Mouvement des Focolari

Synode sur les jeunes 2018

Le site web, en préparation au synode des évêques 2018 sur le thème « Les jeunes, la foi e le discernement vocationnel », est déjà sur internet. Le site public, un questionnaire en cinq langues dans le but de « provoquer une plus ample participation de tous les jeunes du monde, non seulement en recevant des informations sur l’événement synodal, mais aussi pour les faire interagir et participer au cours du chemin de préparation ». « Faites entendre votre cri, qu’il résonne dans les communautés et qu’il arrive jusqu’aux pasteurs », avait exhorté le pape François. Il ajouta : « Saint Benoit recommandait aux abbés de consulter aussi les jeunes avant tout choix important, parce que souvent ‘ c’est justement aux plus jeunes que le Seigneur révèle la meilleure solution’ »

Une seule parole: la violence au nom d’Allah, ça suffit

Une seule parole: la violence au nom d’Allah, ça suffit

Dr Mustafa Ceric, Gran Mufti Emerito di Bosnia-Herzegovina« Il n’y a pas de recette pour le succès, mais il y en a une pour l’échec. La recette pour l’échec, c’est la violence « au nom d’Allah ». C’est ainsi que débute l’ appel énergique auprès des musulmans européens, publié le lendemain des attaques sanglantes de Londres et Manchester, du Grand Mufti Emérite de Bosnie Herzégovine Mustafa Ceric, président honoraire, comme Chiara Lubich l’a été de par le passé et actuellement Maria Voce, de la Conférence des Religions pour la Paix. « Cela n’est pas ma foi. Ce n’est pas l’Allah auquel je crois. Ma foi n’est pas un couteau, ce n’est pas la terreur. Mon Allah est Amour et Miséricorde ». “J’avoue – affirme le Grand Mufti, qui a reçu, entre autres, en 2003, le Prix Unesco pour la Paix Félix Houphouet-Boigny et le prix Sternberg du Conseil International des Chrétiens et des Juifs “pour sa contribution  exceptionnelle à la compréhension entre les religions », en 2007 le Prix Théodore-Heuss-Stiftung pour avoir aidé à la diffusion et au renforcement de la démocratie et, en 2008, le prix Eugen Biser Foundation pour avoir promu la compréhension et la paix entre la pensée chrétienne et musulmane – je ne me suis jamais senti aussi confus et incapable de tenter d’expliquer ce qui arrive au sein et à l’extérieur de ma communauté de foi. Je me console en pensant qu’il s’agit d’actes relevant de minorités extrémistes, seulement un jeu politique des grandes puissances pour gagner la richesse musulmane ». Mustafa Ceric emploie des expressions fortes: “Ma communauté de foi a de nombreux problèmes. Le plus important est qu’elle délègue à d’autres la résolution de ses propres problèmes. En revanche, ma communauté de Foi (ma Ummah) doit d’abord résoudre le problème en son sein, avant de pouvoir résoudre ceux qui sont autour d’elle ». Il y en a qui affirment, soutient Ceric, que les attaques contre les civils innocents de Manchester ou de Londres sont plus importantes que celles de Palestine, de Kaboul, Mossoul, Sa’n et Misurata. « Elles ne sont pas plus importantes, mais certainement plus dangereuses pour les musulmans qui vivent en Europe, dont la majorité a fui les Pays musulmans pour chercher en Europe la paix et la sécurité pour leurs enfants. La paix et la sécurité qu’ils ont expérimentées jusqu’ici  sont désormais menacées ». Après Manchester, Londres, mais encore avant Berlin et Zurich “les musulmans européens doivent faire preuve de force et de clarté en condamnant la violence « au nom d’Allah », mais aussi en adoptant des mesures concrètes contre les abus de l’Islam sous toutes leurs formes. Ils doivent parler d’une seule voix, claire et sans équivoque, en luttant contre la violence soutenue « au nom d’Allah ». Ce n’est plus une question de  bonne volonté venant d’individus ou de groupes qui travaillent pour le dialogue interreligieux. C’est une question existentielle pour l’Islam et les musulmans qui vivent en Europe ». Le Grand Mufti lance donc un appel aux musulmans d’Europe à “se rassembler immédiatement autour d’une “parole commune” entre nous et avec nos voisins, indépendamment de leur foi, de leur race ou nationalité, pour faire un serment devant Dieu, soi-même et ses propres voisins en Europe, celui d’aimer et de promouvoir la paix, la sécurité et la coopération auxquelles nous sommes obligés en raison de notre culture et de notre foi musulmane. Nous devons jurer que nous ferons tout ce qui est nécessaire pour combattre ensemble la violence contre des êtres innocents. Nous qui sommes la génération actuelle des musulmans en Europe, nous avons ce devoir à l’égard de nos descendants. Nous ne devons pas leur laisser nos dettes qui n’en portent pas la faute ». « Le temps des hésitations est fini ! » – le Grand Mufti, à la fin de son appel, exprime avec véhémence toute son  espérance et son désir de changement. « Il n’y a plus d’espace pour les calculs ! Il n’y a plus d’excuses pour renvoyer à plus tard, ni de justifications pour attendre ! Il n’y a pas de salut dans le silence ! Il n’y a pas d’avenir pour l’Islam ni pour les musulmans qui vivent en Europe si ce n’est dans la coexistence et dans la tolérance envers  nos voisins européens ! ».

