Le chemin partagé par le pape François avec les Focolari est un chemin de dialogue et d’accueil enraciné dans l’Évangile. Maria Voce Emmaus qui a été Présidente du Mouvement pendant les huit premières années de son Pontificat, nous le raconte
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C’est avec une profonde émotion que j’écris ces lignes sur le pape François, après son « envol » vers le Père. Me reviennent à l’esprit les nombreux moments, si émouvants et significatifs, où j’ai pu lui serrer la main et sentir la chaleur de son sourire, la tendresse de son regard, la force de ses paroles, les battements de son cœur prêt à m’accueillir comme un père. J’ai du mal à croire que ces rencontres n’auront plus de « lendemain » ni de « à nouveau » dans mon histoire.
Je n’ai pas l’intention de faire une synthèse thématique du pontificat de François. Pour cela, il suffira de passer en revue les nombreux articles qui ont été publiés ces jours-ci, en particulier le numéro spécial de l’Osservatore Romano - quelques heures, à peine, après son décès - et les évaluations plus ou moins exhaustives qui seront certainement publiées prochainement.
Ce qui me pousse de l’intérieur, c’est de trouver le fil d’or qui tisse sa mission à la tête de l’Église, d’essayer de me mettre en phase avec le centre de son cœur et de son âme. Et, à partir de là, revivre la relation qu’il a eue avec l’Œuvre de Marie au cours de ces douze années.
Pour ce faire, j’ai longuement médité sur ses dernières interventions, car je sens que c’est là que le pape François a donné le meilleur de lui-même et que se trouve la clé de toute sa pensée et de toutes ses actions.
Dans le texte qu’il a préparé pour la Messe de Pâques, il cite le grand théologien Henri de Lubac - français et jésuite lui aussi -, une phrase qui ne peut être simplement rhétorique : « Il nous suffit de comprendre ceci : le christianisme, c’est le Christ. Non, vraiment, il n’y a rien d’autre que cela. »
À mon avis, si nous voulons comprendre François, nous devons nous référer à cet absolu : le Christ, et seulement le Christ, tout le Christ. C’est à partir de là que nous pouvons visualiser le contenu profond de ses encycliques et de ses exhortations apostoliques, le choix de ses voyages, ses options préférentielles, le sens des réformes qu’il a entreprises, ses gestes, ses paroles, ses homélies, ses rencontres, et surtout son amour pour les exclus, les rejetés, les femmes, les personnes âgées, les enfants et la Création.
« Non, vraiment, il n’y a rien d’autre. » Voilà pourquoi on peut dire, utilisant un pléonasme, que le catholicisme du pape François est simplement un « catholicisme chrétien ». L’élan de nouveauté qu’il a voulu insuffler à l’Église repose sur cette orientation : la transparence du Christ. En vertu de cela, il est souvent allé bien au-delà du politiquement correct, ou plutôt de l’ecclésiologiquement correct, sans crainte d’être mal compris, sans crainte de se tromper, conscient même de ses “contradictions”. En effet, dans une interview accordée à un journal espagnol, il a déclaré que ce qu’il souhaitait à son successeur, c’était qu’il ne commette pas les mêmes erreurs que lui.
En raison de cette centralité christologique, nous pouvons reconnaître que nous avons vraiment vécu - presque sans nous en rendre compte - avec un Pape profondément mystique. Du reste, c’est ainsi que le pape François a pensé et vécu l’Église : non pas comme une organisation religieuse, ni comme une distributrice de sacrements, encore moins comme un centre de pouvoir économique, social ou politique, mais comme peuple de Dieu, corps du Christ, qui accueille l’humanité dans Son humanité. Une Église, donc, ouverte à l’humanité, au service, parce que Jésus est « le cœur du monde ».
