Août 27, 2014 | Non classifié(e)
Au centre Mariapolis de Castelgandolfo, à Rome, 494 délégués des Focolari sont attendus. Ils représentent le centre international et les diverses régions géographiques du monde, ainsi que la pluralité qui caractérise le mouvement : laïcs et consacrés, adultes et jeunes, hommes et femmes. 49 invités supplémentaires accompagneront les travaux de l’Assemblée, dont 15 personnes d’Eglises chrétiennes différentes de l’Eglise catholique, de religions non chrétiennes et de cultures non religieuses appartenant aux Focolari. L’événement a été préparé par une vaste participation des communautés des Focolari, qui s’est concrétisé par des milliers de réflexions et propositions pour une Assemblée qui sera appelée à s’exprimer sur des sujets fondamentaux pour la vie du mouvement tout entier. Selon le préambule de ses Statuts généraux, « la norme des normes, la prémisse de toute autre règle » se trouve l’amour réciproque, comme fondement de l’action de l’Esprit Saint : c’est cette « logique » qui a guidé de telles consultations dans le monde. Certaines questions ont émergé du travail préparatoire, défis et exigences d’un peuple en chemin. Tout particulièrement la fidélité à l’identité au charisme, l’attention aux jeunes, aux personnes âgées et aux familles, le besoin d’aller au-delà du propre mouvement et de s’orienter vers les souffrances de l’humanité, avec un regard privilégié vers ceux qui sont écrasés par les nécessités les plus diverses. Un coup de pouce à l’action, donc, accompagné d’une formation spirituelle et culturelle adéquate et mise à jour, dans la ligne de la spiritualité de communion typique du charisme des Focolari, pour que ce soit Jésus lui-même, présent au milieu de ceux qui sont unis en Son nom (cf Mt 18,20), qui chemine sur les routes pour rencontrer les hommes et les femmes d’aujourd’hui. La totalité des apports a pu être synthétisé à l’intérieur de 12 grands thèmes que les participants à l’Assemblée répartis en groupes seront appelés à affronter pour orienter le mouvement durant les prochaines années. Après quelques jours de retraite spirituelle et de travail en commun, l’Assemblée procèdera à l’élection de la présidente, du coprésident, des conseillers et conseillères généraux pour les six prochaines années. Les participants seront reçus par le pape François au Vatican. L’Assemblée générale est l’instance la plus importante du gouvernement du mouvement des Focolari et elle se réunit ordinairement tous les six ans.
Août 26, 2014 | Non classifié(e)
“L’Economie di Communion est une manière de penser, de sentir et d’agir différente!” Galo Pozo, équatorien, consultant d’entreprise, ne mâche pas ses mots quand il définit le projet de l’Economie de Communion (EdC) : il invite les participants à « mettre en jeu leur vie de la meilleure façon possible, pour faire avancer ce projet » Quand il s’exprime, Galo Pozo semble s’adresser d’abord à lui-même: au fond c’est l’un d’entre eux, l’un des participants à cette “Summer School” sur l’Economie de Communion (EdC) qui s’est déroulée du 11 au 15 août à “El Diamante”, la Cité Pilote des Focolari, située dans le Mexique central, non loin de Puebla, Pozo est l’un d’eux parce que, comme l’a dit Luigino Bruni, coordonateur de la Commission Internationale de l’EdC, “Ici il n’y a ni enseignants ni élèves, mais seulement des personnes qui apprennent les unes des autres à travers la communion” C’est ainsi que 60 personnes, des étudiants, des chefs d’entreprise et des spécialistes de l’Economie de Communion sont venus des Etats-Unis, du Canada, du Mexique, du Honduras, du Panama, du Costa Rica, de la Colombie, de l’Argentine du Brésil et de l’Equateur, sans oublier la France, la Suisse et l’Italie, pour approfondir les divers aspects de la théorie et de la mise en pratique de ce projet économique. Au programme de cette école figuraient des séances plénières avec la contribution de Pozo et de Bruni, mais aussi de l’économiste suisse Luca Crivelli, de la française Anouk Grévin et de l’entrepreneur brésilien Armando Tortelli, tous membres de la Commission Internationale de l’EdC.
