Sep 28, 2017 | Non classifié(e)
Lorsque les médecins ont découvert que John, mon mari, avait la maladie d’Alzheimer ma vie a basculé. Dans un premier temps j’étais accablée par ma douleur et la charge que je devais assumer. C’est seulement par la suite, en rencontrant des personnes qui m’ont permis de faire l’expérience de l’amour de Dieu, que j’ai compris que m’occuper de John était la chose la plus importante de ma vie. Mais le chemin fut long. Au début j’étais paniquée et je ne réussissais pas à gérer la situation. Puis, lorsque l’état de John s’est aggravé, personne, dans mon entourage, ne pouvait m’aider. Jusqu’à notre médecin de famille, qui était en vacances ! Je souffrais, sans savoir quoi faire pour aider John. De plus je devais m’occuper de beaucoup d’autres choses, entre autres de notre situation financière. Je me voyais aller de plus en plus mal et ma santé aussi s’en ressentait. Après de nombreuses recherches, une agence a trouvé et m’a proposé un « Care Support Worker ». Au bout de quatre semaines une dame est venue : elle a compris notre situation et a fait preuve d’une grande disponibilité et soutien. J’en ai éprouvé un grand soulagement. Quelques semaines plus tard, j’ai été invitée à un rassemblement de quatre jours organisé par le Mouvement des Focolari. J’ai pu m’y rendre car mon mari a été accueilli dans un centre de soins. Un soir, lors d’un échange en groupes, quelqu’un m’a demandé : « Et toi Pam, que fais-tu ? » Je ne souhaitais pas répondre, ni raconter tous mes malheurs, ni à quel point je me sentais fragile et souffrante. Mais ensuite, par politesse, j’ai commencé à dire quelque chose, jusqu’au moment où j’ai éclaté en sanglots. C’était la dernière chose que j’aurais voulu : attirer les regards sur moi. Mais aussitôt tout le groupe a cherché à me réconforter. Tous comprenaient mes difficultés et voulaient me manifester amour et compassion. Au début je pensais que j’aurais eu honte, mais (chose incroyable!) je me suis sentie soulagée et guérie! Ce n’était pas la situation en soi qui avait changé, mais moi-même ! Je me suis rendu compte que soigner mon mari était devenu pour moi un poids. Et Jésus a pourtant dit : « Mon joug est doux et mon fardeau léger ». J’avais besoin que quelqu’un me rappelle que Dieu est Amour et qu’Il nous aime immensément. Une fois Dieu remis à la première place dans mon cœur, dans mon esprit et mon âme, tout a repris sa juste dimension. Mon mari malade représentait désormais la chose la plus importante. » Dans des situations de ce genre il est certainement important de prier. Mais ce qui m’a le plus aidé à sortir de cette souffrance intérieure a été la présence spirituelle de Jésus au milieu de ce groupe de personnes. Elles m’ont permis d’expérimenter l’amour de Dieu. Mon expérience avec John se poursuit, mais désormais je sais que je peux compter sur l’amour de tous. Extrait de: New City (Inghilterra) Agosto-Settembre 2017
Sep 27, 2017 | Non classifié(e)
Je suis heureuse de vous saluer, vous tous qui participez à la présentation du livre “Qui c’è il dito di Dio”. C’est le second volume de la collection “Studi e Documenti” promue par le Centre Chiara Lubich. Le titre rappelle une phrase connue des membres du mouvement des Focolari : la première reconnaissance, de la part de l’archevêque de Trente, Mgr Carlo de Ferrari, de ce quelque chose de nouveau qui – de façon édifiante et en même temps contrastée -, était en train de naître dans son diocèse, et ne venait pas des hommes mais “du doigt de Dieu”. Un regard pur permettait ainsi au pasteur de ne pas s’arrêter à des considérations ou des jugements purement “humains”, mais de pénétrer plus profondément l’action de Dieu qui se manifestait à travers la vie d’un groupe de jeunes filles ; ceci 20 ans avant le Concile Vatican II. L’histoire allait lui donner raison. En tant que membres du mouvement des Focolari nous ne pouvons qu’être particulièrement reconnaissants envers Mgr de Ferrari pour son discernement, qui a permis à ce petit feu