Mouvement des Focolari

Évangile vécu : « Faites confiance au Seigneur pour toujours : Il est le rocher éternel » (Is 26,4)

La fidélité de Dieu est inébranlable, comme un rocher, et c’est la révélation salvatrice non seulement pour le peuple d’Israël après l’exil comme l’annonce Isaïe, mais pour chacun de nous. Faire confiance au Seigneur signifie donc construire notre existence en allant à la racine, car plus les fondations sont profondes, plus nous pourrons construire haut ; plus nous nous confions en Lui, plus nos actions sont également solides. Tensions familiales Lorsque mon frère D., fâché de la façon dont il avait été traité par R. (un autre frère), a dit qu’il ne voulait plus le voir, j’ai pensé qu’à notre âge, nous avons tous plus de 70 ans, nous devrions avoir plus de miséricorde l’un pour l’autre. D’où l’idée de réunir la famille pour un pique-nique à Jells Park, en terrain neutre. Mais au jour prévu, R. ne s’est pas présenté. Tout ce que je pouvais faire était de prier pour que son cœur têtu s’adoucisse. Quelques jours plus tard, je lui ai téléphoné : il n’était pas bien et n’avait pas mangé depuis un certain temps. Je lui ai répondu que j’allais lui apporter une bonne soupe. Une fois chez lui, il était surtout reconnaissant parce que je ne l’avais pas jugé. Plus tard, à la maison, j’ai appelé D. pour le mettre au courant et il a dit qu’il était prêt à rendre visite à notre frère si j’organisais le rendez-vous. Le dimanche suivant, lorsqu’ils se sont rencontrés, il y a eu une certaine gêne au début, mais après un certain temps, ils ont commencé à parler relativement normalement ; finalement, R. nous a invités à dîner. Je suis heureux du résultat et j’espère que ma petite contribution pourra apaiser certaines tensions dans la famille. (Gill – Australie) Pourboire Avant la récente augmentation des salaires des médecins et du personnel médical, il était d’usage en Hongrie de donner un pourboire aux médecins en fonction de leurs services, comme un forfait pré-établi. En tant que chirurgien en chef, je ne concevais pas cela : c’était pour moi comme une question de principe, notamment parce que je savais que de nombreuses personnes sont sans moyens financiers, et qu’ils empruntent des forints pour pouvoir payer les médecins. C’est pourquoi j’ai refusé, même si tout le monde faisait autrement, jusqu’à ce qu’un collègue me fasse remarquer que le fait de ne pas accepter de pourboire pouvait être un signe pour les patients que je n’allais pas bien faire l’opération. Un jour, en voyant une dame âgée sortir l’enveloppe habituelle pour moi, je lui ai dit : « En tant que médecin, je suis à votre service et je suis payé pour cela, mais si vous êtes plus à l’aise si j’accepte votre offre, je vous propose de la transmettre à une famille dans le besoin ». Elle est devenue pensive, puis m’a pris la main : « Docteur, ce que vous me dites garantit que vous pensez vraiment aux gens. Je vous remercie et, si vous êtes d’accord, je serais heureuse d’aider avec vous une personne dans le besoin ». (P.M. – Hongrie)

Maria Grazia Berretta

(extrait de ‘Il Vangelo del Giorno’, Città Nuova, année VIII, n°2, novembre-décembre 2022)

