne publicitaire centrĆ©e sur des questions sociales particuliĆØrement importantes dans leur ville (les dĆ©pendances, le rapport homme-femme, le multiculturalisme) qui seront analysĆ©es, dans une confrontation de plusieurs points de vue, aussi avec les reprĆ©sentants des institutions et des mĆ©dias locaux. Pour chacune des trois thĆ©matiques sera ensuite rĆ©alisĆ© un spot publicitaire qui suscite la fraternitĆ© et qui constituera le message final du projet offert Ć  la population par les Jeunes pour un monde uni. Au cours de la rencontre, la participation au Genfest 2012 a Ć©tĆ© proposĆ©e aux jeunes comme une occasion future pour vivre en tant que protagonistes et contribuer Ć  rĆ©aliser un monde plus uni.

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    Ottmaring, le dialogue de la vie

    En se rĆ©fĆ©rant au dialogue œcumĆ©nique, Chiara Lubich avait l’habitude de parler de dialogue de la vie, de dialogue du peuple. En somme, de quelque chose qui nait non seulement de la rĆ©flexion thĆ©ologique, mais du fait de Ā rester au coude Ć  coude, de se frĆ©quenter chaque jour. Et sur le banc d’essai de la vie, de mettre en pratique les enseignements de l’Evangile communs Ć  tous les chrĆ©tiensĀ : l’amour pour le prochainĀ ; un amour qui ne connait pas les frontiĆØres ecclĆ©siales, les frontiĆØres d’aucune sorte. En se rĆ©fĆ©rant Ć  l’accord des personnes qui nait dans un contexte de ce genre, Chiara Lubich a ditĀ : « Nous savons comment dans l’histoire, d’autres entreprises oecumĆ©niques ont Ć©chouĆ©, parce qu’il manquait cet accord essentiel Ć  l’unitĆ©. Lorsque le Mouvement des Focolari a commencĆ© Ć  se rĆ©pandre en Allemagne, les contacts avec les membres des autres Eglises furent immĆ©diats. Et plus tard quand il a semblĆ© tout Ć  fait possible de construire une CitĆ©-Pilote sur le modĆØle de Loppiano en Italie, mais habitĆ©e par des luthĆ©riens et des catholiques, l’idĆ©e semblait rĆ©pondre Ć  ce rĆŖve d’uneĀ  vie en commun marquĆ©e justement par l’amour chrĆ©tien. En 1968 cette idĆ©e prend forme Ć  Ottmaring, Ć  proximitĆ© d’Ausburg. La CitĆ©-Pilote comprend une trentaine de constructions et un centre de spiritualitĆ© au service des nombreux visiteurs qui viennent constater ici l’originalitĆ© de cette vie communautaire œcumĆ©nique.Ā  Ce qui caractĆ©rise la vie au Centre oecumĆ©nique est l’unitĆ© en Christ et la diversitĆ© d’appartenances ecclĆ©siales, dans un esprit de rĆ©conciliation. Environ 140 habitants vivent Ć  Ottmaring. Ils appartiennent au Mouvement des Focolari et Ć  la FraternitĆ© de vie commune (Brunderschaft von gemeinsamen Leben) qui a ses origines dans le monde Ć©vangĆ©lique. Dans les deux groupes il y a des jeunes, des adultes, des familles et les communautĆ©s. Tous ont une expĆ©rience de foi et de tradition ecclĆ©siale profondĆ©ment diffĆ©rentes. Sont reprĆ©sentĆ©es Ć©galement de nombreuses nationalitĆ©s, diversitĆ© qui est un enrichissement pour tous. Dimanche 22 janvier a eu lieu Ć  la CitĆ© Pilote, l’habituel rendez-vous de la Semaine pour l’unitĆ© des chrĆ©tiens appelĆ© « aprĆØs-midi œcumĆ©niqueĀ Ā». L’évĆŖque luthĆ©rien Johannesdotter a fait une intervention en prĆ©sence des membres des communautĆ©s Ć©vangĆ©lique et catholique.

