Jan 20, 2012 | Non classifié(e)
« Nous vous envoyons quelques commentaires sur notre passage en Sardaigne fin 2011 » – écrit Tomek Mikusiński à la rédaction de www.focolare.org, en nous souhaitant une année « fructueuse et pleine de bonnes communications ». Une année qui, pour le groupe international, s’annonce riche en événements et en nouveaux projets. « Nous sommes en train d’enregistrer un nouvel album qui, nous l’espérons, sera dans les bacs fin mars en Italie et ailleurs – raconte encore Tomek – et qui accompagnera la tournée avec le concert « Dimension indélébile », revisité et modernisé ultérieurement du point de vue artistique. »
Une annonce en avant-première : « En parallèle, nous terminons la nouvelle comédie musicale et nous espérons aussi qu’elle sera disponible fin 2012 ou début 2013 ». À la fin de cette période, que le Gen Rosso appelle « travail à la maison », jusqu’au 14 mars, le groupe partira pour l’Espagne, pour deux bons mois, pour ensuite voyager dans trois continents, pour des tournées plus ou moins longues: de l’Europe (République tchèque, Belgique et Allemagne), à la Chine et à l’Australie. Et maintenant, faisons un bond dans le passé, au dernier concert de l’année, à Villacidro (50 km de Cagliari, en Sardaigne). Le Gen Rosso y a présenté le concert « Dimension indélébile » le 29 décembre 2011, dans le contexte de la XXVe Marche pour la Paix et des récents événements au Nigeria et en Syrie, qui montrent à quel point le chemin de la paix a besoin de fort soutien.
Le thème de la Marche était « Éduquer les jeunes à la paix », donné par Benoît XVI pour la Journée mondiale de la Paix le 1er janvier 2012. Plus de 2000 personnes ont assisté au concert, qui concluait la Marche, dans un hangar qui est normalement utilisé pour le marché de gros. « Le cadre était assez insolite pour les prestations artistiques (et non pour les petits problèmes techniques) – raconte le Gen Rosso – mais la chaleur et l’enthousiasme des jeunes sardes nous ont tout de suite fait oublier toutes les difficultés. » « Un autre monde est possible, une autre humanité existe déjà… MERCI de tout cœur ! » a écrit quelqu’un après le concert. Dans la zone industrielle, le jour suivant, 30 décembre, journée de réflexion et d’engagement pour les jeunes sardes. Les Jeunes pour un monde uni sont les instigateurs de cet événement et, avec le Gen Rosso, ils ont conduit les ateliers et les Workshops avec des jeunes venus de différentes provinces de la Sardaigne. « Merci Gen Rosso – Merci les gars !!! Magnifique concert… un merci de la part de tout le peuple sarde… un merci infini !!!!!!! »
Jan 18, 2012 | Focolare Worldwide
« Un grand bonjour de la Bulgarie !! Nous voulons vous raconter où en est notre préparation pour le Genfest. Lorsque nous avons appris que le slogan était « Let’s bridge », nous nous sommes demandé comment nous pouvions construire des ponts, ici, à Sofia. Nous avons pensé aux réfugiés, qui viennent surtout du monde arabe. Ils sont musulmans pour la plupart. Certains sont là depuis peu de temps, d’autres depuis des années déjà. Mais, malheureusement, bon nombre d’entre eux n’ont pas beaucoup de contacts en dehors de leur groupe.
Une de nos amies, réfugiée de l’Irak, qui travaille dans le comité pour les femmes réfugiées, nous a dit leur désir de mieux connaître notre culture et aussi d’en apprendre plus sur la tradition bulgare de la « fête de l’arbre ». Nous avons donc organisé une rencontre le 10 décembre. Nous étions 30, dont une vingtaine de réfugiés, surtout de l’Irak, mais aussi du Liban, de la Libye et de l’Afghanistan. Le programme consistait en une présentation de nos traditions de Noël, aussi au niveau gastronomique. Nous avons commencé par un jeu pour apprendre à nous connaître : une pelote de laine passait de main en main, ainsi chacun disait quelque chose sur lui : son nom, son origine… suffisant pour briser la glace et commencer à créer un rapport entre tous.
Nos amis réfugiés se sont sentis accueillis et aimés. Ils étaient émus par tout ce qui avait été préparé pour eux et ils n’arrêtaient pas de nous remercier.
« Même si en Irak ils peignent les œufs pour Nouvel An et nous en Bulgarie pour Pâques, même s’il y a d’autres différences de coutumes et de fêtes, nous avons tous senti que quelque chose œuvre dans le monde entier avec la même force et la même lumière : l’amour. Notre amour envers l’autre, envers cette personne que tu connais depuis des années avec tous ses défauts ou envers celui que tu rencontres pour la première fois, que tu ne connais pas encore, mais, dans ses yeux, malgré tout, tu peux voir Jésus ». La rencontre s’est terminée par le partage de délicieux plats du monde entier, avec différents contes, de la joie et de la gratitude. Nous espérons avoir réussi à faire sentir à ces chères personnes qu’elles sont les bienvenues et qu’elles peuvent se sentir ici chez elles. » Les Jeunes pour un monde uni de la Bulgarie
Jan 16, 2012 | Non classifié(e)
« Je suis venue dans cette zone et quelque chose a explosé. Une idée est née : Dieu nous a vraiment donné une nouvelle sorte d’œcuménisme. Il existait auparavant l’œcuménisme de la charité, ou mieux, le dialogue de la charité : Athënagoras apportait des cadeaux au pape et le pape apportait des cadeaux à Athënagoras, à Istanbul. Ramsey apportait des cadeaux au pape et le pape donnait ses cadeaux… c’était le signe d’un rapprochement. Il y avait aussi le dialogue de la prière. Nous prions ensemble, surtout lors de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Il y avait encore le dialogue théologique qui est freiné en de nombreux endroits ; ici aussi en Angleterre, il est un peu freiné. Nous nous sommes rendu compte, surtout ici, après notre séjour, que nous avons un quatrième dialogue, une quatrième ligne. Notre dialogue est le dialogue de la vie, le dialogue d’un peuple dont font déjà partie des catholiques, des anglicans, des luthériens, des réformés, etc., d’un peuple qui est déjà uni (…). C’est “le” peuple chrétien du deuxième millénaire, le peuple d’aujourd’hui. Notre manière de vivre l’œcuménisme consiste à éveiller chez les chrétiens leur instinct chrétien, à nous lier tous les uns aux autres, car la bouteille est presque pleine et, ensemble, faire progresser ce peuple. Il y a déjà plusieurs que le pape nous dit : “Vous êtes un peuple”, mais il le disait en ce sens : “car vous êtes très nombreux”. Maintenant nous sommes quatre fois plus nombreux qu’alors (…). Mais pour nous, quel peuple sommes-nous ? Le peuple chrétien. C’est ce que nous sommes. Je disais l’autre jour, en parlant aux focolarini, en présence de Lesley et Callan (deux focolarini anglicans) : “Qui me séparera de Lesley et de Callan ? Personne ! Car c’est le Christ, Jésus au milieu de nous qui nous a unis. Personne ne nous séparera !” Or, qui parle de cette manière parmi les chrétiens, en pensant aux relations entre orthodoxes, catholiques, luthériens, etc. ? Chacun suit son propre chemin, chacun suit sa propre Église – c’est logique car c’est ce qu’il faut faire aussi ‑. Chacun s’occupe des personnes de sa propre Église, (…) de sa propre communauté ecclésiale[*], mais qui dit : “Personne ne me séparera, car le Christ nous a unis ?”. Le fait est que le Christ nous a unis et a fait de nous un seul peuple. C’est là la petite “bombe” qui a explosé ici, en Angleterre. Chers tous, merci aussi pour ces applaudissements – je ne remercie jamais pour les applaudissements ‑, car cela veut dire que vous êtes d’accord, que nous sommes d’accord ! » Chiara Lubich, Londres, 16 novembre 1996 – A la communauté des Focolari de la Grande Bretagne et de l’Irlande.
[*] Chiara dit : « alla propria corrente, alla propria denominazione »
Jan 16, 2012 | Non classifié(e)
« J’aime être auprès des enfants, parce que ce sont ceux qui ont le mieux interprété mon Idéal », écrivait Chiara Lubich en 1955. Aujourd’hui, les enfants qui vivent l’Idéal de l’unité sont plus de 16 000 dans tous les continents. Dans une époque d’urgence éducative, ils sont une réponse vivante aux nombreuses questions que les adultes se posent aujourd’hui sur l’éducation, parce qu’avec leurs assistants ils témoignent un rapport nouveau : l’amour réciproque, comme a dit Jésus : « Aimez-vous comme je vous ai aimés ». C’était également le titre de l’école qui a réuni à Castelgandolfo, du 27 décembre au 3 janvier, une partie des responsables de la formation des Gen4, les enfants du Mouvement des Focolari ; 180 provenant aussi des États-Unis, du Vietnam, de l’Afrique du Sud – certains après plus de 30 heures de voyage – et d’autres du monde entier reliés via Internet.
Des enfants bombardés par des messages souvent « dé-formateurs », qui ne les respectent pas pour les caractéristiques de leur âge : comment leur donner une formation aussi humaine que chrétienne ? Des situations souvent difficiles vécues en famille, qui causent la perte de la confiance en l’adulte et, par conséquent, en Dieu : comment leur faire expérimenter l’amour de Dieu ? Ce sont quelques unes des questions sur lesquelles ont réfléchi les responsables durant la semaine de formation. « Notre méthode de transmission commence par nous-mêmes – synthétisent les organisateurs – en étant nous les premiers à mettre en pratique l’Évangile. »
Un échange fructueux d’idées et d’expériences, des approfondissements thématiques et psychopédagogiques concernant la lumière de la spiritualité collective, des expérimentations, la protection de l’enfance, des travaux de groupe et un dialogue plénier… Dans un climat de grand dévouement pour les enfants, ils ont relancé la volonté de participer de toutes leurs forces. « Les gen4 voyaient les gen plus âgés, les jeunes, qui se mobilisaient pour leur ville, Le Caire – racontent les formateurs égyptiens présents à la rencontre – et ils voulaient eux aussi à tout prix faire quelque chose. « Pourquoi ne pas apporter la paix et la joie ? », nous nous sommes dit. Nous avons acheté des fleurs à offrir aux passants. Avant d’aller dans la rue, les gen4 filles et garçons ont pensé aux phrases qu’ils voulaient dire en donnant les fleurs : « Lorsque tu manges un bonbon, si tu aimes l’Égypte, ne jette pas le papier par terre » ou des phrases similaires. Beaucoup – autant les chrétiens que les musulmans – restaient bouche bée… Un balayeur de rue a dit à une gen4 : « Une fleur pour moi ? ». « Oui, parce que je t’aime bien » et lui, ému : « C’est la première fois que quelqu’un m’offre une fleur » ». Du Brésil, une histoire touchante : Cristina, une gen4, souffre d’une maladie qui provoque une insuffisance cardiaque. Après une attaque cardiaque très grave cet été, elle a failli mourir. Les médecins l’ont soumise à de nombreux examens. Cristina est toujours très sereine, parce qu’après avoir entendu l’histoire de Chiara Luce Badano, elle n’a pas peur des visites ou des traitements qu’elle doit supporter. Lors d’un rendez-vous avec les médecins, l’un d’eux lui a dit : « Tu sais que tu étais très près des portes du Paradis ? » et elle : « Oui, je le sais, mais je ne suis pas entrée, parce que mon sac à dos n’était pas encore assez rempli d’actes d’amour ». Après cette réponse, le médecin a demandé à mieux connaître sa vie. Ce sont quelques uns des témoignages entendus durant la semaine de travail au service des nouvelles générations. Un parcours de formation complexe et délicat, poursuivi en collaboration avec les familles et les experts en différents domaines, qui nous interpelle tous.
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 15, 2012 | Non classifié(e)

On peut retenir le 21 février 1966 comme la date des débuts du Mouvement des Focolari au Portugal, jour où sont arrivées à Lisbonne deux jeunes brésiliennes, pour ‘ouvrir’ le focolare. Il a été désiré dans cette ville par Chiara Lubich, afin de pouvoir accueillir les premiers focolarini qui partaient ou arrivaient de l’Europe, étant donné qu’à cette époque tous les vols de l’Amérique du Sud faisaient escale à Lisbonne. En 1967 arrivèrent aussi les focolarini, pour ‘ouvrir’ un second focolare.
