Juin 27, 2015 | Non classifié(e)
«Le magazine “Paris-Match” a publié un long article sur un document extrêmement important qui peut nous dévoiler quelque chose de Celui que nous aimons. Je l’ai parcouru rapidement, mais il m’a impressionnée. Au cours de cette année, parce que les Gen l’avaient désiré, j’ai essayé de ne parler que d’un seul sujet : Jésus crucifié et abandonné. Nous voulons connaître ce mystère, nous voulons le creuser. Nous voulons voir, savoir, et comprendre, autant que nous le pouvons, ce qui peut être considéré comme le sommet de la passion de Jésus. “Paris-Match” faisait état d’une étude effectuée sur le linceul, le Saint Suaire, qui a enveloppé le corps de Jésus lors de sa sépulture et qui est conservé à Turin. Les études faites sur cette extraordinaire pièce de tissu laissent à penser qu’elle est vraiment authentique. Elle révèle quelque chose, et même beaucoup, sur le Christ lorsqu’il vivait son agonie, élevé là-haut entre terre et ciel. C’est de ce Jésus Homme que je voudrais vous parler aujourd’hui. Il m’intéresse beaucoup, parce que c’est dans cette chair qu’habitait son Âme, qui a traversé les terribles ténèbres de l’abandon. Le linceul, comme le dit “Paris-Match”, est lui-même un reportage ; il porte, en effet, de nombreuses traces du corps sacré du Christ. Il dit que Jésus était un homme fort et travailleur : la musculature de l’épaule et du bras droit le démontre. La musculature des jambes dit que c’était un marcheur, et nous en savons quelque chose, d’après l’Évangile. Sa flagellation a été terrible : plus de cent coups, appliqués dans un ordre précis. Cloué par les pieds, tout son corps, privé du moindre appui, tombait en avant, retenu seulement par les clous de ses mains. La couronne d’épines n’était pas telle que nous avons l’habitude de l’imaginer. La présence de gros trous dans la tête indique qu’on avait planté sur sa tête une touffe entière d’épines. Le visage, avec un œil tuméfié, ne serait pas ensanglanté comme le reste de son corps, ce qui confirmerait l’épisode de Véronique, tel que nous le connaissons par la tradition. Un genou est blessé par une lourde chute. Du sang de toutes parts. Une épée a atteint son cœur, en passant par la base du thorax… Douleur, douleur, douleur inénarrable, inconcevable. Trois longues heures – une éternité – passées ainsi, sans perdre jamais connaissance. J’ai compris que personne au monde ne peut dire qu’il ait jamais souffert comme Lui a souffert, et j’ai compris que Lui peut toujours dire quelque chose de plus à quiconque en ce monde est visité par une souffrance quelle qu’elle soit. « Pourquoi Jésus a-t-il souffert ? », m’a demandé, il y a quelques jours, un jeune Coréen. Il y avait une fracture à réparer entre Dieu et l’homme. Seul le prix qu’il a payé pouvait la réparer. Il semble que soit passé, aujourd’hui, le temps où les chrétiens méditaient les douleurs de Jésus, révolu le temps où l’on suivait pas à pas sa montée au Calvaire. Ces pratiques sont tombées en désuétude, ensevelies sous la poussière ; elles ont été vidées de leur signification parce qu’elles n’étaient plus l’expression d’un amour vrai. « Femmes, pourquoi pleurez-vous sur moi ? Ne pleurez pas sur moi, mais sur vous-mêmes » (Lc 23, 28), répète Jésus, aujourd’hui, à certains chrétiens qui n’ont qu’une compréhension superficielle des choses et qui portent en eux une piété pétrifiée ou presque, purement sentimentale. Il y a deux choses qu’il faut comprendre, avant de pénétrer la douleur mystérieuse de notre Ami crucifié, le vivant d’entre les vivants, pour tous les siècles. Et c’est ceci : il a tout supporté par amour. Et nous, nous devons répondre à son amour par notre amour. Comment ? Nous devons faire de chaque douleur physique, petite ou grande, qui nous touche, un don pour Lui, pour continuer en nous, vingt siècles après, sa Passion pour le salut du monde. Car il nous a avertis : « Si quelqu’un veut venir à ma suite… qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. » (Mt 16, 24 ; Mc 8, 34 ; Lc 9, 23)». Chiara Lubich Extrait de “Gen”, juin 1970 : – éditorial Il nostro compito venti secoli dopo Source : Centre Chiara Lubich
Juin 26, 2015 | Non classifié(e)