Les visites de réalisations concrètes qui, dans ce pays, vivent déjà selon l’esprit de l’Economie de Communion, n’ont pas manqué. C’est le cas de l’Ecole Santa Maria, dans la ville toute proche d’Actipan, qui témoigne fortement de ce qui peut se faire : dans un contexte de grande pauvreté et de toutes sortes de misères est née une école fréquentée aujourd’hui par des garçons et des filles de toutes origines sociales et de niveaux de vie très différents. Ils vivent en bonne entente. C’est le fruit d’un engagement actif de toute la communauté éducative, à commencer par les familles : tout le monde enseigne et chacun apprend ce qui est le plus important dans la vie, en vue d’une pleine réalisation de la personne à tous les niveaux (physique, intellectuel, psychologique et spirituel). Une application concrète qui montre comment, au sein de la vie d’une entreprise, nos comportements caractérisés par la créativité, l’innovation et un grand amour pour les pauvres, peuvent vraiment transformer la réalité qui nous entoure.
Les moments de communion et de partage d’expériences ont été très importants. Ils ont contribué à créer des réseaux facilitant la collaboration entre tous, en vue de renforcer et de développer des projets d’entreprise, une façon de réaliser les rêves de chacun : plateformes digitales pour trouver des financements, production de vêtements, galeries d’art, une école de formation professionnelle, des ventes en ligne sont quelques unes des actions mises en route, grâce à la priorité donnée à la communion des biens, à l’engagement social et à la valeur centrale de la personne. « Nous sommes arrivés ici avec des idées, des professions et des contextes nationaux très différents – écrivent les jeunes dans leur manifeste final – L’Economie de Communion nous invite à regarder toutes ces particularités avec un regard neuf et sans frontières, à percevoir les diverses facettes de la pauvreté et à nous engager librement à changer le monde jour après jour…. Sans nous laisser conditionner par les frontières, nous voulons trouver des alternatives au modèle économique actuel qui n’est pas en mesure de répondre à notre profond désir d’une société plus fraternelle et plus juste, où l’amour soit considéré comme le plus grand levier de transformation. Nous sommes des anges qui ne possèdent qu’une aile et qui, pour voler, doivent s’embrasser les uns les autres »
Août 25, 2014 | Non classifié(e)

Photo: S. Baldwin/UNHCR
«Quelques membres de l’Eglise évangélique – explique V. – travaillent pour distribuer la nourriture de première nécessité aux gens. Comme nous avons vu qu’ils avaient besoin d’aide, nous nous sommes mis à leur disposition. Le pasteur évangélique était très reconnaissant et nous heureux de nous sentir plus unis. Pour bien des motifs je n’arrive pas toujours à sortir avec d’autres jeunes afin d’aider les personnes en difficulté. Un jour, pendant que je faisais un tour dans l’école où se trouvent les familles réfugiées, j’ai vu deux nouveau-nés allongés sur un matelas par terre. Il faisait nuit et chaud. J’ai pris l’un d’eux dans mes bras. Quand la maman est arrivée nous avons commencé à parler et je lui ai demandé si elle avait besoin de quelque chose. Elle, en me remerciant, m’a dit, un peu honteuse, qu’elle avait besoin d’un pyjama. Cela faisait plusieurs jours qu’elle dormait avec les mêmes habits. De retour chez moi j’en ai parlé à ma famille et nous lui en avons trouvé un. Une autre fois j’ai rencontré une petite fille toute seule dont je connaissais la famille, elle pleurait. Je l’ai invitée dans ma chambre et nous avons joué ensemble toute la matinée. Nous avons aussi apporté des crayons et des cahiers pour les nombreux enfants qui sont là. Ils se sont amusés à dessiner et à colorier, nous avons fait des jeux avec eux et prié ensemble. Nous voulions leur faire sentir que le “Bien” existe encore dans le monde et qu’ils ne doivent pas avoir peur. Je sens que c’est notre rôle : rester solides dans un profond rapport avec Dieu pour pouvoir encourager les autres, donner joie, amour et paix”. “A Qaraqosh, petit village du nord – dit L. – je vois un prêtre qui nettoie les rues avec une sœur, après plusieurs jours où la saleté s’est accumulée, parce que les services publiques n’en assuraient plus le ramassage. J’ai appelé mes amis et nous nous sommes mis à les aider”. “Même à Erbil – ajoute A. – où se trouve la majorité des familles déplacées, nous avons fait une rencontre avec les jeunes de Qaraosh pour voir comme nous organiser afin d’aider qui est dans le besoin. Nous sommes entrés en contact avec quelques prêtres et nous avons commencé à distribuer nourriture et eau à beaucoup de gens”.