Nombreuses sont les personnes qui ont connu la spiritualité de l’unité au Portugal durant ces années : adultes, laïcs, religieuses et prêtres, mais ce sont surtout les jeunes qui, attirés par une vie évangélique simple mais radicale, se sont lancés avec enthousiasme à communiquer la découverte qui a comblé, rempli leur vie : « Dieu est amour, Dieu nous aime immensément ». Portés par la présence de Jésus parmi eux, sans distinction d’âge, d’appartenance sociale, ils travaillaient dans les quartiers pauvres, organisaient des journées et des spectacles musicaux pour transmettre l’Idéal de l’unité, découvrant la possibilité de contribuer à la construction d’un monde plus uni. Est née ainsi une communauté semblable à celle des premiers temps où tout était mis en commun : les biens spirituels et matériels, les souffrances et les joies.
Le 25 avril 1974 avec la chute de la dictature de Salazar s’est terminée la guerre coloniale qui a duré 13 années. Le Mouvement a connu alors une grande expansion : les Mariapolis – rendez-vous caractéristiques des Focolari – ont vu affluer des milliers de personnes. De même les journées des jeunes, que ce soit à Lisbonne ou à Porto. Les vocations au focolare et aux autres choix d’engagements dans le Mouvement se sont multipliées, et celui-ci a commencé ainsi à se consolider.

Aujourd’hui le Mouvement compte plus de 2000 membres et des millier de sympathisants qui adhèrent à la spiritualité dans tout le pays (îles incluses), avec 10 focolare, à Lisbonne, Porto, Coimbra, Faro, et la cité-pilote Arco Iris à 50 km.de Lisbonne, cœur palpitant du Mouvement au Portugal.
Certains pionniers des Focolari au Portugal ne sont plus, mais leur témoignage a laissé un parfum d’amour évangélique authentique. D’autres ont mis leur vie à la disposition de Dieu pour construire l’unité et la fraternité universelle dans le monde. Il y a aujourd’hui des focolarini portugais au Japon, au Vietnam, au Pakistan, au Liban, en Syrie, au Brésil, au Chili, au Paraguay, aux USA, au Canada, en France, en Autriche, en Italie, en Suisse, en Belgique…
Edition : comme instrument de diffusion et de formation à la spiritualité, en 1973 naît la maison éditrice Cidade Nova. Avec les textes de Chiara Lubich et d’autres auteurs, environ 83 titres ont été publiés jusqu’à maintenant. Née en 1976 la revue Cidade Nova est devenue en 2006 une publication mensuelle.
Domaine ecclésial : Le Mouvement des Focolari au Portugal se caractérise par sa participation, au niveau local et national, aux différentes activités et organisations ecclésiales. Il fait partie du Conseil national des Associations des Laïcs, il est présent dans les commissions diocésaines de la pastorale de la famille, des jeunes et de l’œcuménisme.
Domaine social : l’ONGAcçoes para um Mundo Unido (AMU Portugal), soutient différentes activités dans plusieurs quartiers désavantagés et avec des difficultés d’intégration. En outre, il met en œuvre de micros projets d’auto-développement dans les PALOP (pays africains de langue portugaise) et offre des bourses d’études aux jeunes de ces pays.
Familles : le Mouvement Famille Nouvelle des Focolari, porte de l’avant – comme dans de nombreuses parties du monde – le projet ‘’Soutien à distance’’. Au Portugal 73 enfants africains, asiatiques et latino-américains sont ainsi soutenus.

Economie de Communion : Suscitée par Chiara Lubich en mai 1991, au Brésil, comme une réponse aux graves problèmes de déséquilibres sociaux et économiques, l’Economie de Communion (EdC) s’est étendue aussi au Portugal avec 12 exploitations qui décident librement d’investir leurs bénéfices sur trois fronts : aide aux plus démunis, formation à une ‘culture du don’ et développement de l’exploitation elle-même. Dans le Pôle d’entrepreneurs ‘’Giosi Guella’’, inauguré en 2010 et situé dans la Cité-pilote Arco-iris, (Arc-en-ciel) sont représentées certaines d’entre elles. L’association pour une Economie de Communion et l’AMU Portugal ont soutenu aussi une réflexion sur l’EdC, par l’intermédiaire de congrès et forums, réunissant régulièrement des spécialistes du milieu économique et social.

La Cité-Pilote Arco-Iris (Arc-en-ciel) située à Abrigada dans la commune d’Alenquer, est née en 1997 et est appréciée par l’Eglise et par les autorités civiles locales qui la considèrent d’intérêt public. Le Cardinal Patriarca de Lisbonne, présent à l’inauguration, a manifesté alors le souhait ‘qu’elle soit un point fixe d’unité, dans la communion, pour démontrer que l’unité entre tous est possible’. Ses habitants sont environ 50 : adultes, familles, jeunes, enfants, et un prêtre qui, selon le désir du cardinal est aussi le curé d’Abrigada. C’est un chantier ouvert, où l’on cherche à actualiser la spiritualité de l’unité ou de communion, à travers les expériences concrètes de l’Evangile vécu. Lieu de rayonnement qui va bien au-delà des membres du Mouvement des Focolari. Il touche aussi les jeunes qui, les 1er mai, se réunissent par centaines pour une journée de partage et de fête. Espace privilégié de dialogue avec le monde civil et avec les personnes d’autres convictions et cultures.
Jan 14, 2012 | Focolare Worldwide
Jan 13, 2012 | Focolare Worldwide
«J’étais en train d’étudier pour l’interrogation d’histoire en classe et je n’arrivais pas à me concentrer ; il y avait beaucoup de pages et je pensais qu’il serait difficile d’arriver à tout terminer. Pour aggraver la situation, un sms venant de quelques amis arrive : ils me demandent de l’aide pour un devoir de mathématiques. Je relis le message, pense à toutes les pages d’histoire et suis prêt à leur répondre que je ne peux pas les aider. Quelques secondes après, cependant, quelque chose au-dedans de moi me fait comprendre que je suis en train de perdre une occasion d’aimer des amis en difficulté. Instinctivement je m’étais mis à la première place, en oubliant combien il est important d’aider les autres. Je ferme le livre d’histoire et me précipite chez l’un d’eux, où ils étaient réunis. Je m’y mets avec application et les aide jusqu’à tard dans la soirée. Rentré à la maison, il n’est plus temps d’étudier l’histoire, comment vais-je faire mon devoir ? Je confie tout à Dieu, croyant qu’il trouvera une solution. Le lendemain, quelques camarades de classe demandent à l’enseignante si elle peut repousser le devoir ; à l’évidence, je ne suis pas le seul à ne pas avoir étudié. L’enseignante, habituellement intransigeante, décide de repousser le devoir. Simple hasard ? Je ne crois pas ! Je pense plutôt que l’acte de confiance fait le soir précédent, a été providentiellement récompensé par Dieu ! ». (S. G. – Italie)
Jan 12, 2012 | Focolare Worldwide
Plus de 200 jeunes étaient représentés de 21 pays de l’Afrique sub-saharienne. « On parle souvent des nombreuses langues présentes sur le sol africain et pourtant nous nous comprenons très bien! », écrivent-ils, « parce que Chiara nous a enseigné une seule langue ; celle de l’amour ». Pour la première fois, quelques représentants des Gen africains (filles et garçons) ont pu se rencontrer et se reconnaître comme la réalisation du rêve de Chiara Lubich, presque une prophétie, qu’elle exprima voilà une vingtaine d’années dans cette cité-pilote : qu’un jour, cet endroit serait un témoignage vivant de la lumière du charisme du Mouvement des Focolari : l’unité. L’ouverture officielle – en présence des responsables du Mouvement Gen international, Geppina Pisani et Marius Müller, ainsi que des responsables de la cité-pilote Piero, Else Castellitto et Joseph Kinini – est une véritable explosion de joie et de couleurs, avec la présentation de chaque zone géographique. Par groupe, les Gen, montant sur la scène, détachent d’un grand panneau représentant le continent africain, le morceau correspondant à leur nation et y déposent leur drapeau. Le résultat : la photo de Chiara Lubich souriante, vêtue à l’africaine, et devant elle, les différents drapeaux. Ils écrivent : Chiara nous sourit, on a vraiment l’impression qu’elle porte tous nos peuples à Dieu ! ».
Au coeur d’une crise mondiale qui n’épargne pas l’Afrique, un continent déjà durement éprouvé, les Gen n’ont pas reculé et ont, avec détermination, dépassé mille difficultés pour rejoindre le Kenya depuis des endroits parfois éloignés de milliers de kilomètres, certains accomplissant des voyages de trois jours en autocar sur des routes défoncées, comme les Gen du Congo, du Malawi, d’Ethiopie et du Sud-Soudan. « Quand nous avons appris qu’aurait lieu ce congrès, nous nous sommes tout de suite rendus compte qu’il faudrait beaucoup d’argent » – racontent les Gen nigérians – « Cependant cette fois-ci nous ne voulions pas demander de l’argent sans avoir fait notre part. Nous avons réalisé divers travaux, même si beaucoup d’entre nous devaient aussi continuer à étudier à l’Université : des ventes d’objets, des travaux des champs, la préparation d’un calendrier où nous avons raconté nos expériences, dont la vie de Chiara Luce, que beaucoup ont apprécié. Ainsi nous avons pu financer le voyage de 12 d’entre nous ». « Notre pays est en train de traverser une très grave crise économique et politique – nous disent ceux de la Côte d’Ivoire – mais notre présence est la preuve de la Providence de Dieu qui nous a accompagnés ».
Le 29 décembre, une liaison Internet “2 ways” avec la présidente des Focolari Maria Voce: un moment de grande joie pour elle et pour tous les présents. « Je ressens beaucoup de joie de vous coir aussi nombreux et de vous sentir aussi engagés pour notre Idéal : c’est la chose qui me donne le plus de joie. Il me semble que votre présence est un signe de grande espérance, parce que les nouvelles générations sont la présence de l’Œuvre, elles sont la présence de l’Eglise, elles sont l’espérance de l’humanité ; et j’ai vu que je ne suis pas la seule à le ressentir, parce que le Pape, lui aussi, continue de dire cela ». Une demi-heure de dialogue et de communion intense avec elle durant laquelle les Gen expriment leur joie de faire cette expérience d’unité et présentent les projets élaborés durant ces journées. En conclusion de ce moment, ils lui chantent une chanson dédiée à Chiara Lubich : « Chiara, lumière de l’Afrique ». En réponse, Maria Voce dit: « Comptez toujours plus sur cette lumière forte qu’est la présence de Jésus parmi vous et c’est lui qui vous aidera à témoigner de votre unité, même au milieu des difficultés, sans peur ».
Dans le message qu’ils lui envoient à la fin du Congrès, ils écrivent : « Pour beaucoup d’entre nous qui n’ont pas connu Chiara personnellement, notre rencontre avec toi aujourd’hui a confirmé que Chiara est toujours parmi nous, elle est toujours avec nous. Nous avons senti son amour personnel à travers tes encouragements et ta confiance. Nous sentons que tu nous comprends à fond, tu es très proche de chaque Gen… Nous sommes conscients que la vraie bataille commence maintenant que nous rentrons dans nos pays, mais ici nous avons eu toutes les réponses dont nous avions besoin…Tes paroles « N’ayez pas paur » nous aideront à porter Jésus à tous. Nous repartons avec la joie de la redécouverte de l’appel à travailler pour porter l’unité dans le monde autour de nous ». En tous, il y avait la conscience de vivre un moment historique, de faire une expérience de vie et d’unité qui dépasse les divisions entre les pays en conflit depuis des années, les inégalités et les injustices dans le domaine social et économique, se sentant protagonistes, avec tous les autres, chacun unique et irremplaçable, pour la construction d’un monde plus uni. [nggallery id=83]
Jan 12, 2012 | Non classifié(e)
Histoire et prophétie: deux yeux avec lesquels l’humanité contemple le scénario de son drame: un qui regarde le passé et l’autre le futur, pour régler le présent. On pourrait dire que la prophétie est la vision de Dieu et l’histoire celle de l’homme. Ainsi l’histoire est une épitaphe des morts et la prophétie est l’ardent désir de libération de la mort à la vie: le désir de paix. Cependant Christ est venu. Au-dessus de son berceau, dans la nuit des temps, les anges ont chanté: «Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes». La gloire pour Dieu au ciel est la paix pour les hommes sur la terre. La paix est la gloire des hommes. La gloire est la paix de Dieu. Or Christ a indiqué la paix. «Christ est notre paix…, artisan de paix», venu «porter la bonne nouvelle de la paix», comme le dit Paul aux romains, qui sont des hommes de guerre. Sa révolution est la découverte du frère, découverte faite à la lumière de la charité et le fruit de la charité est la paix. Sa loi est le pardon, et le pardon brise les pulsions de guerre. La guerre révèle, en celui qui la provoque, un athéisme réel, une révolte contre Dieu. Une des béatitudes évangéliques proclame: «Bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés fils de Dieu». Les pacifiques sont des faiseurs de paix: parce que la paix se fait, se produit, elle est ce qu’il y a de plus précieux dans le cycle de la production de la civilisation. Le chrétien est un producteur de paix, qui reconstruit indéfiniment dans le tissu des siècles, donc il reconstruit sans cesse la vie, en faisant «guerre à la guerre», comme le dit Pie XII, pour combattre son ennemi qui est la mort.
