Mouvement des Focolari
En Algérie, chez les siens

En Algérie, chez les siens

« La venue de Maria Voce a été pour nous comme une fine pluie rafraichissante et maintenant ici tout refleurit. » Un jeune Algérien résume ainsi la visite de la présidente du Mouvement des Focolari aux Algériens qui partagent cet esprit. Dans les années 90, quand la communauté commençait à se former, un chemin de dialogue s’est entamé, qui dure encore aujourd’hui. Du 9 au 14 février, la visite de Maria Voce représentait un événement important pour la communauté des Focolari en Algérie et autour. Dans ce pays, le dialogue avec les musulmans est en effet bien développé et reconnu par l’Église locale, ce qu’a confirmé la visite à Mgr Ghaleb Bader, archevêque d’Alger. L’Algérie n’est plus une destination touristique, l’image de l’Islam est actuellement assombrie par des événements qui n’ont souvent rien à voir avec la religion. La visite de Maria Voce se situe au-delà. Comme Chiara Lubich le rappelait souvent, le dialogue est « une autoroute » pour avancer vers le monde uni, et cette petite communauté de musulmans, qui a fait sienne la spiritualité des Focolari suscite des interrogations. Comment cela est-il possible ? « Il faut le vivre pour comprendre », a répondu Maria Voce. Tandis qu’un froid sibérien traverse l’Europe, l’Afrique du Nord n’est pas épargnée : Tlemcen, perchée à 900 mètres d’altitude, est pourtant habituée au froid, mais il est cette année exceptionnel. C’est dans cette ville au riche passé culturel et religieux – là où s’est ouvert en 1966 le premier focolare d’Algérie – qu’arrive la présidente des Focolari, l’après-midi du 10 février. Un accueil typique l’attend, avec deux superbes chevaux arabes et leurs cavaliers, qui font la garde d’honneur, et les enfants en vêtements traditionnels qui offrent du lait et des dattes, selon l’usage dans ces régions proches du désert. Maria Voce se prête volontiers au rite et embrasse tout le monde. Les coups de fusil la font sursauter et l’émotion est grande. C’est encore le cas le lendemain quand elle entre dans la petite salle du centre Mariapolis, avec 130 invités, tous musulmans, excepté les membres du focolare, quatre étudiants africains, deux évêques et deux religieux dominicains de Tlemcen. Quelques personnes du Maroc et de Tunisie sont aussi présentes. Après une brève histoire de l’arrivée de l’Idéal des Focolari au Maghreb, le dialogue qui s’établit est un moment de printemps. « Les jeunes ont été les véritables acteurs de ce moment », confie Maria Voce à son retour en Italie. Ils racontent leurs expériences et posent quelques questions auxquelles elle répond en français très simplement. Les adultes présents sont émus de constater que l’avenir est assuré. Les réponses sont valables pour tous, « même pour les évêques », comme l’affirme Mgr Henri Tessier, archevêque émérite d’Alger, qui s’est retiré au centre Mariapolis « Ulysse », centre des Focolari à Tlemcen, et qui participe à la rencontre. Les questions mettent en évidence la difficulté de faire connaître cet idéal dans la vie de tous les jours, en Algérie comme ailleurs, et l’engagement nécessaire pour aller à contre-courant. Le mot « amour », synthèse de la spiritualité des Focolari, est souvent présent dans les réponses de Maria Voce : « Si on est dans l’Amour envers l’autre, il n’y a plus rien qui nous sépare ». Elle souligne l’importance de la relation entre les personnes : « La crise du monde actuel, avant d’être économique et politique, est une crise des relations ». D’où l’importance « d’un amour gratuit, qui n’attend rien en échange, totalement désintéressé, totalement Amour pour Dieu à travers le frère ». Musique algérienne, andalouse, très populaire à Tlemcen, et vêtements traditionnels  rehaussent l’après-midi de fête. Les paroles des chants sont des louanges à Dieu qui montrent l’intense religiosité de ce peuple. Comme il est de tradition en Algérie, tout se termine en dansant. Tlemcen, capitale internationale de la culture islamique pour 2011-2012, accueille de nombreuses manifestations culturelles et religieuses et se montre dans toute sa beauté. Le soleil apparait au moment de la visite de la ville. Fouad, accompagnateur du groupe, est amoureux de sa ville natale. Il la fait découvrir avec tous ses saints musulmans, qui font partie du patrimoine de la ville, et dont le plus fameux est Sidi Bou Medin. Sur sa tombe, Maria Voce prie pour que tous les musulmans de la communauté algérienne puissent suivre l’exemple de ces saints. A la sortie, Fouad entonne un chant qui rapporte un enseignement du saint : « Laisse ta tristesse, laisse ta vie et donne-toi à Moi ». Et une discussion conclut la visite. Fouad : « Tout est de Dieu, nous ne sommes rien ». Maria Voce : « Si, mais nous appartenons à Dieu ». Fouad : « Voilà, c’est le mot : appartenir ».