Certains voudraient quitter le pays pour rejoindre leurs familles qui ont décidé de partir. “La souffrance est grande – dit Aziz – mais nous avons dans le cœur un grand désir de continuer à aimer partout où nous serons appelés à vivre”. “C’était émouvant – raconte R. – de voir certaines familles du mouvement qui, malgré la perte de leur maison et de tout ce qu’ils possédaient, voulaient participer avec tous les membres des Focolari dans le monde à l’initiative des Jeunes Pour un Monde Uni “Débloquer le dialogue”. Eux aussi ont posté leurs photos dans le site réservé pour ça, comme engagement à vivre pour la paix, même au milieu de la tragédie”. “Ceux de Baghdâd à Bassora n’ont pas souffert de la situation actuelle – conclut R. – même s’ils craignent de subir le même sort si les mouvements politiques ne font rien au niveau mondial. Dans cette situation très douloureuse nous nous confions à Dieu pour qu’Il donne espoir et réconfort à ces milliers de personnes qui ont pratiquement tout perdu même l’espoir d’un futur sûr et serein ». Pour ceux qui souhaitent aider les chrétiens d’Irak: IBAN JO09 ARAB 1110 0000 0011 1210 9985 98 Account: 0111 210998 0 598 Swiftcode: ARABJOAX100 Mention: Aide aux chrétiens en Irak ARAB Bank – Amman branch Amman – Jordan
Août 24, 2014 | Non classifié(e)
“Les mots ne peuvent exprimer le grand bonheur et le changement que je ressens…”, “Ces jours ont laissé des traces.” Les impressions à chaud de deux jeunes, Eduardo, de Abaetetuba, et Leticia, de Curupaiti (État du Parà, Nord du Brésil), après une intense semaine passée dans le cadre du “Projet Amazonie“. Lancé par le Mouvement des Focolari, le projet veut être une réponse à l’appel lancé par les évêques brésiliens aux différentes expressions de l’Église pour l’évangélisation de cette grande région, où les catholiques diminuent, les prêtres manquent, alors que l’adhésion aux sectes augmente. Abaetetuba est une des villes au centre de ce projet. En pleine forêt, elle borde les rives du Rio Maratauira. Elle est répartie sur 72 îles, sur lesquelles vit la moitié des 150 000 habitants. La grande majorité de la population affronte chaque jour beaucoup de souffrances en raison de la grande pauvreté, mais a un caractère batailleur et joyeux, toujours prêt à donner aux autres ce qu’elle a de mieux. Les 45 “missionnaires” des Focolari, provenant de tout le Brésil, avec les membres du Mouvement local et les paroissiens de trois communautés, ont fait du porte à porte (environ 1900 personnes), rencontrant partout un accueil chaleureux.
“Dans une famille – raconte Laiane (Maranhão, Nordest) – j’ai rencontré une femme qui vivait un grand drame: son voisin, un jeune qu’elle considérait comme son fils, venait d’être tué. Elle avait pris soin de lui depuis petit et avait tout fait pour le faire sortir de la drogue, sans réussir. Elle avait vraiment besoin d’être écoutée. Lorsque nous nous sommes quittées, elle n’arrêtait pas de me remercier: “Vous avez été un don de Dieu”. “Dans une autre famille, j’ai vu une personne âgée paralysée. Je lui ai donné la Parole de Vie de ce mois: ‘Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps’. J’ai croisé son regard: elle acquiesçait de tout son cœur”. “Parfois, je me laisse abattre par les difficultés, mais en écoutant ces personnes, j’ai été touché par la foi qui les aide à surmonter de gros problèmes”, affirme encore Eduardo.