Slovénie: L’art d’aimer en famille

Slovénie: L’art d’aimer en famille

Škofja Loka«Dès le début de notre chemin ensemble nous avons voulu mettre Dieu à la première place. Pratiquement, chaque jour nous décidons de choisir le pardon, de recommencer, d’aimer en premier, d’aimer tout le monde, même lorsque cela coûte et que peut-être nous sommes fatigués. Nous essayons de ne rien prétendre de l’autre mais avant tout de nous-même et en conséquence, nous pouvons toujours compter l’un sur l’autre. Nous essayons de transmettre aux enfants de solides valeurs pour leur vie, explique Damijan. Cela demande patience et persévérance dans l’amour : et pas seulement des caresses ! Quelquefois, de fait, l’amour envers eux nous pousse aussi à montrer clairement notre ligne ou à décider ce qui est blanc et ce qui est noir, même si cela peut les mener à être insatisfaits ou à se révolter. Il nous semble important que nos enfants soient le plus possible autonomes et indépendants.  Voilà pourquoi nous les associons à tous les travaux de la maison (cuisine, nettoyage, repassage, rangement du linge etc.). Au début tout paraît très intéressant mais ensuite, lorsque le travail doit se faire régulièrement et soigneusement, il y a blocage. C’est alors que nous nous encourageons à vivre les points de l’art d’aimer, si nous voulons que règne l’harmonie entre nous. Maintenant les enfants savent que, si nous nous aidons, nous finissons avant et nous avons plus de temps pour jouer et faire un tas d’autres choses ». 03B62561_resized“ Il y a environ un an – continue Natalija – nous avons vécu une épreuve particulière. Durant l’été, le plus jeune de nos enfants, a subi un examen chez le psychologue, qui se fait à l’âge de trois ans. Son avis et le diagnostic qu’il a ensuite rédigé, nous a vraiment surpris : Syndrome de déficit d’attention. En tant que pédagogue et ex-enseignante, tous les enfants présentant ce genre de problème et les grandes difficultés qui accompagnent ce diagnostic, ont défilé devant mes yeux. Épouvantée, je suis retournée au travail, à la maternelle Rayon de Soleil, où, à ce moment-là, nous travaillions tous les deux Damijam et moi. Nous avons parlé longuement et nous avons compris que, pour bien nous occuper de notre fils, un de nous deux devait laisser son travail ». “Afin de l’aider correctement – continue Damijan – il fallait lui consacrer temps et énergie. Nous étions conscients que nous devions rembourser le prêt, être six en famille et que le salaire ne suffisait pas. Nous avons exploré toutes les possibilités financières et, malgré l’incertitude, j’ai quitté mon travail dans la confiance que Dieu ne nous abandonnerait pas. Nous avons expliqué la situation à nos collègues de travail ainsi que notre décision. Nous leur sommes reconnaissants de l’avoir acceptée et de nous avoir soutenus. Dès la semaine suivante notre choix s’est avéré le bon. Ma mère, la nuit, a eu un ictus qui l’a paralysée. Ce fut un choc pour tout le monde. Les deux premiers mois elle réussissait à manger toute seule. Mais un deuxième ictus a suivi qui l’a rendue aveugle et par la suite lui a fait perdre la tête. Elle avait donc toujours plus besoin d’attention. Même si cela nous engageait, nous avons respecté son désir de rester chez nous. Et nous l’avons fait. Entre temps la situation de notre fils s’améliorait sensiblement. L’atmosphère était désormais  plus calme, parce que, lorsque les enfants rentraient de l’école, quelqu’un les attendait et leur préparait le déjeuner. De même pour Natalija : au retour du travail, elle pouvait s’occuper des enfants et de moi. Durant toute cette période, même avec un seul salaire, nous pouvons dire que nous n’avons manqué de rien, et si nous avons dû renoncer à quelque chose nous ne l’avons pas vécu comme une privation. Nous remercions Dieu de nous avoir soutenus et appris à goûter les effets de l’art d’aimer, qui est pleinement entré en nous. »

