Oct 17, 2017 | Non classifié(e)
Sur fond de montagnes très caractéristiques, le dimanche 8 octobre, ceux qui montaient dans la vallée de Lanzo (à environ 60 km de la ville de Turin, au Nord de l’Italie), voulaient fêter le 50ème anniversaire de la fondation du Mouvement Paroissial. Cette journée, intitulée « 50 ans d’histoire et une passion pour l’Église », s’est déroulée dans l’auditorium du Centre Maria Orsola, rempli pour l’occasion par des personnes venues de toutes les régions d’Italie. Parmi elles se trouvait le cardinal João Bráz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés de Vie Apostolique et Mgr. Giuseppe Petrocchi, archevêque de l’Aquila. A Vallo même, il y a 50 ans, comme le souligne le message envoyé par Maria Voce, présidente du mouvement des Focolari, une des premières communautés, autour de Mgr. Chiarle, commençait à vivre la spiritualité de communion des Focolari et donnait le « témoignage d’un authentique style de vie évangélique au sein de la paroisse, en y ravivant l’esprit et les structures ». Un modèle d’ « Église vivante », selon la définition de Mgr Petrocchi, petite pour ses dimensions, mais grande dans son esprit de service. De cette communauté a surgi un exemple de sainteté, Maria Orsola, décédée à l’âge de 16 ans, dont la vie exemplaire est en phase de reconnaissance officielle.
Chiara Lubich eut l’intuition, dès les années 40, que la spiritualité de l’unité aurait pu avoir une influence sur les communautés paroissiales, et ce jusqu’à sa rencontre historique avec le pape Paul VI en 1967, date officielle de la naissance du Mouvement Paroissial. Les paroles des premiers témoins retracent son histoire. L’engagement continue : Vallo est encore aujourd’hui un lieu où se rendent des groupes de jeunes et des communautés, en raison de l’esprit de communion que l’on y trouve toujours. Les communautés dans les différentes régions d’Italie sont nombreuses aujourd’hui, comme dans les autres pays du monde d’ailleurs. Bruno et Luisa, un couple de Cavi de Lavagna (Gènes, Italie), témoignent de leur engagement actif, en étroite collaboration avec le curé. Touchante, l’expérience de Luc, qui grâce au soutien des jeunes de sa paroisse, a pu transformer les provocations anonymes à propos du grave accident de la route dont il a été victime pendant qu’il était à la redécouverte de la prière et de la préciosité de la vie. Le souhait de l’archevêque de Turin, Cesare Nosiglia, durant son message d’ouverture : parcourir 50 années de vie veut dire revenir aux origines et repartir vers de nouveaux défis.
Oct 16, 2017 | Non classifié(e)
Instituée par les pays membres de la FAO, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la journée est célébrée chaque année le 16 octobre, afin de sensibiliser l’opinion publique mondiale sur les thèmes de la pauvreté, de la faim et de la malnutrition dans le monde, en plus de la sécurité alimentaire et sur les méthodes pour améliorer la productivité agricole. Thème de cette année : Changer le futur de la migration. Investir dans la sécurité alimentaire et dans le développement rural. En visite officielle au Siège de la FAO de Rome, le Pape François, a rappelé ce matin ‘’le droit de chaque être humain à se nourrir à la mesure de ses propres besoins, en participant aux décisions qui le concernent et à la réalisation de ses propres aspirations’’. ‘’Face à un objectif d’une telle portée – a-t-il souligné – la crédibilité de tout le système international est en jeu. Il est urgent de trouver de nouvelles voies afin de consentir à toute personne de regarder vers le futur avec une confiance fondée’’. D’une manière significative, dans le hall d’entrée du siège romain de l’organisation, on y a découvert une sculpture, offerte par le Pape François, qui représente le petit syrien qui s’était noyé, retrouvé sur une plage de Bodrum, en Turquie. Un avertissement pour ne pas oublier.