Réduire François à un réformateur social ou à un Pape de rupture témoigne d’une profonde cécité. J’ai souvent observé son visage lorsqu’il ponctuait ses messages de commentaires, par exemple à l’Angélus dominical. Là, avec la simplicité d’un pasteur qui aime passionnément son troupeau, apparaissaient son harmonie avec le divin, sa sagesse, sa foi cristalline et immédiate, sa profonde humilité.
De la centralité du Christ découlent, à mon humble avis, les deux piliers fondamentaux de son magistère : la miséricorde et l’espérance. La miséricorde exprime la conscience d’être des croyants enracinés dans l’histoire, personnelle et collective, avec tous ses drames ; l’espérance manifeste la tension eschatologique et salvifique qui la détermine. Selon la pensée du Pape, il y a miséricorde parce qu’il y a espérance ; et c’est l’espérance qui nous donne un cœur miséricordieux. En effet, dans l’homélie préparée pour la Veillée pascale de cette année, François affirme que « le Christ ressuscité est le tournant définitif de l’histoire humaine ». Les importants messages sociaux et écologiques du pape François sont mal compris si l’on ne tient pas compte de cette tension eschatologique centrée sur le Ressuscité.
La relation de François avec le Mouvement des Focolari a été intense au cours des douze années de son pontificat. Il lui a adressé dix discours officiels : aux participants des Assemblées de 2014 et 2021 ; à tous les membres à l’occasion du 80e anniversaire de la naissance du Mouvement ; à la communauté académique de l’Institut Universitaire Sophia ; aux familles-focolares ; aux participants à la rencontre des évêques de différentes Églises ; aux participants à la rencontre sur « l’Économie de communion » ; aux participants à la rencontre interreligieuse « One Human Family » ; aux habitants de la cité-pilote de Loppiano ; à la Mariapolis de Rome-Village pour la Terre. En outre, à une occasion, il a accordé une audience privée à Maria Voce - première Présidente de l’Œuvre de Marie après Chiara - et à moi-même.
Ce qui ressort de ces rencontres, c’est un grand amour et une sollicitude pastorale touchante du pape François envers le Mouvement. Dans la vertueuse circularité ecclésiale entre dons hiérarchiques et charismatiques, nous pouvons affirmer que, d’une part, le Pape a su saisir, apprécier et mettre en évidence le don que le charisme de l’unité – avec son accent sur la spiritualité de communion et ses réalisations concrètes dans des domaines ecclésiaux et civils très divers – représente pour le processus synodal que toute l’Église vit en vue d’une nouvelle évangélisation ; d’autre part, il a identifié avec une extrême lucidité les défis et les étapes que le Mouvement doit nécessairement franchir s’il veut rester fidèle au charisme originel, en sachant traverser avec humilité la crise inévitable de la période post-fondation, la transformant en un temps de grâce et de nouvelles opportunités.
Le pape François a été pour le monde un message de fraternité à tous les niveaux, enraciné dans le Christ et ouvert à tous. La fraternité est le seul avenir possible. Nous, peuple de l’unité, devons tirer profit de cet héritage avec humilité, énergie et responsabilité.
C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le retour à la maison du Père de notre bien-aimé Pape François. Avec toute l’Église, nous le redonnons à Dieu, remplis de gratitude pour l’extraordinaire exemple et le don d’amour qu’il a été pour chaque personne et chaque peuple.
Tout au long de son pontificat, le Saint-Père a été, à de nombreuses reprises, un pasteur proche et aimant, aussi pour le Mouvement des Focolari : il nous a toujours accueillis et aidés à témoigner de l’Évangile avec courage et radicalité.
Parmi les nombreux moments vécus avec lui, nous n’oublierons pas ses paroles à l’Assemblée générale des Focolari, qu’il avait reçue en audience en 2021 :
« […] soyez toujours à l’écoute du cri d’abandon du Christ sur la Croix, qui manifeste la plus haute mesure d’amour. La grâce qui en découle est capable d’éveiller en nous, faibles et pécheurs, des réponses généreuses et parfois héroïques. Cette grâce est capable de transformer les souffrances et même les tragédies en une source de lumière et d’espérance pour l’humanité. »
Enfin, je ne peux manquer de témoigner également de l’amour et de la sollicitude personnelle du Pape à mon égard, pour les souffrances de mon peuple en Terre Sainte ; et de mon immense gratitude pour avoir été appelée à participer au Synode sur la synodalité où il nous a lui-même ouvert les portes de l’Église synodale qui, à présent, est en train d’avancer dans le monde entier.