7 décembre 43 : le “Oui” à Dieu

Imaginez-vous une jeune fille amoureuse, amoureuse de cet amour qui est le premier, le plus pur, qui n’est pas encore déclaré, mais qui commence à enflammer l’âme. Une joie spéciale, qu’il est rare d’éprouver une autre fois dans la vie. Une joie secrète. On m’avait conseillé, quelques jours auparavant, de veiller la nuit du 7 décembre, auprès du crucifix afin de mieux me préparer à ce mariage avec Dieu, mariage qui devait se dérouler de la façon la plus secrète. Le soir même, agenouillée près de mon lit, j’ai essayé de veiller, devant un crucifix de métal qu’à ce jour ma mère possède encore. Le matin, je me suis levée vers cinq heures. J’ai enfilé une robe toute simple, la plus belle que je possédais, et je me suis mise en route vers un petit collège de l’autre côté de la ville. Une tempête faisait rage dehors, à tel point que je devais me frayer un chemin en poussant mon parapluie devant moi. Ces circonstances me semblaient exprimer que l’acte que j’étais en train d’accomplir rencontrerait des obstacles. Arrivée au collège, le décor change. Un énorme portail s’ouvre de lui-même. J’en éprouve une impression de soulagement et d’accueil, comme face aux bras grands ouverts de ce Dieu qui m’attendait. La petite église était ornée au mieux. Au fond, se détachait une Vierge Immaculée. Avant la communion, en un éclair, j’ai réalisé ce que j’étais sur le point de faire : jamais plus je ne pourrais retourner dans le monde. Je me mariais. J’épousais Dieu. Ouvrir ainsi les yeux sur ce que j’allais faire – je m’en souviens encore très bien – a provoqué en moi quelque chose de si soudain et intense à la fois, qu’une larme est tombée sur mon missel. Une longue action de grâces. Je crois que je suis rentrée à la maison en courant. Je me suis seulement arrêtée près de l’évêché – me semble-t-il – pour y acheter trois œillets rouges et en orner le crucifix qui m’attendait dans ma chambre. Ces fleurs étaient le signe de notre fête commune. Tout est là. Même en envisageant les perspectives les plus optimistes, le 7 décembre 1943 je n’aurais pas pu imaginer ce que je vois aujourd’hui. Louange à Dieu, gloire à Marie, reine d’un royaume qui – sans métaphore – a envahi le monde.

Chiara Lubich (Extrait de “Aujourd’hui l’Opéra a trente ans” Rocca di Papa, 7 décembre 1973)

Activer les sous-titres français https://www.youtube.com/watch?v=2i80L6Srdh8&list=PLKhiBjTNojHqNPFPXKJgyiqn8c7NKZ0ME

« Lettres » : rencontrer Chiara Lubich à travers sa correspondance

« Lettres » : rencontrer Chiara Lubich à travers sa correspondance

Le volume des Œuvres de Chiara Lubich « Lettere » est dans les librairies italiennes depuis déjà quelques mois. Nous avons rencontré Florence Gillet du Centre Chiara Lubich, théologienne et érudite de la fondatrice du mouvement des Focolari, qui a édité cette publication.

