Krasnoyarsk
Chelyabinsk
Semaine de prière pour l’unité 2012
Approfondir les connaissances réciproques, échanger des rapports nouveaux entre chrétiens de différentes Eglises et promouvoir le style de vie oecuménique caractérisé par les connaissances réciproques, échanger des rapports nouveaux entre chrétiens et promouvoir le style de vie oecuménique caractérisé par le “dialogue de la vie” inhérent à la spiritualité de l’unité: de nombreuses occasions pour vivre tout cela durant la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens. La devise de cette année, c’est: “Tous, nous serons changés … dans la victoire … par notre Seigneur Jésus Christ” (Première lettre aux Corinthiens 15,51-58). Nous poursuivrons par quelques brèves nouvelles.
Italie – Beaucoup voient dans la Parole de vie du mois de janvier, qui suggère la façon de vivre la devise de la Semaine, un instrument précieux de sensibilisation oecuménique. A Modène, elle a été distribuée à toutes les personnes présentes à une célébration, suscitant immédiatement des échanges animés. A Biella, les participants à une réunion qui concluait la Semaine ont écouté avec enthousiasme la proposition visant à mettre à disposition pour les baptêmes des différents Eglises présentes sur le
territoire – Vaudoise, Roumaine-Orthodoxe et Russe-Orthodoxe – l’antique Baptistère qui se trouve à côté de la cathédrale catholique, monument du Xème siècle, érigé par des fidèles de l’Eglise encore indivise, érigé avant les multiples divisions. Cela répond au souhait de voir l’utillisation du Baptistère pour toutes les églises multiplier les occasions de rencontre et la connaissance réciproque entre les différentes communautés. A Bari, le groupe oecuménique, qui est actif toute l’année, a, pour la Semaine, organisé une série de moments de prières dans différentes églises catholiques et évangéliques et, pour la première fois, dans une communauté pentecôtiste – la Christ Victory Church – formée surtout de fidèles d’origine africaine. Avec eux, se sont établis des rapports qui vont au-delà de la prière, concrètement, avec des aides pour des visites médicales, par la récolte de vêtements etc.
France – La célébration oecuménique de Lyon – préparée par le Comité diocésain pour l’oecuménisme et le Comité des responsables d’églises de Lyon – a été retransmise par France 2 et en direct par la radio française. Les paroles du Cardinal Barbarin ont confirmé le désir de travailler pour l’unité: “.Ne perdons pas de temps à nous lamenter sur les divisions du passé ou du présent, et faisons tout pour en éviter de nouvelles dans le futur… Lançons-nous hardiment dans l’œuvre de transformation que la Résurrection rend possible”.
Equateur – De Quito, on nous raconte l’expérience d’un choeur oecuménique dirigé par une prêtre anglican: «Une expérience de fraternité qui, grâce à la passion commune pour le chant et pour le dialogue, a fait naître des rapports profonds et s’est rapidement transformée en témoignage d’unité très fort. Outre les Focolari, en font partie des membres de l’Eglise épiscopale, du mouvement Jean XXIII, de la famille salésienne etc. Le choeur accompagne tous les ans les célébrations de la Semaine de prière et d’autres initiatives oecuméniques. Ces journées-là, justement, les choeurs ont décidé de participer au concours “Groupe musical du 50° anniversaire de la Coopération Fraternelle Munich (Bavière) – Equateur”. Nous espérons donc que tous, y compris en dehors des frontières nationales, acquièrent, la certidude de l’unité pleine et visible».
En conclusion de la Semaine de prière, Benoît XVI a constaté les « signes positifs » de la «fraternité retrouvée» et d’un « sens partagé des responsabilités » face aux défis du monde. Il a rappelé en outre comment «la présence du Christ ressuscité nous appelle, nous tous, les chrétiens, à agir ensemble pour la cause du bien. Unis dans le Christ, nous sommes appelés à partager sa mission”. Les nouvelles internationales de retrouvailles fraternelles et de joie le confirment.
San Jose, CA
San Francisco, CA
Tucson, AZ
Honolulu, HI
Madera, CA
San Diego, CA
Gibì et DoppiaW : les bandes dessinées de Walter Kostner sont en ligne
Ils sont apparu à la télévision, dans les kiosques, les librairies et, surtout, dans les agendas et dans les poches de bon nombre d’entre nous, sur les cartes de vœux envoyées et reçues par petits et… grands. Et maintenant ils ont débarqué sur le web. Gibì et DoppiaW ont ouvert un site, où tous peuvent trouver un espace de réflexion sereine grâce à des écrits de l’auteur, des jeux et des chants, des lettres et des expériences d’éducateurs, de jeunes et d’enfants. Mais ce sont les cases de la BD les éléments les plus importants : comme des fenêtres sur leur vie, les brèves histoires de Gibì et DoppiaW nous permettent de les accompagner sur un chemin extraordinaire et à la portée de tous ; avec pour ingrédients de l’humour, de la stupeur et de l’innocence.
Gibì et DoppiaW sont en effet nés ainsi, de l’idée d’un éducateur qui cherchait comment aider un adolescent qui vivait un moment difficile. Comment le toucher sans être paternaliste ? Ayant de la facilité en dessin, voici l’idée : mettre sur papier un dialogue et des aventures entre deux clowns comme excuse pour transmettre une espérance qui avait toujours raison d’être. Le reste appartient à l’histoire.
Pour la valeur pédagogique et éducative de leurs aventures, Gibì et DoppiaW sont devenus les protagonistes de quelques projets pour les écoles en Italie et ensuite dans de nombreux pays dans le monde. Depuis plus de cinquante ans, Grazia Honegger Fresco est une des auteures les plus influentes d’ouvrages dans le domaine éducatif : en 2006, elle a publié Gibì et DoppiaW dans « il Quaderno Montessori » (une revue éducative trimestrielle) et a déclaré : « Ce sont des personnages très efficaces (…). Il y a la spiritualité et aussi le divertissement, il y a la joie de vivre (…). Ils semblent être une grande richesse pour les personnes ». Comme les meilleurs films, qui en noir et blanc témoignent de leur âge, mais ne le montrent pas du tout, les deux personnages sortis de la vie et de la plume de Walter Kostner ont aussi grandi ces dernières années sans jamais devenir grands. Ils portent très bien le poids des ans et des histoires, grâce à la sagesse dont ils font cadeau, mais aussi grâce aux rires sains que leur compagnie provoque habituellement chez ceux qui les lisent et les rencontrent. Par un savant équilibre entre silence et mots, ces deux clowns peuvent parfois aussi devenir dérangeants : avec leur sincérité effrontée et la légère ironie, Gibì et DoppiaW bouleversent notre vie tranquille et nous poussent à nous rapprocher du prochain de façon concrète et à trouver dans chaque difficulté de la vie le côté positif.
Benoît XVI : la lumière de Chiara Badano :
C’était le dimanche 5 février, à l’Angélus. Avant la prière à Marie, le pape a consacré sa réflexion à l’Évangile du dimanche, le passage où Jésus guérit des malades. « Même face à la mort – commente le pape – la foi peut rendre possible ce qui est humainement impossible. Mais la foi en quoi ? En l’amour de Dieu. Voilà la vraie réponse, et le mal est irrémédiablement vaincu ». « De même que Jésus a affronté le Malin avec la force de l’amour qui lui venait de son Père, nous aussi, nous pouvons affronter et vaincre l’épreuve de la maladie en gardant notre cœur immergé dans l’amour de Dieu. » C’est à ce moment que le pape a rappelé l’exemple de Chiara Luce Badano, jeune fille de Sassello qui faisait partie du Mouvement des Focolari et que l’Église a proclamée bienheureuse le 25 septembre 2010. Le pape a nommé Chiara Luce parmi « les personnes qui ont supporté des souffrances terribles parce que Dieu leur donnait une sérénité profonde ». Le pape porte dans son cœur la bienheureuse Chiara Badano « fauchée dans la fleur de l’âge – a-t-il dit à l’Angélus – par un mal incurable : tous ceux qui allaient la voir recevaient d’elle lumière et confiance ! Cependant, dans la maladie, nous avons tous besoin de chaleur humaine : pour réconforter une personne malade, une proximité sereine et sincère compte plus que les paroles ».