Centre Mariapolis

Avertissement : toutes les informations géocodifiées figurant sur ce site sont purement indicatives. Les objets représentés (par exemple les lieux de rencontre et autres) et les systèmes de localisation ou de navigation peuvent être imprécis ou erronés pour la recherche d’adresses, de positions, de distances, d’indications et d’orientation.  

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L’Evangile n’assure pas le repos

L’Évangile est agréable à lire, mais sa mise en pratique provoque le scandale chez les gens bien comme il faut. L’Évangile ne supporte pas la stagnation, il n’assure pas le repos. Lui, le « signe de contradiction », ne promet pas une sinécure : « C’est un feu que je suis venu apporter sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » (Lc 12,49). L’histoire du Christ sur la terre, en vingt siècles, est une suite d’échafauds, entre bagnes et piloris, et l’on ne voit pas toujours l’océan de larmes pleurées en secret. Et pourtant, sur ce silence désolé et obscur, la foi vaut la peine d’être vécue. Cela vaut la peine de croire sans voir. Rappelons-nous la recommandation de Jésus : « Prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jn 16,33). Pour un peu de temps, il disparaît et nous souffrons, restés seuls, mais ensuite il revient. Dans la mystique, cette nuit obscure se termine par une irruption flamboyante du soleil. C’est l’épreuve, et celui qui la supporte avec force connaît la victoire. Il s’agit d’une souffrance qui engendre la vie : une semence qui meurt en terre pour porter du fruit au soleil. « De même, en effet, que les souffrances du Christ abondent pour nous, de même, par le Christ, abonde aussi notre consolation » (2 Co 1,5). Celui qui accueille Jésus crucifié accueille la douleur par amour : et en en faisant un acte d’amour, il trouve la joie. Il faut à cet effet un entraînement à l’Esprit Saint. Et ainsi, l’existence semble un drame cruel, avec des défaites apparentes et d’atroces déceptions : mais il faut résister. Rien n’est gaspillé de ce que l’on donne dans la douleur : le fruit d’une résistance dans la rationalité et dans la foi, avec force et charité, est utile tant dans l’ordre civil que dans l’ordre spirituel, en ce que le peuple devient, par ces moyens aussi, Corps social du Christ mystique. On sème dans les larmes, on moissonne dans la joie. 

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Marisa Baù, les remerciements de la part de sa famille

«Le nombre considérable de personnes qui, par tous les moyens, ont désiré formuler leurs sentiments de participation pour la disparition de notre chère Marisa, nous met dans l’impossibilité de remercier chacun personnellement. Nous le faisons de cette façon, afin d’exprimer non seulement nos remerciements, mais aussi le profond sens de gratitude pour autant d’affection envers notre Marisa et envers nous-mêmes. La famille Baù»

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L’Économie de Communion à l’ONU

