Jan 31, 2012 | Senza categoria

Ces faits, du 30 janvier, font craindre que ce qui est arrivé à Marisa Baù se soit malheureusement terminé différemment de ce qui, à Côme et à Locarno, avait fait naître un espoir.
En effet, dans la soirée, la police suisse a informé les responsables de Montet qui, à leur tour, ont averti la famille, qu’un corps, en tout compatible avec celui de Marisa Baù, avait été découvert. Il se trouvait dans un hangar agricole situé dans la localité voisine de Cugy, à un kilomètre et demi du Centre.
Les causes du décès doivent être éclaircies et l’on attend l’identification officielle. Les circonstances de la mort devront être éclaircies par les médecins légistes, de l’hôpital du canton de Fribourg où le corps a été transporté.
Jan 30, 2012 | Non classifié(e)
Jan 29, 2012 | Non classifié(e)
Le Congo/RDC est situé au centre de l’Afrique. Soixante millions d’habitants sur un territoire cinq fois plus grand que la France. C’est un pays potentiellement très riche, mais en réalité très pauvre.
Après une dictature de plus de trente ans, avec des conséquences négatives sur le plan économique, social et politique, le pays a célébré les secondes élections démocratiques.
Cette terre est habitée par des personnes qui accueillent avec joie l’annonce de l’Evangile.

Marisa, focolarine, raconte: «Je suis allée dans une province très éloignée, celle de l’Équateur. L’Evêque, ami du Mouvement des focolari, nous avait invités plusieurs fois, car depuis trente ans, aucun membre du focolare n’avait pu y retourner en raison de l’éloignement. Ensuite, sur place, dans un autre diocèse à côté, où nous pensions qu’il n’y avait qu’une petite communauté de 10 personnes, nous avons eu une surprise: j’apprends que depuis des années existe une de nos communautés qui vit sur l’autre rive du fleuve Congo. Malgré les différentes vicissitudes dues à la guerre et au départ des missionnaires, elle est restée unie. Avec quelques uns d’entre eux, nous traversons le fleuve en pirogue pour les rejoindre. Nous découvrons une communauté très active qui, avec une grande fidélité, se retrouve chaque semaine. Ils vivent de nombreuses expériences: par exemple, ils parcourent des kilomètres à pied pour visiter un malade et prendre soin de lui en se relayant avec d’autres de la communauté, ils s’occupent des veuves et des orphelins… Ce témoignage attire et convertit. Ils connaissent l’histoire de Chiara Lubich qui leur a été racontée il y a longtemps et qu’ils continuent à se transmettre oralement. Quelques uns se rappellent vaguement les débuts du Mouvement des focolari. Mais, quand ils découvrent combien il s’est diffusé en autant de points sur la terre, ils sont émerveillés. Là, comme en beaucoup d’autres lieux, nous faisons l’expérience que la Parole vécue crée la communauté, avec des conversions radicales et des expériences de pardon et de réconciliation. Durant ces années, la communauté s’est agrandie et des jeunes en font partie. Dans ces endroits, il est difficile de maintenir des contacts stables parce qu’il n’y a même pas le téléphone. Et comme la Poste n’existe pas non plus, nous écrivons et essayons de faire parvenir les lettres par l’intermédiaire de personnes qui se déplacent.»
Un peu d’histoire. L’idéal de l’unité des Focolari est arrivé au Congo/RDC dans les années 60. Malgré l’extension du territoire, il s’est répandu dans presque toutes les provinces grâce aux missionnaires, comme le Père Quintard à l’Est, le Père Enrico Casali pour la Province Orientale, Sœur Roseline à Kikwit, le Père Giovanni Santolini à Kinshasa, le Père Angelo Pozzi à Lubumbashi, le Père Arthur Duvernay des missionnaires Scheutistes de la Belgique, et beaucoup d’autres. A partir des années 70, les focolarini et focolarines du Cameroun et de l’Italie ont fait de fréquents voyages et animé des écoles de formation, des Mariapolis (rassemblements d’été), des rencontres pour les familles et des congrès pour les jeunes.
En 1991, le premier focolare féminin a été ouvert à Kinshasa et en 2004 le premier masculin. Le focolare féminin de Lubumbashi a été inauguré en 2011: c’est le point d’irradiation du Mouvement pour la province de Katanga, au sud.

Avec le déménagement de deux familles focolare, à Kikwit pour la province de Bandundu, et à Goma pour le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, il a ensuite été possible de répondre à l’importante nécessité de suivre la grande famille de Chiara dans ce vaste pays. Une famille qui, malgré les difficultés, a toujours pu avancer en restant unie.
Aujourd’hui les membres du Mouvement au Congo/RDC promeuvent beaucoup d’initiatives, même sociales, pour répondre au besoin extrême d’alimentation et d’éducation surtout des enfants. Parmi celles-ci, l’œuvre sociale «Petite Flamme» est présente en plusieurs endroits du territoire et le centre médical «Moyi Mwa Ntongo», qui signifie, dans la langue locale, «Aube du matin». Tout un programme, pour un pays en chemin, ouvert à l’espérance!
Jan 29, 2012 | Focolare Worldwide
Avec l’initiative Petite Flamme, le Mouvement des Focolari au Congo–Kinshasa cherche à offrir sa contribution pour trouver une solution à l’un des problèmes les plus graves du pays : le besoin extrême de soins, d’éducation et d’une nutrition saine pour beaucoup d’enfants. Les origines du projet remontent à 1993, lorsqu’un petit groupe de Congolais met en commun son argent pour donner une instruction à quelques enfants pauvres. Petite Flamme naît officiellement trois ans plus tard à N’dolo, un quartier de Kinshasa où se trouve un camp militaire avec 750 familles dans le besoin. Les deux premières classes d’école maternelle sont ouvertes, ainsi qu’une troisième dans le quartier Masina. De nombreux élèves sont précisément les enfants des militaires.
L’objectif initial est de donner une instruction, mais on se rend tout de suite compte que les enfants sont mal nourris. On commence à fournir un repas par jour et ensuite les soins médicaux nécessaires. Les années suivantes, Petite Flamme ouvre de nouveaux centres, élargit le cycle scolaire et étend son intervention aux adolescents et aux familles. En 2002, commence également l’expérience de « l’école sous l’arbre » : 16 classes sous 16 différents arbres, faute d’autres structures. Actuellement, Petite Flamme accueille dans ses institutions 1900 enfants environ. Elle comprend des écoles maternelles et primaires ; il y a aussi une école pour enfants aveugles et une autre pour enfants sourds-muets. Les sites se trouvent dans des quartiers très peuplés ou dans la périphérie de Kinshasa, où la pauvreté est extrême. Récemment, deux nouvelles écoles se sont ouvertes : à Idiofa, dans le Bandundu, à 750 km de Kinshasa, et à Kisantu, dans le Bas-Congo, à 160 km de Kinshasa. À Kikwit, toujours dans le Bandundu, Petite Flamme œuvre dans un milieu rural et pauvre. À cause de la pénurie d’eau, une grande citerne et deux jarres ont été construites pour recueillir l’eau de pluie pour la préparation du repas quotidien.
Le projet est soutenu par différents organismes et ONG et surtout par le programme de parrainage « Soutien à distance » d’Action pour Familles Nouvelles (AFN). Tous les enfants sont suivis avec un programme éducatif, un repas quotidien et une assistance médicale régulière. Une fois intégrés dans les écoles supérieures, les jeunes sont accompagnés avec un programme de soutien. 2005. Naissance du Centre médical « Moyi Mwa Nasce », qui signifie « Aube du matin » dans la langue locale. Ouvert en 2005 à Limete, quartier central de Kinshasa, il est soutenu par Action pour un Monde Uni (AMU). Il offre des services de qualité à des prix accessibles, non seulement aux enfants de « Petite Flamme », mais aussi à tous les malades qui font appel à ses services. Il a aussi des conventions avec différents organismes locaux.
En plus des cabinets de consultation, le Centre est doté d’un laboratoire d’analyses, d’une pharmacie et d’un hôpital de jour avec 15 lits. Un de ses points forts est le service d’ophtalmologie ambulatoire, parmi les plus avancés de la région, particulièrement important pour le traitement et la prévention de la cécité, maladie très répandue ici. Enfin, il y a au Congo–Kinshasa beaucoup d’autres initiatives pour diffuser les valeurs de la fraternité à travers des actions concrètes, comme celles poursuivies par quelques membres du Mouvement de Goma (province du Nord-Kivu) dans le domaine de l’agriculture, du microcrédit et de l’instruction.