Ce n’est pas la première fois que Benoît XVI cite l’exemple de Chiara Luce pour proposer aux communautés chrétiennes un exemple de confiance en l’amour de Dieu. Il l’avait déjà fait à Palerme où il avait demandé aux jeunes de mieux la connaître : « Une courte vie », avait-il dit, durant laquelle elle a su donner « un message étonnant ». « Dix-neuf années pleines de vie et de foi. De douleur aussi, pour les deux dernières, vécues dans la foi et dans la joie qui venait de son cœur empli de Dieu ». C’est avec cette lumière dans le cœur que Benoît XVI a rappelé à l’Angélus du 5 février la journée mondiale du malade que l’Église célébrera samedi prochain 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes. Les parents Interview vécu comme une lumière claire sur la maladie
Inde : un pays continent
L’Inde, sous-continent de plus d’un milliard 170 millions d’habitants, pourrait bientôt dépasser la Chine en termes de population. Un pays à la croissance rapide, parmi les plus grandes économies mondiales, et en même temps avec un taux élevé d’analphabétisme, de pauvreté et de malnutrition. Une grande diversité religieuse, à majorité hindoue avec 80 % et 2,3 % de minorité chrétienne. On comprend pourquoi, parmi les dialogues les plus développés par les Focolari dans cette nation, il y a justement le dialogue interreligieux, en particulier avec le monde hindou. Le Mouvement des Focolari est présent en Inde depuis 1980. Aujourd’hui, il y a des centres des Focolari à Mumbai, Bangalore, Goa et New Delhi qui promeuvent différentes activités : Mariapolis, rencontres mensuelles pour adultes, familles et jeunes. Dans différentes villes – Vasai, Pune, Panjim, Margao, Vasco, Trichy – il y a des groupes actifs de personnes qui adhèrent à l’esprit des Focolari.
Différents microprojets sociaux fleurissent autour des communautés du Focolare pour l’éducation des enfants, pour la promotion humaine de la femme et comme soutien aux familles en difficulté, aussi avec les soutiens à distance : les plus connus sont « Ilanthalir » (jeunes pousses en langue Tamil) dans le sud de l’Inde et à Mumbai « Udisha » – « Le rayon de soleil qui annonce une nouvelle aube ». Nés pour « montrer une réponse concrète à la pauvreté qui nous entoure », ils comprennent aujourd’hui environ 2400 enfants en tout, ainsi que leur famille. Ils se sont particulièrement engagés à diffuser les valeurs de la fraternité universelle dans le monde des adolescents en sensibilisant des jeunes de toutes les religions lors de différentes manifestations, aussi au niveau international. En 2009, le Supercongrès – rendez-vous traditionnel des Jeunes pour un monde uni – s’est tenu précisément à Coimbatore, accueillant en Inde des adolescents du monde entier. Il y a aussi beaucoup de microréalisations, racontées lors de la récente réunion d’Humanité Nouvelle (Mumbai, septembre 2011). Parmi les participants, un médecin de Goa qui a donné vie à une clinique mobile, la Prabhu Prasad Clinic, en mettant ensemble les services de différents médecins, avec un champ d’action et de soin qui va des personnes âgées aux enfants. Chiara Lubich a visité l’Inde plusieurs fois, dans le cadre du dialogue avec les frères hindous, après avoir connu, à travers la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix, Dr Aram, fondateur de Shanti Aram. En 2001, à Coimbatore (Tamil Nadu), elle reçoit le Prix « Défenseur de la Paix » de la part de Shanti Ashram et du Mouvement Sarvodaya. Elle y retourne ensuite en 2003 où, au Centre de culture indienne Bharatiya Vidya Bhavan, comme il lui a été demandé, elle communique sa vocation spécifique à l’unité et à la fraternité universelle. Ont suivi et continuent : tables rondes, conférences, échanges de visites et de nombreux symposiums, dont le dernier en décembre 2011. Des occasions de dialogue, de pas en avant dans la construction de rapports de fraternité vraie avec le monde hindou, comme en témoigne, par exemple, le docteur Vijaya Bhatia, professeur de Yoga, qui est intervenue lors du 4e symposium hindou-chrétien « Lire, interpréter et vivre les Écritures pour réaliser la paix et la fraternité universelle ».
Un idéal de vie qui se concrétise au quotidien, comme pour cette jeune de Mumbai qui a préféré donner à une personne dans le besoin son propre argent récolté avec difficulté pour payer une facture médicale très élevée. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque le même soir elle reçoit un appel : c’était l’administration de l’hôpital qui, pour une erreur de calcul, lui devait 300 roupies ! C’est l’expérience de vivre l’Évangile qui se reflète non seulement dans la sphère personnelle et privée, mais aussi dans le social. Les statistiques peuvent effrayer, mais en visant à être « le changement que tu veux voir dans le monde », comme l’enseignait Gandhi, les semences de fraternité continuent à grandir.
Inde, comment je vis la Règle d’Or
Je m’appelle Vijaya Bhatia, je suis hindoue et j’adhère à l’esprit du Mouvement des Focolari depuis 1988. Le contact avec Chiara Lubich m’a aidée à mieux comprendre ma religion. Il m’a rendue plus généreuse dans le partage des pensées, des biens matériels et de tout ce que j’ai, mais, à ma grande surprise, quand je donne quelque chose, je reçois le centuple. J’en ai déjà fait l’expérience plusieurs fois. Comme lorsque j’ai donné à une femme deux de mes nouveaux vêtements et, le jour suivant, j’ai reçu trois habits de ma famille. En 2005, ma maison a été inondée à cause de fortes pluies. En rentrant, je ne savais pas quoi faire : je n’avais pas assez d’argent pour acheter une nouvelle maison ! À quelques pâtés de maison, il y avait la maison de ma cousine, qui a aussi subi des dommages, mais moins graves. J’ai pensé : je ne peux rien faire pour ma maison, mais au moins je peux l’aider. J’ai donc téléphoné à des membres de ma famille en les invitant à contribuer : nous avons récolté 50 000 roupies. Elle n’en croyait pas ses yeux… et moi non plus : quelques jours plus tard, j’ai reçu, d’une source anonyme, le double de l’argent nécessaire pour ma maison ! Une nuit, durant l’hiver, j’étais dans mon lit bien au chaud, quand je me suis rendue compte qu’il y avait de nombreux travailleurs à la journée qui dormaient dehors, au froid. Je n’ai pas réussi à trouver le sommeil. J’ai pensé à la règle d’or : « Fais aux autres ce que tu voudrais qu’on te fasse ». Le jour suivant, je suis allée acheter des couvertures pour ces personnes. J’ai choisi les meilleures et plus moelleuses, au lieu des dures bon marché. Puis j’ai vu qu’il y avait aussi beaucoup d’enfants. Je suis allée au magasin où ils s’approvisionnaient et j’ai demandé au commerçant s’ils avaient acheté du lait. Le propriétaire m’a dit qu’ils l’ont acheté pour les plus petits, mais pas pour les enfants plus âgés. J’ai donné de l’argent au propriétaire du magasin pour qu’il puisse donner du lait à tous. Cela dure depuis plus de trois ans maintenant.