allumé de grandir et de s’étendre ensuite au monde entier. À 70 ans de distance, ce travail de Lucia Abignente nous permet de voir à quel point l’intuition de l’archevêque était profondément enracinée dans la vie de la Parole de Dieu et son action imprégnée d’humilité, de persévérance, de promptitude à payer de sa personne, de prophétie. Dans la reconstruction des événements, qui nous est offerte dans ces pages sur la base d’un vaste ensemble de sources, nous découvrons un fil d’or. Des circonstances favorable et contraires ont permis de tisser une relation de communion vivante, authentique, entre Chiara Lubich et “son” évêque, qui a donné un sens à cette alternance de “hosanna” et de “crucifie-le” – pour l’exprimer en des termes que nous trouvons dans les lettres des deux protagonistes – et qui a permis à Chiara de le vivre dans l’amour pour Dieu et pour l’Église. Ces pages en donnent un témoignage authentique et convaincant.
Aujourd’hui encore, cela constitue une invitation à prendre nouvellement conscience du don du charisme reçu et des potentialités d’une fondation qui, comme cela est reconnu aujourd’hui, a ouvert la voie à d’autres parcours de réalités ecclésiales. Je suis heureuse de constater que la publication de ce livre advient durant l’année consacrée par le mouvement des Focolari à l’approfondissement sur Marie, un des points fondamentaux de la spiritualité de l’unité. Ce fut dans la période de lumière vécue l’été 1949 (lorsque l’Esprit donna à Chiara de contempler la grandeur de la Mère de Dieu, d’admirer sa beauté unique, toute revêtue de la Parole de Dieu), que se dessina également le dessein de Dieu sur l’Œuvre naissante : Œuvre de Marie justement. La vocation, le timbre “marial” de cette Œuvre ressort de ces pages qui en donnent une preuve – je dirais – irréfutable, grâce au oui renouvelé de Chiara aux plans de Dieu : oui à l’appel, oui à l’annonce de cet Idéal qui allait pénétrer toute sa vie ; oui à la disponibilité de l’offrande et de l’immolation du fruit engendré, durant les années d’étude de la part de l’Église de Rome. Dans son “fiat” de l’Annonciation comme dans le oui de la désolation au pied de la croix, Marie est le modèle, le moule où Chiara Lubich vit sa divine aventure. À notre époque, où apparaît « une conscience nouvelle et plus explicite du principe marial dans l’Église, en tant que sacrement d’unité[1] », j’espère que le témoignage, le message, transmis par le livre que nous présentons aujourd’hui, pourront être un don pour tout le peuple de Dieu et aideront l’Œuvre de Marie à exprimer la vocation que l’Église lui a confirmée dans les Statuts : « … être, autant que possible, une présence [de Marie] sur la terre, pour ainsi dire sa continuation. » [1] B. Leahy, Il principio mariano nella Chiesa, Città Nuova, Rome 1999, p. 46.
Sep 25, 2017 | Non classifié(e)
https://vimeo.com/234502740
Sep 25, 2017 | Non classifié(e)
Au cours du mois de septembre, la Communauté Catholique Shalom a fêté ses 35 ans de vie. Cette Communauté, avec laquelle le Mouvement des Focolari a de profonds liens d’amitié, est née au Brésil en 1982, à l’initiative de quelques jeunes universitaires accompagnés par Moysés Louro de Azevedo Filho et avec les encouragements de l’Archevêque de Fortaleza. Tout en ayant comme objectif d’accueillir les jeunes et de leur annoncer l’Évangile, elle a aussi rapidement trouvé audience auprès des familles, des enfants et des personnes de diverses origines socioculturelles, tous unis par la vocation à vivre la prière, la vie fraternelle et le service. Elle est actuellement présente en Amérique du Sud et du Nord, au Moyen-Orient, en Europe, en Afrique et en Asie. En plus des nombreux groupes de prière, la Communauté a mis en œuvre des centres artistiques et culturels, des écoles, des maisons d’accueil pour les personnes âgées, malades ou sans toit, des projets pour venir en aide aux toxicomanes, aux enfants de la rue et pour prévenir l’avortement. Nous adressons nos meilleurs vœux à la Communauté Shalom!