Jan 28, 2012 | Focolare Worldwide
Avertissement : toutes les informations géocodifiées figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets représentés (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systèmes de localisation ou de navigation peuvent être imprécis ou erronés pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.
Jan 28, 2012 | Focolare Worldwide
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Jan 28, 2012 | Focolare Worldwide
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Jan 28, 2012 | Focolare Worldwide
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Jan 28, 2012 | Focolare Worldwide
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Jan 28, 2012 | Focolare Worldwide
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Jan 28, 2012 | Focolare Worldwide
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Jan 26, 2012 | Non classifié(e)
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Jan 25, 2012 | Non classifié(e)
Jan 24, 2012 | Focolare Worldwide
Le projet sur les langages de la communication publicitaire est arrivé à la quatrième des huit rencontres prévues.
Au total, 600 jeunes ont participé jusqu’à aujourd’hui. Après le parcours introductif, avec l’analyse de spots et de campagnes publicitaires italiennes et étrangères, le projet a continué avec deux ateliers d’approfondissement : sur l’utilisation de l’image féminine dans la publicité (avec la psychologue Anna Granata et l’anthropologue Anna Casella) et sur l’influence de la mode sur les comportements des jeunes (avec la ballerine Liliana Cosi et le psychologue Ezio Aceti).
Lors de la quatrième étape, Raffaele Cardarelli, publicitaire, expert en communication et membre de Net-One, a amené les jeunes – 400 lycéens – à l’analyse approfondie des études et des mécanismes qu’on trouve « dans les coulisses » d’un spot publicitaire, dévoilant les stratégies mises en place dans le but de convaincre les destinataires de la communication. « Nous sommes entrés dans la partie technique du parcours, commentait un des participants. Maintenant nous commençons à avoir plus d’élément pour poursuivre le travail qui nous attend. » « Il est intéressant et presque inquiétant de découvrir ce qui se cache derrière un spot publicitaire, a commencé un autre. Je veux connaître ces mécanismes pour avoir plus de sens critique et influer sur notre monde ! »
Avec cette rencontre, le projet « Action, on tourne ! » arrive à un tournant décisif : des analyses théoriques, les jeunes passeront durant les prochains mois à la mise au point d’une véritable campagne publicitaire centrée sur des questions sociales particulièrement importantes dans leur ville (les dépendances, le rapport homme-femme, le multiculturalisme) qui seront analysées, dans une confrontation de plusieurs points de vue, aussi avec les représentants des institutions et des médias locaux. Pour chacune des trois thématiques sera ensuite réalisé un spot publicitaire qui suscite la fraternité et qui constituera le message final du projet offert à la population par les Jeunes pour un monde uni. Au cours de la rencontre, la participation au Genfest 2012 a été proposée aux jeunes comme une occasion future pour vivre en tant que protagonistes et contribuer à réaliser un monde plus uni.
Jan 23, 2012 | Focolare Worldwide
En se référant au dialogue œcuménique, Chiara Lubich avait l’habitude de parler de dialogue de la vie, de dialogue du peuple. En somme, de quelque chose qui nait non seulement de la réflexion théologique, mais du fait de rester au coude à coude, de se fréquenter chaque jour. Et sur le banc d’essai de la vie, de mettre en pratique les enseignements de l’Evangile communs à tous les chrétiens : l’amour pour le prochain ; un amour qui ne connait pas les frontières ecclésiales, les frontières d’aucune sorte. En se référant à l’accord des personnes qui nait dans un contexte de ce genre, Chiara Lubich a dit : « Nous savons comment dans l’histoire, d’autres entreprises oecuméniques ont échoué, parce qu’il manquait cet accord essentiel à l’unité.
Lorsque le Mouvement des Focolari a commencé à se répandre en Allemagne, les contacts avec les membres des autres Eglises furent immédiats. Et plus tard quand il a semblé tout à fait possible de construire une Cité-Pilote sur le modèle de Loppiano en Italie, mais habitée par des luthériens et des catholiques, l’idée semblait répondre à ce rêve d’une vie en commun marquée justement par l’amour chrétien. En 1968 cette idée prend forme à Ottmaring, à proximité d’Ausburg. La Cité-Pilote comprend une trentaine de constructions et un centre de spiritualité au service des nombreux visiteurs qui viennent constater ici l’originalité de cette vie communautaire œcuménique. Ce qui caractérise la vie au Centre oecuménique est l’unité en Christ et la diversité d’appartenances ecclésiales, dans un esprit de réconciliation. Environ 140 habitants vivent à Ottmaring. Ils appartiennent au Mouvement des Focolari et à la Fraternité de vie commune (Brunderschaft von gemeinsamen Leben) qui a ses origines dans le monde évangélique. Dans les deux groupes il y a des jeunes, des adultes, des familles et les communautés. Tous ont une expérience de foi et de tradition ecclésiale profondément différentes. Sont représentées également de nombreuses nationalités, diversité qui est un enrichissement pour tous. Dimanche 22 janvier a eu lieu à la Cité Pilote, l’habituel rendez-vous de la Semaine pour l’unité des chrétiens appelé « après-midi œcuménique ». L’évêque luthérien Johannesdotter a fait une intervention en présence des membres des communautés évangélique et catholique.
Jan 22, 2012 | Focolare Worldwide
Le Mouvement des Focolari au Pérou est présent dans ses trois régions géographiques : la zone côtière, la chaîne de montagne andine et la forêt pluviale amazonienne.
Il y a trois centres du Mouvement : deux à Lima et un à Arequipa, ainsi que de nombreuses communautés disséminées dans tout le pays : Talara, Trujillo, Chiclayo, Lima, Ica, Arequipa et Tacna, avec environ 2000 membres au total.
Le Pérou est un pays très riche en ressources naturelles. Il a été le berceau de la civilisation inca et pré-inca qui a laissé une grande richesse culturelle et archéologique, comme les ruines du Machu Picchu, une des sept nouvelles merveilles du monde.
« Si nous grattons un peu nous découvrons que le Pérou est en petit format le monde entier ».
La Cordillère des Andes,avec ses hautes montagnes qui peuvent atteindre les 6800 mètres et qui traversent tout le pays, est le cadre naturel et le symbole des valeurs du peuple péruvien : fort, travailleur, avec un sens aigu de l’hospitalité, de la solidarité et d’une riche vie intérieure.
La famille reste une valeur sûre, et la vie est considérée et accueillie comme un don de Dieu, surtout pour l’amour et le sacrifice de la femme.
Dans ce contexte, le Mouvement Familles Nouvelles des Focolari soutient et accompagne la vie de la famille dans ses joies et ses peines. Le programme Adoption à Distance aide environ 300 enfants, provenant des endroits les plus pauvres des Andes.
Dans le pays, les jeunes et les enfants sont très nombreux. Ils représentent en effet 59 % de la population. Beaucoup ont été attirés par l’Idéal du monde uni et sont les protagonistes des initiatives les plus variées pour le rendre réalité.
Un peu d’histoire– En 1972, trois jeunes d’Arequipa participèrent à une rencontre du Mouvement en Argentine. Revenues très contentes après avoir expérimenté le style de vie évangélique, elles transmirent l’Idéal de l’unité à d’autres personnes en quelques mois. En 1981, une famille de Lima, après un contact avec le Mouvement à Bogotá (Colombie), a communiqué la spiritualité des Focolari à beaucoup d’autres familles. En 1982 se sont déroulées les premières Mariapolis péruviennes dans la ville d’Arequipa et, par la suite, à Lima et à Trujillo.
En 1989, dans une grande joie que tous partagent, est inauguré le premier focolare féminin à Lima et, en 1995, le focolare masculin. En 2001 s’est ouvert un nouveau centre à Arequipa, dans le sud du pays.
« Le peuple péruvien a une dignité ancestrale », commentait Bruna Tomasi, une des premières compagnes de Chiara Lubich – lors de sa visite en mai 2011. « Il semble aussi que dans la tradition religieuse des Incas on trouve des traces de la Règle d’Or », affirmait-elle.
En 2009, comme reconnaissance de la contribution offerte par la spiritualité des Focolari au Pérou, l’Université catholique pontificale de Lima a voulu décerner à Chiara Lubich le titre de Professeur honoraire à titre posthume. Et, le 31 mars 2011, un hommage lui a été rendu lors d’une conférence sur l’Économie de Communion.
Jan 21, 2012 | Non classifié(e)
Toute une année d’Économie de Communion : les données et les nouvelles consignées dans le Rapport ÉdeC vont de septembre 2010 à septembre 2011.
