Nov 3, 2019 | Non classifié(e)
Le Laboratoire Culturel des Focolari s’est terminé le 27 octobre 2019 à Castel Gandolfo. Son objectif : créer des synergies entre les disciplines et les métiers afin de comprendre comment construire un monde plus solidaire dans une société en constante évolution. Essayez d’imaginer le monde de demain. Essayez de vous projeter dans un avenir proche et posez-vous des questions sur le visage que présentera notre planète dans vingt ans. Essayez d’oser les idées les plus utopiques et rêvez de changer le monde, dès aujourd’hui. Le vieux proverbe africain qui dit : “Si tu vous voulez aller vite, avancez seuls ; si vous voulez aller loin, avancez ensemble” exprime bien le défi relevé par le groupe international et multiculturel d’adultes et de jeunes, universitaires et professionnels, réunis à Castel Gandolfo (Italie) : gérer ensemble la complexité du monde, et non pas seuls, mais en mettant les compétences de chacun en réseau. Venant de plus de quarante pays, les participants se sont impliqués en acceptant les propositions des différents témoignages et réflexions, chacun dans son propre domaine d’action et de travail, en entamant un large dialogue, en soutenant et en réalisant des propositions concrètes. “Change le monde qui change”, c’était le titre de la dernière journée et demie du programme, animée par des jeunes et destiné aux nouvelles générations. Certains ont signé leur demande de participation à l’événement “L’Économie de François” qui se tiendra à Assise, du 26 au 28 mars 2020 , auquel le Pape invite les jeunes économistes, entrepreneurs et acteurs du changement. La proposition est de faire avec eux, au-delà des différences de croyance et de nationalité, un pacte pour changer l’économie actuelle et donner une âme à celle de demain afin qu’elle soit plus juste, durable et trouve de nouveaux protagonistes parmi ceux qui sont aujourd’hui exclus. À ce propos, Adelard Kananira, un jeune Burundais, a expliqué le projet Ensemble pour une nouvelle Afrique (T4NA), qui vise à créer les fondations d’une nouvelle classe dirigeante et un nouveau modèle de leadership en Afrique. En 2019, la première session de formation à ce projet a vu le jour au Kenya, avec plus de 150 jeunes, formateurs et enseignants d’Afrique de l’Est, dans le but de faire tomber les barrières qui existent entre tribus, partis politiques, groupes ethniques et même entre pays, pour atteindre l’objectif commun de développement et de paix. Quant à Giada et Giorgia, elles veulent changer la réalité en s’engageant dans leur profession. Giada, 23 ans, travaille dans le domaine du cinéma en tant qu’assistante réalisatrice, un travail très dur mais qu’elle ne changerait pour rien au monde. Elle espère à l’avenir pouvoir réaliser des films qui mettent en valeur l’harmonie, qu’elle s’efforce de créer chaque jour avec ses collègues, certaine que le cinéma est un moyen puissant qui peut vraiment contribuer à changer le monde. Giorgia, 32 ans, est conseillère municipale dans une commune italienne, chargée des politiques concernant la jeunesse, l’innovation, la participation et le secteur de l’économie civile. Son rêve est déjà devenu réalité : dans sa municipalité, le budget participatif est mis en œuvre, les objectifs de l’Agenda 2030 sont pris en compte, de nouveaux modèles de développement sont à l’étude, des initiatives sont prises pour sauvegarder l’environnement, comme les jardins potagers urbains. Forts de leurs engagements pris ensemble, les jeunes et les adultes abordent déjà l’avenir avec des idées de projets à réaliser et de bonnes pratiques à diffuser, en essayant de changer, dès à présent, notre monde en mutation.