Lutte contre la pauvreté et Économie de Communion. Un binôme qui, durant la journée du 3 février, a été présenté sous différents angles au siège des Nations Unies. Un événement attendu, pour lequel une salle de réunion a été réservée, spacieuse et équipée de deux écrans pour les projections vidéo. Présence de rapporteurs internationaux, comme il est habituel dans ce contexte : Burundi, Brésil, Philippines et quelques villes des USA (Boston, Indianapolis et New York City). Une cinquantaine de personnes présentes, dont des représentants d’ONG et des délégués de l’ONU de différents pays de l’Afrique, Europe, Caraïbes et Amérique du Nord. L’événement a été organisé par New Humanity (ONG du Mouvement des Focolari, dotée du Statut consultatif auprès du Conseil économique et social de l’ONU (l’ECOSOC)) et par la Mission permanente d’observation du Saint-Siège auprès de l’ONU. Dans son introduction, en se référant à l’encyclique Caritas in Veritate, Mgr Chullikatt, nonce apostolique, a souligné l’importance qu’a aujourd’hui la promotion intégrale de l’homme. L’Économie de Communion (ÉdeC) peut offrir des éléments innovants dans le contexte de la crise économique actuelle, comme John Mundell, président de la Mundell & Associates et membre de la Commission ÉdeC/USA, l’a relevé lors de son intervention. Avec Elizabeth Garlow, de Boston, ils ont illustré le style qui caractérise la gestion d’une entreprise ÉdeC, en présentant quelques témoignages d’entreprises qui y adhèrent dans différentes parties du monde. Le réseau de relations vertueuses qui se forment entre les différentes entreprises ressortait particulièrement. Futur et racines : ce sont précisément quelques-uns des jeunes présents – Cláudia Herrero Martins Menegassi et John Paul Dominic Flores Yumul, provenant respectivement du Brésil et des Philippines – qui ont cerné le contexte dans lequel l’ÉdeC est née : Brésil, en 1991, d’une inspiration de Chiara Lubich. Ils ont souligné la nécessité de développer la « culture du don » en opposition à celle de la « possession » et du rôle actif du nécessiteux, typique du projet. Ce point a été l’argument principal de la 50e session de la Commission du développement social, avec pour objectif l’élimination de la pauvreté, dont la présentation de l’ÉdeC constituait un événement parallèle. Alexis Nsabimana, jeune burundais, a offert l’expérience qui se poursuit en de nombreux pays de l’Afrique, où l’Économie de Communion, rencontrant les fortes valeurs communautaires propres à ce continent, trouve un terrain fertile. Significative est la lecture du « Message des Jeunes de São Paulo au monde », présenté à l’occasion des 20 ans de l’ÉdeC au Brésil (mai 2011). Le message, avec l’expérience de l’Économie de communion sur comment « Éliminer la pauvreté à travers la fraternité » et avec quelques propositions sur la taxation des transactions financières, se trouve dans le projet de résolution, disponible sur le site des Nations Unies en différentes langues. Hugh Timothy Duggan, consultant de la représentation des États-Unis à l’ONU, a demandé l’adhésion de l’ÉdeC au programme des Nations Unies « Global compact » (avec ses 8700 adhérents de 130 pays, elle est la plus grande initiative à caractère volontaire relative à la responsabilité sociale des entreprises). En conclusion, le dialogue avec les participants a souligné l’accueil positif de la part des intervenants. Source : EdC online  

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Ne perds plus ton temps, vis autrement !