Le rapport s’articule en trois parties :
- les entreprises
- la culture de communion
- les pauvres
rappelant les « trois tiers » de la répartition des bénéfices, pilier du projet ÉdeC.
Des données numériques et des graphiques très colorés et simples à interpréter accompagnent le récit de l’année du vingtième anniversaire du projet, par les protagonistes eux-mêmes. À relever : l’annexe contenant le sondage sur l’ÉdeC “Identité et futur”, réalisé par Simona Di Ciaccio au cours de l’Assemblée internationale en mai 2011 au Brésil. Le rapport est disponible en ligne en italien : nous vous invitons à le télécharger et à le feuilleter. Bonne lecture ! http://www.edc-online.org/en/component/docman/doc_download/1216-rapportoedc2010-11.html
Jan 20, 2012 | Non classifié(e)
« Nous vous envoyons quelques commentaires sur notre passage en Sardaigne fin 2011 » – écrit Tomek Mikusiński à la rédaction de www.focolare.org, en nous souhaitant une année « fructueuse et pleine de bonnes communications ». Une année qui, pour le groupe international, s’annonce riche en événements et en nouveaux projets. « Nous sommes en train d’enregistrer un nouvel album qui, nous l’espérons, sera dans les bacs fin mars en Italie et ailleurs – raconte encore Tomek – et qui accompagnera la tournée avec le concert « Dimension indélébile », revisité et modernisé ultérieurement du point de vue artistique. »
Une annonce en avant-première : « En parallèle, nous terminons la nouvelle comédie musicale et nous espérons aussi qu’elle sera disponible fin 2012 ou début 2013 ». À la fin de cette période, que le Gen Rosso appelle « travail à la maison », jusqu’au 14 mars, le groupe partira pour l’Espagne, pour deux bons mois, pour ensuite voyager dans trois continents, pour des tournées plus ou moins longues: de l’Europe (République tchèque, Belgique et Allemagne), à la Chine et à l’Australie. Et maintenant, faisons un bond dans le passé, au dernier concert de l’année, à Villacidro (50 km de Cagliari, en Sardaigne). Le Gen Rosso y a présenté le concert « Dimension indélébile » le 29 décembre 2011, dans le contexte de la XXVe Marche pour la Paix et des récents événements au Nigeria et en Syrie, qui montrent à quel point le chemin de la paix a besoin de fort soutien.
Le thème de la Marche était « Éduquer les jeunes à la paix », donné par Benoît XVI pour la Journée mondiale de la Paix le 1er janvier 2012. Plus de 2000 personnes ont assisté au concert, qui concluait la Marche, dans un hangar qui est normalement utilisé pour le marché de gros. « Le cadre était assez insolite pour les prestations artistiques (et non pour les petits problèmes techniques) – raconte le Gen Rosso – mais la chaleur et l’enthousiasme des jeunes sardes nous ont tout de suite fait oublier toutes les difficultés. » « Un autre monde est possible, une autre humanité existe déjà… MERCI de tout cœur ! » a écrit quelqu’un après le concert. Dans la zone industrielle, le jour suivant, 30 décembre, journée de réflexion et d’engagement pour les jeunes sardes. Les Jeunes pour un monde uni sont les instigateurs de cet événement et, avec le Gen Rosso, ils ont conduit les ateliers et les Workshops avec des jeunes venus de différentes provinces de la Sardaigne. « Merci Gen Rosso – Merci les gars !!! Magnifique concert… un merci de la part de tout le peuple sarde… un merci infini !!!!!!! »
Jan 18, 2012 | Focolare Worldwide
« Un grand bonjour de la Bulgarie !! Nous voulons vous raconter où en est notre préparation pour le Genfest. Lorsque nous avons appris que le slogan était « Let’s bridge », nous nous sommes demandé comment nous pouvions construire des ponts, ici, à Sofia. Nous avons pensé aux réfugiés, qui viennent surtout du monde arabe. Ils sont musulmans pour la plupart. Certains sont là depuis peu de temps, d’autres depuis des années déjà. Mais, malheureusement, bon nombre d’entre eux n’ont pas beaucoup de contacts en dehors de leur groupe.
Une de nos amies, réfugiée de l’Irak, qui travaille dans le comité pour les femmes réfugiées, nous a dit leur désir de mieux connaître notre culture et aussi d’en apprendre plus sur la tradition bulgare de la « fête de l’arbre ». Nous avons donc organisé une rencontre le 10 décembre. Nous étions 30, dont une vingtaine de réfugiés, surtout de l’Irak, mais aussi du Liban, de la Libye et de l’Afghanistan. Le programme consistait en une présentation de nos traditions de Noël, aussi au niveau gastronomique. Nous avons commencé par un jeu pour apprendre à nous connaître : une pelote de laine passait de main en main, ainsi chacun disait quelque chose sur lui : son nom, son origine… suffisant pour briser la glace et commencer à créer un rapport entre tous.
Nos amis réfugiés se sont sentis accueillis et aimés. Ils étaient émus par tout ce qui avait été préparé pour eux et ils n’arrêtaient pas de nous remercier.
« Même si en Irak ils peignent les œufs pour Nouvel An et nous en Bulgarie pour Pâques, même s’il y a d’autres différences de coutumes et de fêtes, nous avons tous senti que quelque chose œuvre dans le monde entier avec la même force et la même lumière : l’amour. Notre amour envers l’autre, envers cette personne que tu connais depuis des années avec tous ses défauts ou envers celui que tu rencontres pour la première fois, que tu ne connais pas encore, mais, dans ses yeux, malgré tout, tu peux voir Jésus ». La rencontre s’est terminée par le partage de délicieux plats du monde entier, avec différents contes, de la joie et de la gratitude. Nous espérons avoir réussi à faire sentir à ces chères personnes qu’elles sont les bienvenues et qu’elles peuvent se sentir ici chez elles. » Les Jeunes pour un monde uni de la Bulgarie
Jan 16, 2012 | Non classifié(e)
« Je suis venue dans cette zone et quelque chose a explosé. Une idée est née : Dieu nous a vraiment donné une nouvelle sorte d’œcuménisme. Il existait auparavant l’œcuménisme de la charité, ou mieux, le dialogue de la charité : Athënagoras apportait des cadeaux au pape et le pape apportait des cadeaux à Athënagoras, à Istanbul. Ramsey apportait des cadeaux au pape et le pape donnait ses cadeaux… c’était le signe d’un rapprochement. Il y avait aussi le dialogue de la prière. Nous prions ensemble, surtout lors de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Il y avait encore le dialogue théologique qui est freiné en de nombreux endroits ; ici aussi en Angleterre, il est un peu freiné. Nous nous sommes rendu compte, surtout ici, après notre séjour, que nous avons un quatrième dialogue, une quatrième ligne. Notre dialogue est le dialogue de la vie, le dialogue d’un peuple dont font déjà partie des catholiques, des anglicans, des luthériens, des réformés, etc., d’un peuple qui est déjà uni (…). C’est “le” peuple chrétien du deuxième millénaire, le peuple d’aujourd’hui. Notre manière de vivre l’œcuménisme consiste à éveiller chez les chrétiens leur instinct chrétien, à nous lier tous les uns aux autres, car la bouteille est presque pleine et, ensemble, faire progresser ce peuple. Il y a déjà plusieurs que le pape nous dit : “Vous êtes un peuple”, mais il le disait en ce sens : “car vous êtes très nombreux”. Maintenant nous sommes quatre fois plus nombreux qu’alors (…). Mais pour nous, quel peuple sommes-nous ? Le peuple chrétien. C’est ce que nous sommes. Je disais l’autre jour, en parlant aux focolarini, en présence de Lesley et Callan (deux focolarini anglicans) : “Qui me séparera de Lesley et de Callan ? Personne ! Car c’est le Christ, Jésus au milieu de nous qui nous a unis. Personne ne nous séparera !” Or, qui parle de cette manière parmi les chrétiens, en pensant aux relations entre orthodoxes, catholiques, luthériens, etc. ? Chacun suit son propre chemin, chacun suit sa propre Église – c’est logique car c’est ce qu’il faut faire aussi ‑. Chacun s’occupe des personnes de sa propre Église, (…) de sa propre communauté ecclésiale[*], mais qui dit : “Personne ne me séparera, car le Christ nous a unis ?”. Le fait est que le Christ nous a unis et a fait de nous un seul peuple. C’est là la petite “bombe” qui a explosé ici, en Angleterre. Chers tous, merci aussi pour ces applaudissements – je ne remercie jamais pour les applaudissements ‑, car cela veut dire que vous êtes d’accord, que nous sommes d’accord ! » Chiara Lubich, Londres, 16 novembre 1996 – A la communauté des Focolari de la Grande Bretagne et de l’Irlande.
