Fév 21, 2018 | Non classifié(e)
Le GEN ROSSO (INTERNATIONAL PERFORMING ARTS GROUP) présente sa première édition de Gen Rosso Music and Arts Village, une expérience vécue sur place en vue d’un approfondissement artistique et d’un partage des valeurs à la lumière du charisme de l’unité. Le projet entend mobiliser des jeunes professionnels et étudiants en musique, danse, chant, théâtre, de préférence âgés de 18 à 30 ans. La méthode pédagogique est conçue, mise en œuvre et supervisée par le Gen Rosso, avec des enseignants réputés pour leur compétence et leur expérience artistique. Le programme prévoit l’approfondissement de thématiques spécifiques, des échanges d’expériences, des moments de dialogue et des ateliers pratiques en vue d’une représentation finale. Les soirées seront enrichies par d’intéressantes contributions artistiques. La première édition de ce Village se tiendra du 25 mars (arrivée l’après-midi) au 1er avril 2018. Le Gen Rosso, à travers le secrétariat du Village, est à votre disposition pour fournir d’autres informations et toute la documentation nécessaire à l’inscription (le nombre est limité) Contacts Secrétariat VILLAGE: +39 0558339821 (9h-13h, heure italienne) Franco Gallelli +39 3806592166 Email secrétariat VILLAGE: village@genrosso.com
Fév 20, 2018 | Non classifié(e)

Gis et Ginetta
C’est la plus jeune de trois sœurs, dont Ginetta qui deviendra elle aussi focolarine. Gis naît à Lavis (Trente), dans le nord de l’Italie, le 18 avril 1920. Grâce aux nombreux sacrifices de leur mère, les trois jeunes filles parviennent à poursuivre leurs études même après la mort prématurée de leur papa. Quand la guerre éclate, Gis et Ginetta se transfèrent pour leur travail en Vénétie où, de temps en temps, Gis reçoit des nouvelles d’une camarade de classe. Avec force et conviction cette amie lui décrit la surprenante expérience d’Évangile qui est en train de naître à Trente, autour d’un groupe de jeunes filles de leur âge. Ses propos touchent en profondeur l’âme très réceptive de Gis qui, revenue à Trente pour Pâques, veut connaître Chiara Lubich. Elle ne tarde pas à voir dans cette expérience évangélique le chemin de sa propre vie. Aussitôt elle fait savoir à son employeur vénitien que, très reconnaissante envers lui, elle quittait son travail bien rémunéré et ne reviendrait plus dans l’entreprise. Elle écrit au jeune homme qu’elle fréquente : « Ce n’est pas pour un autre homme que je te quitte, mais pour Dieu ». A partir de ce moment-là, pour elle toutes les occasions sont bonnes pour se rendre à la “casetta” de la Place des Capucins, dans l’appartement qu’une dame avait mis à la disposition de ce groupe de jeunes filles. « J’habitais à quelques kilomètres – raconte Gis – et pour m’y rendre il fallait emprunter une route qui montait. Je me levais à cinq heures du matin pour assister avec elles à la messe et ensuite à la méditation : Chiara nous faisait alors entrer dans le feu des paroles de l’Évangile, ce qui donnait un sens nouveau à toute chose : il n’y avait aucune sorte de difficulté à les mettre en pratique ». A cette époque, en ville, on manque de tout à cause de la guerre. Gis se souvient alors que des membres de sa famille possèdent une exploitation de fruits et légumes. Mais comment aller chez eux quand la route n’est fréquentée que par des chars d’assaut ? Par amour des nombreuses personnes qui frappent à la porte de la « casetta » à la recherche de nourriture, elle prend son courage à deux mains et, postée au bord de la route, elle fait de l’auto-stop : les soldats qui conduisent les chars passent devant elle sans même la voir, jusqu’au moment où l’un d’entre eux s’arrête et, convaincu par les raisons de son audace, il la fait monter dans son char. Le même scénario se répète au retour, et elle peut ainsi revenir à la « casetta » avec deux gros paniers remplis de fruits et légumes.