Patrizia Mazzola
Nov 1, 2019 | Non classifié(e)
Une maladie grave et une hospitalisation inattendue dans un pays étranger sont le début d’un lien profond d’amitié et de partage entre deux communautés des Focolari de Colombie et du Venezuela. Un coup de fil un soir a ouvert un chapitre inattendu de notre vie. On nous avertissait qu’un parent d’un membre des Focolari au Venezuela avait été admis dans l’un des hôpitaux de Bogotá (Colombie). Ce vénézuélien était arrivé en Colombie en tant que migrant dans des conditions précaires et travaillait comme maçon. Il était hospitalisé pour une grave maladie. Deux personnes de la communauté des Focolari se sont retrouvées dans cet hôpital le lendemain, toutes deux ayant compris que Dieu les envoyait aimer ce frère inconnu. Elles se sont présentées et lui ont assuré qu’à Bogota, il pouvait compter non seulement sur eux deux, mais aussi sur une famille élargie formée par la communauté des Focolari. Il leur a expliqué qu’il était à Bogota avec son fils qui le remplaçait maintenant dans son travail. Les médecins ont expliqué que son état était très grave. En contactant le fils, nous avons appris qu’ils vivaient dans une cabane de fortune. Nous avons lancé un appel à notre communauté et nous avons recueilli des vêtements et des chaussures pour eux. Quelque temps plus tard, le fils a également dû quitter le travail pour se consacrer aux soins de son père. Durant cette période, certains parmi nous l’ont accueilli au petit-déjeuner, au déjeuner ou pour se reposer afin de lui faire sentir la chaleur d’une famille. D’autres se sont relayés à l’hôpital pour le remplacer au chevet de son père et nous avons continué à recueillir des produits de première nécessité pour eux. Entre-temps, le père avait exprimé le désir de retourner au Venezuela. Il nous avait confié que la vie en Colombie lui avait fait expérimenter l’amour de Dieu en lui faisant vivre une véritable conversion. Il voulait revoir sa petite fille, saluer sa femme et mourir dans la paix. Pour ce voyage, cependant, il fallait trouver l’argent pour les documents et pour l’avion, il ne pouvait pas en effet voyager par voie terrestre. Même les médecins et les infirmières, touchés par la situation, ont essayé de les aider de diverses manières, en recueillant également une importante somme d’argent. En attendant le voyage, il a fallu entre-temps le transférer dans un centre médical spécialisé. Malgré les difficultés, il a été admis après quelques mois. Sur place, les médecins ont expliqué qu’il n’y avait plus rien à faire, qu’ils auraient dû le renvoyer mais, vu la situation, ils le gardaient à l’hôpital jusqu’à son départ pour le Venezuela. Nous avons aussi demandé à un prêtre de lui rendre visite ; il a ainsi pu se confesser et recevoir l’onction des malades. Le jour où ils étaient déjà à l’aéroport prêts à partir, il y a eu une panne à Caracas (Venezuela) et l’avion a dû retourner à Bogotá. Pendant ces trois jours de suspension, ils ont été logés à l’hôtel près de l’aéroport, puis ce fut enfin le départ. Le fils nous a ensuite communiqué, en nous remerciant pour l’amour reçu, que son père était réussi à rentrer chez lui et était mort paisiblement., quelque temps plus tard,
La communauté de Bogotá (Colombie)
Oct 29, 2019 | Non classifié(e)