[*] Chiara dit : « alla propria corrente, alla propria denominazione »
Jan 16, 2012 | Non classifié(e)
« J’aime être auprès des enfants, parce que ce sont ceux qui ont le mieux interprété mon Idéal », écrivait Chiara Lubich en 1955. Aujourd’hui, les enfants qui vivent l’Idéal de l’unité sont plus de 16 000 dans tous les continents. Dans une époque d’urgence éducative, ils sont une réponse vivante aux nombreuses questions que les adultes se posent aujourd’hui sur l’éducation, parce qu’avec leurs assistants ils témoignent un rapport nouveau : l’amour réciproque, comme a dit Jésus : « Aimez-vous comme je vous ai aimés ». C’était également le titre de l’école qui a réuni à Castelgandolfo, du 27 décembre au 3 janvier, une partie des responsables de la formation des Gen4, les enfants du Mouvement des Focolari ; 180 provenant aussi des États-Unis, du Vietnam, de l’Afrique du Sud – certains après plus de 30 heures de voyage – et d’autres du monde entier reliés via Internet.
Des enfants bombardés par des messages souvent « dé-formateurs », qui ne les respectent pas pour les caractéristiques de leur âge : comment leur donner une formation aussi humaine que chrétienne ? Des situations souvent difficiles vécues en famille, qui causent la perte de la confiance en l’adulte et, par conséquent, en Dieu : comment leur faire expérimenter l’amour de Dieu ? Ce sont quelques unes des questions sur lesquelles ont réfléchi les responsables durant la semaine de formation. « Notre méthode de transmission commence par nous-mêmes – synthétisent les organisateurs – en étant nous les premiers à mettre en pratique l’Évangile. »
Un échange fructueux d’idées et d’expériences, des approfondissements thématiques et psychopédagogiques concernant la lumière de la spiritualité collective, des expérimentations, la protection de l’enfance, des travaux de groupe et un dialogue plénier… Dans un climat de grand dévouement pour les enfants, ils ont relancé la volonté de participer de toutes leurs forces. « Les gen4 voyaient les gen plus âgés, les jeunes, qui se mobilisaient pour leur ville, Le Caire – racontent les formateurs égyptiens présents à la rencontre – et ils voulaient eux aussi à tout prix faire quelque chose. « Pourquoi ne pas apporter la paix et la joie ? », nous nous sommes dit. Nous avons acheté des fleurs à offrir aux passants. Avant d’aller dans la rue, les gen4 filles et garçons ont pensé aux phrases qu’ils voulaient dire en donnant les fleurs : « Lorsque tu manges un bonbon, si tu aimes l’Égypte, ne jette pas le papier par terre » ou des phrases similaires. Beaucoup – autant les chrétiens que les musulmans – restaient bouche bée… Un balayeur de rue a dit à une gen4 : « Une fleur pour moi ? ». « Oui, parce que je t’aime bien » et lui, ému : « C’est la première fois que quelqu’un m’offre une fleur » ». Du Brésil, une histoire touchante : Cristina, une gen4, souffre d’une maladie qui provoque une insuffisance cardiaque. Après une attaque cardiaque très grave cet été, elle a failli mourir. Les médecins l’ont soumise à de nombreux examens. Cristina est toujours très sereine, parce qu’après avoir entendu l’histoire de Chiara Luce Badano, elle n’a pas peur des visites ou des traitements qu’elle doit supporter. Lors d’un rendez-vous avec les médecins, l’un d’eux lui a dit : « Tu sais que tu étais très près des portes du Paradis ? » et elle : « Oui, je le sais, mais je ne suis pas entrée, parce que mon sac à dos n’était pas encore assez rempli d’actes d’amour ». Après cette réponse, le médecin a demandé à mieux connaître sa vie. Ce sont quelques uns des témoignages entendus durant la semaine de travail au service des nouvelles générations. Un parcours de formation complexe et délicat, poursuivi en collaboration avec les familles et les experts en différents domaines, qui nous interpelle tous.
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Non classifié(e)

On peut retenir le 21 février 1966 comme la date des débuts du Mouvement des Focolari au Portugal, jour où sont arrivées à Lisbonne deux jeunes brésiliennes, pour ‘ouvrir’ le focolare. Il a été désiré dans cette ville par Chiara Lubich, afin de pouvoir accueillir les premiers focolarini qui partaient ou arrivaient de l’Europe, étant donné qu’à cette époque tous les vols de l’Amérique du Sud faisaient escale à Lisbonne. En 1967 arrivèrent aussi les focolarini, pour ‘ouvrir’ un second focolare.
Nombreuses sont les personnes qui ont connu la spiritualité de l’unité au Portugal durant ces années : adultes, laïcs, religieuses et prêtres, mais ce sont surtout les jeunes qui, attirés par une vie évangélique simple mais radicale, se sont lancés avec enthousiasme à communiquer la découverte qui a comblé, rempli leur vie : « Dieu est amour, Dieu nous aime immensément ». Portés par la présence de Jésus parmi eux, sans distinction d’âge, d’appartenance sociale, ils travaillaient dans les quartiers pauvres, organisaient des journées et des spectacles musicaux pour transmettre l’Idéal de l’unité, découvrant la possibilité de contribuer à la construction d’un monde plus uni. Est née ainsi une communauté semblable à celle des premiers temps où tout était mis en commun : les biens spirituels et matériels, les souffrances et les joies.
Le 25 avril 1974 avec la chute de la dictature de Salazar s’est terminée la guerre coloniale qui a duré 13 années. Le Mouvement a connu alors une grande expansion : les Mariapolis – rendez-vous caractéristiques des Focolari – ont vu affluer des milliers de personnes. De même les journées des jeunes, que ce soit à Lisbonne ou à Porto. Les vocations au focolare et aux autres choix d’engagements dans le Mouvement se sont multipliées, et celui-ci a commencé ainsi à se consolider.

Aujourd’hui le Mouvement compte plus de 2000 membres et des millier de sympathisants qui adhèrent à la spiritualité dans tout le pays (îles incluses), avec 10 focolare, à Lisbonne, Porto, Coimbra, Faro, et la cité-pilote Arco Iris à 50 km.de Lisbonne, cœur palpitant du Mouvement au Portugal.
Certains pionniers des Focolari au Portugal ne sont plus, mais leur témoignage a laissé un parfum d’amour évangélique authentique. D’autres ont mis leur vie à la disposition de Dieu pour construire l’unité et la fraternité universelle dans le monde. Il y a aujourd’hui des focolarini portugais au Japon, au Vietnam, au Pakistan, au Liban, en Syrie, au Brésil, au Chili, au Paraguay, aux USA, au Canada, en France, en Autriche, en Italie, en Suisse, en Belgique…
Edition : comme instrument de diffusion et de formation à la spiritualité, en 1973 naît la maison éditrice Cidade Nova. Avec les textes de Chiara Lubich et d’autres auteurs, environ 83 titres ont été publiés jusqu’à maintenant. Née en 1976 la revue Cidade Nova est devenue en 2006 une publication mensuelle.
Domaine ecclésial : Le Mouvement des Focolari au Portugal se caractérise par sa participation, au niveau local et national, aux différentes activités et organisations ecclésiales. Il fait partie du Conseil national des Associations des Laïcs, il est présent dans les commissions diocésaines de la pastorale de la famille, des jeunes et de l’œcuménisme.
Domaine social : l’ONGAcçoes para um Mundo Unido (AMU Portugal), soutient différentes activités dans plusieurs quartiers désavantagés et avec des difficultés d’intégration. En outre, il met en œuvre de micros projets d’auto-développement dans les PALOP (pays africains de langue portugaise) et offre des bourses d’études aux jeunes de ces pays.
Familles : le Mouvement Famille Nouvelle des Focolari, porte de l’avant – comme dans de nombreuses parties du monde – le projet ‘’Soutien à distance’’. Au Portugal 73 enfants africains, asiatiques et latino-américains sont ainsi soutenus.