Sobriété “Chaque matin, avant de prendre l’autobus, je fais un trajet à pied et, souvent, je suis attirée par une scène qui se répète: des hommes, femmes, jeunes, personnes âgées, habillés assez décemment, munis de caddies et de bâtons, ‘pêchent’ un peu de tout dans les bennes à ordures. À leur manière, ils me donnent une leçon, même si, en tant que chrétienne, j’essaye d’être attentive à l’essentiel et d’éviter les gaspillages: choisir la sobriété, le recyclage, en répondant ‘non’ avec conviction, chaque fois que le consumérisme me flatte avec ses offres.” (Emi – Italie) Grand-mère “‘Aime tes ennemis’. Cette phrase de l’Évangile m’a bouleversée, parce qu’en y pensant bien, moi aussi j’avais un ennemi: ma grand-mère, que ma famille ne fréquentait plus depuis des années à cause de vieilles querelles. Lorsque j’ai appris qu’elle n’allait pas bien du tout, j’ai pensé lui rendre visite. Mes parents étaient surpris que je me sois soudainement souvenue d’elle. Ils n’avaient pas la force d’y aller après autant d’années, mais si je le désirais, je pouvais lui rendre visite. Lorsque je suis entrée dans sa maison, tous me regardaient, étonnés, et me traitaient froidement. Ce n’était pas facile, mais j’ai continué. Grand-mère était très malade. Elle était assoupie, mais lorsqu’elle s’est réveillée, j’ai pu la saluer et elle m’a embrassée: “Tu es ma petite-fille, je t’ai reconnue. Je suis contente, je suis contente…” Nous avons toutes deux pleuré de joie. De retour à la maison, j’ai convaincu mes parents et nous sommes retournés la voir ensemble. C’était un moment de grande émotion! À peine une semaine après, grand-mère nous a quittés pour le Ciel.” (S.A. – Pakistan) C’était moi “Nous habitons à la campagne. Tino, notre voisin, est un enfant qui vit dans un environnement difficile; c’est peut-être pour cela qu’il est violent aussi avec notre fils Andrea, qui a le même âge. Un après-midi, je retrouve le nouveau vélo d’Andrea cassé. Impatiente, je veux absolument savoir qui c’était. Peu après, arrive Andrea, tout penaud. ‘Maman, j’ai cassé le vélo.’ Surprise, j’ai dû le gronder, avant de le pardonner. Le lendemain, il finit par me confesser: ‘Tu sais maman, c’est Tino qui a cassé le vélo. Mais tu étais si furieuse, que j’ai eu peur pour lui. À la maison, ils lui crient constamment dessus…’” (I.P. – Brésil)
Juin 25, 2015 | Non classifié(e)
“L’évêque m’avait chargé de travailler dans le conseil pour l’œcuménisme et le dialogue. Il y a quinze ans lorsqu’un ami prêtre du diocèse voisin de Fano m’avait proposé de faire un projet interdiocésain pour promouvoir des jumelages œcuméniques entre paroisses européennes, je lui avais dit non » Le récit du Père Giorgio Paolini commence par évoquer cette hésitation. Elle disparaît vite lorsqu’il se souvient de l’appel de Chiara Lubich à Londres en 1996 où elle encourage « un œcuménisme du peuple », « un œcuménisme de la vie » (vidéo). « J’ai alors repris contact avec l’ami de Fano : avec lui et quelques amis prêtres nous nous sommes lancés dans l’expérience des jumelages œcuméniques » La première paroisse avec laquelle ils entrent en contact est orthodoxe et se trouve en Roumanie. Son curé est le Père Nicu. « De notre relation fraternelle avec lui est né un projet éducatif commun concernant tout à la fois les jeunes du Mouvement Diocésain des Marches et ceux de sa paroisse. Il gravite autour du partage de la Parole de Vie et de la spiritualité de l’unité entre jeunes catholiques et orthodoxes, propose des relations régulières, rythmées chaque année par deux temps forts : à Noël un camp en Roumanie et l’autre en Italie, au cours de l’été. Il y a aussi chaque année le Meeting œcuménique des jeunes à Loreto fruit de l’amitié avec le responsable du Centre Jean-Paul II de Montorso (Loreto) qui nous a proposé un camp œcuménique avec tous les jeunes contactés à l’occasion des jumelages œcuméniques, mais pas seulement, pour un partage réciproque de toutes les richesses provenant de diverses Eglises. Cette année, du 29 juillet au 4 août, aura lieu la septième édition qui prévoit la participation de plus de deux cents jeunes : des orthodoxes et grecs catholiques de Roumanie, des luthériens du Danemark et de Suède, des anglicans de Grande Bretagne et des catholiques d’Italie ».