« Ma sœur Maria Assunta n’est plus, emportée par une leucémie fulgurante. Un sentiment d’impuissance m’avait saisi. Je me demandais quel sens pouvait avoir la vie si la mort emporte avec elle nos rêves, nos désirs, nos conquêtes…  Tout perdait son sens. Je ne voulais plus vivre. » Me sont revenus en mémoire les derniers instants de vie de Maria Assunta. Les forces l’avaient abandonnée. Même soulever les paupières était pour elle une fatigue immense qui pouvait lui coûter la vie. Toutefois, pendant qu’on la ramenait à la maison, en sortant de l’ambulance sur une civière et en entendant la voix des parents et des amis venus la saluer pour la dernière fois, elle eut comme un sursaut. Je vis un changement soudain sur son visage. Non seulement elle ouvrit les yeux, mais elle releva la tête et sourit à chacun. Et elle n’arrêta pas de sourire avant d’avoir salué tout le monde. C’est seulement lorsqu’elle entendit se fermer la porte de la maison qu’elle laissa tomber la tête sur les coussins et… tomba dans le coma. Pourquoi a-t-elle fait cela ? Pourtant, en réfléchissant à cette absurdité il me semblait en comprendre le pourquoi. L’amour qui la poussait à se préoccuper de tous sauf d’elle lui avait permis, dans un certain sens, de vaincre la mort. Ses yeux en étaient le témoignage le plus manifeste : ils n’exprimaient pas la peur de mourir mais une sérénité qui semblait vouloir consoler les personnes qui l’entouraient, comme pour dire « Soyez tranquilles, parce que moi je suis heureuse ». En un éclair, une pensée a traversé mon esprit : « Anto, le mort c’est toi, Assunta est vivante ! » Alors je me suis dit : « Ne perds plus ton temps ! L’unique direction que ma vie peut prendre c’est l’amour ». Je commençais dans les petites choses à aimer les personnes qui étaient à côté de moi, avec beaucoup de simplicité. Mais avec le temps cette flamme commença à s’éteindre, parce qu’aimer toujours est très engageant. La réponse à ma façon d’agir ne venait pas toujours, au contraire, je rencontrais parfois la dérision. En cette période j’eus l’occasion d’écouter un enregistrement vidéo dans lequel Chiara Lubich parlait de la douleur de Jésus sur la croix quand il crie « Mon Dieu mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Je me suis senti comme libéré. Chiara, en peu de minutes avait dénoué chaque nœud. Sans qu’elle ne sache rien de moi, elle m’a expliqué la vie. Elle m’a fait comprendre qu’aucune douleur ne devait être méprisée mais plutôt aimée, parce que contenue dans la douleur de Jésus. La parole ‘’absurde’’ pouvait parfaitement décrire mon état d’âme à la mort de ma sœur. C’est absurde de mourir à 20 ans ! Mais quand j’eus accepté cet absurde, j’ai retrouvé le sens de mon existence et j’ai compris, comme l’a fait ma sœur, qu’on peut vaincre la mort. Antonio (Teramo, Italie)

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L’Économie de Communion aux USA

Aux États-Unis, les entreprises de l’Économie de Communion (ÉdeC) exploitent des secteurs les plus variés : une entreprise d’ingénierie de l’environnement, un atelier de violon, une école de langue, une agence de voyage, une ferme biologique et différentes entreprises d’assistance et de consultation. Par exemple, l’étude d’avocat de Clare Marie DuMontier « La Visitation », à Appleton dans le Wisconsin, fournit des services de tutelle aux personnes âgées. Clare Marie avait failli quitter sa profession à cause des conflits qui ont miné l’environnement juridique dans lequel elle a travaillé. La Spiritualité de l’unité lui a donné les instruments pour « rester calme et persévérer, et aimer dans les situations les plus stressantes ». Ces entreprises se soutiennent entre elles avec le réseau « business to business » qui les relie tant au niveau continental qu’au niveau mondial. Des conférences téléphoniques trimestrielles, un congrès annuel national et quelques rencontres internationales sont une grande aide pour renforcer l’engagement et les valeurs du projet ÉdeC, ainsi que pour améliorer les idées. En outre, les entreprises s’engagent à animer les rapports avec les employés, clients, fournisseurs et voisins dans le respect et la transparence. Mais comment fonctionnent les entreprises de l’Économie de Communion dans un contexte de concurrence ? John Mundell est le fondateur et directeur de Mundell & Associates, une entreprise de consultation pour les assainissements environnementaux dans la ville d’Indianapolis. « C’est un changement radical pour notre mode de vie américain, commente John. Dans les entreprises de l’Économie de Communion, nous essayons de voir les entreprises concurrentes non pas comme des adversaires à battre, mais comme des personnes avec lesquelles nous pouvons construire des relations. Dès le début, nous avons essayé de suivre le principe de ne jamais dire du mal d’un concurrent. Nous rivalisons seulement dans la qualité de notre produit et de notre service. Une fois, nous avons participé à un concours assez important pour un travail très élaboré dans un autre État. Lorsque le mandataire pour la ville s’est levé pour présenter nos références, il a confessé avoir parlé non seulement avec notre client, mais aussi avec la concurrence. « J’ai essayé de m’informer sur les défauts de cette entreprise, mais je n’ai jamais entendu autant de commentaires élogieux sur une entreprise de la part de ses concurrents. J’ai confié sans réserve le travail à ces personnes ». » Les entreprises de l’ÉdeC se chargent aussi de favoriser les relations positives dans le milieu où ils travaillent. Par exemple, l’entreprise Mundell a décidé de délocaliser ses bureaux dans une partie de la ville en difficulté, pour donner une impulsion au développement économique de cette zone. « Nous avons décidé d’engager des personnes du lieu pour réparer le toit et aménager le site, raconte Mundell. Nous avons développé des relations étroites avec d’autres entreprises et magasins du lieu. Nos employés font du volontariat dans le réfectoire de l’église voisine « Disciples de Christ » et certains ont aidé à réparer une maison délabrée de notre quartier. Une équipe de télévision est venue ce jour-là et le reportage a été diffusé au journal télévisé du soir. Grâce à cette retransmission, trois ans après nous avons obtenu un contrat de 50 000 dollars ». Certaines des entreprises de l’Économie de Communion les plus développées ont pu offrir des programmes de stage pour étudiants universitaires de différents niveaux, afin qu’ils puissent expérimenter, de l’intérieur, comment ces entreprises fonctionnent. Elizabeth Garlow, qui a fait de la recherche sur le modèle de l’Économie de Communion à l’université, a effectué son stage auprès de l’entreprise Mundell & Associates. « Après cette expérience, raconte-elle, je suis convaincue qu’il est possible de construire des relations familiales au travail. » De : Focolare : Living a Spirituality of Unity in the United States (New City Press, 2011).