Economie de Communion : Suscitée par Chiara Lubich en mai 1991, au Brésil, comme une réponse aux graves problèmes de déséquilibres sociaux et économiques, l’Economie de Communion (EdC) s’est étendue aussi au Portugal avec 12 exploitations qui décident librement d’investir leurs bénéfices sur trois fronts : aide aux plus démunis, formation à une ‘culture du don’ et développement de l’exploitation elle-même. Dans le Pôle d’entrepreneurs ‘’Giosi Guella’’, inauguré en 2010 et situé dans la Cité-pilote Arco-iris, (Arc-en-ciel) sont représentées certaines d’entre elles. L’association pour une Economie de Communion et l’AMU Portugal ont soutenu aussi une réflexion sur l’EdC, par l’intermédiaire de congrès et forums, réunissant régulièrement des spécialistes du milieu économique et social.

La Cité-Pilote Arco-Iris (Arc-en-ciel) située à Abrigada dans la commune d’Alenquer, est née en 1997 et est appréciée par l’Eglise et par les autorités civiles locales qui la considèrent d’intérêt public. Le Cardinal Patriarca de Lisbonne, présent à l’inauguration, a manifesté alors le souhait ‘qu’elle soit un point fixe d’unité, dans la communion, pour démontrer que l’unité entre tous est possible’. Ses habitants sont environ 50 : adultes, familles, jeunes, enfants, et un prêtre qui, selon le désir du cardinal est aussi le curé d’Abrigada. C’est un chantier ouvert, où l’on cherche à actualiser la spiritualité de l’unité ou de communion, à travers les expériences concrètes de l’Evangile vécu. Lieu de rayonnement qui va bien au-delà des membres du Mouvement des Focolari. Il touche aussi les jeunes qui, les 1er mai, se réunissent par centaines pour une journée de partage et de fête. Espace privilégié de dialogue avec le monde civil et avec les personnes d’autres convictions et cultures.
Jan 14, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 13, 2012 | Focolare Worldwide
«J’étais en train d’étudier pour l’interrogation d’histoire en classe et je n’arrivais pas à me concentrer ; il y avait beaucoup de pages et je pensais qu’il serait difficile d’arriver à tout terminer. Pour aggraver la situation, un sms venant de quelques amis arrive : ils me demandent de l’aide pour un devoir de mathématiques. Je relis le message, pense à toutes les pages d’histoire et suis prêt à leur répondre que je ne peux pas les aider. Quelques secondes après, cependant, quelque chose au-dedans de moi me fait comprendre que je suis en train de perdre une occasion d’aimer des amis en difficulté. Instinctivement je m’étais mis à la première place, en oubliant combien il est important d’aider les autres. Je ferme le livre d’histoire et me précipite chez l’un d’eux, où ils étaient réunis. Je m’y mets avec application et les aide jusqu’à tard dans la soirée. Rentré à la maison, il n’est plus temps d’étudier l’histoire, comment vais-je faire mon devoir ? Je confie tout à Dieu, croyant qu’il trouvera une solution. Le lendemain, quelques camarades de classe demandent à l’enseignante si elle peut repousser le devoir ; à l’évidence, je ne suis pas le seul à ne pas avoir étudié. L’enseignante, habituellement intransigeante, décide de repousser le devoir. Simple hasard ? Je ne crois pas ! Je pense plutôt que l’acte de confiance fait le soir précédent, a été providentiellement récompensé par Dieu ! ». (S. G. – Italie)
Jan 12, 2012 | Focolare Worldwide
Plus de 200 jeunes étaient représentés de 21 pays de l’Afrique sub-saharienne. « On parle souvent des nombreuses langues présentes sur le sol africain et pourtant nous nous comprenons très bien! », écrivent-ils, « parce que Chiara nous a enseigné une seule langue ; celle de l’amour ». Pour la première fois, quelques représentants des Gen africains (filles et garçons) ont pu se rencontrer et se reconnaître comme la réalisation du rêve de Chiara Lubich, presque une prophétie, qu’elle exprima voilà une vingtaine d’années dans cette cité-pilote : qu’un jour, cet endroit serait un témoignage vivant de la lumière du charisme du Mouvement des Focolari : l’unité. L’ouverture officielle – en présence des responsables du Mouvement Gen international, Geppina Pisani et Marius Müller, ainsi que des responsables de la cité-pilote Piero, Else Castellitto et Joseph Kinini – est une véritable explosion de joie et de couleurs, avec la présentation de chaque zone géographique. Par groupe, les Gen, montant sur la scène, détachent d’un grand panneau représentant le continent africain, le morceau correspondant à leur nation et y déposent leur drapeau. Le résultat : la photo de Chiara Lubich souriante, vêtue à l’africaine, et devant elle, les différents drapeaux. Ils écrivent : Chiara nous sourit, on a vraiment l’impression qu’elle porte tous nos peuples à Dieu ! ».
Au coeur d’une crise mondiale qui n’épargne pas l’Afrique, un continent déjà durement éprouvé, les Gen n’ont pas reculé et ont, avec détermination, dépassé mille difficultés pour rejoindre le Kenya depuis des endroits parfois éloignés de milliers de kilomètres, certains accomplissant des voyages de trois jours en autocar sur des routes défoncées, comme les Gen du Congo, du Malawi, d’Ethiopie et du Sud-Soudan. « Quand nous avons appris qu’aurait lieu ce congrès, nous nous sommes tout de suite rendus compte qu’il faudrait beaucoup d’argent » – racontent les Gen nigérians – « Cependant cette fois-ci nous ne voulions pas demander de l’argent sans avoir fait notre part. Nous avons réalisé divers travaux, même si beaucoup d’entre nous devaient aussi continuer à étudier à l’Université : des ventes d’objets, des travaux des champs, la préparation d’un calendrier où nous avons raconté nos expériences, dont la vie de Chiara Luce, que beaucoup ont apprécié. Ainsi nous avons pu financer le voyage de 12 d’entre nous ». « Notre pays est en train de traverser une très grave crise économique et politique – nous disent ceux de la Côte d’Ivoire – mais notre présence est la preuve de la Providence de Dieu qui nous a accompagnés ».
Le 29 décembre, une liaison Internet “2 ways” avec la présidente des Focolari Maria Voce: un moment de grande joie pour elle et pour tous les présents. « Je ressens beaucoup de joie de vous coir aussi nombreux et de vous sentir aussi engagés pour notre Idéal : c’est la chose qui me donne le plus de joie. Il me semble que votre présence est un signe de grande espérance, parce que les nouvelles générations sont la présence de l’Œuvre, elles sont la présence de l’Eglise, elles sont l’espérance de l’humanité ; et j’ai vu que je ne suis pas la seule à le ressentir, parce que le Pape, lui aussi, continue de dire cela ». Une demi-heure de dialogue et de communion intense avec elle durant laquelle les Gen expriment leur joie de faire cette expérience d’unité et présentent les projets élaborés durant ces journées. En conclusion de ce moment, ils lui chantent une chanson dédiée à Chiara Lubich : « Chiara, lumière de l’Afrique ». En réponse, Maria Voce dit: « Comptez toujours plus sur cette lumière forte qu’est la présence de Jésus parmi vous et c’est lui qui vous aidera à témoigner de votre unité, même au milieu des difficultés, sans peur ».
Dans le message qu’ils lui envoient à la fin du Congrès, ils écrivent : « Pour beaucoup d’entre nous qui n’ont pas connu Chiara personnellement, notre rencontre avec toi aujourd’hui a confirmé que Chiara est toujours parmi nous, elle est toujours avec nous. Nous avons senti son amour personnel à travers tes encouragements et ta confiance. Nous sentons que tu nous comprends à fond, tu es très proche de chaque Gen… Nous sommes conscients que la vraie bataille commence maintenant que nous rentrons dans nos pays, mais ici nous avons eu toutes les réponses dont nous avions besoin…Tes paroles « N’ayez pas paur » nous aideront à porter Jésus à tous. Nous repartons avec la joie de la redécouverte de l’appel à travailler pour porter l’unité dans le monde autour de nous ». En tous, il y avait la conscience de vivre un moment historique, de faire une expérience de vie et d’unité qui dépasse les divisions entre les pays en conflit depuis des années, les inégalités et les injustices dans le domaine social et économique, se sentant protagonistes, avec tous les autres, chacun unique et irremplaçable, pour la construction d’un monde plus uni. [nggallery id=83]
Jan 12, 2012 | Non classifié(e)
Histoire et prophétie: deux yeux avec lesquels l’humanité contemple le scénario de son drame: un qui regarde le passé et l’autre le futur, pour régler le présent. On pourrait dire que la prophétie est la vision de Dieu et l’histoire celle de l’homme. Ainsi l’histoire est une épitaphe des morts et la prophétie est l’ardent désir de libération de la mort à la vie: le désir de paix. Cependant Christ est venu. Au-dessus de son berceau, dans la nuit des temps, les anges ont chanté: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes». La gloire pour Dieu au ciel est la paix pour les hommes sur la terre. La paix est la gloire des hommes. La gloire est la paix de Dieu. Or Christ a indiqué la paix. «Christ est notre paix…, artisan de paix», venu «porter la bonne nouvelle de la paix», comme le dit Paul aux romains, qui sont des hommes de guerre. Sa révolution est la découverte du frère, découverte faite à la lumière de la charité et le fruit de la charité est la paix. Sa loi est le pardon, et le pardon brise les pulsions de guerre. La guerre révèle, en celui qui la provoque, un athéisme réel, une révolte contre Dieu. Une des béatitudes évangéliques proclame: «Bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés fils de Dieu». Les pacifiques sont des faiseurs de paix: parce que la paix se fait, se produit, elle est ce qu’il y a de plus précieux dans le cycle de la production de la civilisation. Le chrétien est un producteur de paix, qui reconstruit indéfiniment dans le tissu des siècles, donc il reconstruit sans cesse la vie, en faisant «guerre à la guerre», comme le dit Pie XII, pour combattre son ennemi qui est la mort.
