Nov 9, 2018 | Non classifié(e)
Une nuit inoubliable, celle d’il y a 29 ans, lorsque les citoyens de Berlin Est commencèrent à rompre à coups de pioches le mur qui les avait divisés pendant 28 ans du côté Ouest de la ville, depuis le 13 août 1961. Le mur de Berlin était seulement un tronçon d’une longue ligne de frontière qui coupait en deux parties l’Europe entière durant la guerre froide : la zone d’influence des États-Unis à l’Ouest, celle soviétique à l’Est. Aujourd’hui, d’autres murs sont encore debout, comme celui entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, et de nouveaux ont été construits. Ce sont des murs qui violent les droits fondamentaux à la santé, à l’éducation, au travail, à l’eau, à la nourriture . Et qui aussi, séparent des communautés et des familles. Comme celles entre Israël et la Palestine, entre l’Égypte et Israël, entre les USA et le Mexique, entre l’Inde et le Bangladesh, entre le Maroc, l’Algérie et la Mauritanie. En Europe également, de nouveaux murs divisent comme ceux entre Ceuta et Melilla, ou entre la Grèce et la Turquie. Un autre mur enfin, est celui de la Méditerranée, qui continue à engloutir des victimes. L’écroulement inattendu du mur de Berlin, toutefois, a allumé il y a 29 ans, une espérance encore actuelle : que tous les murs, grâce à l’engagement de tant d’hommes et de femmes de bonne volonté, puissent un jour s’écrouler.
Nov 8, 2018 | Non classifié(e)
Nov 7, 2018 | Non classifié(e)
Une communauté éducative Je suis directrice d’école dans un village pauvre et isolé, où le taux de chômage et d’absentéisme scolaire est très élevé. Après avoir construit des rapports profonds avec les élèves, leur famille, les collègues et les employés de l’école, j’ai eu la joie de voir naître une « communauté éducative » caractérisée par la promotion de la dignité de la personne et l’ouverture aux autres. Afin d’aider les enfants à ne pas abandonner l’école, en plus de parrainages d’élèves élèves et de leur famille, nous avons démarré un centre de production artisanale. Ce projet a aussi reçu l’aval présidentiel. Depuis quelque temps je dois limiter mon activité pour raison de santé, mais tant que je serai en vie je lutterai pour que l’éducation aide chacun à découvrir ses propres valeurs et l’amour de Dieu. I.-Argentine) La souffrance de l’autre Après le suicide de mon frère, la famille a subi un grand contrecoup. La vie n’était plus la même. J’ai commencé à avoir des doutes sur la foi. Mes journées devenaient toujours plus vides. Un jour je me suis rendu compte que mon attitude n’aidait pas mes parents. Alors j’ai rassemblé toutes mes forces pour accueillir leur souffrance et faire en sorte qu’ils sentent moins le poids de cette tragédie. C’est ainsi que,lentement, j’ai senti mes blessures se refermer. Cette conquête m’aide encore maintenant que je suis devenue maman à mon tour. (O.M. – Allemagne) J’ai laissé de la place aux autres A 24 ans je me suis mariée avec Marcello. Une profonde entente nous unissait ainsi que le projet de former une belle famille dans une foi partagée. 15 ans plus tard, à cause d’un incident, Marcello m’a quittée. Pendant six ans je suis restée enfermée dans mon « pourquoi ? », jusqu’à ce que j’accepte l’invitation à une rencontre. Entendre parler de Dieu Amour m’a bouleversée. Petit à petit quelque chose a changé en moi. Puis lorsque j’ai entendu que, par amour pour nous, « Jésus a éprouvé sur la croix la souffrance de se sentir abandonné du Père, alors mon cri a commencé à acquérir du sens ». Ma situation n’avait pas changé, je restais veuve, mais l’amour recommençait à prendre vie en moi. En regardant autour de moi, j’ai rencontré beaucoup de personnes qui faisaient elles aussi l’expérience d’un grand vide. Plus je leur laissais la place, plus Dieu me remplissait de paix. (A. – Italie) Pour celui qui entre après moi Je suis enseignant. A la fin du cours, j’essaie de faire en sorte que la salle soit accueillante pour celui qui entrera après : je laisse le bureau en ordre, le tableau effacé, les fenêtres ouvertes pour changer l’air. Nous avons à disposition deux corbeilles, une pour les papiers et l’autre pour le reste. Il m’arrive parfois de les trouver en désordre, j’essaie alors de trier les déchets et les remettre à leur place. Même si je perds quelques minutes de pause qui me seraient utiles pour récupérer de l’énergie, je crois que c’est cependant un temps bien « perdu ».