Un jour, une patiente est arrivée, une femme hindoue qui souffrait de dépression, de tension élevée, d’insomnie, de ballonnement, etc. En écoutant son histoire, j’ai compris que ses problèmes ont commencé le jour où sa fille a épousé un jeune musulman. Elle l’a rejetée depuis lors. Je peux comprendre la souffrance de cette femme. Lorsque j’étais petite, nous avons tout perdu suite à la partition de l’Inde et du Pakistan. Nous avons dû quitter notre maison au Pakistan et venir en Inde. Mais moi, avec le temps, j’ai compris que nous ne pouvons pas vivre en alimentant dans notre cœur la haine éprouvée par le passé. J’ai donc expliqué à cette femme que lorsqu’elle avait semé la graine de la haine dans son âme, le résultat a été un arbre de haine, cause principale de tous ses problèmes. Si elle voulait vraiment être guérie, elle devait pardonner et semer la graine de l’amour dans son cœur. Je croyais qu’elle avait compris, et je lui ai prescrit un médicament. Lorsqu’elle est revenue, elle avait encore tous ses problèmes et j’ai compris qu’elle n’avait rien fait. Alors j’ai pensé que je pouvais le faire à sa place : j’ai pris le téléphone, je l’ai fait parler avec sa fille pour l’inviter – elle et son mari – à dîner le soir même chez elle. Deux mois plus tard, comme le rapport avec sa fille et son gendre s’était amélioré, son état de santé s’était aussi amélioré. Un jour, j’ai eu la grande joie de les voir tous ensemble dans ma clinique : c’était comme voir un fragment vivant dans la mosaïque de la fraternité « universelle ». Témoignage apporté durant le 4e Symposium hindou-chrétien, Mumbai, 10-14 décembre 2011
Udisha, une aube nouvelle
Mumbai est le centre économique de l’Inde et une des villes les plus grandes et les plus peuplées du Pays. Mais une grande partie de ses vingt millions d’habitants vivent dans les rues ou dans les taudis, les bidonvilles qui constellent le panorama urbain. Dans l’un d’eux situé à quarante minutes de train du centre-ville, au nord-ouest, quatre cent mille personnes habitent dans des conditions d’extrême pauvreté. C’est justement ici qu’en 1997 – à partir du désir d’aider quelques familles du bidonville – est né un projet social en collaboration avec le ‘’Soutient à distance’’d’Actions pour Familles Nouvelles (AFN). En 2001, durant sa première visite en Indes, Chiara Lubich a encouragé à poursuivre et développer cette activité comme ‘’réponse concrète à la pauvreté qui nous entoure’’. Dès lors le projet a grandi : aujourd’hui 115 enfants et jeunes y participent, ils ont de 4 à 22 ans. Les activités visent à soutenir la formation scolaire, soigner la nutrition et la santé, améliorer la qualité de vie des jeunes et des familles. En 2004 le projet a pris le nom de‘’Udisha’’ qui signifie ‘’Le rayon de soleil qui annonce une aube nouvelle’’. Aujourd’hui, Udisha participe aussi au projet Schoolmates (camarades de classe) imaginé pour promouvoir un lien entre les classes et les groupes de garçons et de filles de différents pays, et soutenir de micro-projets de solidarité.
Le groupe qui coordonne le projet est formé de quelques focolarini, des enseignants et des collaborateurs. Parmi eux, une psychologue, et un médecin qui met à disposition son hôpital pédiatrique, travaillant gratuitement. Le Cardinal et les évêques de la ville ont plusieurs fois exprimé le fait qu’ils appréciaient le témoignage donné par Udisha où se concrétise la ligne d’action en faveur des plus pauvres apparue au Synode diocésain. De même au niveau paroissial s’est créée une intense collaboration avec les diverses associations présentes. Grâce à quelques Gen2, Udisha est reconnue par l’Université comme centre où peuvent avoir lieu les heures de ‘’service social’’ demandées par le programme scolaire.
Principales activités :
- Formation scolaire. En Indes, les écoles ont 70 – 80 élèves par classe. Cela rend difficile de suivre individuellement les élèves, et pour passer les examens, ils sont tous obligés de suivre des cours de révisions privés et très chers. Les jeunes les plus pauvres ne peuvent pas se permettre cette dépense, et ils sont contraints à abandonner les études. Pour cela, à Udisha on offre gratuitement les cours de révision des différentes matières. En outre on essaie de couvrir les frais pour les taxes scolaires, l’acquisition du matériel didactique et les uniformes pour les enfants. Périodiquement on organise des activités extra-scolaires à fin culturelle et récréative.
- Formation interculturelle. A Udisha, des personnes de diverses religions vivent ensemble ; ce sont des chrétiens, des indous et des musulmans. Parmi les objectifs du projet : contribuer à construire une intégration culturelle, religieuse et linguistique entre les enfants, mais aussi entre les différentes générations. Pour cela on propose des échanges d’expériences et d’activités, en collaborant en particulier avec le Shanti Ashram de Coimbatore.
- Assistance médicale. De nombreux enfants et jeunes sont victimes de malnutrition. Ils sont aussi des sujets à risque pour les épidémies saisonnières liées aux pluies ou aux inondations. Pour cela, durant l’année on effectue des visites médicales collectives en impliquant les médecins de la zone et en collaborant avec d’autres organisations. On essaie aussi d’intégrer un régime familial avec des protéines, et des vitamines au moyen d’une distribution de repas adéquat et de compléments alimentaires reconstituants. Depuis quelques temps a commencé une activité de counseling (consultations) pour les enfants et les parents.
- Formations pour les parents. Des rencontres d’approfondissement et de comparaisons sur des thématiques familiales sont organisées périodiquement pour les parents. Ce sont des occasions pour un échange enrichissant d’expériences, de conseils et de points de vue.
- Micro-crédit. Depuis un an a commencé à Udisha une petite expérience de micro-crédit qui implique soixante mamans des enfants accueillis. Rassemblées en trois groupes, à travers des rencontres mensuelles elles sont formées sur le micro-crédit dans un climat de confiance réciproque indispensable pour le bon fonctionnement de l’activité. Cette année la distribution des prêts commencera.
Kokomo, Indiana
Minneapolis, Minnesota
Genfest : la préparation continue
« Le Genfest aura pour message central : l’Unité. Le titre choisi est : « let’s bridge » (construisons des ponts) », raconte Ark Tabin, 23 ans, philippin. La métaphore de la construction d’un pont sera utilisée comme symbole de la construction de relations authentiques, ce sera le fil conducteur du programme qui se déroulera au Palais des Sports de Budapest (qui peut contenir jusqu’à 12 500 personnes) et sur des ponts qui enjambent le Danube, du 31 août au 2 septembre 2012. L’organisation de cet évènement est déjà une expérience d’unité, qui se fonde sur l’effort continu de l’accueil et de l’écoute de l’autre qui porte au dialogue vrai et à la construction de relations profondes. Une nouvelle étape de cette expérience se déroulera les 11 et 12 février prochains avec environ 70 jeunes qui se retrouveront à Sassone (près de Rome), pour continuer la préparation du programme de cette 10ème édition.
« Même si nous attendons beaucoup de ce Genfest, nous sentons qu’il ne peut pas rester seulement un évènement, même un grand évènement, mais qu’il doit devenir l’étape d’un parcours, point d’arrivée et de départ pour la construction du Monde Uni. Nous avons besoin aujourd’hui de ce témoignage d’unité, nous ne pouvons pas revenir en arrière », rappelle Thyrseane Tupinamba, 23 ans, brésilienne, qui fait partie de l’équipe centrale de l’organisation du Genfest avec d’autres jeunes et adultes de provenance très diverses (Etats Unis, Hongrie, Argentine, Italie, Brésil…). Des jeunes à partir de 17 ans (18 pour la France) de plus de 40 pays, ont déjà confirmé leur présence au Genfest en Hongrie. Une avant-première du programme est disponible sur la page web www.genfest.org En anglais, portugais, polonais, italien et espagnol vous pourrez trouver la page facebook officielle du Genfest. Suivez-nous !