Mais il y a paix et paix. Une est vie, l’autre est mort. «Je vous laisse la paix – dit Jésus – je vous donne ma paix, ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne». Celle du monde est fondée sur la guerre, celle du Christ est don de l’amour. A cet égard, la paix et la guerre naissent dans le coeur de chacun d’entre nous. Dans le monde, trop de peuples répètent encore avec les prophètes: «Nous avons attendu la paix et il n’y a aucun bien à espérer. Nous avons attendu le temps de la santé et du remède aux souffrances, mais ce sont de nouvelles peurs et perturbations qui arrivent. Nous avons attendu la lumière et nous voici encore dans les ténèbres… Nous avons attendu la justice et il n’y en a pas, la santé, et celle-ci est encore bien loin de nous». Civilisation et paix s’identifient, comme guerre et barbarie s’accompagnent. Aujourd’hui, il faut une prophétie – c’est-à-dire une vision d’amour et de rationalité – qui crie sur la tête des responsables les dangers imminents auxquels leur sottise – leur peur – peut nous exposer. Si dans le corps de l’humanité coule le sang du Christ, il nous libèrera du mal. A la ville de l’homme d’aujourd’hui, comme à la Jérusalem d’hier, Il continue à dire: «Oh si tu connaissais toi aussi – dès aujourd’hui – ce qui est utile pour ta paix!”. Dès aujourd’hui, parce qu’il n’y a plus de temps à perdre. Ce qui sert pour la paix, c’est la rationalité humaine avec la rationalité divine, qui est en substance la charité. Le sang de la Rédemption, qui nous rend consanguins du Christ et donc consanguins entre nous, nous pousse à recomposer la famille, la communauté, à arriver à l’unité. D’ailleurs, une unification universelle est en train de s’opérer: uniques et communs sont les idéaux de liberté, de justice, de paix qui aujourd’hui secouent et élèvent noirs et jaunes, prolétaires et travailleurs de tous pays et toutes conditions. Sur leur agitation, qui forme l’histoire dramatique de notre temps, l’invitation prophétique du Christ : «Que tous soient un !» devient de plus en plus pressante. Igino Giordani
Jan 10, 2012 | Non classifié(e)

Marisa Baù, focolarine italienne résidente en Suisse, n’a toujours pas été retrouvée. On a perdu sa trace depuis le 20 décembre dernier. Ces dernières semaines, les recherches ont été prises en charge par la police suisse de Fribourg, en contact avec les responsables du Centre des Focolari de Montet (Broye) – où Marisa vit depuis plus de 15 ans ainsi qu’avec ses proches.
Au niveau local, on a assisté à une grande mobilisation pour trouver le moindre indice qui puisse permettre de la retrouver. Les amis et connaissances patrouillent régulièrement dans les environs de Montet où Marisa aurait pu aller.
L’avis de disparition a été diffusé auprès des gardes forestiers, des associations de chasseurs, de pêcheurs, de randonneurs ou les ornithologues de la région de Fribourg. De même, les nombreux campings qui se situent aux abords du lac de Neuchâtel ont été alertés.

La nouvelle, comme on peut l’imaginer, a été répercutée dans le monde focolarino et parmi les amis et connaissances de Marisa. A travers les canaux officiels des Focolari sur les réseaux sociaux, s’est mise en action une chaîne de communion et de prière et des actions concrètes pour diffuser de façon capillaire tous les renseignements utiles pour mener les recherches. « Même en Suède, nous prions », “Rezamos por ella aquí en Berazategui, Argentina”; “De la Colombie, nous prions chaque jour. Nous demandons au Ciel avec foi !”; “Depuis l’Espagne, nous prions aussi pour qu’elle revienne”; “Tante Marisa, tu nous manques!”; “Je prie pour que ton ange gardien soit à tes côtés et pour que tu nous donnes un signe pour nous mener jusqu’à toi”; “Marisa … tu as suivi ton étoile, tu as parcouru les routes du monde en réalisant le rêve de ta vie : être au service du prochain, par amour. Maintenant c’est nous qui cherchons une étoile à suivre pour te retrouver.” Ce sont quelques uns des messages qui sont arrivés.
Le 20 décembre, Marisa qui, au moment de sa disparition, travaillait comme formatrice et responsable de production de l’atelier artistique du Centre, était à peine rentrée d’une semaine de travail au Brésil. Le matin de ce jour-là, elle décida de faire une promenade dans la campagne autour de Montet. Elle sortit vers 11h00 mais ne revint pas. Après une première recherche faite à l’heure du déjeuner par les personnes du Centre, la police fut avertie et commença les recherches à l’aide des chiens durant l’après-midi.
Renseignements sur Marisa Baù
Elle est née le 12.05.1963 et domiciliée à Montet (Broye).
Ses signes particuliers sont les suivants:
D’apparence maigre, 163 cm, cheveux mi-longs roux ondulés, yeux verts. Au moment de sa disparition, elle portait un manteau d’hiver noir avec une capuche, un jean, pull noir et des bottes. Elle s’exprime en italien et en français. Quiconque serait en mesure de fournir des renseignements utiles pour le retrouver est prié de contacter la Police Cantonale de Fribourg au numéro de téléphone suivant : +41 (0) 26 305 17 17 ou sur auprès de n’importe quel poste de Police (117/112).
Jan 8, 2012 | Focolare Worldwide
En partant de Rome, après 12 heures de vol vers l’Est, on arrive à l’ultime péninsule de terre ferme du continent asiatique: la Corée, “le pays du matin calme” comme on l’appelle aussi. Ce pays est l’unique au monde à être resté divisé entre Nord et Sud. La Corée du Sud, avec ses 48 millions d’habitants dont 12 millions dans la capitale Seoul, a accueilli le Mouvement des Focolari dans les années 60. Après l’ouverture du premier focolare en 1969, le Mouvement s’est rapidement diffusé sur toute la péninsule, touchant tous les âges et tous les milieux sociaux. On compte aujourd’hui 5 centres à Seoul, 2 à Daegu et un Centre de rencontres et de formation à Kyeonggido. Voici quelques échos qui peuvent donner une idée de la vie du Mouvement en Corée aujourd’hui.
Dialogue interreligieux. C’est une caractéristique typique d’un pays culturellement lié aux grandes religions, comme le Bouddhisme et le Confucianisme, avec une forte présence également des chrétiens. Signalons le dernier fait significatif en ce domaine : Han Mi-Sook, focolarine, membre de la Commission du dialogue interreligieux de la Conférence épiscopale coréenne (CBCK http://english.cbck.or.kr/), accompagné le vénérable Ja Seung, président du « Jogye Order » du bouddhisme coréen et le docteur GunDuk Choi, président de l’association du Confucianisme, à la rencontre d’octobre dernier à Assise à laquelle ils ont activement participé. Le président du Confucianisme et son collaborateur ont ensuite visité Loppiano, la cité-pilote internationale des Focolari et le Centre du Mouvement à Rome. « Je vous souhaite – a-t-il dit – que se réalise votre rêve : « que tous soient un » ».
Initiative sociale. Il s’appelle “Haengbok Maeul – le village du bonheur”. Il s’agit d’une activité mensuel qui va de l’avant depuis 8 ans pour aider les travailleurs étrangers, les réfugiés de la Corée du Nord (plus de 20.000) et beaucoup d’autres personnes qui sont dans le besoin. Le projet offre divers services d’assistance médicale, de nourriture et de logement, des coiffeurs, les cours de langue coréenne, etc. « Dans un premier temps – racontent les volontaires engagés dans le projet – les personnes étaient méfiantes mais, désormais, elles se sentent aimées et, peu à peu elles s’ouvrent et apportent elles aussi, à leur tour, des aliments à partager ».
Politique et économie. Le Mouvement politique pour l’unité (Mppu) en Corée, est né en 2004 à l’initiative d’un groupe de parlementaires qui se rencontrent régulièrement une fois par mois au sein du « Forum politique pour l’unité », depuis 2008. Il s’agit d’un groupe de recherche, reconnu par le Parlement. Son activité s’est élargie à un « Forum Social », ouvert aux journalistes, avocats, fonctionnaires, médecins, économistes qui se réunissent au Parlement tous les deux mois avec la participation de 30 personnes en moyenne. Parmi les activités promues par le Mppu, notons la campagne pour la « purification du langage », en 2010. Une centaine d’étudiant en journalisme, de différentes universités, a observé le langage des hommes politiques et des députés durant les sessions politiques, les interviews et les discours. Cette étude a été un stimulant pour les politiques afin qu’ils soient plus attentifs dans leur manière de parler et elle a été récompensée par l’attribution d’une bourse. Le Mouvement politique pour l’unité est aussi promoteur de 2 écoles pour de jeunes politiciens et étudiants intéressés : le programme prévoit 10 cours et un total de 58 étudiants y participent déjà.
Economie de Communion. Née en 1991 d’une intuition de Chiara Lubich, l’Edc a suscité un grand intérêt en Corée, non seulement auprès des entrepreneurs mais aussi chez beaucoup d’étudiants, chercheurs et professeurs d’économie. Actuellement il existe 8 entreprises qui adhèrent au projet de l’Edc en Corée. 4 autres sont très intéressées et veulent devenir des entreprises actives dans ce projet. 23 coréens ont participé au Congrès international de l’Edc au Brésil, à l’occasion du 20ème anniversaire du projet. Un fruit immédiat : la traduction en coréen du texte “New Financial Horizons: The Emergence of an Economy of Communion”, de Lorna Gold. Visite de Maria Voce. En janvier 2010, la visite de la présidente du Mouvement des Focolari et du coprésident Giancarlo Faletti a réuni environ 1.700 membres durant deux journées de connaissance réciproque, de mises au courant, d’approfondissement de la spiritualité de l’unité et de fête joyeuse. Tous deux ont pu rencontrer différents évêques et, au Parlement, quelques hommes politiques du Mouvement politique pour l’unité. Au sein de la communauté coréenne, le vœu que Chiara Lubich avait fait lors de sa visite de 1982 a été renouvelé. Elle avait en effet souhaité que cette nation soit une “véritable locomotive” pour tout le continent asiatique: un défi qui demande un engagement de chaque jour. [nggallery id=82]
Jan 8, 2012 | Focolare Worldwide
La communauté du Mouvement en Corée, en continuelle croissance, sentait la nécessité d’avoir un lieu où se former à la culture de l’unité et de la fraternité, où pouvoir se rencontrer et partager les expériences de l’Evangile vécu. Ainsi, en plus de la ‟Providence” arrivée en abondance, tout le monde s’est engagé dans différentes activités pour collecter des fonds et on a pu acquérir un terrain de 9779 m² pour construire le Centre Mariapolis selon les nécessités. Dans cet engagement, les plus actifs ont été les Gen 4, les enfants qui vivent la spiritualité du Mouvement, qui ont rempli avec fidélité leur tirelire, en faisant aussi des sacrifices. Le Centre Mariapolis ‟Marie Mère de Dieu”, qui se trouve environ à une heure de la capitale Séoul, a été inauguré en 1994 pour la joie de tous, en présence d’Aldo Fons Stedile, un focolarino de la première heure et proche collaborateur de Chiara Lubich. Depuis ce moment le Centre fonctionne à plein régime et sert surtout pour la formation des membres des Focolari. Chaque année environ 7 000 personnes participent aux différentes sessions et rencontres pour approfondir la spiritualité de l’unité. Le jour où la participation est la plus forte et la plus vivante est le 3ème dimanche du mois durant lequel le Centre est ouvert à tous les enfants et les jeunes, garçons et filles. Ils sont environ 200 chaque mois, accompagnés de leurs parents : la maison se remplit de leurs chants, de leurs rires et de leur habituelle vitalité. Une rencontre spéciale pour leurs parents a lieu en même temps et ce sont souvent les enfants qui suscitent leur intérêt pour la vie selon la spiritualité de l’unité.