Le “Projet Amazonie” n’est pas seulement une évangélisation intense au sens spirituel, mais un service concret. “En partenariat avec les organismes publics – racontent Natalia (Rio de Janeiro) et Manuela (Sergipe, Nordest) – nous avons collaboré dans une action sociale pour répondre à la demande de documents pour la recherche de travail, pour favoriser l’accès aux services de santé et la participation aux programmes sociaux du gouvernement.” Ce projet a déjà huit ans. Les fruits sont nombreux: revitalisation des communautés, croissance des relations avec les institutions civiles, nouveau rôle de la population pour le développement social et spirituel de la ville.
Août 23, 2014 | Non classifié(e)
«Après les élections de cette année – écrit R. – la situation du pays a empiré, parce qu’aucun gouvernement ne s’était formé jusqu’à ces jours derniers. Des groupes extrémistes des Djihadistes de l’Isis ont profité de cette situation pour commencer à avancer vers le nord. De nombreuses familles ont pris la fuite pour se réfugier dans des endroits plus sécurisés. Quelques familles du mouvement vivant dans des lieux plus protégés les ont accueillies chez elles. Alors que les médias transmettent des nouvelles tragiques, nous essayons de témoigner par des gestes concrets l’amour et la miséricorde envers tout le monde”. “Avant que la situation n’empire – raconte V. – je pensais, avec un ami, encourager et donner espoir aux habitants de notre ville. De fait beaucoup émigraient. Nous avons parlé avec quelques autorités de la ville pour demander de pouvoir afficher sur les murs des phrases d’encouragement, en essayant de mettre en évidence le positif étant donné que seules les nouvelles négatives circulaient. Un jour nous avons aidé une famille du mouvement qui s’était réfugiée dans notre ville. Elle avait besoin d’eau. Un de nos voisins, même s’il ne nous connaissait pas beaucoup, nous a fourni de l’eau qui était destinée à sa famille en voyant qu’ils avaient plus besoin qu’eux. D’autres familles nous demandent de leur trouver un toit pour loger. Nous prions Dieu qu’Il nous aide. Nous nous sommes souvenu d’une maison fermée qui appartient à des parents émigrés à l’étranger. Nous les contactons et ils nous la laissent tout de suite.” L’expérience de V. se réfère aux jours où les personnes étaient incertaines de leur futur parce qu’à 20 km les groupes extrémistes avaient chassé les chrétiens de Mosul. « Malheureusement par la suite ils ont même attaqué les petits villages, surtout de chrétiens – ajoute Rana – les obligeant à quitter leur maison pendant la nuit et tout ce qu’ils possédaient pour sauver leur vie : biens, maisons, travaux, vêtements et documents… Nombre d’entre eux sont maintenant obligés d’habiter au nord du pays avec d’autres familles même inconnues ; ceux qui ont le plus de chance chez des parents. Mais beaucoup dorment encore à la belle étoile, sur les places ou dans les églises et les écoles. D’autres vivent à 2 ou 3 familles dans une petite maison. Quelques-uns vivent d’aides qui arrivent d’ONG ou de l’Eglise, mais qui ne suffisent pas de toute façon pour une journée. Les espoirs de rentrer chez eux sont minimes et on parle de pas moins d’un ou deux ans. De nombreux enfants jouent sous le soleil brûlant avec des cailloux ou des bouteilles d’eau vides ! Ici l’été est très chaud, la température arrive à 45° le jour et descend la nuit à 25°. “Pratiquement – continue R. – tous les jeunes que nous connaissons ont dû tout laisser : maison, école, travaux… quelques-uns se sont réfugiés à Duhok, une ville plus au nord du pays, où ils ont été accueillis par une famille du mouvement. Ils se sont retrouvés à vivre ensemble