Mais il y a paix et paix. Une est vie, l’autre est mort. «Je vous laisse la paix – dit Jésus – je vous donne ma paix, ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne». Celle du monde est fondée sur la guerre, celle du Christ est don de l’amour. A cet égard, la paix et la guerre naissent dans le coeur de chacun d’entre nous. Dans le monde, trop de peuples répètent encore avec les prophètes: «Nous avons attendu la paix et il n’y a aucun bien à espérer. Nous avons attendu le temps de la santé et du remède aux souffrances, mais ce sont de nouvelles peurs et perturbations qui arrivent. Nous avons attendu la lumière et nous voici encore dans les ténèbres… Nous avons attendu la justice et il n’y en a pas, la santé, et celle-ci est encore bien loin de nous». Civilisation et paix s’identifient, comme guerre et barbarie s’accompagnent. Aujourd’hui, il faut une prophétie – c’est-à-dire une vision d’amour et de rationalité – qui crie sur la tête des responsables les dangers imminents auxquels leur sottise – leur peur – peut nous exposer. Si dans le corps de l’humanité coule le sang du Christ, il nous libèrera du mal. A la ville de l’homme d’aujourd’hui, comme à la Jérusalem d’hier, Il continue à dire: «Oh si tu connaissais toi aussi – dès aujourd’hui – ce qui est utile pour ta paix!”. Dès aujourd’hui, parce qu’il n’y a plus de temps à perdre. Ce qui sert pour la paix, c’est la rationalité humaine avec la rationalité divine, qui est en substance la charité. Le sang de la Rédemption, qui nous rend consanguins du Christ et donc consanguins entre nous, nous pousse à recomposer la famille, la communauté, à arriver à l’unité. D’ailleurs, une unification universelle est en train de s’opérer: uniques et communs sont les idéaux de liberté, de justice, de paix qui aujourd’hui secouent et élèvent noirs et jaunes, prolétaires et travailleurs de tous pays et toutes conditions. Sur leur agitation, qui forme l’histoire dramatique de notre temps, l’invitation prophétique du Christ : «Que tous soient un !» devient de plus en plus pressante. Igino Giordani
Jan 10, 2012 | Non classifié(e)

Marisa Baù, focolarine italienne résidente en Suisse, n’a toujours pas été retrouvée. On a perdu sa trace depuis le 20 décembre dernier. Ces dernières semaines, les recherches ont été prises en charge par la police suisse de Fribourg, en contact avec les responsables du Centre des Focolari de Montet (Broye) – où Marisa vit depuis plus de 15 ans ainsi qu’avec ses proches.
Au niveau local, on a assisté à une grande mobilisation pour trouver le moindre indice qui puisse permettre de la retrouver. Les amis et connaissances patrouillent régulièrement dans les environs de Montet où Marisa aurait pu aller.
L’avis de disparition a été diffusé auprès des gardes forestiers, des associations de chasseurs, de pêcheurs, de randonneurs ou les ornithologues de la région de Fribourg. De même, les nombreux campings qui se situent aux abords du lac de Neuchâtel ont été alertés.

La nouvelle, comme on peut l’imaginer, a été répercutée dans le monde focolarino et parmi les amis et connaissances de Marisa. A travers les canaux officiels des Focolari sur les réseaux sociaux, s’est mise en action une chaîne de communion et de prière et des actions concrètes pour diffuser de façon capillaire tous les renseignements utiles pour mener les recherches. « Même en Suède, nous prions », “Rezamos por ella aquí en Berazategui, Argentina”; “De la Colombie, nous prions chaque jour. Nous demandons au Ciel avec foi !”; “Depuis l’Espagne, nous prions aussi pour qu’elle revienne”; “Tante Marisa, tu nous manques!”; “Je prie pour que ton ange gardien soit à tes côtés et pour que tu nous donnes un signe pour nous mener jusqu’à toi”; “Marisa … tu as suivi ton étoile, tu as parcouru les routes du monde en réalisant le rêve de ta vie : être au service du prochain, par amour. Maintenant c’est nous qui cherchons une étoile à suivre pour te retrouver.” Ce sont quelques uns des messages qui sont arrivés.
Le 20 décembre, Marisa qui, au moment de sa disparition, travaillait comme formatrice et responsable de production de l’atelier artistique du Centre, était à peine rentrée d’une semaine de travail au Brésil. Le matin de ce jour-là, elle décida de faire une promenade dans la campagne autour de Montet. Elle sortit vers 11h00 mais ne revint pas. Après une première recherche faite à l’heure du déjeuner par les personnes du Centre, la police fut avertie et commença les recherches à l’aide des chiens durant l’après-midi.
Renseignements sur Marisa Baù
Elle est née le 12.05.1963 et domiciliée à Montet (Broye).
Ses signes particuliers sont les suivants:
D’apparence maigre, 163 cm, cheveux mi-longs roux ondulés, yeux verts. Au moment de sa disparition, elle portait un manteau d’hiver noir avec une capuche, un jean, pull noir et des bottes. Elle s’exprime en italien et en français. Quiconque serait en mesure de fournir des renseignements utiles pour le retrouver est prié de contacter la Police Cantonale de Fribourg au numéro de téléphone suivant : +41 (0) 26 305 17 17 ou sur auprès de n’importe quel poste de Police (117/112).
Jan 8, 2012 | Focolare Worldwide
En partant de Rome, après 12 heures de vol vers l’Est, on arrive à l’ultime péninsule de terre ferme du continent asiatique: la Corée, “le pays du matin calme” comme on l’appelle aussi. Ce pays est l’unique au monde à être resté divisé entre Nord et Sud. La Corée du Sud, avec ses 48 millions d’habitants dont 12 millions dans la capitale Seoul, a accueilli le Mouvement des Focolari dans les années 60. Après l’ouverture du premier focolare en 1969, le Mouvement s’est rapidement diffusé sur toute la péninsule, touchant tous les âges et tous les milieux sociaux. On compte aujourd’hui 5 centres à Seoul, 2 à Daegu et un Centre de rencontres et de formation à Kyeonggido. Voici quelques échos qui peuvent donner une idée de la vie du Mouvement en Corée aujourd’hui.
Dialogue interreligieux. C’est une caractéristique typique d’un pays culturellement lié aux grandes religions, comme le Bouddhisme et le Confucianisme, avec une forte présence également des chrétiens. Signalons le dernier fait significatif en ce domaine : Han Mi-Sook, focolarine, membre de la Commission du dialogue interreligieux de la Conférence épiscopale coréenne (CBCK http://english.cbck.or.kr/), accompagné le vénérable Ja Seung, président du « Jogye Order » du bouddhisme coréen et le docteur GunDuk Choi, président de l’association du Confucianisme, à la rencontre d’octobre dernier à Assise à laquelle ils ont activement participé. Le président du Confucianisme et son collaborateur ont ensuite visité Loppiano, la cité-pilote internationale des Focolari et le Centre du Mouvement à Rome. « Je vous souhaite – a-t-il dit – que se réalise votre rêve : « que tous soient un » ».
Initiative sociale. Il s’appelle “Haengbok Maeul – le village du bonheur”. Il s’agit d’une activité mensuel qui va de l’avant depuis 8 ans pour aider les travailleurs étrangers, les réfugiés de la Corée du Nord (plus de 20.000) et beaucoup d’autres personnes qui sont dans le besoin. Le projet offre divers services d’assistance médicale, de nourriture et de logement, des coiffeurs, les cours de langue coréenne, etc. « Dans un premier temps – racontent les volontaires engagés dans le projet – les personnes étaient méfiantes mais, désormais, elles se sentent aimées et, peu à peu elles s’ouvrent et apportent elles aussi, à leur tour, des aliments à partager ».