Juniors, l’Evangile en poche, jusqu’aux extrémités de la terre
«Être Jésus 24 heures sur 24» était le titre du congrès australien dédié aux Juniors qui a eu lieu au Centre Mariapolis de Melbourne, en Australie. 115 juniors de 9 à 17 ans, en provenance de différentes villes du pays, mais aussi de Nouvelle Zélande et de Nouvelle Calédonie. A cette occasion, sont venus Nadia Xodo et Agostino Spolti, responsables mondiaux du Mouvement Juniors pour un Monde Uni. La rencontre a duré cinq jours. Elle a pu se réaliser grâce à une communion des biens mise en acte, durant toute l’année dernière par les Juniors avec des familles et des amis. Même les magasins et les marchés de la région ont voulu contribuer en donnant des fruits, des légumes, du pain, de la viande et des boissons.
Le programme prévoyait des moments d’approfondissement sur l’Evangile, comment le mettre en pratique, mais aussi des espaces de dialogue et de partage d’expériences de vie. «Les moments de communion ont été profonds – dit Madeline – et nous ont aidés à comprendre que nous ne sommes pas seuls à essayer d’être un autre Jésus à tout moment de notre vie». La remise d’un exemplaire de l’Evangile à chacun a été un moment solennel. «J’ai vraiment senti la présence de Jésus – affirmait un des ados – comme si c’était Lui en personne qui nous remettait Sa Parole». La lecture de l’Evangile de ce jour-là, avec l’appel des apôtres, a mis une résolution dans le coeur de chacun: vivre l’Evangile dans son propre milieu comme apôtres envoyés par Dieu, aujourd’hui, pour l’évangélisation de ces terres.
Le deuxième événement a eu comme cadre la Nouvelle Zélande, merveilleux archipel de hautes montagnes avec une mer cristalline. Au camp de “Run4unity” de Lower Hutt, ont participé 60 juniors de tous âges. Le thème: l’actualisation de la vie de l’Evangile dans nos villes. Beaucoup d’ados ainsi que leurs familles, en tant que réfugiés, provenaient d’autres pays. Des expériences fortes, souvent douloureuses, mais vécues dans un profond rapport “en cœur à coeur” avec Dieu. Ensemble, ils ont ensuite approfondi l’action «Colorons la ville» que les Juniors pour un Monde Uni ont lancé au niveau mondial pour aider les personnes seules ou défavorisées de leurs villes,. Beaucoup d’idées ont jailli pour réaliser cette action, comme ces activités qui impliquent les ados de la population aborigène.
Dernière étape, Perth. La rencontre s’est caractérisée comme une journée itinérante: les juniors ont accompagné Nadia et Agostino à travers cette magnifique ville où les beautés naturelles et les quartiers modernes dessinent des paysages très harmonieux. Ainsi, entre les rives du fleuve Swan et celles de l’Océan Indien, les Juniors ont raconté l’histoire de la ville, ses contrastes entre colonisateurs et aborigènes, ses caractéristiques et problématiques d’aujourd’hui. Puis s’est ouvert un dialogue sur l’engagement dans la vie chrétienne, mais aussi sur la responsabilité et la beauté de la réponse de chacun à l’appel de Dieu. En se saluant, ils ont exprimé le désir de continuer à se rencontrer pour approfondir la vie de l’Evangile et pouvoir inviter leurs amis, en vue également du relais mondial «Run4unity» du 12 mai prochain, auquel, les Juniors de cette région, à l’extrême ouest du monde, seront parmi les premiers à lancer le départ.
Une focolarine uruguayenne nommée consultrice du CPCS
Comment avez-vous reçu cette nouvelle ?
Avec surprise et joie. Le mot qui m’est venu spontanément est : « servir », selon l’enseignement de Jésus. Aujourd’hui, il s’agit de servir l’Eglise et, à travers elle, la société.
Vos premières impressions ?
La première : pouvoir donner ma contribution dans une dimension de communication en dialogue. La seconde concerne le groupe de consulteurs, composé de prêtres, de religieux, d’une religieuse, d’une laïque et de quelques laïcs : l’Eglise dans ses différentes vocations, charismes et dans l’interculturalité.
Quelles sont votre formation et votre expérience dans le domaine de la communication sociale ?
Je suis diplômée en Communication Sociale, Sciences sociales et Doctrine sociale de l’Eglise. Mes premières études : Enseignement Pédagogique, à Montevideo, ma ville natale. Plus tard, j’ai fait une formation en Communication Populaire et d’Analyste en Communication Sociale à Buenos Aires. Ensuite, une Maîtrise en Sociologie à l’Université Grégorienne de Rome, et un Master en Doctrine Sociale de l’Eglise à l’Université du Latran. Enfin, toujours à l’Université Grégorienne, j’ai fait un doctorat en Sciences sociales, avec spécialisation en communication. Mon travail s’est développé dans le domaine de la communication, non seulement sous l’aspect théorique, mais aussi comme pratique sociale dans la construction réciproque entre théorie et pratique.
Quelle est aujourd’hui votre expérience au CELAM?
Depuis six ans, j’y participe en tant que Consultrice en communication, et en tant que telle j’étais présente à la Vème Conférence Générale de l’Episcopat Latino-américain (CELAM) à Aparecida (Brésil). Une telle expérience m’a profondément marquée, par le constat personnel que la dimension sociale est constitutive du peuple latino-américain. Le CELAM, depuis sa fondation en 1955, est né avec un engagement fort de dialogue et de communion permanents avec l’Eglise universelle, propre à son état latino-américain. Les Conférences Générales de l’Episcopat de Medellin, Puebla, Santo Domingo et Aparecida, témoignent de ce désir, en lien avec le Concile Vatican II. Je crois que le statut de consultant du CPCS, en tant que membre du CELAM, peut aider à construire des ponts, même s’il existe déjà une grande communion entre ces deux composantes de l’Eglise.
De quelle façon la spiritualité de Chiara Lubich influe-t-elle sur votre action ?
Ma première vocation se fonde sur la Spiritualité de l’unité : partager le « rêve » de Jésus, « Que tous soient un ». J’ai connu la spiritualité des Focolari dans les années soixante-dix, alors que, comme tous les jeunes latino-américains, je cherchais un projet de vie capable de transformer la réalité. Dans la spiritualité de Chiara, j’ai trouvé Jésus vivant, et j’ai appris à incarner l’Evangile avec beaucoup d’autres jeunes, ensemble, dans une communauté ouverte à tous, en construisant une cité-pilote – la Mariapolis Lia – qui dirait à la société : le Commandement Nouveau de Jésus peut s’incarner, la présence de Jésus parmi les personnes unies en son nom est une réalité visible, capable de transformer la société. Le temps a passé, et cette expérience a continué dans les différentes communautés du Mouvement où je suis allée. Jusqu’à aujourd’hui, ici à Bogotà, avec l’affable peuple colombien.
C’est avec l’amour pour l’Eglise que Chiara Lubich nous a transmis avec sa vie que j’assume avec joie ce nouveau service.