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    PƩrou : le monde entier en petit format

    Le Mouvement des Focolari au Pérou est présent dans ses trois régions géographiques : la zone cÓtière, la chaîne de montagne andine et la forêt pluviale amazonienne.

    Il y a trois centres du Mouvement : deux à Lima et un à Arequipa, ainsi que de nombreuses communautés disséminées dans tout le pays : Talara, Trujillo, Chiclayo, Lima, Ica, Arequipa et Tacna, avec environ 2000 membres au total.

    Le Pérou est un pays très riche en ressources naturelles. Il a été le berceau de la civilisation inca et pré-inca qui a laissé une grande richesse culturelle et archéologique, comme les ruines du Machu Picchu, une des sept nouvelles merveilles du monde.

    « Si nous grattons un peu nous découvrons que le Pérou est en petit format le monde entier ».

    La CordillĆØre des Andes,avec ses hautes montagnes qui peuvent atteindre les 6800 mĆØtres et qui traversent tout le pays, est le cadre naturel et le symbole des valeurs du peuple pĆ©ruvienĀ : fort, travailleur, avec un sens aigu de l’hospitalitĆ©, de la solidaritĆ© et d’une riche vie intĆ©rieure.

    La famille reste une valeur sĆ»re, et la vie est considĆ©rĆ©e et accueillie comme un don de Dieu, surtout pour l’amour et le sacrifice de la femme.

    Dans ce contexte, le Mouvement Familles Nouvelles des Focolari soutient et accompagne la vie de la famille dans ses joies et ses peines. Le programme Adoption Ć  Distance aide environ 300 enfants, provenant des endroits les plus pauvres des Andes.

    Dans le pays, les jeunes et les enfants sont trĆØs nombreux. Ils reprĆ©sentent en effet 59Ā % de la population. Beaucoup ont Ć©tĆ© attirĆ©s par l’IdĆ©al du monde uni et sont les protagonistes des initiatives les plus variĆ©es pour le rendre rĆ©alitĆ©.

    Un peu d’histoire– En 1972, trois jeunes d’Arequipa participĆØrent Ć  une rencontre du Mouvement en Argentine. Revenues trĆØs contentes aprĆØs avoir expĆ©rimentĆ© le style de vie Ć©vangĆ©lique, elles transmirent l’IdĆ©al de l’unitĆ© Ć Ā Ā  d’autres personnes en quelques mois. En 1981, une famille de Lima, aprĆØs un contact avec le Mouvement Ć  BogotĆ” (Colombie), a communiquĆ© la spiritualitĆ© des Focolari Ć  beaucoup d’autres familles. En 1982 se sont dĆ©roulĆ©es les premiĆØres Mariapolis pĆ©ruviennes dans la ville d’Arequipa et, par la suite, Ć  Lima et Ć  Trujillo.

    En 1989, dans une grande joie que tous partagent, est inaugurĆ© le premier focolare fĆ©minin Ć  Lima et, en 1995, le focolare masculin. En 2001 s’est ouvert un nouveau centre Ć  Arequipa, dans le sud du pays.

    « Le peuple pĆ©ruvien a une dignitĆ© ancestraleĀ Ā», commentait Bruna Tomasi, une des premiĆØres compagnes de Chiara Lubich – lors de sa visite en mai 2011. « Il semble aussi que dans la tradition religieuse des Incas on trouve des traces de la RĆØgle d’OrĀ Ā», affirmait-elle.

    En 2009, comme reconnaissance de la contribution offerte par la spiritualitĆ© des Focolari au PĆ©rou, l’UniversitĆ© catholique pontificale de Lima a voulu dĆ©cerner Ć  Chiara Lubich le titre de Professeur honoraire Ć  titre posthume. Et, le 31 mars 2011, un hommage lui a Ć©tĆ© rendu lors d’une confĆ©rence sur l’Économie de Communion.