Quelle est la situation à Fontem ? Les demandes d’information continuent d’arriver sur la première cité-pilote construite sur le sol africain, dans le sud-ouest du Cameroun, où un conflit armé est toujours en cours. Nous publions la récente lettre des responsables des Focolari de Fontem, Etienne Kenfack et Margarit Long, qui résident actuellement à Douala, à environ 300 km au sud de Fontem. Chers amis de Fontem dans le monde entier ! Merci de l’intérêt que vous portez à notre situation. Votre participation nous donne la joie, le réconfort et le courage d’aller de l’avant. La crise sociopolitique dans ce domaine, qui a également provoqué des actes de violence, n’a pas encore été résolue. Actuellement, il n’y a plus de fusillades, mais la situation reste tendue. Néanmoins, la vie continue. Bien que nous ne puissions offrir qu’un service réduit dans notre hôpital, les gens continuent à demander de l’aide. Au cours des derniers mois, 1894 personnes ont sollicité une consultation. 644 d’entre elles ont été hospitalisées, dont 36 femmes ayant donné naissance à un enfant. Actuellement, c’est la saison des pluies et nous essayons de veiller à l’entretien de la centrale électrique pour assurer l’électricité aux installations les plus importantes. Une petite équipe est également restée au Centre Mariapolis. Avec d’autres personnes, ils forment une équipe merveilleuse qui prend également soin de l’environnement extérieur pour éviter que, en raison du climat tropical, la forêt n’envahisse l’ensemble du territoire. Récemment, à la grande joie de tous, l’Évêque Nkea a de nouveau envoyé un prêtre à Fontem. C’est un signal fort et un signe tangible de la préoccupation de l’Évêque pour le peuple Bangwa. Le prêtre est aussi en contact étroit avec les responsables locaux de notre communauté focolarine. Sa présence a donné une nouvelle motivation à la participation aux sacrements, en particulier à la messe quotidienne et dominicale. Au cours de ces mois, nous avons solennellement commémoré les anniversaires de la mort de deux pionnières de Fontem, Pia Fatica et Fides Maciel, enterrées dans notre cimetière. Nous sommes souvent préoccupés par ceux qui tentent d’exploiter les médias pour des raisons politiques. Nous nous rendons compte que les informations ne sont pas toujours exactes ; c’est pourquoi nous vous demandons d’accueillir avec responsabilité et prudence les nouvelles qui circulent sur Fontem, notamment par les canaux personnels sur les médias sociaux, et de vérifier les sources de ces informations. Notre « stratégie » dans cette crise est d’accroître la communion et la collaboration entre tous dans la cité-pilote pour arriver à des choix partagés. Comme vous pouvez l’imaginer, ce n’est pas toujours facile ; il faut parfois essayer et réessayer, prendre le temps de s’écouter mutuellement. En fin de compte, cependant, tout le monde se rend compte que c’est la seule façon d’avancer ensemble et de continuer le témoignage de la vie apportée par Chiara Lubich sur cette terre. ______________________ Aracelis et Charles sont les responsables de la communauté des Focolari de la première Cité pilote africaine. Ils font le point sur la situation et racontent comment se déroule la vie aujourd’hui. https://vimeo.com/363599741
Oct 27, 2019 | Non classifié(e)
L’histoire de Dorotka et de sa famille « Quelque chose de plus » est le titre d’un film qui raconte l’histoire de Dorotka, une adolescente de Bratislava, en Slovaquie, affectée du syndrome de Down. Une anomalie génétique qui, malgré les difficultés, se révèle vite être une « valeur ajoutée » pour tous ceux qui l’entourent. Sa maman Viera raconte ce qui se passe dans le cœur d’une famille lorsqu’on découvre qu’on attend un enfant porteur du syndrome de Down :
