Mouvement des Focolari

Bari accueille le Patriarche Bartholomée I

Déc 13, 2016

À l’occasion de la Saint-Nicolas, la ville italienne a accueilli, les 5 et 6 décembre, la première visite d’un Patriarche d’Istanbul. Elle lui a conféré le prix "Saint Nicolas" de la Faculté de Théologie.

bari2“Sainteté, la communauté du Mouvement des Focolari de Bari vous salue chaleureusement! Nous sommes contents de votre visite dans notre ville, pont entre Orient et Occident, qui a une vocation œcuménique particulière. Votre présence nous encourage à plus nous engager au service de la pleine et visible unité entre les chrétiens et de la conservation de la création. Le charisme de l’unité, que vous appréciez tant, nous pousse à œuvrer dans nos milieux comme des apôtres du dialogue, conscients que seuls l’amour, l’unité et la fraternité pourront répondre aux défis d’aujourd’hui de l’humanité.” Avec ce message, la communauté locale des Focolari a accueilli le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier, en visite à Bari les 5 et 6 décembre, à l’occasion de la Saint-Nicolas. Il s’agissait d’”un événement d’une grande signification œcuménique – selon le diocèse – qui marque l’Église de Bari-Bitonto et qui contribue au dialogue entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe”. Le 5 décembre, dans la Basilique Saint-Nicolas, le Patriarche a prononcé le discours d’inauguration de l’année académique 2016-2017 de la Faculté de Théologie des Pouilles, recevant le prix “Saint-Nicolas” de la part de l’Institut œcuménique. Une reconnaissance de son engagement œcuménique poursuivi depuis 25 ans comme “un artisan patient et courageux de la culture de la communion”, selon la description du prix. Le pape François était présent à travers un message de félicitations lu durant la remise du prix, dans lequel il a loué l’engagement du Patriarche pour “la promotion d’une communion toujours plus grande entre tous les croyants en Christ”. Dans la lectio magistralis intitulée “Adriatique et Ionienne, mers de Communion”, Bartholomée Ier a réfléchi sur le concept de la communion, à partir de sa signification théologique de koinonia: “participation commune de grâce, amour et communion à la vie de Dieu, qui devient expérience même de l’‘être en relation’”. En outre, il a mentionné le grand Concile de Crête, en juin dernier, lorsque “notre Sainte Église Orthodoxe a manifesté sa ‘communion’ [en l’adoptant] par décision unanime de tous les Primats des Églises orthodoxes autocéphales”. Il a également souligné la nécessité d’une économie solidaire, en affirmant qu’”il faut une économie de communion qui sache accueillir, sans créer le mécontentement social dans les pays hôtes”. Le 6 décembre, au terme de la célébration eucharistique solennelle présidée par l’archevêque, Mgr Franco Cacucci dans la même Basilique, Bartholomée Ier est intervenu une deuxième fois: “Nous sommes arrivés nous aussi comme pèlerins sur la tombe de ce grand saint – a-t-il expliqué – pour invoquer son intercession, sa prière et son soutien dans notre service patriarcal, pour remercier Dieu avec lui, pour nos 25 ans de service envers l’unité de l’Église sur le Trône de saint André, mais aussi pour être des témoins forts de la nécessité de la rencontre des disciples du Christ, afin que le monde croie, et que nous puissions, dans un avenir proche, partager ensemble le Pain de Vie et boire au Calice du Salut”. “Ces jours-là – écrivent Fausta Giardina et Roberto Lago, responsables des Focolari dans les Pouilles – la ville respirait un magnifique ‘air œcuménique’. La visite du Patriarche, avec les différentes célébrations, est un événement essentiel pour tous.” L’amitié des Focolari avec le Patriarche dure depuis longtemps. Le 26 octobre 2015, l’Institut universitaire Sophia (Loppiano) lui a décerné le premier Doctorat honoris causa en Culture de l’Unité. À cette occasion, il a déclaré: “Un des idéaux du Mouvement des Focolari est l’unité de l’Église. Chiara [Lubich] et ses collaborateurs ont beaucoup travaillé. Elle a rendu 23 fois visite à Athénagoras à Constantinople. Ensuite, elle a rencontré Démétrios, puis moi. En 2008, j’ai rendu visite à Chiara à l’hôpital Gemelli quelques jours avant sa mort. Je suis sûr que ce soir elle est avec nous, par sa présence spirituelle et sa prière. Elle se réjouit avec nous et prie pour l’unité de nos Églises”. Gustavo Clariá

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