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    Le rapport sur l’Économie de Communion 2010-2011 est en ligne

    Toute une annĆ©e d’Économie de Communion : les donnĆ©es et les nouvelles consignĆ©es dans le Rapport ƉdeC vont de septembre 2010 Ć  septembre 2011. Le rapport s’articule en trois partiesĀ :

    • les entreprises
    • la culture de communion
    • les pauvres

    rappelant les « trois tiersĀ Ā» de la rĆ©partition des bĆ©nĆ©fices, pilier du projet ƉdeC. Des donnĆ©es numĆ©riques et des graphiques trĆØs colorĆ©s et simples Ć  interprĆ©ter accompagnent le rĆ©cit de l’annĆ©e du vingtiĆØme anniversaire du projet, par les protagonistes eux-mĆŖmes. ƀ releverĀ : l’annexe contenant le sondage sur l’ƉdeC “IdentitĆ© et futur”, rĆ©alisĆ© par Simona Di Ciaccio au cours de l’AssemblĆ©e internationale en mai 2011 au BrĆ©sil. Le rapport est disponible en ligne en italienĀ : nous vous invitons Ć  le tĆ©lĆ©charger et Ć  le feuilleter. Bonne lectureĀ ! http://www.edc-online.org/en/component/docman/doc_download/1216-rapportoedc2010-11.html  

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    Gen Rosso 2012

    « Nous vous envoyons quelques commentaires sur notre passage en Sardaigne fin 2011Ā Ā» – Ć©crit Tomek Mikusiński Ć  la rĆ©daction de www.focolare.org, en nous souhaitant une annĆ©e « fructueuse et pleine de bonnes communicationsĀ Ā». Une annĆ©e qui, pour le groupe international, s’annonce riche en Ć©vĆ©nements et en nouveaux projets. « Nous sommes en train d’enregistrer un nouvel album qui, nous l’espĆ©rons, sera dans les bacs fin mars en Italie et ailleurs – raconte encore Tomek – et qui accompagnera la tournĆ©e avec le concert « Dimension indĆ©lĆ©bileĀ Ā», revisitĆ© et modernisĆ© ultĆ©rieurement du point de vue artistique.Ā Ā» Une annonce en avant-premiĆØre : « En parallĆØle, nous terminons la nouvelle comĆ©die musicale et nous espĆ©rons aussi qu’elle sera disponible fin 2012 ou dĆ©but 2013Ā Ā». ƀ la fin de cette pĆ©riode, que le Gen Rosso appelle « travail Ć  la maisonĀ Ā», jusqu’au 14 mars, le groupe partira pour l’Espagne, pour deux bons mois, pour ensuite voyager dans trois continents, pour des tournĆ©es plus ou moins longues: de l’Europe (RĆ©publique tchĆØque, Belgique et Allemagne), Ć  la Chine et Ć  l’Australie. Et maintenant, faisons un bond dans le passĆ©, au dernier concert de l’annĆ©e, Ć  Villacidro (50Ā km de Cagliari, en Sardaigne). Le Gen Rosso y a prĆ©sentĆ© le concert « Dimension indĆ©lĆ©bileĀ Ā» le 29 dĆ©cembre 2011, dans le contexte de la XXVe Marche pour la Paix et des rĆ©cents Ć©vĆ©nements au Nigeria et en Syrie, qui montrent Ć  quel point le chemin de la paix a besoin de fort soutien. Le thĆØme de la Marche Ć©tait « Éduquer les jeunes Ć  la paixĀ Ā», donnĆ© par BenoĆ®t XVI pour la JournĆ©e mondiale de la Paix le 1er janvier 2012. Plus de 2000 personnes ont assistĆ© au concert, qui concluait la Marche, dans un hangar qui est normalement utilisĆ© pour le marchĆ© de gros. « Le cadre Ć©tait assez insolite pour les prestations artistiques (et non pour les petits problĆØmes techniques) – raconte le Gen Rosso – mais la chaleur et l’enthousiasme des jeunes sardes nous ont tout de suite fait oublier toutes les difficultĆ©s.Ā Ā» « Un autre monde est possible, une autre humanitĆ© existe dĆ©jà… MERCI de tout cœurĀ !Ā Ā» a Ć©crit quelqu’un aprĆØs le concert. Dans la zone industrielle, le jour suivant, 30 dĆ©cembre, journĆ©e de rĆ©flexion et d’engagement pour les jeunes sardes. Les Jeunes pour un monde uni sont les instigateurs de cet Ć©vĆ©nement et, avec le Gen Rosso, ils ont conduit les ateliers et les Workshops avec des jeunes venus de diffĆ©rentes provinces de la Sardaigne. « Merci Gen Rosso – Merci les garsĀ !!! Magnifique concert… un merci de la part de tout le peuple sarde… un merci infiniĀ !!!!!!!Ā Ā»