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« …nous apprîmes que l’île s’appelait Malte »

La République de Malte est constituée de trois îles principales : Malte, Gozo et Comino. Sa position stratégique en Méditerranée entre Europe et Afrique lui a valu d’être une forteresse parfaite pour beaucoup : Phéniciens, Romains, Arabes, Aragonais, les Chevaliers de saint Jean, Français et Anglais … Les premiers témoignages de présence humaine sur l’île remontent à 5200 avant J.-C. Avec une superficie de 316 km2, Malte est un des États les plus petits et peuplés au monde. La population a atteint les 400 000 habitants. Le secteur touristique est un élément fondamental de l’économie maltaise. Malte a été une des premières colonies romaines qui a embrassé le christianisme, amené par saint Paul vers 60 après J.-C. comme il est écrit dans les Actes des Apôtres. Les Maltais sont, pour la très grande majorité, catholiques et on recense plus de 360 églises entre Malte, Gozo et Comino. D’autres dénominations chrétiennes sont également présentes, dont les anglicans, les orthodoxes, les luthériens, l’Église d’Écosse, les méthodistes, et d’autres religions comme l’hébraïsme et l’islam. Malte fait partie de l’Union européenne depuis 2004. Les premières semences de la spiritualité de l’unité sont jetées déjà dans les années 60. En 1975, il y avait environ 70 personnes qui y adhéraient. La première communauté commençait à se former, les premières vocations au focolare se manifestaient et le désir d’avoir un Focolare sur l’île et de réaliser une Mariapolis à Malte s’exprimait. Finalement, en 1979, la première mariapolis voit affluer 1000 participants. Et, au début des années 80, deux centres des Focolari s’établissent. La vie a continué à grandir et à s’enraciner : l’année 1999 a été une étape fondamentale de ce chemin. Chiara Lubich est venue sur l’île pour recevoir le doctorat Honoris Causa en « Littérature (Psychologie) » de l’Université de Malte, motivé par la contribution donnée par son charisme pour « cultiver une vision intégrale de la personne humaine dans le domaine de la psychologie ». Dans cette perspective de réflexion est né ensuite dans un environnement international « Psychologie et communion », réseau de chercheurs avec le devoir d’approfondir cette approche psychologique originale. Dix ans après la remise du doctorat à Chiara, s’est tenu, à Malte, un séminaire spécialisé sur la signification psychologique du paradigme relationnel qui émerge de la spiritualité de l’unité. Et aujourd’hui aussi la communauté focolarine maltaise est florissante, et il y a quelques milliers de personnes qui, de différentes façons, ont été touchées par la spiritualité : riches sont les rapports construits au sein de l’Église locale et avec d’autres communautés et Mouvements ecclésiaux. Le fruit concret est le travail qui se fait actuellement sur le chemin vers « Ensemble pour l’Europe 2012 ». On travaille en étroite collaboration avec des personnes d’autres dénominations chrétiennes, au conseil œcuménique maltais et aussi avec l’église locale maltaise à la commission œcuménique diocésaine. Les contacts avec la communauté musulmane sont fréquents et très amicaux, en particulier lors de certains événements où on a collaboré en travaillant ensemble avec les jeunes. Un des plus récents développements dans le domaine culturel, en particulier dans le domaine médical, pédagogique, sportif, et aussi politico-juridique : des membres des Focolari, appartenant aux deux partis politiques principaux, cherchent à donner leur témoignage de fraternité. Parmi les différentes initiatives maltaises pour adhérer à l’Économie de Communion, est née, en 1992, l’école d’anglais « The Voice », très appréciée aussi par le Ministère de l’Éducation pour le climat cordial et accueillant et pour le professionnalisme de l’enseignement. Un accueil que saint Paul, naufragé sur l’île (Ac 27,26), avait aussi expérimenté. Il y est resté pendant trois mois, laissant – comme l’a rappelé Benoît XVI lors de son voyage en 2010 – « un signe indélébile dans l’histoire de votre pays ». Et, à cette occasion, il avait encore rappelé comment, grâce à la présence de Paul parmi les Maltais, « l’Évangile de Jésus s’est profondément enraciné et a produit des fruits non seulement dans la vie des personnes, des familles et des communautés, mais aussi dans la formation de l’identité nationale de Malte et dans sa culture vivante et singulière ». Lien :  www.thevoicelanguageschool.com