Jan 4, 2012 | Focolare Worldwide
« Saute un repas et donne l’argent pour la Corne d’Afrique ! ». Les Jeunes pour un Monde Uni du Costa Rica ont lancé dans leur pays depuis quatre mois la campagne Skyp a Meal afin de recueillir des fonds pour cette région de l’Afrique, où plus de 12 millions de personnes vivent une situation dramatique à cause d’une sécheresse exceptionnelle.
Les jeunes ont organisé deux événements culturels auxquels ont participé musiciens et artistes très connus dans leur pays. Les deux événements ont été une combinaison de musique, de poésie, d’expériences personnelles et de créations audiovisuelles qui ont permis aux participants d’approcher la réalité de l’âme africaine. Skyp a Meal a eu comme inspiration principale le désir de collaborer pour construire un monde plus uni, et il a surtout voulu aimer concrètement l’autre avec l’envoi d’une aide financière obtenue par la vente des billets d’entrée pour les événements artistiques. « C’était une expérience vraiment insolite : l’excitation, l’enthousiasme, l’engagement, l’amour pour ce visage de Jésus crucifié et abandonné et la certitude de Sa présence entre nous ont été les ingrédients essentiels de la préparation, durant laquelle nous nous sommes rendus compte d’une magnifique réalité : ce n’était pas seulement nous qui aidions l’Afrique, mais aussi l’Afrique qui nous aidait ». La collaboration des différentes exploitations et organisations qui ont donné la nourriture, mis à disposition les infrastructures et la place sur les mass médias, nous a permis de diffuser l’initiative et rassembler les jeunes et les adultes qui s’identifiaient à cette cause. Tout ceci est devenu une occasion pour transmettre l’idée d’un monde uni.
Nous avons aussi commencé à construire un rapport direct avec les Jeunes pour un Monde Uni du Kenya qui nous écrivent : « Un grand merci pour Skyp a Meal, nous sommes enthousiasmés de savoir que le Costa Rica nous est uni pour affronter ces défis difficiles, qui signifient aussi une douleur pour l’humanité ».
Skyp a Meal n’est pas une activité de bienfaisance, mais une expérience d’enrichissement réciproque, de partage et l’opportunité d’entrer dans la culture africaine. Nous nous rendons compte qu’en partageant nos compétences avec « l’Autre » nous pouvons aller au-delà des distances et dépasser les différences, les séparations géographiques, ethniques, ou culturelles. Skyp a Meal nous rend conscients du fait que deux cultures complètement différentes peuvent être unies, se comprendre, et s’aider : « Moi je suis parce que nous sommes » (philosophie Unbutu). Nous sommes tous une partie de ce réseau mondial d’unité qui est en train de se tisser. C’est à nous de continuer à travailler pour construire une nouvelle humanité. Jeunes pour un Monde Uni du Costa Rica. Links: Twitter: skipamealcr Facebook: http://www.facebook.com/skipamealCR Correo electronic: skipamealcr@gmail.com Videos Youtube: http://www.youtube.com/watch?v=lJ2_22DADNM http://www.youtube.com/watch?v=q5ucQQqxLJ0 http://www.youtube.com/watch?v=VGm3S4Hp6_c
Déc 31, 2011 | Non classifié(e), Parole di vie
«Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu.» C’est à ce monde du Christ – nous dit saint Paul – que nous sommes non seulement appelés, mais auquel nous appartenons déjà. La foi nous dit que par le baptême nous sommes insérés en lui et que par conséquent nous participons à sa vie, à ses dons, à son héritage, à sa victoire sur le péché et sur les forces du mal : en effet, nous sommes ressuscités avec lui. Cependant, à la différence des personnes saintes qui ont déjà atteint le but, notre appartenance à ce monde du Christ n’est pas pleine ni totalement révélée ; et surtout elle n’est pas stable ni définitive. Sur cette terre, nous sommes continuellement exposés à des dangers, difficultés et tentations, qui peuvent nous faire chanceler, freiner notre parcours ou même le détourner vers des orientations erronées. «Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu.» On comprend alors l’exhortation de l’Apôtre : « Recherchez ce qui est en haut ». Cherchez à sortir, non pas matériellement, mais spirituellement de ce monde ; abandonnez ses règles et ses passions pour vous laisser conduire en toutes circonstances par les pensées et les sentiments de Jésus. « Ce qui est en haut » signifie la loi d’en haut, la loi du Royaume des Cieux, que Jésus a portée sur la terre et qu’il veut que nous réalisions dès maintenant. «Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu.» Comment vivre cette Parole de Vie ? Elle nous encourage à ne pas nous contenter d’une vie médiocre, faite de demi-mesures et de compromis, mais à conformer notre vie, avec la grâce de Dieu, à la loi du Christ. Elle nous pousse à vivre et à nous engager pour témoigner dans notre milieu des valeurs que Jésus a portées sur la terre : cela pourra être l’esprit de concorde et de paix, de service de chacun, de compréhension et de pardon, d’honnêteté, de justice, d’exactitude dans notre travail, de fidélité, de pureté, de respect de la vie, etc. Le programme, on le voit, est vaste comme la vie. Cependant, pour ne pas rester dans le vague, réalisons, au cours de ce mois, cette loi de Jésus qui les résume un peu toutes : en voyant dans chaque frère et sœur le Christ, mettons-nous à son service. N’est-ce pas cela qui nous sera demandé au terme de notre existence ? Chiara Lubich – Fondatrice des Focolari (1920-2008) (Cette Parole de vie a été publiée en avril 1988) N.B. Comme chaque année, du 18 au 25 janvier, on célèbre, en de nombreux pays du monde, la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, en d’autres, elle est célébrée à la Pentecôte. Le thème de cette année est tiré de la lettre de Paul aux Corinthiens : « Tous, nous serons transformés par la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ». (1 Cor 15, 51-58). La Parole de vie de ce mois nous semble en consonance avec le texte choisi.
Déc 28, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 27, 2011 | Focolare Worldwide
Nous reportons ici le témoignage de Hanaa Keisar, raconté à l’occasion de la remise du Premier Prix Mère Teresa de Calcutta en mémoire de Chiara Lubich, le 10 décembre 2011.
« En Egypte, comme vous le savez tous, cette année a été marquée par une étape spéciale et inattendue : l’écroulement du régime dictatorial. Presque un an après le premier vent d’espoir et de liberté, nous nous trouvons dans une phase délicate où règnent l’insécurité, le découragement, la grande crise économique et une grande peur du futur. Malgré ce scénario, nous avons constaté avec émerveillement comment Dieu nous aide à tisser une toile cachée, constituée de rapports vrais et fraternels. Alors qu’arrivent les nouvelles sur les journaux et à la TV d’attaques sanglantes contre des églises en différents endroits du pays ou d’actes de violence contre les foules des manifestants pacifiques de la place Tahir ; dans un quartier du Caire, nous avons travaillé ensemble, chrétiens et musulmans – tous animés de l’Idéal de l’unité que nous a transmis Chiara – pour un projet modeste mais symbole d’unité : le projet « J’appartiens… ».
Face à la méfiance, au désintérêt et à l’indifférence que connaissent tant d’égyptiens, le projet a pour but de redonner le sens de l’appartenance à son propre Pays en poussant les personnes à découvrir ses richesses culturelles et embellir les coins délaissés et sales. Ainsi est née – promue par l’artiste égyptien Elham Naguib – l’idée de peindre des murs pour exprimer la fraternité, la paix, l’harmonie et sensibiliser ainsi à l’engagement civique. Nous nous sommes lancés durant 2 jours, avec 40 jeunes et adultes, à couvrir le mur d’une école dans un quartier populaire et pauvre, sur le thème « Nous avons le droit de rêver ! ». Nous étions à 18 mois de la révolution du 25 janvier. Même si tout était en règle, la matin suivant, nous est arrivé l’ordre de la commune d’effacer le dessin, sans aucune explication. C’était une petite flamme qui s’éteignait.
Et aujourd’hui, dans cet post-révolution, le responsable d’un quartier nous appelle précisément pour réaliser une fresque durant ces jours où ont lieu de nouveaux troubles place Tahir. Armés de la seule conviction que la fraternité est possible entre tous, nous avons commencé le travail en y associant peu à peu tous les habitants du quartier : des enfants, des jeunes et des anciens, des ouvriers et des avocats, des musulmans et des chrétiens.
La fresque, initialement prévue pour 60 m, s’est allongée au fur et à mesure que les passants, émerveillés, s’arrêtaient pour peindre avec nous, heureux de pouvoir donner ainsi leur contribution pour la fraternité et l’égalité. Ce n’était pas tant la fresque qui importait, même si cela comptait aussi, mais le témoignage que l’on donnait à travers le fait de la réaliser tous ensemble.
“« Votre initiative est la campagne la plus réussie pour redonner vie et beauté à notre ville », s’est exclamé un monsieur. Un des candidats au nouveau parlement, revenant de la place Tahir, nous a défiés en disant : « Vous pensez que vous allez changer l’Egypte avec votre belle peinture ? ». Ce sont les personnes du quartier elles-mêmes qui lui ont répondu : « Ça, c’est ce que nous pouvons faire. Le changement de l’Egypte, nous le commençons à partir de là ! ».
On cherche à opérer un changement de mentalité, comme cela est en train d’arriver aussi avec un autre de nos projets qui s’adresse à des jeunes travailleurs mineurs, pour leur rendre leur enfance perdue et leur dignité. Nous avons aussi assisté à un véritable changement dans leur comportement : d’indisciplinés et agressifs qu’ils étaient, ils sont devenus des garçons capables de se respecter et de s’aimer dans leurs différences. Tous sont musulmans et sans avoir besoin de se dire comment vivre le rapport entre chrétiens et musulmans, la fameuse « règle d’or » se vit entre tous : « Fais aux autres ce que tu voudrais que l’on te fasse à toi-même ». (H.K. – Egypte)
Déc 25, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 24, 2011 | Focolare Worldwide
Avertissement : toutes les informations géocodifiées figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets représentés (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systèmes de localisation ou de navigation peuvent être imprécis ou erronés pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.
Déc 24, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 24, 2011 | Non classifié(e)
Déc 24, 2011 | Non classifié(e)
Déc 24, 2011 | Non classifié(e)
Déc 24, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 24, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 24, 2011 | Non classifié(e)
Si aujourd’hui je devais quitter cette terre et qu’une dernière parole m’était demandée pour exprimer notre idéal, je vous dirais, sûre d’être comprise de façon exacte : « Soyez une famille. » Certains parmi vous souffrent-ils parce qu’ils traversent des épreuves spirituelles ou morales ? Ceux-là, comprenez-les comme une mère, davantage même qu’une mère. Éclairez-les par la parole ou par l’exemple. Ne leur laissez pas manquer de la chaleur de la famille, faites-la grandir même autour d’eux. Certains parmi vous souffrent-ils physiquement ? Qu’ils soient vos frères préférés. Souffrez avec eux. Essayez de comprendre leurs douleurs jusqu’au fond. Faites-les participer aux fruits de votre vie apostolique, afin qu’ils sachent qu’ils y ont contribué plus que d’autres. Certains parmi vous sont-ils proches de la mort ? Imaginez d’être à leur place et faites pour eux tout ce que vous voudriez que l’on fasse pour vous, jusqu’au dernier instant. L’un de vous se réjouit-il d’une conquête ou d’autre chose ? Réjouissez-vous avec lui, pour que son réconfort soit sans ombre de tristesse, que son cœur ne se referme pas, mais que la joie soit de tous. L’un de vous part-il ? Laissez-le partir, non sans avoir empli son cœur d’un seul trésor : le sens de la famille, pour qu’il l’emporte là où il doit aller. Ne faites jamais passer une activité quelle qu’elle soit, ni spirituelle ni apostolique, avant l’esprit de famille qui doit vous unir aux frères avec qui vous habitez. Et là où vous irez porter l’idéal du Christ, pour agrandir la famille immense de l’Œuvre de Marie, vous ne pourrez faire mieux que de chercher à créer avec discrétion et prudence, mais surtout avec décision, cet esprit de famille. L’esprit de famille est plein d’humilité, il désire le bien des autres, ne s’enorgueillit pas. En somme, il est la charité véritable et entière. Bref, si je devais vous quitter, je laisserais en fait Jésus en moi vous répéter : « Aimez-vous les uns les autres… afin que tous soient un ». Chiara Lubich
Déc 23, 2011 | Non classifié(e)
« Meilleurs vœux à tous ceux qui vivent pour que l’humanité soit une vraie famille!