Enfin la promotion de la “culture du dialogue” dans le monde des jeunes. Par exemple cette année, en janvier, au cours de la Semaine de Prière pour l’Unité des chrétiens, la paroisse de Borgo Santa Maria a reçu une vingtaine de jeunes roumains de la paroisse avec laquelle elle est jumelée. Ensuite ils se sont rencontrés, ainsi que les jeunes italiens du Meeting Œcuménique, avec les étudiants de quatre lycées de la province de Pesaro Urbino. Barbara poursuit le récit en se faisant l’écho d’une famille de la paroisse. « Dans un monde opprimé par les guerres, les divisions et le terrorisme, ces jeunes ont voulu nous proposer et nous donner un message d’espérance, de joie et assurément une nouvelle culture : celle de la relation et de la rencontre qui fait comprendre que dans la diversité de l’autre on peut découvrir une richesse qui unit et qui ne divise pas. Les étudiants, après avoir vu une projection et écouté les témoignages des jeunes du Meeting Œcuménique, se sont ensuite répartis en petits groupes pour mieux connaître ces jeunes roumains et leur poser des questions. Malgré la difficulté de la langue ils ont tout fait pour communiquer de la meilleure façon. Nous qui, comme famille, avons participé à ces moments en spectateurs et de l’extérieur, nous tenons à remercier tous ceux qui ont cru, croient et croiront en ce projet, je pense aux prêtres et aux Proviseurs des lycées, mais surtout à Dieu qui dans son immense amour nous a fait rencontrer des jeunes motivés et décidés à changer les choses. Nous sommes avec eux et nous croyons qu’ils pourront, en mobilisant toujours plus de jeunes, créer un monde meilleur où vivre en paix et en harmonie est possible». https://vimeo.com/28988462
Juin 24, 2015 | Non classifié(e)
L’amour est notre mission : c’est le titre de la 8ème Rencontre Mondiale des Familles (World Meeting of Families : WMOF) qui débutera avec un Congrès (du 22 au 25 septembre) organisé par des experts de tous les coins du monde et qui aura lieu au ‘Pennsylvania Convention Center’, une structure apte à accueillir jusqu’à 50.000 personnes. Entre-temps, le Pape Bergoglio se rendra au siège de l’ONU à New York et à celui du Congrès USA à Washington DC, invité – pour la première fois de son pontificat – à prendre la parole dans des sièges civils d’une telle importance. Sur le podium du WMOF, qui sera préparé sur le spectaculaire perron du Musée d’Art de Philadelphie, le Saint Père arrivera le samedi 26 septembre. Dans un tel scenario suggestif, il rencontrera les familles du monde entier, dans une suite d’expériences de vie intercalées entre des performances d’artistes internationaux : un festival-témoignage qui sera transmis en mondiovision et qui culminera avec la parole du Pape. Le WMOF se conclura le lendemain, dimanche 27 septembre, avec la solennelle célébration eucharistique présidée par le pape, à laquelle on prévoit la participation de plus d’un million de personnes. En plus des nombreuses familles des Focolari de toute l’Amérique, participeront à la manifestation Marly et Hans-Peter Stasch du Secrétariat international des Familles Nouvelles et Anna et Alberto Friso, membres du Conseil Pontifical pour la Famille.