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Focolari en Italie : nouvel engagement pour le pays

« Le froid, qui a tenaillé toute l’Italie dès la fin de la semaine passée déjà, pourrait être la métaphore du niveau et de la complexité de la crise dans laquelle se trouve l’Italie, écrit Paolo Loriga. En toute conscience, un rendez-vous avec les responsables de chaque niveau du Mouvement des Focolari en Italie avait été fixé depuis longtemps, à Castel Gandolfo, du 3 au 5 février. Un nombre très important de personnes présentes (400), deux jours et demi d’analyse, de dialogue et de discussion, avec un objectif précis : que faire de plus et de mieux pour l’Italie d’aujourd’hui ? Les résultats indiquent avant tout un engagement communautaire renouvelé dans les besoins du pays, qui se manifeste à travers certaines priorités évidentes et partagées. Ainsi, en ce qui concerne la politique, les Focolari italiens ont décidé d’accomplir l’engagement déjà annoncé par le Mouvement politique pour l’unité, celui de relancer la réforme de la loi électorale en vigueur. Concernant l’économie et le travail, le réseau existant entre demande et offre de travail dans toutes les zones du pays sera développé et rendu plus efficace. Au sujet des jeunes et de la nécessité de créer des emplois, l’incubateur de nouvelles entreprises qui fonctionne à l’échelle régionale au Pôle entrepreneurial de Loppiano, aux portes de Florence, acquerra une dimension nationale pour offrir des services partout où des emplois peuvent être créés. En ce qui concerne l’urgence éducative et la légalité, de nouveaux chantiers démarreront et ceux en cours se développeront, de façon à coordonner avec une grande efficacité les initiatives entreprises, afin que les deux thèmes soient le fil conducteur qui unira plusieurs opérations des Focolari exécutées dans les différents territoires du pays. Quant à l’immigration, à l’intégration et au dialogue interreligieux, une carte mise à jour au niveau national sur les différentes activités pour ceux qui arrivent en Italie est devenue nécessaire. Une photographie analogue devra être prise de la présence actuelle des membres du Focolare dans tous les organismes avec la participation de l’Église catholique. Un soutien renouvelé et encore plus convaincu s’est manifesté avec beaucoup de passion sur deux fronts significatifs : le rapport profond avec les communautés islamiques et les écoles de participation pour jeunes du Mouvement politique pour l’unité. Dix ont été ouvertes depuis novembre dernier. Des résultats très concrets pour le futur du pays. » Paolo Lòriga Source : Città Nuova

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Logo Focolari : comment le voudrais-tu ?