Que la Parole vécue soit l’étoile qui annonce et invite à la rencontre avec Jésus au milieu de nous dans un Noël perpétuel. »
Maria Voce (Emmaus)
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Déc 23, 2011 | Focolare Worldwide
Je travaille depuis 2008 dans une ONG. J’ai commencé en coordonnant une zone sous la supervision de la directrice exécutive. A la fin de 2010, je pars en vacances et à mon retour j’apprends que cette personne a donné sa démission et on me demande d’assumer sa charge. Quand je commence, je trouve certaines choses en suspens et, parmi celles-ci, l’une assez délicate. Concrètement, il s’agissait tout simplement d’un vol, étant donné que durant les années 2007 et 2008, l’ex directrice avait soustrait les taxes fiscales des salaires des employés de l’ONG sans les reverser ensuite à l’Etat. Ainsi l’amende que nous devions payer s’élevait à environ 75.000 dollars, ce qui correspondait à une somme énorme pour notre organisation. L’ex directrice, peut-être pour se couvrir, avait versé sur le compte de chaque employé une certaine somme correspondant à ce qui leur avait été soustrait de leur salaire, gardant en revanche pour elle la part que l’organisation aurait dû payer à l’Etat. Chacun de nous a reçu ces sommes sans en connaître l’origine et nous en avons été surpris et contents. Moi, par exemple, j’ai vu arriver 12.000 dollars sur mon compte, en plus de mon salaire. Bien que satisfait dans un premier temps, ma conscience me disait qu’il y avait quelque chose de douteux là-dedans et j’ai donc pensé restituer cet argent supplémentaire. J’ai pris contact avec des avocats pour savoir comment gérer la situation et ils m’ont conseillé de falsifier les documents, y compris le contrat de travail des employés, etc., parce que, selon eux, l’Etat ne comprendrait jamais une telle situation et exigerait de toutes façons le paiement de l’amende. J’ai, malgré tout, voulu être cohérent jusqu’au bout avec mon choix de vie de vouloir construire une société plus juste. Qu’aurait fait Jésus à ma place ? – me suis-je demandé. Certainement, il serait allé à contre-courant. Ainsi je me suis décidée à agir en conséquence et à inviter mes collègues à faire de même.
J’ai dit que la première chose à faire était de restituer l’argent qui ne nous appartenait pas et d’écrire au Ministère des Finances en expliquant clairement ce qui était arrivé et en demandant l’annulation de l’amende. A ma grande surprise, tous les collègues ont été d’accord et nous avons fait cette démarche. Pendant ce temps, l’ex directrice, même si elle avait déjà quitté le Pays pour un autre travail, m’a fait savoir qu’elle était très en colère contre moi et jugeait exagéré de vouloir restituer l’argent à l’Etat. Elle ne comprenait pas ma décision et disait que cela allait détruire l’esprit d’équipe construit durant toutes ces années. Mais, pour moi et pour les autres collègues, cela signifiait être cohérents avec nos devoirs, certains que Dieu – qui voit tout – nous aiderait. Après trois mois de contacts et d’audiences avec le Ministère des Finances, nous avons reçu avec joie la nouvelle de l’annulation de l’amende. Les fonctionnaires avaient été frappés par notre honnêteté et par notre volonté de restituer l’argent dû à l’Etat. Nous avons touché du doigt la réponse de Dieu à ceux qui l’aiment et cherchent à être cohérents avec les valeurs chrétiennes. Récemment, nous avons dû présenter le bilan de notre ONG. Le Conseil Fiscal en a conclu que notre organisation était une référence aussi pour les autres ONG, du fait de sa transparence dans la gestion et pour la façon dont nous affrontions ensemble les problèmes. A. G. – Luanda – Angola
Déc 20, 2011 | Focolare Worldwide
Déc 20, 2011 | Focolare Worldwide
“Maintenant, c’est notre tour”. “Ce sera une grande fête, un événement historique”. « Une étape importante dans la formation des nouvelles générations en Afrique ». Ainsi les jeunes du Mouvement des Focolari de l’Afrique présentent-ils le “Congrès Gen panafricain” qui se tiendra dans la cité pilote des Focolari au Kenya, connue sous le nom de Mariapoli Piero, du 27 au 31 décembre 2011. Les racines. “La récente lettre apostolique de Benoit XVI “Porta Fidei” et le prochain synode des évêques sur la nouvelle évangélisation – disent les jeunes des Focolari – nous ont fortement interpellés. Nous sentons d’une importance vitale de répondre au défi déjà lancé par Jean-Paul II dans l’Exhortation Apostolique post-synodale « Eglise en Afrique », c’est-à-dire la nécessité de l’inculturation et sa priorité pour un enracinement réel de l’Evangile en Afrique ». C’est la première fois que le Mouvement Gen promeut sur le continent africain un événement de ce type, avec des jeunes provenant de 15 pays de l’Afrique sub-saharienne, et parmi les plus engagés, les Gen, garçons et filles. Environ 200 jeunes, de 19 à 30 ans, se retrouveront dans un climat de fête mais aussi de réflexion pour approfondir l’héritage de l’Evangile vécu, la spiritualité de l’unité que Chiara Lubich a laissée aux jeunes. « Chez nous aussi – se demandent les Gen africains – les jeunes, toujours plus et rapidement absorbés par la mentalité matérialiste, sont-ils encore capables de faire des choix radicaux et forts ? » Ojectif. Le projet, dont le Congrès panafricain fait partie, s’étend sur une année et inclut un programme de formation sur place et des journées de rencontres pour l’annonce de l’Evangile vécu, rassemblant le plus grand nombre possible de jeunes. En conclusion un séminaire se tiendra dans le Centre international des Focolari et culminera lors d’une audience avec le Saint Père, la visite sur les lieux des martyrs à Rome et une immersion au cœur de la chrétienté. Enfin, l’évaluation sur place et des congrès locaux permettront d’enrichir la communauté chrétienne de l’expérience vécue et de proposer de nouveaux projets. Défi. Réunir au Kenya 200 jeunes de pays aussi éloignés les uns des autres pourrait sembler un objectif irréalisable. Comme le dit James : « Pour la plupart, nous sommes étudiants et ceux qui travaillent ont des emplois mal rétribués ». C’est pour cela que les Gen travaillent, depuis l’année dernière, pour recueillir les fonds nécessaires pour les longs voyages, de manière que – grâce à une grande communion des biens – chaque région puisse être représentée.
A Nairobi, le 28 novembre, le Congrès a été présenté au Nonce Apostolique, l’archevêque Alain Paul Lebeaupin, qui a parlé aux Gen de l’Exhortation apostolique Africae manus que le Pape a personnellement remise au peuple africain lors de son dernier voyage au Bénin et dans laquelle il invite les jeunes à ne pas se laisser décourager et à ne pas renoncer à leurs idéaux. « L’avenir est dans les mains de ceux qui savent trouver des raisons fortes pour vivre et espérer (…), il est entre vos mains » ‘Benoît XVI, n.63 Exhortation apostolique Africae munus). Maria Voce, présidente des Focolari, a envoyé aux Gen de l’Afrique, un message dans lequel elle dit, entre autre: « Si vous maintenez toujours la présence de Jésus parmi vous, durant ces jours, il y aura une explosion de joie et de vie nouvelle parmi tous les Gen qui participeront. Alors allez de l’avant, avec courage et enthousiasme ! Mettez l’amour à la base de tout et chaque petite chose acquerra une signification profonde et deviendra une pierre supplémentaire pour la croissance du Mouvement Gen en Afrique ». [nggallery id=80]
Déc 17, 2011 | Focolare Worldwide
Gaudence, volontaire des Focolari, est engagée dans sa paroisse St-Michel (Bujumbura) où il y a beaucoup de pauvreté. De nombreuses initiatives ont été menées mais les pauvres sont toujours là et sont même de plus en plus nombreux. Elle s’adresse alors à Françoise, qui fait partie d’une association locale du Mouvement des Focolari (CASOBU) qui cherche à répondre aux nécessités de la population et à contribuer à la réconciliation entre les diverses ethnies. Elle s’occupe, en particulier, des projets de microcrédit communautaire et en fait connaître les résultats positifs. La méthode de ce microcrédit consiste, en effet, à constituer des « groupes d’épargne et de crédit » qui trouvent en interne les ressources nécessaires, en apprenant à gérer sa propre situation économique. Pour Gaudence s’ouvre une nouvelle perspective et, ensemble, ils s’adressent au curé, peu convaincu au début. Le jour où le projet est présenté aux pauvres de la paroisse, Françoise reste surprise du nombre important de personnes âgées dans un état de pauvreté totale. Mais la perplexité de l’assistance est évidente. « Comment pouvons-nous épargner si nous n’avons rien ?”, demandent-ils. Malgré le scepticisme général, le curé encourage tout le monde à essayer. Trois groupes de 25 personnes chacun sont constitués et les rencontres de formation commencent. «Nous continuons à répéter que nous ne donnerons pas d’argent – racontent-elles – et que les prêts devront provenir des petites sommes épargnées ». Tous ne comprennent pas. Un jour où ils se sentent plus découragés que d’habitude, ils déclarent : « Explique nous encore une fois la méthode, puis nous nous confierons à Jésus parce que nous le faisons seulement pour Lui ». Les rencontres se poursuivent avec des hauts et des bas mais, étonnamment, au fur et à mesure que le cours progresse, des talents et des forces cachées viennent en évidence. Même ceux qui n’avaient d’autres perspectives que de mendier devant une église réalisent les premiers investissements productifs. «Pendant quelques mois – raconte Françoise – j’ai dû me faire remplacer pour la formation parce que j’étais occupée par les préparatifs de mon mariage. De nombreuses personnes de St Michel sont venues me féliciter, avec les yeux illuminés par la joie : ils n’étaient plus pauvres ! Ils m’ont raconté le succès de leurs petites activités ». Une dame âgée m’a dit avec fierté: “Je n’ai plus besoin de l’aide de la Claritas, tu peux donc la donner à quelqu’un d’autre; parce que désormais j’ai demandé un prêt que je vais ensuite rembourser. Je pense agrandir mon petit étal de fruits et légumes ». Six mois seulement sont passés et déjà 90 personnes ont spontanément renoncé à l’aide de la Claritas qui pourra ainsi en aider d’autres. «Nous étions incrédules par rapport à tout ce qui est arrivé. Beaucoup de ceux qui ont vécu cette expérience étaient parmi les plus pauvres et les plus âgés. Nous nous sommes rappelés que nous avions demandé à Jésus de prendre soin de ces personnes et nous avons réalisé que la réussite du projet avait été son œuvre ». Actuellement CASOBU soutient le microcrédit communautaire à Bujumbura, dans les quartiers de Kinama, Cibitoke et Kamenge, mais le cercle s’élargit. Une autre paroisse, dans la zone nord, veut commencer cette expérience Il s’agit d’un des nombreux projets soutenus par l’Ong non gouvernementale des Focolari ‘Actions pour un monde uni” (AMU).
Déc 15, 2011 | Focolare Worldwide
Radicalité, communion et spiritualité : voilà ce que les jeunes religieux désirent pour leur future vie consacrée. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée la veille du 5ème Congrès sur la Vie Consacrée. Ce congrès s’est tenu à Rome le 3 décembre dernier, à l’initiative de femmes et hommes consacrés de Rome, du Mouvement des Focolari, en collaboration avec l’Institut de théologie Claretianum. Deux points étaient à la base de l’enquête. L’un positif et l’autre négatif sur la vie consacrée: “Je voudrais que la vie consacrée que je vis soit plus… Je voudrais que la vie consacrée que je vis soit moins…”. Pour la dimension négative, sont ressortis le refus du formalisme et la dénonciation de l’activisme. C’est en fonction des résultats de cette enquête, qu’a été choisi le thème du congrès – “Saints ensemble” – en proposant comme voie de sainteté commune, la spiritualité de communion. Les interventions en salle ont été variées: celles de l’archevêque João Braz de Aviz, préfet de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et Sociétés de Vie Apostolique, le Recteur de l’Université pontificale Urbaniana, le père Fabio Ciardi des Missionnaires Oblats de Marie Immaculée, à qui a été confié le thème: «La spiritualité de Communion, voie de sainteté». Cela s’est poursuivi par une série de témoignages vécus racontés par des religieux et des religieuses. A la fin Lucia Abignente du Centre Chiara Lubich est intervenue pour présenter un bref excursus historique sur la sainteté du peuple dans la pensée de Chiara Lubich et introduire deux courts films.