Florance Gillet

Je sonne à la porte du Centre Chiara Lubich, près du Centre international des Focolari à Rocca di Papa (Italie) ; la Doctoresse Gillet m’accueille avec joie et m’invite dans la salle de réunion. Tout autour de moi, s’érigent des armoires contenant des objets commémorant les diplômes honorifiques et les cadeaux reçus par Chiara Lubich lors de ses voyages dans différents pays du monde, ainsi que de nombreux livres sur la fondatrice du mouvement des Focolari traduits en plusieurs langues, dont certains ont été écrits ou édités par Florence Gillet. Lorsque nous commençons à parler, son accent révèle son origine française. Elle me raconte qu’elle a découvert le charisme de l’unité à la fin de 1965 et que trois mois plus tard, elle était à la Mariapolis internationale de Loppiano, en Italie, pour approfondir cet « idéal » qu’elle avait tant cherché et finalement trouvé. L’étude de la théologie à l’Université pontificale grégorienne l’a conduite à Rome où elle était l’une des premières femmes à fréquenter cette université. Puis Paris pendant quelques années et à nouveau Rome. Elle s’enflamme lorsqu’elle raconte ses expériences dans certains pays africains où elle a organisé des « focolares temporaires », appelés ainsi pour la durée de courtes périodes. En 2008, elle est invitée à rejoindre le Centre Chiara Lubich, fondé cette année-là, pour étudier et travailler sur les publications des écrits de la fondatrice du mouvement des Focolari, en se concentrant dès le début sur les fondements de la spiritualité de l’unité.  Le volume « Lettere 1939 – 1960 », dont elle est l’éditrice, a récemment vu le jour dans la collection des Œuvres de Chiara Lubich. Ces lettres sont très variées, explique Florence Gillet : « Certaines sont vraiment de la direction spirituelle pure, d’autres, des lettres de mise au courant ; d’autres encore, des lettres de consolation, des lettres qui expriment l’âme de Chiara Lubich, surtout celles à sa sœur, dans lesquelles elle dit des choses très fortes. Mais nous trouvons un dénominateur commun entre elles. Tout d’abord, le genre littéraire : ce sont des lettres. Deuxièmement, dans chacune d’elles, il est possible de trouver « l’âme » de Chiara, qui sait « se faire une », comme le dit St Paul lorsqu’il dit « Je me suis fait tout à tous ». Même en communiquant son secret, puisque la référence claire à Jésus abandonné est évidente partout ». À quoi ce volume se compare-t-il ? C’est la question que se pose Françoise Gillet dans l’introduction et qu’elle nous livre avec une image très éloquente : « Si c’était un jardin, ce serait un jardin anglais sans formes géométriques, sans symétries, mais où la nature est poésie et liberté avec, cependant avec rigueur et ordre. Si c’était une route, ce serait un chemin, parfois aventureux mais bien balisé, avec une destination sûre et un guide expérimenté. Si c’était une maison, elle serait hospitalière, avec de nombreuses pièces toutes reliées et harmonieuses les unes avec les autres, chaleureuse et ouverte ». Le livre contient 338 lettres (une sélection des nombreuses lettres écrites par Chiara Lubich) qui mettront le lecteur en contact direct avec les premières années du mouvement naissant des Focolari et le développement de son charisme. « Je conseille à chacun de faire l’effort, – poursuit Florence – de commencer à lire à partir de l’introduction, de saisir la clé de lecture, puis de continuer avec les lettres, une par une, dans l’ordre, en les laissant « parler au cœur ».  Le lecteur trouvera des lettres adressées à des personnes, à des communautés naissantes, à des membres de sa famille ; d’autres encore, plus doctrinales, dans lesquelles Chiara explique son Idéal. Faire ce livre a été un travail passionnant, conclut-elle, et je pense qu’il le sera aussi pour les lecteurs.