Mariapolis Center – Dallas, Texas
Mariapolis Center – Chicago, Il
Louisville, Kentucky
Columbus, Ohio
Lexington, Kentucky
Muncie, Indiana
Indianapolis, Indiana
Marisa nous a quittés
En ces moments de souffrance et de stupeur, nous voulons assurer combien nous nous sentons proches des membres de sa famille et de tous ceux qui au cours de toutes ces années, ont expérimenté l’amitié de Marisa et l’accueil chaleureux qu’elle réservait à tous. Marisa Baù, née le 12 mai 1963 à Asiago (Vicence, Italie), avant-dernière de huit enfants, devenue orpheline de mère à l’âge de 15 ans, s’était prodiguée pour prendre soin de ses frères et sœurs restés à la maison. Après avoir travaillé deux ans dans une usine, diligente et créative, elle avait mis en route, avec deux collègues, un petit atelier de confection. Elle a connu la spiritualité du mouvement des Focolari en 1980, y adhérant immédiatement et avec générosité. Ayant ressenti la vocation de se consacrer à Dieu en tant que focolarine, elle a quitté sa famille en 1991 pour le focolare : d’abord à Padoue, où elle a terminé ses études de comptabilité, puis en 1992 à la cité-pilote internationale de Loppiano (Florence, Italie), gardant toujours un lien étroit avec toute sa famille. Après cette période de formation, Marisa est allée au Centre de Montet (Broye), en Suisse, où elle a travaillé dans l’atelier de confection pour enfants et dont elle était, depuis 1994, responsable du secteur de production. En 1998, en raison de ses qualités humaines et spirituelles, elle a assumé une responsabilité en tant que formatrice du Centre. Personnalité créative et tenace, Marisa était estimée de tous pour la qualité de ses relations, son sens des responsabilités et son altruisme. Toutes ces années, Marisa a fait la connaissance de très nombreuses personnes qu’elle a beaucoup aimées. C’est ce que démontre l’avalanche de messages arrivés du monde entier sur les réseaux sociaux : « Elle est partie elle aussi, elle qui a tant donné aux autres et continuera à le faire de là-haut ! » ; « Une très grande tristesse… il ne reste qu’à prier pour elle, pour sa famille et tous ceux de Montet… J’ai rencontré Marisa et son sourire reste gravé en moi ! » ; « Marisa est quelqu’un de très spécial pour moi. Elle fait partie de mon histoire ! ». La maman d’une focolarine écrit : « J’ai suivi avec anxiété tout ce qui s’est passé en me mettant à la place de la famille de Marisa… Je n’oublierai pas de prier pour elle et pour toutes les focolarines du monde ». Et une personne qui a travaillé avec elle : « Je suis avec vous dans cette souffrance, je prie spécialement pour la famille, je suis proche de vous. J’ai travaillé à ses côtés pendant trois ans à Montet et je remercie Dieu pour chaque minute passée ensemble ». Nous voulons nous souvenir d’elle comme « d’une personne merveilleuse – ce sont les paroles de Marithé Vuigner, coresponsable du Centre de Montet -, toujours prête à accueillir les autres. Une personne sur qui on pouvait toujours compter, agréable et charmante. Très liée à sa très belle famille nombreuse ». Pour plus d’informations : https://www.focolare.org/area-press-focus/fr/news/2012/02/01/marisa-bau-1963-2011/
Ilanthalir
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Avertissement : toutes les informations géocodifiées figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets représentés (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systèmes de localisation ou de navigation peuvent être imprécis ou erronés pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.
La police helvétique est maintenant sûre que le corps retrouvé est celui de Marisa Baù
L’identification n’est pas encore officielle mais la police helvétique est maintenant sûre que le corps retrouvé, il y a deux jours à Cugy, est celui de Marisa Baù. C’est ce que confirme une réunion tenue par le procureur chargé de l’affaire avec les membres de la famille de Marisa et les responsables du Centre de Montet. Marisa Baù avait disparu du Centre du mouvement des Focolari à Montet (Broye), en Suisse, le 20 décembre 2011. Les recherches faites depuis, n’avaient donné aucun indice (voir info). Mais lundi 30 janvier, la police a donné cette information : le corps d’une femme a été trouvé dans un hangar agricole, aux alentours de la localité de Cugy, dans un espace réservé au stockage des balles de foin. L’agriculteur qui s’occupe de cette entreprise agricole dit qu’il passe fréquemment par cet espace, mais ce n’est que lorsqu’il a dû déplacer une partie du foin qu’il s’est aperçu de la présence du corps. La police et la famille souhaitent que d‘autres vérifications soient effectuées pour comprendre les causes du décès. On procédera donc à l’autopsie et aux examens corrélatifs qui pourraient demander plusieurs semaines. Les enquêtes ne seront pas poursuivies au cas où aucune implication extérieure ne sera démontrée.
Detroit, Michigan
Nigeria : sauvées in extremis
« Je m’appelle F. et je viens de Jos, au Nigeria. Dans notre ville, une crise politique, ethnique et religieuse est en cours depuis 2001. Des milliers de vies et de nombreuses propriétés ont été perdues. Il existe aujourd’hui une profonde division entre chrétiens et musulmans, au point de nous voir comme des ennemis et de nous regarder avec une grande méfiance.
Nous vivons constamment dans la peur, sans connaître quel sera notre destin l’instant d’après. Un de mes collègues a été impliqué dans un accident et on nous a demandé d’aller le voir. Lui étant musulman, personne ne s’est offert pour y aller, précisément parce que nous sommes à Jos et que les chrétiens ne vont pas dans les zones musulmanes, tout comme les musulmans ne rendent pas visite aux chrétiens. Je me suis portée volontaire pour aller chez lui, bien qu’au début j’étais un peu réticente, mais une voix intérieure continuait à me dire d’y aller. J’ai aussi réussi – en insistant un peu – à convaincre une amie de venir avec moi. Nous sommes arrivées chez mon collègue très apeurées. En entrant, nous avons été, bien au contraire, reçues chaleureusement par lui et par sa famille. Ils étaient vraiment contents de nous voir !
Quelque temps plus tard, je rentrais à la maison après le travail, tard le soir, avec cette même amie, lorsque sa voiture est tout d’un coup tombée en panne près d’une position musulmane. Aucune de nous deux n’avait de crédit sur son téléphone mobile pour appeler à l’aide. Là, quelque part dans le noir, il y avait des malfaiteurs musulmans qui réglaient leurs affaires. Notre prière à ce moment-là a été : « Seigneur, envoie-nous de l’aide le plus vite possible ! ». Nous étions si effrayées que nous ne savions pas si c’était mieux de rester dans la voiture ou de sortir et arrêter la première voiture qui passait.
À un certain point, nous remarquons que des personnes viennent vers nous et nous commençons à trembler. J’ai dit mon ultime prière, parce que j’ai senti que notre dernière heure était arrivée. Lorsqu’ils n’étaient qu’à quelques mètres de distance, une voiture s’est soudainement garée devant nous. Et qui ai-je vu ? Le collègue à qui nous avions rendu visite quelques jours auparavant… Le chef des malfaiteurs lui a demandé si nous étions des leurs, « musulmanes », pour savoir s’il pouvait nous laisser passer, et mon collègue a répondu par l’affirmative. Voilà comment nous avons été sauvées… Il a ensuite lui-même mis la voiture en lieu sûr et nous a raccompagnées à la maison. En outre, le jour suivant, il l’a ramenée chez mon amie après l’avoir réparée.»