Le Pape François remercie

Pour ‘’ votre engagement pour la paix, organisant une série d’initiatives, destinées à convertir une usine d’armes qui existe sur le territoire d’ Iglesias’’ (Sardaigne, Italie). La missive, datée du 3 juin, est adressée à la communauté locale du Mouvement des Focolari (section Humanité Nouvelle) , pour les efforts fournis avec Amnesty International, Oxfam, Fondation Banque Éthique, Opal Brescia et Rete italiana pour le Désarmement , pour la ‘’Reconversion RWM’’ (multinationale de production d’armes). Le Saint Père se dit ‘’heureux de savoir que vous vous êtes concrètement intéressés à l’organisation d’un travail digne, alternatif à la construction d’armes, sur un territoire encore traversé par une grave crise de l’emploi’’. Et pour terminer, il exprime sa ‘’proximité pour l’engagement pris dans la diffusion de la culture de la paix’’.

Ce dialogue voulu par Dieu

Ce dialogue voulu par Dieu

SEcum20170513-104205_1Le Patriarche Athénagoras et Chiara Lubich, promoteurs d’unité. Le fait de recommencer n’est pas facile et ne l’a jamais été surtout si le temps a creusé des fossés, si certaines diversités sont devenues culture et si, pour compliquer les choses, il y a aussi la conviction d’être dans le vrai. Nous ne sommes pas loin de la vérité si nous disons que c’était plus ou moins la situation vers la moitié du 20° siècle, entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe : des siècles durant, pendant tout un millénaire, la séparation avait été entretenue. Les célèbres et inoubliables acteurs et initiateurs du « Dialogue de la Charité », les grands penseurs du dialogue du peuple, ce sont Athénagoras, Patriarche œcuménique et Chiara Lubich, fondatrice du Mouvement de l’unité. Par leur vie humble, sérieuse, disponible, par leur dévouement, leur amour et leur prière, ils ont été les acteurs et les promoteurs d’une ère œcuménique nouvelle ; ils ont instruit les peuples et leur ont donné courage, force, patience, fidélité, disponibilité, amour et unité. Au fond, la solution était simple et le Patriarche l’exprimait par ces mots : « Nous avons vécu isolés, sans avoir de frères, sans avoir de sœurs, pendant de longs siècles, comme des orphelins. Pourquoi ? Le frère est la porte. Voilà le secret ! » Les inoubliables acteurs du « Dialogue de la charité », les grands innovateurs du dialogue du peuple, se sont rencontrés bien 27 fois, de 1997 à 1972, (date de la mort du Patriarche). C’est au 13 juin 1967 que remonte la première rencontre historique de Chiara Lubich au Patriarcat œcuménique de Constantinople même si, jusqu’à nos jours, ce moment n’a pas été apprécié dans toute sa portée. Le Patriarche approuva et accueillit avec amour et sérieux le charisme de Chiara, une spiritualité mystique, qui est la spiritualité de l’Église, au point de considérer cette rencontre « comme une extase ». Dans son cœur, la conviction qu’en vivant les paroles du Testament de Jésus on pourrait bientôt parvenir à l’unique calice a fait de plus en plus son chemin. Avec des paroles émouvantes, il