Carlos Mana

Réalités ecclésiales : le Peuple de Dieu, carrefour de la diversité

Le 21 novembre 2022, au Centre international du mouvement des Focolari (Rocca di Papa – Italie), s’est tenue une rencontre intitulée « Peuple de Dieu, carrefour de la diversité. Plusieurs nœuds, un seul filet », qui a rassemblé les différentes réalités ecclésiales liées au charisme de l’unité. « Nous sommes un fragment d’Église avec différentes couleurs, avec différentes nuances de couleurs ; autant de couleurs qu’il y a de charismes, de ministères, de territoires d’origine, de peuples. Notre tâche est de créer l’unité dans cette diversité, et surtout de créer des communautés dans lesquelles l’Évangile est pleinement vécu. » Ce sont les mots de Sœur Tiziana Longhitano, de la Congrégation des Sœurs franciscaines des Pauvres, responsable du Centre pour les femmes consacrées membres du mouvement des Focolari, l’une des nombreuses participantes présentes à la rencontre « Peuple de Dieu, carrefour des diversités. Plusieurs nœuds, un seul filet », qui a eu lieu le 21 novembre et a rassemblé des personnes de différents pays et de différentes vocations, une quarantaine en présentiel et environ 600 connectées par zoom. Ce fut un moment de partage pour comprendre les étapes à franchir, en regardant ensemble le beau parcours de ces années, qui débuta en avril 1982, dans l’Aula Nervi, au Vatican, avec le congrès “Le prêtre aujourd’hui, le religieux aujourd’hui”.  Ce rendez-vous rassembla environ 7000 prêtres et religieux qui, à travers des témoignages provenant de toutes les parties du globe, ont mis en évidence les fruits de la rencontre du charisme de l’unité et du renouveau apporté à de nombreuses communautés religieuses et paroissiales. Aujourd’hui beaucoup continuent à récolter ces fruits, signe d’un processus en cours, non seulement au sein du mouvement des Focolari, mais dans toute l’Église ; autant de groupes éclairés par une “prophétie”, comme l’a définie Margaret Karram, présidente du mouvement des Focolari, dans son intervention, « une prophétie qui a fait son chemin et continue à mûrir pour devenir de plus en plus une réalité (nous l’espérons) partagée et pratiquée dans toute l’Église. » Au cours de ces 40 années, les diocèses, les paroisses, les prêtres et les diverses communautés charismatiques ont partagé des expériences, généré des communautés éclairées par le charisme de l’unité : elle ne se présentent non plus comme juxtaposées dans l’Église mais comme un seul corps, comme un peuple qui vit la culture de la communion, s’écoute et marche ensemble. Il suffit de penser à l’important développement que le Mouvement paroissial et le Mouvement diocésain ont connu ces dernières années, et à l’engagement des prêtres, des religieux, des consacrés et des laïcs dans le Chemin synodal. De nombreuses expériences ont été relatées lors de cet événement. Desi, une Focolarine mariée, et Matheus, un séminariste, tous deux brésiliens, racontent comment l’appel à avancer ensemble et à travailler en synergie avec toutes les réalités du mouvement des Focolari ont donné naissance à divers congrès pastoraux qui ont mis en valeur l’importance de l’écoute, de la connaissance et de la formation : « Nos cœurs s’ouvrent vers ce à quoi nous sommes appelés : “Que tous soient UN” “, dit Desi. De l’Équateur nous est parvenu le témoignage du nonce apostolique, Monseigneur Andrés Carrascosa, et de quelques prêtres de l’archidiocèse de Quito qui, après quelques exercices spirituels, ont mûri le désir de créer un groupe pour méditer sur la Parole de Vie : « J’ai fait une expérience plus profonde de la Parole, dit le Père Ramiro Ramirez, je l’ai rendue plus vivante en moi, j’ai appris à mieux comprendre l’Évangile (…) et aussi avec mes frères prêtres (…) » Le père Charles Serrano ajoute : « Je savais qu’il y aurait une réunion d’environ 15 prêtres et que le nonce serait également présent, mais quand je suis arrivé, j’ai trouvé des prêtres qui avaient besoin de guérison, avec des fragilités, des chagrins et des cœurs brisés. Je suis aussi arrivé comme ça (…). Même si lors de ma première rencontre, j’ai dit que je ne reviendrais pas, à moins de devenir fou, maintenant je pense que je le suis, parce que le deuxième mardi de chaque mois, je suis impatient de revenir (…) » Aujourd’hui notre Église a besoin de vivre la fraternité pour se renforcer « en formant, de fait, un peuple au service du Royaume de Dieu, en faveur de la vie, là où elle crie le plus fort », comme le propose Sœur Maria Inês Vieira Ribeiro, connectée depuis Aparecida (Brésil). Ici, donc, la diversité de chaque réalité devient la vraie richesse de l’Église qui, malgré les difficultés de ce temps, regarde ses enfants comme des candidats à la sainteté de demain. C’est l’expérience des jeunes du Mouvement Charismes pour l’Unité qui, après avoir connu l’idéal de Chiara Lubich, veulent mettre leur propre charisme en contact avec ceux des autres. De là est né, pendant la pandémie, “Saints ensemble, sur la terre comme au Ciel », une série de rencontres via zoom, un atelier où ils partagent des expériences, mettent en pratique l’Évangile et s’encouragent à vivre leur consécration avec enthousiasme.