La seconde partie du Congrès a commencé par un témoin d’exception, Chiara Luce Badano, proclamée bienheureuse le 25 septembre de l’année dernière. Ce sont les Gen – les jeunes du mouvement des Focolari – qui l’ont présentée. Née en 1971, Chiara Luce a été une contemporaine: “avec sa vie – explique Tiziana Longhitano sfp – elle nous a dit que la sainteté est possible aussi aujourd’hui, qu’elle est possible aussi pour nous. Chiara Luce apparait l’expression d’un chemin vécu ensemble. Elle n’est pas devenue sainte toute seule : ses parents l’ont accompagnée. D’autres amis ont participé à son cheminement. Ils ont été entraînés dans la réciprocité de l’amour trinitaire”. «Vous êtes un vrai signe de Dieu pour le monde et pour nous consacrés – a dit un participant à la fin du congrès – votre témoignage est contagieux pour les jeunes et pour tous ceux qui ont l’opportunité de vous connaître».
Déc 14, 2011 | Senza categoria
Noël étant par la plupart considéré comme une des plus grandes fêtes, plus somptueuse que sacrée, il est bon de revenir sur quelques aspects authentiques de cet événement. Il existe un contraste abyssal entre la naissance d’un puissant de la terre, telle que la rêvait et la réalisait le monde antique, et la naissance obscure, ignorée de Jésus; un contraste qui indique déjà l’originalité infinie, incroyable, d’un Christ-roi, qui naît d’une pauvre femme, dans une étable, dans le froid et la nudité. Rien à voir en vérité avec un Dieu. Ainsi le début de sa révolution ne revêt pas l’aspect de l’orgueil mais de l’humilité, pour entraîner au ciel les fils de Dieu, à commencer par ceux qui mangeaient et dormaient à même le sol: les esclaves, les sans travail, les étrangers: la lie de la société. Avec cet enfant, naît la liberté et l’amour. Voilà l’immense découverte. L’amour universel qu’il enseigne vise à anéantir un système de relations fait en grande partie de pouvoir politique excessif, d’abus d’autorité, d’usure oisive, de mépris du travail, de dégradation de la femme, d’envie destructrice, comme base sur laquelle le régime s’implantait écrasant des millions d’esclaves, c’est-à-dire d’êtres sans droits, de vrais morts vivants. Logiquement, pour les personnes insérées dans un tel système, cette annonce est une folie qui conduit en prison et à l’échafaud. Il le sait : « Vous serez haïs par toutes les nations à cause de mon nom”. Bienheureux les pauvres et ceux qui se font pauvres pour aider ceux qui sont dans la misère. « Bienheureux vous qui avez faim maintenant… mais gare à vous, les riches ». Imaginez la rage et combien sont scandalisés ceux pour qui l’argent avait toujours représenté le bien suprême et la bénédiction de Dieu, ceux-là qui se tuaient et tuaient les autres pour posséder toujours plus d’hectares de terre, déclenchaient toutes sortes de troubles démagogiques, attrapaient mal au ventre et risquaient la crise cardiaque simplement par souci d’enfler leur capital. “Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent… A qui te donne une gifle, tends-lui l’autre joue… Donne à qui te demande et ne réclame pas à celui qui t’a emprunté de te rendre ton bien… Il a été dit aux anciens : tu ne tueras point et celui qui tue sera passible de jugement. Mais moi je vous dis : celui qui se met en colère contre son frère sera passible de jugement… ». La maxime paraissait contraire à l’honneur des guerriers et des industries belliqueuses, alors que ne pas se fâcher contre son frère équivaut à mettre fin aux combats, aux factions et à la violence. Cette simple phrase ferait de la société – pauvres de nous – un lieu de cohabitation pacifique. La vie, dans la paix, permettrait de faire de chaque jour un nouveau Noël. C’est cela la révolution du Christ : nous faire continuellement renaître contre la malédiction de la mort. Ainsi le plus grand commandement – a-t-il dit – est d’aimer l’homme; qui équivaut à aimer Dieu. Aimer l’autre jusqu’à donner la vie pour lui plutôt que de le haïr au point de le tuer. Voilà, en bref, le sens du nouveau Noël de l’humanité, qui lui est accordé pour remonter vers Dieu. Révisions du passé, fin des guerres, des passions destructrices, de l’avarice ; et commencement de l’amour universel, qui fait « de tous, une seule chose », et n’admet aucune divisions de castes, de classes, ou de tendances politiques… Avec sa vie et sa mort, Jésus prêche et enseigne la vie. Mais les mauvais ne veulent pas la vie : ils veulent la mort. Et pour cela, ils ont œuvré intensément, aujourd’hui avec les armes atomiques, l’intoxication écologique, l’anarchie dans la distribution du pétrole et des vivres, préparant ainsi la fin de l’humanité. Beaucoup s’illusionnent eux-mêmes avec des mythes. Ils aiment la paix et conçoivent des traités de guerre ; ils cherchent l’égalité économique et avivent les contrastes avec la lutte des classes, déchaînent toutes sortes de désordres et de grèves inutiles qui ne font que compliquer la vie des gens du peuple. Aujourd’hui, comme dans les années 20, ils appellent de leur vœux un régime soi-disant « fort » , croyant ainsi pouvoir vivre en toute tranquillité. Logiquement, Noël se célèbre aussi avec le panettone, s’il aide à susciter l’amour; mais il se célèbre surtout avec la réconciliation, qui met fin aux maladies de l’esprit et redonne la santé. Il se célèbre en remerciant le Seigneur et Marie, qui ont souffert pour nous enseigner et nous aider à mettre fin à notre propre souffrance. in: «Città Nuova», 1974, n.24.
Déc 13, 2011 | Focolare Worldwide
Deux semaines de conférence de l’ONU sur les changements climatiques. Quel est le bilan ?
A Durban, on a abouti in extremis à un modeste compromis: la conférence a duré un jour de plus que prévu et n’a pas produit un nouvel accord engageant pour les pays, en reportant la rédaction à 2015 pour une entrée en vigueur en 2020. Ce résultat confirme la tendance générale des dernières négociations internationales sur le climat : une situation d’impasse. Nous assistons, à l’échelle globale, à une scène qui ressemble à une querelle fraternelle : tous attendent qui va faire le premier pas pour en sortir. Le protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre, reconduit jusqu’en 2015, est insuffisant autant parce qu’il fixe des objectifs limités que parce que les Pays les plus polluants n’y adhèrent pas. Certains grands pollueurs « historiques » voudraient que ce soient les Pays dits émergeants qui réduisent leurs émissions. Malgré tout, je reste optimiste : je crois que l’humanité trouvera une solution. Certains Pays ont déjà compris l’importance stratégique des sources d’énergies renouvelables. Dans ce contexte, l’Union Européenne s’inscrit de façon positive, avec le plan “20 20 20” (d’ici 2020, réduction des gaz à effet de serre de 20%, de la consommation d’énergie de 20% et passer à 20% de nos besoins énergétiques en énergies renouvelables. N’y a-t-il pas le risque que ces décisions désavantagent les Pays émergeants. Le risque existe. En effet, certains soutiennent la réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais en se plaçant aussi du côté des Pays émergeants, où une grande partie de la population est encore sans électricité et sans eau courante. Il faudrait soutenir le développement des énergies propres et se demander ; pourquoi les Pays riches ne veulent-ils pas céder leurs brevets dans ce domaine ? Pourquoi exportent-ils des industries polluantes ? Parmi ceux qui soutiennent cette position, il y a aussi l’Eglise Catholique. A Durban étaient présents des négociateurs de 190 Pays qui cherchent de grands accords entre les Etats. Et au niveau local, pouvons-nous faire quelque chose ? Oui, certainement. L’engagement au niveau personnel, les choix de consommation et la façon dont nous votons aux élections, un style de vie plus sobre, tout cela constitue des actions importantes. En outre EcoOne cherche à élaborer une réflexion également sur un nouveau rapport entre personne et nature. Pouvez-vous préciser ? Quels sont les propositions d’EcoOne pour un style de vie plus durable ? La proposition d’EcoOne trouve racine dans la pensée de Chiara Lubich. Que nous enseigne Chiara? Il ne s’agit pas tant de trouver des techniques plus modernes pour économiser l’énergie, mais d’avoir un regard nouveau sur la nature. Elle nous a fait cueillir la présence de Dieu sous chaque chose. Elle nous a fait aussi comprendre la fraternité universelle, c’est-à-dire la fraternité avec les autres peuples au sein de chaque génération et entre générations, pour répondre aux questions « Quelle planète laisserons-nous à nos enfants ? Quel air respirerons-nous demain ? ».
Cette réflexion sur un rapport renouvelé entre l’homme et la nature nous amène à dépasser un anthropocentrisme excessif, c’est-à-dire celui de l’homme dominateur qui détruit la nature pour l’argent mais aussi à aller au-delà d’une conception où la nature est au centre de tout, au point de considérer la personne humaine uniquement comme un perturbateur du cosmos. Nous croyons que la réponse réside plutôt dans le don de soi, dans la personne qui vit le don de soi avec ses semblables et avec la nature dont il ne se sent pas le propriétaire mais l’administrateur et le protecteur, parce qu’elle lui a été confiée par Dieu. Luca Fiorani, chercheur à l’ENEA et professeur en écologie et en éducation environnementale à la LUMSA, est le coordinateur international d’EcoOne, une initiative culturelle promue et soutenue par des enseignants, des chercheurs et des professionnels qui œuvrent dans le secteur des sciences environnementales, avec le souci d’enrichir la connaissance scientifique d’une lecture humaniste et sage des problèmes d’environnement. En 2010, il a publié pour Città Nuova, avec Antonello Pasini, « Le réchauffement de la planète. Comprendre le débat sur les changements climatiques ».
Déc 12, 2011 | Focolare Worldwide
Lonavla est un endroit réputé pour son climat agréable sur les hauts plateaux du Dekkan, à environ deux heures de voiture de Mumbai. Les 60 spécialistes sont là pour le IVème Symposium hindou-chrétien. L’initiative a débuté en 2002 à Castelgandolfo, un an après la visite de Chiara Lubich en Inde et ses rencontres avec le monde universitaire et gandhien de l’immense nation asiatique. Il s’agissait d’une première. A cette époque, le Mouvement des focolari, déjà actif depuis une dizaine d’années dans le domaine interreligieux, n’avait jamais eu l’occasion d’affronter le point de vue académique et théologique avec des fidèles de religions et traditions différentes. Depuis 2002, ensuite, se sont succédées des initiatives académiques avec des bouddhistes, des juifs et des musulmans, à Rome et en différentes parties du monde. La découverte et la valorisation du milieu universitaire dans le dialogue entre fidèles de diverses croyances, bien qu’il ne doive devenir ni prioritaire ni exclusif, a toutefois acquis un rôle plus central pour une vraie connaissance de la spiritualité, de la caractéristique des rituels et de l’éthique de l’autre. Pour la première fois aujourd’hui, universitaires de tradition propre de l’Inde et partenaires chrétiens auront la possibilité de se rencontrer en Inde, où le dialogue est riche et innovateur depuis des siècles et capable même de parcourir des chemins éprouvés en ces moments difficiles comme ceux que nous vivons. La caractéristique de l’expérience que la soixantaine de participants se proposent de réaliser, est de ne pas se limiter à un exercice universitaire, mais d’allier vie et idées. Le titre de l’évènement – « Lire, interpréter et vivre les Ecritures pour réaliser la paix et la fraternité universelle » – offre des idées vitales qui seront toutefois approfondies aussi intellectuellement. Parmi les chrétiens, en plus des représentants du Mouvement des focolari de l’Inde, seront présents des membres de l’Ecole Abbà – le centre d’étude – ainsi que des membres du Centre du Dialogue interreligieux des Focolari. Du côté hindou, les participants seront gandhiens, engagés sur une ligne sociale et pratique, en tant que professeurs universitaires affiliés à différentes prestigieuses universités.