Politique et économie. Le Mouvement politique pour l’unité (Mppu) en Corée, est né en 2004 à l’initiative d’un groupe de parlementaires qui se rencontrent régulièrement une fois par mois au sein du « Forum politique pour l’unité », depuis 2008. Il s’agit d’un groupe de recherche, reconnu par le Parlement. Son activité s’est élargie à un « Forum Social », ouvert aux journalistes, avocats, fonctionnaires, médecins, économistes qui se réunissent au Parlement tous les deux mois avec la participation de 30 personnes en moyenne. Parmi les activités promues par le Mppu, notons la campagne pour la « purification du langage », en 2010. Une centaine d’étudiant en journalisme, de différentes universités, a observé le langage des hommes politiques et des députés durant les sessions politiques, les interviews et les discours. Cette étude a été un stimulant pour les politiques afin qu’ils soient plus attentifs dans leur manière de parler et elle a été récompensée par l’attribution d’une bourse. Le Mouvement politique pour l’unité est aussi promoteur de 2 écoles pour de jeunes politiciens et étudiants intéressés : le programme prévoit 10 cours et un total de 58 étudiants y participent déjà.
Economie de Communion. Née en 1991 d’une intuition de Chiara Lubich, l’Edc a suscité un grand intérêt en Corée, non seulement auprès des entrepreneurs mais aussi chez beaucoup d’étudiants, chercheurs et professeurs d’économie. Actuellement il existe 8 entreprises qui adhèrent au projet de l’Edc en Corée. 4 autres sont très intéressées et veulent devenir des entreprises actives dans ce projet. 23 coréens ont participé au Congrès international de l’Edc au Brésil, à l’occasion du 20ème anniversaire du projet. Un fruit immédiat : la traduction en coréen du texte “New Financial Horizons: The Emergence of an Economy of Communion”, de Lorna Gold. Visite de Maria Voce. En janvier 2010, la visite de la présidente du Mouvement des Focolari et du coprésident Giancarlo Faletti a réuni environ 1.700 membres durant deux journées de connaissance réciproque, de mises au courant, d’approfondissement de la spiritualité de l’unité et de fête joyeuse. Tous deux ont pu rencontrer différents évêques et, au Parlement, quelques hommes politiques du Mouvement politique pour l’unité. Au sein de la communauté coréenne, le vœu que Chiara Lubich avait fait lors de sa visite de 1982 a été renouvelé. Elle avait en effet souhaité que cette nation soit une “véritable locomotive” pour tout le continent asiatique: un défi qui demande un engagement de chaque jour. [nggallery id=82]
Jan 8, 2012 | Focolare Worldwide
La communauté du Mouvement en Corée, en continuelle croissance, sentait la nécessité d’avoir un lieu où se former à la culture de l’unité et de la fraternité, où pouvoir se rencontrer et partager les expériences de l’Evangile vécu. Ainsi, en plus de la ‟Providence” arrivée en abondance, tout le monde s’est engagé dans différentes activités pour collecter des fonds et on a pu acquérir un terrain de 9779 m² pour construire le Centre Mariapolis selon les nécessités. Dans cet engagement, les plus actifs ont été les Gen 4, les enfants qui vivent la spiritualité du Mouvement, qui ont rempli avec fidélité leur tirelire, en faisant aussi des sacrifices. Le Centre Mariapolis ‟Marie Mère de Dieu”, qui se trouve environ à une heure de la capitale Séoul, a été inauguré en 1994 pour la joie de tous, en présence d’Aldo Fons Stedile, un focolarino de la première heure et proche collaborateur de Chiara Lubich. Depuis ce moment le Centre fonctionne à plein régime et sert surtout pour la formation des membres des Focolari. Chaque année environ 7 000 personnes participent aux différentes sessions et rencontres pour approfondir la spiritualité de l’unité. Le jour où la participation est la plus forte et la plus vivante est le 3ème dimanche du mois durant lequel le Centre est ouvert à tous les enfants et les jeunes, garçons et filles. Ils sont environ 200 chaque mois, accompagnés de leurs parents : la maison se remplit de leurs chants, de leurs rires et de leur habituelle vitalité. Une rencontre spéciale pour leurs parents a lieu en même temps et ce sont souvent les enfants qui suscitent leur intérêt pour la vie selon la spiritualité de l’unité.
Jan 4, 2012 | Focolare Worldwide
« Saute un repas et donne l’argent pour la Corne d’Afrique ! ». Les Jeunes pour un Monde Uni du Costa Rica ont lancé dans leur pays depuis quatre mois la campagne Skyp a Meal afin de recueillir des fonds pour cette région de l’Afrique, où plus de 12 millions de personnes vivent une situation dramatique à cause d’une sécheresse exceptionnelle.
Les jeunes ont organisé deux événements culturels auxquels ont participé musiciens et artistes très connus dans leur pays. Les deux événements ont été une combinaison de musique, de poésie, d’expériences personnelles et de créations audiovisuelles qui ont permis aux participants d’approcher la réalité de l’âme africaine. Skyp a Meal a eu comme inspiration principale le désir de collaborer pour construire un monde plus uni, et il a surtout voulu aimer concrètement l’autre avec l’envoi d’une aide financière obtenue par la vente des billets d’entrée pour les événements artistiques. « C’était une expérience vraiment insolite : l’excitation, l’enthousiasme, l’engagement, l’amour pour ce visage de Jésus crucifié et abandonné et la certitude de Sa présence entre nous ont été les ingrédients essentiels de la préparation, durant laquelle nous nous sommes rendus compte d’une magnifique réalité : ce n’était pas seulement nous qui aidions l’Afrique, mais aussi l’Afrique qui nous aidait ». La collaboration des différentes exploitations et organisations qui ont donné la nourriture, mis à disposition les infrastructures et la place sur les mass médias, nous a permis de diffuser l’initiative et rassembler les jeunes et les adultes qui s’identifiaient à cette cause. Tout ceci est devenu une occasion pour transmettre l’idée d’un monde uni.
Nous avons aussi commencé à construire un rapport direct avec les Jeunes pour un Monde Uni du Kenya qui nous écrivent : « Un grand merci pour Skyp a Meal, nous sommes enthousiasmés de savoir que le Costa Rica nous est uni pour affronter ces défis difficiles, qui signifient aussi une douleur pour l’humanité ».
Skyp a Meal n’est pas une activité de bienfaisance, mais une expérience d’enrichissement réciproque, de partage et l’opportunité d’entrer dans la culture africaine. Nous nous rendons compte qu’en partageant nos compétences avec « l’Autre » nous pouvons aller au-delà des distances et dépasser les différences, les séparations géographiques, ethniques, ou culturelles. Skyp a Meal nous rend conscients du fait que deux cultures complètement différentes peuvent être unies, se comprendre, et s’aider : « Moi je suis parce que nous sommes » (philosophie Unbutu). Nous sommes tous une partie de ce réseau mondial d’unité qui est en train de se tisser. C’est à nous de continuer à travailler pour construire une nouvelle humanité. Jeunes pour un Monde Uni du Costa Rica. Links: Twitter: skipamealcr Facebook: http://www.facebook.com/skipamealCR Correo electronic: skipamealcr@gmail.com Videos Youtube: http://www.youtube.com/watch?v=lJ2_22DADNM http://www.youtube.com/watch?v=q5ucQQqxLJ0 http://www.youtube.com/watch?v=VGm3S4Hp6_c
Déc 31, 2011 | Non classifié(e), Parole di vie
«Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu.» C’est à ce monde du Christ – nous dit saint Paul – que nous sommes non seulement appelés, mais auquel nous appartenons déjà. La foi nous dit que par le baptême nous sommes insérés en lui et que par conséquent nous participons à sa vie, à ses dons, à son héritage, à sa victoire sur le péché et sur les forces du mal : en effet, nous sommes ressuscités avec lui. Cependant, à la différence des personnes saintes qui ont déjà atteint le but, notre appartenance à ce monde du Christ n’est pas pleine ni totalement révélée ; et surtout elle n’est pas stable ni définitive. Sur cette terre, nous sommes continuellement exposés à des dangers, difficultés et tentations, qui peuvent nous faire chanceler, freiner notre parcours ou même le détourner vers des orientations erronées. «Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu.» On comprend alors l’exhortation de l’Apôtre : « Recherchez ce qui est en haut ». Cherchez à sortir, non pas matériellement, mais spirituellement de ce monde ; abandonnez ses règles et ses passions pour vous laisser conduire en toutes circonstances par les pensées et les sentiments de Jésus. « Ce qui est en haut » signifie la loi d’en haut, la loi du Royaume des Cieux, que Jésus a portée sur la terre et qu’il veut que nous réalisions dès maintenant. «Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu.» Comment vivre cette Parole de Vie ? Elle nous encourage à ne pas nous contenter d’une vie médiocre, faite de demi-mesures et de compromis, mais à conformer notre vie, avec la grâce de Dieu, à la loi du Christ. Elle nous pousse à vivre et à nous engager pour témoigner dans notre milieu des valeurs que Jésus a portées sur la terre : cela pourra être l’esprit de concorde et de paix, de service de chacun, de compréhension et de pardon, d’honnêteté, de justice, d’exactitude dans notre travail, de fidélité, de pureté, de respect de la vie, etc. Le programme, on le voit, est vaste comme la vie. Cependant, pour ne pas rester dans le vague, réalisons, au cours de ce mois, cette loi de Jésus qui les résume un peu toutes : en voyant dans chaque frère et sœur le Christ, mettons-nous à son service. N’est-ce pas cela qui nous sera demandé au terme de notre existence ? Chiara Lubich – Fondatrice des Focolari (1920-2008) (Cette Parole de vie a été publiée en avril 1988) N.B. Comme chaque année, du 18 au 25 janvier, on célèbre, en de nombreux pays du monde, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, en d’autres, elle est célébrée à la Pentecôte. Le thème de cette année est tiré de la lettre de Paul aux Corinthiens : « Tous, nous serons transformés par la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ». (1 Cor 15, 51-58). La Parole de vie de ce mois nous semble en consonance avec le texte choisi.