La guerre une fois terminée, Gis et Ginetta demandent à leur mère d’aller vivre au focolare. Ginetta obtient la permission, mais la « petite » non. Elle ne se résigne pas: elle sait que son choix est définitif; ce n’est qu’une question de temps. La solution, c’est le député Giordani qui la trouve : sachant que madame Calliari est une de ses lectrices assidues, il propose à Gis un emploi à Rome. Le 6 décembre 1949, sa mère, contente de rendre service à Giordani, la laisse à son tour partir à Rome. Elle est loin de se douter que sa fille, tout en assurant le secrétariat de l’honorable député, allait aussi rejoindre Chiara et quelques unes de ses compagnes pour ouvrir le premier focolare dans la capitale italienne. Désormais Gis va vivre auprès de Chiara, sauf durant de brefs intervalles où elle accompagne l’ouverture des Focolari dans plusieurs régions d’Italie. Au sujet de sa vie partagée avec Chiara, elle nous confie en 2005 : « C’est très simple, très limpide, profond : tout ce qui lui appartient est à moi et tout ce que j’ai est à elle ». Des propos qui correspondent pleinement à ce que Chiara dit de son propre focolare: « Entre nous la philadelphie (l’amour fraternel) est plus qu’une réalité – dit Chiara – . Tout de suite après mon union personnelle avec Jésus, c’est dans mon focolare que je puise la force pour affronter les croix de chaque jour. On y passe de la sagesse, spontanément communiquée, aux conseils pratiques concernant la santé, les vêtements, la maison, l’alimentation ; sans oublier les aides quotidiennes, avec des sacrifices qui souvent ne se comptent pas. Dans notre maison circule un même sang, mais d’origine céleste ».
“Depuis son bureau – se souvient Gabri Fallacara – elle téléphonait à tous, en tissant un réseau d’amour intense et attentif à chacun. En toute confiance, elle savait créer le climat le plus favorable pour permettre la compréhension de ce que le charisme de l’unité, jour après jour, demandait à Chiara ainsi qu’à nous tous ». Après la mort de Chiara, Gis a continué à vivre pour tous, en étant, malgré ses capacités réduites, une source débordante d’affection et de tendresse. Début juillet 2017, une aggravation de sa santé transforme sa chambre en un carrefour d’échanges ayant un avant-goût de ciel. Le 20 janvier 2018, à l’âge de 97 ans, Gis quitte sereinement ce monde. A ses obsèques, la présidente des Focolari, Maria Voce, témoigne: « Jusqu’au bout, elle s’est donnée toute entière pour continuer à rendre Chiara présente à la vie du Mouvement aujourd’hui. Son exemple m’invite à demeurer dans l’essentiel, à vivre sans demi-mesures, à avoir confiance dans les desseins de Dieu, unie à toutes et à tous ».