Nous avons vu des années l’étoile jaune à quatre pointes sur fond bleu. Elle a aussi été la base graphique de www.focolare.org jusqu’au 22 janvier 2011. Mais Chiara Lubich, fondatrice des Focolari, avait vu ce symbole plutôt comme le drapeau des Cités-pilotes du Mouvement. En 2000, elle précisait cependant : « J’ai compris, intérieurement, que le logo du Mouvement des Focolari n’est pas l’étoile, c’est cette Sainte Vierge avec, en dessous, toutes les vocations. [= différents choix de vie] C’est notre (logo). Et alors nous devons étudier… nous devons chercher une personne artiste qui nous le dessine… ». Chiara se référait à la représentation de la Mère de Dieu dans l’art sacré, revêtue d’un manteau qui rassemble les différents peuples, les différentes professions… qui avec ses bras accueille tout le monde et en même temps est ouverte à tous. Ces instructions ont aussi inspiré le travail pour la mise en page du site officiel international actuel, mais nous sommes conscients que le travail pour la recherche d’un logo, auquel les Focolari au niveau international pourraient s’identifier, est bien plus long et complexe. Pour cette raison, un concours pour la réalisation du logo du Mouvement des Focolari a été ouvert. Un jury de sept professionnels des différents continents évaluera les travaux. Tous sont invités à envoyer leurs idées ou ébauches à : azzurro.co@focolare.org Pour plus d’informations :

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Un manteau de neige pour dire au revoir à Marisa

Lundi 6 février, dans la localité de Cugy, 350 personnes ont pris part à la cérémonie funèbre pour saluer une dernière fois Marisa Baù, en terre helvétique. La Messe a été concélébrée par 8 prêtres. Mgr Charles Morerod, évêque du lieu et Mgr Jean-Claude Périsset, nonce apostolique à Berlin, originaire de Estavayer-le-Lac, proche de Montet, ont exprimé dans leur message, leur participation, leur proximité et leur soutien à la famille et aux focolarini de Montet. Marithé Vuigner, coresponsable du Centre de Montet, a reparcouru brièvement les 40 jours vécus depuis la disparition du 20 décembre jusqu’au moment de la découverte du cadavre et elle a fait un rapide portrait de Marisa Baù. À l’issue de la cérémonie, le corps a été transporté en Italie, accompagnée de quelques membres de sa famille qui étaient venus à Montet et d’un groupe de focolarini. Le lendemain, mardi 7 février, une grande foule attendait Marisa à l’église du hameau de Sasso di Asiago, pour lui donner l’ultime salutation, au cours des obsèques célébrées par le curé de la paroisse de Gallio, le père Lauderio Dal Bianco. Au nom de la famille, une nièce a salué Marisa, mettant en lumière son amour pour sa famille et pour la vie. Les rapports de l’autopsie qui devraient établir les causes de la mort devraient arriver dans un mois. « Nous sommes face à une situation tragique, douloureuse, dans laquelle nous voyons combien le Mouvement s’identifie plus que jamais avec les drames de l’humanité d’aujourd’hui », a écrit ces jours-ci Maria Voce aux communautés du Mouvement. Et elle continue : « Il nous reste, pour nous réconforter, le témoignage de la générosité avec laquelle Marisa s’est donnée à Dieu, avec laquelle elle a vécu toutes ces années dans une attitude de donation totale aux autres focolarines, au travail qui lui était confié et qu’elle assumait avec responsabilité et engagement. Croyant plus que jamais dans l’amour de Dieu pour Marisa, continuons à prier pour elle et pour toute sa famille. Lire tout l’article sur Città Nuova (en italien) – http://www.cittanuova.it/contenuto.php?TipoContenuto=web&idContenuto=333590 Pour info : area stampa – https://www.focolare.org/area-press-focus/it/news/2012/02/01/marisa-bau-1963-2011/