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    Bulgarie, en route pour le Genfest

    « Un grand bonjour de la BulgarieĀ !! Nous voulons vous raconter où en est notre prĆ©paration pour le Genfest. Lorsque nous avons appris que le slogan Ć©tait « Let’s bridgeĀ Ā», nous nous sommes demandĆ© comment nous pouvions construire des ponts, ici, Ć  Sofia. Nous avons pensĆ© aux rĆ©fugiĆ©s, qui viennent surtout du monde arabe. Ils sont musulmans pour la plupart. Certains sont lĆ  depuis peu de temps, d’autres depuis des annĆ©es dĆ©jĆ . Mais, malheureusement, bon nombre d’entre eux n’ont pas beaucoup de contacts en dehors de leur groupe. Une de nos amies, rĆ©fugiĆ©e de l’Irak, qui travaille dans le comitĆ© pour les femmes rĆ©fugiĆ©es, nous a dit leur dĆ©sir de mieux connaĆ®tre notre culture et aussi d’en apprendre plus sur la tradition bulgare de la « fĆŖte de l’arbreĀ Ā». Nous avons donc organisĆ© une rencontre le 10 dĆ©cembre. Nous Ć©tions 30, dont une vingtaine de rĆ©fugiĆ©s, surtout de l’Irak, mais aussi du Liban, de la Libye et de l’Afghanistan. Le programme consistait en une prĆ©sentation de nos traditions de NoĆ«l, aussi au niveau gastronomique. Nous avons commencĆ© par un jeu pour apprendre Ć  nous connaĆ®treĀ : une pelote de laine passait de main en main, ainsi chacun disait quelque chose sur luiĀ : son nom, son origine… suffisant pour briser la glace et commencer Ć  crĆ©er un rapport entre tous. Nos amis rĆ©fugiĆ©s se sont sentis accueillis et aimĆ©s. Ils Ć©taient Ć©mus par tout ce qui avait Ć©tĆ© prĆ©parĆ© pour eux et ils n’arrĆŖtaient pas de nous remercier. « MĆŖme si en Irak ils peignent les œufs pour Nouvel An et nous en Bulgarie pour PĆ¢ques, mĆŖme s’il y a d’autres diffĆ©rences de coutumes et de fĆŖtes, nous avons tous senti que quelque chose œuvre dans le monde entier avec la mĆŖme force et la mĆŖme lumiĆØreĀ : l’amour. Notre amour envers l’autre, envers cette personne que tu connais depuis des annĆ©es avec tous ses dĆ©fauts ou envers celui que tu rencontres pour la premiĆØre fois, que tu ne connais pas encore, mais, dans ses yeux, malgrĆ© tout, tu peux voir JĆ©susĀ Ā». La rencontre s’est terminĆ©e par le partage de dĆ©licieux plats du monde entier, avec diffĆ©rents contes, de la joie et de la gratitude. Nous espĆ©rons avoir rĆ©ussi Ć  faire sentir Ć  ces chĆØres personnes qu’elles sont les bienvenues et qu’elles peuvent se sentir ici chez elles.Ā Ā» Les Jeunes pour un monde uni de la Bulgarie  

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    ŒcumĆ©nisme : le dialogue de la vie