Avec tout le Mouvement des Focolari dans le monde, je me joins à la prière de l’Église universelle et de tous les hommes et les femmes de bonne volonté, certaine que la Vierge « Salus Populi Romani », à laquelle il était très attaché, l’accueillera au Ciel à bras ouverts.
En 2025, la fête de Pâques sera célébrée le même jour par toutes les Églises chrétiennes. Les vœux de Margaret Karram, Présidente des Focolari, pour cette fête, et ceux de plusieurs représentants de différentes Eglises.
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Nous publions le rapport de l’année 2024 sur les activités du Mouvement des Focolari dans le domaine de la Protection de la Personne, en prenant comme introduction les mots que le Pape François a adressés à la Commission Pontificale pour la Protection des Mineurs et par lesquels, de fait, il a actualisé le mandat avec lequel il l’avait constituée il y a 10 ans. Nous nous sentons fortement appelés à réaliser cette « conversion intégrale » à laquelle fait appel le Saint-Père, qui n’est jamais totalement accomplie, mais qui nous demande de nous interroger continuellement, d’avoir un regard humble, toujours attentif, protecteur et accueillant envers chaque personne. Il nous demande de poursuivre avec persévérance le chemin de la formation et de la proximité authentique, conscients de la nécessité de changer, afin que chaque personne se sente en sécurité, aimée et respectée dans nos milieux et dans nos différentes activités.
2024 : écoute, formation, réglementation
Trois éléments ont caractérisé l’année écoulée du point de vue de la Protection, dans le Mouvement des Focolari : l’écoute et l’implication des victimes et des témoins à différent titre dans les processus de réparation et de formation des responsables ; la multiplication des cours et des sessions de formation pour tous les participants et la poursuite de la construction du cadre normatif, avec la mise en œuvre du Protocole pour les cas d’abus et la rédaction des Lignes Directrices pour les services d’écoute et d’accueil.
La rencontre, en novembre dernier, des responsables du Mouvement dans le monde avec des personnes victimes d’abus sexuels ou d’abus de pouvoir de la part de membres du Mouvement des Focolari a été d’une importance fondamentale. Les victimes ont raconté leurs histoires de grande souffrance et les graves conséquences sur leur vie, sur les communautés dont elles faisaient ou font encore partie. Des membres de la famille de l’une des victimes étaient également présents et ont témoigné des graves conséquences des abus sur l’ensemble des membres de la famille. Les mots de l’un des participant expriment bien l’importance de ce moment : « L’écoute de ces personnes a marqué un ‘avant’ et un ‘après’. Avec délicatesse et clarté, elles nous ont dit à quel point le Mouvement a failli dans ce qui est au cœur de son charisme : l’unité, l’amour du prochain, parce que dans de nombreux cas, non seulement nous avons été en quelque sorte coresponsables des abus commis, mais nous avons également laissé les personnes seules face à leur douleur. » .»
En outre, la contribution des victimes, de même que l’implication de professionnels de différentes disciplines, extérieurs au Mouvement, ont été fondamentales pour le travail réalisé au Centre International et dans les territoires pour les documents produits cette année et la formation à la protection des communautés des Focolari dans le monde, tout comme la conception et l’ouverture d’espaces d’écoute et d’accueil.