Cela a été un choc! Nous ne nous y attendions pas et n’avions jamais vu une personne semblable jusqu’à présent. Mais Dorotka semblait être exactement comme les autres quatre enfants et nous savions que face à une situation inconnue, paniquer ne sert à rien, il vaut mieux garder son sang froid. Mais dans mon for intérieur, quelque part dans mon âme, j’avais peur que nous ne soyons pas en mesure de l’aimer. Peu à peu, des choses extraordinaires se passèrent. Plusieurs personnes précieuses sont entrées dans notre vie, elles nous ont beaucoup aidés et nous aident encore aujourd’hui. Les rapports en famille sont devenus plus forts. Nos quatre enfants plus grands sont devenus plus sensibles, aimables et toute la famille est unie comme jamais auparavant. Comment fait-on pour passer de la surprise jusqu’à ressentir cela comme un cadeau ? Le nom de Dorotka signifie don de Dieu. Nous lui avons déjà donné ce nom pendant la grossesse, certains que Dieu ne fait pas de mauvais cadeaux. Nous avions reçu quelque chose que nous ne comprenions pas mais nous le sentions comme une épreuve de notre confiance en Dieu. Nous sentions clairement que cela était la volonté de Dieu pour nous. Un ami à nous nous a envoyé une phrase qui disait : « Celle-ci est la vraie joie car elle est construite sur la souffrance ». Pourquoi avez-vous décidé de partager votre expérience avec d’autres familles ? Un médecin nous a présentés à d’autres familles qui avaient des enfants en bas-âge ayant le syndrome de Down. Nous avons suivi ensemble différentes thérapies, nous avons partagé notre expérience et fondé une association appelée « Up-Down syndrome ». Nous voulions que les enfants grandissent ensemble, de manière à ce qu’ils ne soient pas liés seulement à leur propre famille, afin de les préparer à une certaine indépendance. Ainsi avons-nous fondé le théâtre « Dúhadlo », qui ouvre de nouveaux horizons pour les enfants à travers les arts dramatiques. Comment la collaboration avec l’Université de Bratislava est-elle née ? Un de nos amis enseigne éthique médicale à la Faculté de Médecine. Il y a neuf ans, il m’a invitée à raconter notre histoire aux étudiants et à leur faire connaître davantage le syndrome de Down. Je lui en suis très reconnaissante. Nous sentions que les jeunes médecins pouvaient encore être ouverts et au cours des années, nous avons toujours eu des réactions positives de la part des étudiants.
« Quelque chose de plus » est le titre du film qui raconte la vie de Dorotka dans son quotidien, entre joies et difficultés. Pourquoi ce titre ? Au départ, l’intention était de faire une brève vidéo pour la Journée Mondiale du Syndrome de Down . Pavol Kadlečik, le réalisateur, n’avait pas d’expérience avec ces personnes et resta tellement émerveillé qu’il décida de faire un film plus long. Aucun de nous ne s’imaginait qu’à la fin, le produit aurait été un si beau documentaire. Le syndrome de Down est une maladie génétique pour laquelle le 21ème chromosome ne forme pas un couple mais un triolet. C’est pour cela que le diagnostique est aussi appelé Trisomie 21. Cela signifie que ces personnes ont un chromosome en plus et souvent, il est appelé le chromosome de l’amour. Il y a quelque chose de plus en eux : ils ont cette capacité spéciale d’amour inconditionnel. Dans le film, il n’y a aucune fiction narrative, on y raconte la vie quotidienne de la protagoniste avec sa famille, les compagnons de classe, de théâtre et de musique, avec les luttes, les joies, les conquêtes, les désillusions. Un témoignage de l’amour réciproque dans cette famille et du « oui » à la vie. Dorotka, t’es-tu amusée à jouer dans un film qui t’est entièrement consacré ? Lorsque j’étais debout devant les caméras, j’étais parfois un peu anxieuse et j’avais peur du podium, c’était donc difficile de ne pas regarder directement dans les caméras. Mais le cameraman était fantastique et il m’a beaucoup plu. Palko a rendu tout le monde heureux avec l’idée de ce film et je voudrais continuer avec un nouveau. Que voudrais-tu dire aux personnes qui lisent cette interview ? Je suis devenue actrice pour te rendre heureux. Cherche l’amour pour les autres.