Fév 20, 2018 | Non classifié(e)
En mémoire des chrétiens persécutés dans le monde, le samedi 24 février l’Acs (Aide à l’Église en Détresse – Italie) illuminera le Colisée de Rome en rouge. Parallèlement deux autres lieux se draperont de la même couleur, symbole de la récente persécution des chrétiens : la cathédrale Saint Paul à Mossoul, en Irak, et l’église maronite Saint Élias à Alep, en Syrie. Après la fontaine de Trevi, illuminée en rouge le 29 avril 2016, l’Acs propose de nouveau dans la Capitale cette « sobre provocation », comme l’a définie le directeur d’Acs-Italie, Alessandro Monteduro, pendant la conférence de presse sur la présentation du rendez-vous. L’événement principal se tiendra à Rome, au Largo Gaetano Agnesi, à partir du 18. Le secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, le nonce, Mgr Galantino et le président du Parlement européen, Antonio Tajani ont confirmé leur présence. Source : SIR
Fév 20, 2018 | Non classifié(e)

María Ascensión Romero, Kiko Argüello, Père Mario Pezzi. Foto: Chemin Néocatéchuménal
María Ascensión Romero fait désormais partie de l’équipe responsable au niveau international du Chemin Néocatéchuménal, itinéraire de formation catholique pour adultes en vue de redécouvrir les richesses du Baptême, actuellement présent dans plus de 900 diocèses de 105 Pays, avec plus de 20000 communautés réparties dans 6000 paroisses. «María Ascensión Romero – précise un communiqué des néo-catéchuménaux – ne remplacera pas Carmen Hernández (décédée le 19 juillet 2016, cofondatrice du Chemin néocatéchuménal avec Kiko Argüello), mais fera partie de l’équipe avec l’initiateur du Chemin et le Père Mario Pezzi ». Née en 1960 à Tudela (Navarre, Espagne), elle fréquente le Collège de la Compañía de María. Alors qu’elle faisait des études de pédagogie à Soria, elle a trouvé dans le Chemin une réponse à ses questions existentielles. « Cette élection m’a complètement décontenancée – a-t-elle dit – car je me sens fragile et pauvre pour une mission aussi grande que celle d’aider Kiko et le Père Mario ».
Fév 17, 2018 | Non classifié(e)

Foto: Pixabay
Jésus est ce pauvre dont la vie débute dans une mangeoire et se termine sur une croix – et, comme fils de charpentier, quand il débute sa grande activité publique, il n’a pas de lieu où demeurer, ni d’endroit où reposer sa tête. Ni rien à manger. Il n’agit pas sur la douleur et sur les détresses des hommes en leur restant extérieur: il y entre personnellement, porte nos poids, et cela jusqu’au moment de l’abandon et de la mort. Il n’anéantit pas par un éclair la puissance écrasante de ses propres ennemis, mais il se laisse flageller et bafouer, tout en pardonnant à ceux qui lui font du mal. Il ne transforme pas les pierres en pain pour apaiser sa propre faim, mais il fait naître en nous la soif de la Parole de Dieu, de la vie, de la justice, de la vérité… qui sont beaucoup plus essentielles que tout ce qui vient satisfaire momentanément notre bien-être. Lorsqu’il rencontre les petits, les pauvres et ceux qui souffrent, Jésus ne les évite pas parce qu’il a des choses plus importantes à faire que de les aider. L’enfant, le malade, le pécheur, la mère éprouvée bousculent ses programmes, touchent son cœur. Jésus ne poursuit pas de sombres intérêts, il n’a pas d’arrière-pensées secrètes, ni mystérieuses, il est entièrement clair et transparent. Qui le voit voit en lui le Père. En présence du péché du monde, en présence de notre misère, Jésus ne dit pas: «Regardez-moi ça !»; il prend au contraire tout sur lui ; et il installe ainsi la paix dans et par son propre sang. Jésus n’esquive pas les contradictions, mais il les supporte jusqu’à l’extrême : c’est le premier de l’incommensurable foule des persécutés et des déshérités. Voilà qui est Jésus : les hommes et les femmes qui le suivent expérimentent dès à présent, dans leur propre humanité, une liberté, une joie et une profondeur qu’ils n’ont jamais trouvée ailleurs. (Extrait d’une homélie du 01 11 1979) Klaus Hemmerle – La luce dentro le cose (La lumière au-dedans des choses) – Città Nuova 1998 p. 49-50
Fév 15, 2018 | Non classifié(e)
La session internationale pour fiancés, organisée par Familles Nouvelles des Focolari, à laquelle ont participé 65 couples, s’est terminée depuis peu à Castel Gandolfo (Rome). En plus des exposés sur le choix du conjoint, sur la façon d’identifier et de surmonter les crises relationnelles, d’amples développements ont eu lieu sur la communication, l’affectivité et la spiritualité, et aussi des moments de partage. Les histoires vécues ont eu un grand succès. Une parmi d’autres ? Massimo et Francesca vivent à de Rome et sont mariés depuis 17 ans, lui est manager dans une société de télécommunications, elle enseigne l’italien à des étrangers. Francesca : selon les médecins, nous n’aurions ni pu ni dû avoir des enfants et en cas de grossesse, celle-ci ne serait pas arrivée à terme. Une condamnation sans appel. A l’inconfort des premiers moments, suit une rassurante conviction : la fécondité ne réside pas seulement dans la capacité biologique mais dans le fait de savoir générer de l’amour autour de soi. Aussi continuons-nous à porter de l’avant, avec le même enthousiasme, les initiatives qui avaient accompagné nos choix de jeunesse. Ouverts à la vie, malgré les épouvantails en série et les avortements traumatisants.