Juin 24, 2015 | Non classifié(e)
En 2013, la ville colombienne de Meddelin, avec ses 2,4 millions d’habitants, a été reconnue comme la ville qui s’est, au monde, modernisée le plus rapidement et ce, grâce aux processus de développement entrepris au cours des dernières années, comme par exemple la réduction des émissions de dioxyde de carbone, la création d’espaces culturels, et la réduction de la criminalité. A Meddelin, la Fondation Mundo Mejor œuvre et c’est pour ces raisons que la ville a été choisie comme siège du IIIème Séminaire d’UNIRedes, qui s’est tenu du 3 au 7 juin. Trente organisations y étaient représentées, provenant du Brésil, Mexique, Argentine, Bolivie, Paraguay, Venezuela et Colombie, auxquels doivent s’ajouter 10 autres qui ont participé à l ‘événement via streaming. Dans ce séminaire, les différentes organisations sociales inspirées par la spiritualité de l’unité ont accueilli le défi de renforcer leur cheminement ensemble. Anabel Abascal, membre du Comité Coordinateur a affirmé : ” Nous, associations sociales qui adhérons à UNIRedes, croyons que dans le monde actuel, travailler en réseau soit l’unique manière pour donner la visibilité à la fraternité universelle, notre principe inspirateur ”. Lors des quatre jours de la rencontre, on a approfondi les instruments à disposition pour répondre au mieux, avec le travail quotidien, aux grands défis sociaux. Susan Nuin, de la Conférence Episcopale de l’Amérique Latine (CELAM) a illustré le point de vue de l’Église régionale, en présentant les 4 axes transversaux pour l’intervention sociale : prendre soin de la création, construction de la paix, migration et justice sociale. Le docteur italien Giuseppe Milan, au contraire, est intervenu avec une contribution sur la pédagogie interculturelle basée sur la spiritualité de Chiara Lubich. Une pédagogie qui reconnaît et assume sur soi, les souffrances et les besoins que la diversité sociale nous présente. Milan affirme : « L’éducation a comme principe la fraternité, former des personnes-monde qui valorisent le dialogue pour construire de nouvelles sociétés. La méthodologie consiste dans l’art d’aimer. Accepter tout le monde et respecter les différentes cultures. ».
En outre, on a affronté des thèmes relatifs à la consolidation institutionnelle des organisations et à la gestion du réseau. A ce propos, Francesco Tortorella de l’AMU (Action pour un Monde Uni), a expliqué comment les projets s’élaborent partant de la phase du financement jusqu’à la participation directe des protagonistes. A la conclusion du travail de groupe, se sont formés le nouveau Comité Coordinateur et les différentes commissions de travail qui devront porter de l’avant les divers objectifs de l’UNIRedes : développer de nouvelles stratégies de communication pour augmenter la communion et la diffusion des différentes actions ; donner de la visibilité à l’espérance en faisant connaître les petits mais significatifs changements que nos actions génèrent dans la vie des personnes ; avoir une plus grande influence dans les politiques publiques locales ; tisser de nouveaux liens de coopération entre les organisations ; travailler de manière à ce que chacune des actions sociales donne un rôle de protagonistes aux destinataires des projets, encourageant la réciprocité ; organiser le volontariat social comme stratégie pour améliorer la gestion des organisations et pour la formation d’hommes nouveaux. On peut accéder aux différentes interventions du IIIème Séminaire grâce aux vidéos enregistrés via streaming et sur la page web de Sumà Fraternidad.