Déc 11, 2011 | Non classifié(e)

Tout commence après le Noël de 1980, lorsque Chiara Lubich, en traversant le centre d’une grande ville, reste consternée devant les vitrines illuminées, “pleines de gnomes, de pères Noël et de fées ». Mais où est Jésus ? Celui que l’on fête à Noël est totalement absent, éclipsé par mille lumières colorées, des traineaux et des cadeaux très coûteux qui remplissent les vitrines élégamment décorées. Ainsi prend naissance ce texte : «Ils ont chassé Jésus »: « Dans mon cœur l’incrédulité puis presque la rébellion: ce monde riche a totalement détourné Noël de son sens et il a chassé Jésus ! »
Les Gen 4, garçons et filles – les enfants du Mouvement des Focolari – répondent à l’invitation de Chiara Lubich de ramener Jésus dans le monde. Chaque année, dans ces centaines de villes du monde entier, ils préparent avec leurs amis, des petites statues en plâtre de l’enfant Jésus qu’ils offrent ensuite un peu partout. Sur les places, dans les écoles, sur les marchés pour lui trouver une maison et réchauffer le cœur de beaucoup en ce jour où Il vient au milieu de nous.
Nombreuses sont les expériences…
A Cordoba, en Argentine, le papa d’une Gen 4, qui fait partie du Renouveau charismatique est resté très touché par le texte de Chiara “Ils ont chassé Jésus”, disant: “Cette femme a eu une grande inspiration et nous ne pouvons pas laisser passer l’occasion de donner Jésus, c’est de cela dont a besoin la société d’aujourd’hui”. Tout de suite il a commencé à travailler dans sa paroisse pour rassembler d’autres personnes autour de l’action “Navidad Solidaria” (Noël solidaire). Ainsi, divers groupes du Renouveau ont préparé 150 petits, le groupe des Scouts 300, l’Ecole Catholique 300 et les Gen 4, aidés par de nombreuses autres personnes, en ont fabriqué 450. Au total, ils ont pu offrir 1200 petits Jésus.
A Scafati, près de Naples, les Gen 4 ont écrit une lettre au maire pour lui demander de pouvoir les proposer devant la Mairie. Le maire les a reçues, a demandé qu’on lui raconte l’histoire et a bien volontiers donner son autorisation. C’est lui qui a acheté le premier “petit Jésus”.

Porter le bonheur dans le monde
Beaucoup sont touchés par l’amour des enfants. Les Gen 4 d’un village toscan sont allés faire du porte à porte pour offrir l’Enfant Jésus aux familles. Un monsieur un peu froid ouvre la porte et quand les enfants lui disent qu’ils sont les Gen 4 et qu’ils sont là pour lui offrir Jésus, il répond sèchement : « Cela ne m’intéresse pas ; je suis athée ! ». « Qu’est-que ça veut dire athée ? », demande Lorenzo. Et le monsieur, touché: “Je ne crois pas dans les mêmes choses que toi, mais moi aussi je veux faire un acte d’amour ! », et il prend tout de suite un « petit Jésus ».
Comme tous les ans, de nombreuses personnes, qui reçoivent cette figurine de l’Enfant Jésus, donnent spontanément quelque chose pour soutenir les activités des Gen 4. Cette année, tous les fonds récoltés seront envoyés en Afrique. Comme le disent les Gen 4 dans leur poster : « Nous, les Gen 4, voulons porter le bonheur dans le monde”, et plus loin: « Jésus, qui est présent en chacun de nos pauvres, tu n’auras plus à souffrir, tant que nous serons là ».
Avec cette vidéo, nous vous souhaitons un Bon Noël !
Déc 10, 2011 | Focolare Worldwide
STRAMING INTERNET: http://www.mpv.org/mpv/download/STREAMING/Streaming2.html
«Aimer, donc, aimer, aimer, aimer. Parce que la vie, chaque vie, chaque étape de la vie, demande de l’amour ». Ainsi parlait Chiara Lubich dans ce palais des Sports de Florence, où le 17 mai 1986, avec Mère Teresa de Calcutta, elle avait été appelée à donner un témoignage lors de la journée « Toute vie demande l’amour » Aujourd’hui encore on rappelle le “droit à la vie”, comme premier et fondamental parmi tous les droits humains. C’est aussi le sens du prix européen du Mouvement pour la Vie (portant le nom de Mère Teresa), décerné cette année en mémoire de Chiara Lubich pour la contribution donnée par les Focolari du monde entier, à la cause de la vie. Parvenu à sa troisième édition, le prix a été institué lors du 60ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, signé le 10 décembre 1948. Remis pour la première fois à Strasbourg à la mémoire du grand généticien, le professeur Jérôme Lejeune, il veut être une reconnaissance à qui a rendu un témoignage particulièrement généreux et efficace à la dignité humaine, à l’amour et à la vie et a ainsi contribué de manière exemplaire à construire une véritable culture des droits de l’homme. Pour le recevoir, la présidente des Focolari Maria Voce se rendra le 10 décembre au Capitole de Rome, en présence d’Ennio Antonelli, président du Conseil Pontifical pour la Famille, du maire de Rome, du Président de la Commission des Affaires constitutionnelles du Parlement européen, du ministre hongrois des Affaires sociales et de la famille, d’autres personnalités civiles, religieuses et universitaires et de représentants de mouvements pour la vie de 13 pays européens. Au cours du programme seront présentés quelques témoignages sur le thème du « génie féminin » et des extraits de Chiara Lubich seront lus. «Quand Dieu est venu sur terre, il a porté l’amour – écrivait Chiara en 1986. Lui, créateur de la vie et initiateur d’une Vie nouvelle encore plus importante, savait ce qu’il fallait pour la maintenir : il fallait l’amour. Et, à la fin de la vie, lui-même nous jugera uniquement sur l’amour. L’amour est donc très important. Sortons alors de ce stade avec l’intention de faire de notre vie un acte d’amour continuel envers chaque prochain et de communiquer ce désir au plus de gens possible. Nous contribuerons ainsi à bâtir cette civilisation dont on parle souvent : la civilisation de l’amour ».
Déc 8, 2011 | Non classifié(e)
« La nouvelle me réjouit et m’honore en raison de la confiance dont font preuve le pape et le Conseil Pontifical. Cette nomination m’engage à faire que ma vie et celle de tous ceux qui sont reliés à moi dans le mouvement des Focolari soit évangélisée, et par là-même, évangélisante. Je suis consciente que beaucoup de personnes n’auront jamais l’occasion de lire l’Évangile autrement que par notre vie. » Ainsi s’est exprimée Maria Voce à l’annonce de sa nomination, ce 7 décembre, jour anniversaire qui marque historiquement la naissance du mouvement des Focolari en 1943. Les nouveaux consulteurs du Conseil Pontifical pour la promotion de la Nouvelle Évangélisation sont au nombre de 15. Ce dicastère pontifical a été institué récemment. En octobre dernier, il a organisé la première rencontre internationale : « Nouveaux évangélisateurs pour la nouvelle évangélisation ». Ce Conseil a pour but de « promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où a déjà résonné la première annonce de la foi et où sont présentes des Églises de fondation ancienne, mais qui vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte ‟d’éclipse du sens de Dieu”, qui mettent au défi de trouver des moyens adaptés pour proposer à nouveau la vérité pérenne de l’Évangile du Christ ».
Déc 7, 2011 | Non classifié(e)

Soundtrack Italien © Charisma Productions (UK)
J’ai toujours eu une foi forte et en plus de la foi, il y avait aussi l’amour de Dieu. Mais ce que je connaissais de Lui c’était, un peu comme tout le monde, qu’il était lointain, au-delà des étoiles. Le coup de foudre a eu lieu lorsque j’avais 23 ans, lorsque ce charisme a commencé à se manifester. Vous avez épousé Dieu… Dieu parle à travers les circonstances, les personnes, les rencontres, les événements. Je me rappelle que j’étais à la maison, j’étudiais. Maman voulait toujours que j’étudie, elle ne voulait pas que je perde de temps à autre chose qu’à étudier. Alors que mes deux petites sœurs qui étaient plus jeunes que moi faisaient beaucoup d’autres choses. Un jour il faisait très froid. Or nous étions plutôt pauvres, alors qu’auparavant nous avions vécu dans l’aisance, mais en raison des circonstances, maintenant… Bref, maman a dit : « il faudrait aller chercher du lait. » Il fallait toujours aller chercher du lait dans une bouteille, à un endroit situé à un kilomètre et demi de la maison. Et mes petites sœurs, la première dit « Moi, je n’y vais pas, il fait froid, trop froid. » Et l’autre : « moi, non plus ». Moi, j’avais déjà compris qu’il était important d’aimer, je l’avais déjà compris, bien avant notre Idéal, et j’ai pensé : « Je fais un acte d’amour, j’y vais. » Alors j’ai dit à maman : « Maman, j’y vais ». J’ai pris la bouteille et je suis partie sur la route vers l’endroit où je devais me rendre et à mi-chemin, j’ai eu comme l’impression, une simple impression, comme si le ciel s’ouvrait et j’ai entendu au-dedans de moi, « Donne-toi toute à moi, donne-toi toute à moi » et là, j’ai compris que c’était l’appel. Alors, je suis allée à chercher le lait, et je suis rentrée, sans rien dire à personne. J’ai écrit à mon confesseur qui m’a répondu : « Viens m’en parler » En ce temps, l’usage était de faire, comme on dit, l’avocat au diable, de montrer toutes les difficultés. Il m’a dit : « Vous resterez toute seule, si vous voulez vous consacrer à Dieu, vous resterez seule, vos frères et sœurs se marieront, ils auront beaucoup d’enfants et vous, vous resterez seule. » J’ai répondu « Tant qu’il aura un tabernacle je ne serai jamais seule. » Il a consulté alors un prêtre très âgé, de ceux qui ont beaucoup d’expérience, et il m’a donné la permission de me consacrer tout de suite à Dieu pour toute la vie. Ce jour-là, je suis allée dans une église où il avait préparé un petit banc où je devais me mettre pour assister à la messe. J’avais à l’époque un missel, tout petit, tout beau. Et je me rappelle qu’avant de prononcer « Je suis toute à toi » j’ai compris ce que j’étais en train de faire. C’était comme si derrière moi, un pont s’écroulait ; je ne pouvais plus retourner en arrière Je me rappelle que j’ai versé une larme sur le missel. Et pourtant j’ai fait mon vœu, enfin plutôt j’ai épousé Dieu. Puis je suis rentrée à la maison, j’avais cette impression : tu as épousé Dieu ; tu peux tout attendre de lui… Et moi, j’attendais quelque chose de grand, mais je n’aurais jamais imaginé, naturellement, un mouvement comme celui-là qui désormais dépasse toutes les forces humaines. Je me rappelle que la nuit, on m’avait dit de veiller, de prier, mais il me semblait que c’était un genre d’exercice qui n’était pas fait pour moi. Je suis restée éveillée seulement deux heures devant un crucifix. Le lendemain, rentrant chez moi, après ce vœu, j’ai acheté trois œillets rouges. Ma mère m’a demandé « Mais où vas-tu ? » « À une cérémonie ». Je sentais qu’il ne fallait pas le dire. De fait, l’Évangile dit que tous ne comprennent pas, seulement ceux qui sont appelés comprennent. Puis, à ce moment-là je donnais des leçons à mes compagnes et à elles, au contraire, je l’ai dit tout de suite. Parce qu’elles me voyaient tellement heureuse : « mais qu’as-tu Chiara ? ». Alors, je leur ai raconté, et elles ont dit : « Mais nous aussi ». Peu après, elles se sont préparées. C’est ainsi qu’a commencé le mouvement. Mais grâce au vœu que j’ai prononcé, ce fut comme la première pierre qui a été plantée, solide, pour toujours. Extrait de : Face à face – Chiara Lubich et Sandra Hoggett (1ère partie) Rocca di Papa, 18 avril 2002
Déc 6, 2011 | Focolare Worldwide
Professeur Callan, présentez-nous Claritas?