    « Je suis venue dans cette zone et quelque chose a explosĆ©. Une idĆ©e est nĆ©eĀ : Dieu nous a vraiment donnĆ© une nouvelle sorte d’œcumĆ©nisme. Il existait auparavant l’œcumĆ©nisme de la charitĆ©, ou mieux, le dialogue de la charité : AthĆ«nagoras apportait des cadeaux au pape et le pape apportait des cadeaux Ć  AthĆ«nagoras, Ć  Istanbul. Ramsey apportait des cadeaux au pape et le pape donnait ses cadeaux… c’était le signe d’un rapprochement. Il y avait aussi le dialogue de la priĆØre. Nous prions ensemble, surtout lors de la Semaine de priĆØre pour l’unitĆ© des chrĆ©tiens. Il y avait encore le dialogue thĆ©ologique qui est freinĆ© en de nombreux endroitsĀ ; ici aussi en Angleterre, il est un peu freinĆ©. Nous nous sommes rendu compte, surtout ici, aprĆØs notre sĆ©jour, que nous avons un quatriĆØme dialogue, une quatriĆØme ligne. Notre dialogue est le dialogue de la vie, le dialogue d’un peuple dont font dĆ©jĆ  partie des catholiques, des anglicans, des luthĆ©riens, des rĆ©formĆ©s, etc., d’un peuple qui est dĆ©jĆ  uni (…). C’est “le” peuple chrĆ©tien du deuxiĆØme millĆ©naire, le peuple d’aujourd’hui. Notre maniĆØre de vivre l’œcumĆ©nisme consiste Ć  Ć©veiller chez les chrĆ©tiens leur instinct chrĆ©tien, Ć  nous lier tous les uns aux autres, car la bouteille est presque pleine et, ensemble, faire progresser ce peuple. Il y a dĆ©jĆ  plusieurs que le pape nous ditĀ : “Vous ĆŖtes un peuple”, mais il le disait en ce sensĀ : “car vous ĆŖtes trĆØs nombreux”. Maintenant nous sommes quatre fois plus nombreux qu’alors (…). Mais pour nous, quel peuple sommes-nousĀ ? Le peuple chrĆ©tien. C’est ce que nous sommes. Je disais l’autre jour, en parlant aux focolarini, en prĆ©sence de Lesley et Callan (deux focolarini anglicans) : “Qui me sĆ©parera de Lesley et de CallanĀ ? PersonneĀ ! Car c’est le Christ, JĆ©sus au milieu de nous qui nous a unis. Personne ne nous sĆ©pareraĀ !” Or, qui parle de cette maniĆØre parmi les chrĆ©tiens, en pensant aux relations entre orthodoxes, catholiques, luthĆ©riens, etc.Ā ? Chacun suit son propre chemin, chacun suit sa propre Ɖglise – c’est logique car c’est ce qu’il faut faire aussi ‑. Chacun s’occupe des personnes de sa propre Ɖglise, (…) de sa propre communautĆ© ecclĆ©siale[*], mais qui ditĀ : “Personne ne me sĆ©parera, car le Christ nous a unisĀ ?”. Le fait est que le Christ nous a unis et a fait de nous un seul peuple. C’est lĆ  la petite “bombe” qui a explosĆ© ici, en Angleterre. Chers tous, merci aussi pour ces applaudissements – je ne remercie jamais pour les applaudissements ‑, car cela veut dire que vous ĆŖtes d’accord, que nous sommes d’accordĀ !Ā Ā» Chiara Lubich, Londres, 16Ā novembre 1996 – A la communautĆ© des Focolari de la Grande Bretagne et de l’Irlande.


    [*] Chiara dit : « alla propria corrente, alla propria denominazione »

    Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :

    Enfants : formateurs rƩunis Ơ Castelgandolfo

    « J’aime ĆŖtre auprĆØs des enfants, parce que ce sont ceux qui ont le mieux interprĆ©tĆ© mon IdĆ©alĀ Ā», Ć©crivait Chiara Lubich en 1955. Aujourd’hui, les enfants qui vivent l’IdĆ©al de l’unitĆ© sont plus de 16Ā 000 dans tous les continents. Dans une Ć©poque d’urgence Ć©ducative, ils sont une rĆ©ponse vivante aux nombreuses questions que les adultes se posent aujourd’hui sur l’éducation, parce qu’avec leurs assistants ils tĆ©moignent un rapport nouveauĀ : l’amour rĆ©ciproque, comme a dit JĆ©susĀ : « Aimez-vous comme je vous ai aimĆ©sĀ Ā». C’était Ć©galement le titre de l’école qui a rĆ©uni Ć  Castelgandolfo, du 27 dĆ©cembre au 3 janvier, une partie des responsables de la formation des Gen4, les enfants du Mouvement des Focolari ; 180 provenant aussi des Ɖtats-Unis, du Vietnam, de l’Afrique du Sud – certains aprĆØs plus de 30 heures de voyage – et d’autres du monde entier reliĆ©s via Internet. Des enfants bombardĆ©s par des messages souvent « dĆ©-formateursĀ Ā», qui ne les respectent pas pour les caractĆ©ristiques de leur Ć¢geĀ : comment leur donner une formation aussi humaine que chrĆ©tienneĀ ? Des situations souvent difficiles vĆ©cues en famille, qui causent la perte de la confiance en l’adulte et, par consĆ©quent, en DieuĀ : comment leur faire expĆ©rimenter l’amour de DieuĀ ? Ce sont quelques unes des questions sur lesquelles ont rĆ©flĆ©chi les responsables durant la semaine de formation. « Notre mĆ©thode de transmission commence par nous-mĆŖmes – synthĆ©tisent les organisateurs – en Ć©tant nous les premiers Ć  mettre en pratique l’Évangile.Ā Ā» Un Ć©change fructueux d’idĆ©es et d’expĆ©riences, des approfondissements thĆ©matiques et psychopĆ©dagogiques concernant la lumiĆØre de la spiritualitĆ© collective, des expĆ©rimentations, la protection de l’enfance, des travaux de groupe et un dialogue plĆ©nier… Dans un climat de grand dĆ©vouement pour les enfants, ils ont relancĆ© la volontĆ© de participer de toutes leurs forces. « Les gen4 voyaient les gen plus Ć¢gĆ©s, les jeunes, qui se mobilisaient pour leur ville, Le Caire – racontent les formateurs Ć©gyptiens prĆ©sents Ć  la rencontre – et ils voulaient eux aussi Ć  tout prix faire quelque chose. « Pourquoi ne pas apporter la paix et la joieĀ ?Ā Ā», nous nous sommes dit. Nous avons achetĆ© des fleurs Ć  offrir aux passants. Avant d’aller dans la rue, les gen4 filles et garƧons ont pensĆ© aux phrases qu’ils voulaient dire en donnant les fleursĀ : « Lorsque tu manges un bonbon, si tu aimes l’Égypte, ne jette pas le papier par terreĀ Ā» ou des phrases similaires. Beaucoup – autant les chrĆ©tiens que les musulmans – restaient bouche bĆ©e… Un balayeur de rue a dit Ć  une gen4Ā : « Une fleur pour moiĀ ?Ā Ā». « Oui, parce que je t’aime bienĀ Ā» et lui, Ć©muĀ : « C’est la premiĆØre fois que quelqu’un m’offre une fleur » ». Du BrĆ©sil, une histoire touchanteĀ : Cristina, une gen4, souffre d’une maladie qui provoque une insuffisance cardiaque. AprĆØs une attaque cardiaque trĆØs grave cet Ć©tĆ©, elle a failli mourir. Les mĆ©decins l’ont soumise Ć  de nombreux examens. Cristina est toujours trĆØs sereine, parce qu’aprĆØs avoir entendu l’histoire de Chiara Luce Badano, elle n’a pas peur des visites ou des traitements qu’elle doit supporter. Lors d’un rendez-vous avec les mĆ©decins, l’un d’eux lui a ditĀ : « Tu sais que tu Ć©tais trĆØs prĆØs des portes du ParadisĀ ?Ā Ā» et elleĀ : « Oui, je le sais, mais je ne suis pas entrĆ©e, parce que mon sac Ć  dos n’était pas encore assez rempli d’actes d’amourĀ Ā». AprĆØs cette rĆ©ponse, le mĆ©decin a demandĆ© Ć  mieux connaĆ®tre sa vie. Ce sont quelques uns des tĆ©moignages entendus durant la semaine de travail au service des nouvelles gĆ©nĆ©rations. Un parcours de formation complexe et dĆ©licat, poursuivi en collaboration avec les familles et les experts en diffĆ©rents domaines, qui nous interpelle tous.