A également vu la création d’une Commission d’étude sur les abus de pouvoir et les abus spirituels survenus au sein du Mouvement. Son objectif est d’en approfondir les causes, afin de modifier les pratiques néfastes et de mettre en place des mesures de prévention appropriées. L’étude, qui est encore en cours, fait également appel à des conseils extérieurs de spécialistes dans différents domaines : psychologique, pédagogique et juridique. Cette analyse est soutenue et encouragée par le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie et, bien qu’elle n’en soit qu’à sa phase initiale, son importance est reconnue, car il est clair que la création et la mise en œuvre de normes et de protocoles ne suffisent pas : il faut aussi approfondir les dynamiques qui ont conduit aux différentes formes d’abus.
Enfin, des documents normatifs et des Lignes Directrices ont été actualisés, mis en œuvre et produits (à paraître prochainement en français), ce qui est également le résultat d’une coopération fructueuse avec la Commission Pontificale pour la Protection des Mineurs, qui a suivi et encouragé les nouvelles étapes franchies.
« Aujourd’hui, plus que jamais, dans le monde où nous vivons, plein de divisions, de tragédies, de conflits, où les gens ne dialoguent pas, se réunir a une très grande signification », a déclaré Margaret Karram, présidente du mouvement des Focolari, dans une interview publiée sur News.va pendant les journées de la rencontre œcuménique intitulée Appelés à l’espérance – Acteurs clés du dialogue, promue par le Centro Uno, le secrétariat international pour l’unité des chrétiens du mouvement des Focolari. Ses paroles ont exprimé une certitude qui est restée dans le cœur et l’expérience des 250 personnes venues de 40 pays et de 20 Églises chrétiennes, ainsi que des plus de 4 000 personnes connectées dans le monde entier par streaming qui ont assisté à l’événement.
La rencontre, qui s’est tenue au Centre Mariapolis de Castel Gandolfo du 26 au 29 mars 2025, s’est ouverte avec la contribution de Jesús Morán, coprésident du mouvement des Focolari, et de Callan Slipper, théologien anglican, qui a déclaré : « L’œcuménisme, en réparant nos interactions personnelles au sein de la communauté chrétienne, permet à l’Église d’être elle-même. Ce qui sert l’humanité nous sert également. Sans lui, notre santé spirituelle diminue, tout comme toutes les autres dimensions de la vie humaine ne peuvent s’épanouir sans la réconciliation apportée par Jésus ». Et Mr Morán de conclure : « L’unité plutôt que l’union, et le christianisme comme manière d’être plutôt que comme doctrine, peuvent être deux voies fructueuses pour l’œcuménisme en réponse à ce que l’histoire nous demande aujourd’hui ».
La rencontre a proposé une méthode pour cheminer dans l’unité : le dialogue, celui qui émerge de la spiritualité du mouvement des Focolari, le dialogue de la vie, le dialogue du peuple, et celui qui émerge de ce que l’on appelle l’œcuménisme réceptif, qui en est très proche. Karen Petersen Finch, presbytérienne américaine, a souligné par son expérience l’importance du dialogue sur la doctrine de la foi, normalement réservé aux théologiens, aux responsables ecclésiastiques et aux comités officiels de dialogue, mais qui implique de plus en plus le peuple.
Une journée a été consacrée à un pèlerinage à Rome, avec la visite de la basilique Saint-Laurent Martyr et de l’abbaye des Trois Fontaines, où la tradition situe le martyre de saint Paul. Dans une atmosphère de recueillement, cette journée a été, comme l’a dit l’un des participants, « une rencontre avec les premiers martyrs de l’Église indivisée qui, par l’authenticité de leur vie, de leur foi et de leur témoignage, nous insufflent le courage d’annoncer le Christ aujourd’hui ». Puis, dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, le pèlerinage s’est achevé par une prière œcuménique. L’œcuménisme a ses racines bibliques dans la prière, en commençant par Jésus. Dans sa prière, il a lui-même demandé au Père : « Que tous soient un ». Ses paroles, dans divers passages de l’Écriture, nous invitent à demander quoi que ce soit au Père « en son nom, ensemble et d’un commun accord ». C’est ainsi qu’ensemble, réunis dans l’unité, les prêtres et les laïcs de toutes les confessions chrétiennes présentes ont demandé au Père la paix dans tous les coins de la terre et la réconciliation entre tous les chrétiens.