                                                                                                                             Maria Grazia Berretta

Pour voir l’intégralité de cette rencontre, cliquer sur : (3) POPOLO DI DIO, CROCEVIA DELLE DIVERSITA’ – YouTube

Le COE accueille la communauté des Focolari dans un engagement commun à cheminer ensemble en se «tenant la main»

Le 28 novembre, le Conseil œcuménique des Églises (COE) a accueilli la présidente des Focolari, Margaret Karram, ainsi que leur coprésident, Jesús Morán, et plusieurs membres de la communauté des Focolari, et leur a proposé une visite guidée du Centre œcuménique suivie d’une discussion sur l’unité, la réconciliation, les relations interreligieuses, Foi et constitution, la communication, entre autres thèmes abordés. Le secrétaire général par intérim du COE, le père prof. Ioan Sauca, a salué les nombreuses collaborations qui ont jalonné l’histoire des relations entre le COE et les Focolari, plus récemment à l’occasion de la 11e Assemblée du COE à Karlsruhe à laquelle le mouvement des Focolari a participé. Le père Ioan a déclaré que le COE reconnaît l’importance de la coopération et du soutien mutuel entre le COE et les Focolari pour un service commun le long du nouveau paradigme qu’est le pèlerinage de justice, de réconciliation et d’unité. «Les fidèles chrétiens des différentes Églises du mouvement des Focolari ont participé aux Assemblées du COE au sein de la délégation de leur Église ou en d’autres qualités». «Votre engagement à promouvoir le dialogue entre les fidèles chrétiens, juifs et musulmans, de même que votre engagement à maintenir le dialogue entre Israélien-ne-s et Palestinien-ne-s sont autant d’atouts et de sources d’inspiration pour le mouvement mondial des Focolari, mais aussi au-delà», a déclaré le père Ioan. Les membres du personnel du COE et les représentant-e-s du mouvement des Focolari ont également abordé les collaborations passées et à venir et partagé leur expérience en matière d’unité et d’œcuménisme. Mme Karram a salué chaleureusement ses interlocuteurs et interlocutrices et dit sa joie de rendre visite au COE, 20 ans après la dernière visite de la fondatrice du mouvement des Focolari, Chiara Lubich, au COE. «Il y a vingt ans, la fondatrice du mouvement des Focolari, Chiara Lubich, est venue ici même à l’invitation du secrétaire général du COE d’alors, Konrad Raiser, et du père Ioan», a indiqué Mme Karram. «Je suis si reconnaissante de me trouver ici, à vos côtés, pour célébrer cet anniversaire. Je rends grâce à Dieu, car je sais que je foule un sol qui m’est sacré». Mme Karram a assuré le COE de la volonté et de la capacité du mouvement des Focolari à cheminer ensemble. «J’ajouterais, pas uniquement à cheminer ensemble, car il nous faut nous tenir la main, je dirais donc cheminer ensemble tout en nous tenant la main, côte à côte. Telle est ma promesse». Le secrétaire général élu du COE, le pasteur Jerry Pillay, a salué les diverses occasions au cours desquelles la communauté des Focolari et le COE ont échangé des idées et des informations au fil des ans. «Notre collaboration s’est faite à différents niveaux», ajoute-t-il.

Source : COE

Discours complet de Margaret Karram Galerie photo de la visite de la direction des Focolari au COE https://www.youtube.com/watch?v=-Lx8IklNEPQ&t=53s https://www.youtube.com/watch?v=q7OMciDbHA8&t=2s

De Bethléem leçons d’avenir

Voici une des pages du journal d’Irene, une toute jeune rédactrice de Teens, revue du groupe Città Nuova, réalisée par des ados pour les ados. À travers ses yeux et ses mots, le récit d’un voyage sur une terre marquée par les divisions, puis sa rencontre avec le projet “Harmonie entre les peuples” qui, grâce à l’art et à la danse, transmet beauté et espérance aux nouvelles générations de Bethléem. https://www.youtube.com/watch?v=pwvqn7hGBl8