(A– Suisse) (A. – Suisse) La relation avant tout Au cours de leur adolescence, les premières incompréhensions ont commencé avec nos enfants. Des tensions ont aussi surgi entre mon mari et moi car nous avions des manières différentes d’affronter les situations. Lorsque nous nous sommes aperçu que nous étions en train de perdre la relation avec les enfants, en particulier avec l’un d’entre eux, nous avons compris qu’il valait mieux aller au-delà de nos propres idées, et nous mettre à aimer en premier en essayant de construire une bonne relation entre nous et avec eux. Ils sont maintenant tous adultes, mais nous sommes conscients que notre rôle éducatif n’est pas terminé, au contraire. (Mariolina – Italie)
Nov 3, 2018 | Non classifié(e)
«En Jésus, Dieu s’est fait tout simplement notre frère, il ne s’est pas contenté de se mettre à nos côtés, mais il est entré en nous, dans notre cœur, dans nos plaies. Il a fait siennes les plaies de l’homme, de sorte que la plaie de Dieu qui brûle en l’homme est devenue, en cet homme Jésus de Nazareth, plaie de Dieu. Et lorsqu’il dit : ‘Je suis le chemin’, nous ne pouvons que nous tourner vers son côté ouvert, sa plaie, et y trouver le chemin. Ce n’est certes pas facile, encore moins évident. Mais si l‘on essaie, si l’on tente, et qu’on risque, nous nous rendons compte que le chemin c’est Lui ». (tiré d’une homélie de 1993) “En Jésus il est manifeste que le Dieu qui jusqu’alors dans l’histoire de son peuple semblait s’être tu, ne s’est pas endormi, n’est pas devenu muet. Il vient, prend ses pauvres, les accueille. Il ne le fait cependant pas dans un geste éclair, fruit de sa toute-puissance, mais par la petite route, le chemin de Jésus, la voie de l’effacement, du service : le chemin de la croix ». (tiré d’un discours à la radio du 17.9.1978) “Jésus fut accusé d’être l’ami des publicains et des pécheurs, d’avoir vécu en ‘mauvaise compagnie”. Bien entendu, son comportement prêtait à des sous-entendus, comme si, à son propos, on pouvait se limiter à lui attribuer une simple critique envers l’ordre établi, une simple et sympathique extravagance, une simple protestation contre l’establishment et les valeurs bien établies. Non : pour Jésus, dans lequel bat le cœur de Dieu, tout l’intéresse, tous l’intéressent. La marginalité ne l’intéresse pas en tant que telle, mais en tant que faisant partie du tout. « Lui aussi est fils d’Abraham » (Lc 19,9) : par cette phrase Jésus justifiait, face aux aux hommes soi-disant ‘bien pensants’ et à tous ceux qui se drapaient de légalisme extérieur, sa propre amitié avec Zachée, le publicain ». (Tiré d’un article, décembre 1973)
Nov 1, 2018 | Non classifié(e)
Les saints sont des grands. Ils ont vu leur grandeur dans le Seigneur et, enfants de Dieu, ils jouent pour lui tout ce qu’ils ont. Ils donnent sans demander, leur vie, leur âme, leur joie, tout ce qui les lie à la terre, toute richesse. Libres et seuls, projetés vers l’infini, ils attendent que l’amour les introduise dans les royaumes éternels. Mais, dès ici-bas, leur cœur s’emplit d’amour, du véritable amour, du seul amour qui rassasie et console, l’amour qui brise toute résistance et fait jaillir des larmes nouvelles. Ah ! Aucun homme ne sait ce qu’est un saint. Il a donné, maintenant il reçoit, et un flot incessant passe entre ciel et terre, lie la terre au ciel, coule des abîmes, ivresse rare, source céleste qui ne s’arrête pas au saint, mais déborde sur ceux qui sont fatigués, mortels, aveugles et paralysés et pénètre, irrigue, soulage, attire et sauve. Si tu veux connaître l’amour, demande-le aux saints. Chiara Lubich : Pensée et Spiritualité, Nouvelle Cité, 2003, p.168
Oct 31, 2018 | Non classifié(e)
Maria Voce Emmaüs et Jesús Morán, respectivement président et coprésident du mouvement des Focolari, se rendront en Belgique pour le 60e anniversaire de l’arrivée des Focolari dans ce pays. Official Focolare website https://www.focolare.org/belgium/news/60-ans-du-mouvement-des-focolari-en-belgique/