Février 2012
Ainsi commence, dans l’Évangile de Marc, l’annonce de Jésus, le message de salut qu’il apporte au monde : « Le temps est accompli, et le Règne de Dieu s’est approché : convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Avec la venue de Jésus, apparaît une ère nouvelle, celle de la grâce et du salut. Dès ses premiers mots, il invite à accueillir la grande nouveauté, la réalité même du Règne de Dieu, qu’il met à la portée de tous, qu’il rend proche de chaque homme.Il indique tout de suite la route à suivre : se convertir et croire à l’Évangile, c’est-à-dire changer radicalement de vie et accepter, en Jésus, la parole que, par lui, Dieu adresse à l’humanité de tous les temps. La conversion et la foi vont de pair. Il ne peut y avoir l’une sans l’autre et toutes deux naissent au contact de la parole vivante, avec la présence de Jésus, qui aujourd’hui encore répète aux foules : « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » La parole de Dieu accueillie et vécue change radicalement les mentalités (c’est le sens du mot « conversion »). Elle fait pénétrer dans le cœur de chacun – qu’il soit européen, asiatique, australien, américain, africain – la façon dont le Christ voit les événements, les personnes, la société. Mais comment l’Évangile peut-il opérer le miracle d’une conversion profonde, d’une foi nouvelle et lumineuse ? Le secret réside dans le mystère que contiennent les paroles de Jésus. Ce ne sont pas simplement des supplications, des suggestions, des directives ou des commandements. Dans sa parole, Jésus lui-même est présent et nous parle. Il ne fait qu’un avec elle.C’est donc lui que nous rencontrons dans sa parole. Si nous accueillons celle-ci comme il le veut (c’est-à-dire en étant prêts à la traduire en vie), nous sommes un avec lui et il naît ou grandit en nous. C’est pourquoi chacun de nous peut et doit accueillir l’invitation si pressante et exigeante de Jésus. « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Il se peut que quelqu’un juge les paroles de l’Évangile trop élevées, difficiles, et trop éloignées de la manière courante de vivre et de penser. Il sera tenté de ne pas les écouter et de se décourager. Mais cela se produit lorsqu’il croit devoir déplacer seul la montagne de son incrédulité. Il lui suffirait d’essayer de vivre une seule Parole de l’Évangile pour trouver en elle un secours inespéré, une force unique, une lampe pour ses pas (cf. Ps 119 [118], 105). Car communier à cette Parole, qui est une présence de Dieu, rend libre, purifie, convertit, réconforte, apporte la joie et donne la sagesse. « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Combien de fois dans notre journée cette Parole peut nous éclairer ! Chaque fois que nous nous heurtons à notre faiblesse ou à celle des autres, chaque fois que suivre Jésus nous semble impossible ou absurde, chaque fois que les difficultés tentent de nous abattre, cette Parole peut nous donner des ailes, être une bouffée d’air frais, un stimulant pour recommencer.Il suffira d’un petit et rapide « changement de cap » pour sortir de l’enfermement de notre moi et nous ouvrir à Dieu, pour découvrir une autre vie, la vraie. Si, par la suite, nous pouvons partager cette expérience avec des amis qui, eux aussi, ont fait de l’Évangile leur règle de vie, nous verrons éclore ou refleurir autour de nous la communauté chrétienne. Car la Parole de Dieu, lorsqu’elle est expérience vécue que l’on communique, fait aussi ce miracle : elle donne naissance à une communauté visible, qui devient le levain et le sel de la société, témoignant le Christ sur tous les points de la terre. Chiara Lubich(Fondatrice des Focolari (1920-2008)
Cinéma au bar
Punta Alta est une ville dynamique du sud de l’Argentine, dont les habitants font preuve de beaucoup d’initiative. Elle abrite la base navale de « Puerto Belgrano », le plus grand port militaire du pays, qui a eu son moment de gloire au siècle dernier avec la présence de milliers de jeunes qui y accomplissaient leur service militaire (désormais plus obligatoire) dans la marine. C’est justement dans cette ville de 60 000 habitants, des personnes ouvertes et généreuses, que se trouve un groupe du « dialogue entre personnes de convictions différentes », amis des Focolari. Pour ouvrir à d’autres cet espace, riche en dialogue et en communication, ils ont organisé une série de cinéforum. Ils n’ont pas opté pour un théâtre, ni pour la sombre et silencieuse salle d’un cinéma… Ils ont choisi le bar le plus emblématique de la ville : le « Bar central », avec ses presque 100 ans de vie, les tables de bar typiques dans une grande salle, les tables de billards et aussi une petite scène, où se produisaient de petits orchestres et des danseuses dans les années 30. Maintenant, un écran géant a été installé, ainsi que plusieurs téléviseurs répartis dans tout l’établissement, principalement pour suivre les matchs de foot : une structure qui semble étudiée exprès pour les objectifs de nos amis. Un film, et comme billet d’entrée une denrée alimentaire non périssable (collaborant ainsi avec la cantine d’un Centre social). « Les invitations se font personnellement, par mail, ou par des affiches pas très grandes, mais voyantes, préparées par les propriétaires de l’établissement et apposées sur les vitrines des magasins proches ; il y a en moyenne 30 à 50 personnes », m’explique Héctor Correa, le passionné et expert en cinéma du groupe.
Parmi les participants, il y avait des étudiants, des adultes, quelques jeunes recrues de la marine en uniforme, sans oublier les clients habituels du bar, qui se laissaient entraîner dans la réunion. Lorsque tout était prêt, la projection était précédée par une brève introduction pour présenter le sens de cette rencontre et les motivations du groupe de dialogue, organisateur de l’événement. « Ensuite, mon frère Luis et moi, continue Hector, présentions le film et, à la fin, nous conduisions le débat, qui a toujours été très animé et intéressant. Nous ne nous attardions pas tant sur les aspects techniques ou esthétiques du film, mais nous cherchions à offrir des détails sur les idées et la pensée de l’auteur, sur la présentation des personnages et sur le contexte historique où se déroulait l’histoire. Ainsi les participants se sentaient plus intéressés par le contenu. »
« Mettre l’accent sur des réalités et des histoires qui ont en elles des concepts et des conceptions du monde qui, de nombreuses fois, ne coïncident pas avec nos idées, explique Sisi Deramo, est un exercice qui nous oblige avant tout à écouter attentivement ce que veut exprimer l’autre, et ensuite à chercher à se faire comprendre, dans le cadre d’un dialogue fructueux et cordial, pour que les participants s’enrichissent et se nourrissent dans la compréhension collective par la rencontre de différentes opinions. » Je demande à Kiki Deramo quels films ont été choisis. « Nous avons choisi des films sur lesquels nous pouvions ensuite discuter : Cinema Paradiso, Le facteur, The Truman show, The Wall, d’Alan Parker, et Le Cercle des poètes disparus. Je crois que nous ne nous sommes pas trompés. » « C’était une expérience très utile et intéressante pour tous. Nous espérons qu’il sera encore possible de la répéter cette année », souhaite Sisi. (Carlos Mana)
Le corps d’une femme correspondant à celui de Marisa, vient d’être retrouvé
Ces faits, du 30 janvier, font craindre que ce qui est arrivé à Marisa Baù se soit malheureusement terminé différemment de ce qui, à Côme et à Locarno, avait fait naître un espoir.
En effet, dans la soirée, la police suisse a informé les responsables de Montet qui, à leur tour, ont averti la famille, qu’un corps, en tout compatible avec celui de Marisa Baù, avait été découvert. Il se trouvait dans un hangar agricole situé dans la localité voisine de Cugy, à un kilomètre et demi du Centre.
Les causes du décès doivent être éclaircies et l’on attend l’identification officielle. Les circonstances de la mort devront être éclaircies par les médecins légistes, de l’hôpital du canton de Fribourg où le corps a été transporté.
Réunion des jeunes au Portugal 28/1/2012
Congo/RDC: une terre ouverte à l’espérance
Le Congo/RDC est situé au centre de l’Afrique. Soixante millions d’habitants sur un territoire cinq fois plus grand que la France. C’est un pays potentiellement très riche, mais en réalité très pauvre.