disait : « Ce serait pour moi, un jour de paradis. » 20120704-01Le Patriarche s’est très vite déclaré « focolarino ». Il commença à appeler Chiara Lubich du nom de ‘Tecla’. Il avait en effet découvert en elle le même zèle que cette sainte qui était l’égale des apôtres et il continuait à dire : « Nous avons soif de la spiritualité. » En même temps, Chiara elle-même fut tout autant touchée. Le Patriarche lui « apparaissait comme un Archange qui lutte et luttera jusqu’au bout pour son Idéal : un homme de Dieu, éprouvé dans la charité héroïque et la patience héroïque ». Avec sa spiritualité et sa merveilleuse personnalité, Chiara n’a pas seulement préparé les deux précieux Ponts principaux. Dans ces rencontres entre orthodoxes et catholiques, le lien de l’amour réciproque adoucissait la souffrance de ne pas pouvoir partager l’Eucharistie. Il rendait même aimable cette croix comme la contribution du peuple chrétien à l’Unique Calice. « Le Pape est notre leader – confia en confidence le Patriarche à Chiara ; je vois parfois le Pape ‘à l’agonie’, car il connaît tout ce qu’il y a de négatif dans le monde. C’est pour cela que je me suis mis à son service, à cent pour cent. Je le suis, je le comprends, je l’aime, je le respecte, je l’admire. » À la suite de ce parcours qui a duré cinquante ans, j’ai fait personnellement la proposition au prof. Piero Coda, Président de l’Institut Universitaire “Sophia”, d’instituer une Chaire Œcuménique comme signe de reconnaissance envers ces deux extraordinaires acteurs et initiateurs de la fraternité entre l’Église orthodoxe et l’Église catholique. Cette proposition a reçu une grande et cordiale approbation avec la bénédiction du Patriarche Bartholomée et l’adhésion convaincue de Maria Voce, la Présidente des Focolari. Nous offrons de tout notre cœur un « grand merci », comme de très belles fleurs, à Athénagoras et à Chiara, envoyés par Dieu ; ils ont donné leur vie avant tout pour la réalisation de la volonté de Dieu : « Que tous soient un », qui se réalisera comme don de l’Esprit Saint. Métropolite Gennadios Zervos, archevêque orthodoxe d’Italie et Malte du Patriarcat œcuménique de Constantinople.

Journée mondiale du don du sang

Que pouvez-vous faire? Donnez du sang. Donnez maintenant. Donnez souvent. C’est le slogan choisi par l’Organisation Mondiale de la Santé pour fêter le 14 juin, la Journée Mondiale du Don du Sang 2017. Quelques objectifs : encourager tous les citoyens à renforcer l’efficacité des services de santé ; associer les autorités à la création de programmes nationaux pour répondre à l’accroissement des besoins ; favoriser la  présence des services de transfusion sanguine dans les situations d’urgence ; assurer l’approvisionnement et atteindre l’autosuffisance au plan national ; remercier les personnes qui donnent régulièrement leur sang ; promouvoir la coopération internationale pour encourager les donneurs volontaires non rémunérés, pour améliorer la sécurité transfusionnelle et garantir un approvisionnement et une disponibilité suffisante de sang.