Claudia Di Lorenzi
Oct 25, 2019 | Non classifié(e)
Les juniors pour un Monde Uni d’Océanie sont allés au lac Mungo pour découvrir la vie et la culture des aborigènes. Une expérience unique qui a ouvert tout grand leur cœur et leurs bras. https://vimeo.com/363599341
Oct 23, 2019 | Non classifié(e)
Sortir de la dépendance au jeu est possible, mais pas seulement. Le philippin Christian Rigor a retrouvé Dieu et le sens profond de son existence à la Fazenda da Esperança (Ferme de l’Espérance). Quand nous pensons à « viser haut », différents objectifs nous viennent en tête. Des objectifs professionnels, des projets personnels, des rêves pour lesquels nous devons nous battre. Ce sont des « défis » souvent globaux auxquels nous consacrons une bonne partie de notre vie. Les objectifs peuvent être de valeur subjective ou collective. Pour les atteindre, nous devons nous développer, nous mettre en question, accroître notre responsabilité envers la communauté, ouvrir nos horizons à des mondes lointains. Certains objectifs mènent au repli sur soi, enferment la personne dans ses intérêts personnels, l’isolent et peuvent même devenir destructeurs. Les objectifs que nous nous fixons marquent le parcours de notre vie. Mais nous pouvons toujours changer de direction. Christian Rigor, un Philippin de 30 ans, en est conscient. Il passe une enfance paisible dans une famille aisée qui lui assure des études universitaires et des spécialisations en Europe. Avec une jeunesse socialement pleine, il vit avec le désir de s’enrichir facilement et sans effort. Une légèreté qui lui est fatale quand il entre pour la première fois dans un casino. C’est là que commence à l’âge de 20 ans sa dépendance au jeu. Ivre de ses premiers gains, il est vite victime de l’exaltation du jeu, piégé par la nécessité de récupérer des pertes inévitables. Ce chapitre sombre de sa vie, plombé par des objectifs erronés, lui fait perdre ses amis, son emploi, sa fiancée et la confiance de sa famille. Même sa basse estime de lui, sur le rebord du 24ème étage d’un immeuble, marque le fond de son existence. Le tournant survient quand, encouragé par sa mère, il décide d’entrer à la Fazenda da Esperança, un projet dont les structures sont réparties dans différents pays du monde. Ce projet porte dans son ADN la spiritualité de l’unité dont s’en sont inspirés ses fondateurs. Il consiste en un programme de réhabilitation pour les personnes souffrant de différents types de dépendance. « En suivant le programme, j’ai appris à regarder au-delà de moi-même, au-delà de mes désirs égoïstes, mondains et superficiels, pour vivre pour un objectif élevé. J’ai appris à viser haut et j’ai trouvé Dieu…. C’est ainsi que j’ai appris à aimer, Dieu et les autres, dans tout ce que je fais dans l’instant présent, même quand c’est difficile ou douloureux ». Dans la Fazenda da Esperança, la vie est rythmée en trois dimensions : spirituelle, communautaire et professionnelle. Chacune est une occasion de maturité personnelle. « En tant que catholique, j’apprends à approfondir ma relation avec Dieu, à écouter et à vivre Sa Parole, à chercher l’unité avec Lui à la Messe et à Le prier comme on parle à un ami. La vie communautaire m’enseigne que pour aimer pleinement Dieu, je dois aimer les gens autour de moi et voir Jésus en eux ». Cette vie le forme à aller au-delà des différences pour servir chaque frère. Il partage leur nourriture, écoute les compagnons tristes, remplit les tâches ménagères. Au travail, qu’il soit fatigant ou ordinaire, Christian apprend à donner le meilleur de lui-même, « peu importe qu’il soit difficile, physiquement exigeant, ennuyeux, sale ou désagréable ». Sur le chemin du rétablissement, il est appelé à agir comme coordinateur auprès de ses compagnons. « C’était difficile pour moi de moduler la gentillesse et la fermeté, surtout pendant les disputes. Une fois j’ai été accusé injustement de vol, je ne me sentais pas aimé. Je voulais abandonner mais j’ai décidé de rester parce que je voulais guérir de ma dépendance et devenir une nouvelle personne. Je me suis plongé en aimant à chaque instant, malgré le jugement des autres. J’ai demandé l’aide de Dieu et je L’ai senti encore plus proche ». Aujourd’hui Christian fait face au défi de la vie en dehors du contexte protégé de la Fazenda, et dans la tentation du jeu, il trouve refuge en Dieu. Il a découvert que le bonheur authentique réside dans le fait de viser d’autres buts : « Je me suis rendu compte que je trouve le bonheur quand j’aime Dieu, quand je Le sens présent dans la prière, dans les gens que je rencontre, dans les activités que je fais, quand j’aime dans l’instant présent. Pour viser haut, ce n’est pas nécessaire de faire de grandes choses, il faut juste les faire avec amour. C’est mon mode de vie aujourd’hui ».
Claudia Di Lorenzi