Après une dictature de plus de trente ans, avec des conséquences négatives sur le plan économique, social et politique, le pays a célébré les secondes élections démocratiques.
Cette terre est habitée par des personnes qui accueillent avec joie l’annonce de l’Evangile.
Marisa, focolarine, raconte: «Je suis allée dans une province très éloignée, celle de l’Équateur. L’Evêque, ami du Mouvement des focolari, nous avait invités plusieurs fois, car depuis trente ans, aucun membre du focolare n’avait pu y retourner en raison de l’éloignement. Ensuite, sur place, dans un autre diocèse à côté, où nous pensions qu’il n’y avait qu’une petite communauté de 10 personnes, nous avons eu une surprise: j’apprends que depuis des années existe une de nos communautés qui vit sur l’autre rive du fleuve Congo. Malgré les différentes vicissitudes dues à la guerre et au départ des missionnaires, elle est restée unie. Avec quelques uns d’entre eux, nous traversons le fleuve en pirogue pour les rejoindre. Nous découvrons une communauté très active qui, avec une grande fidélité, se retrouve chaque semaine. Ils vivent de nombreuses expériences: par exemple, ils parcourent des kilomètres à pied pour visiter un malade et prendre soin de lui en se relayant avec d’autres de la communauté, ils s’occupent des veuves et des orphelins… Ce témoignage attire et convertit. Ils connaissent l’histoire de Chiara Lubich qui leur a été racontée il y a longtemps et qu’ils continuent à se transmettre oralement. Quelques uns se rappellent vaguement les débuts du Mouvement des focolari. Mais, quand ils découvrent combien il s’est diffusé en autant de points sur la terre, ils sont émerveillés. Là, comme en beaucoup d’autres lieux, nous faisons l’expérience que la Parole vécue crée la communauté, avec des conversions radicales et des expériences de pardon et de réconciliation. Durant ces années, la communauté s’est agrandie et des jeunes en font partie. Dans ces endroits, il est difficile de maintenir des contacts stables parce qu’il n’y a même pas le téléphone. Et comme la Poste n’existe pas non plus, nous écrivons et essayons de faire parvenir les lettres par l’intermédiaire de personnes qui se déplacent.»
Un peu d’histoire. L’idéal de l’unité des Focolari est arrivé au Congo/RDC dans les années 60. Malgré l’extension du territoire, il s’est répandu dans presque toutes les provinces grâce aux missionnaires, comme le Père Quintard à l’Est, le Père Enrico Casali pour la Province Orientale, Sœur Roseline à Kikwit, le Père Giovanni Santolini à Kinshasa, le Père Angelo Pozzi à Lubumbashi, le Père Arthur Duvernay des missionnaires Scheutistes de la Belgique, et beaucoup d’autres. A partir des années 70, les focolarini et focolarines du Cameroun et de l’Italie ont fait de fréquents voyages et animé des écoles de formation, des Mariapolis (rassemblements d’été), des rencontres pour les familles et des congrès pour les jeunes.
En 1991, le premier focolare féminin a été ouvert à Kinshasa et en 2004 le premier masculin. Le focolare féminin de Lubumbashi a été inauguré en 2011: c’est le point d’irradiation du Mouvement pour la province de Katanga, au sud.
Avec le déménagement de deux familles focolare, à Kikwit pour la province de Bandundu, et à Goma pour le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, il a ensuite été possible de répondre à l’importante nécessité de suivre la grande famille de Chiara dans ce vaste pays. Une famille qui, malgré les difficultés, a toujours pu avancer en restant unie.
Aujourd’hui les membres du Mouvement au Congo/RDC promeuvent beaucoup d’initiatives, même sociales, pour répondre au besoin extrême d’alimentation et d’éducation surtout des enfants. Parmi celles-ci, l’œuvre sociale «Petite Flamme» est présente en plusieurs endroits du territoire et le centre médical «Moyi Mwa Ntongo», qui signifie, dans la langue locale, «Aube du matin». Tout un programme, pour un pays en chemin, ouvert à l’espérance!
Petite Flamme : un feu de charité en action
Avec l’initiative Petite Flamme, le Mouvement des Focolari au Congo–Kinshasa cherche à offrir sa contribution pour trouver une solution à l’un des problèmes les plus graves du pays : le besoin extrême de soins, d’éducation et d’une nutrition saine pour beaucoup d’enfants. Les origines du projet remontent à 1993, lorsqu’un petit groupe de Congolais met en commun son argent pour donner une instruction à quelques enfants pauvres. Petite Flamme naît officiellement trois ans plus tard à N’dolo, un quartier de Kinshasa où se trouve un camp militaire avec 750 familles dans le besoin. Les deux premières classes d’école maternelle sont ouvertes, ainsi qu’une troisième dans le quartier Masina. De nombreux élèves sont précisément les enfants des militaires.
L’objectif initial est de donner une instruction, mais on se rend tout de suite compte que les enfants sont mal nourris. On commence à fournir un repas par jour et ensuite les soins médicaux nécessaires. Les années suivantes, Petite Flamme ouvre de nouveaux centres, élargit le cycle scolaire et étend son intervention aux adolescents et aux familles. En 2002, commence également l’expérience de « l’école sous l’arbre » : 16 classes sous 16 différents arbres, faute d’autres structures. Actuellement, Petite Flamme accueille dans ses institutions 1900 enfants environ. Elle comprend des écoles maternelles et primaires ; il y a aussi une école pour enfants aveugles et une autre pour enfants sourds-muets. Les sites se trouvent dans des quartiers très peuplés ou dans la périphérie de Kinshasa, où la pauvreté est extrême. Récemment, deux nouvelles écoles se sont ouvertes : à Idiofa, dans le Bandundu, à 750 km de Kinshasa, et à Kisantu, dans le Bas-Congo, à 160 km de Kinshasa. À Kikwit, toujours dans le Bandundu, Petite Flamme œuvre dans un milieu rural et pauvre. À cause de la pénurie d’eau, une grande citerne et deux jarres ont été construites pour recueillir l’eau de pluie pour la préparation du repas quotidien.
Le projet est soutenu par différents organismes et ONG et surtout par le programme de parrainage « Soutien à distance » d’Action pour Familles Nouvelles (AFN). Tous les enfants sont suivis avec un programme éducatif, un repas quotidien et une assistance médicale régulière. Une fois intégrés dans les écoles supérieures, les jeunes sont accompagnés avec un programme de soutien. 2005. Naissance du Centre médical « Moyi Mwa Nasce », qui signifie « Aube du matin » dans la langue locale. Ouvert en 2005 à Limete, quartier central de Kinshasa, il est soutenu par Action pour un Monde Uni (AMU). Il offre des services de qualité à des prix accessibles, non seulement aux enfants de « Petite Flamme », mais aussi à tous les malades qui font appel à ses services. Il a aussi des conventions avec différents organismes locaux.
En plus des cabinets de consultation, le Centre est doté d’un laboratoire d’analyses, d’une pharmacie et d’un hôpital de jour avec 15 lits. Un de ses points forts est le service d’ophtalmologie ambulatoire, parmi les plus avancés de la région, particulièrement important pour le traitement et la prévention de la cécité, maladie très répandue ici. Enfin, il y a au Congo–Kinshasa beaucoup d’autres initiatives pour diffuser les valeurs de la fraternité à travers des actions concrètes, comme celles poursuivies par quelques membres du Mouvement de Goma (province du Nord-Kivu) dans le domaine de l’agriculture, du microcrédit et de l’instruction.