« Claritas est une revue en ligne, en langue anglaise, qui cherche à développer une culture de l’unité d’une manière académique et approfondie. Les articles sont revus par des pairs (peer review) pour en assurer la qualité, mais surtout, comme cela se fait pour Nuova Umanità en langue italienne, ces articles veulent explorer toute la réalité à la lumière de cette unité capable d’engendrer un monde nouveau. Elle n’est pas seulement au service d’un milieu culturel spécifique dans le monde mais elle offre la possibilité à tous ceux qui pratiquent l’anglais, de s’exprimer dans cette langue. Pour favoriser la participation de tous, et en particulier de ceux qui ont moins de ressources économiques, cette revue est gratuite, même si, pour couvrir les dépenses, nous demandons – à ceux qui peuvent le faire – de s’abonner comme cela se fait pour d’autres revues du même type. » Pouvez-vous nous expliquer le fonctionnement et l’utilité de la méthode du « peer-review »? « En pratique, une fois qu’un article est accepté par le directeur pour être éventuellement publié, il est envoyé, pour avis, à d’autres personnes compétentes dans le sujet dont il est question. Ces personnes, habituellement, sont membres de la rédaction. Cette évaluation peut aussi se révéler être un vrai service pour l’auteur, en ce sens qu’un article peut être considéré comme intéressant mais nécessiter quelques corrections pour le rendre publiable ; des améliorations appropriées lui seront donc suggérées. La rédaction est composée principalement de personnes issues d’instituts universitaires du monde entier. » Claritas est une revue transdisciplinaire, pourquoi cette approche ? “Parce que si l’un des aspects de l’unité amène à respecter, et même mettre en valeur, la diversité des disciplines, il reconnaît aussi que chacun peut enrichir l’autre. Chaque discipline a sa propre autonomie mais aucune ne se suffit à elle-même. Claritas s’adresse à tous ceux qui veulent participer au débat qui se développe autour du projet de l’unité et son objectif est de contribuer, par une réflexion intellectuelle de bon niveau, à promouvoir et diffuser la culture qui naît de ce charisme de l’unité. » Quel est son lien avec le Mouvement des Focolari? “La culture de l’unité que Claritas veut exprimer naît du charisme porté par le Mouvement des Focolari. Claritas est donc une expression culturelle de ce Mouvement, mais on ne doit pas nécessairement en faire partie pour écrire dans ses pages ou pour y trouver quelque chose d’utile et peut-être d’éclairant. »
Comment est née l’idée de cette revue? «Sa ligne éditoriale est basée sur celle que l’on trouve également dans Nuova Umanità, mais Claritas s’adressera aux zone anglophones. Concrètement, auparavant il y avait deux débats parallèles, l’un au sein de Nuova Umanità qui reconnaissait l’importance de publier des articles en ligne et en anglais, et l’autre, aux Etats-Unis, où l’on sentait la nécessité d’une expression linguistique adaptée à la communauté scientifique un peu partout dans le monde et qui, heureusement, avait déjà trouvé des moyens concrets pour la réaliser. Le 12 mars 2012 sortira le premier numéro. Peut-on avoir dès maintenant une idée de son contenu? «Nous publierons un texte de Chiara Lubich de 1961 où elle raconte son expérience du “Paradis”. C’est un texte fort avec de nombreux prolongements possibles et des implications culturelles. Il y aura au moins un article pour en préciser le contexte et un autre qui examinera la pensée anthropologique contenue dans l’expérience de Chiara. Par ailleurs, il y aura deux articles sur la politique : l’un traitera des limites du pouvoir politique et l’autre concernera les rapports internationaux. Il y aura aussi des articles qui toucheront le dialogue interreligieux, en particulier avec les Juifs et les Bouddhistes. Enfin, touchant le champ très large qui intéresse la revue, nous présenterons des recensions de livres variés – y compris hors du contexte culturel de langue anglaise, comme un texte par exemple qui traite de la « fraternité » du point de vue Sud-Américain. » Nous adressons nos meilleurs vœux à la revue Claritas!
Déc 5, 2011 | Non classifié(e)
«Je viens d’un village de campagne et j’ai emménagé à Rome depuis peu. L’arrivée dans une aussi grande ville m’a fait rencontrer des réalités très différentes de celles auxquelles j’étais habitué.
C’était difficile pour moi de voir un jeune quémander quelque pièce ou bien des personnes plongées dans des conteneurs chercher quelque chose à manger. Ce n’est pas nouveau, plutôt des scènes vues et revues de nombreuses fois dans les rues ou à la télé. Mais quand on se trouve face à face avec ces situations, quelque chose change et on a la possibilité de trouver sa propre mesure pour vivre selon l’Evangile. Rentrant un de ces soirs chez moi, je me suis arrêté pour parler avec un jeune. Il avait 23 ans, plus ou moins mon âge. Il m’a parlé de ses enfants. L’un d’eux devait subir une opération et les économies n’étaient pas suffisantes. Il m’a parlé du loyer de 150 euros par mois à payer pour ne pas devoir dormir, avec sa femme, sur la banquette arrière d’une voiture. Et encore des difficultés pour trouver un travail. Peut-être l’histoire habituelle, peut-être les excuses habituelles, pour grappiller quelques pièces, ai-je pensé. Mais il y avait quelque chose qui me poussait à aller plus loin. Je lui ai alors dit que je l’aurais aidé à trouver un travail, que les prochains soirs je l’aurais invité à dîner et que je l’aurais hébergé chez moi si le propriétaire l’avait mis à la porte. Je ne savais pas très bien ce que je disais, mais les mots venaient du cœur. Je me demandais: qu’est-ce que je peux faire, moi, si petit, entré depuis peu dans la réalité romaine? Arrivé chez moi, j’ai prié demandant l’aide au Père. Deux jours après, je reçois un mail qui parlait d’une rencontre pour des jeunes étrangers recherchant du travail. Voilà la réponse, voilà un signal clair! J’ai tout de suite envoyé un message au jeune, avec qui nous avions échangé nos numéros de téléphone, en lui donnant cette nouvelle. Plusieurs fois il m’est arrivé de rentrer tard chez moi à cause de moments semblables et de m’entendre demander par mes colocataires : ‘mais pourquoi parles-tu avec ces personnes ? Qu’est-ce que ça peut te faire ? De toute façon, ça ne sert à rien…’ C’est possible qu’à eux j’aie donné une réponse superficielle, mais ce que j’ai compris a été une vraie révolution. J’ai changé ma façon de faire parce que ‘chaque chose est pour Jésus’. Et si on se laisse travailler par Jésus, si on Le choisit à la base de notre vie, surtout ce Jésus, qui sur la croix, a souffert pour nous tous, alors c’est Lui-même qui nous fait être un autre Lui dans les coins sombres et dans les souffrances de la société. » (E.P. – Italie)
Déc 5, 2011 | Non classifié(e)
Ensemble jeunes et adultes, ensemble italiens et brésiliens, allemands ou coréens, africains et chiliens. Ensemble musulmans et chrétiens. Le défi à relever consiste encore aujourd’hui à abattre les barrières et démontrer qu’à travers nos différences évidentes, nous pouvons offrir un message d’espérance. « Nous sommes ensemble, c’est la plus grande réalité de notre vie. L’unité est là : entre les générations, entre les peuples. Sans jamais perdre de vue l’horizon : le monde uni ». C’est Maria Voce, la présidente des Focolari, qui le rappelle au plus de 400 jeunes provenant de 14 pays de 4 continents, rassemblés pour le rendez-vous annuel durant lequel s’élaborent les pistes de travail pour la branche des jeunes du Mouvement. Chantier Genfest, Parole de Vie, la proposition culturelle de Sophia, les défis des Eglises sont quelques uns des points abordés. La représentation internationale est due particulièrement aux Ecoles Gen de la cité-pilote de Loppiano (Italie) et Montet (Suisse), mais il a aussi ceux qui ont traversé l’océan et parcouru de longues distances précisément à cette occasion: du Chili, du Venezuela, de l’Algérie. Est aussi présent Bilal, un jeune musulman venu d’Oran, preuve vivante d’une fraternité construite ensemble. « C’est un congrès très important pour moi, parce que c’est l’occasion d’être là avec de nombreux chrétiens. C’est un pas vers le monde uni ».
La matinée du 2 décembre a été très vivante, avec un dialogue d’une heure et demie entre cette représentation internationale des jeunes et la présidente Maria Voce, qu’ils préfèrent appeler directement « Emmaüs ». Et ils se comprennent très bien. « Cela a été un moment très particulier, durant lequel Emmaüs nous a fait voir encore une fois l’importance de la relation entre les générations et combien les rapports entre elles produisent vraiment de nombreux fruits », raconte Livia Beatriz, du Brésil. “Dans la culture vietnamienne, quand une personne plus âgée dit quelque chose, les plus jeunes doivent la suivre. Je suis contente de partager pleinement ce qu’elle nous a dit aujourd’hui : faire les choses ensemble, qu’il n’y a pas de hiérarchie, que nous n’avons pas besoin de parler tellement mais de témoigner l’amour de Dieu », affirme Mara du Vietnam. Mitti vient de Turin et étudie l’ingénierie biomédicale. Durant ces jours, il a compris que pour réaliser un projet pour l’Italie, il faut repartir des relations humaines, bien mises à mal dans la région où il vit. Paolo est un ingénieur en mécanique de Séoul, très heureux de connaître tant de personnes nouvelles et de faire des expériences concrètes. Jacopo, de Terni, a 20 ans, est un futur architecte : “Emmaüs a été fantastique parce qu’elle est toujours très simple et va à l’essentiel, parce que ce qu’elle dit est toujours très clair et dit les choses comme elles sont ». Mais quelle corde sensible a-t-elle touchée, et pourquoi est-elle autant en phase avec ces jeunes? “Nous devons avoir avec les autres la même attitude que Dieu a vis-à-vis de nous – a-t-elle dit – Dieu pourrait nous convaincre tous, il pourrait nous mettre les écouteurs sur les oreilles pour nous dire à chaque instant quoi faire, mais nous deviendrions des robots télécommandés, au contraire il nous laisse libre d’aimer, comme Lui-même est libre. C’est ainsi que nous grandissons et que nous nous réalisons. Dieu nous fait ce don ». Un don de liberté. [nggallery id=77]
Déc 4, 2011 | Non classifié(e)
Jusqu’à sa mort, son approbation et sa bénédiction accompagneront le Mouvement. Ainsi par exemple, quand s’est multiplié le nombre de jeunes qui voulaient faire partie du focolare, en laissant leur maison et leurs biens, l’évêque put constater que cela ne pouvait se faire qu’avec l’accord des parents. Il accepta donc de mettre fin à toutes les rumeurs. Pour Chiara et ses premières compagnes, l’existence et l’importance de l’Église étaient une réalité primordiale. Avec le temps, la spiritualité de l’unité porta à concevoir l’Église essentiellement et fondamentalement comme communion. Chiara a écrit en 2000 : « Une parole de l’Évangile nous toucha d’une façon particulière. Elle est encore de Jésus : “Qui vous écoute (c’est-à-dire les apôtres), m’écoute” (Lc 10,16) […]. Le charisme nous introduisait d’une manière toute nouvelle dans le mystère même de l’Église, en vivant nous-mêmes comme une petite Église. En anticipant de plusieurs années la définition de l’Église communion donnée par le Concile, la spiritualité de l’unité nous faisait expérimenter et comprendre ce que signifie être Église et le vivre avec une plus grande conscience. Et nous comprenions qu’il était logique qu’il en fût ainsi, à cause de la présence du Christ parmi nous. « A force de vivre avec le feu, nous devenions feu, et à force d’avoir Jésus au milieu de nous, nous devenions d’autres Christ. Saint Bonaventure a dit : “Là où deux ou trois sont réunis au nom du Christ, là est l’Église”. Et Tertullien : “Là où trois [sont réunis], même si ce sont des laïcs, là est l’Église”. Par le Christ au milieu de nous, qui nous fait Église, voici que naît en nous tous une vraie passion pour elle. Et de cet amour naissait une nouvelle compréhension d’elle où tout pour nous prenait vie : nous comprenions les sacrements de manière nouvelle. Les dogmes s’éclairaient. Cette conscience d’être Église, sur la base de la communion d’amour qui nous unit et de notre appartenance à sa réalité institutionnelle, nous faisait nous sentir à notre aise et expérimenter sa maternité même dans les moments plus difficiles ».
Déc 3, 2011 | Cultura
Nous avons appelé « lettres à la France » les lettres envoyées par Toussaint Louverture à Étienne Laveaux, gouverneur français de la colonie de Saint-Domingue, entre 1794 et 1798. Toussaint est un Noir né esclave dans la colonie, qui adhère au mouvement de rébellion de 1791 et en devient le chef. Laveaux est un militaire de carrière, qui devient gouverneur en 1793, le moment le plus critique, lorsque l’île, rongée de l’intérieur par deux années de guerre et de destructions, est attaquée par les Espagnols et les Anglais.Commence entre les deux hommes une collaboration : la France républicaine, assaillie par les deux monarchies, est défendue par les anciens esclaves en armes. Toussaint vit une situation paradoxale : il a compris que les idées en faveur de la libération des esclaves ne pouvaient venir que de la France et les esclaves, après s’être insurgés contre elle pour se libérer, doivent à présent la défendre.Mais Toussaint nous explique aussi le contraire.
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