Sep 23, 2017 | Non classifié(e)
« Le monde se rapproche de plus en plus, il tend toujours davantage à s’unifier. Mais cette évolution ne doit pas se limiter au plan économique, technique, politique : ce dont nous avons besoin, c’est d’un esprit commun, où vraiment tous les hommes puissent construire ensemble l’unique destin du monde. Un esprit qui dépasse l’isolement, mais aussi le danger d’un collectivisme de masse, sans âme. Cet esprit nous est offert par l’évangile. En se faisant lui-même l’un d’entre nous, Dieu nous a fait devenir frères les uns des autres. C’est donc le commandement nouveau qui doit rythmer l’existence de ce monde qui tend vers l’unité: « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». (Interview, décembre 1977) “ Le premier souci du chrétien doit être de faire avancer, non seulement avec ceux qui partagent ses idéaux, mais avec tous ceux qui ont une responsabilité dans la monde, la construction d’un monde humain ». (Conférence 17.11.1978) “ Si ton pays est aussi important que le mien, si ta culture est pour moi aussi précieuse que la mienne, j’aplanis la route sur laquelle Jésus pourra agir au milieu de ce monde. Nous ne serons pas nivelés ni confondus dans une uniformité anonyme, mais notre prochain mobilisera notre esprit, nos intentions et notre cœur : le monde sera pour nous objet d’attention et de prédilection. Et de cette manière nos univers respectifs feront partie d’une unique réalité, sans pour autant se noyer dans la banalité d’un ensemble neutre. Le monde lui-même deviendra ainsi en même temps plus unifié et plus diversifié ». (Extrait du livre Der Himmel ist zwischen uns, p.93 ) « Les espaces où nous vivons ne doivent pas devenir les cellules bien aménagées d’une gigantesque prison déguisée en hôtel, mais des espaces de rencontre, où l’homme peut attendre et accueillir d’autres êtres humains, et plus encore, où l’homme peut attendre et recevoir Dieu ». (Article, déc.1973) Klaus Hemmerle, “La luce dentro le cose” (La lumière à l’intérieur des choses), Ed. Città Nuova (1998 – pp. 286, 287, 300, 282)
Sep 22, 2017 | Non classifié(e)
A l’occasion du 30ème anniversaire (1987-2017) de la remise de la « Targa Cateriniana » (ˡ) à Chiara Lubich, la Communauté des Pères Dominicains de Sienne (Italie), en collaboration avec la Société Internationale des Caterinati et le Mouvement des Focolari, organise un congrès les 23 et 24 septembre à Loppiano, la cité pilote fondée par Chiara Lubich en 1964, intitulé : “La Mystique du Feu chez Catherine et chez Chiara”. Intervenants: le Professeur Piero Coda, président de l’Université Sophia et Sœur Ascoli O.P de la Société Internationale des Caterinati. Modérateur : le Père Alfredo Scarciglia O.P. (Prieur du couvent St Dominique de Sienne et aumônier des Caterinati). Un message de Maria Voce, présidente des Focolari, sera lu. Au cours du congrès un DVD sur la remise de la « Targa Cateriniana » (ˡ) à Chiara Lubich sera projeté et l’actrice Paola Lambardi, de Sienne, lira quelques extraits des textes de Sainte Catherine. (ˡ) « Insigne Catherinienne » Programma