Déc 28, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 27, 2011 | Focolare Worldwide
Nous reportons ici le témoignage de Hanaa Keisar, raconté à l’occasion de la remise du Premier Prix Mère Teresa de Calcutta en mémoire de Chiara Lubich, le 10 décembre 2011.
« En Egypte, comme vous le savez tous, cette année a été marquée par une étape spéciale et inattendue : l’écroulement du régime dictatorial. Presque un an après le premier vent d’espoir et de liberté, nous nous trouvons dans une phase délicate où règnent l’insécurité, le découragement, la grande crise économique et une grande peur du futur. Malgré ce scénario, nous avons constaté avec émerveillement comment Dieu nous aide à tisser une toile cachée, constituée de rapports vrais et fraternels. Alors qu’arrivent les nouvelles sur les journaux et à la TV d’attaques sanglantes contre des églises en différents endroits du pays ou d’actes de violence contre les foules des manifestants pacifiques de la place Tahir ; dans un quartier du Caire, nous avons travaillé ensemble, chrétiens et musulmans – tous animés de l’Idéal de l’unité que nous a transmis Chiara – pour un projet modeste mais symbole d’unité : le projet « J’appartiens… ».
Face à la méfiance, au désintérêt et à l’indifférence que connaissent tant d’égyptiens, le projet a pour but de redonner le sens de l’appartenance à son propre Pays en poussant les personnes à découvrir ses richesses culturelles et embellir les coins délaissés et sales. Ainsi est née – promue par l’artiste égyptien Elham Naguib – l’idée de peindre des murs pour exprimer la fraternité, la paix, l’harmonie et sensibiliser ainsi à l’engagement civique. Nous nous sommes lancés durant 2 jours, avec 40 jeunes et adultes, à couvrir le mur d’une école dans un quartier populaire et pauvre, sur le thème « Nous avons le droit de rêver ! ». Nous étions à 18 mois de la révolution du 25 janvier. Même si tout était en règle, la matin suivant, nous est arrivé l’ordre de la commune d’effacer le dessin, sans aucune explication. C’était une petite flamme qui s’éteignait.
Et aujourd’hui, dans cet post-révolution, le responsable d’un quartier nous appelle précisément pour réaliser une fresque durant ces jours où ont lieu de nouveaux troubles place Tahir. Armés de la seule conviction que la fraternité est possible entre tous, nous avons commencé le travail en y associant peu à peu tous les habitants du quartier : des enfants, des jeunes et des anciens, des ouvriers et des avocats, des musulmans et des chrétiens.
La fresque, initialement prévue pour 60 m, s’est allongée au fur et à mesure que les passants, émerveillés, s’arrêtaient pour peindre avec nous, heureux de pouvoir donner ainsi leur contribution pour la fraternité et l’égalité. Ce n’était pas tant la fresque qui importait, même si cela comptait aussi, mais le témoignage que l’on donnait à travers le fait de la réaliser tous ensemble.
“« Votre initiative est la campagne la plus réussie pour redonner vie et beauté à notre ville », s’est exclamé un monsieur. Un des candidats au nouveau parlement, revenant de la place Tahir, nous a défiés en disant : « Vous pensez que vous allez changer l’Egypte avec votre belle peinture ? ». Ce sont les personnes du quartier elles-mêmes qui lui ont répondu : « Ça, c’est ce que nous pouvons faire. Le changement de l’Egypte, nous le commençons à partir de là ! ».
On cherche à opérer un changement de mentalité, comme cela est en train d’arriver aussi avec un autre de nos projets qui s’adresse à des jeunes travailleurs mineurs, pour leur rendre leur enfance perdue et leur dignité. Nous avons aussi assisté à un véritable changement dans leur comportement : d’indisciplinés et agressifs qu’ils étaient, ils sont devenus des garçons capables de se respecter et de s’aimer dans leurs différences. Tous sont musulmans et sans avoir besoin de se dire comment vivre le rapport entre chrétiens et musulmans, la fameuse « règle d’or » se vit entre tous : « Fais aux autres ce que tu voudrais que l’on te fasse à toi-même ». (H.K. – Egypte)
Déc 25, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 24, 2011 | Focolare Worldwide
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Déc 24, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 24, 2011 | Non classifié(e)
Déc 24, 2011 | Non classifié(e)
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Déc 24, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 24, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 24, 2011 | Non classifié(e)
Si aujourd’hui je devais quitter cette terre et qu’une dernière parole m’était demandée pour exprimer notre idéal, je vous dirais, sûre d’être comprise de façon exacte : « Soyez une famille. » Certains parmi vous souffrent-ils parce qu’ils traversent des épreuves spirituelles ou morales ? Ceux-là, comprenez-les comme une mère, davantage même qu’une mère. Éclairez-les par la parole ou par l’exemple. Ne leur laissez pas manquer de la chaleur de la famille, faites-la grandir même autour d’eux. Certains parmi vous souffrent-ils physiquement ? Qu’ils soient vos frères préférés. Souffrez avec eux. Essayez de comprendre leurs douleurs jusqu’au fond. Faites-les participer aux fruits de votre vie apostolique, afin qu’ils sachent qu’ils y ont contribué plus que d’autres. Certains parmi vous sont-ils proches de la mort ? Imaginez d’être à leur place et faites pour eux tout ce que vous voudriez que l’on fasse pour vous, jusqu’au dernier instant. L’un de vous se réjouit-il d’une conquête ou d’autre chose ? Réjouissez-vous avec lui, pour que son réconfort soit sans ombre de tristesse, que son cœur ne se referme pas, mais que la joie soit de tous. L’un de vous part-il ? Laissez-le partir, non sans avoir empli son cœur d’un seul trésor : le sens de la famille, pour qu’il l’emporte là où il doit aller. Ne faites jamais passer une activité quelle qu’elle soit, ni spirituelle ni apostolique, avant l’esprit de famille qui doit vous unir aux frères avec qui vous habitez. Et là où vous irez porter l’idéal du Christ, pour agrandir la famille immense de l’Œuvre de Marie, vous ne pourrez faire mieux que de chercher à créer avec discrétion et prudence, mais surtout avec décision, cet esprit de famille. L’esprit de famille est plein d’humilité, il désire le bien des autres, ne s’enorgueillit pas. En somme, il est la charité véritable et entière. Bref, si je devais vous quitter, je laisserais en fait Jésus en moi vous répéter : « Aimez-vous les uns les autres… afin que tous soient un ». Chiara Lubich
Déc 23, 2011 | Non classifié(e)
« Meilleurs vœux à tous ceux qui vivent pour que l’humanité soit une vraie famille!
Que la Parole vécue soit l’étoile qui annonce et invite à la rencontre avec Jésus au milieu de nous dans un Noël perpétuel. »
Maria Voce (Emmaus)
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