Oct 14, 2017 | Non classifié(e)
‘’Elle conservait toutes ces paroles en les méditant dans son cœur’’ (Lc, 2,19) C’est Luc qui nous en parle en l’insérant dans la merveilleuse description des bergers à Bethléem, dans la grotte où Jésus est né. C’était un ange qui avait montré le grand événement aux bergers :’’Ne craignez pas : voici que je vous apporte une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : aujourd’hui vous est né un sauveur dans la cité de David’’ (Lc 2,10-11). A peine arrivés, ‘’ils firent connaître ce qui leur avait été dit de cet enfant ; et tous ceux qui les entendirent furent émerveillés de ce que leur racontaient les bergers. Quant à Marie, elle conservait toutes ces choses en les méditant dans son cœur ‘’. Saint Luc met délicatement en contraste, la stupeur extérieure des autres personnages présents devant la grotte, les bergers, peut-être les habitants de la ville palestinienne, avec le silence dense de foi et d’amour de Marie. Les paroles de ces simples pèlerins au premier sanctuaire chrétien du monde, pénètrent dans son âme, s’unissent à d’autres révélations qu’elle avait eues et lui font comprendre toujours plus le mystère qui se tient sous ses yeux et dont elle participe en tant que Mère de Dieu. Promptitude de l’âme de Marie à la Parole de Dieu et protectrice amoureuse des dons sacrés reçus, qu’elle ne révélera à personne pendant de nombreuses années. Peut-être communique -t-elle en personne seulement à Saint Luc cette attitude de son âme qu’elle a eue les jours de la naissance du Sauveur : elle seule en effet en était consciente. Suavité des choses de Dieu et dont nous ressentons tous un réel besoin. Avec le rythme anxiogène et tourné vers l’extérieur de la vie moderne, il y a parfois le danger de vouloir tout matérialiser, jusqu’à la vie spirituelle elle-même. Le silence, l’humilité, la discrétion, la mansuétude, la patience dans les tribulations, peuvent nous sembler être des vertus désuètes, désormais incapables de nous faire ressentir la présence du christianisme en ce siècle. Face à l’agressivité des méchants, à la puissance de leurs moyens, on est tentés de tirer parti de l’agressivité des bons, de leur capitaux, de leur puissance extérieure. On croit davantage aux haut-parleurs qu’à l’efficacité d’une phrase de l’Évangile, on croit davantage aux discours des orateurs qu’au silence méditatif des âmes consacrées à Dieu. C’est le matérialisme qui essaie d’avilir les valeurs de l’esprit, en les rendant de pures expressions externes qui ensuite n’auront plus de poids face au vacarme assourdissant des bruits plus forts qui nous entourent. Seul ce qui est fruit de l’esprit a de la valeur face au monde aplati par la matière ; seul ce qui part de notre amour profond et personnel envers Dieu. C’est bien pour cela que l’humanité aujourd’hui doit poser son regard sur Marie. » Pasquale Foresi, ‘’Paroles de Vie’’, Ed.Città Nuova, Rome, 1963 – pages 15,16,17
Oct 13, 2017 | Non classifié(e)
30000 femmes en marche depuis Sdérot jusqu’à Jérusalem. L’initiative, lancée par « Women Wage Peace » (Wwp), est partie de Sdérot (Negev), pour ensuite se poursuivre dans les Territoires et en Israël. Cette marche, qui comporte des moments de rencontre, de dialogue et de prière, s’est conclue le 11 octobre à Jérusalem. « De telles initiatives, “du bas vers le haut”, sont importantes parce qu’elles expriment une partie du peuple israélien qui ne veut pas la guerre, l’occupation, ni que cette situation se prolonge », explique-t-on depuis le Patriarcat maronite de Jérusalem. La voix de ces femmes remplit le vide laissé par l’absence de partis politiques qui s’engagent vraiment pour la paix, dans un moment de « stagnation politique » dû au désintérêt de la communauté internationale pour la question palestinienne. Wwp est né il y a trois ans, en réaction au conflit de Gaza, et rassemble actuellement 24000 membres, parmi lesquels « des milliers de femmes de droite, du centre et de gauche, arabes et israéliennes, religieuses et laïques, toutes unies pour demander un accord politique de paix qui mette fin au conflit israélo-palestinien »
La prière des mères https://www.youtube.com/watch?v=7wUtCw67zwE
Oct 13, 2017 | Non classifié(e)
Malgré la situation sociale, politique et économique difficile que traverse ce pays des Caraïbes, le dialogue entre chrétiens de différentes traditions ne s’arrête pas. La communauté des Focolari nous écrit de Caracas : « Le 14 septembre dernier, nous nous sommes retrouvés dans le focolare de Caracas avec le pasteur anglican Francisco Salazar et sa femme, la pasteur Coromoto Jimenéz, pour partager un moment de famille. Salazar nous a dit que participer au congrès international de mai dernier à Rome, a voulu dire pour lui « se trouver face à Jésus ». Elle y a trouvé une nouvelle vision de l’unité et de l’Église ». A l’occasion des 500 ans de la Réforme, différentes initiatives sont en cours de réalisation même au Venezuela. « Le 1er octobre nous avons été invités à une célébration-concert dans l’Église luthérienne de Caracas, plus de 200 participants, dont trois pasteurs luthériens, l’ambassadeur d’Allemagne, des représentants de l’Église Presbytérienne et nous catholiques. Ce fut un événement solennel avec des chants, des souvenirs et des citations de Luther. Un témoignage d’unité dans la diversité. Un pasteur disait : « Nous devons nous unir toujours davantage, nous avons la même foi en Jésus ». Le 19 novembre l’Église Presbytérienne au Venezuela fête ses 120 ans. « Pour cet anniversaire, sont invités des évêques, des prêtres et nous aussi du mouvement. Un rapport d’amitié s’est établi avec les pasteurs Maria Jimenez et son mari Uriel Ramirez. »
Oct 12, 2017 | Non classifié(e)
L’inauguration de la dixième année universitaire 2017/2018 de l’Institut Universitaire Sophia, fondé le 7 décembre 2007 par un décret pontifical, aura lieu le 24 octobre prochain. Dans sa lettre envoyée à cette occasion à Chiara Lubich, qui est à l’origine de Sophia, le Préfet de la Congrégation pour l’Éducation catholique soulignait la nouveauté de l’Institut « jailli des racines de la spiritualité de l’unité et des riches expériences du Mouvement » et exprimait tous ses souhaits pour « ce projet important, bien ancré dans la tradition universitaire, mais en même temps courageux et prometteur». Dix ans après, la communauté universitaire se félicite du chemin parcouru et présente les axes stratégiques qui définissent les étapes à venir, dans la pleine fidélité à la mission qui a défini le profil de Sophia. Aussi, au cœur de cette journée d’inauguration, il y aura un événement particulièrement remarquable : le lancement officiel de l’activité du nouveau Centre universitaire Sophia global Studies. Programme