Juin 20, 2015 | Non classifié(e)
« Miséricorde : c’est la parole que révèle le mystère de la Sainte Trinité. Miséricorde : c’est l’acte ultime et suprême avec lequel Dieu vient à notre rencontre. Miséricorde : c’est la loi fondamentale qui habite au cœur de chaque personne quand elle regarde avec des yeux sincères, le frère qu’elle rencontre sur le chemin de la vie. Miséricorde : c’est la vie qui unit Dieu et l’homme, parce qu’il ouvre le cœur à l’espérance d’être aimés pour toujours malgré les limites de notre péché ». Ce sont les paroles du Pape François dans la Bulle papale avec laquelle il a ouvert le 11 avril passé, l’Année jubilaire de la miséricorde. Dieu « ne se limite pas à affirmer son amour, mais le rend visible et tangible. L’amour, d’autre part, ne pourrait jamais être une parole abstraite. Par sa nature propre, il est vie concrète : intentions, attitudes, comportements qui se vérifient dans l’agir quotidien ». Le Pape François ne signifie bien sûr pas mettre entre parenthèses la fidélité par rapport à la vérité et à la clarté doctrinale, mais désire plutôt les conjuguer avec la réalité vécue par les gens. Et ce n’est pas pour céder à des compromis mais par fidélité à ce Dieu dont la Vérité accomplie est l’Amour. Un message libérateur qui ne laisse personne tranquille. C’est la voie sur laquelle se meut le chemin des deux synodes des évêques sur la famille. Un cheminement à vivre – comme le rappellent les ‘Lineamenta‘ envoyés aux diocèses en vue de l’Assemblée prochaine – « dans la double écoute des signes de Dieu et de l’histoire des hommes et dans la double et unique fidélité qui s’en suit », se plaçant avec réalisme face à la famille d’aujourd’hui et gardant en même temps « Le regard fixé sur le Christ pour repenser avec une fraîcheur renouvelée et avec enthousiasme combien la révélation transmise dans la foi de l’Église, nous dit sa beauté, sur le rôle et sur la dignité de la famille » : l’Évangile de la famille. Fidélité d’une part, au dessein de Dieu qui n’est pas à comprendre « comme ‘joug’ imposé aux hommes mais bien plutôt comme un ‘don’ », comme ‘‘ La bonne nouvelle” qui se met au service de la réalisation plus profonde et du bonheur des personnes : mais fidélité, d’autre part, aux personnes qui vivent et bien souvent souffrent dans une société complexe, avec une intériorité – propre et vis-à-vis d’autrui – non moins complexe, d’où découlent de nombreuses fragilités. La parole-clé est l’art de l’accompagnement. A ce propos, le Pape François souligne dans ” l’Evangelii gaudium ”: « sans diminuer la valeur de l’idéal évangélique, il faut accompagner avec patience et miséricorde les différentes étapes de la croissance des personnes qui se construit jour après jour ». Il faut apprendre toujours à « s’ôter les sandales devant la terre sacrée de l’autre (cf Ex 3,5). Nous devons donner à notre chemin, le rythme salutaire de la proximité, avec un regard respectueux et plein de compassion mais qui au même moment, assainit, libère et encourage à mûrir dans la vie chrétienne ». Un accompagnateur valable, en effet, ne condescend pas aux fatalismes ou à la pusillanimité. Il invite toujours à vouloir se soigner, à se relever, à embrasser la croix, à tout quitter, à toujours sortir à nouveau pour annoncer l’Évangile ». Il s’agit d’un programme engageant que l’Église est appelée à actualiser – comme disent encore : les Lineamenta- « avec la tendresse d’une mère et la clarté du maître (cf Eph 4,15) ». Et voilà, ”l’Église” : pas seulement les évêques et les prêtres, mais le peuple entier de Dieu. « Sans le témoignage joyeux des conjoints et des familles, églises domestiques, l’annonce, même corrigée, risque d’être incomprise ou de se noyer dans l’océan de paroles qui caractérise notre société ». Le texte intégral en italien, avec des réflexions et des témoignages, dans : Revue de vie ecclésiale Gen’s.