Udisha Project
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Trichy
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Vasco
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Margao
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Panjim
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Pune
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Vasai
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Centre médical Moyi Mwa Ntongo
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Centre Pastoral Diocésain “Lindonge”
Brescia : « Action, on tourne ! »
Le projet sur les langages de la communication publicitaire est arrivé à la quatrième des huit rencontres prévues. Au total, 600 jeunes ont participé jusqu’à aujourd’hui. Après le parcours introductif, avec l’analyse de spots et de campagnes publicitaires italiennes et étrangères, le projet a continué avec deux ateliers d’approfondissement : sur l’utilisation de l’image féminine dans la publicité (avec la psychologue Anna Granata et l’anthropologue Anna Casella) et sur l’influence de la mode sur les comportements des jeunes (avec la ballerine Liliana Cosi et le psychologue Ezio Aceti).
Lors de la quatrième étape, Raffaele Cardarelli, publicitaire, expert en communication et membre de Net-One, a amené les jeunes – 400 lycéens – à l’analyse approfondie des études et des mécanismes qu’on trouve « dans les coulisses » d’un spot publicitaire, dévoilant les stratégies mises en place dans le but de convaincre les destinataires de la communication. « Nous sommes entrés dans la partie technique du parcours, commentait un des participants. Maintenant nous commençons à avoir plus d’élément pour poursuivre le travail qui nous attend. » « Il est intéressant et presque inquiétant de découvrir ce qui se cache derrière un spot publicitaire, a commencé un autre. Je veux connaître ces mécanismes pour avoir plus de sens critique et influer sur notre monde ! »
Avec cette rencontre, le projet « Action, on tourne ! » arrive à un tournant décisif : des analyses théoriques, les jeunes passeront durant les prochains mois à la mise au point d’une véritable campagne publicitaire centrée sur des questions sociales particulièrement importantes dans leur ville (les dépendances, le rapport homme-femme, le multiculturalisme) qui seront analysées, dans une confrontation de plusieurs points de vue, aussi avec les représentants des institutions et des médias locaux. Pour chacune des trois thématiques sera ensuite réalisé un spot publicitaire qui suscite la fraternité et qui constituera le message final du projet offert à la population par les Jeunes pour un monde uni. Au cours de la rencontre, la participation au Genfest 2012 a été proposée aux jeunes comme une occasion future pour vivre en tant que protagonistes et contribuer à réaliser un monde plus uni.
Ottmaring, le dialogue de la vie
En se référant au dialogue œcuménique, Chiara Lubich avait l’habitude de parler de dialogue de la vie, de dialogue du peuple. En somme, de quelque chose qui nait non seulement de la réflexion théologique, mais du fait de rester au coude à coude, de se fréquenter chaque jour. Et sur le banc d’essai de la vie, de mettre en pratique les enseignements de l’Evangile communs à tous les chrétiens : l’amour pour le prochain ; un amour qui ne connait pas les frontières ecclésiales, les frontières d’aucune sorte. En se référant à l’accord des personnes qui nait dans un contexte de ce genre, Chiara Lubich a dit : « Nous savons comment dans l’histoire, d’autres entreprises oecuméniques ont échoué, parce qu’il manquait cet accord essentiel à l’unité.
Lorsque le Mouvement des Focolari a commencé à se répandre en Allemagne, les contacts avec les membres des autres Eglises furent immédiats. Et plus tard quand il a semblé tout à fait possible de construire une Cité-Pilote sur le modèle de Loppiano en Italie, mais habitée par des luthériens et des catholiques, l’idée semblait répondre à ce rêve d’une vie en commun marquée justement par l’amour chrétien. En 1968 cette idée prend forme à Ottmaring, à proximité d’Ausburg. La Cité-Pilote comprend une trentaine de constructions et un centre de spiritualité au service des nombreux visiteurs qui viennent constater ici l’originalité de cette vie communautaire œcuménique. Ce qui caractérise la vie au Centre oecuménique est l’unité en Christ et la diversité d’appartenances ecclésiales, dans un esprit de réconciliation. Environ 140 habitants vivent à Ottmaring. Ils appartiennent au Mouvement des Focolari et à la Fraternité de vie commune (Brunderschaft von gemeinsamen Leben) qui a ses origines dans le monde évangélique. Dans les deux groupes il y a des jeunes, des adultes, des familles et les communautés. Tous ont une expérience de foi et de tradition ecclésiale profondément différentes. Sont représentées également de nombreuses nationalités, diversité qui est un enrichissement pour tous. Dimanche 22 janvier a eu lieu à la Cité Pilote, l’habituel rendez-vous de la Semaine pour l’unité des chrétiens appelé « après-midi œcuménique ». L’évêque luthérien Johannesdotter a fait une intervention en présence des membres des communautés évangélique et catholique.
Pérou : le monde entier en petit format
Le Mouvement des Focolari au Pérou est présent dans ses trois régions géographiques : la zone côtière, la chaîne de montagne andine et la forêt pluviale amazonienne.
Il y a trois centres du Mouvement : deux à Lima et un à Arequipa, ainsi que de nombreuses communautés disséminées dans tout le pays : Talara, Trujillo, Chiclayo, Lima, Ica, Arequipa et Tacna, avec environ 2000 membres au total.
Le Pérou est un pays très riche en ressources naturelles. Il a été le berceau de la civilisation inca et pré-inca qui a laissé une grande richesse culturelle et archéologique, comme les ruines du Machu Picchu, une des sept nouvelles merveilles du monde.
« Si nous grattons un peu nous découvrons que le Pérou est en petit format le monde entier ».
La Cordillère des Andes,avec ses hautes montagnes qui peuvent atteindre les 6800 mètres et qui traversent tout le pays, est le cadre naturel et le symbole des valeurs du peuple péruvien : fort, travailleur, avec un sens aigu de l’hospitalité, de la solidarité et d’une riche vie intérieure.
La famille reste une valeur sûre, et la vie est considérée et accueillie comme un don de Dieu, surtout pour l’amour et le sacrifice de la femme.
Dans ce contexte, le Mouvement Familles Nouvelles des Focolari soutient et accompagne la vie de la famille dans ses joies et ses peines. Le programme Adoption à Distance aide environ 300 enfants, provenant des endroits les plus pauvres des Andes.
Dans le pays, les jeunes et les enfants sont très nombreux. Ils représentent en effet 59 % de la population. Beaucoup ont été attirés par l’Idéal du monde uni et sont les protagonistes des initiatives les plus variées pour le rendre réalité.
Un peu d’histoire– En 1972, trois jeunes d’Arequipa participèrent à une rencontre du Mouvement en Argentine. Revenues très contentes après avoir expérimenté le style de vie évangélique, elles transmirent l’Idéal de l’unité à d’autres personnes en quelques mois. En 1981, une famille de Lima, après un contact avec le Mouvement à Bogotá (Colombie), a communiqué la spiritualité des Focolari à beaucoup d’autres familles. En 1982 se sont déroulées les premières Mariapolis péruviennes dans la ville d’Arequipa et, par la suite, à Lima et à Trujillo.
En 1989, dans une grande joie que tous partagent, est inauguré le premier focolare féminin à Lima et, en 1995, le focolare masculin. En 2001 s’est ouvert un nouveau centre à Arequipa, dans le sud du pays.
« Le peuple péruvien a une dignité ancestrale », commentait Bruna Tomasi, une des premières compagnes de Chiara Lubich – lors de sa visite en mai 2011. « Il semble aussi que dans la tradition religieuse des Incas on trouve des traces de la Règle d’Or », affirmait-elle.
En 2009, comme reconnaissance de la contribution offerte par la spiritualité des Focolari au Pérou, l’Université catholique pontificale de Lima a voulu décerner à Chiara Lubich le titre de Professeur honoraire à titre posthume. Et, le 31 mars 2011, un hommage lui a été rendu lors d’une conférence sur l’Économie de Communion.