Abbaye des Trois FontainesBasilique de San LorenzoPrière à saint Paul
Parmi les thèmes abordés au cours de la rencontre figuraient les anniversaires importants de l’année 2025 : le 1700e anniversaire du Concile de Nicée, la Pâque qui sera célébrée le même jour par toutes les églises chrétiennes, et le 60e anniversaire de l’abolition des excommunications entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople. Martin Illert, représentant du Conseil œcuménique des Églises, a déclaré à propos du Concile de Nicée : « Je suis convaincu que la prière et la réflexion communes nous font avancer sur le chemin de l’unité, car nous nous souvenons à la fois de nos racines communes et de notre mission partagée ». L’archevêque Andrea Palmieri, du Dicastère pour la promotion de l’unité des chrétiens, a quant à lui déclaré : « Ces événements sont certes importants, mais (…) les paroles doivent être suivies de décisions concrètes et prophétiques. Je suis convaincu que les réflexions entamées cette année contribueront à la maturation de décisions qui pourront marquer l’avenir du chemin œcuménique ».
Comment la synodalité peut-elle contribuer à l’Œcuménisme ? On en a parlé lors d’un panel formé par des personnes qui ont participé au Synode de l’Église catholique: trois délégués fraternels, membres de différentes Églises, un évêque catholique et une invitée spéciale ont partagé leur expérience vécue dans laquelle la participation active de tous a contribué à un dialogue affectif et effectif avec une « forte dimension œcuménique », comme l’a dit S.E. Khajag Barsamian, de l’Église apostolique arménienne, « qui met l’accent sur l’unité, les expériences spirituelles partagées et le respect mutuel entre les chrétiens ». « L’ensemble du Synode, en tant qu’exercice spirituel, a eu une profonde influence sur ma compréhension de moi-même et de mon ministère, mais aussi sur mon Église », n’hésite pas à affirmer le pasteur Dirk G. Lange, de la Fédération luthérienne mondiale. Pour Mgr Brendan Leahy, évêque catholique de Limerick (Irlande), la méthode de travail utilisée pendant le synode, la « conversation dans l’Esprit », a contribué à me rendre « plus attentif dans mon travail et mon ministère à écouter davantage, en reconnaissant le germe de la vérité présent en chaque personne », tandis que pour le Dr Elizabeth Newman, de l’Alliance baptiste mondiale, la synodalité est fondée sur « la prise de conscience, et la pratique, que son propre point de vue ne doit pas prévaloir. On ne doit pas ‘gagner ‘». Margaret Karram, présidente du mouvement des Focolari, déclare : « Nous savons que l’espérance est une vertu et que nous ne pouvons pas la perdre. Nous devons la nourrir, la cultiver en nous-mêmes pour pouvoir la donner aux autres » et invite chacun à faire grandir l’espérance et la foi par “des gestes, même petits, envers le prochain : des gestes de solidarité, de communion, d’ouverture… ce n’est qu’ainsi que nous pouvons espérer”.
Un appel donc à l’espérance qui, au cours de la rencontre, s’est transformé en réflexion et en approfondissement, enrichi par des signes concrets et des témoignages de vie qui illustrent le chemin de l’action œcuménique au niveau mondial (Forum chrétien mondial, JC2033), international (Ikumeni-Amérique latine, Ensemble pour l’Europe, John17), local (du Brésil aux Philippines, de l’Irlande du Nord à la Serbie, de la Hollande au Venezuela, de l’Allemagne à l’Ouganda…) et qui est en train d’impliquer des Églises, des prêtres et des laïcs, des théologiens et des chercheurs, des adultes et des jeunes, des individus et des groupes, tous véritables protagonistes du dialogue.