Au bout de deux ans à peine, nous découvrons que nous attendons un enfant. Comme prévu, c’est une grossesse difficile, qui se fraie un chemin malgré les verdicts des médecins qui ne manquent pas de rappeler les graves risques que nous encourons et toutes les précautions que nous devons prendre. Au cours des nombreux moments difficiles, nous nous en remettons à Dieu, auteur de la vie, qui nous rend encore plus conscients du caractère précieux de ce petit paquet qui veut grandir en moi malgré les avis sévères des médecins. Notre tendresse réciproque s’intensifie, chassant les peurs et donnant du sens à notre souffrance. Alessandro naît à terme, tout-à-fait sain, quant à moi je vais bien, au grand étonnement des médecins qui néanmoins persistent dans leurs mises en garde :’’Maintenant vous avez un fils, ne vous hasardez pas plus loin’’. Massimo : Au contraire, nous restons ouverts à la vie, et après deux ans environ une nouvelle grossesse s’annonce, suivie d’une nouvelle vague d’incrédulité, de scepticisme, et de recommandations de la part des médecins. La grossesse avançant, il y a suspicion du syndrome de Down, à certifier avec l’amniocentèse. Une fois encore, malgré cette nouvelle traumatisante, nous sentons encore plus fort la certitude de l’amour de Dieu pour nous et pour notre fils, à qui nous voulons donner un accueil sans conditions. Nous renonçons ainsi au test et aux risques que celui-ci comporte et nous vivons dans le doute jusqu’à la naissance. Ce sont des mois de peur et d’inconfort que nous surmontons en misant à nouveau sur le fait de ne pas rester enlisés dans la souffrance, mais de vivre ces moments comme des occasions d’amour entre nous et avec tous. Lorsqu’il naît, Matteo n’a pas le syndrome de Down, mais présente une malformation cardiaque : il doit rester à l’hôpital jusqu’à l’intervention qu’il subira à l’âge quatre mois.
Francesca : Quatre mois durant lesquels la fatigue, et surtout l’impuissance face à la souffrance innocente nous mène à des moments d’incompréhension. Cette tension à vouloir s’aimer semble parfois s’évanouir, aussi parce que je dois rester à l’hôpital avec Matteo tandis que Massimo est à la maison avec Alessandro ou au travail ; on ne se voit que dans le service de pédiatrie et souvent, une phrase de travers suffit à faire hausser le ton. Massimo : Un soir, après avoir été à l’hôpital, tandis que nous nous saluons dans le couloir, nous ressentons tous les deux l’exigence d’un dialogue sincère, bénéfique, de cœur à cœur. Nous comprenons que parmi toutes nos préoccupations, la seule qui doit trouver de l’espace, est celle de nous aimer. Et maintenant aussi, quand les inévitables tensions du quotidien semblent reprendre le dessus, nous nous souvenons de ces moments de lumière où notre famille, éprouvée par la souffrance, a retrouvé un amour plus vrai.