dans une situation semblable à celle des premiers temps du mouvement durant la seconde guerre mondiale, où malgré les bombes incessantes, on continuait à aider tout le monde. Spontanément, familles et jeunes se sont souvent retrouvés ensemble pour réciter le chapelet. Chaque jour d’autres s’ajoutent pour arriver en ce moment à une soixantaine de personnes qui prient quotidiennement chaque fois dans une maison différente. Les familles déplacées ont trouvé refuge qui dans l’église, qui dans une école, d’autres encore dans un bâtiment en construction. La majorité est chrétienne et dernièrement des familles yazedites les ont rejoints. La récolte des fonds sur l’initiative des jeunes et du mouvement dans le monde nous donne la possibilité de les aider parce qu’ils n’ont rien. A Dohok nous avons pu acquérir de la nourriture, des matelas, des draps et des ventilateurs !”. “Avec un ami – raconte V. – ils avaient déjà acquis une bonne quantité de matelas, mais il en manquait encore beaucoup, nous sommes alors allés dans un autre village pour en prendre d’autres. Après avoir expliqué le motif de notre acquisition, le propriétaire du magasin a adhéré à notre initiative et nous a fait cadeau des matelas sans contrepartie. Ainsi nous avons pu acheter d’autres choses”. (à suivre) Pour ceux qui souhaitent aider les chrétiens d’Irak: IBAN JO09 ARAB 1110 0000 0011 1210 9985 98 Account: 0111 210998 0 598 Swiftcode: ARABJOAX100 Mention: Aide aux chrétiens en Irak ARAB Bank – Amman branch Amman – Jordan
Août 22, 2014 | Non classifié(e)
Deux épisodes qui soulignent l’engagement de Felipe à vivre pour la fraternité, racontés directement par le protagoniste. “Lorsque j’étais à l’Internat naval, j’ai dormi dans un dortoir de 200 lits. Nous devions nous lever tôt, et rester immobiles pendant que le supérieur parlait. Je comprenais que je pouvais voir et aimer Jésus en beaucoup de collègues qui étaient loin de leurs familles et, dès que nous pouvions bouger, je faisais mon lit et aussi les lits des autres, et je disais ‘Bonjour!’ à tous ceux que je rencontrais dans les couloirs de l’école. Un soir, en disant bonne nuit avec un grand sourire à un ami, il m’a répondu: ‘Felipe, tu es heureux, et cela se voit que c’est à cause de Dieu! Je pense que je viendrai à la messe avec toi’. Pendant trois ans, j’ai essayé de saluer et aimer tous ainsi et j’ai expérimenté que cette phrase est vraie: où il n’y a pas d’amour, mets de l’amour et tu trouveras de l’amour. En effet, alors que j’étais en difficulté dans la finale d’un tournoi d’escrime, mes collègues ont tous commencé à m’encourager en répétant: ‘Bonjour Felipe! ‘Bonjour Felipe!’ Et j’ai gagné le tournoi.” Mettre de l’amour où il n’y en a pas est aussi le secret qui lui a permis de surmonter les inévitables difficultés de vivre l’Évangile: “Un soir, deux collègues, qui parfois se moquaient de moi en raison de ma façon de vivre, sont rentrés saouls dans le dortoir et m’ont réveillé en me frappant. Le matin suivant, alors qu’ils dormaient encore, quelques amis m’ont incité à me venger. Mais j’ai pensé: j’aurai un autre type de vengeance, une vengeance d’amour. Alors je suis allé à la cuisine et j’ai préparé un beau petit-déjeuner pour eux avec petits pains, lait, chocolat, fruits, jus et j’ai aussi écrit un billet qui disait: bonjour! Lorsqu’ils se sont réveillés, ils ne comprenaient pas pourquoi j’avais fait cela et ils m’ont pris dans leurs bras en me demandant pardon. Le jour suivant, lorsque je me suis réveillé, j’ai trouvé un morceau de gâteau devant mon lit, avec un billet qui disait: bonjour!! C’était cet ami qui m’avait frappé. Vraiment, l’amour vainc tout!” Source: www.loppiano.it